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7 juin 2025
COUPE DU MONDE FEMININE 2023, LE NIGERIA JOUE CE VENDREDI
Le Nigeria, l’un des quatre représentants de l’Afrique à la coupe du monde féminine qui a démarré ce jeudi en Australie, sera opposé vendredi à 2 h 30 GMT, au Canada.
Dakar, 20 juil (APS) – Le Nigeria, l’un des quatre représentants de l’Afrique à la coupe du monde féminine qui a démarré ce jeudi en Australie, sera opposé vendredi à 2 h 30 GMT, au Canada.
Cette année, le Mondial féminin de football, qui en est à sa neuvième édition, se tient en Australie et en Nouvelle-Zélande. Trente-deux équipes y prennent part pour la première fois.
Le continent africain est représenté par l’Afrique du Sud, le Maroc, le Nigeria et la Zambie.
Dans cette édition de la Coupe du monde féminine, qui se poursuivra jusqu’au 20 août, le Nigeria partage la poule B avec l’Australie et l’Irlande.
Les Super Falcons ont pour capitaine l’attaquante Asisat Oshoala, quintuple lauréate du trophée de la meilleure joueuse de la Confédération africaine de football.
La Zambie, troisième lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine, va entamer la compétition mondiale samedi à 7 h GMT, contre le Japon, le vainqueur de l’édition 2011.
La Zambie partage la poule C aussi avec la Croatie et l’Espagne.
Les Zambiennes pourront compter sur la jeune attaquante Barbra Banda pour tenter de remporter le Mondial féminin 2023.
L’Afrique du Sud, championne d’Afrique en titre, va rencontrer la Suède, dimanche à 5 h GMT. Les Suédoises ont pris la troisième place de la dernière édition, celle de 2019, qui a eu lieu en France.
Les Banyana Banyana d’Afrique du Sud, avec leur célèbre attaquante Thembi Kgatlana (27 ans), vont s’opposer aussi aux Argentines et aux Italiennes, qui font partie de la poule G.*
Finaliste de la CAN 2022, qui s’est déroulée chez lui, le Maroc sera la dernière sélection africaine à entrer en lice. Les Lionnes de l’Atlas défieront l’Allemagne, une double championne du monde (2003 et 2007).
La Colombie et la Corée du Sud sont dans la poule H, celle du Maroc.
Pour sa deuxième participation à cette compétition, l’équipe du Maroc pourra compter sur la meilleure joueuse de la CAN 2022, le milieu de terrain (32 ans) Ghizlane Chebbak.
Les États-Unis sont la nation la plus titrée avec quatre trophées (1991, 1999, 2015 et 2019).
Seuls quatre pays ont remporté la Coupe du monde féminine : l’Allemagne (2003 et 2007), la Norvège (1995), le Japon (2011) et les États-Unis.
L'ONAS EN GUERRE CONTRE LES INONDATIONS A TOUBA
Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamour Diallo, a assuré, mercredi, que les dispositions ont été prises pour réduire les effets des inondations à Touba.
Touba, 19 juil (APS) – Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamour Diallo, a assuré, mercredi, que les dispositions ont été prises pour réduire les effets des inondations à Touba.
‘’Soyez assurés qu’aujourd’hui toutes les dispositions ont été prises au niveau de l’ONAS, dans le cadre du projet des travaux de drainage et de pompage des eaux pluviales, pour réduire les effets des inondations à travers ces mesures conservatoires que nous avons eues à prendre », a-t-il déclaré.
Mamour Diallo s’exprimait ainsi en marge d’une visite de travail dans la cité religieuse pour dit-il, »faire le point sur l’état d’avancement des travaux d’assainissement que le chef de l’État a bien voulu engager à Touba ».
A cette occasion, le DG de l’ONAS s’est successivement rendu à Nguiranène, Nguélemou, Keur Niang, Darou Rahmane, Pofdy, Keur Kabe et à la mairie de Touba Mosquée. Il s’est entretenu par la suite avec le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, à son domicile.
S’adressant au guide religieux M. Diallo s’est dit »très satisfait de l’état d’avancement » des travaux réalisés grâce à un investissement de 45 milliards de francs CFA.
Il a annoncé la réalisation prochaine de »deux nouveaux forages de rabattement à la résidence Khadim Rassoul et à la résidence Serigne Ahad Mbaké, troisième khalife général des mourides, pour réduire la nappe phréatique de manière à assurer un drainage correct des eaux pluviales, mais également les eaux de la nappe ».
Le DG de l’ONAS a par ailleurs fait savoir qu’un »dispositif de pompage de dernière génération, composé d’une moto pompe de 1 500 m³/heure et flexible sur 2 kilomètres, sera installé devant la mairie de Touba, afin de désengorger dans les meilleurs délais les eaux stagnantes qui convergent vers ce point bas. »
JEUX DE LA FRANCOPHONIE, LE SENEGAL SERA FORTEMENT REPRESENTE
Le Sénégal sera représentée par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo
Dakar, 19 juil (APS) – Le Sénégal sera représentée par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a indiqué, mercredi, le directeur de la francophonie, Maguèye Touré.
‘’Cette année, l’ensemble de la délégation sénégalaise pour les 9e jeux de la francophonie tournera autour d’environ 165 personnes, dont 21 artistes, plus d’une centaine de sportifs des différentes disciplines, des accompagnateurs et quelques officiels ’’, a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à l’APS.
Il s’est félicité du fait que les préparatifs dans les secteurs de la culture et du sport se déroulent de façon idéale. Il signale que beaucoup de réunions ont été tenues avec les parties prenantes pour partager les informations et s’accorder sur tous les aspects.
‘’Il se pourrait que lors de la cérémonie officielle des jeux, le Sénégal parle en tant que président du conseil d’orientation de l’organisation’’, a-t-il souligné, précisant que le pays est à la tête de ce conseil pour une durée de quatre ans.
Il a souligné que ces jeux sont le plus grand événement consacré à la jeunesse de la francophonie, avec 3000 à 4000 sportifs et artistes issus d’une quarantaine de pays.
Il a exprimé le souhait de voir le Sénégal faire une belle participation aussi bien sur le plan sportif qu’artistique en vue de dépasser ses performances aux 8e jeux d’Abidjan (Côte d’Ivoire), tenus en 2017.
‘’A Abidjan, le Sénégal était classé 4ème au tableau des médailles sur une cinquantaine des pays. Et c’est là-bas que nous avons enregistré pour une première fois des médailles en culture, dont deux en argent et une en bronze’’, a-t-il rappelé.
