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26 août 2025
LE SENEGAL NE DOIT PAS LAISSER MOURIR SA DEMOCRATIE
En grève de la faim depuis son placement sous mandat de dépôt, le leader du PASTEF a été admis en réanimation. Une situation qui suscite l’indignation de son parti mais également celle de Jean-Luc Melenchon.
En grève de la faim depuis son placement sous mandat de dépôt, le leader du PASTEF a été admis en réanimation. Une situation qui suscite l’indignation de son parti mais également celle de Jean-Luc Melenchon.
Sur son compte Twitter, le leader de la France Insoumise qui personnifie la démocratie sénégalaise, estime que celle-ci ne doit pas mourir. « Ousmane SONKO admis en réanimation. Le Sénégal ne doit pas laisser mourir sa démocratie », écrit-il.
A noter que la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a confirmé, ce jeudi 17 août, l’ordonnance de refus de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye FAYE et Pape Abdoulaye TOURE qui reste en prison malgré l’état de santé de ce dernier.
SANS MESURES, LA MER CONTINUERA MALHEUREUSEMENT D’ETRE UN CIMETIERE POUR UNE PARTIE DE LA JEUNESSE
Les secouristes sénégalais repêchent les corps de victimes à la suite d'un naufrage de pirogue transportant des candidats à l'émigration, survenu lundi 24 juillet 2023 au large de Dakar
Les secouristes sénégalais repêchent les corps de victimes à la suite d'un naufrage de pirogue transportant des candidats à l'émigration, survenu lundi 24 juillet 2023 au large de Dakar
La pirogue avait quitté Fass Boye, au nord de Dakar, le 10 juillet avec une centaine de personnes à son bord. Ils étaient tous des Sénégalais à l’exception d’un Bissau-Guinéen. L’embarcation était portée disparue et a finalement été retrouvée lundi au large de l’archipel du Cap-Vert. Le Cap-Vert se trouve sur la route vers les Canaries, la destination la plus fréquente des candidats à l’émigration.
Parmi les passagers, 63 personnes sont décédées selon l’OIM, et 38 rescapées, dont 4 enfants. Fass Boye, le village de pêcheurs d’où est partie la pirogue, est en deuil. Beaucoup de passagers venaient de cette localité et les familles cherchent des nouvelles de leurs proches.
Mercredi, des groupes de jeunes ont laissé éclater leur colère en s’en prenant à des bâtiments publics. Ils reprochent aux autorités sénégalaises de ne rien avoir fait pour secourir le bateau, pointe notre correspondante à Dakar, Juliette Dubois. Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a assuré œuvrer au rapatriement de ses ressortissants « dans les meilleurs délais ».
Alexandre Guibert Lette, directeur exécutif de Teranga Lab – une association citoyenne spécialisée sur les questions de changement climatique et ses conséquences sur la pêche locale – appelle les autorités à prendre des mesures immédiates face à la multiplication de ces naufrages.
RFI : Quelles sont les raisons qui ont poussé ces personnes à tenter cette traversée et finalement à perdre la vie ?
Alexandre Guibert Lette : On peut bel et bien mettre en cause les effets [du changement climatique, NDLR] sur le secteur de la pêche, secteur qui est très important. Durant ces dernières années, énormément de pêcheurs ont dû laisser leur activité pour tenter le voyage périlleux vers l’Europe, tout simplement parce que la mer n’est plus poissonneuse. Ces départs deviennent fréquents. Ça commence à être une hécatombe et il est temps de mettre cette actualité macabre au devant de l’actualité nationale.
Qu’est-ce que dit cette tragédie de la situation de l’émigration au Sénégal ?
La vie coûte extrêmement cher. Les choses sont de plus en plus difficiles. Énormément de jeunes ne se retrouvent plus dans le projet de l’État, ce qui fait qu’il n’y a pas d’autre solution que de prendre le large. S’il n’y a pas réellement de politique en faveur de la jeunesse pour améliorer la situation de ces jeunes-là, la mer continuera malheureusement d’être un cimetière pour une bonne partie de la jeunesse africaine.
Que pensez-vous de la nouvelle stratégie nationale contre l'émigration irrégulière annoncée par le gouvernement sénégalais ?
