Trois cas de décès à la mecque sont répertoriés par la délégation générale au pèlerinage.
L’un a été notifié à Médine première étape de Médine, l’autre a été mortellement heurté sur une voie d’autoroute non loin de la Kaba.
Le troisième cas de décès a été enregistré au cours d’une visite des différents sites d’hébergement, selon les précisions du Consulat général à Jiddah, Cheikhouna Bara Falilou Mbacké.
L’identité des victimes n’a pas été communiquée.
LIGUE 1, GF DOMINE GOREE ET SE RAPROCHE DE SON TROISIEME SACRE DANS L’ELITE
L’équipe de Génération Foot (GF) s’est largement imposée, 4-1, dimanche, devant l’US Gorée, lors de la 23e journée du championnat national, se rapprochant ainsi d’un troisième sacre dans l’élite sénégalaise après ceux de 2017 et de 2019.
Dakar, 26 juin (APS) – L’équipe de Génération Foot (GF) s’est largement imposée, 4-1, dimanche, devant l’US Gorée, lors de la 23e journée du championnat national, se rapprochant ainsi d’un troisième sacre dans l’élite sénégalaise après ceux de 2017 et de 2019.
L’equipe basée à Déni Birame Ndao est sur une belle serie de onze victoires dont neuf d’affilée, un match nul et une défaite sur ses treize derniers matchs. Les Grenat ont fait match nul contre le Casa Sports (1-1), lors de la 15e journée et ont été battus, pour la dernière fois, par Diambars (2-1), lors de la 11e journée.
Avec ce succès obtenu devant l’US Gorée, Génération Foot maintient à cinq points son dauphin Diambars contraint de partager les points avec CNEPS Excellence de Thiès (3-3). Diambars réalise ainsi une grosse contre performance contre la lanterne rouge.
Dans les autres rencontres, le Stade de Mbour (11e) et l’AS Pikine (10e) ont fait match nul, 1-1, dimanche.
Linguére de Saint-Louis, deuxième équipe relégable a battu, 2-1, SONACOS de Diourbel (7e), samedi.
Le même jour, l’AS Douanes de Rufisque (12e) a dominé, 1-0,Dakar Sacré-Cœur (9e).
VIDEO
PASTEF SANS ALTERNATIVE
C’est très clair», tranche le secrétaire national à la communication de Pastef, El Hadji Malick Ndiaye qui était invité hier dans l’émission Jury du dimanche (Jdd) sur «iRadio»
Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse par la chambre criminelle, le 1er juin dernier dans le dossier «Adji Sarr». Auparavant, le leader des Patriotes a été condamné en appel à six mois de prison avec sursis dans l’affaire l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang. Si aujourd’hui, certains émettent de réels doutes sur son éligibilité, Pastef prépare activement le scrutin présidentiel de février prochain.
Nous restons sur le terrain politique. Rien n’empêchera la participation du président Ousmane Sonko à la prochaine élection présidentielle. C’est très clair», tranche le secrétaire national à la communication de Pastef, El Hadji Malick Ndiaye qui était invité hier dans l’émission Jury du dimanche (Jdd) sur «iRadio». A l’en croire, il n’y a aucune autre alternative pour la formation patriote. «S’il plait au Bon Dieu, Ousmane Sonko participera à la prochaine élection présidentielle. Ce n’est pas avec ces deux procès fantoches (contre Mame Mbaye Niang et Adji Sarr) qu’il va perdre ses droits civiques», a déclaré El Hadji Malick Ndiaye qui informe que Pastef est en train de préparer la pré-campagne et la campagne pour l’échéance électorale prévue le 25 février 2024.
Interpellé sur la décision de réviser le procès de Karim Wade, il répond : «On n’a pas grandchose à dire là-dessus. Monsieur Karim Wade a toujours demandé la révision de son procès. Maintenant, est-ce qu’ils vont le faire ou pas ? Très franchement, cela ne nous regarde pas. Ce qui importe pour nous, c’est d’abord, des élections libres et transparentes, ensuite la participation du président Ousmane Sonko et enfin, la non-participation du Président Macky Sall » Par ailleurs, El Hadji Malick Ndiaye indique qu’à chaque fois que le Président Macky Sall est dans une mauvaise posture, il initie un dialogue pour régler des choses entre quelques acteurs politiques. D’ailleurs, il dit ne pas comprendre qu’on appelle à des concertations alors qu’au même moment son leader est persécuté. «Son procès dans l’affaire Sweet Beauté a été fixé durant cette période-là. On ne négocie pas avec une arme sur la tempe», souligne-t-il.
A travers ce dialogue, il estime qu’il y a une volonté de la mouvance présidentielle d’imposer des décisions déjà prises. «L’actuel régime veut juste amuser la galerie à travers un dialogue. Nous ne participerons jamais à ce type de farce», fulmine-t-il. Selon le chargé de communication de Pastef, le Président Sall avait une commande à livrer. La preuve, l’exemple sur le parrainage est très édifiant. «Le fait de se faire parrainer par des élus lui donne encore la latitude de garder le clair-obscur jusqu’au 12 décembre 2023. Si c’était le parrainage par des citoyens, il devait collecter des parrains à partir du mois de juillet ou août au plus tard. Dans ce cas, le peuple sera édifié sur sa participation ou non à la prochaine présidentielle (25 février 2024)», renseigne El Hadji Malick Ndiaye avant de marteler que le chef de l’Etat ne fait rien pour rien et qu’il aura la possibilité de se faire parrainer par des élus, un minima de 13 élus. «Pour nous, cela fait partie des problèmes qu’il voulait régler. Les Sénégalais l’attendaient au tournant, mais il a réussi à retarder l’échéance», indique ElHadji Malick Ndiaye.