DES SUJETS POLITICO-JUDICIAIRES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi 20 juillet mettent en exergue des sujets se rapportant à la réduction du taux de parrainage, la création d’un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite
Dakar, 20 juil (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont mis en exergue des sujets se rapportant à la réduction du taux de parrainage, la création d’un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite et la poursuite des tractations pour le choix du candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de 2024.
Les députés vont se réunir en séance plénière, jeudi à 9 heures, pour examiner plusieurs projets de loi, dont un portant révision de la Constitution, a-t-on appris de la direction de la communication de l’Assemblée nationale. Ils vont également procéder à l’examen d’un projet de loi modifiant la loi portant Code de procédure pénale.
»Parrainage et Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) en débat », titre Sud Quotidien évoquant la révision de la Constitution et du code de procédure pénale, ce jeudi par l’Assemblée nationale.
Ces deux projets de loi devront permettre de revoir à la baisse le taux de parrainage et de créer un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), écrit le journal.
Conformément aux conclusions du dialogue national, il sera d’ores et déjà demandé à chaque candidat d’avoir entre 0 ,8% et 0 ,6% de parrains s’il opte pour le parrainage citoyen. Et la CREI devra connaitre une modification qui devrait signer son arrêt de mort et déboucher sur la création d’un Parquet national financier, explique Sud.
‘’ Exit la Crei, place au parquet financier !’’, met en Une Le Soleil, soulignant que cette modification du code de procédure pénale vise à mettre en place de nouveaux mécanismes juridiques pour rendre efficace la lutte contre la criminalité financière.
Le quotidien Tribune signale que »la réforme du code électoral devant permettre à Khalifa Sall et Karim Wade d’être éligibles et candidats à l’élection de 2024 n’est pas inscrite à l’ordre du jour ».
»Restauration de l’éligibilité de Karim et Khalifa, Jour de résurrection ! », s’exclame tout de même le quotidien Bës Bi. »Karim Wade et Khalifa Sall retrouvent leur éligibilité aujourd’hui. Si tout se passe comme prévu. Les députés vont examiner les projets de loi issus des conclusions du dialogue politique. Un retour sur scène, la vraie, pour ces deux hommes politiques qui veulent se rattraper en 2024, après
avoir raté la Présidentielle de 2019 », écrit le journal.
Les quotidiens du jour s’intéressent également aux tractations en cours dans le camp de la mouvance présidentielle pour le choix du candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de 2024.
»Macky Sall et la nomination du candidat de Benno, un choix cornélien à haut risque’’, indique EnQuête qui souligne que le retard dans la nomination du candidat de BBY »crispe les protagonistes et envenime la situation ».
Selon L’As, »Macky Sall (est le) seul maitre du jeu ». »Voilà une position qu’affectionne, le chef de l’Etat. Tenir le pays en haleine, faire endurer le suspense, entretenir un mystère. Après son périple africain de quatre jours, le Président Macky Sall est de retour au Sénégal depuis hier où l’attendent ses partisans pour lesquels il devra choisir le candidat devant les conduire à la présidentielle à venir. Qui donc des dauphins, Amadou Ba, de Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Abdallah Dionne ou des requins Aly Ngouille Ndiaye, Diouf Sarr, Mame Boye Diao etc sera le candidat de BBY? », s’interroge le journal.
KEEMTAAN GI - LIBERTE POUR TOUS !
Pas besoin de le répéter. C’est devenu une évidence. On nous a bien changé ce charmant pays qui marche sur la tête. Dans ce pays, pour nous faire peur, les prisons sont remplies de terroristes chez qui on n’a pas trouvé une seule boîte d’allumettes. Ils n’ont rien fait cramer. On leur prête de vilaines intentions sans qu’ils aient jamais envisagé un passage aux actes. Mais l’intention ne vaut-elle pas l’action ? Sauf que cette intention supposée leur est seulement prêtée… Bref, il n’y a aucune preuve, aucune charge sérieuse qui puisse expliquer leur long séjour en prison. Leur crime à tous ces pauvres hommes et femmes, à tous ces adolescents, c’est plutôt leur proximité avec un leader politique décrété ennemi public numéro un du régime en place. Ils ne sont ni des tueurs ni des criminels économiques. L’un de ces détenus soignait même la misère de certains de ses compatriotes. De manière générale, tous ont dit des choses qui n’allaient pas dans le sens voulu par le pouvoir. Des pères et mères de famille sont en tout cas privés de liberté pour des délits d’opinion parce qu’on les soupçonne d’être proches de celui qui est le cauchemar du pouvoir. Il faut dire que cet emprisonnement de masse fait terriblement désordre en 2023 et surtout sous le magistère finissant d’un président si jeune car né après notre accession à l’indépendance. Parmi ces prisonniers d’opinion qui croupissent dans les geôles du régime, cet Oustaz dont le seul crime a été de prédire une évidence qui s’est réalisée à travers les manifestations de juin. Et pourtant, dans le même temps où il était embastillé, un bouffon du pouvoir faisait des déclarations aussi graves que celles qui lui sont reprochées. Le plaisantin, qui jouait son rôle d’entremetteur au Palais où il avait fait convoyer des maires flagorneurs, déclarait à qui voulait l’entendre que le pays serait en feu si le Chef n’était pas candidat. Il ne s’est rien passé et lui-même s’est effacé de la scène. Il circule librement pendant que le Oustaz est loin de sa famille et de ses auditeurs à qui il prodiguait des discours de paix. Un faux monnayeur qui a bénéficié de liberté provisoire se la coule douce depuis plus de trois ans dans ses appartements. Oublié par la Justice et le Procureur dont la passion est de traquer des audio et vidéos hostiles au Chef. Il nous faut ramener la sérénité dans ce pays et ouvrir les portes des prisons afin de libérer ces centaines d’honnêtes gens qui n’ont pas leur place en ces lieux et sont beaucoup plus utiles à la société que ceux qui les ont privés injustement de liberté. On doit saluer la libération du député Biram Souley Diop et de son camarade de parti El Malick Ndiaye. Cette clémence doit s’appliquer à ces centaines de jeunes gens privés de liberté pour des broutilles… KACCOOR BI - LE TEMOIN
JUSTICE : Birame Souley Diop libéré!
Si c’était pour l’humilier et lui faire sentir la rigueur carcérale ou la paille humide de nos prisons, on peut dire qu’ils ont bien réussi leur coup. En tout cas, c’est sous le régime du président Macky Sall que des maires et députés séjournent le plus fréquemment en prison. Pour un écart de langage, et malgré ses excuses présentées à Macky Sall à travers une vidéo où il s’est fait très modeste et humble, Biram Souley Diop, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi (Yaw) et maire à Thies, a été arrêté. Placé sous mandat de dépôt et transféré à la prison de Sébikotane, il a été libéré d’office hier. L’annonce a été faite par son avocat, Me Moussa Sarr. Malgré ses propos malheureux qui, reconnaissons-le, avaient offusqué tout le monde, le député, qui n’est pas un délinquant mais un digne serviteur de l’Etat, n’aurait même pas dû passer une seule minute en prison. Mais avec ce régime, même pour un éternuement, on peut se voir privé de liberté. En tout cas, Biram Souley Diop était le troisième député de l’opposition à avoir, sous cette présente législature qui n’a pas un an d’existence, été envoyé en prison. Avant lui, deux autres députés du Parti de l’Unité et du rassemblement (PUR) avaient passé six mois en prison !