Pour le moment, cette nouvelle stratégie n’est pas opérante. Il y a une semaine de cela, un bateau de migrants a été accosté par la police. Il y a eu un drame malheureux, puisque la police aurait tiré. Il y a eu un mort. Je ne pense pas que cette stratégie puisse être vraiment opérante. Il faut prendre le temps de discuter avec les communautés, renforcer les moyens de sensibilisations et trouver des alternatives durables pour les pêcheurs et les communautés qui sont impactées aujourd’hui par les questions de réchauffement climatique et qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, à cause de la cherté de la vie. Le Sénégal, c’est plus de 700 km de côtes Atlantique. On ne peut pas poster à chaque kilomètre un policier, ce n’est pas possible.
Quelles sont vos demandes pour améliorer la situation ?
Le Sénégal se dirige dans six mois vers une élection présidentielle, on a hâte de voir ce sujet-là cristalliser l’attention des décideurs. Ce que l’on lance comme appel aujourd’hui aux autorités, c’est une réelle prise en charge de cette problématique. Il est temps que l’État du Sénégal, à commencer par le président de la République, Macky Sall, prenne des mesures fortes pour endiguer ce phénomène.
LA DIVA COUMBA GAWLO SECK SANS TABOU
Après, Oumar Pène, Wally Ballago Seck, entre autres, Boubacar Diallo alias Dj Boub’S a déroulé le tapis rouge dans la magnifique suite de l’hôtel Radisson Blues de Dakar pour un entretien exclusif avec la diva à la voix d’or, Coumba Gawlo.
Après, Oumar Pène, Wally Ballago Seck, entre autres, Boubacar Diallo alias Dj Boub’S a déroulé le tapis rouge dans la magnifique suite de l’hôtel Radisson Blues de Dakar pour un entretien exclusif avec la diva à la voix d’or, Coumba Gawlo.
C’est une artiste multidimensionnelle, double disque d’or et double disque de platine, qui est revenue, sans tabous, sur sa vie, sa carrière, sa maladie, son retour triomphal sur la scène musicale sénégalaise.
Face à l’animateur, l’auteure de « Sant rek », une chanson sortie il y a quelques semaines qui a déjà dépassé le million de vues, est également revenue sur la dimension de l’art, des témoignages et des confidences qui ont fait couler des larmes. Bref, l’intégralité de l’interview sera diffusée sur toutes les plateformes du groupe Emedia-Invest et dans Bes bi, ce samedi. À suivre.
L’ÉPOUSE DU GENDARME DIDIER BADJI ENTAME UNE GRÈVE DE LA FAIM
L’épouse de l’adjudant-chef Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’État (Ige), a décidé d’entamer une grève de la faim. “J’ai écrit jusqu’au Commandant de la gendarmerie nationale. Je n’ai reçu aucune réponse.
L’épouse de l’adjudant-chef Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’État (Ige), a décidé d’entamer une grève de la faim. “J’ai écrit jusqu’au Commandant de la gendarmerie nationale. Je n’ai reçu aucune réponse. Je dis ça suffit”, fulmine-t-elle, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Elle exige la lumière plus d’un an après la mystérieuse disparition de son époux.
L’affaire a marqué l’année 2022. L’Adjudant-chef Didier Badji en service en l’Inspection Générale d’État (Ige) et le Sergent Fulbert Sambou, de la Direction des Renseignements militaires n’ont plus fait signe de vie depuis la soirée du samedi 19 novembre. Dans un communiqué daté du 21 novembre, le Parquet signalait que la géolocalisation des appareils des disparus a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés. Tout en indiquant que des recherches ont été enclenchées.
Le corps de Fulbert Sambou sera identifié, quatre jours plus tard, après le repêchage le 23 novembre, d’un corps sans vie aux larges des côtes sénégalaises avant son inhumation le 30 novembre.
Le maître des poursuites renseignait qu’”aucun signe traumatique ou de traces de violences n’ont pu être décelés sur le corps.” Mais, “l’état de décomposition avancée ne permettait pas d’établir les causes du décès », avait-il conclu, arguant que les investigations se poursuivent concernant l’Adjudant Didier Badji.
Selon son épouse, le Procureur a oublié le dossier.
GREVE DE LA FAIM, TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR SES EFFETS SUR LA SANTÉ
Depuis un certain temps des détenus dans les prisons sénégalaises utilisent la grève de la faim comme moyen de résistance pour réclamer leur droit. C’est dans ce cadre que le leader de l'ex parti Pastef a entamé une grève de la faim pour sa libération.
