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13 octobre 2025
ALIOU CISSE DEGAGE SON GROUPE CE VENDREDI
Après un match nul contre le Rwanda (1-1) et une défaite en amical face à l’Algérie (0- 1) en septembre, l’équipe nationale du Sénégal se prépare son prochain match amical contre le Cameroun prévu le 16 octobre 2023 à Lens, en France.
Après un match nul contre le Rwanda (1-1) et une défaite en amical face à l’Algérie (0- 1) en septembre, l’équipe nationale du Sénégal se prépare son prochain match amical contre le Cameroun prévu le 16 octobre 2023 à Lens, en France. En prévision de ce duel des Lions, Aliou Cissé, sélectionneur national, annoncera sa liste de joueurs ce vendredi octobre 2023, en vue de préparer les prochains éliminatoires du Mondial 2026 et de la CAN Côte d’Ivoire 2023.
Dans le cadre de sa préparation pour la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire, l’équipe du Sénégal affrontera le Cameroun le 16 octobre prochain à Lens. En prévision de ce duel des Lions, le sélectionneur Aliou Cissé, annoncera sa liste de joueurs le vendredi 06 octobre. «L’équipe du Sénégal sera bientôt de retour aux affaires. Après une défaite en amical contre l’Algérie et un nul au Rwanda en septembre, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023, les Lions poursuivront leur préparation en octobre. En effet, ils disputeront un match amical de gala contre le Cameroun le 16 octobre 2023, à Lens (France, 18h30 GMT), en direction de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Pour ce duel de Lions, le sélectionneur national, Aliou Cissé fera l’annonce de sa liste, le vendredi 06 octobre 2023 à 10h00 dans un restaurant, sis sur la VDN», a informé ce lundi le communiqué de la FSF. Qualifiés tous les deux pour la CAN 2024, Camerounais et Sénégalais seront aux prises au stade Félix-Bollaert de Lens. Une excellente occasion pour les Lions du pays de la Téranga de peaufiner leur stratégie et de tester leurs joueurs à l'approche des éliminatoires du Mondial mais aussi de la Coupe d'Afrique des nations dont le tirage au sort sera effectué quatre jours plus tard 12 octobre à Abidjan.
Après l’annulation de son autre match contre le Mali (14 octobre), les champions d’Afrique sénégalais ne joueront qu’un seul match pendant cette trêve internationale. Ce sera également le premier match du Sénégal en France depuis le 24 septembre 2022, remporté par les Lions (2-0) sur des réalisations de Sadio Mané et de Boulaye Dia face à la Bolivie, à Orléans. En somme, une excellente occasion pour les Lions de peaufiner les stratégies et de tester leurs joueurs à l'approche des éliminatoires du Mondial 2026. Il est à rappeler que lors de la dernière fenêtre internationale de septembre, le Sénégal avait perdu le duel qui l’a opposé à l’Algérie avec un score de 0-1 au stade Abdoulaye Wade. A noter que la dernière confrontation entre le Sénégal et le Cameroun remonte au quart de finale de la CAN 2017. Le Cameroun avait, à l'époque, remporté le match aux tirs au but avec un score de 5-4, après un match nul du temps additionnel (0-0) et des 120 minutes de jeu.
LES ARCHITECTES DESSINENT LA VILLE RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT
Journée mondiale de l’architecture, le professeur à l’université, El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, Diegane Diouf, dresse le modèle de ville verte.
Le Collège universitaire d’architecture de Dakar (Cuad), a organisé sa rentrée académique hier, lundi 2 octobre, coïncidant avec la journée mondiale de l’architecture. Dans l’une des présentations d’ouverture, le professeur à l’université, El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, Diegane Diouf, dresse le modèle de ville verte.
Le collège universitaire d’architecture de Dakar(Cuad) a tenu hier, lundi 2 octobre 2023, sa rentrée académique pour l’année 2023-2024. Elle a coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de l’architecture. Pour marquer la célébration, des panels ont été organisés dont celui du professeur Diagane Diouf de l’Université El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (Uein).