JUSTICE : El Malick Ndiaye également…
Apparemment, il n’est pas bon d’être militant de Pastef. Aprèsla libération de Birame Souleye Diop numéro 2 du Pastef, le chargé de communication des Patriotes, El Malick Ndiaye, a obtenu une…liberté provisoire ce 19 juillet 2023. Vous avez bien lu. Une liberté provisoire alors qu’on le faisait valser depuis quelques jours à travers des retours de parquet. Le chargé de la communication de Pastef, qui est toujours sous bracelet électronique, avait été arrêté pour appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles. Il aurait lancé cet appel à travers un audio dont il avait nié être l’auteur. Encore une des hérésies du pouvoir qui traque des vidéos et des audios pendant que de vrais criminels de notre économie covid circulent librement. Il faut poursuivre cette série de libération avec tous ces messieurs et dames injustement arrêtés et emprisonnés pour des peccadilles.
SALON CONSTITUTIONNEL Karim et Khalifa chez le tailleur!
« A chacun son tour chez le coiffeur » dit l’adage. Cette fois-ci, il s'agit de tailleur constitutionnel devant lequel Khalifa Sall et Karim Wade attendaient impatiemment leur tour. Ce, depuis des années … Ouf, c’est arrivé ! s'exclame « Le Témoin » quotidien. En effet, ce jeudi, l’Assemblée nationale sera érigée en « Salon constitutionnel » voire « Atelier » où des grands-boubous politiquement civiques et des « thiaya » pénalement légitimes seront confectionnés sur mesure en faveur de Khalifa Sall et Karim Wade. Aux ciseaux, un grand maitre tailleur nommé Ismaila Madior Fall diplômé de l’Ecole de haute couture et coupe de l’Apr. Les ourlets et les garnitures, c’est l’affaire des apprentis-tailleurs composés pour la plupart des députés de la majorité présidentielle (Bby). Bref, tout un habillement étrange ou grotesque pour rendre les deux « clients » de Macky Sall beaux à voir à la foire présidentielle de 2024. Evidemment, il s’agit du projet de modification du code électoral visant à lever l’inéligibilité des citoyens condamnés en justice. « Le Témoin » quotidien jure que cette mode d’été s’adapte très bien aux physionomies de Karim Wade, condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite, ainsi qu’à Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, lui aussi, condamné à cinq ans de prison ferme pour escroquerie aux deniers publics en 2018.
MAROC : 400 migrants sénégalais en… détention
Invitée de la Rts, le ministre chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck, a déclaré que c’est « environ 400 migrants qui ont été déjà enregistrés à Dakhla, au Maroc. 231 ont été rapatriés ». Elle a profité de ce plateau de télévision pour rassurer que la prise en charge de ces migrants dans les centres de détention ou de santé au Maroc se fait convenablement avec le strict respect de leurs droits humains. Mme le ministre a aussi précisé que si, dans les embarcations qui ont échoué sur les côtes marocaines, il y avait majoritairement des Sénégalais des ressortissants d’autres nationalités (Mali, Guinée, Gambie etc.) s’y trouvaient aussi. « La plupart des embarcations venaient de Rufisque, de Mbour, de Kafountine et de Kayar » a-t-elle faitsavoir avant de déplorer que ces migrants, qui n’ont finalement pas pu atteindre « l’eldorado » espagnol, sont généralement affectés et même déshydratés. Parmi eux, trois (03) sont malheureusement décédés. Cependant, le ministre chargée des Sénégalais de l’extérieur dit qu’elle se rendra au Maroc pour étudier les modalités et coordonner les opérations d’évacuation des migrants restants.
TIVAOUANE Ziarra annuelle, le 28 juillet prochain
Selon notre confrère « Aps », les forces de sécurité, d’hygiène et de la santé du département de Tivaouane (ouest) ont réitéré mercredi leurs engagements à faire leur possible pour la ziarra annuelle qui se tient dans la cité religieuse le lendemain de la fête de l’Achoura, célébrée cette année le 28 juillet prochain. La fête de l’Achoura marque le début du nouvel an musulman. Elle représente un jour de révélation et de délivrance pour les musulmans sunnites, car correspondant au jour où, selon la tradition, Dieu a accepté le repentir d’Adam et sauvé l’arche de Noé, par exemple. Les services de l’État concernés par cette ziarra travaillent pour qu’elle se déroule « sans problème », ont-ils assuré lors d’un comité départemental de développement (Cdd) tenu sous la supervision du préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye. « Nous ferons tout le nécessaire pour assurer une entrée fluide au niveau de tous les points qui permettent d’accéder à la cité religieuse de Tivaouane », a déclaré le commandant Papa Diop du corps urbain de Tivaouane, en présence de plusieurs autorités religieuses, parmi lesquelles Serigne Moustapha Sy Al Amine, responsable moral du Dahira Mouhtafina, maître d’œuvre habituel de cette manifestation annuelle qui mobilise toute la jeunesse tidjane du Sénégal.
JEUX DE LA FRANCOPHONIE : Une délégation sénégalaise de 165 personnes
Le Sénégal sera représenté par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a indiqué, mercredi, le directeur de la Francophonie, Maguèye Touré. ‘’Cette année, l’ensemble de la délégation sénégalaise pour les 9e jeux de la francophonie tournera autour d’environ 165 personnes, dont 21 artistes, plus d’une centaine de sportifs des différentes disciplines, des accompagnateurs et quelques officiels ’’, a déclaré Touré dans un entretien accordé à l’Aps. Il s’est félicité du fait que les préparatifs dans les secteurs de la culture et du sport se déroulent de façon idéale. Selon lui, beaucoup de réunions ont été tenues avec les parties prenantes pour partager les informations et s’accorder sur tous les aspects. ‘’Il se pourrait que, lors de la cérémonie officielle des jeux, le Sénégal parle en tant que président du conseil d’orientation de l’organisation’’, a-t-il souligné, précisant que le pays est à la tête de ce conseil pour une durée de quatre ans. Ces jeux sont le plus grand événement consacré à la jeunesse de la francophonie, avec la participation de 3000 à 4000 sportifs et artistes issus d’une quarantaine de pays. Maguèye Touré a exprimé le souhait de voir le Sénégal faire une belle participation aussi bien sur le plan sportif qu’au niveau artistique en vue de dépasser ses performances aux 8e jeux d’Abidjan (Côte d’Ivoire), tenus en 2017. ‘’A Abidjan, le Sénégal était classé 4ème au tableau des médailles sur une cinquantaine des pays. Et c’est là-bas que nous avons enregistré pour une première fois des médailles en culture, dont deux en argent et une en bronze’’, a-t-il rappelé
KEEMTAAN GI - LIBERTE POUR TOUS !
