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19 juin 2025
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OUSMANE KANE PRONE L’«UNION SACREE» POUR FAIRE FACE AU DANGER QUI MENACE LE SENEGAL
En tant qu’ancien fonctionnaire du système des Nations Unies où il a occupé plusieurs postes stratégiques, Ousmane Kâne soutient pouvoir parler en connaissance de cause
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 13/06/2023
La situation politique dans notre pays marquée par une profonde tension exacerbée par la série de violences née du verdict du procès de l’affaire dite Sweet Beauty condamnant à une peine d’emprisonnement de deux ans ferme le leader du parti Pastef Ousmane Sonko, continue toujours de faire réagir au sein de différentes sphères de notre société. La dernière en date est sans doute celle d’Ousmane Kâne. Face à la presse hier (lundi) à Mbour, le leader du mouvement Union Sacrée a estimé que le Sénégal est en danger et qu’il est extrêmement urgent que toutes les forces vives de la Nation fassent bloc autour d’une Union Sacrée pour combattre l’ennemi et réinstaller la paix dans notre pays.
En tant qu’ancien fonctionnaire du système des Nations Unies où il a occupé plusieurs postes stratégiques dont celui de Chef du Bureau Régional de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) de 2010 à 2014, Ousmane Kâne soutient pouvoir parler en connaissance de cause. « Notre pays vient de connaitre des manifestations sans précédent qui ont causé des pertes en vies humaines, des dégâts matériels, des dommages très importants sur notre économie en plus des traumatismes subis par des millions de Sénégalais dans ce climat de violences et d’incertitudes », a-t-il d’abord rappelé. Ces incidents, poursuit-il, ont écorné l’image de notre pays jusqu’ici cité en exemple sur le continent africain pour sa culture de paix et de cohésion sociale, son héritage religieux et culturel, son multipartisme et ses alternances politiques réussies jusqu’ici.
Analysant la situation vécue par notre pays en ce début du mois de juin, l’ancien candidat déclaré à la présidentielle de 2017 — avant la décision du Conseil Constitutionnel interdisant au Président Macky Sall d’écourter son premier mandat —, a déclaré ceci : « Les scènes auxquelles nous avons assistées ont révélé des fractures profondes qu’il est impératif de résoudre immédiatement afin d’éviter un embrasement. Notre sous-région est déjà confrontée à de multiples défis, notamment les coups d’Etats militaires, le terrorisme, la criminalité transnationale organisée et la prolifération d’armes illégales. Le Sénégal a été jusqu’ici épargné de ces chocs sécuritaires, cependant, les tensions socio-politiques récurrentes dans notre pays constituent désormais une menace réelle sur la sécurité tant sur le plan national que sous- régional. »
L’ancien Ombudsman (Médiateur de la République) du Gouvernement de Transition de l’ONU au Timor Oriental (2000-2001) estime que le Sénégal est en danger. « Attention ! Notre pays est en danger ! Et le danger il est là, présent et je parle en connaissance de cause. J’ai vu de près la réalité de la guerre. J’ai connu et combattu les horreurs de la guerre civile dans plusieurs pays du monde. J’ai travaillé pour le maintien de la paix en Côte d’Ivoire, au Mali, en Centrafrique, en République Démocratique du Congo, au Népal et au Timor Oriental » a-t-il fait valoir.
Une Union Sacrée pour combattre l’ennemi…
« Attention, mes chers compatriotes ! Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge ! II est extrêmement urgent que toutes les forces vives de la Nation (y compris les hommes politiques du pouvoir comme de l’opposition) fassent bloc autour d’une Union Sacrée pour combattre l’ennemi et réinstaller la paix dans notre pays », a insisté celui qui fut aussi le Chef de Bureau de la MINUSMA pour la région centre du Mali de 2014 à 2016.
Selon l’ancien élève du lycée El Hadj Malick Sy de Thiès, il est impératif de parler à la jeunesse dans des circonstances pareilles à celles que traverse notre pays en ce moment. « A la jeunesse de mon pays, je voudrais dire que le monde entier a entendu votre message de frustration et vos revendications. Je comprends vos préoccupations et votre soif de changement. Votre génération, comme d’autres en leur temps, a le pouvoir de faire bouger les lignes pour emmener le changement auquel nous aspirons. C’est pourquoi je vous exhorte à vous engager dans des mouvements sociaux ou politiques pour faire entendre vos voix de façon constructive et responsable », a-t-il recommandé.