Dans sa présentation sur «villes vertes et résilientes rôle de la biodiversité dans la planification et le design urbain», il est revenu sur comment allier la conception de villes respectueuses de l’environnement. Diegane Diouf a rappelé ainsi l’accroissement de l’urbanisation dans le monde s’accompagnera d’impacts environnementaux d’où la nécessité de prendre en compte la biodiversité dans la construction des villes.
Diegane Diouf a rappelé aussi que les plantes permettent de réduire la chaleur et contribuent à la qualité de l’air. Elles absorbent les polluants et peuvent jouer un rôle majeur dans la prévention des inondations a-t-il ajouté.
«La présence de la nature en milieu urbain est bénéfique à la santé mentale des populations», a indiqué Diagane Diouf citant toujours les aspects positifs d’inclure la biodiversité dans la conception des villes. Toutefois, il n’a pas manqué de signaler des dispositions à prendre pour parer à toute éventualité. Il est important de tenir compte de la répartition spatiale des espèces, éviter les arbres aux racines volumineuses entre autres.
Le directeur du collège, Mouhamed Naby Kane est revenu, quant à lui, sur l’importance d’avoir des architectes bien formés afin de garantir la sécurité des constructions. Cela permet à son avis, «de rehausser le cadre bâti un moyen d’attirer des investisseurs également»
Le secteur de la construction est actuellement miné par plusieurs problèmes regrette-t-il, «par des bâtiments mal conçus manque de confort, l’insécurité des édifices et le respect des lois et des règlements en matière de construction»
Pour rappel, la Journée mondiale de l’architecture est créée en 1985 à l’initiative de l’Union Internationale des Architectes (Uia). Elle est traditionnellement célébrée le premier lundi du mois d’octobre afin de coïncider avec la Journée mondiale de l’ONU-Habitat, dont le thème de cette année est : «Économies urbaines résilientes : les villes comme moteurs de la croissance et de la reprise».
LE WARC, CARREFOUR DES 25 CENTRES AFFILIES AU CAORC
Après 2016, le Centre de recherche ouest africain (Warc) accueille pour la deuxième fois à Dakar, du 30 septembre au 04 octobre, l’atelier international qui, tous les deux ans, regroupe les Directeurs des 25 Centres de recherche répartis dans le monde
Après 2016, le Centre de recherche ouest africain (Warc) accueille pour la deuxième fois à Dakar, du 30 septembre au 04 octobre, l’atelier international qui, tous les deux ans, regroupe les Directeurs des 25 Centres de recherche répartis un peu partout dans le monde et qui, à l’instar du Warc, sont affiliés au Council of American Overseas Research Center (Caorc). La cérémonie d’ouverture de la rencontre a eu lieu hier, lundi 2 octobre, au Warc.