Pas besoin de le répéter. C’est devenu une évidence. On nous a bien changé ce charmant pays qui marche sur la tête. Dans ce pays, pour nous faire peur, les prisons sont remplies de terroristes chez qui on n’a pas trouvé une seule boîte d’allumettes. Ils n’ont rien fait cramer. On leur prête de vilaines intentions sans qu’ils aient jamais envisagé un passage aux actes. Mais l’intention ne vaut-elle pas l’action ? Sauf que cette intention supposée leur est seulement prêtée… Bref, il n’y a aucune preuve, aucune charge sérieuse qui puisse expliquer leur long séjour en prison. Leur crime à tous ces pauvres hommes et femmes, à tous ces adolescents, c’est plutôt leur proximité avec un leader politique décrété ennemi public numéro un du régime en place. Ils ne sont ni des tueurs ni des criminels économiques. L’un de ces détenus soignait même la misère de certains de ses compatriotes. De manière générale, tous ont dit des choses qui n’allaient pas dans le sens voulu par le pouvoir. Des pères et mères de famille sont en tout cas privés de liberté pour des délits d’opinion parce qu’on les soupçonne d’être proches de celui qui est le cauchemar du pouvoir. Il faut dire que cet emprisonnement de masse fait terriblement désordre en 2023 et surtout sous le magistère finissant d’un président si jeune car né après notre accession à l’indépendance. Parmi ces prisonniers d’opinion qui croupissent dans les geôles du régime, cet Oustaz dont le seul crime a été de prédire une évidence qui s’est réalisée à travers les manifestations de juin. Et pourtant, dans le même temps où il était embastillé, un bouffon du pouvoir faisait des déclarations aussi graves que celles qui lui sont reprochées. Le plaisantin, qui jouait son rôle d’entremetteur au Palais où il avait fait convoyer des maires flagorneurs, déclarait à qui voulait l’entendre que le pays serait en feu si le Chef n’était pas candidat. Il ne s’est rien passé et lui-même s’est effacé de la scène. Il circule librement pendant que le Oustaz est loin de sa famille et de ses auditeurs à qui il prodiguait des discours de paix. Un faux monnayeur qui a bénéficié de liberté provisoire se la coule douce depuis plus de trois ans dans ses appartements. Oublié par la Justice et le Procureur dont la passion est de traquer des audio et vidéos hostiles au Chef. Il nous faut ramener la sérénité dans ce pays et ouvrir les portes des prisons afin de libérer ces centaines d’honnêtes gens qui n’ont pas leur place en ces lieux et sont beaucoup plus utiles à la société que ceux qui les ont privés injustement de liberté. On doit saluer la libération du député Biram Souley Diop et de son camarade de parti El Malick Ndiaye. Cette clémence doit s’appliquer à ces centaines de jeunes gens privés de liberté pour des broutilles… KACCOOR BI - LE TEMOIN
JUSTICE : Birame Souley Diop libéré!
Si c’était pour l’humilier et lui faire sentir la rigueur carcérale ou la paille humide de nos prisons, on peut dire qu’ils ont bien réussi leur coup. En tout cas, c’est sous le régime du président Macky Sall que des maires et députés séjournent le plus fréquemment en prison. Pour un écart de langage, et malgré ses excuses présentées à Macky Sall à travers une vidéo où il s’est fait très modeste et humble, Biram Souley Diop, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi (Yaw) et maire à Thies, a été arrêté. Placé sous mandat de dépôt et transféré à la prison de Sébikotane, il a été libéré d’office hier. L’annonce a été faite par son avocat, Me Moussa Sarr. Malgré ses propos malheureux qui, reconnaissons-le, avaient offusqué tout le monde, le député, qui n’est pas un délinquant mais un digne serviteur de l’Etat, n’aurait même pas dû passer une seule minute en prison. Mais avec ce régime, même pour un éternuement, on peut se voir privé de liberté. En tout cas, Biram Souley Diop était le troisième député de l’opposition à avoir, sous cette présente législature qui n’a pas un an d’existence, été envoyé en prison. Avant lui, deux autres députés du Parti de l’Unité et du rassemblement (PUR) avaient passé six mois en prison !
JUSTICE : El Malick Ndiaye également…
Apparemment, il n’est pas bon d’être militant de Pastef. Aprèsla libération de Birame Souleye Diop numéro 2 du Pastef, le chargé de communication des Patriotes, El Malick Ndiaye, a obtenu une…liberté provisoire ce 19 juillet 2023. Vous avez bien lu. Une liberté provisoire alors qu’on le faisait valser depuis quelques jours à travers des retours de parquet. Le chargé de la communication de Pastef, qui est toujours sous bracelet électronique, avait été arrêté pour appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles. Il aurait lancé cet appel à travers un audio dont il avait nié être l’auteur. Encore une des hérésies du pouvoir qui traque des vidéos et des audios pendant que de vrais criminels de notre économie covid circulent librement. Il faut poursuivre cette série de libération avec tous ces messieurs et dames injustement arrêtés et emprisonnés pour des peccadilles.
SALON CONSTITUTIONNEL Karim et Khalifa chez le tailleur!
« A chacun son tour chez le coiffeur » dit l’adage. Cette fois-ci, il s'agit de tailleur constitutionnel devant lequel Khalifa Sall et Karim Wade attendaient impatiemment leur tour. Ce, depuis des années … Ouf, c’est arrivé ! s'exclame « Le Témoin » quotidien. En effet, ce jeudi, l’Assemblée nationale sera érigée en « Salon constitutionnel » voire « Atelier » où des grands-boubous politiquement civiques et des « thiaya » pénalement légitimes seront confectionnés sur mesure en faveur de Khalifa Sall et Karim Wade. Aux ciseaux, un grand maitre tailleur nommé Ismaila Madior Fall diplômé de l’Ecole de haute couture et coupe de l’Apr. Les ourlets et les garnitures, c’est l’affaire des apprentis-tailleurs composés pour la plupart des députés de la majorité présidentielle (Bby). Bref, tout un habillement étrange ou grotesque pour rendre les deux « clients » de Macky Sall beaux à voir à la foire présidentielle de 2024. Evidemment, il s’agit du projet de modification du code électoral visant à lever l’inéligibilité des citoyens condamnés en justice. « Le Témoin » quotidien jure que cette mode d’été s’adapte très bien aux physionomies de Karim Wade, condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite, ainsi qu’à Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, lui aussi, condamné à cinq ans de prison ferme pour escroquerie aux deniers publics en 2018.
