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14 juin 2025
LE SÉNÉGAL EN PANNE DE PROSPECTIVE
Bouleversements sociaux, situation politique prérévolutionnaire, perspectives économiques peu reluisantes... Le pays ne travaille pas assez la science de ''l'homme à venir''
Bouleversements sociaux, situation politique prérévolutionnaire, perspectives économiques jugées peu reluisantes... Le Sénégal pèche t-il dans l'anticipation et la prospective ? Visiblement, le Sénégal ne travaille pas assez dans la science de ''l'homme à venir'' qui est la définition donnée par le concepteur de la prospective, Gaston Berger.
Que fait le Sénégal pour anticiper les chocs et les soubresauts notés dans la société? A la lumière de toutes les mutations économiques et socio-politiques notées au Sénégal ces dernières années, il urge de poser la question de savoir l'importance de la prospective dans les politiques publiques au Sénégal. Considérée comme l’étude des causes techniques, scientifiques et morales qui accélèrent l'évolution du monde, la prospective semble ne pas fonctionner au Sénégal. Entre la Covid-19, le développement des nouvelles techniques de l'information et de la Communication et la révolte de la jeunesse qui a eu pour conséquence les différents événements socio-politiques qui ont émaillé le pays ces deux dernières années, l'Etat n'anticipe pas en usant de la prospective. ''C'est une démarche qui peut permettre, pour ce qui concerne un pays, une région, une thématique, un enjeu important, de tracer les chemins de l'avenir. Ce sont des études qui permettent, à partir d'une analyse de la situation de référence actuelle, d'imaginer les futurs possibles'', renseigne le prospectiviste Cheikh Guèye dans cet entretien accordé à «L'As».
À l'en croire, plus un pays est capable de regarder l'avenir, plus il est capable d'anticiper les problèmes qui vont advenir. Donc, souligne-t-il, la prospective est un élément très important du développement, de la stratégie économique et même de la souveraineté et du patriotisme économique.
Toutefois, Dr Cheikh Guèye pense que c'est un instrument négligé dans les pays en développement comme le Sénégal. Même s'il reconnaît qu’il y a eu une politique de prospective 2025 à l'initiative de la Direction de la Planification appuyée par l'Institut des Futurs Africains dirigé par Pr Aliou Sall Paloma.
A l’en croire, c'est une initiative qui a beaucoup accompagné l'Etat du Sénégal dans les années 2000 pour une prospective sur 20 années, ''dont l'objectif d'éradiquer la pauvreté au Sénégal'', ajoute Dr Guèye non sans estimer néanmoins qu'entre cet objectif et la situation actuelle, avec le désespoir de la jeunesse, force est de dire que cette prospective n'a pas beaucoup servi ''à imaginer des stratégies efficaces et des démarches qui pouvaient anticiper ce qui se passe actuellement'', déplore l'ex-cadre d'Enda aujourd'hui à IPAR. Continuant à disséquer les politiques de l'Etat dans ce domaine de la prospective, il rappelle aussi la Prospective 2035 lancée toujours par la direction de la Planification qui était axée autour du développement humain durable. ''C'est un agenda qui prend en charge certaines problématiques comme le changement climatique'', explique-til. Mais force est de reconnaître, d'après lui, que la prise en charge de la prospective est très faible au Sénégal.
«C'EST UN DOMAINE QUI A BESOIN DE SE DEVELOPPER AU SENEGAL»
« C'est un domaine qui a besoin de se développer au Sénégal. Nous sommes dans un monde d'incertitudes et pour anticiper ces incertitudes comme les guerres, les pandémies, les crises, c'est très difficile. Et imaginons que notre pays n'ait aucune capacité à parer à ces éventualités», alerte Dr Cheikh Guèye. Cest pourquoi, dit-il, le Sénégal est souvent sous le choc et a une faible capacité de résilience par rapport à ces phénomènes.
«ELLE POUVAIT NOUS PERMETTRE D'IMAGINER CE QUI POURRAIT SE PASSER DANS NOTRE PAYS DU POINT DE VUE POLITIQUE, SOCIAL ET ECONOMIQUE»
Pour notre interlocuteur, la prospective permettrait au Sénégal d'imaginer ce qui pourrait se passer du point de vue politique, social et économique. «Elle est indispensable pour avoir des axes stratégiques, une vision de l'avenir partagée par toute la société qui peut être déclinée par des séquences temporelles», indique le géographe de formation. S’agissant en outre de la vision prospective du Plan Sénégal Émergent, il trouve qu’il a eu le mérite de constituer depuis 10 ans une référence principale dans le cadre de mise en cohérence, d'alignement des interventions publiques et privées des nationaux comme de l'étranger. «Il a permis de transcender les contingences superficielles ou catégorielles et a fait l'objet d'une attente quant à ses principes, ses contenus politiques et programmatiques», signale-t-il avant d'affirmer : «Mais est-ce que c'est sur la base d'une recherche prospective ? J'en doute. Je ne connais pas de recherches préliminaires au PSE et qui pourraient expliquer les choix qui ont été faits en termes de vision». C'est un plan, juge Dr Guèye, qui ne participera pas à développer structurellement le pays.