Ousmane Kane informe avoir mis sur pied, « avec le soutien et l’engagement des Sénégalais d’ici et de la Diaspora », un Mouvement Citoyen dénommée « UNION SACREE du Sénégal ». Il explique que c’est un mouvement non partisan, rassemblant des citoyens sénégalais de tous bords qui partagent des valeurs communes et la détermination de trouver des solutions pérennes aux priorités de paix et de cohésion sociale.
« Dans les prochains jours, je compte continuer mes consultations avec les mouvements et associations de jeunes, de femmes, les guides religieux et coutumiers, les acteurs sociaux, les organisations de la société civile et les missions diplomatiques sur les mesures à mettre en place pour réduire les tensions et prévenir l’aggravation de la situation jusqu’aux élections de février 2024 », indique le cadre natif de Mbour. « Nous avons aujourd’hui la lourde responsabilité de protéger l’héritage de paix et d’unité nationale que nos ancêtres et pères fondateurs de la nation nous ont légués et que nous transmettrons à notre tour aux générations futures. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons nous mobiliser pour protéger ce que le Sénégal a de plus cher : la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale », a conclu Ousmane Kâne qui intervient depuis 2019 comme Consultant Principal auprès du Département d’Etat Américain dans le cadre d’une coopération multilatérale entre les USA et cinq pays africains pour le renforcement des capacités des forces de Police nationale et des Forces Armées africaines.
Par Diagne Fodé Roland
SUNUGAL: COMMENT L’ETAT DE CLASSE NEOCOLONIAL DEVIENT UN ETAT HORS LA LOI ?
C’est bien au Sénégal que se déroule ce film des horreurs hollywoodien d’une affaire dite « privée entre deux citoyens » qui débouche sur des révélations d’un complot d’Etat confirmé par un verdict au bout de deux ans d’une procédure
Beaucoup s’étonnent de ce que la presse sénégalaise, africaine et même mondiale appelle de plus en plus « la dérive autoritaire de l’État de la vitrine démocratique » françafricaine, eurafricaine et usafricaine du Sénégal et ce que les manifestants au pays et dans la diaspora appellent « la dictature de Macky Sall ». Les images macabres qui défilent dans la presse et sur les réseaux sociaux, celles des forces de répression et des nervis tirant à balles réelles sur des manifestants pacifiques ou ayant des cailloux ne sont plus une exclusivité des pratiques assassines de l’État sioniste d’Israël contre les enfants de Palestine. C’est bien au Sénégal que se déroule ce film des horreurs hollywoodien d’une affaire dite « privée entre deux citoyens » qui débouche sur des révélations d’un complot d’Etat confirmé par un verdict au bout de deux ans d’une procédure dans laquelle certificat médical, rapport d’enquête de la gendarmerie, témoignages, saisine de la chambre criminelle, requalification reconnaissant de fait de faux et usage de faux de l’accusation de « viol et menace de mort » en « corruption de la jeunesse » et condamnation du candidat Sonko à l’inéligibilité qui disqualifie et expose lumineusement aux yeux de tous un pouvoir judiciaire soumis au pouvoir exécutif présidentiel.
Déclarant en mars 2021 avoir été « surpris » par la révolte de la jeunesse contre ce kidnapping policier qui a fait le tour du monde médiatique, le président de la République, Macky Sall, s’était fendu d’une mise en garde : « ce qui est arrivé, n’arrivera plus » aussitôt suivie de nouvelles distillées dans la presse et montrées lors des défilés du 4 avril de la dotation en armes et matériels répressifs de la gendarmerie, la police et même de l’armée. Des révélations faisant froid au dos sur l’achat, dit-on, de 45 milliards de francs CFA d’armes par le Ministère de l’environnement et pour lequel certaines sources pointent maintenant la présidence comme l’acheteur pour armer les nervis que l’on a vu sévir à chaque révolte populaire de la jeunesse.
Estocade finale contre Ousmane Sonko
Bref depuis mars 2021, tout se passe comme si la justice, la gendarmerie, la police, les nervis, la presse aux ordres, les arrestations préventives arbitraires de militants, de journalistes, des coupures de signaux de télévision, les « dialogues » successifs ont été mis à contribution pour préparer et porter l’estocade finale au candidat du camp patriotique, O. Sonko, dont tout le monde reconnaît maintenant, y compris les sondages, qu’il l’emporte largement dès le premier tour de la présidentielle du 25 février 2024.