Macky diffère sa com et se rend en pèlerinage
Qui disait que Macky Sall, à la différence de Me Wade qui clignotait à gauche pour tourner à droit, lui, clignote à droite puis à gauche et s’arrête net ? C’est certes caricatural, mais cette image sied bien au Président Macky Sall. Alors que son discours de Paris continue de faire jaser les anti-troisièmes mandats, le voilà encore plus énigmatique. Recevant la commission du dialogue national, le chef de l’Etat dont le discours était attendu ce week-end a pris de court son monde. Non seulement il a ouvert des perspectives laissant présager qu’il peut bien renoncer à un troisième comme il peut déclarer sa candidature, mais il a prolongé le suspense en différant sa déclaration jusqu’au lendemain de la tabaski. D’ailleurs, comme s’il voulait donner un os à ronger aux populations, il a pris l’avion en direction de l’Arabie Saoudite. D’après nos sources, il est parti effectuer son pèlerinage. Même après avoir mangé leurs moutons, les Sénégalais devront prendre leur mal en patience.
Le Pm Amadou Ba au chevet des élèves de Terminale
Le Premier ministre a sacrifié au rituel. Cette année encore, il a convié les candidats au baccalauréat autour du célèbre professeur de Philosophie Songdé Diouf pour plancher sur la philosophie qui hante le sommeil beaucoup de potaches. Amadou Bâ, qui était accompagné du ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour qui, il faut le dire, devient de plus en plus impopulaire, a saisi l’occasion pour encourager les potaches afin qu’ils soient la relève de demain.
L’hydraulique rurale, la gangrène du Macky
S’il est vrai que le Pudc a été une trouvaille de génie pour soulager le monde rural, il faut dire que la gestion de l’hydraulique risque de porter un lourd préjudice au candidat de Bby à la prochaine Présidentielle, fût-il Macky Sall. Les concessionnaires à l’image de la Soges ont montré leurs limites avec un amateurisme et une arrogance qui ont fini d’irriter les populations. Ruptures récurrentes de carburant, pannes de plusieurs jours, injoignabilité des responsables régionaux de l’hydraulique et de la Soges, sont entre autres les maux auxquels sont confrontés les populations de la région de Tamba par exemple. Vivement une enquête pour jauger la colère des administrés contre les autorités en charge du secteur de l’eau.
Pénurie d’eau à la cité Soprim
Les habitants de la Cité Soprim de la commune de Patte d’Oie vivent un véritable calvaire. Les robinets ne coulent pas dans ce quartier de Dakar. Ils sont restés presque plus de 15 jours sans voir l’eau couler de leurs robinets. Et avec l’approche de la Tabaski, les populations craignent le pire. Elles dénoncent l’attitude de Sen’eau qui, au lieu de résoudre le problème, s’emmure dans un silence coupable.
146 candidats à l’émigration interpellés
L’approche de la tabaski est un moment propice pour les organisateurs de voyages clandestins de convoyer leurs clients. Mais cette fois, la gendarmerie nationale a déjoué leur plan. En effet, dans sa dynamique de lutte contre l’émigration clandestine, la gendarmerie a organisé, dans la semaine du 18 au 24 juin 2023, une série d’opérations de surveillance du littoral sur l’ensemble du territoire national. L’initiative a porté ses fruits, car les pandores ont interpellé 146 candidats à l’émigration irrégulière entre Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et Thiès, ainsi que 9 organisateurs. Les gendarmes ont saisi en plus 120 litres de carburant hors-bord, deux moteurs hors-bord, une nourrice pour moteur hors-bord, une pirogue, trois taxis immobilisés. La gendarmerie nationale appelle les parents à plus de vigilance, en cette période de préparation de la fête deTabaski que privilégient les organisateurs pour s’adonner au trafic de migrants majoritairement jeunes.
Le siège de Dethié bloqué
C’est devenu une coutume. A chaque fois que la coalition Yewwi Askan wi annonce une conférence de presse au siège du parti PRP de Déthié Fall, la gendarmerie la devance pour bloquer l’entrée de la permanence. Pour Déthié Fall, la forfaiture se poursuit. Il renseigne que les pandores ont encore barricadé samedi dernier le siège du PRP empêchant la tenue du point de presse des jeunes et des femmes de Yewwi Askan wi.
A. B. Guèye et Cie terrorisaient de présumés homosexuels
Un jeune du nom de A. B. Guèye a été déféré au parquet par la police de Jaxaay pour association de malfaiteurs, cyber harcèlement, vols multiples en réunion commis avec violences, collecte illicite de données à caractère personnel, menaces de diffusion de données à caractère personnel, chantage et séquestration. Le mis en cause et ses deux acolytes en fuite appâtaient de présumés homosexuels pour les inviter à une partie de jambes en l’air. Et une fois sur les lieux du rendez-vous, A. B. Guèye et sa bande les tabassaient avant de les prendre en photos. Ensuite, ils appellent leurs victimes pour les menacer de diffuser les photos sur le net. Ce qui a poussé quatre présumés homosexuels à se rendre à la police de Jaxaay pour porter plainte contre A. B. Guèye et ses amis qui sont en fuite.
1 500 accidents et 22 décès enregistrés sur l’autoroute à péage
Malgré les campagnes de sensibilisation, les accidents de la circulation se multiplient. L’autoroute à péage, notamment l’axe Dakar-Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), est devenue accidentogène. Car le bilan de l’année 2022 fait état de 1 500 accidents et 22 décès. La révélation est du chargé de la sécurité routière de la Société Eiffage pour la concession de l’autoroute de l’avenir (Secaa), Ibrahima Senghor. Il présidait samedi à Diamaguène Sicap Mbao la journée des clubs de sécurité routière. Ces clubs regroupent des élèves issus d’établissements situés dans les collectivités territoriales établies sur le tronçon de l’autoroute. A cette occasion, les intervenants ont tous salué le travail abattu par les élèves pour la promotion de la sécurité routière. Ils ont demandé aux parents de prendre exemple sur eux afin de réduire les accidents.
Litige foncier à Ndiakhirate
Le feu couve à Ndiakhirate, une localité de la commune de Sangalkam. Pour cause, un litige foncier oppose le promoteur immobilier Cheikh Faye et des populations. Le contentieux porte sur 23 hectares. Malgré les tentatives de médiation de certaines autorités, on s’achemine vers une confrontation. Car les populations qui s'opposent à toute construction sur le site ont fait face à la presse pour annoncer leur décision d’en découdre avec le promoteur. Il y a alors des risques de heurts si les autorités ne prennent pas les devants pour décanter la situation.