MAROC : 400 migrants sénégalais en… détention
Invitée de la Rts, le ministre chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck, a déclaré que c’est « environ 400 migrants qui ont été déjà enregistrés à Dakhla, au Maroc. 231 ont été rapatriés ». Elle a profité de ce plateau de télévision pour rassurer que la prise en charge de ces migrants dans les centres de détention ou de santé au Maroc se fait convenablement avec le strict respect de leurs droits humains. Mme le ministre a aussi précisé que si, dans les embarcations qui ont échoué sur les côtes marocaines, il y avait majoritairement des Sénégalais des ressortissants d’autres nationalités (Mali, Guinée, Gambie etc.) s’y trouvaient aussi. « La plupart des embarcations venaient de Rufisque, de Mbour, de Kafountine et de Kayar » a-t-elle faitsavoir avant de déplorer que ces migrants, qui n’ont finalement pas pu atteindre « l’eldorado » espagnol, sont généralement affectés et même déshydratés. Parmi eux, trois (03) sont malheureusement décédés. Cependant, le ministre chargée des Sénégalais de l’extérieur dit qu’elle se rendra au Maroc pour étudier les modalités et coordonner les opérations d’évacuation des migrants restants.
TIVAOUANE Ziarra annuelle, le 28 juillet prochain
Selon notre confrère « Aps », les forces de sécurité, d’hygiène et de la santé du département de Tivaouane (ouest) ont réitéré mercredi leurs engagements à faire leur possible pour la ziarra annuelle qui se tient dans la cité religieuse le lendemain de la fête de l’Achoura, célébrée cette année le 28 juillet prochain. La fête de l’Achoura marque le début du nouvel an musulman. Elle représente un jour de révélation et de délivrance pour les musulmans sunnites, car correspondant au jour où, selon la tradition, Dieu a accepté le repentir d’Adam et sauvé l’arche de Noé, par exemple. Les services de l’État concernés par cette ziarra travaillent pour qu’elle se déroule « sans problème », ont-ils assuré lors d’un comité départemental de développement (Cdd) tenu sous la supervision du préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye. « Nous ferons tout le nécessaire pour assurer une entrée fluide au niveau de tous les points qui permettent d’accéder à la cité religieuse de Tivaouane », a déclaré le commandant Papa Diop du corps urbain de Tivaouane, en présence de plusieurs autorités religieuses, parmi lesquelles Serigne Moustapha Sy Al Amine, responsable moral du Dahira Mouhtafina, maître d’œuvre habituel de cette manifestation annuelle qui mobilise toute la jeunesse tidjane du Sénégal.
JEUX DE LA FRANCOPHONIE : Une délégation sénégalaise de 165 personnes
Le Sénégal sera représenté par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a indiqué, mercredi, le directeur de la Francophonie, Maguèye Touré. ‘’Cette année, l’ensemble de la délégation sénégalaise pour les 9e jeux de la francophonie tournera autour d’environ 165 personnes, dont 21 artistes, plus d’une centaine de sportifs des différentes disciplines, des accompagnateurs et quelques officiels ’’, a déclaré Touré dans un entretien accordé à l’Aps. Il s’est félicité du fait que les préparatifs dans les secteurs de la culture et du sport se déroulent de façon idéale. Selon lui, beaucoup de réunions ont été tenues avec les parties prenantes pour partager les informations et s’accorder sur tous les aspects. ‘’Il se pourrait que, lors de la cérémonie officielle des jeux, le Sénégal parle en tant que président du conseil d’orientation de l’organisation’’, a-t-il souligné, précisant que le pays est à la tête de ce conseil pour une durée de quatre ans. Ces jeux sont le plus grand événement consacré à la jeunesse de la francophonie, avec la participation de 3000 à 4000 sportifs et artistes issus d’une quarantaine de pays. Maguèye Touré a exprimé le souhait de voir le Sénégal faire une belle participation aussi bien sur le plan sportif qu’au niveau artistique en vue de dépasser ses performances aux 8e jeux d’Abidjan (Côte d’Ivoire), tenus en 2017. ‘’A Abidjan, le Sénégal était classé 4ème au tableau des médailles sur une cinquantaine des pays. Et c’est là-bas que nous avons enregistré pour une première fois des médailles en culture, dont deux en argent et une en bronze’’, a-t-il rappelé
LA VIOLENCE DICTE SA LOI ET MET FIN A LA PARTIE
Demi-finale coupe du Sénégal : Jaraaf-Guediawaye : (0-0),L es démons de la violence ont encore surgi dans les stades sénégalais. I
La première demi-finale de la coupe du Sénégal, qui a opposé hier, mercredi 19 juillet, le Jaraaf au Guédiawaye FC, s'est finalement achevée par un sans verdict. En cause, des scènes de violence qui se sont encore invitées au bout de la prolongation après un penalty sifflé contre le club banlieusard. Ces tensions ont entrainé l’arrêt définitif de la rencontre
L es démons de la violence ont encore surgi dans les stades sénégalais. Ils se sont invités lors de la première demi-finale de la Coupe du Sénégal disputé hier, mercredi au stade Ibrahima Boye entre le Jaraaf de Dakar et Guédiawaye Fc. Une affiche aux allures de finale avant la l’heure. Après une partie très disputée, les deux équipes étaient à égalité à la fin du temps réglementaire (0-0).
Lors des prolongations tout intensément disputées, le Jaraf réussira à trouver la faille suite à une belle action collective menée par Rémi Bocandé, Papy Assane Diop et Pape Mbour. Sur un débordement sur le flanc gauche, ce dernier pique dans l’axe et tente sa frappe. Son tir sera stoppé de la main dans la surface. L’arbitre désigne le point de pénalty. Ce penalty accordé à la 121e minute suscite une vive contestation des joueurs du club de la banlieue. Une décision a déclenché du coup la colère des supporters qui ont ensuite manifesté violemment avec jets de pierres. Ce qui a obligé les forces de l’ordre à faire usage de grenades lacrymogènes et rétablir l’ordre. Ces incidents ont obligé l'arbitre à mettre un terme à la partie. Une rencontre qui n’est pas sans rappeler la drame survenue au stade Demba Diop lors de la finale de la Coupe de la Ligue entre le Stade de Mbour et l'US Ouakam, le 15 juillet 2017.