Depuis un certain temps des détenus dans les prisons sénégalaises utilisent la grève de la faim comme moyen de résistance pour réclamer leur droit. C’est dans ce cadre que le leader du désormais ex parti Pastef a entamé depuis plus de 15 jours une grève de la faim pour exiger sa libération. Actuellement en détention à la prison de Sébikotane, l’état de santé de Ousmane Sonko se détériore. Du moins c’est ce que renseignent ses avocats et certains membres de la société civile. Pire, un membre de la cellule de communication de l’ex Pastef a annoncé sur les réseaux sociaux l’admission de son leader (Ousmane Sonko, ndlr), en réanimation.
Il faut dire que la grève de la faim, moyen de résistance ou de pression pacifique, est considéré comme l’un des outils et méthodes les plus dangereux utilisés en signe de protestation, et pendant cette période de grève de la faim, la personne refuse de manger tout type de nourriture, dans le but d’atteindre ses objectifs.
C’est sur ces entrefaites que nous nous sommes intéressés sur l’effet d’une grève de la faim sur la santé. La Fondation des droits de l’homme a confirmé que le but de la grève de la faim n’est jamais la mort, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a aucune possibilité de mort à cause de la grève. Bien sûr, une grève de la faim affecterait le corps de manière négative et significative, et c’est généralement le dernier moyen auquel une personne recourt, car elle a de nombreux effets négatifs sur la santé, alors quel est cet effet et que se passe-t-il dans le corps pendant une grève de la faim ? Pour répondre à cette interrogation, notre source révèle que : « l’effet d’une grève de la faim sur la santé dépend principalement de la durée pendant laquelle une personne s’engage dans la grève de la faim, et selon le site Web "Medical Web", l’effet est le suivant : 3 semaines après la grève : hallucinations et démence survienenent, suite à l’apparition de lésions cérébrales. Après 4 semaines de grève : les cellules musculaires sont détruites, du fait de la consommation de protéines sous forme d’énergie dans l’organisme après l’achèvement des réserves de graisse. Les os s’affaiblissent après environ quatre semaines, en raison de l’exploitation de toutes les réserves de glycogène dans les muscles et de la transition vers la protéine elle-même. Après 4 à 5 semaines de grève de la faim : la possibilité de dommages permanents au cerveau, car le cerveau se nourrit de glucose, qui n’est pas présent actuellement, en plus du manque de minéraux nécessaires au fonctionnement des nerfs et des graisses nécessaires à la transmission de neuropathie. Ainsi que des dommages permanents aux organes internes du corps, dus au manque d’énergie, de glucose et de minéraux nécessaires au fonctionnement des organes, et le corps a exploité toutes les graisses et décomposé les molécules de protéines pour les utiliser comme énergie source. Le décès peut survenir à tout moment selon l’agent de santé de la personne en grève de la faim ».
A la question de savoir quelles étapes le corps traverse-t-il lors d’une grève de la faim ? Notre source de rétorquer : « notre corps a besoin d’un certain nombre de calories quotidiennes pour le fonctionnement des organes, du cerveau, du rythme cardiaque, et d’autres choses, et en l’absence de ces calories, le corps essaie de recourir à une autre source d’énergie, qui est la graisse, mais parce que le glucose n’entre pas dans le corps, le corps entre dans un état appelé corps cétonique excessif, et cette condition se produit plusieurs jours après l’entrée en grève.
Au fil du temps, l’état de santé s’aggrave, car le poids de la personne en grève de la faim diminue considérablement et la peau se rétrécit avec l’apparition de fissures et de taches rouges. Les cheveux et les ongles commencent également à se casser, et cela est le résultat d’un manque de protéines et de zinc dans le corps.
La personne souffre également de diarrhée aiguë, car le système digestif ne fonctionne pas aussi efficacement que d’habitude, et la personne perd également beaucoup de liquides et de minéraux au cours de ce processus.
Dans le cas où la grève de la faim se poursuit pendant une longue période et que la situation de santé se détériore considérablement, la vie de la personne est en danger réel et la mort.
Le gréviste de la faim peut souffrir d’effets à long terme sur sa santé, notamment en cas de dommages au cerveau ou aux organes internes du corps ».
Pour finir, après la grève de la faim, il est conseillé à la personne de commencer à manger progressivement et commence souvent par une alimentation intraveineuse. Si le gréviste de la faim mange un gros repas de nourriture soudainement et d’un coup, il met sa vie en danger en raison du manque d’enzymes digestives dans le corps.