Le Directeur du Warc, Ousmane Sène, après une petite historique sur la création du centre en 1993, explique que sur «un consortium de 25 Centres de recherches répartis un peu partout dans le monde, le seul centre qui dessert l’Afrique au Sud du Sahara est le Warc… On est même en train de penser à voir la possibilité d’avoir un centre en Mauritanie, puisque c’est un pays charnière entre le Maghreb et l’Afrique au Sud du Sahara. Ces centres avaient l’habitude de se rencontrer dans le cadre d’ateliers tous les deux ans. Le Warc a eu l’honneur d’être sollicité pour organiser cet atelier post-Covid. Il avait déjà organisé, en 2016 ; on n’a pas encore fait le tour de tous les centres et ils nous ont fait confiance pour nous demander de répéter. Les activités ont débuté le samedi passé et se poursuivront, jusqu’au mercredi, à Dakar… pour se terminer par une excursion au Delta du Saloum». Revenant sur l’objectif de ce conclave, il dira que «l’idée de ces ateliers est de regrouper une certaine catégorie de personnes pour envisager et discuter des problèmes et des opportunités qu’ils ont. Le Warc a une grande expérience dans ce qu’on appelle les études à l’étranger, les universités américaines accordent une importance capitale à ça. L’idée étant qu’on ne peut pas seulement vous former sur votre campus, il faut qu’on vous donne la possibilité d’aller étudier, pour quelques mois, dans une université différente, dans un campus différent et dans un pays different, pour vous permettre d’avoir une idée plus claire du monde. Nous recevons chaque année plus de 15 universités américaines. Il y a aussi la possibilité de collaborer entre nous… Et on est en train de discuter pour voir surle plan de la recherche, académique comment on pourraitrenforcerles relations avec les pays asiatiques parce qu’on a des relations avec les pays européens, avec les États-Unis mais sur le plan académique, il faut qu’on renforce notre présence dans les pays asiatiques. Dans tous les pays du monde, le problème de la recherche est l’usage des résultats», conclut-il
Cet atelier ne regroupait pas seulement des directeurs de centre mais aussi des membres du gouvernement américain. Marianne Craven, sous-secrétaire d’Etat chargée de l’Education qui a fait honneur de sa présence a témoigné du soutien «du gouvernement américain pourle travail de recherche que ces centres-là facilitent mais aussi surtout pour le travail qu’ils font pour l’harmonie, l’amitié et la collaboration dans le reste du monde».
Pour la conseillère des Affaires publiques auprès de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, «le travail du Centre de recherche ouest africain, qui est basé ici à Dakar, est vraiment un exemple du travail de ces centres. C’est un partenaire fort non seulement pour le gouvernement américain (l’Ambassade des États-Unis) mais aussi au niveau des universités américaines qui veulent envoyer leurs étudiants, chercheurs, professeurs et qui veulent élargir ou même établir des relations avec des universités ici au Sénégal et partout dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Nous avons plusieurs programmes d’échange que nous menons de la part de l’Ambassade des États-Unis ; le point le plus important est la relation directe entre universités qui favorisent l’échange d’étudiants, de chercheurs entre le Sénégal et les États-Unis».
Professeur Mame Samba Mbaye, vice-recteur de l’UCAD parle pour sa part d’un partenariat fructueux entre l’université et le centre. «Nous avons un partenariat avec le Warc avec qui on travaille beaucoup. Il joue un rôle important pour nous pour les recherches, établir une relation avec les universités américaines. On essaie de booster les relations qui existe entre le Sénégal et les États-Unis à travers le Warc. Nos professeurs interviennent parfois dans leurs programmes, renforcent les capacités des étudiants, des professeurs pour bénéficier de toutes ces initiatives que le gouvernement américain déroule et qui sont des initiatives extrêmement importantes pour le développement du Sénégal», évoque-t-il.
«NOUS PLAIDONS POUR LE RENFORCEMENT DES MOYENS DE L’ANACIM»
Doudou Ka, ministre des transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires plaide pour le renforcement des moyens de l’Anacim.
Une délégation de parlementaires, de hauts-conseillers du Hcct et des membres du Conseil économique social et environnemental (Cese) a effectué une visite hier, lundi 2 octobre, à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). L’objectif de cette visite est de s’imprégner davantage du travail des services météorologiques au sein de l’Anacim. A cette occasion, le ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka, a plaidé pour le renforcement des moyens de l’Anacim.
«Nous faisons un plaidoyer pour renforcer les moyens de l’Anacim afin qu’elle puisse assurer sa mission, que ça soit dans la météorologie que dans l’aviation civile». Ces propos sont du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka. Il s’exprimait hier, lundi 2 octobre, lors d’une visite d’une délégation de parlementaires, de hauts-conseillers du Hcct et des membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).