L’équipe de Guédiawaye FC (4e, 36 pts) et le Jaraaf, détenteur du record de victoires finales en coupe nationale (5e, 36 pts), on le rappelle, étaient hors course pour le titre de champion de Ligue 1 et de Coupe de la Ligue. Les deux formations n'avaient plus que la Coupe du Sénégal pour sauver leur saison, éviter une saison blanche et surtout espérer représenter le Sénégal dans les compétitions inter clubs africaines.
En attendant un verdict, le Jaraaf et le Guédiawaye FC, se retrouveront dans le cadre de la 25e journée et avant-dernière journée de Ligue 1. La deuxième demi-finale opposera ce jeudi au stade Lat Dior de Thiès, Amitié FC de Thiès (club de Ligue 2) au le Stade de Mbour (Ligue 1).
« L’AFRIQUE DOIT FINANCER LA RECHERCHE POUR PORTER SON DEVELOPPEMENT »
Papa Abdoulaye Seck, ancien ministre de l’agriculture sur le développement de l’Afrique, décrie l’insuffisance de chercheurs scientifiques africains pour porter le développement du continent.
L’ancien ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural (Maersa), Papa Abdoulaye Seck, décrie l’insuffisance de chercheurs scientifiques africains pour porter le développement du continent. Sur l’ensemble des problèmes de développement du continent, l’Afrique se positionne « en wagon et non en locomotive », se désole le spécialiste en politiques et stratégies agricoles. Pour le quintuple académicien des Sciences agricoles (ANSTS, AAF, AAS, TWAS, ANSALB), « il n’y a point de développement viable sans la science qui génère des connaissances et des technologies utiles et utilisables ». Or, sur le continent, il est constatable qu’il y a une insuffisance notoire de chercheurs comparativement au reste au monde.
Pour s’en convaincre, l’ambassadeur du Sénégal en Italie et représentant permanent auprès des Agences des Nations Unies à Rome (FaoPam-Fida) fait constater pour s’en désoler. « Sur un continent d’environ 17% de la population mondiale, on estime que l’Afrique représente moins de 1% de contribution capitale de connaissances scientifiques ». Etayant son propos, il renseigne que le continent africain est sous-peuplé de chercheurs.
Ainsi selon lui : « On évalue en Afrique au sud du Sahara à 57 chercheurs pour 1000 000 d’habitants contre 5573 chercheurs pour la même population au Japon ». Sur cette base, il n’est pas possible d’avoir le même niveau de développement puisque, soutient-il, « le développement repose sur la recherche. Et celle-ci (la recherche) a un coût ». Ce que les dirigeants africains n’ont pas compris sous prétexte qu’elle (la recherche) requiert beaucoup de sous pour des résultats à long terme et quelquefois peu concluants. En réponse à cela, « nos dirigeants préfèrent s’approprient (achètent) les recherches importées pour espérer se tirer d’affaire. Or, les approches et les méthodes ne sont pas les mêmes, le climat, les sols et autres agrégats ne répondent pas forcément aux orientations stratégiques », a-til expliqué.
Autre frein au développement de la recherche en Afrique, a dit le diplomate « c’est l’absence de financements conséquents venant des Etats et des privés pour porter le développement endogène ». Tous ces facteurs ne militent pas pour une recherche approfondie et concluante devant prendre en charge les vrais enjeux et défis du continent en terme de développement. Aux yeux de l’ancien ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural et modérateur du webinaire sur le rapport mondial sur le développement durable 2023 : « L’Afrique doit tout simplement autofinancer sa recherche pour porter son développement. Car, aucun pays ne mettra gratuitement sa recherche à la disposition d’un quelconque autre pays ».
CRIS PLAINTIFS DE NIOMINKA
Exploitation du pétrole et du gaz de Sangomar, Dans les Îles du Saloum, la situation n’est guère plus reluisante qu’à Djiffer.
Dans les Îles du Saloum, la situation n’est guère plus reluisante qu’à Djiffer. Pour ces insulaires qui ne connaissent que la mer, la présence d’une compagnie pétrolière n’est rien de plus qu’un «compagnonnage encombrant». Les insulaires du Saloum sont si proches de l’océan qu’on les appelle Niominkas c’est-à-dire «sérères pieds dans l’eau». A l’image des 19 autres Îles qui composent cet archipel, Niodior et Dionewar, les deux voisins à la vue paradisiaque, pleurent des larmes craintives que ne dissipent, pour l’instant, que la solidarité et l’entraide si chères aux villageois. Ce second et dernier jet du reportage-dossier, réalisé dans cette zone, s’intéresse aux Îles jumelles de Niodior et Dionewar, qui offrent un visage inquiet face à Sangomar, la mythique.
Dans les îles du Saloum, l’enclavement est une réalité. Après Djifer, un village de pêcheurs découvert, le dimanche 11 juillet, sous toutes ses splendeurs et ses inquiétudes et avenir incertain, en perspective de la mise sur le marché des premiers barils de pétroles des blocs de Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond de Woodside, initialement prévue en fin d’année 2023 mais repoussée jusqu’en juin 2024, place à Nidior et Donewar. Les deux îles jumelles offrent également un visage inquiet face à Sangomar, la mythique.
Pour aller à Niodior ou Dionewar, il faut se plier aux humeurs des piroguiers qui quittent Djiffer. Ces «horaires» de la mer ou «courriers», l’appellation locale, fixent le départ à 11h du matin pour Niodior. Il est plus facile d’avoir une pirogue en partance pour Dionewar que Niodior. Les campements hôteliers en seraient la raison
Le lendemain, lundi 12 juillet, il est 11h03min. Le capitaine de la pirogue effectue ses premières manœuvres. Le vrombissement du moteur de l’embarcation donne le top départ. La pirogue chargée de tout, alimentation, électroménagers, entre autres, fonce sur l’eau, laissant derrière un quai (de Djifer) en permanence activité. Elle vogue au grès des vagues. Ses mouvements sont dictés par le niveau de l’eau
En pleine mer, elle continue de tanguer, des «secousses» effrayantes mais qui n’ébranlent guère les habitués du trajet. Mieux, certaines femmes en profitent pour se payer une petite sieste, d’autres blablatent et rient à haute voix. Ceux et celles qui effectuent leur baptême de feu se reconnaissent facilement, par la façon dont ils/elles s’accrochent aux rebords de la pirogue. Attitudes qui déclenchent un sourire taquin des autochtones qui n’en n’ont cure de ce diktat de la mer.
