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14 juin 2025
QUAND LE SENEGAL CONSTITUE L’EXCEPTION DANS LE MONDE MUSULMAN
Le Sénégal, très connu de par le monde musulman par la célébration en rang dispersé des fêtes musulmanes va remettre ça, à l’occasion de la Tabaski 2023
Des années se suivent et se ressemblent. Le Sénégal, très connu de par le monde musulman par la célébration en rang dispersé des fêtes musulmanes va remettre ça, à l’occasion de la Tabaski 2023. Alors que souvent, à cause problèmes liés à la compréhension et l’interprétation des textes, il est observé des divergences dans la célébration de l’Aïd-al Fitr (marquant la fin du mois béni de jeûne, tout comme le début du Ramadan), suivant les pays, tout le monde musulman ou la communauté musulmane mondiale s’accorde sur la date de la Tabaski.
En effet, les musulmans du monde entier ou presque, sont d’avis que l’on ne peut dissocier la date de la Tabaski de celle de la station au mont Arafat pour les fidèles accomplissant le pèlerinage à La Mecque, le cinquième pilier de l’Islam ; après l’Attestation de foi (Shahada), la prière (Salaat), le jeûne du mois de Ramadan (Siyam), la Zakat-almal. Mieux, ils se basent sur la tradition selon laquelle «Le lendemain de Arafat, c’est la Tabaski». Surtout qu’à la veille de l’Aïd-al Kabir (Aïd-al Adha), il est recommandé de jeûner le 9e jour du mois de Dhul-Hijja durant lequel se déroule le grand rassemblement au mont Arafat. Selon un hadith authentique du Prophète Muhammad (PSL), jeûner le jour de Arafat permet l’expiation «des péchés commis entre l’année écoulée et ceux de l’année à venir». Un acte surérogatoire que les musulmans de tout le monde entier qui ne sont pas en position de Hajj, y compris ceux du Sénégal, sont chaque année invités à effectuer. Or, quand on accepte de jeûner Arafat (9e jour) en même temps que l’Arabie Saoudite, «la logique voudrait qu’on prie la Tabaski le 10e jour, donc le lendemain de Arafat… Ce qui est une réalité dans tous les pays et communautés musulmans du monde. A l’exception du Sénégal où les musulmans y vont en rang dispersé.
Pourtant, la Cours suprême d’Arabie Saoudite a confirmé les dates pour le Hajj de cette, qui sont les suivantes : le 1er DhulHijja 1443 qui correspond au 30 juin 2022, est le premier jour du mois ; le 8 Dhul-Hijja 1443, équivalant au 7 juillet 2022, sera le premier jour du Hajj, à Mina ; le 9 Dhul-Hijja 1443, soit le 8 juillet 2022 marquera le jour de Arafat pour les pèlerins et le 10 Dhul-Hijja 1443, qui coïncide avec le 9 juillet 2022 sera le jour de l’Aïd-al Adha. Les 11, 12, 13 Dhul-Hijja 1443, qui correspondront aux 10, 11, 12 juillet 2022 constitueront la suite et fin du Hajj 2022
Appelé aussi Aïd-al Kabir ou Aïd-al Adha 1443H, qui signifie littéralement «la grande fête», la Tabaski est la fête la plus importante de l’Islam, après l’Aïd-al Fitr (la fête de fin du Ramadan). Cette appellation Tabaski de Aïd-al Kabir est une réalité uniquement dans les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale à majorité musulmane ou possédant une communauté musulmane significative. Alors que dans le reste du monde, elle est plus connue sous son nom arabe de Aïd-al Adha. La Tabaski commémore l’asservissement d’Ibrahim (Abraham) à Dieu qui lui a ordonné de sacrifier son fils Ismaël. C’est alors que Dieu lui a donné un mouton en échange de la vie de son fils. C’est en mémoire de cela que la communauté musulmane sacrifie une chèvre ou un mouton, en guise de célébration.
Obligatoire pour tous les musulmans, sauf si on n’en a ni les moyens financiers ni les moyens physiques, le hajj a lieu chaque année à La Mecque et dans les lieux saints de l’Islam environnants. Il intervient au douzième et dernier mois du calendrier musulman, notamment du 8 au 13 Dhul-Hijja. Après deux années de restrictions liées à la pandémie de Covid-19, cette année, un million de pèlerin ont été autorisés à accomplir ce pilier de l’Islam, dont 850.000 étrangers venant de 157 pays différents.