Sit-in des agents recenseurs
Les agents recrutés par l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) pour le recensement général de la population semblent plus que jamais déterminés pour entrer en possession de leurs dus avant la Tabaski. Ils promettent d’assiéger les locaux de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie aujourd’hui pour dénoncer l’attitude de son directeur général, Ababacar Sadikh Bèye qui leur avait dit qu’il n’y aurait pas de problèmes de paiement. Un agent recenseur a joint au téléphone «L’As» pour s’indigner du calvaire des jeunes recenseurs. Il interpelle le ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour qui, dit-il, passe tout son temps sur les plateaux des médias à faire le procès des jeunes. A l’en croire, certains agents recenseurs doivent aller dans les régions pour passer la Tabaski. C’est pourquoi il demande au président de la République d’intervenir.
Paiement des recenseurs et contrôleurs au plus tard demain
Restons avec l'Agence nationale de la Statistique et de la Démographie qui informe que 50% des agents recenseurs et contrôleurs sont payés. Le directeur général de l'Ansd, Ababacar Sadikh Bèye, porte à la connaissance de tous les acteurs que les efforts nécessaires sont en train d'être déployés pour finaliser l'ensemble des paiements, effectués pour la première fois sur les plateformes Mobile banking, au plus tard ce mardi 27 juin 2023. Par ailleurs, il renouvelle ses sincères remerciements aux agents recenseurs et contrôleurs du RGPH-5 pour leur engagement patriotique et citoyen, ainsi que pour l'excellent travail réalisé dans la mise en œuvre de cette opération statistique d'envergure nationale.
Kédougou : une sage-femme et son bébé périssent dans un accident
Une sage-femme en service au poste de santé de Bantako, dans la région de Kédougou, a perdu la vie dans un accident de la route dans lequel son bébé a également péri, a appris l’Aps de source sécuritaire. L’accident est survenu ce dimanche aux environs de sept heures du matin à hauteur du village de Niémininki, dans la commune de Tomboronkoto, a-t-on précisé de même source. Le véhicule de service du centre de santé de Kédougou à bord duquel la sage-femme avait pris place avec son bébé a dérapé avant de se renverser, provoquant dans le même temps quatre blessés, dont trois passagers gravement atteints. « Ce sont des agents de santé du district sanitaire de Kédougou qui voyageaient pour passer la Tabaski en famille.Ils étaient à bord d’un véhicule 4X4 de leur service. La sage-femme du poste de santé de Bantako et son enfant sont décédés sur le coup. Les autres agents de santé sont grièvement blessés», a précisé cette source sécuritaire. Les blessés ont été évacués au Centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou. Les deux corps des victimes ont été déposés à la morgue de cet hôpital.
Appel à la désescalade
Le Mouvement «Ndaw Dou Fowe Deug» (la jeunesse ne doit pas jouer avec la vérité), né à Tivaouane et présidé par le jeune entrepreneur Moussa Sarr, est monté au créneau, pour appeler à la désescalade, face au climat politique délétère. Lors des dernières violentes manifestations, dit-il, le Sénégal a été touché de par ses symboles, de par ses édifices publics, notamment l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’université Assane Seck de Ziguinchor, entre autres. «Qui n’a pas mal en voyant ces scènes qui ont fini de ternir l’image de notre pays ? C’est pourquoi je dis avec vous : plus jamais ça !» a-t-il indiqué. Selon lui, l’objectif du mouvement «Ndaw dou Fowé Deug» est d’orienter et d’encadrer la jeunesse vers la voie de la vérité, de la discipline et de la citoyenneté, pour un patriotisme au service de son pays et c’est ainsi qu’il bannit et condamne tous ces actes de violences et de barbarie. Pour Moussa Sarr, l’heure n’est plus aux lamentations, encore moins aux commentaires partisans qui ne font que creuser l’abcès et jeter de l’huile sur le feu.
Appel à la désescalade (bis)
«Le mal étant déjà fait, tout le monde est interpellé face à ce désastre que rien n’explique. Notre mouvement «Ndaw dou Fowé Deug», qui a comme crédo,l’éthique et le sens du travail, œuvre pour la recherche de solutions afin de renforcer la dignité des êtres humains et lutter contre les fléaux qui affectent le Sénégal et le continent africain », a-t-il souligné. C’est la raison pour laquelle il ajoute que le mouvement travaille pour sa massification et pour une meilleure implication des jeunes dans la gestion du pays. «Très en alerte, nous avions déjà organisé une rencontre avec les communicateurs traditionnels et les leaders d’opinion, pour échanger sur l’importance de la paix, facteur important pour la stabilité du pays et pour son développement. Dans le passé, le Sénégal avait connu des crises très profondes mais qui n’ont jamais atteint ce niveau de violence » a-t-il fait remarquer.
KALIDOU KOULIBALY FAIT SES ADIEUX A CHELSEA
Le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly a fait dimanche ses adieux à Chelsea (élite anglaise) et aux supporters des Blues, après l’officialisation, le même jour, de son transfert à Al-Hilal Saudi (Arabie Saoudite).
Dakar, 25 juin (APS) – Le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly a fait dimanche ses adieux à Chelsea (élite anglaise) et aux supporters des Blues, après l’officialisation, le même jour, de son transfert à Al-Hilal Saudi (Arabie Saoudite).
Le capitaine des Lions s’est engagé pour trois années avec son nouveau club. Il a fait ses adieux peu après l’annonce officielle de sa signature, sur ses comptes sociaux.
« De mon premier match à mon dernier, ce fut un honneur de porter ce maillot. La saison dernière n’était pas celle que nous voulions, mais je tiens à remercier les fans et tout le monde au club pour votre soutien », a-t-il écrit.
Le club saoudien a, de son côté, posté sur son compte Twitter une vidéo du Sénégalais portant le maillot bleu d’Al-Hilal accompagné de cette légende : « Nous continuerons à écrire l’histoire ensemble ».
Koulibaly va évoluer la saison prochaine avec le numéro 3, le même qu’il porte en équipe nationale.
Al-Hilal devra verser 23 millions d’euros, soit près de 15 milliards de francs CFA à Chelsea, en guise de clause libératoire.
Le défenseur des Lions va retrouver, dans sa nouvelle équipe, Ruben Neves, qui évoluait à Wolverhampton (élite anglaise) la saison dernière.