Mais échec et mat, c’était sans compter avec la détermination d’une jeunesse (environ 70 % de la population) qui est en train de remplacer l’illusion d’une vie meilleure dans les pays impérialistes par l’engagement militant pour une vie meilleure dans son propre pays.
L’espérance qu’incarne aujourd’hui la figure emblématique du patriote Sonko et le projet de souveraineté nationale qu’il porte résulte de la prise de conscience en cours du lien intrinsèque entre la mal-gouvernance, les scandales quasi-quotidien des détournements des deniers publics révélés par les corps de contrôle de l’État et la soumission prédatrice néocoloniale aux Multinationales impérialistes.
Un complot d’Etat mal ficelé
Les stratèges de la troisième candidature illégale parce que constitutionnellement interdite de l’actuel président qui ont jusqu’ici écarté tous les concurrents potentiels à la présidentielle de son second et dernier mandat actuel, ont d’abord sous-estimé Sonko et le patriotisme montant quand il est devenu en 2017 « député au plus fort reste ». Puis, ils l’ont radié arbitrairement de son poste d’inspecteur des impôts en pensant que tous les Sénégalais sont à leur propre image : corruptible ou poltron. Ensuite, ils ont cherché à l’isoler après sa troisième place avec près de 16 % à la présidentielle 2019 en organisant la transhumance vers le pouvoir de celui arrivé deuxième
C’est en fait l’échec de tous les stratagèmes mis en place qui, manifestement, a conduit à ce complot d’État mal ficelé et révélateur à la fois d’une incompétence flagrante dans la capacité de dissimulation et d’un traumatisme violent vénal qui montre qu’ils sont prêts à tout pour garder le pouvoir.
L’obsession de se maintenir au pouvoir est boostée par la découverte du fer, du zircon et surtout du gaz et du pétrole.
La bourgeoisie bureaucratique néocoloniale appendice locale de la bourgeoisie impérialiste a pour fonction principale de garantir l’accès aux ressources naturelles, à la main d’œuvre taillable et corvéable au profit des Monopoles capitalistes de l’impérialisme français principalement. C’est ce qu’explique l’Internationale Communiste dans ses thèses à son VI éme congrès en 1928 sur la caractéristique essentielle du système colonial et néocolonial en écrivant que l’oppression impérialiste « au fond... consiste en un monopole, basé non seulement sur la pression économique mais aussi sur la contrainte non économique de la bourgeoisie du pays impérialiste dans le pays dépendant, monopole, qui a deux fonctions principales : d’un côté, l’exploitation impitoyable des colonies..., d’autre part, le monopole impérialiste sert à conserver et à développer les conditions de sa propre existence, c’est-à-dire l’assujettissement des masses coloniales »; « dans sa fonction d’exploiteur colonial, l’impérialisme est, par rapport au pays colonial, avant tout un parasite qui suce le sang de son organisme économique. Le fait que ce parasite représente envers sa victime une haute culture, en fait un exploiteur d’autant plus puissant et dangereux, mais du point de vue du pays colonial ne modifie en rien le caractère parasitaire de ses fonctions » (VIè congrès- p.226). On constate ainsi que si historiquement « l’exploitation capitaliste de chaque pays impérialiste a suivi la voie de développement des forces productives, Les formes spécifiquement coloniales d’exploitation capitaliste, employées par la bourgeoisie (impérialiste), freinent, par contre, en fin de compte, le développement des forces productives de leurs colonies » (idem p.226). Voilà d’où vient le fait que 60 ans après les dites indépendances, il n’y a point de développement dans les néo-colonies, il n’y a que développement du sous-développement.
Des monopoles impérialistes français
Au Sénégal,sous Senghor près de 180 entreprises publiques et parapubliques ont côtoyé dans une relation de subordination la mainmise des monopoles impérialistes français dans le cadre desdits « accords de coopération » qui vont organiser le passage de la colonie à la néo-colonie
Sous Diouf, le « moins d’État, mieux d’Etat » (sic!) des plans libéraux d’ajustement structurel pour rembourser la dette usuraire et les intérêts vont flinguer les entreprises parapubliques comme l’ONCAD, etc, avant que la dévaluation du CFA de 1994 n’ouvre les vannes de la privatisation-bradage des secteurs stratégiques comme l’eau, les télécoms, le port, etc. Rappelons que seule la SENELEC, a par sa combativité syndicale empêché jusqu’à nos jours sa privatisation.