S'APPUYER SUR LES THINK TANK
''On ne peut pas effectivement oublier tous les efforts qui ont été faits sur le plan des infrastructures et en termes de soutien à certaines catégories sociales. Mais c'est un plan qui ne va pas structurellement transformer l’économie. Je ne considère pas que ça soit une stratégie prospective claire qui pourrait changer le modèle de développement de notre pays'', trouve le chercheur qui souligne aussi l'importance des Think Tank dans le retour de la réflexion concernantles politiques publiques, ''dans l'évaluation de ces politiques publiques, dans la production de données probantes d'analyses sur les secteurs économiques'', renchérit-il. De son avis, il faut davantage s'appuyer sur ces Think Tank pour l'utilisation des données et analyses et établir des politiques économiques et les stratégies de développement en général. ''Ce n'est pas encore le cas. C'est pourquoi nous avons mis en place un Réseau sénégalais des Think Tank, qui est coordonné par l'Initiative de Prospective Agricole et Rurale pour éclairer les politiques publiques'', renseigne le prospectiviste.
Rappelons que le mot "prospective" a été inventé par Gaston Berger, né le 1er octobre 1896 à Saint-Louis-du-Sénégal (l'université de Saint-Louis porte son nom). Selon ce dernier, l’avenir a été oublié par les philosophes. Il a contribué à créer le Centre International de Prospective, sur la base d’un constat: les décisions s’inspirent trop du passé, qui pourtant ne contient ni ne préfigure l’avenir. L’idée de départ de ce concept est la suivante: “L’avenir n’est pas ce qui vient après le présent, mais ce qui est différent de lui.’’
PLUS DE 16% DES ELEVES SOUFFRENT DE L'ASTHME
Maladie héréditaire et génétique, l’asthme touche de nombreux jeunes, notamment ceux qui sont dans les écoles où une étude a été réalisée sur 8 lycées pour un échantillon de 2 000 élèves
Trouble pulmonaire caractérisé par un rétrécissement des voies respiratoires, les tubes qui transportent l'air dans les poumons qui sont enflammés et contractés, provoquant un essoufflement, une respiration sifflante et une toux, l’asthme est devenu un problème de santé publique. Beaucoup de personnes, adultes comme enfants, souffrent de cette maladie. D’après une étude réalisée au Sénégal, 16% des élèves souffrent de l’asthme.
Maladie héréditaire et génétique, l’asthme touche de nombreux jeunes, notamment ceux qui sont dans les écoles où une étude a été réalisée sur 8 lycées pour un échantillon de 2 000 élèves. Et d’après les résultats, 16% des élèves souffrent d’asthme. Un chiffre élevé selon le pneumo-pédiatre et allergologue à l’hôpital d’enfants Albert Royer, Pr Idrissa Demba Ba, qui a livré les résultats de l’enquête. «Ceux qui vont à l'école font partie de la population et viennent des maisons», souligne le spécialiste. Il estime que beaucoup de choses reste à faire dans le cadre de la sensibilisation. «D’autant que les enfants qui ont l'asthme ne dorment pas la nuit, donc lorsqu’ils vont à l'école, ils vont dormir. C'est important de les diagnostiquer afin qu'ils suivent un traitement sinon, à la longue, cela va impacter sur leur qualité de vie», explique Pr Idrissa Demba Ba.
Interpellé sur la situation de ces enfants et le sport à l’école, il souligne : «Quand ils font l'éducation physique, les enseignants doivent prendre en compte cet aspect, car un asthmatique et un non-asthmatique n'ont pas le même rythme. Quelqu'un qui a un asthme modéré ou sévère ne peut pas courir à un certain rythme». Par ailleurs, il a beaucoup insisté sur l’importance du traitement de fond pour éviter des crises à l'école.
A propos du taux de décès lié à l’asthme, souligne-t-il, les statistiques de l'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) montrent que 300.000 personnes meurent de l'asthme dans le monde. «75% de ces décès interviennent dans les pays à faible revenu. Il y a des décès liés à l'asthme au Sénégal, même si cela a beaucoup diminué», affirme Pr Idrissa Demba Ba avant de tirer la sonnette d’alarme. « C'est une maladie qui tue, qui peut amener en réanimation surtout ceux qui font une crise d'asthme sévère. C'est une maladie versatile. Elle a plusieurs formes qui peuvent impacter sur la qualité de vie».
LES «DIALOGUEURS» TRACENT LA VOIE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS FIXES
La Commission Economique et Sociale du dialogue national a consigné l’ensemble des travaux qu’elle a réalisés dans un document final ; avant de le soumettre à l’appréciation du Chef de l’Etat.
Après avoir recueilli et analysé les préoccupations majeures des familles d’acteurs socio-économiques dans le cadre de leurs activités, la Commission Economique et Sociale a produit un document final soumis à l’appréciation du chef de l’Etat. Elle y a ainsi formulé une série de mesures qui, appliquées, vont permettre d’améliorer le climat des affaires au Sénégal, et l’environnement social ; de mieux prendre en compte la culture et le sport dans l’élaboration des politiques publiques. Des propositions sont également faites pour accorder à la presse, aux coutumes et aux religions la place qu’elles méritent.
La Commission Economique et Sociale du dialogue national a consigné l’ensemble des travaux qu’elle a réalisés dans un document final ; avant de le soumettre à l’appréciation du Chef de l’Etat. Dans sa démarche, elle a recueilli et analysé les préoccupations majeures des familles d’acteurs socio-économiques dans le cadre de leurs activités. Elle a aussi apprécié les orientations de la politique macroéconomique et des politiques sectorielles du gouvernement, à travers les départements ministériels, les agences et autres démembrements de l’Etat. Pour en définitive formuler des recommandations et propositions consensuelles privilégiant l’intérêt national et à même d’impulser plus de croissance économique inclusive, d’emplois productifs, de justice et de progrès social.