Koulibaly va également évoluer au sein de la Saudi Pro League aux côtés de son compatriote et coéquipier à Chelsea Édouard Mendy, qui s’est également engagé jusqu’en 2026 avec Al-Ahli Saudi.
Ils vont tous les deux évoluer dans le championnat saoudien avec d’autres stars africaines du football évoluant jusque-là en Angleterre, comme l’international marocain Hakim Ziyech, lié à Al Nasser jusqu’en 2026.
Koulibaly a évolué pendant huit saisons (2014-2022) avec Naples (Série A italienne), pour lequel il y a joué plus de 300 matchs et inscrit quatorze buts.
Le joueur de 31 ans a été élu à trois reprises meilleur défenseur de la Série A (2017, 2018, 2019).
Il a remporté avec le Sénégal la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun, une édition au terme de laquelle il avait été sacré meilleur défenseur.
L’ancien joueur de Metz (France) et de Genk (Belgique) a rejoint Chelsea en 2022. Il a joué 31 matchs avec les Blues et inscrit deux buts.
JEUX OLYMPIQUES SPECIAUX, LE SENEGAL RENTRE LES BRAS CHARGES
Le Sénégal a terminé les Jeux olympiques spéciaux mondiaux 2023 de Berlin en Allemagne en récoltant douze médailles dont trois en or décrochées en athlétisme et en équitation, a appris l’APS dimanche de la Direction nationale Special Olympics Sénégal.
Dakar, 26 juin (APS) – Le Sénégal a terminé les Jeux olympiques spéciaux mondiaux 2023 de Berlin en Allemagne en récoltant douze médailles dont trois en or décrochées en athlétisme et en équitation, a appris l’APS dimanche de la Direction nationale Special Olympics Sénégal.
Une délégation de 54 personnes dont 34 athlètes ont participé à ces compétitions en intervenant sur six disciplines : athlétisme, basketball, bocce, natation, football et équitation, a précisé un communiqué de cette direction transmis à l’APS.
Deux des trois médailles d’or ont été récoltées aux 100 mètres par Moussa Touré avec un chrono de 13’25 et Aminata Ndiaye qui a réussi un chrono de 15’46. L’autre médaille d’or est venue en équitation avec saut d’obstacles.
Les athlètes sénégalais ont réussi à récolter neuf autres médailles dont quatre en argent et cinq en bronze.
Nfally Niassy en 25’84 et Soukeyna Ndiaye en 32’84 ont offert deux médailles d’argent au Sénégal aux 200 mètres. Les deux autres médialles d’argents sont obtenues par Mohamed Alcaly Diouf en équitation anglaise et en football unifié.
Les médailles de bronze ont été décrochées aux 400 mètres par Nfally Niassy, au relais 4×100 mètres mixte, au bocce par Mohamed Lamine Konté , en natation au 25 mètres nage libre avec Ibrahima Hann Ly et au basket-ball.
En basketball l’équipe du Sénégal a battu celle de la France sur un score de 15 à 11 points.
La compétition a enregistré la participation de plus de 7 000 athlètes venus de 174 pays. Vingt-six disciplines étaient en compétition dans le cadre de ces Jeux spéciaux mondiaux qui constituent un rendez-vous sportif inclusif réservé aux personnes en situation de handicap mental ou cognitif.
LES CONCLUSIONS DU DIALOGUE NATIONAL ET L'ATTENTE DE LA DECLARATION DE MACKY A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 26 juin, analysent les conclusions du dialogue national et s'impatientent de ce que dira Macky Sall quant à sa supposée candidature à l’élection présidentielle de 2024.
Les conclusions du dialogue national sont le sujet favori des quotidiens de ce lundi, dont une partie attend avec impatience ce que dira Macky Sall quant à sa supposée candidature à l’élection présidentielle de 2024.
En recevant les conclusions du dialogue national, samedi, au palais de la République, Macky Sall a promis de dire, après la fête de Tabaski prévue jeudi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
EnQuête signale qu’‘’aucune avancée majeure n’a été notée’’ sur ‘’les questions pour lesquelles le pouvoir est souvent pointé du doigt’’.
Par exemple, ‘’si les trois quarts des participants affirment la nécessité d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections, avec une personnalité consensuelle à sa tête, la majorité retient que le système actuel a suffisamment produit des résultats appréciables, gage de [sa] crédibilité’’, souligne EnQuête.
Dès lors, ajoute le même journal, ‘’c’est bien le ministère de l’Intérieur qui va organiser la présidentielle de 2024’’.
‘’Bien qu’ayant fait quelques concessions à l’opposition, le dialogue national de 2023 n’a réglé aucun point [relatif à] la tension politique […] liée à une troisième candidature de Macky Sall et aux menaces qui pèsent sur la candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko’’, observe EnQuête.
Le président de la République ‘’va bientôt lever le suspense sur sa participation ou pas à l’élection présidentielle du 24 février 2024’’, rapporte Le Soleil, précisant que le chef de l’Etat ‘’va édifier les Sénégalais sur cette question après la Tabaski’’, le sacrifice d’Ibrahim.
Un ‘’suspense qui a duré quatre longues années’’
‘’Macky Sall fait durer le suspense’’, titre WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Il avait promis, lors de son séjour en France, de faire une importante déclaration lorsqu’il aura reçu les conclusions du dialogue national […] Il a dribblé son monde en donnant rendez-vous aux Sénégalais après la Tabaski.’’
L’Observateur semble faire preuve de patience en affirmant que ‘’c’est bientôt la fin du suspense qui a duré quatre longues années’’.
‘’A huit mois de l’élection présidentielle, Macky Sall continue d’alimenter le doute sur sa candidature à un troisième mandat. Quel est l’intérêt de maintenir, depuis quatre années, un débat qui aurait pu être clos depuis belle lurette ?’’ s’empresse-t-il d’ajouter.
‘’On va manger tranquillement le mouton, puis on tendra l’oreille pour écouter la délivrance présidentielle’’, commente Le Quotidien, tout en estimant que ‘’sa candidature est quasi actée’’.
L’As est d’avis que Macly Sall, ‘’par cette décision’’, le fait de donner rendez-vous aux Sénégalais après la Tabaski, ‘’entend préserver l’esprit de fête’’.
