Gabrielle Kane équipe le Centre de Santé Darou Mousty
Activiste et féministe, Gabrielle Kane est désormais dans le social. Elle a équipé le Centre de Santé Mame Thierno Birahim Mbacké de Darou Mousty sur instruction de «son ami, son guide... Borom Darou ». Le défenseur d’Adji Sarr qui a été reçue par le guide religieux se dit fière d'avoir tenu son engagement. Gabrielle Kane promet de revenir avec un programme médical plus ambitieux en 2024 pour servir les populations.
Le terrain de Liberté 6 inauguré
C'est dans une ambiance de fête qu’Elimane Lam a procédé hier à l’inauguration du nouveau terrain de football de Liberté 6. Entièrement financée par l’opérateur économique, cette infrastructure sportive est gracieusement offerte à la jeunesse. Pour ce rendez-vous important dans le calendrier sportif, les acteurs du football n’ont pas lésiné sur les moyens pour donner un cachet particulier à l’événement. Du monde était présent devant le terrain pour prendre part à cet événement. Avant l’arrivée des ministres Abdoulaye Sow et Pape Malick Ndour, les nombreux invités ont eu droit à une belle ambiance. Avec les chanteurs comme Viviane, Ngaka Blindé, VJ, Bilou, Mya Guissé, Pape Diouf, Sidy Diop et Wally Seck, le spectacle est forcément beau. Les musiciens sénégalais étaient fortement représentés pour participer à cet évènement. Bref, la cérémonie a été riche en couleurs.
La fille de Ismaël Lô sollicite une médiation pénale
La fille de Ismaël Lo et ex épouse du ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow est dans de sales draps. Mais Marie Lô est en train de se démener grave pour se tirer d’affaire. Poursuivie pour escroquerie et abus de confiance portant sur plus de 500 millions, elle n’aimerait pas que son dossier soit porté à la juridiction du jugement. C’est pourquoi, selon nos informations, elle compte profiter de son face-à-face aujourd’hui avec le procureur pour solliciter une médiation pénale. Marie Lô, qui bénéficie d’un retour de parquet, sera édifié sur son sort aujourd’hui. Mais il faudra d’abord que les plaignants acceptent la proposition qu’elle leur fera. Ses victimes attendent impatiemment de voir ce qu’elle va proposer concrètement pour régler l’affaire à l’amiable. Il est évident, qu’elles n’accepteront pas tout simplement qu’elle leur retourne uniquement l’argent qu’ils ont investi. A en croire certains d’entre eux approchés par «L’As», ils attendent à ce que la fille d’Ismaël Lô partage avec eux les bénéfices de l’investissement qu’ils ont fait si évidemment elle veut privilégier la médiation pénale. Marie Lô est poursuivi par beaucoup de plaignants qui l’accusent tous de les avoir grugés. Comment procédait-elle ? Selon nos informations, pour ferrer ses proies, elle avait dans un premier temps pris le soin de les convaincre du fait qu’elle bénéficiait de solides relations avec des dignitaires du régime dont le ministre de l’Intérieur et son épouse. Ce qui lui permettait de gagner facilement des marchés publics. Ainsi, convaincus, ces derniers mettaient de l’argent dans ces marchés pour partager avec elle plus tard les bénéfices. Toujours selon nos sources, elle a travaillé à neuf reprises avec la plupart de ces hommes d’affaires. Mais, c’est à partir du septième marché gagné qu’elle a commencé à agir de façon malhonnête en leur donnant des chèques blancs. Les victimes ont dû saisir la Section Recherche pour la voir mise hors d’état de nuire.
Litige foncier à Malika
Le feu couve à Malika. Pour cause, un litige foncier qui oppose le maire Momar Talla Gadiaga et des conseillers municipaux. Ces derniers, par la voix de Mamadou Fall, ont fait face à la presse pour réclamer un audit du foncier.