LA REGION DE LOUGA DOTEE D’UN CADRE DE CONCERTATION SUR LA MIGRATION ET LE DEVELOPPEMENT
Un cadre de concertation sur la migration et le développement a été mis sur pied à Louga (nord) pour »promouvoir une migration sûre, régulière et ordonnée », a appris l’APS, jeudi, de ses responsables.
Louga, 17 août (APS) – Un cadre de concertation sur la migration et le développement a été mis sur pied à Louga (nord) pour »promouvoir une migration sûre, régulière et ordonnée », a appris l’APS, jeudi, de ses responsables.
La nouvelle structure va interagir avec tous ceux qui sont concernés par les questions de développement et de migration, dans la région de Louga, selon Moustapha Kémal Kébé, le responsable du bureau d’accueil, d’orientation et de suivi des Sénégalais de l’extérieur (BAOS) de Louga.
« Ce cadre aura pour mission de renforcer la gouvernance migratoire au niveau régional et d’assurer la synergie des acteurs autour de la migration et du développement, de promouvoir une migration sûre, régulière et ordonnée », a précisé M. Kébé.
« Il y avait beaucoup d’initiatives parcellaires parce que chaque structure travaillait seule. La mise en place de ce cadre permettra d’harmoniser les interventions des acteurs, qui pourront partager leurs informations », a expliqué le responsable du BAOS de Louga en parlant des missions du nouveau cadre.
La nouvelle structure va fédérer les initiatives en matière de financement, d’investissement et de création d’emplois, en lien avec la migration, selon M. Kébé.
« Cela nous permettra d’atteindre nos objectifs en termes de prise en charge des préoccupations des migrants », a-t-il ajouté.
Le cadre de concertation sur la migration et le développement va aussi sensibiliser les jeunes sur les dangers de la migration irrégulière et les inciter à n’emprunter que les voies légales, s’ils veulent aller travailler à l’étranger, a dit le responsable du BAOS de Louga.
La structure va associer à cette sensibilisation les autorités administratives, les responsables des services décentralisés de l’État et les associations de ressortissants sénégalais à l’étranger.
par Samba Faye
LA CEDEAO AU NIGER : L'AFRIQUE EN ÉTERNEL TERRAIN DES GUERRES PAR PROCURATION
Il serait naïf de considérer une intervention au Niger comme une simple restauration de l’Etat de droit. Nos stratèges n'ont aucun intérêt à enliser la sous-région dans une crise profonde qui finirait par rompre l'exception sénégalaise
Il y a quelques mois (vendredi 9 juin 2023), notre camarade Babacar Diarra de la cellule des cadres de la République des Valeurs s’interrogeait en ces termes « …qui veut mettre fin à l’exception sénégalaise ? ».
C’est un secret de polichinelle que de dire que les relations inter-États les plus feutrées sont teintées de cynisme ! La géopolitique est une soumission des contraintes géographiques aux volontés hégémoniques des Etats …puissants.
Actuellement, pour « sécuriser » son allié Taiwan des « menaces » d’une Chine de plus en plus offensive pour assouvir ses besoins énergétiques (importations de 15 millions de barils par an), les USA ont renforcé les positions de l’US NAVY dans la zone. Dans la foulée, les armées européennes se sont réunies en mai 2023 à Londres pour définir une stratégie commune leur permettant de sécuriser 30% de leurs approvisionnements en énergie venant du Golfe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’Afrique en paye malheureusement le plus lourd tribut.
Le rixe USA vs Chine, s’est manifesté au Soudan. En effet, en 2004, Pékin avait mis son véto contre la résolution 1564 du Conseil de sécurité des nations unies à propos de l’embargo décrété par les Américains sur les armes à destination du Soudan. Plus tard, en août 2006, grâce au soutien chinois le régime de Khartoum résiste aux pressions, par l’entremise de la résolution 1706 prévoyant d’envoyer 17300 casques bleus, pour relever les 7 000 casques blancs de l’Union africaine. Cette crise par puissances interposées débauche sur la scission du pays le 9 juillet 2011 pour priver la Chine d’accès à 80 % des réserves pétrolières appartenant désormais au 193e État de la planète (Sud Soudan).
En Centrafrique (disposant d'uranium, d'or, de diamants et d’une réserve d’environ un milliard de barils de pétrole) la Russie y tire les ficèles depuis les années 1970. Aujourd’hui, Wagner se déploie dans le pays pour « sécuriser » sauf dans les régions pauvres comme le Haut-Mbomou alors que des groupes armés s’y affrontent régulièrement.