*publié en juillet 2022 mais toujours d’actualité
LE SENEGAL DROIT DANS SES BOTTES
Comme lors de la fête de Korité, le Sénégal célébrera aussi la Tabaski dans la division.
Comme lors de la fête de Korité, le Sénégal célébrera aussi la Tabaski dans la division. La Coordination des musulmans de Dakar (Cms) a pris date pour ce mercredi 28 juin 2023 rejoignant ainsi de nombreux pays musulmans comme l’Arabie Saoudite qui fêteront l’Aïd El Kabîr, une journée après la station d’Arafat, une des étapes du Hajj prévue hier, mardi 27 juin.
En dehors de cette organisation musulmane, les Sénégalais dans leur majorité, suivront les recommandations de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire faisant de jeudi, la date de la fête de Tabaski, deux jours après Arafat. La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) fonde sa décision sur le fait qu’après avoir scruté le ciel dans la soirée du dimanche 18 juin, la lune n’a pas été aperçue au Sénégal.
Outre l’Arabie Saoudite, la France célèbre ce mercredi la Tabaski. L’Aïd Al Kabîr est la plus grande fête musulmane. Elle est célébrée pendant trois jours et marque la fin du pèlerinage aux lieux saints de l’islam. La Tabaski coïncide avec le 10éme jour du mois hégirien (dhûl Hijja). Elle commémore l’acte du prophète Ibrahim qui avait accepté de sacrifier son fils en guise d’adoration de Dieu. Au Sénégal la célébration de cette fête est une occasion pour un retour aux sources. Beaucoup de familles établies dans les grandes villes notamment dans la capitale, profitent de la tabaski pour un séjour parmi les siens.
L’ENDETTEMENT PROVISOIRE EVALUE A 68,2% EN 2022
La situation économique et financière du Sénégal en 2022 fait ressortir l’encours de la dette publique de l’administration centrale budgétaire à 11 782,8 milliards de francs CFA contre 10 297,1milliards en 2021, soit une hausse de 14,4% sur la période
La situation économique et financière du Sénégal en 2022 fait ressortir l’encours de la dette publique de l’administration centrale budgétaire à 11 782,8 milliards de francs CFA contre 10 297,1milliards en 2021, soit une progression de 14,4% sur la période.
L’encours de la dette publique de l’administration centrale budgétaire est évalué provisoirement à 11 782,8 milliards en 2022 contre 10 297,1 milliards un an auparavant, soit une progression de 14,4% sur la période, nous apprend la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans sa publication d’avril 2023, portant étude situation économique et financière en 2022 et perspectives 2023.
Selon l’étude, le poids de l’encours sur le Produit intérieur brut (Pib) est ressorti à 68,2% contre 67,4% un an auparavant, soit un léger relèvement de 0,8 point de pourcentage. Toutefois, la Dpee fait constater que « le ratio demeure en dessous de la norme de 70% retenue dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de la Cedeao ». Précisons que l’encours est constitué par la dette extérieure et intérieure avec des montants respectifs de 9 289,1 milliards et 2493,7 milliards en 2022, traduisant des hausses respectives de 10,0% et 34,5% comparativement à 2021.
Par ailleurs, le service de la dette publique extérieure est évalué à 838,7 milliards en 2022 ; il est réparti en principal et intérêts pour des montants respectifs de 515,8 milliards et 322,8 milliards. Le service de la dette extérieure a représenté 24,7% des recettes budgétaires et 19,2% des exportations de biens et services, contre des plafonds respectifs de 22% et 25% retenus dans le cadre de l’analyse de viabilité de la dette.
PERSPECTIVES BUDGÉTAIRES EN 2023
Au titre de l’année 2023, « les projections budgétaires de la loi de finances initiale (Lfi) ont été élaborées sur la base d’hypothèses d’amélioration des indicateurs à la faveur d’une consolidation de la relance de la croissance économique associée également au démarrage effectif de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières », rappellent les services du ministère de l’économie, du plan et de la coopération.
Par ailleurs, la mobilisation des ressources pour l’année 2023 devrait bénéficier également des retombées de la mise en œuvre de la Stratégie de recouvrement des recettes à moyen terme (Srmt) engagée depuis 2022, afin de conforter et d’élargir significativement l’assiette fiscale et booster les capacités de mobilisation interne des recettes. Quant aux dépenses, la Lfi 2023 a accordé une place importante aux secteurs sociaux avec la poursuite des investissements sur la santé, la consolidation des marqueurs sociaux ainsi que la poursuite des projets d’infrastructures dans le maillage aéroportuaire et le prolongement du Train express régional (Ter) jusqu’à l’aéroport (Aibd).