Cheikh Bara Ndiaye met fin à sa diète
Le chroniqueur de Walf Tv a mis fin à sa diète. Selon son avocat Me Moussa Sarr, Cheikh Bara Ndiaye en détention depuis juin dernier, a finalement arrêté sa grève de la faim. Il a reçu des instructions du Khalife général des Mourides qui lui a envoyé des émissaires pour l’inviter à arrêter cette grève de la faim avec son lot de conséquences. A signaler que Cheikh Bara Ndiaye est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et actions directes.
Enrôlement de 100 mille talibés, 10 mille maîtres coraniques
Se soigner est un véritable cassetête pour les pensionnaires des écoles coraniques ainsi que leurs maîtres. Cela sera bientôt un vieux souvenir. Ce, grâce au partenariat signé avec la fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal et l’État du Sénégal via la haute autorité du Waqf et l’Agence de la Couverture maladie universelle. Dans la première phase, 100 mille talibés, 10 mille maîtres coraniques et leurs familles ainsi que 700 marraines de daara communément appelées «Ndeyou Daara» de Saint-Louis, Diourbel, Thiès, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Louga, seront enrôlés.
Le corps d’un garçon de 10 ans retrouvé dans une fosse septique
Le corps d’un garçon âgé de dix ans, en état très avancé de décomposition, a été découvert dans une fosse septique au quartier de Tabangoye de la commune deKaolack, après avoir été porté disparu depuis trois jours, a appris l’Aps. L’enfant est originaire du quartier Médina Mbaba. Il était recherché par ses proches depuis jeudi dernier, jour où une forte pluie s’est abattue dans la capitale du Saloum. Informés de la découverte macabre survenue aux environs de 10 heures, des éléments de la compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers se sont dépêchés sur les lieux pour extraire le corps sans vie du jeune garçon. Il a été reconnu à travers les habits qu’il portait au moment de sa disparition, nous a-t-on confié au niveau de ce quartier. Le corps ayant été déposé à la morgue de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack, la police a ouvert une enquête pour déterminer les véritables causes de ce drame
Les enseignants libéraux plébiscitent Karim Wade
Les enseignements libéraux se veulent formels sur la dernière modification du code électoral et de la Constitution. Selon eux, Karim Meïssa Wade n’est nullement concerné par ces changements du code électoral issus du dernier dialogue national. Dans un communiqué parvenu à «L'As », le secrétariat national des enseignants libéraux rappelle que leur candidat est redevenu électeur et éligible depuis le 20 août 2020. Ils précisent dans la foulée que Karim Wade avait refusé une amnistie en se fondant sur son sens de l’honneur et son attachement aux valeurs sénégalaises tout en exigeant la révision de son procès, principale motivation de la participation du PDS au dialogue national. S'agissant par ailleurs de sa double nationalité, le Secrétariat national des Enseignants libéraux renseigne que Wade fils est actuellement exclusivement de nationalité sénégalaise. En plus, disent-ils, Karim Wade est en règle avec le fisc avec l’obtention d’un quitus fiscal en 2019, année depuis laquelle il n’a exercé aucune activité professionnelle sur le territoire national. Au regard des potentialités énormes dont regorge notre pays et du génie de son peuple, les enseignants libéraux appellent ainsi les Sénégalais à croire à un avenir plus prometteur avec surtout le retour imminent du président Karim Wade dont le leadership confirmé, la vision éclairée et les compétences avérées dans la gestion des affaires de l’État ont fini de convaincre qu’il est le seul modèle alternatif qui soit capable de sortir le Sénégal de l’ornière. Cela passera immanquablement par la réconciliation nationale, des réformes hardies dans le système judiciaire, la renégociation des contrats pétroliers et gaziers, la redéfinition des outils de planification du développement économique et social du pays.
Financement de 21 millions aux femmes de Yoff
Le président de la coalition d'union nationale «Joowando sunu Gaal ça kanam », Mame Ousmane Ndoye, vient à la rescousse des femmes de Yoff. Il a octroyé un financement de 21 millions de FCFA aux 21 groupements de femmes de la commune. La cérémonie s'est tenue ce samedi à Yoff en présence des présidentes des mouvements femmes. Selon le candidat déclaré à l'élection présidentielle, cette activité entre en droite ligne avec son programme. Il souligne que son objectif est de mettre en place un système d'autonomisation des femmes afin de permettre à ces dernières de mener correctement leurs activités. Mame Ousmane Ndoye signale aussi qu'il compte élargir ces financements sur toute l'étendue du territoire. En contrepartie, les bénéficiaires ont remis 35 000 parrainages au candidat à la Présidentielle.