L’opposant Abdourahmane Diouf considère les 270 recommandations faites par les participants du dialogue national comme ‘’un arrangement entre amis’’. Selon Sud Quotidien, les opposants Khalifa Sall et Karim Wade, en prenant part à la concertation ou en se faisant représenter, ‘’sont allés chercher entre les mains du président [de la République] la mise en œuvre des prérogatives qu’octroient la Constitution et la loi’’.
M. Diouf, l’un des opposants qui ont refusé de participer au dialogue national, fait surtout allusion au droit de participation de MM. Sall et Wade de participer à l’élection présidentielle.
KOULIBALY ET MENDY FILENT EN ARABIE, NICOLAS JACKSON DANSE AVEC LES BLUES
Sadio Mané reste avec le Bayern Munich, Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont décidé de filer en Arabie Saoudite (Saudi Pro League) et Nicolas Jackson atterrit à Chelsea pour huit saisons
Le mercato de Lions s’emballe. Alors Sadio Mané a pris l’option de rester à la Bavière pour écrire son histoire avec le Bayern Munich, Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy après une saison difficile à Chelsea ont décidé de filer en Arabie Saoudite (Saudi Pro League), nouvelle eldorado de footballeurs. Quant à Nicolas Jackson, ses performances avec Villareal ont fait flasher les dirigeants de Chelsea qui l’ont recruté pour huit saisons.
Kalidou Koulibaly quitte Chelsea après seulement un an pour s’engager avec l’écurie saoudienne d’Al Hilal pour un bail de quatre (4) ans. L’information a fait le tour de la toile. Le capitaine des Lions a rejoint la légende Cristiano Ronaldo. Troisième du dernier championnat, l’écurie saoudienne nourrit de grandes ambitions sur le mercato. Et les dirigeants viennent ainsi de réaliser un gros coup en officialisant le transfert du défenseur international sénégalais de Chelsea, Kalidou Koulibaly. À 32 ans, il sort d’une saison mitigée dans la capitale anglaise qu’il avait rejointe l’an dernier en provenance de Naples. Il était encore sous contrat jusqu’en 2026 du côté de Stamford Bridge, son indemnité de transfert est estimée à 20 millions d’euros. Kalidou Koulibaly qui a effectué un pèlerinage fast track à Ngano, village d’origine de ses parents dans le département de Kanel, rejoint Ruben Neves au sein de la Pro League saoudienne après le transfert du milieu de terrain des Wolves pour 47 millions de livres sterling. Sans occulter le milieu de terrain de Chelsea N’Golo Kanté qui lui aussi a également accepté de signer pour les champions saoudiens Al-Ittihad. Rappelons que Koulibaly est arrivé à Stamford Bridge avec une certaine expérience locale et internationale, après avoir aidé Naples à remporter la Coupe d’Italie en 2020 et le Sénégal à gagner la Coupe d’Afrique des Nations en 2022. Mais il n’a joué que 32 matches pour le club, toutes compétitions confondues, marquant deux buts en 23 apparitions en Premier League.
EDOUARD MENDY DEVRAIT AUSSI SIGNER A AL AHLI, SELON SOFOOT.COM
Les vannes de la Saudi Pro League sont grandement ouvertes. Ce championnat fait déjà trembler l’Europe qui est actuellement l’épicentre du football mondial. Après les arrivées de Karim Benzema, N’Golo Kanté ou encore Rúben Neves, un autre joueur de dimension mondiale aurait cédé aux sirènes du golfe : il s’agit de Edouard Mendy. L’international sénégalais de 31 ans, qui a remporté la Ligue des champions en 2020-2021 et la Coupe d’Afrique des nations en 2022 avec les Lions du pays de la Téranga, sort d’une saison plus que compliquée avec les Blues. Dans l’ombre de Kepa Arrizabalaga, qui ne lâche plus sa place de numéro un, l’ancien gardien du Stade rennais n’a été titulaire que onze fois (TCC) pour 17 buts encaissés.
NICOLAS JACKSON, 8 ANS AVEC LE BLUES
Alors que Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy quittent Stamford Bridge et la Premier League, un autre international sénégalais, promu à un bel avenir débarque chez les Blues de Chelsea. Il s’agit de Nicolas Jackson. L’attaquant sénégalais de Villareal (Liga espagnole), devrait s’engager avec Chelsea jusqu’en juin 2031. Ou du moins, c’est ce qu’a annoncé hier, dimanche 25 juin 2023, le très réseauté journaliste italien, Fabrizio Romano. Selon lui, Jackson va parapher un contrat de 8 ans avec le club anglais, lequel Chelsea va verser à Villareal 37 millions d’euros, soit près de 25 milliards de francs CFA représentant la clause libératoire de l’attaquant sénégalais, précise l’Agence de presse sénégalaise (APS). L’ancien joueur du Casa-Sports de Ziguinchor (élite sénégalaise) a passé avec succès sa visite médicale samedi et dimanche, selon Romano. Avec Villarreal, Jackson a joué 26 matchs cette saison, pour 12 buts marqués et quatre passes décisives. Il a démarré sa carrière européenne avec Deportivo Mirandès (2 division espagnole), club qu’il a rejoint après son départ du Casa-Sports de Ziguinchor au cours de la saison 2019-2020. Il s’est ensuite engagé avec Villarreal, dont il est devenu l’un des métronomes. En s’engageant avec Chelsea, Jackson sera le cinquième international sénégalais à porter la tunique bleue après Demba Ba (2013-2014), Papy Mison Djilobodji (2015), Edouard Mendy (depuis 2020) et l’actuel capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, arrivé chez les Blues en 2022.
SOCIETE CIVILE ET DROITS DE L’HOMME DEPLORENT L’ISOLEMENT DE LA CASAMANCE !