«ORIENTATION ECONOMIQUE, FINANCIERE ET DE SOUVERAINETE ECONOMIQUE»
Au total, quatre sous-commissions ont travaillé pour l’élaboration du document final, chacune avec sa kyrielle de recommandations. Pour la sous-commission «orientation économique, financière et de souveraineté économique», les « dialogueurs ont demandé la validation par le président de la République de la Stratégie nationale de développement du Secteur Privé (SNDSP). A en croire ses membres, celle-ci contient déjà toutes les préoccupations soulignées lors de ses travaux. La SNDSP a été conçue par le secteur privé national et international aux côtés des ministères sectoriels et des partenaires techniques et financiers pendant presque une année d’échanges ; elle fut validée entre les acteurs en juillet 2022, il reste maintenant la validation politique par le gouvernement en vue de sa mise en œuvre. Elle exhorte également les autorités à fixer les objectifs de collecte de recettes internes équivalant à 30% du PIB et de réformer le système de crédit actuel des banques et établissements financiers. Toujours, selon cette commission, il faut consacrer 30% des revenus du pétrole et du gaz en faveur de la jeunesse et élargir la loi sur le contenu local, après les hydrocarbures et les mines, d'abord aux secteurs infrastructures, plus progressivement à l'ensemble des filières de l'économie.
TRAVAIL, EMPLOI, ET PROTECTION SOCIALE
Pendant ce temps, la «sous-commission travail- emploi-protection sociale» pense qu’on devrait mettre en place un dispositif transversal de veille «Impact sectoriel Emploi» rendant visible l’action quotidienne des départements ministériels sur la création et la consolidation des emplois. Elle préconise aussi l’élaboration d’une seule et unique loi d’orientation de l’Education et de la Formation. C’est ainsi, note-t-on, qu’on pourra finaliser et faire adopter les textes réglementant les «daara» et implanter des cantines dans les «daara» afin de lutter efficacement contre la mendicité. Il a été préconisé aussi d’introduire l’apprentissage de la langue anglaise dès le niveau d’enseignement élémentaire et dans nos secteurs économiques : primaire, secondaire et tertiaire.
Toujours, d’après la commission, il faut mettre en place une plateforme multi-acteurs (Entreprises-université-structures de formation) où les entreprises vont renseigner les métiers référentiels dont elles ont besoin. Cette commission a enfin demandé la régulation de l’accès aux réseaux sociaux en vue de protéger la jeunesse et une meilleure orientation de l’utilisation des TIC vers un contenu de formation professionnelle. Sur un autre registre, la «sous-commission travail – emploi - protection sociale» appelle à réhabiliter les services sociaux pour mieux identifier les ayants droit à l’aide sociale et à la couverture médicale et mettre en place des maisons d’accueil temporaires des femmes victimes de violences domestiques et ayant des enfants mineurs. Elle est convaincue qu’il faut réviser le congé de maternité par une augmentation de la durée à 32 semaines (8 semaines avant; 24 semaines après) et la mise en place de crèche dans toutes les entreprises et les structures gérées par l’Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des tout-petits afin de permettre aux femmes de mieux assurer leur rôle de mère. Les «dialogueurs» regroupés dans cette commission pensent qu’il faut procéder à une digitalisation intégrale de la santé progressive, durable, consensuelle et s’appuyant sur une gouvernance électronique forte et un cadre législatif et réglementaire d’impulsion de l’innovation durable et protecteur des droits des usagers. Ceci permettra, disent-ils, aux prestataires de soins de travailler en réseau et d'appliquer la e-santé pour une meilleure accessibilité et une meilleure qualité des soins.
DES CONCERTATIONS NATIONALES SUR LE SECTEUR DES TRANSPORTS TERRESTRES
Pour ce qui est de la sous-commission du secteur productif, elle appelle de prime abord à tenir des concertations nationales sur le Secteur des Transports terrestres pour entre autres : «accélérer la mise en place du Conseil national des Transports Terrestres ; mettre en place un laboratoire d’accidentologie ; mettre en place un observatoire des données sur le transport routier ; parachever la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les accidents ; examiner les préoccupations des acteurs dans le cadre de la convention collective des transports routiers ; favoriser l’ouverture de gare routière privée pour pallier la vétusté du parc actuel et améliorer l’offre de transport urbain et interurbain et rendre opérationnel le Fonds de Développement des Transports Terrestres (FDTT) ; adopter une nouvelle réglementation du sous-secteur (élaboration du décret d’application du nouveau code de la route votée en avril 2021 et adopter un code de la voirie) ; renouveler le parc automobile (revoir les conditions d’importation des véhicules usagers ; mettre en place un nouveau cadre du renouvellement des véhicules de transport public et adopter une économie de transport routier de marchandises) ; et mettre un accent particulier sur le financement et la promotion de l’industrie pharmaceutique locale pour atteindre la souveraineté nationale dans ce domaine.»
RELIGIONS
Enfin, la sous-commission cohésion nationale et lien social a proposé des recommandations de divers ordres. Sur le plan culturel, il a été recommandé de reprendre les manifestations culturelles d'envergure à l'image du Festival mondial des arts nègres et autres initiatives similaires. Officialisation du Statut de l’Artiste. Mais aussi de réaliser le projet de Bibliothèque nationale et de construire des centres culturels pluridisciplinaires dans les régions et départements du pays et revoir la politique cinématographique (FOPICA). Dans le domaine de la religion et des coutumes, il a été préconisé entre autres de nommer un ministre du Culte chargé des affaires religieuses ; de former des Imans et Muezzins et de subventionner essentiellement les daara ou écoles coraniques. Elle invite les autorités à faire de sorte que les religions soient enseignées dans les programmes scolaires à partir du primaire et à travailler pour restituer le statut de l’enseignant coranique avec au préalable une durée de 4 ans de formation. Non sans indiquer qu’il faut donner à l’école islamique un statut particulier.