Sept migrants malades seront rapatriés par avion, mercredi
Sept migrants sénégalais malades ou en convalescence à Dakhla, dans le sud marocain, seront rapatriés par voie aérienne mercredi dans la soirée, a appris l’APS de source diplomatique. Ils sont attendus à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass dans la nuit de mercredi à jeudi, à 3 heures 50 précisément en provenance de Casablanca. Le retour de ces candidats à l’émigration entre dans le cadre des opérations de rapatriement de citoyens sénégalais secourus dans leur majorité par la marine royale marocaine alors qu’ils tentaient de rallier l’Espagne à bord de pirogues. Quelque 294 migrants sénégalais ont ainsi quitté entre le 6 et 12 août le Maroc pour retourner au Sénégal par voie terrestre via la Mauritanie.
Des mineurs en conflit avec la loi primés
Dans le prolongement de ses missions de protection, de rééducation et de réinsertion socioprofessionnelle des mineurs en conflit avec la loi et des enfants en danger (victimes et/ou témoins), la Direction de la protection judiciaire et sociale (Dpjs) organise, depuis 2013, une cérémonie annuelle de distribution de prix. Celle-ci est destinée aux pensionnaires qui se sont distingués par leurs résultats scolaires et professionnels et par leur comportement dans et hors des établissements de protection judiciaire et sociale. Le Centre d’Initiation et de Perfectionnement dans les Métiers de l’Agriculture (Cipa) a été avant-hier le lieu de convergence des jeunes des établissements de rééducation de l’Inspection de Saint-Louis. Selon l’inspecteur de l’Éducation surveillée et de la protection sociale de la cour d’Appel de Saint-Louis, Mamadou Lamine Sow, ces enfants méritent une double félicitation en raison des conditions difficiles dans lesquelles ils ont évolué durant l’année. Un récipiendaire a obtenu une moyenne de classe de plus de seize. La cérémonie a été suivie par le lancement d’un camp de vacances qui regroupait 25 enfants.
Crainte d'une nouvelle crise postélectorale au Gabon
Au lendemain du vote au Gabon, la compilation des résultats est en cours, après une triple élection, samedi 26 août, à savoir : présidentielle, législatives et locales. Samedi, jour du vote, le principal candidat de l'opposition, Albert Ondo Ossa, a accusé le pouvoir de fraudes et, en fin de journée, le gouvernement a annoncé une coupure immédiate d’internet et un couvre-feu à partir de ce dimanche soir 19h jusqu'à 6h du matin. En milieu d’après-midi, ce dimanche, l’ambiance était calme dans Libreville. Taxis et véhicules circulaient, les gens qui étaient à l'église sont rentrés chez eux. La circulation a faibli au fil de la journée, et les rues sont ce dimanche soir beaucoup moins animées que d'habitude, selon des habitants. Selon plusieurs témoignages, la présence policière était un peu plus visible. Des forces de l'ordre ont été déployées dans certaines stations service. Au carrefour Rio, bien connu pour être un foyer de contestation, deux véhicules anti-émeutes et un anti-incendie étaient sur place. Des forces de l'ordre étaient aussi présentes au PK9, au PK12, à Nzeng Ayong ou encore au rond-point de la démocratie. Déjà samedi soir, des barrages ont commencé à apparaître, durant la nuit, en certains endroits. « Ce sont des manœuvres d'intimidation pour effrayer et dissuader les gens de sortir », indique un opposant à Rfi.
L’ALTERNATIVE A LA CANDIDATURE D’OUSMANE SONKO ET D’AUTRES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les ls’intéressent à l’actualité politique en mettant en avant l’éventualité d’une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko au sein de son parti à l’élection présidentielle de 2024 et la déclaration de candidature d’Anta Babacar Ngom à cette élection.