Depuis les manifestations violentes du 1er juin dernier ayant fait contagion dans plusieurs régions du Sénégal, des mesures de restriction des transports sont appliquées sur la mobilité des personnes et des biens en partance ou en provenance de Ziguinchor
Depuis les manifestations violentes du 1er juin dernier ayant fait contagion dans plusieurs régions du Sénégal, des mesures de restriction des transports sont appliquées sur la mobilité des personnes et des biens en partance ou en provenance de Ziguinchor, la principale ville du sud. L’autorité invoque des raisons de sécurité, la société civile, les cadres casamançais et les organisations des droits humains dénoncent un « isolement » manifeste de la Casamance susceptible de gonfler le volume croissant de la frustration. Les bateaux envoyés en ancrage, Dakar Dem-Dikk suspendu et la desserte aérienne limitée alors que le transport en commun passe de 9.000F à 15.000F CFA. Veille de fête de Tabaski intenable dans un contexte sécuritaire fragile.
Par arrêté N°073 en date du 04 juin 2023, le gouverneur de la région de Ziguinchor rendait public un communiqué portant restriction temporaire de la circulation sur les routes nationales N°4 et N°5 et sur la départementale N°205. En son article premier, l’autorité écrit que « pour des raisons de sécurité, les horaires de circulation sur les routes nationales N°4 et N°5 et sur la route départementale N°205 sont fixés, jusqu’à nouvel ordre comme suit : sur la route nationale N°4 (Ziguinchor/Oulampane) de 7 heures à 18 heures. Sur la route nationale N°5 (axe Bignona/Séléty) de 8 heures à 16 heures. Sur la route départementale N°205 de Diouloulou à Kafountine de 8 heures à 16 heures.
Cette décision administrative est intervenue dans le contexte de troubles socio-politiques survenus à Ziguinchor au lendemain du verdict condamnant l’opposant Ousmane Sonko à deux ans d’emprisonnement ferme, comme ce fut du reste dans plusieurs autres collectivités territoriales du Sénégal à l’image de Dakar, Mbour, Saint-Louis et ailleurs. Certains responsables de l’Alliance pour la république (parti au pouvoir), avaient déclaré que « qu’il y’en avait, parmi les manifestants, qui avaient quitté Ziguinchor pour répondre à l’appel à manifester et à marcher sur le palais de la République ». Et selon plusieurs indiscrétions, « c’est justement pour réduire la mobilité des personnes facilement enclins à faire le déplacement sur Dakar, la capitale, que cette décision a été prise ». Mais pour l’autorité administrative de Ziguinchor, « l’insécurité était devenue si grande que la restriction s’imposait ».
LA DESSERTE MARITIME EN ANCRAGE, LE BUS DEM-DIK CLOUE, L’ESPACE AERIEN LIMITE !
Aller ou revenir de Ziguinchor, la principale ville du sud, relève d’une véritable gageure. Le bateau Aline Sitoé Diatta qui assurait la navette entre Ziguinchor et Dakar n’effectue plus les rotations depuis ces événements. Sur la terre ferme, l’arrêt du service de transport routier « Dakar Dem-Dikk » en direction de Ziguinchor rend difficile la mobilité des usagers en cette veille de la principale fête musulmane, Tabaski. Certes, les restrictions sur les horaires ne semblent plus être de rigueur mais l’offre du reste des autres moyens de transport en commun des voyageurs s’amenuise et flambe de 9.000F CFA à plus de 15.000F CFA, comme le confirme Souleymane, un voyageur rencontré à la gare routière de Sédhiou et habitué de l’axe Dakar Ziguinchor.
S’agissant de la desserte aérienne, la première contrainte est antérieure aux récentes mesures et découle de la fermeture de l’aéroport de Ziguinchor au profit de celui de Cap-Skiring plus en basse Casamance (70 km de Ziguinchor). Ensuite, apprend-on de sources généralement bien informées, que les vols ne sont plus réguliers comme avant.
Pour Seydi Gassama, le directeur exécutif de la section sénégalaise de Amnesty international, « la Casamance n’a pas été plus secouée par les derniers événements que Dakar, Saint-Louis ou que Kaolack même s’il y’avait beaucoup de morts à Ziguinchor. Et à ce jour, on ne peut pas considérer que la Casamance est toujours dans un état d’insécurité. La sécurité est bien là et la vie a repris son cours normal à Ziguinchor comme dans les autres villes de la Casamance. Donc, c’est arrêt du service public du transport y est inexplicable et l’Etat doit mettre immédiatement fin à cet arrêt ».
SOCIETE CIVILE ET DROITS DE L’HOMME ALERTENT SUR L’« ISOLEMENT » DE LA CASAMANCE
Ce blocus de Ziguinchor qui persiste nonobstant les multiples appels à la réouverture des trafics intrigue et irrite les organisations des droits de l’homme, de la société civile et des cadres casamançais.
Ainsi pour Madia Diop Sané, le coordonnateur national du Mouvement Vision Citoyenne basé à Ziguinchor, « c’est un sentiment de désolation, de frustration et d’un vibrant mécontentement sur ces mesures impopulaires. Ces restrictions nous rappellent les années où la tension causée par la crise Casamançaise était vive et que la psychose de l’insécurité régnait encore » compare-t-il aux années de braises du conflit armée dans cette partie sud du pays. Et Madia Diop Sané de poursuivre « après les nombreux efforts du Président de la République Macky Sall pour le retour au calme, au même moment où la paix semble nous bercer même au réveil, certaines mesures qui frisent le ridicule donnent l’impression de vouloir réveiller en nous des souvenir sombres. Ces restrictions n’ont pas aucune logique et non pas une raison d’être, surtout en cette veille de la fête de Tabaski ». Madia Diop Sané de conclure que « la seule solution qui vaille, c’est la levée immédiate de ces restrictions afin de permettre aux Sénégalais de vaquer librement à leurs occupations à l’intérieur du pays. Nous ne pouvons plus continuer à vivre ces désagréments et cette perception d’être dans une zone géographique d’insécurité. Nous interpelons le Président de la République sur cette situation regrettable et qui n’honore pas le Sénégal.
Seydi Gassama, le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International, n’y va pas par quatre chemins pour sonner l’alerte rouge sur le préjudice en cours. «En cette veille de Tabaski, les prix pour rejoindre la Casamance par voie de transport en commun est devenu prohibitif, extrêmement élevé. Et donc l’arrêt de tous ces services de transport contribue davantage à isoler, à enclaver la Casamance. Il y’a aussi d’autres préjudices énormes subis par nos voisins tels que la Gambie et la Guinée Bissau. Donc, nous appelons au retour immédiat du service des transports publics. Nous demandons aux autorités de mettre fin à l’isolement de la Casamance qui résulte justement de l’arrêt de ces services » a-til martelé.