NIOMINKAS, UNE IDENTITÉ EN SURSIS
40 min de trajet dans l’eau et Niodior se dresse charmante. Aperçue de loin, la beauté de son environnement est irrésistible. Ses cocotiers alignés sur la berge sont d’une beauté à ravir. Il en est ainsi dans tout le village. La vue est paradisiaque. Sous l’ombre des pirogues à quai, des pêcheurs s’activent sur leurs filets, d’autres décortiquent du «touffa». Des femmes, charges sur la tête, reviennent des vasières. Le village est un havre de paix où l’on n’a pas besoin de se démêler comme un diable pour trouver un interlocuteur. Quitte à ce que l’habitant arrête ses activités et se mette à la disposition de son hôte, sans rien attendre en retour. Niodior est hospitalier !
«Niominkas», à l’image des hommes, les femmes côtoient l’océan. La pêche occupe la presque totalité de la population active à Niodior, Dionewar, Falia, Palmarin et les autres Îles du Delta du fleuve Saloum. C’est la raison pour laquelle les habitants, en majorité sérères, sont appelés «Niominka» qui signifie «Sérère pieds dans l’eau». La cueillette de pagne et d’huîtres est une chasse gardée de la gent féminine. Elles s’y adonnent avec habilité. Pagne retroussés jusqu’aux genoux, elles n’ont qu’un seul objectif : amasser beaucoup de ces produits à transformer. Cependant, l’atteinte de ce dessein demeure de plus en plus difficile.
A Niodior, les femmes se sont regroupées en Groupements d’intérêt économique (GIE) qui sont devenus, à cause de leur nombre, une fédération. Fatou Ndong Sarr en est la présidente. «Nous faisons la transformation des produits agroforestiers. Mais l’activité principale est la transformation des produits halieutiques. La fédération à 25 groupements qui ont entre 20 et 25 membres» chacun, explique-t-elle.
LES LIMITES ET ZONES INTERDITES EN MER, LES MAREES NOIRES, LA RARETE DES RESSOURCES… ANGOISSENT NIODIOR
A Niodior, les femmes disposent d’un Centre de transformation moderne, financé par des partenaires. Il leur facilite la revalorisation des produits halieutiques de manière modernes. Du fait de la méthode de fabrication qui donne de la qualité aux produits, les clients viennent nombreux et même de l’étranger. Seulement, avec la découverte du pétrole, le devenir du centre inquiète la présidente de la fédération, Fatou Ndong Sarr.
«Nous craignons pour la survie de notre activité. Il y aura des limites en mer, c’est sûr. L’interdit concernera surtout les usagers des filets de pêche et ça nous touchera parce que nous transformons tout. Si le piroguiers n’ont pas assez de ressources, nous serons touchées. On nous parle aussi de marées noires et ses conséquences comme une des dérivés de l’exploitation du pétrole ; ça nous fait peur. On nous montre des images de ce genre. Nous ne souhaitons vraiment pas être confrontés à ce genre de situation.
Fatou Ndong Sarr d’ajouter : «nous avons investi beaucoup d’argent dans l’unité de transformation. Nous ne pensions pas qu’une découverte de pétrole aurait lieu. Si le pétrole a des impacts sur notre activité, ce sera vraiment en notre défaveur. Les équipements et la construction nous ont pris des millions et on fait plusieurs formations aussi. En s’engageant sur le projet, nous avions l’espoir qu’on a trouvé une bonne fois, un moyen de survivre. Ce serait vraiment regrettable qu’il tombe en ruine»
Les femmes transformatrices de Niodior sont toujours sans nouvelles de leur voisin, le futur exploitant des gisements de Sangomar. «Peut-être que les autorités locales sont saisies. Lors de rencontres, on nous dit que Woodside a fait ceci ou cela. Les autorités nous servent d’intermédiaires. Nous ne sommes pas directement saisies par l’entreprise. Nous avons des réserves aussi sur cette posture parce que les intermédiaires peuvent nous rapporter des propos contraires à la réalité. Les exploitants devraient nous rencontrer, pour qu’on puisse leur parler de nos problèmes», plaide Fatou Ndong Sarr. La transformation de produits halieutiques est la seule occupation des femmes, y compris des jeunes. Avant la disponibilité des premiers barils de Sangomar, les difficultés ne manquent pas. «La transformation des produits halieutiques était réservée à une tranche d’âge. Maintenant, on a pris l’option de maintenir, dans le village, des jeunes filles qui d’habitude partaient à Dakar pour faire des travaux domestiques. Il y a la pression sur la matière première. Les femmes font à peu près 6 heures en mer pour ne récolter qu’un sac, là où elles en avaient plusieurs. Notre principale difficulté reste la disponibilité de la matière première. Déjà, avant la découverte du pétrole, nous étions durement touchés par les changements climatiques. Certaines vasières d’où nous faisons nos cueillettes sont ensablées. Les espèces ne peuvent plus y vivre. Le milieu n’est plus adapté».
DIONEWAR PENSE AU PIRE
Niodior, c’est un vécu sans pollution. La vie en communauté est perceptible. Les vieux regroupés au Penc, (assemblée locale) saluent leur hôte avec déférence. Les femmes, réunies autour du bol de riz au milieu des concessions, invitent le visiteur, venu à l’improviste, avec insistance. Dionewar et Niodior, il suffit juste de quelques galops d’un cheval scellé à une charrette ou le service d’une moto pour se retrouver dans l’un ou l’autre village. Il faut au préalable passer par le pont qui traverse une mangrove rongée par l’ensablement. A Dionewar, les stigmates de l’avancée de la mer sont déjà là. Les vagues frappent jusque derrière les murs de clôture des maisons, rendant ainsi l’insalubrité chronique. Dionewar, qui subit de plein fouet les effets des changements climatiques, joue sa survie. Comme à Niodior, la vue de cette île est un pur délice. Ses cocotiers et autres arbres ombrageux suscitent l’envie des natifs des zones arides.
Il fait chaud, selon les habitants. Mais la température n’est pas aussi impitoyable, comme il en serait quelques parts ailleurs dans l’hinterland. Ici, le repas est donné avec tout le respect, parfois même plus que nécessaire. Le visiteur est servi en premier. Les villageois prennent le risque de laisser la primeur du bol de riz à l’hôte qui ne doit pas ainsi être trop gourmand, au point d’oublier que ses restes seront le repas de son bienfaiteur. La responsable de la Fédération locale de GIE de femmes de Fatick (FELOGIE 1), Fatou Sarr, totalise plus d’une trentaine d’années dans la transformation. Son organisation a reçu, en 1996 et en 2003, le Grand Prix du Chef de l’Etat pour la Promotion de la Femme. Un Centre de transformation comme celui de Niodior est le réceptacle des transformatrices. La transformation des produits halieutiques, si faste à ses débuts, ne promet pas d’étoiles dans le futur. «Avant la découverte du pétrole, il suffisait aux piroguiers de faire un tour juste pour avoir une bone capture ; ce qui n’est plus possible. Nous, les femmes, prenaient nos pirogues pour aller à la cueillette de ‘’yokhoss’’, ‘’yeet’’, ‘’pagne’’ à Sangomar. La possibilité est compromise. Pour le moment, on n’a pas encore de restrictions en mer. Toutefois, nous pensons qu’une fois que l’exploitation aura commencé, nous allons souffrir. Des gens sont venus ici pour nous en parler. Je leur ai dit les conséquences négatives que l’exploitation pourrait engendrer. Les pêcheurs et les femmes transformatrices doivent être accompagnés, pour qu’en cas de difficultés, qu’ils aient un moyen de subsistance. On peut penser à la délocalisation de Dionewar, si le besoin se fait sentir».