Dakar, 28 août (APS) –Les quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent à l’actualité politique en mettant en avant l’éventualité d’une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko au sein de son parti à l’élection présidentielle de 2024 et la déclaration de candidature d’Anta Babacar Ngom à cette élection.
Au sujet de la participation effective à la présidentielle de 2024, ‘’Dr Dialo Diop confirme PASTEF’’, titre Sud Quotidien.
‘’Dr Dialo Diop se veut formel : avec ou sans Ousmane Sonko l’ex parti PASTEF aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février 2024 ».
Le vice-président du parti chargé du panafricanisme et des questions mémorielles était l’invité, dimanche, de l’émission Objection de la radio privée Sud FM.
Le leader de PASTEF, en prison, a entamé le 28 juillet dernier une grève de la faim qui a fini de dégrader son état de santé, suscitant l’inquiétude de ses proches, ses avocats et ses camarades de Yewwi Askan Wi, la coalition de l’opposition.
Pour WalfQuotidien ‘’PASTEF agite son plan B’’ pour la présidentielle de 2024.
»Le moment venu, l’opinion sera édifiée sur leur plan B », a annoncé dimanche Dialo Diop, invité de l’émission Objection de la radio privée Sud FM, rapporte le journal qui souligne que ‘’les responsables, de ce parti dissous, si on en croit à l’annonce faite hier par Dialo Diop, sont en train de chercher une alternative à Ousmane Sonko ».
»Il est sûr et certain que PASTEF aura un candidat’’, affiche en Une, Vox Populi qui reprend les propos du vice-président du parti dissous chargé du panafricanisme, Dialo Diop.
Selon le journal ‘’Dialo Diop théorise un autre plan B au-delà d’Ousmane Sonko’’, déclarant également : ‘’Nous ferons aussi le maximum possible pour que l’on ne puisse pas reporter cette échéance électorale ’’.
‘’PASTEF aura un candidat à la présidentielle’’, indique le Quotidien citant des propos de Diallo Diop.
‘’Ceux qui ont misé sur une non-participation du parti PASTEF à la présidentielle de 2024 peuvent déchanter. C’est du moins ce que Dr Diallo Diop tente de leur dire en soutenant que le parti PASTEF aura un candidat. Il a ainsi validé un plan B au cas où Sonko ne participerait pas au scrutin de 2024’’, a écrit le journal en page intérieure.
‘’Même sans Sonko PASTEF, aura un candidat’’, met en exergue Bès Bi le Jour qui rapporte également des propos du vice-président du parti dissous chargé du panafricanisme, ‘’Dialo Diop évoque la possibilité d’un plan B de PASTEF’’, note l’AS.
Toujours au plan politique la livraison du jour s’intéresse à la déclaration de candidature à la présidentielle 2024, d’Anta Babacar Ngom, leader du Mouvement Alternative pour la relève (ARC).
Présidentielle de 2024‘’Anta Babacar Ngom met la relève à son ARC’’, titre le Quotidien, qui indique que le mouvement ARC a été officiellement lancé samedi lors d’un meeting marqué par une forte mobilisation de ses militants.
‘’ Elle en a profité pour déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 en déclinant son programme dans lequel on note la restauration de l’espoir chez les jeunes, une de ses priorités’’ rapporte le journal.
‘’Anta Babacar Ngom décline ses axes prioritaires’’, selon WalfQutidien qui indique que la candidate a promis de ‘’faire renaitre l’espoir’’.
‘’Nous sommes dans un tournant décisif de notre histoire. Nous sommes confrontés à des défis majeurs. Des tensions et des divisions menacent notre pays. Le temps du désespoir est révolu. Il urge de proposer de réelles solutions. Il faut tourner la page et décider de ce que nous voulons pour le Sénégal’, note le journal citant des propos de la candidate du mouvement ARC.
‘’Anta Babacar Ngom décline l’ARC de triomphe’’, selon l’Observateur. Présidentielle de 2024, ‘’Anta Babacar Ngom vend l’espoir’’, affiche à sa Une l’AS
L’actualité c’est également la réplique de ‘’1220 intellectuels sénégalais à la pétition des 142 intellectuels intitulée ‘’Sénégal le temps du désenchantement’’ ayant à sa tête le professeur Sérigne Diop.