Il a ainsi relevé le rôle prépondérant et primordial de l’Anacim pour le développement du secteur des transports aériens notamment pour la stratégie du Hub aérien que le Sénégal est en train de mettre en œuvre. «L’Anacim est un des piliers de cette stratégie, avec des ressources humaines de qualité, des services et des installations qui permettent un bon fonctionnement de l’administration. L’Anacim joue un rôle important auprès de la compagnie nationale Air Sénégal Sa qui a besoin d’une autorité d’aviation civile forte et compétitive, avec des agréments FAA. L’Anacim également doit être certifiée FAA, pour permettre à nos appareils immatriculés pavillon sénégalais de pouvoir aller dans les autres pays qui sont des marchés importants pour Air Sénégal», a fait savoir le ministre.
Selon lui, la fourniture des services climatiques nécessite de lourds investissements que l’Anacim a jusque-là supportés. A titre d’exemple, il rappelle que l’agence a acquis, en 2022, dans le cadre de la coopération avec les partenaires techniques et financiers, un supercalculateur d’une valeur de près d’un milliard pour lui permettre d’améliorer ses prévisions mais également de les mettre à l’échelle afin que les producteurs puissent avoir des informations climatiques à une échelle plus fine
Cette coopération conjuguée aux efforts de l’Etat, poursuitil, a permis à l’Anacim d’entreprendre un vaste programme de rénovation et de réhabilitation de son réseau d’observation, avec plusieurs stations météorologiques régionales entièrement reconstruites et équipées. «Dans le cadre du programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal (Pras), les stations météorologiques qui sont au niveau de ces aéroports seront entièrement réhabilitées. Sans parler du projet de construction d’un nouveau siège de l’Anacim sur la plateforme aéroportuaire qui va améliorer considérablement l’environnement de travail», fait-il part.
Satisfait du travail de l’Anacim, la présidente de la Commission environnement et développement durable, Rokhaya Diouf, a promis que les députés vont aussi plaider pour le renforcement des moyens de l’Anacim à l’Assemblée nationale, lors des prochaines plénières, pour le vote du budget pour l’année 2024.
L’EQUATION DES DOUBLONS EXTERNES
Les derniers réglages entre l’administration et la classe politique en perspective des opérations de parrainage pour la présidentielle de 2024 sont actés.
Les derniers réglages entre l’administration et la classe politique en perspective des opérations de parrainage pour la présidentielle de 2024 sont actés. Pour cause, un atelier de partage sur le thème « innovations apportées au Code électoral à l’initiative de la Direction générale des élections a été organisé hier, lundi 2 octobre, à Dakar, en présence de tous les mandataires nationaux ou coordonnateurs des partis politiques légalement constitués ou coalitions de partis politiques et les personnes indépendantes désirant concourir à l’élection présidentielle. Ayant pour objet de partager avec ces plénipotentiaires les nouvelles innovations apportées au Code électoral, cette rencontre organisée à la suite de la remise des fiches de collecte des parrainages a été l’occasion pour les représentants des candidats à la candidature de remettre sur la table la problématique des doublons externes à laquelle, disent-ils, il faut trouver une solution.