LES CADRES CASAMANÇAIS RECADRENT LA PUISSANCE PUBLIQUE !
Par la voix de son président, l’architecte et entrepreneur Pierre Goudiaby Atépa, le collectif des cadres casamançais (CCC) a déploré avec vigueur les restrictions de la mobilité en direction ou en provenance de Ziguinchor. « Le collectif cadres casamançais est d’avis que ces mesures ne correspondent pas du tout à la réalité et ont occasionné des frustrations chez les populations qui s’interrogent, et nous avec, sur la compréhension, par certaines autorités, des conséquences de frustrations enregistrées auparavant à tous les niveaux et ayant occasionné la crise de 1982 », a fait observer Pierre Goudiaby Atépa.
HALTE A LA STIGMATISATION A CONNOTATION REGIONALISTE
Dans la parution récente d’un quotidien national de la place, il y est mention de l’arrestation de quatre jeunes étudiants originaires de la Casamance lors des manifestations dans le campus universitaire de Dakar. En quoi leur originaire serait-il un délit alors qu’à l’exemple de nombre d’autres étudiants, ce sont des jeunes régulièrement inscrits dans les facultés de Dakar. « Tous avons la lourde responsabilité historique de veiller à la paix et à la stabilité de notre cher pays, le Sénégal, un et indivisible. Ziguinchor est isolé ainsi que sa région à l’image du quartier résidentiel de son maire à Dakar. Les politiques ne doivent pas en rajouter au mal jusqu’ici vécu en Casamance tout aussi né de la frustration maladive » a déclaré Mansour Wade un habitant du quartier Santhiaba de Ziguinchor.
L’URGENCE DE SAUVER LA PAIX CONTRE LES « FORCES NEGATIVES DISCREDITEES »
Appréciant ce niveau de frustration sociale assez élevé, le président du collectif des cadres casamançais Pierre Goudiaby Atépa lance un appel vibrant à l’Etat du Sénégal à lever le pied pour éviter de remplir la coupe. Et Seydi Gassama de rajouter : « aujourd’hui, la paix est revenue en Casamance et grâce aux efforts de beaucoup d’acteurs, de l’Etat lui-même, la société civile, les religieux, des pays voisins. Et l’Etat ne doit poser encore aucun acte qui crée encore des frustrations en Casamance. Ce qui aura sans doute un écho au niveau des forces négatives qui ne sont vraiment pas pour la paix en Casamance. Ce sont des forces discréditées et en perte de vitesse. Ce sont des gens qui tiennent des discours faisant comprendre que la Casamance n’est pas aimée par le reste du Sénégal. Et nous devons tous travailler pour déconstruire ce discours », souligne le directeur exécutif d’Amnesty International.
UN DISPOSITIF CONSEQUENT DE SECURITE N’AURAIT-IL PAS VRAIMENT SUFFI ?
En lieu et place de cette propension à « isoler » Ziguinchor et sa région, le motif, dit-on, que des gens y quittent pour rejoindre Dakar lors des manifestations, ne justifie, en aucune manière, ces restrictions de la mobilité des personnes et des biens. L’asphyxie de son économie et l’austérité des conditions de vie sont sans doute susceptibles de gonfler le volume délétère des frustrations. Pour nombre de citoyens, l’Etat devrait tout juste renforcer le dispositif de sécurité en amont comme en aval à chaque veille de manifestation publique. En outre, ajoute Seydi Gassama d’Amnesty International « la liberté d’aller et de venir est garantie par la Constitution du Sénégal. Quiconque a des besoins à Dakar ou à Ziguinchor doit pouvoir s’y rendre sans entrave ». C’est à croire avec raison que le Sénégal vit un tournant décisif de son histoire politique dont la gestion requiert flegme et raison dans un contexte géopolitique assez précaire où la menace djihadiste et l’extrémisme violent frappent à la porte de l’Afrique de l’ouest. Le Sénégal d’aujourd’hui sera le Sénégal de demain : un et indivisible.
LES VOYAGEURS A LA MERCI DES BUS «HORAIRES» DE CASAMANCE
Bateau et avion à l’arrêt, rotations de Sénégal Dem Dikk suspendues, c’est le grand rush vers les bus horaires de Casamance et les voyageurs sont confrontés à une hausse considérable des prix du transport
A une semaine de la fête de Tabaski, Dakar commence à se vider de ses habitants, les habitants quittent la capitale pour rejoindre leurs localités d’origine où ils ont prévu de passer la fête de l’Aïd ElKabir ou Aïd al-Adha, en famille. Pour les ressortissants de la Casamance, notamment la région de Ziguinchor et le département de Goudomp (région de Sédhiou), avec l’arrêt des rotations du bateau Aline Sitoé Diatta, de l’avion et la suspension des dessertes des bus Sénégal Dem Dikk à destination de Ziguinchor, c’est le grand rush vers les bus horaires de Casamance. Mais là, comme chaque année, les voyageurs sont confrontés à une hausse considérable des prix du transport. Agacés par cette situation, les passagers expriment leur ras-le-bol et pointent du doigt les transporteurs, alors que ces derniers se défendent et demandent une dérogation pour rouler la nuit, au-delà de 23h et 00h.
Comme chaque année, à moins d’une semaine de la fête de l’Aïd el-Kabir ou Aïd al-Adha, aussi appelée Tabaski, Dakar commence à se vider de ses habitants. Des Sénégalais prennent d’assaut les gares routières et gares parallèles pour rejoindre leurs localités d’origine où ils ont prévu de passer la fête, en famille.
En cette période de suspension des rotations du bateau Aline Sitoé Diatta, des bus Sénégal Dem Dikk et de l’avion à destination de Ziguinchor, c’est la ruée vers les bus horaires de Casamance dont un nombre important prend départ au parking du stade Léopold Sédar Senghor à Dakar, parce que délogés de la gare routière Bignona de Grand-Yoff, sise à la zone de Captage, du fait du démarrage de travaux de réhabilitation du bassin de rétention.