‘’1220 personnalités magnifient la démocratie sénégalaise’’, met en Une les Echos qui précise que 80 universitaires dont cinq recteurs, 200 acteurs politiques, 292 parlementaires ont signé la déclaration. Ils condamnent fermement la démarche sélective et partisane des 142 signataires de la pétition pour le rétablissement de l’Etat de droit, la libération d’Ousmane Sonko
Selon Vox Populi ‘’ 1220 signataires à l’assaut des 142 pétitionnaires en faveur de Sonko et Cie’’, qui souligne que c’est plus d’un millier d’universitaires, d’intellectuels, de chefs de parti, d’élus ont signé cette tribune intitulée ‘’la démocratie sénégalaise reste debout’’.
Lii Quotidien titre ‘’En réponse à la pétition pour la libération de Sonko, la pétition de plus de 1000 intellectuels sénégalais au groupe des 142’’.
‘’Ces derniers, d’après le journal, soutiennent que la démocratie sénégalaise reste debout et condamnent fermement la démarche sélective et partisane des auteurs de cette pétition ( …) pour d’éminents universitaires, il faut dire que c’est le comble du manque de rigueur’’.
Les quotidiens sportifs mettent en exergue la finale de la Coupe du Sénégal qui a opposé dimanche au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, l’ASC Jaraaf au stade de Mbour.
» Le Jaraaf tient sa 16ème coupe’’, titre Tribune Sport, précisant que le Jaraaf est venu à bout du stade de Mbour sur le score de 2 buts à 1 . 16ème sacre des médinois, 3ème finale perdue par les stadistes, rapporte Stades.
LE JARAAF S’OFFRE UN 16EME TROPHEE
Finale coupe du Sénégal – Sacré devant le Stade de Mbour (2-1) - Les «Vert et Blanc» ont résumé la partie en première partie et s’imposer
Le Jaraaf de Dakar a remporté hier, dimanche 27 août, au stade du Président Abdoulaye Wade, son 16ème trophée de coupe du Sénégal en remportant la finale qui l’a opposé au Stade de Mbour. Les «Vert et Blanc» ont résumé la partie en première partie et s’imposer sur la marque de 2 à 1. Il reste le club le plus titré du Sénégal.
Le Jaraaf de Dakar a mis la main sur la 63ème édition de la Coupe du Sénégal disputée hier, dimanche 27 août, au stade du Président Abdoulaye Wade. C’est aux dépens du stade de Mbour qu’il a dominé sur le score de 2-1. Pour ce Der de la saison, aux allures de remake de la journée de Ligue 1, les débats sont allés très vite. Après une légère domination, les «Vert et Blanc» profitent d’une action bien menée par Pape Mboup sur le flanc gauche de l’attaque pour s’ouvrir à la 14ème minute le chemin des buts. Sur un corner bien exécuté, Mouhamed Wellé surgit au deuxième poteau pour rabattre la balle au fond des filets (1-0).
Poussé par les cris des nombreux supporters, le Jaraaf reste sur les mêmes bases. Mais les coéquipiers de Moussa Ndiaye peinent à concrétiser leur domination. Les Mbourois vont profiter d’une belle action collective sur le côté pour réduire le score. Suite à un centre en retrait, Serigne Khadim Babou bat l’excellent portier (1-1). C’est l’égalité parfaite 1-1). La joie des supporters Mbourois sera de courte durée. Car les «Vert et Blanc» vont refaire le coup sur un autre corner. Mohamed Wélé, libre de tout marquage devancer le gardien mbourois Prince Guèye pour marquer encore de la tête (2-1). C’est le score à la mi-temps. A la reprise, la partie gagne en intensité. Rentrés sur la pelouse avec beaucoup plus de détermination, les Stadistes se montrent beaucoup plus tranchant en attaque.