En conséquence, au terme de la gestion budgétaire en 2023, le déficit devrait s’améliorer de 0,6 point de pourcentage, passant de 1 054,2 milliards réalisés en 2022 (6,1% du Pib) à 1 045,4 milliards (5,5% du Pib) projeté en 2023. Toutefois, depuis le vote de la Lfi 2023 en octobre 2022, l’environnement économique s’est dégradé dans un contexte de persistance de l’inflation. Ainsi, cette orientation pourrait affecter les performances attendues sur la mobilisation des ressources et les différents agrégats budgétaires.
Par ailleurs, il faut noter que le resserrement de la politique monétaire, suite à la poursuite de la poussée inflationniste, a induit des contraintes sur la mobilisation des financements escomptés au niveau du marché sous régional des titres publics.
PRES DE 3300 PASTEURS ET AGROPASTEURS AINSI QUE LEURS ENFANTS ENROLES PAR LE PRAPS-2
Après une première audience foraine tenue à Ogo durant le mois de janvier 2023 qui a permis de satisfaire plus de 1500 demandeurs, le PRAPS-2 vient d’enrôler 1 800 autres pasteurs et agropasteurs ainsi que leurs enfants dans la commune de Bokidiawé
Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel a réussi, avec l’appui de la DEC (Direction de l’état civil) et en relation avec les autorités administratives et les mairies, ainsi que le tribunal d’instance de Matam, à enrôler durant deux audiences foraines successives près de 3300 pasteurs et agropasteurs ainsi que leurs enfants dans les communes de Ogo (1500) et Bokidiawe (1800).
Après une première audience foraine tenue à Ogo durant le mois de janvier 2023 qui a permis de satisfaire plus de 1500 demandeurs, le Programme régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) vient d’enrôler 1 800 autres pasteurs et agropasteurs ainsi que leurs enfants dans la commune de Bokidiawé, dans le département de Matam. Ce qui porte à ce jour à près de 3300 les bénéficiaires qui ont eu à profiter de l’assistance du projet qui vise à améliorer la résilience des pasteurs et des agro-pasteurs dans des zones sélectionnées de la région du Sahel.
« Aujourd’hui, nous sommes à notre deuxième audience foraine, après celle tenue à Ogo. Cette fois-ci, le PRAPS s’est engagé à enrôler 1 800 demandeurs de pièces d’état civil dans la commune de Bokidiawé », a précisé Docteur Alfred Diouf, chef de l’antenne du PRAPS à Kanel. Avant d’informer que la présente audience foraine a permis de couvrir plusieurs villages dont les demandes sont constituées en majorité de personnes s’activant dans le pastoralisme. Un acquis de taille, selon les autorités territoriales qui ont magnifié la tenue de l’activité, à l’instar du président de la Maison des éleveurs de la région de Matam, Abdoulaye Demba Diallo. Le président des éleveurs de la région de Matam qui a fait part de sa satisfaction totale de la tenue de l’audience foraine, a laissé entendre qu’elle va permettre à beaucoup d’éleveurs de disposer de papiers d’état civil. Affirmant que « plusieurs éleveurs ne détiennent pas par devers eux un extrait de naissance, un état de fait qui touche aussi leurs enfants qui ont des problèmes dans leur scolarisation. Pour la plupart des transhumants, ils sont confrontés à d’énormes problèmes liés à leur identification, également ils ont des problèmes pour sortir du pays à cause de cela. Des éleveurs ont vu l’accès au parc de vaccination leur être refusé parce qu’ils ne disposaient pas de papiers ».
Mme Wone Sokhna Aminata Dia, responsable de la compo sante 4 du projet PRAPS 2 qui se réjouit du bon déroulement du programme, a rappelé que « la composante 4 » est venue pour aider les couches vulnérables, les jeunes et les femmes afin qu’ils soient plus autonomes et résilients face au choc climatique. Selon elle, « la composante vise à améliorer l’inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes à travers la formation professionnelle, pour renforcer leurs capacités et faciliter leur insertion dans le secteur productif, leur insertion sociale, pour leur permettre d’exercer leur droit d’accès aux ressources (foncières, pastorales, etc.), ainsi que le financement de sous-projets au sein ou en dehors du pastoralisme, pour diversifier leurs sources de revenus et améliorer ces derniers ».