PRESSE
Dans le domaine des médias, les «dialogueurs» exhortent les autorités à mettre en place un Observatoire des médias du Sénégal. Ainsi qu’un nouvel organe de Régulation. Ils ont aussi proposé d’ouvrir le processus d’élaboration et de pré validation du projet de loi sur la publicité et d’ouvrir le processus d’élaboration et de pré validation du projet de loi portant sur l’accès à l’information aux professionnels. Ils pensent également qu’il faut procéder à la mise en place d’une mutuelle de santé des acteurs des médias et de coopératives d’habitat destinées aux professionnels.
SPORT
Il faut noter en définitive que le sport n’est pas en reste. Ainsi, il a été proposé de réserver un pourcentage des Ressources financières tirées des Fonds du Pétrole et du Gaz à l'investissement dans le sport. Non sans attirer l’attention sur la nécessité de définir et adopter le Statut du sportif de Haut Niveau. Les « dialogueurs» ont également proposé de construire une Maison du Sport abritant tous les sièges des fédérations et de promouvoir le sport pour les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Entre autres mesures, il a été demandé aux autorités de créer et construire un Institut de Médecine du Sport Moderne avec un Laboratoire de Contrôle Antidopage, de créer un Centre de Préparation Olympique pour Espoirs Nationaux (18-23 ans) et Construire des infrastructures de proximité. «L’Etat doit scrupuleusement veiller à ce que ces infrastructures soient édifiées dans chaque cité d’habitation», précisent les «dialogueurs».
Arrestation d’un présumé pilleur d’Auchan
Les arrestations se poursuivent après les scènes de violences suite au verdict du procès « Sweet beauté ». I. S. Diankha, un footballeur âgé de 22 ans, croupit actuellement en prison pour participation à une manifestation non déclarée, troubles à l’ordre public, vandalisme et pillage. Le mis en cause est soupçonné d’avoir participé au pillage, le 1er juin dernier, du magasin Auchan de la cité Soprim. Selon nos sources, le jeune Diankha a été interpellé par les limiers de la police des Parcelles assainies à l’Unité 11. Les hommes du Commissaire Kébé disent avoir reçu des informations sur les actes de Diankha lors des émeutes du 1er juin. C’est ainsi qu’ils ont effectué une descente chez lui pour l’interpeller. Toutefois, le susnommé a nié toute implication sur le saccage du magasin Auchan même s’il reconnaît être présent aux alentours du grand lieu de commerce par curiosité. Ce qui n’a pas rassuré les limiers qui vontle placer en garde à vue avant de le déférer au parquet.
Le ministre des Forces armées réintègre 4 contingents
A l’instar de la gendarmerie, les armées renforcent leurs effectifs. Il ne s’agit pas de nouveaux recrutements mais plutôt de la réintégration de soldats qui étaient libérés. Le ministre des Forces armées a décidé qu’à compter du 1er juillet 2023, les personnels militaires de la disponibilité, issus des contingents 2019/3, 2020/1, 2020/2, 2020/3 et 2021/1, libérés au terme de leur durée légale, sont rappelés à l'activité. Me Sidiki Kaba invite le chef d'état-major général desArmées et le Directeur des personnels militaires et de la Mobilisation à mettre en œuvre la décision. C’est dire qu’on est encore loin de la fin de la spirale de violences.
Bataille contre l’usine de plomb de Ndiakhaté
Le combat contre l’implantation de l’usine de recyclage de plomb à Ndiakhaté, dans la commune de Keur Mousseu, ne faiblit pas. Une rencontre de sensibilisation vient de réunir les imams, les chefs de quartier et les chefs de village de toute la zone. Selon Mamadou Diagne, président des chefs de quartier de Pout, la rencontre sera sanctionnée par une lettre qui sera adressée au gouverneur de la région et à toutes les autorités, pour demander l’arrêt définitif de l’usine. C’est, dit-il, pour éviter tout dérapage d’autant plus que les populations sont déterminées dans leur combat. Il est d’avis que la nocivité de l’usine n’est plus à démontrer car depuis le début de son fonctionnement, les cas d’avortement se comptent à la pelle dans la localité et les poulaillers établis dans les environs sont à chaque fois décimés, sans compter l’impact sur les arbres, notamment les papayers. Pour lui, une seule vie humaine est beaucoup plus importante que cette usine, quel que soit son impact sur la croissance économique locale.
Pape Abdoulaye Touré chute grave au pavillon Spécial
Le mouvement Sénégal Notre Priorité (SNP) réclame la libération de Pape Abdoulaye Touré dont l’état de santé est incompatible avec les conditions carcérales. Le mouvement informe à travers un communiqué que l’état de santé de Pape Abdoulaye Touré est critique suite à la précipitation de son suivi médical pour masquer ses fractures et faire croire aux Sénégalais une autre réalité en enlevant prématurément ses plâtres. D’après la même source, Pape Abdoulaye Touré a fait une chute grave hier dans les toilettes du Pavillon Spécial, lui causant une blessure au niveau du cou. Ainsi il est conduit en urgence à l’hôpital. Le mouvement interpelle le Président Macky Sall qui est «l'unique responsable de toute cette situation » à respecter scrupuleusement le droit à la santé de M. Touré. Le mouvement Sénégal Notre Priorité SNP réitère son engagement ferme pour la cause du peuple.
Vol en réunion
Le chauffeur Y. Sarr habitant à Keur Massar et son acolyte M. Cissé commerçant âgé de 40 ans ont été déférés au parquet par la police des Parcelles assainies pour vol en réunion. Ils ont été surpris nuitamment dans un entrepôt à la cité Soprim en train d’embarquer des carreaux qui ne leur appartenaient pas. Cueillis et conduits à la Police, les mis en cause ont été déférés au parquet pour vol en réunion.