Mame Saër Guèye campe le jeu sur la moitié de terrain et pousse le Jaraaf à reculer son bloc défensif. Mais s’ils se procurent de bonnes occasions, les Stadistes ont du mal à franchir les cages bien gardées par un Abdoulaye Diakhaté, visiblement très rassurant. A l’image de cet arrêt qu’il réussit sur un tir tendu d’un attaquant mbourois (77e ). La rencontre va toutefois progressivement baisser d’intensité. La bande à Rémy Bocandé réussira à conserver l’avantage et de remporter la finale. Dix ans après son dernier sacre, le Jaraaf sauve sa saison et soulève ainsi son 16ème trophée de Coupe du Sénégal en 22 finales disputées. Le club de la Médina reste l’équipe la plus titrée de l’histoire de cette compétition. Quant à Stade de Mbour, il peine toujours à inscrire son nom dans ce palmarès de Dame coupe.
LES POPULATIONS MENACENT D’ORGANISER LEUR AUTO-DEFENSE
La marche pacifique organisée hier, dimanche 27 août, à Samine, par les populations du Balantacounda, dans le département de Goudomp, se présente comme un inventaire de la situation du vol de bétail dans leur zone et l’urgence de s’y prendre
La marche pacifique organisée hier, dimanche 27 août, à Samine, par les populations du Balantacounda, dans le département de Goudomp, se présente comme un inventaire de la situation du vol de bétail dans leur zone et l’urgence de s’y prendre. Face à la presse, les manifestants, environs, quatre cent (400) personnes, ont dénoncé avec véhémence la fréquence des vols commis par des sujets guinéens de Bissau jusque dans leurs enclos, l’absence d’une sécurité de proximité et la main lourde de l’Etat du Sénégal en cas de représailles meurtrières contre des voleurs armés. Ces manifestants menacent, au demeurant, d’organiser leur propre défense, sous huitaine, s’ils restent «abandonnés» à leur propre sort.
Le discours ferme et le ton menaçant sont des baromètres assez éloquents pour mesurer la colère, mêlée de déception, des manifestants du Balantacounda. Hervé Mansaly, le secrétaire général du Comité de lutte contre le vol de bétail dans le Balantacounda, déclare que «depuis les indépendances, le Balantacounda ou le département de Goudomp tout entier vit une situation qui l’appauvrit constamment : le vol de bétail à mains armées en direction de la Guinée-Bissau. Les populations voient impuissamment leur cheptel diminuer d’années en années. Les vols sont souvent soldés de cas de mort du côté des éleveurs du Balantacounda. Car, la plupart des malfaiteurs sont armés des fusils mitrailleurs, de type russes des anciens combattants du PAIGC démobilisés (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert)».
Et d’épiloguer sur l’ampleur grandissante : «Au début, les voleurs constituaient de petits groupes, sans armes à feu, et volaient quelques têtes de bêtes. A présent, ce sont des bandes lourdement armées qui sèment la terreur et s’emparent de troupeaux tout entiers. A l’heure actuelle, nous ne saurions dénombrer avec exactitude le nombre de personnes ayant perdu la vie à cause du vol de bétail, tuées par des voleurs».
En revanche, déplorent les manifestants, «tout cas de mort, côté assaillants, active tout de suite la machine judiciaire sénégalaise et aboutit à des emprisonnements des membres du Comité de surveillance. Cette gestion injuste du vol côté Sénégal ne serait-il pas une façon d’entretenir le vol ? De protéger et de favoriser le voleur ? Chaque année, plus de 500 bêtes sont illégalement déportées vers la Guinée-Bissau».
Et le porte-parole de rappeler des statistiques : «les rapports annuels du Comité de surveillance indiquent qu’entre 2017 et 2022, sur 2332 bovins volés 1315 sont disparus à jamais soit 56,38%. Sans compter les ovins, les caprins, les porcins et la volaille. En 2022, sur 241 bovins volés, 54 ont été retrouvés, sur 201 ovins, 14 ont été retrouvés. Ces chiffres représentent seulement des cas de vols signalés auprès du Comité de surveillance du Balantacounda».