Sur place, au parking du stade Léopold Sédar Senghor, les passagers sont très nombreux à recourir à ces horaires pour quitter la capitale. Un nombre important de bus sont stationnés suivant les destinations notamment Ziguinchor, Bignona, Oussouye, Cap-Skiring, Kafountine, Goudomp, etc., prêts à quitter Dakar pour rejoindre la Casamance. Les responsables de ce garage veillent à l’organisation des convois. Mbaba Diakhou Fall, porte-parole de la SNTP et aussi le porte-parole du Regroupement national des transports de proximité basé à Grand-Yoff rassure que malgré l’arrêt du bateau et des bus de Sénégal Dem Dikk, les passagers désireux de se rendre en Casamance trouveront des cars pour cette destination. «En ce moment, nous, nous sommes en train de faire le maximum pour assurer le transport des populations qui vont en Casamance. Le bateau et à l’arrêt, on a entendu que des clients qui ont fait des réservations sont en train d’être remboursés, mais on n’a pas entendu, de source sûre, que les bus du Dakar Dem Dikk ont remboursé les clients qui vont en Casamance, pour les besoins de la fête de Tabaski.
LES CHAUFFEURS INTER-URBAINS RECLAMENT UNE DEROGATION POUR CIRCULER LA NUIT
En effet, les bus appelés “horaires”, convoyant des passagers et des marchandises, circulent pour la plupart la nuit, de région en région. Mais, avec les mesures prises par le gouvernement suite à l’accident de Sikilo, à Kaffrine, et celui de Louga, il leur est interdit le transport interurbain de 23h/ 00h à 05h du matin.
Par conséquent, ces bus qui quittaient Dakar dans l’après-midi, entre 15h et 18h, ont réadapté leurs heures. Désormais, ils quittent Dakar dans la matinée, au plus tard à 9h. «Le Premier ministre, Amadou Bâ, avait annoncé : «Les véhicules de transport public de voyageurs seront interdits de circuler sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures». Mais nous ne sommes pas restés les bras croisés. On s’est rapproché, avec le bureau national du Cadre unitaire des syndicats des transports du Sénégal dont le coordonnateur était El Hadji Ousseynou Caramba Goudiaby et son bureau, du ministre des Transports terrestres pour demander des dérogations par rapport à l’arrêt de la circulation des véhicules de transport en commun à partir de 00 heure. Lorsqu’ils sont revenus, ils nous ont dit que le ministre en charge des Transports terrestres les a assurés qu’il va voir et discuter avec le Premier ministre qui a pris cette décision», confie le porte-parole de la SNTP et du Regroupement national des transports de proximité basé à Grand-Yoff. Mbaba Diakhou Fall ajoute : «nous, en ce qui nous concerne, il y aura impérativement une dérogation avant la Tabaski ; on est à 7 jours de la Tabaski. Aujourd’hui (vendredi dernier-ndlr), les véhicules qui quittent ici pour aller en Casamance ou bien au Fouta doivent revenir et prendre les clients. On ne peut pas faire un parcours de 400 ou 600 kilomètres en 12 heures de temps». A cela s’ajoute, l’arrêt du bateau, même si les bus sont disponibles, avec tous les passagers qui vont se rendre en Casamance, il y aura un impact. «Il y aura un impact, aujourd’hui (vendredi), il y a une vingtaine de bus qui ont quitté Dakar pour aller à Ziguinchor. Mais, d’ici lundi, il y aura un grand rush pour se rendre à Ziguinchor», a-t-il alerté Mor Ndiaye est un chauffeur qui fait la navette Dakar-Enampore (région de Ziguinchor). Trouvé auprès de ses amis chauffeurs, il prend la parole : «on rencontre beaucoup de difficultés depuis l’annonce de cette décision, nous voulons une dérogation pour pouvoir circuler la nuit. La Casamance est très loin et avec cette chaleur, ce n’est pas bien pour les passagers et les voitures. Depuis cette décision, j’ai changé d’horaires et ça ne m’arrange pas ; je quitte Dakar à 7h pour arriver avant 23h. Auparavant, je quittais ici à 17h et j’arrivais là-bas avant 6h du matin».
Lui emboitant le pas, Matar Laye, qui est chauffeur, aussi se plaint de l’état de la route (en chantier entre Sénoba et Ziguinchor) et des tracasseries avec les hommes de tenue. «Pourquoi le bateau ne marche pas ? Ça m’étonne. Les clients sont fatigués et les chauffeurs souffrent».
DE 9000 A 15.000 FCFA : LES PRIX DES TRANSPORTS PRENNENT L’ASCENSEUR
En attendant, comme chaque année, les voyageurs sont confrontés à une hausse considérable des prix du transport. Agacés par cette situation, les passagers expriment leur ras-le-bol et pointent du doigt les transporteurs. Gomis, trouvé sur place, n’attend que le chauffeur pour quitter la capitale et se rendre à Kafountine. Il se plaint : «les prix du transport son très chers en cette période de Tabaski. On payait 9000 FCFA ; mais, aujourd’hui, pour partir, il faut payer 13.000 FCFA». Un autre passager, qui répond au nom d’Aly Mbaye, suit les propos de Gomis. «Je suis venu et ils m’ont annoncé que les tarifs ont augmenté. L’écart est trop important… Mais les tarifs des bagages n’ont pas changé». Pour certaines destinations, comme Goudomp et les localités du Balantacounda, il faut désormais débourser 15.000 FCFA.
Les passagers, qui ont exprimé leur ras-le-bol, pointent du doigt les transporteurs. Alors que ces derniers se défendent et s’expliquent. D’après Matar Laye, «nous avons des responsables. Et pour augmenter les tarifs, il nous faut un consensus. Et les causes de l’augmentation sont multiples : si on transporte les clients, au retour, on est obligés de revenir avec une voiture vide et de payer les mêmes frais. C’est pourquoi on est obligés d’augmenter les tarifs. Il y a aussi les tracasseries routières avec les nombreux montages et gardes ; même si nous sommes en règle, on paye». Et Mor Ndiaye de renchérir, sur les causes de l’augmentation des prix : «le tarif normal pour les passagers, c’est à 9000 FCFA ; mais, avec la fête ça s’élève à 15.000 parce qu’on va prendre en compte le retour, puisque les bus seront vides de passagers.»