Promotion de l'esthétique à Mbour
Le département de Mbour veut s'imposer dans le domaine de l'esthétique. Depuis belle lurette, la création des écoles de formation pouvant délivrer des diplômes d'État a été freinée par l'accès difficile à une autorisation. Mais depuis deux ans, grâce au décret présidentiel autorisant la création des filières avec des certificats professionnels de spécialisation, le département se positionne de plus en plus. Ainsi chaque année, des concours de couture, manucure, pédicure sont organisés dans la capitale de la Petite côte. Hier, 48 récipiendaires ayant terminé leur formation ont reçu leurs diplômes. Elles vont bénéficier d'un soutien de la directrice de Hair Universal institut HUI, Sonia Sèye.
Tabaski : un surplus de 500 moutons enregistré à Ziguinchor
La région de Ziguinchor a enregistré un surplus de 500 moutons à quatre jours de la célébration de la fête de Tabaski, comparé à la même période de l’année dernière, a indiqué lundi l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Sidi Guissé Diongue. «Aujourd’hui, en termes d’entrées au niveau de la région de Ziguinchor, nous avons recensé 17 500 têtes. En comparaison à la même période de l’année dernière (17 000), nous avons un surplus de 500 », a-t-il indiqué au terme d’une visite dans différents points de vente des départements de Bignona et Ziguinchor. M. Diongue a fait savoir que le niveau d’approvisionnement en moutons de Tabaski dans la région de Ziguinchor est satisfaisant. Il a souligné que le gouvernement du Sénégal assure la fourniture en eau et en électricité des points de vente de la région de Ziguinchor. «Le ministère de l'Elevage, dans le cadre de l’opération sauvegarde du bétail, a mis à la disposition des éleveurs de l’aliment de bétail. La police etla gendarmerie assurent la sécurité des vendeurs de moutons, des clients et de leurs biens », a fait observer l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor. Il a ainsi réitéré son optimisme quant à une satisfaction de la demande des consommateurs de la région de Ziguinchor. La région de Ziguinchor a un besoin estimé à 23 000 têtes, selon le chef de service régional de l’élevage et des productions animales, Mohamed Moustapha Sarr.
Kédougou : découverte d’un corps sans vie
Le corps sans vie d’un homme âgé de 35 ans a été retrouvé dimanche dans une mosquée en construction au quartier Dinguesso dans la commune de Kédougou, a appris l’APS d’une source sécuritaire. La dépouille a été découverte dans une mosquée en construction près de la mosquée Maguette Sall de Kédougou, a confié le commissaire de police Balla Fall. «Le défunt était allongé, ventre au sol. Le corps a été découvert après la prière de Takussan, a précisé M. Fall, citant le chef du quartier qui abrite la mosquée. « L’homme avait pourtant accompli la prière de la mi-journée (Tisbar) dans la mosquée avant de se retirer dans le bâtiment en construction qui jouxte le lieu de culte. Il voulait se reposer (…)», a poursuivi le commissaire de police. « A la prière de Takussan, les fidèles ont constaté son absence (…); ils ont décidé de fouiller les lieux. Finalement, il a été retrouvé, son corps gisant sur le sol », a ajouté le commissaire Fall. Le corps sans vie a été déposé à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho. Une enquête a été ouverte par la police sur instruction du procureur du tribunal de grande instance de Kédougou.
Serigne Fallou Ka accusé d’avoir violé une gamine de 9 ans
Serigne Fallou Ka est dans de beaux draps. Apprenti-mécanicien demeurant à Touba, il est depuis hier, en détention à la prison de Diourbel après son inculpation pour viol sur P. Sène, une fille de 9 ans. Les faits auraient eu lieu dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 juin dernier. Envoyée par sa tante maternelle pour apporter le dîner aux disciples du daara (école coranique) où elle apprend le Coran, P. Sène a été interceptée en cours de route par l’apprenti-mécanicien avant d’être entraînée de force dans une mosquée non loin de son quartier, Serigne Fallou Ka l’aurait violée sauvagement dans le lieu de culte où il l’a abandonnée une fois sa libido satisfaite. Dès le retour de la petite chez elle, sa tante a aussitôt trouvé suspect le comportement de la petite qui avait une démarche lente et maladroite. Interrogée, P. Sène a raconté à ses proches que Serigne Fallou Ka a abusé d’elle. Dès le lendemain matin, les parents de la gamine sont allés se plaindre à la brigade de gendarmerie. L’examen médical a révélé la récente perte hyménale. Dans la foulée, le présumé violeur a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie en attendant son défèrement hier, lundi 26 juin 2023. Après son face-à-face avec le magistrat instructeur, Serigne FallouKa a été inculpé de viol sur mineure de moins de treize ans et placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel.
Les 4 députés de Yewwi Askan wi libres
Les députés de la coalition Yewwi Askan wi ont arraché la libération de leurs collègues arrêtés dimanche à la cité Keur Gorgui en voulant se rendre chez Ousmane Sonko. Ils ont profité de la plénière du débat d’orientation budgétaire pour exiger la libération des députés Cheikh Thioro Mbacké, Samba Dang, Alphonse Mané Sambou et Bacary Diédhiou en garde à vue au commissariat central. Ainsi le groupe parlementaire de Yewwi a bloqué les travaux, obligeant le président de l’Assemblée nationale à suspendre les travaux pendant plus de trois tours d’horloge. Finalement, ils ont obtenu leur libération.