ABSENCE DE COLLABORATION DE LA POLICE GUINEENNE SELON LES MANIFESTANTS
Bacary Sadio, le vice-secrétaire général du Comité de lutte contre le vol de bétail, relève que «quelques fois, les bêtes sont retrouvées en Guinée-Bissau et la Police Bissau-Guinéenne demande une rançon pour récupérer les animaux. Comme cela s’est passé en 2017 à Thiéba (commune de Simbandi Balante). Contre 15 bœufs volés la Police Bissau-Guinéenne a demandé une rançon de 1.110.000 FCFA aux propriétaires. Les exemples d’une telle forfaiture sont nombreux. Du côté Bissau-Guinéen, nous pourrions penser que le vol est entretenu par ces autorités», tire-t-il du mémorandum.
Face à la presse et relevant les déboires ci-haut cités, les manifestants s’interrogent : «Pourquoi sommes-nous oubliés par les Forces de Défense et de Sécurité, chargées de défendre les populations et leurs biens ? Pourquoi n’a-t-elle pas condamné ces voleurs et meurtriers comme la loi l’indique dans le Code pénal en son article 366 ? Quel avenir pour le secteur de l’élevage dans le Balantacounda ?»
LE BALANTACOUNDA S’INQUIETE DU TRAITEMENT JUDICIAIRE DES DOSSIERS
Le porte-parole du jour, Hervé Mansaly, a soutenu avec force que «c’est ici, au Sénégal, que le voleur peut traverser la frontière, lourdement armé, voler, tuer et avoir raison devant la justice. Cette razzia inquiète de plus en plus les populations du Balantacounda. Tous les jours, des individus lourdement armés, venus de la Guinée-Bissau, continuent de semer la terreur au sein de la population».
Il exhume des repères historiques sur le vol de bétail. «Le 25 août 2023, au moment où se tenait le procès à Sédhiou, les voleurs se sont emparés d’un troupeau de bœufs à Waliconda. Le 26 août 2023, à Marsaillle, à quelques mètres du cantonnement militaire, les voleurs ont réussi à voler du troupeau une vache. Cette gestion ambiguë du vol, par l’Etat du Sénégal dans le Balantacounda, ne serait-elle pas une façon d’entretenir le vol, de protéger et de favoriser le voleur ?»
RECOMMANDATIONS FORTES DE LA MARCHE
«Le Balantacounda, d’une seule voix, demande aux deux États de trouver immédiatement et définitivement des solutions au vol de bétail ; Le renforcement de la sécurité tout le long de la frontière avec la Guinée-Bissau, en installant des postes avancés ; la régularisation des entrées et sorties tout au long de la frontière, en installant des postes de polices dans les principaux axes frontaliers (Thiamoulé, Koussy, Sanou Sénégal, Faradianto, etc.) ; La redynamisation de la capacité des membres Comité de surveillance contre le vol de bétail en les dotant de moyens ; Le renforcement des capacités des éleveurs ; le Financement des éleveurs dans ce domaine ; La tenue d’un comité local, départemental et régional (de développement) spécialement contre le vol de bétail dans la Zone ; L’annulation des poursuites enclenchées contre le Sieur Sidou Diatta de Kounayang», sont entre autres recommandations faites par les marcheurs contre le vol de bétail dans le Balantacounda.
A cette même occasion, les populations du Balantacounda réclament plus de collaboration du Sous-Préfet de Djibanar et disent ne plus accepter que des Bissau-guinéens organisent la traite des noix de cajou de cette année dans leur terroir.
L’ULTIMATUM LANCE !
Dans ce même document de mémorandum, les marcheurs, qui revendiquent toute la légitimité populaire du Balantacounda, déclarent donner aux deux Etats (Sénégal et Guinée-Bissau) une semaine, à compter d’hier, dimanche 27 août 2023, pour entamer une résolution définitive du problème de vols bétail dans le Balantacounda. Sinon, menacent-ils, «nous procéderons, à partir de dimanche prochain, à la fermeture de toutes les pistes du Balantacounda menant vers la Guinée-Bissau, une façon d’empêcher la rentrée des voleurs chez-nous. Le Balantacounda est dos au mur et c’est le dernier cri de cœur sur le vol de bétail lancé à l’État du Sénégal», ont-ils conclu.