Dans cette lutte d’influence, de nouveaux acteurs voient le jour. En Libye, les Emirats Arabes Unis (EAU) et le Qatar, après avoir participé aux cotés de l’OTAN à la chute de la Jamahiriya en 2011, se font face pour le partage du butin. D’un côté, l’axe antirévolutionnaire et anti-islam politique, conduit par les EAU et l’Arabie saoudite en soutien de l’Égypte et du maréchal Khalifa Haftar et de l’autre, le Qatar, allié de la Turquie, qui défend le gouvernement d’union nationale de Fayez al-Sarraj. Ce jeu de vassalisation a déstabilisé l’Egypte avec la victoire des Frères musulmans (à l’époque) et la Tunisie avec la percée d’Ennahda en Tunisie en octobre 2011 soutenus par le Qatar. En réponse à l’avancée du Qatar, les EAU auraient finançaient Nidaa Tounès entre 2013 et 2014.
Les conséquences de ces soubresauts ont pulvérisé le voisin malien. L’appétit grandissant de l’ogre Russe et une France insatiable ont fini de mettre le pays à terre.
Aujourd’hui, dans les chancelleries, la situation du Niger est résumée comme suit : la France perdant de l’influence s’arcboutte sur « son uranium » pour faire face à une Russie à l’affût.
Au vu de tout cela, il serait naïf de penser que le Sénégal est indemne de ces guerres d’influence. En 2011, nous avons vu le président Wade, escorté par l’armée de France, demander à Khadafi « les yeux dans les yeux de quitter le pouvoir ». Il y a aussi ce qu’il advient d’appeler le « protocole de Doha » aboutissant à l’exil au Qatar d’un potentiel candidat à la présidentielle au Sénégal. Quelle était la monnaie d’échange ? Une ouverture sur la façade maritime de l’ouest africain ? On se rappelle que le « Canard Enchainé » dans son numéro 5352 du 7 juin 2023, affirmait que « l’argent du Qatar (principal bailleurs des frères musulmans) inonde le Sénégal …».
Au regard de tout ce qui précède, il serait naïf de considérer une intervention au Niger comme une simple restauration de l’Etat de droit. Nos stratèges n'ont aucun intérêt à enliser la sous-région dans une crise profonde qui finirait par rompre l'exception sénégalaise ...
Dr Samba Faye est enseignant-chercheur en sciences de gestion, porte-parole de la République des Valeurs.
MULTIPLE PHOTOS
LE NOUVEAU COMMISSAIRE CENTRAL OFFICIELLEMENT INSTALLE
L’adjoint du gouverneur de Kédougou en charge des affaires administratives, Amadou Salmone Fall, a officiellement installé jeudi le commissaire de police Thierno Diop à la tête du commissariat central de cette localité du Sud-Est du Sénégal
Kédougou 17 août (APS) – L’adjoint du gouverneur de Kédougou en charge des affaires administratives, Amadou Salmone Fall, a officiellement installé jeudi le commissaire de police Thierno Diop à la tête du commissariat central de cette localité du Sud-Est du Sénégal, a constaté l’APS.
M. Diop remplace à ce poste le commissaire de police de classe exceptionnelle, Balla Fall.
La cérémonie de passation s’est déroulée dans les locaux du commissariat central de Kédougou en présence du Directeur de la sécurité publique, le commissaire-divisionnaire, Ibrahima Diop et de représentants de services techniques décentralisés et des autorités locales.
Thierno Diop, nouveau commissaire central de Kédougou a déclaré qu’il tend la main à toute la population pour relever les défis de la sécurité publique des personnes et des biens dans la région de Kédougou. Il a affirmé que ces portes seront ouvertes à toute la populations de la région de Kédougou.
A la tête du commissariat de Kédougou depuis 2009, le commissaire sortant Balla Fall, a magnifié les rapports excellents au cours des ces quatorze années de service dans la région, entre les forces de défense et de sécurité (FDS) dans le cadre de la gestion de la sécurité publique. » J’ en ai pour preuve la création d’une plateforme digitale qui regroupe toutes les forces de défense et de sécurité de la région de Kédougou », a dit M. Fall.
Il a exhorté les FDS de la région à créer des couloirs de communication avec les populations dans la dénonciation de tout acte de nature à compromettre la sécurité de la zone.