Élan de solidarité au groupe Walfadjri
L’élan de solidarité du peuple a sauvé les travailleurs de Wal Fadjri. Le Président Directeur général du groupe, Cheikh Niasse, informe que les contributions de la population ont permis de surmonter leurs difficultés, montrant ainsi sa fidélité au Groupe de presse. A l’en croire, le chômage technique et les licenciements collectifs annoncés sont abandonnés Mieux, ajoute Cheikh Niasse, les salaires sont virés pour permettre aux employés de passer la fête de Tabaski dans les meilleures conditions
Condoléances du Président Macky Sall
Le chef de l’Etat en pèlerinage à la Mecque partage la douleur avec les familles des pèlerins décidés aux Lieux Saints de l’Islam. Le Président Macky Sall dit avoir appris avec tristesse le rappel à Dieu de trois de nos concitoyens lors de ce pèlerinage. Il présente ses condoléances aux familles éplorées. Le décès d’une dame a été constaté lors de la première étape de Médine. Le deuxième décès est occasionné par un accident sur une voie d'autoroute non loin de la Kaaba, rapporte le Consulat général à Jiddah, Cheikhouna Bara Falilou Mbacké. La troisième victime est également une pèlerine.
Aly Ngouille Ndiaye aux exploitations agricoles de QVS
Le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a visité hier les exploitations agricoles de QVS (Quality Vegetable Senegal) de Maguette Niang, situées juste derrière les zones aéroportuaires dans la commune de Diass. Il n’a pas regretté d’avoir injecté 4,5 milliards dans ces champs horticoles. Aujourd’hui, Maguette Niang compte plus de 1 000 employés venus de Diass, Thiénaba, Kirène, Mbour, Keur Moussa, Bambey, Thiès pour gagner leur pain à la sueur de leur front. A la tête d’une délégation composée de l’administration territoriale, de la gendarmerie, Aly Ngouille Ndiaye a été accueilli par le maire de Diass. La visite a commencé par le champ d'arachide irrigué, ensuite un champ de niébé, puis celui des melons et enfin celui des oignons. Le ministre de l’Agriculture a constaté de visu un système d’irrigation moderne, des plants en linéaire et la récolte des plusieurs tonnes d’oignons. Des milliers de sacs en instance d’acheminement, permettront à coup sûr de casser les tensions inflationnistes sur l’oignon à quelques jours de la Tabaski. Dans ce premier périmètre, des machines, des engins tractés, des tracteurs, des épandeurs, des accessoires pour préparer le sol, les enfouissements d’engrais et de fertilisants sont mis en branle pour démontrer au ministre le savoir-faire des travailleurs.
AMADOU BA CONSTATE UN «EXCEDENT» DE MOUTONS SUR LE MARCHE
Contrairement à bon nombre de Sénégalais, le Premier ministre ne craint pas un sous approvisionnement du marché en moutons pour la Tabaski 2023.
Le Premier ministre, Amadou Ba, a effectué hier, lundi 26 juin 2023, une série de visites sur différents endroits à Dakar. Ces visites, à quelques jours de la fête de la Tabaski, ont principalement pour but de s’enquérir de la situation de l’approvisionnement du marché, surtout en moutons. Après avoir sillonné les foirals de Rufisque, le parc des ruminants du Stade Léopold Sédar Senghor et de Pikine-Dalifort, Amadou Ba s’est dit satisfait de la situation «excédentaire» constatée.
Contrairement à bon nombre de Sénégalais, le Premier ministre ne craint pas un sous approvisionnement du marché en moutons pour la Tabaski 2023. A la fin de la série de visites qu’il a effectuée hier, lundi 26 juin 2023, dans différents points de vente de la banlieue dakaroise, Amadou Ba s’est dit satisfait du niveau d’approvisionnement du marché. «Il y avait une crainte par rapport à l’approvisionnement du marché en moutons. Mais, après cette visite sur le terrain, les témoignages des vendeurs montrent que les Sénégalais n’auront pas de problèmes pour trouver un mouton. Bien au contraire, il y a un excédent. Cet excédent s’explique par le fait que les vendeurs étrangers sont venus, mais aussi par le fait que l’élevage est devenu une activité qui suscite de l’engouement chez les Sénégalais», a déclaré Amadou Ba.
Concernant les prix du mouton, le Premier ministre a fait savoir qu’ils sont abordables. «La dernière fois, je disais qu’il y a des moutons à 60.000 FCFA. Aujourd’hui (hier lundi, ndlr) j’ai marchandé un mouton et le prix est même en deçà de 60.000 FCFA», a-t-il ajouté. Mieux, le Chef du gouvernement considère qu’il y a un mouton qui correspond à chaque prix. Evoquant le prix des aliments de bétail, le Premier ministre a souligné que les mesures qui ont été prises par le gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, ont abouti à une baisse drastique des prix. «Grace à la subvention de l’Etat, le sac d’aliments qui coutait 10.000 FCFA, est vendu aujourd’hui à 5000 FCFA», a conclu Amadou Ba.
«TOUS LES LIEUX DE VENTE DE MOUTONS SONT SECURISES»
Le Premier ministre, Amadou Ba, n’était pas seul lors de sa tournée, il était accompagné du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. Prenant la parole, Antoine Diome a, dans la foulée, déclarée que les vendeurs et les acheteurs n’ont pas à s’inquiéter pour leur sécurité, car toutes les dispositions ont été prises. «Les populations peuvent aller s’approvisionner tranquillement en moutons dans les sites de vente, en toute sécurité», a déclaré Antoine Félix Diome. A en croire le ministre de l’Intérieur, la Police et la Gendarmerie veillent en permanence à la sécurité de tous les points de ventes.