Dans la foulée de la remise des fiches de collecte des parrainages aux mandataires nationaux ou coordonnateurs des partis politiques légalement constitués ou coalitions de partis politiques et les personnes indépendantes, la Direction générale des élections a organisé un atelier de partage sur le thème « Innovations apportées au Code électoral ». « La DGE nous a invité aujourd’hui pour nous parler des différentes innovations. Comme vous l’avez suivi depuis le vendredi passé, c’est à deux niveaux à savoir l’élément discriminant qui a changé. On est passé de la taille, maintenant, on parle de la date d’expiration de la carte nationale d’identité. Le deuxième élément, c’est que chaque candidat a un numéro sur sa fiche et que cette fiche-là, ne peut pas changer », a souligné Massaine Papa Gueye, mandataire de la ‘’coalition pour un Sénégal nouveau’’ du candidat déclaré El Hadji Mamadou Diao dit Mame Boye Diao. Toutefois, le coordonnateur national pour le parrainage du candidat déclaré, El Hadji Mamadou Diao, a confié que lors de cet atelier, les discussions ont porté plus sur la question des doublons. « Les discussions ont tourné surtout aujourd’hui autour des doublons. Vous avez vu que beaucoup de candidats comme Bougane Guèye, Malick Gakou n’ont pas pu être candidats à l’élection présidentielle de 2019, parce que c’était des problèmes de doublons », a-t-il rappelé. Avant de poursuivre en expliquant que : « Des fois, c’est des doublons internes, dès fois, c’est des doublons externes. Je viens de la DGE ce matin et on était à 160 candidats et les gens sont toujours là-bas en train de déposer. Si on procède au tirage au sort au niveau du Conseil Constitutionnel, les premiers seront les mieux servis, parce que quand tu es premier, tu n’as pas de problème de doublons externes, tu peux avoir des doublons internes, et ça, tu peux changer».
Le coordonnateur national pour le parrainage de Mame Boye Diao a par suite suggéré à ce que tous les candidats soient traités au même pied. « Nos camarades qui étaient là, en tant que mandataires, ont dénoncé cette injustice-là en disant que les doublons externes, il faut qu’on trouve une solution et si quelqu’un a des doublons externes, que nous tous nous soyons au même pied et qu’on aille chercher des compléments ».
Abondant dans le même sens, Mahamed Mounirou Sy, représentant national de la coalition Jotna2024 de l’ancien Premier ministre et candidat déclaré Mahammed Boun Abdallah Dionne, a trouvé quant à lui navrant et pas trop égalitaire la problématique des doublons externes. Et d’indiquer : « Quand il y a doublons externes, c’est à dire un parrain qui parraine trois ou quatre candidats, et que le premier candidat qui a déposé profite de ce parrain, les autres, c’est à eux d’aller chercher des remplacements, parce que le premier est déjà validé. Je trouve ça un peu navrant et pas du tout égalitaire». C’est pourquoi de l’avis du coordonnateur national de la coalition dirigée par l’ancien Premier ministre, « On devait les supprimer tous et pousser les autres à aller chercher des remplaçants au niveau des doublons externes. C’est ça qui était plus démocratique». Le coordonnateur de la coalition dirigée par l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Dionne a par ailleurs relevé un autre problème lié à la circonscription qui, d’après lui, n’est plus une colonne. Pour Mounirou Sy, « La circonscription n’est plus en colonne. Maintenant, il y a une circonscription communale qui intègre la région. Et chaque région aura au moins 2000 parrains et il faut au moins 7 régions surles quatorze en plus de la diaspora. Mais ce qu’il faut retenir à ce niveau, c’est qu’on a voulu aider mais pas trop. Parce que quand vous êtes dans une commune qui s’appelle Dakar, surla fiche, vous êtes un peu embêtés. Parce que Dakar Plateau n’est pas la Médina. Or, on ne vise que la région. »
De son point de vue, « la circonscription communale pouvait être élaguée, pour ne se limiter qu’à la région, parce que finalement, on ne compte que la région. Mais ‘’dura lex sed lex’’. La loi, elle est telle quelle, on l’applique comme ça », s’en remet-il. Me Daouda Ka, mandataire national du candidat Aly Ngouille Ndiaye a quant à lui porté son plaidoyer sur la question informatique. « Nous sommes des politiques et ily a une partie qui nous échappe. C’est la partie informatique, parce qu’on nous a donné une clé USB. On nous demande de ne pas la toucher, de ne pas la modifier. J’ai suggéré à la Direction générale des élections qu’on offre une séance de formation à ces informaticiens qui sont chargés de faire la saisie»
Pour rappel, la Direction générale des élections a procédé le 29 septembre dernier à la remise des fiches de collecte des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ainsi, à la date d’aujourd’hui, le nombre de candidats à la candidature est estimé à plus de cent soixante.