FIEVRE CHIKUNGUNYA, DES MESURES DRASTIQUES CONTRE PRISES LA PROPAGATION DU VIRUS
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré jeudi que des mesures étaient en train d’être prises pour éviter une propagation de la fièvre Chikungunya récemment apparue à Kédougou, une région du Sud-Est du Sénégal
Dakar, 17 août (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré jeudi que des mesures étaient en train d’être prises pour éviter une propagation de la fièvre Chikungunya récemment apparue à Kédougou, une région du Sud-Est du Sénégal.
‘’Actuellement des mesures sont prises pour éviter la propagation du virus. L’équipe d’investigation du ministère de la Santé en rapport avec la région médicale de Kédougou et les partenaires techniques, comme l’OMS et l’Institut Pasteur sont sur le terrain pour essayer de voir un peu comment faire l’évaluation des risques et apprécier l’ampleur de la maladie’’ , a notamment assuré le docteur Mamadou Ndiaye, le directeur de la Prévention dans une déclaration à la presse.
Les autorités médicales de la région de Kédougou ont dernièrement fait état de 45 cas de Chikungunya. Aucun décès n’a à ce jour été officiellement signalé.
‘’C’est une maladie qui peut connaître des flambées. C’est une maladie virale transmise par un vecteur moustique Aedes ou moustique tigrée. Si la personne est piquée par le moustique entre trois à quatre jours il peut développer une maladie appelée Chikungunya’’, a expliqué le directeur de la Prévention.
Il fait savoir qu’un plan de communication et de lutte était en train d’être consolidé dans la région de Kédougou en collaboration avec les autorités locales et administratives et des partenaires.
Ce plan tourne autour de la sensibilisation et de la lutte anti larvaire à travers des produits qui seront livrés par le service d’hygiène. D’autres services en dehors du ministère de la Santé peuvent également jouer leur partition à la lutte anti vectorielle’’, a souligné le directeur de la Prévention non sans admettre qu’il n’était pas facile de mener des séances de pulvérisation dans la saison des pluies..
Il a rappelé que la maladie s’était signalée en 2009 et 2015 et pouvait aussi apparaître dans d’autres régions du pays.
La maladie se manifeste par une fièvre, des douleurs musculaires, parfois une éruption de la peau et des douleurs articulaires (…) C’est une maladie qui au bout de quelques jours ou semaines peut disparaître c’est-à-dire guérir spontanément malgré les douleurs et autres signes. Elle peut aussi avoir des complications chez les personnes âgées allant jusqu’au décès ‘’, a averti le docteur Mamadou Ndiaye.
Il a fait remarquer qu’avec la vie en communauté, beaucoup de personnes peuvent contracter la maladie, bien que la plupart des malades guérissent. »Il n’y a pas de médication, mais des médicaments peuvent être administrés pour lutter contre les symptômes jusqu’à ce que les personnes se rétablissent complètement’’, a-t-il fait valoir.
S’agissant de la prévention, le directeur de la Prévention indique qu’elle repose sur le fait de lutter contre les moustiques vecteurs, mais aussi détruire tout ce qui peut aider ou favoriser la reproduction des moustiques »notamment les récipients artificiels à l’intérieur ou aux abords des maisons’’.
‘’Il est également recommandé de coucher sous moustiquaire imprégnée, tout en sensibilisant la communauté pour connaître les signes. Globalement, la maladie n’est pas mortelle ’’ a-t-il assuré.
DES MIGRANTS SENEGALAIS REPECHES AU LARGE DES COTES MAROCAINES
La marine royale marocaine a secouru, jeudi, au large des côtes du Maroc, une pirogue transportant 75 migrants sénégalais qui tentaient de se rendre en Espagne, a appris l’APS d’une source diplomatique.
Dakar, 17 août (APS) – La marine royale marocaine a secouru, jeudi, au large des côtes du Maroc, une pirogue transportant 75 migrants sénégalais qui tentaient de se rendre en Espagne, a appris l’APS d’une source diplomatique.
Une dizaine de blessés pris en charge et évacués à l’hôpital de Dakhla font partie des personnes secourues, selon la même source.
Les autres passagers de l’embarcation partie de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, ont été admis au centre d’accueil des migrants d’Argoub, à une centaine de kilomètres de Dakhla.
Le consulat du Sénégal situé dans cette ville du sud marocain, avec l’aide des autorités marocaines, est en train de s’affairer pour l’évacuation des migrants sénégalais internés dans les centres d’hébergement et d’accueil de la région.
À ce jour, 400 citoyens sénégalais qui tentaient de se rendre en Espagne par la mer attendent d’être rapatriés, a-t-on appris de la même source.