LES LIONS SONT ARRIVES A HAMMAMET (TUNISIE)
L’équipe nationale du Sénégal, est arrivée hier, lundi 26 juin à Hammamet pour la 2ème édition des Jeux Africains de la plage dont il est le détenteur du trophée en Beach soccer.
L’équipe nationale du Sénégal, est arrivée hier, lundi 26 juin à Hammamet pour la 2ème édition des Jeux Africains de la plage dont il est le détenteur du trophée en Beach soccer.
Après deux semaines de regroupement fermé à Toubab Dialao, l’équipe nationale de Beach Soccer s’est envolée pour la Tunisie afin de défendre son statut de champion en titre des Jeux de la plage.
Le groupe des 12 Lions en plus de l’effectif ont pris le vol à 23h et sont arrivés hier, lundi 26 juin dans la ville hôte. Les Lions, vainqueurs de ce tournoi en 2019, veulent récidiver en 2023. Le sélectionneur Mamadou Diallo a misé sur la continuité du groupe ayant remporté la CAN et la Coupe Cosafa.
Hormis les forfaits, tous les autres joueurs ont été convoqués. Ce qui lui a permis de renforcer son équipe avec l’arrivée de l’attaquant Serigne Moctar Keita en qui le coach nourrit beaucoup d’espoirs le comparant à Jean Koukpaki, ancien attaquant de la tanière. «Les Sénégalais veulent une équipe performante capable de faire de bons résultats. Un joueur de champ technique, avec une bonne condition physique peut bien faire du Beach Soccer. Il faut juste apprendre les lois du jeu. Je l’ai convoqué parce qu’il me rappelle Jean Koukpaki. Il a la même taille, le même physique et il est très technique. Il aime aussi le jeu. Ce qui est une belle opportunité pour lui d’être champion avec le Chan et pouvoir l’être avec le Beach soccer. D’ailleurs, j’invite tous les joueurs à s’en inspirer», a fait savoir Mamadou Diallo.
VOICI LA LISTE DES 12 LIONS
Al Seyni Ndiaye, Raoul Mendy, Ousseynou Faye, Jean Ninou Diatta, Raoul Mendy, Amar Samb, Seydina Issa Laye Sene, Mamadou Sylla, Mamour Diagne, Serigne Moctar Koita, Jean Alpha Diouf, Seydina Mandione Laye Diagne
LE PROGRAMME
Mardi 27 juin – 18h30 Kenya vs Sénégal
Mercredi 28 juin – 18h30 Sénégal vs Madagascar
Jeudi 29 juin – 18h30 Sénégal vs Tanzanie
LE MOUVEMENT « KREM » SOUTIENT LES POPULATIONS
17.000 kits de denrées alimentaires et un troupeau de 200 têtes de mouton ont été distribués aux populations en situation de vulnérabilité, aux délégués de quartier, dignitaires et acteurs de la communauté, par Mme Ndèye Khorodia Gassama Bitètèye
En cette veille de la fête de l’Aid El-Kébir, communément appelée “Tabaski”, le mouvement Kaolack pour la réélection du président Macky Sall (KREM), par le biais de Mme Ndèye Khorodia Gassama Bitéye, a déroulé, dimanche dernier, d’importantes actions sociales en direction des populations de la commune. Cette promenade de bienfaisance qui a débuté par la pouponnière “Lamine Coulibaly” où d’importants lots de vivres ont été offerts, s’est poursuivie jusque tard dans la soirée à la Maison d’arrêt et de correction (MAC).
Un lieu de privation des libertés où l’épouse du directeur général de la SENELEC a offert une enveloppe de 500.000 FCFA, pour le projet de rénovation de la mosquée, des habits de Tabaski à l’ensemble des détenus mineurs et d’autres quantités de produits pour les besoins de la fête de jeudi prochain. Au total, 17.000 kits de denrées alimentaires et un troupeau de 200 têtes de mouton ont été distribués aux populations en situation de vulnérabilité, aux délégués de quartier, dignitaires et autres acteurs de la communauté.
Cet exercice a été poursuivi autour d’une cérémonie qui a mobilisé plusieurs milliers de participants dans le village de Kabatoki. Occasion pour la donatrice de sensibiliser les responsables de la mouvance présidentielle à œuvrer et investir dans le social pour, d’une part, renforcer la culture de la solidarité communautaire et, de l’autre, pour suivre les directives données par le président Macky Sall dont la politique nationale adoptée sur le plan territorial repose en grande partie sur le social et l’équilibre des disparités entre populations.
«SEUL LE CONGRES DE L’APR EST HABILITE A L’ANNONCER»
C’est juste dans ce contexte, que l’ex-député «Apériste» de Nioro, Momath Sow alias “Malaw” s’est évertué à donner son avis sur la candidature du président Macky Sall, son mentor.
La polémique sur la candidature du président Macky Sall pour un 3ème mandat continue encore de susciter de vives réactions partout dans les deux camps, opposition comme pouvoir. C’est juste dans ce contexte, que l’ex-député «Apériste» de Nioro, Momath Sow alias “Malaw” s’est évertué à donner son avis sur la candidature du président Macky Sall, son mentor.
Pour lui “seul le congrès de l’Alliance pour la République (APR) est habilité à annoncer cette candidature et pouvoir la défendre par la suite. A part ce congrès, personne d’autre n’a ni le privilège ni le droit de répondre à cette question, y compris le président Macky Sall, principal concerné par cette affaire. Les personnes qui refusent aujourd’hui le droit à une nouvelle candidature au président, n’ont aucun droit à cela. Et, par conséquent, n’ont été mandatées par qui que ce soit pour de telles appréciations et exigences”, a annoncé Malaw Sow, devant une presse venue peu nombreuse.