LE SENEGAL EN DEFAUT AVEC LA METROLOGIE
Le Sénégal a réalisé des avancées significatives en matière de normalisation, d’expertise, de certifications produites, mais pèche lourdement dans le domaine de la métrologie, censé développer et veiller au maintien des étalons nationaux de référence
Le Sénégal a réalisé des avancées significatives en matière de normalisation, d’expertise, de certifications produites. Toutefois, il pèche lourdement dans le domaine de la métrologie, censé développer et veiller au maintien des étalons nationaux de référence, reconnus à l’international. C’est l’un des grands enseignements de l’atelier organisé par l’Association sénégalaise de normalisation (Asn), les 25 et 26 août 2023, à Dakar.
Au-delà du respect des exigences des consommateurs ou de la conformité avec la réglementation en vigueur au plan mondial se posent indiscutablement des questions de sécurité, de santé et d’économie aux pouvoirs publics et par extension à tout client soucieux d’être en conformité avec les normes de qualité. Car, en dépend toute sa survie. D’où la pertinence à tout consommateur d’avoir la culture qualité, voire l’exigence à en faire une affaire personnelle et sans concession. Faute de quoi, c’est sa sécurité, sa santé et ses économies qui en pâtiront et de surcroit sa survie hypothéquée. Mais avant, il faut tout une sensibilisation et une communication autour des enjeux des normes de qualité. Et le Sénégal, qui a posé des actes forts dans ce sens en termes de normalisation, d’expertise au plan national et international, au niveau de l’évaluation de la conformité pour ce qui est de la certification a fort à faire dans le domaine de la métrologie, notamment la métrologie industrielle et scientifique. A ce niveau, le Sénégal n’a vraiment pas évolué.
S’agissant de la métrologie industrielle et contrôle qualité, il y a beaucoup à faire. Et pour preuve. « Nous sommes combien à avoir payé du carburant dans les stations service sans avoir la certitude d’avoir reçu le nombre le litres payés. Ce qui est affiché à la pompe ne prouve en rien ce que nous avons payé », a dit le consultant international en infrastructure qualité, auditeur qualité certifié IRCA, Aboubacry Baro. Le non moins président du Conseil d’administration du Système ouest africain d’accréditation (Soac) d’ajouter: « Combien sommes-nous à acheter un produit sans prendre le soin de s’assurer qu’il est de qualité. Et pourtant, il s’y joue la question du volume, de la masse, de la sécurité, de la santé et du prix ».
Autant d’éléments factuels devant nous amener à prendre conscience de ce qui se joue pour votre vie mais surtout notre indépendance vis-vis de l’extérieur. Aujourd’hui, avec le marché de la Zlecaf, tout produit hors norme est appelé à disparaitre du circuit de la consommation. D’où l’intérêt de bâtir la politique nationale de la qualité qui repose sur la gouvernance, les institutions de l’infrastructure de la qualité, les services de l’infrastructure de la qualité, les entreprises et les consommateurs. La thématique relative à la mise en œuvre de la politique nationale de la qualité (Pnq) et ses différents enjeux, est une occasion pour les journalistes de la presse économique de mieux appréhender certains concepts pour en retour bien informer le grand public, a dit pour sa part le Secrétaire général du Cojes, El Hadji Sady Ndiaye lors de cet atelier de l’Association sénégalaise de normalisation (Asn), tenu les 25 et 26 août 2023, à Dakar.
Présidant l’ouverture dudit atelier, le Dg de l’Asn El Hadj Abdourahmane Ndione a fait savoir que cet atelier s’inscrit dans la mise en œuvre du volet « Promotion de la qualité », qui est une composante essentielle de la Politique nationale qualité (Pnq) avant d’indiquer que « le renforcement de l’infrastructure nationale de la qualité est d’un intérêt général qui contribue au développement économique de notre pays ». Il soutient par suite qu’elle constitue un outil stratégique de la nouvelle Politique industrielle et est susceptible de permettre aux acteurs économiques d’obtenir des avantages concurrentiels dans la compétition mondiale, mais aussi de soutenir le Plan Sénégal Emergent (Pse).