«CE QU’IL FAUT SAVOIR, L’EXPLOITATION DU PETROLE EN EST EN PLEINE MER, A PLUS DE 80 KM DES VILLAGES»
Fatou Sarr a sous sa responsabilité 700 membres. Déjà les difficultés ne manquent pas. A son avis, «il faut que les responsables de Woodside prennent en compte que l’exploitation peut avoir des conséquences sur nous, les communautés de pécheurs». Sangomar est une Aire marine protégée (AMP). Par soucis de protection, les communautés, sous la conduite de la Direction des Aires marines protégées (DACMP) du ministère de l’Environnement et du Développement durable, organisent la gestion. Des repos biologiques et une gestion communautaire en sont des méthodes d’organisation. Avec l’exploitation annoncée du pétrole, les populations ont exprimé des craintes, a dit le conservateur, capitaine Cheikh Amadou Diallo. «Il y a une crainte qui est exprimée par les communautés, dès l’instant qu’on a entendu qu’il y a une découverte, exploitation du pétrole en perspective. Ce qu’il faut savoir, l’exploitation est en pleine mer, à plus de 80 km des villages. Mais, néanmoins, il y a des craintes. Les gens ont tendance à dire que toutes les mesures sont prises pour sécuriser les écosystèmes, les populations et le système de production. Il y a des campagnes de sensibilisation, de plaidoyer pour que toutes les dispositions soient prises pour parer à d’éventuelles catastrophes, menaces par rapport à l’écosystème qui constitue la base de la production pour les populations, les espaces animales et végétales». Et capitaine Diallo d’ajouter : «De ce fait, des mesures d’accompagnement son entrain d’être mises en œuvre, d’adaptation au cas où des risques surviendraient. Mais, quandmême, il y a des craintes qui sont nourries, mais ce sont des aspects que nous ne maitrisons pas trop. Dans le cadre des rencontres que nous avons avec les autorités et les compagnies, ils disent avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour parer à toute éventualité».
SOLIDARITÉ ET ENTRAIDE NE S’Y PROCLAMENT PAS À NIODIOR ET DIONEWAR ; ELLES SE VIVENT
Le soleil se couche, la nuit voile d’une couche sombre et épaisse ces insulaires inquiets sur leur avenir. L’unique certitude est que les habitants de Niodior et Dionewar resteront soudés. La solidarité et l’entraide ne s’y proclament pas, elles se vivent. Il suffit juste que quelqu’un exprime un besoin, pour que les pêcheurs abandonnent filets et pirogues, désertent la mer, pour se mettre à son entière disposition. Ironie de l’histoire, un pêcheur raconte qu’il s’est transformé en maçon, pour apporter son soutien à un habitant de Dionewar qui construisait sa maison. Le pétrole et le gaz pourront tout enlever à ces populations. Sauf leur joie de vivre et l’esprit d’entraide qui les caractérisent !
LE PARRAINAGE ET LA CREI EN DEBAT
Les députés vont procéder ce jeudi 20 juillet, à l’examen de deux projets de loi
Les conclusions du dialogue national sont en train d’être mises en œuvre. Ce jeudi 20 juillet, les députés vont examiner le Projet de loi n°10/2023 portant révision de la Constitution et le Projet de loi n°11/2023 modifiant la loi n°65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de procédure pénale. Ces deux projets de loi devront respectivement permettre de revoir à la baisse le taux du parrainage et de créer un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Les députés vont procéder ce jeudi 20 juillet, à l’examen de deux projets de loi. Le premier consiste à la modification de la Constitution notamment l’article 29 qui stipule : «les candidatures sont déposées au greffe du Conseil constitutionnel, soixante jours francs au moins et soixantequinze jours francs au plus avant le premier tour du scrutin (…) Pour être recevable, toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant, au minimum, 0,8 % et, au maximum, 1 % du fichier électoral général ». Désavoué par la Cour de Justice de la CEDEAO dans un arrêt rendu le 28 avril 2021, le système de parrainage citoyen général instauré par le régime en place en 2018 mais fortement décrié par l’opposition et la société civile lors du processus électoral pour la dernière élection présidentielle de février 2019, va ainsi connaitre des modifications en perspective de 2024. Ainsi, on devra aller vers une revue à la baisse du parrainage comme entériné lors du dialogue national. Il sera d’ores et déjà demandé à chaque candidat d’avoir entre 0,8% et 0, 6% de parrains s’il opte pour le parrainage citoyen.
En 2019, la loi sur le parrainage exigeait à chaque candidat d’avoir au moins 53 000 signatures à son compte, à savoir 0, 8%, et au plus 67 000 signatures, soit 1% des inscrits sur le fichier électoral.
EXIT LA CREI, BIENVENUE AU PARQUET FINANCIER
Le deuxième projet de loi qui va être examiné ce jeudi, concerne la révision du code de procédure pénale. En effet, la loi portant création de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) devra connaître une modification qui devrait signer son arrêt de mort et déboucher sur la création d’un Parquet financier. Le nouveau parquet financier sera désormais compétent en matière d’enrichissement illicite mais aussi de corruption, de blanchiment d’argent et dans d’autres domaines notamment des infractions à caractère fiscal économique et financier.
Créée par l’ancien président Abdou Diouf en 1981 et controversée depuis sa remise en service par le président Macky Sall, en 2012, cette juridiction spéciale, où la charge de la preuve incombe à l’accusé sans occulter l’absence du double degré de juridictions (impossibilité de faire appel de son jugement) a été décriée par tous les droits-de-l’hommiste. La CEDEAO et beaucoup d’autres instances internationales avaient d’ailleurs demandé au Sénégal une réforme de la CREI. Pour cause, elle ne correspondait plus aux exigences des droits de l’homme au 21e siècle. Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye avaient été victimes de la CREI. Le premier avait été condamné à six années d’emprisonnement et le second à cinq ans de prison ferme et à une amende de 2,6 milliards de FCFA