Partageant cependant son point de vue sur la gouvernance autour du président de la République, l’ancien président du Conseil départemental de Nioro somme le président Macky Sall à changer de comportement. Autrement dit, à ne plus promouvoir ou confier des postes de responsabilité aux anciens agents de l’État ou du gouvernement ayant déjà commis une faute grave ou infraction conduisant à leur limogeage. Mais, par surprise, constate Malaw Sow, “ces personnes sont souvent reconduites ou réaffectées à d’autres ministères, institutions où elles sont promises comme directeurs généraux ou présidents de Conseil d’administration (PCA), sans raison valable. Alors que, dans la règle normale des choses, elles doivent être poursuivies en justice, faire en sorte que le droit soit dit”. Très remonté contre ces agissements, traitements en caresse et cette impunité manifeste de cette catégorie de leaders, le responsable «Apériste» affirme sans détours que “ce sont ces mêmes personnes qui provoquent tous les désagréments vécus par le président Macky Sall dans son système de gouvernance, tant sur le plan politique qu’institutionnel”.
A l’endroit de la plateforme F24, Malaw Sow conseille à ses dirigeants de choisir plutôt comme accoutrement le rouge, à la place du blanc. “On ne peut pas vivre une amertume en se revêtant de blanc qui est une couleur de paix et piété”. L’ancien député de Nioro a, par ailleurs, invité le président Macky Sall à préserver la paix et la sécurité dans le pays. Mais il se dit intrigué par le ministre de l’Intérieur qui n’est pas habitué à anticiper sur les incidents. Un manquement qui, à la limite, est souvent source de l’ampleur des dégâts aux moments de troubles.
YEWWI JOUE LA PROLONGATION A L’ASSEMBLEE
La session plénière consacrée au débat d’orientation budgétaire s’est tenue hier, lundi 26 juin, dans un climat de tension a l’Assemblée
La session plénière consacrée au débat d’orientation budgétaire s’est tenue hier, lundi 26 juin, dans un climat de tension a l’Assemblée nationale. Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan wi ont exigé la libération de leurs collègues arrêtés avant-hier, dimanche, en marge de la manifestation interdite organisée par la conférence des leaders de Yewwi Askan wi pour « lever le blocus autour du domicile d’Ousmane Sonko» provocant ainsi la suspension de plus de 3 heures de la plénière. Aux dernières nouvelles, les députés Cheikh Thioro Mbacké, Samba Dang, Bacary Diédhiou et Alphonse Sambou ont été libérés après 24h de détention au commissariat central de Dakar.
La tension autour du blocus du domicile du leader de Pastef, Ousmane Sonko, maire de la commune de Ziguinchor s’est prolongée à l’Assemblée nationale. Réunis hier, lundi 26 juin, en session plénière consacrée au débat d’orientation budgétaire, les députés se sont livrés en spectacle obligeant le président de l’Assemblée nationale,
Amadou Mame Diop, à suspendre jusqu’à 15h30 les débats peu après le démarrage des travaux qui a accusé près de deux heures de retard.
En effet, à peine l’ouverture des travaux lancée, le député-maire de la ville de Guédiawaye, membre du groupe parlementaire Yewwi Askan wi, Ahmed Aïdara a pris la parole pour exiger la libération de leurs collègues : Cheikh Thioro Mbacké, Bacary Diédhiou, Alphonse Sambou et Ismaila Diallo. Ces derniers ont été arrêtés au même titre que des militants de l’opposition, ce dimanche 25 juin, alors qu’ils prenaient part à la manifestation interdite organisée par la conférence des leaders de Yewwi Askan wi pour « lever le blocus autour du domicile d’Ousmane Sonko ». « Ce que nous voulons, Monsieur le Président, c’est qu’on relâche ces camarades députés et qu’ils puissent venir nous rejoindre ici. Sinon, les travaux du débat d’orientation budgétaire ne se poursuivront pas», a martelé le député Ahmed Aidara devant le pupitre à l’endroit du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, qui rétorquera tout en demandant la poursuite des débats. « Je ne peux être saisi qu’après la commission des faits soit établie. Donc, à ce stade de la procédure, personne ne m’a encore saisi. Attendons que ceux qui doivent faire leur travail le fassent d’abord, et c’est seulement après leur saisine que l’Assemblée peut statuer ».
Cette réponse du président de l’Assemblée nationale a provoqué une vive réaction des députés de groupe parlementaire Yewwi Askan wi qui ont eu des accrochages avec leurs collègues de la coalition majoritaire Benno Bokk Yakaar. Ce qui a rappelé du coup les fameux heurts du 12 septembre 2022, jour d’installation très musclée de la 14ème législature. Et pour mettre fin aux invectives et autres altercations au sein de l’hémicycle, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a décidé de suspendre le débat d’orientation budgétaire jusqu’à 15h30.
COMMISSARIAT CENTRAL : LES DEPUTES DE YEWWI LIBERES
Arrêtés avant-hier, dimanche, lors de la manifestation de la coalition Yewwi Askan wi à la cité Keur Gorgui, les députés Cheikh Thioro Mbacké, Samba Dang, Bacary Diédhiou et Alphonse Sambou ont été libérés après 24h de détention au commissariat central de Dakar. Leurs collègues de la même coalition en séance plénière poursuivaient les débats sur l’orientation budgétaire 2023. Il faut rappeler que les députés de la coalition Yewwi Askan wi ont failli bouder la salle en pleine séance plénière car ne pouvant accepter que leurs camarades disposant de l’immunité parlementaire, soient dans les liens de la détention.