Sous Wade, la privatisation va bon train doublée de grands travaux surfacturés, de marchés de gré à gré, de boulimie foncière, etc tout en diversifiantses partenaires économiques étrangers. Macky a tout simplement prolongé et amplifié la rapacité apatride des sociaux libéraux du PS et démembrements et des libéraux du PDS et démembrements dont l’APR flanqués des renégats de l’ex-gauche.
Si les bourgeoisies bureaucratiques quise sont succédé au pouvoir mêlent à la fois nouveaux et transhumants, on peut dire à grand trait qu’elles bénéficient jusqu’ ici du statut de « colonies de l’arachide », des phosphates, du poisson, du tourisme et des impôts des travailleurs pour s’en mettre plein les poches tout en laissant au fil des diktats du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC les secteurs stratégiques aux Firmes multinationales impérialistes.
La découverte du pétrole et du gaz confère à la bourgeoisie bureaucratique clanique actuelle une perspective prédatrice autrement plus liquide et juteuse. Voilà pourquoi Macky/APR/BBY s’accrochent au pouvoir à tout prix.
C’est donc le pétrole et le gaz qui FASCISENT le régime présidentiel actuel dans notre pays. En effet, tous les régimes néocoloniaux ont été libéraux (sauf au début) et répressifs.
Senghor/Dia l’ont été en imposant le parti unique, en interdisant et réprimant le PAI, premier parti marxiste-léniniste et véritablement indépendantiste, et en phagocytant par la force et la ruse le MFDC et le PRA avant de concéder aux luttes populaires, notamment de 68, le « multipartisme limité ». Diouf l’a été en faisant le « multipartisme intégral », en réprimant les contestations des vols électoraux, en intégrant l’opposition dans ses « gouvernements d’union nationale » et en menant une guerre brutale meurtrière contre le MFDC en Casamance. Macky dépasse ici toutes les limites en combinant ruse (alors qu’il a perdu tout crédit aux yeux du peuple), répression mortifère, utilisation flagrante hors la loi des pouvoirs régaliens de l’État, judiciaire, gendarmerie, police, violence politique à l’Assemblée Nationale où il n’a plus vraiment de majorité mécanique, complot d’État, arrestations arbitraires, illégales, nervis tueurs, etc
Les récentes élections locales et législatives en Guinée Bissau et Gambie annoncent la perte pour Macky d’alliés qu’il avait intronisé et qu’il pouvait utiliser dans sa stratégie de se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Et force est de constater que les impérialistes français, européens et étatsuniens qui le soutenaient jusqu’ici contre Sonko cherchent manifestement une alternative à lui ainsi qu’à Sonko ce qui fait que les concurrents qui se sont déclarés candidats à la présidentielle du 25 février 2024 cherchent à en bénéficier.
Les voies pour sortir des impasses politico-judiciaires
Deux voies s’offrent pour sortir des impasses politico-judiciaires, répressives mortifères, diplomatiques le rapport des forces exprimé par la révolte de la jeunesse patriotique contre le complot d’État de Macky/APR/BBY :
- Macky/APR/BBY repartent à l’assaut en utilisant la violence brutale criminelle de l’État avec le risque que cela se retourne contre eux avec des conséquences totalement imprévisibles ;
- Macky/APR/BBY annulent le verdict injuste contre Sonko qui n’obéit qu’au besoin d’éliminer son droit à candidater et libère tous les détenus politiques;
- Macky respecte la Constitution qui dit que «nul ne peut avoir plus de deux mandats consécutifs»;
- Macky accepte l’organisation de la présidentielle par des personnalités ou un organe consensuel indépendant.
Cette plateforme que l’on retrouve dans le F24 est la seule porte de sortie démocratique de la crise politico-sociale dans laquelle Macky/APR/BBY ont plongé le pays. Le F24 à qui le régime actuel refuse le droit d’organiser le «dialogue populaire», des rassemblements et des manifestations doit continuer à exiger le respect des libertés individuelles et collectives. Ces atteintes liberticides du pouvoir autoritaire vont progressivement réunir les conditions de la jonction entre jeunesse en colère, émeutes de la faim et les forces vives de la nation.
L’exigence de démission des ministres, le garde des sceaux pour ce verdict inique et de l’intérieur pour la répression aveugle, est totalement justifiée. Celle que certains agitent, notamment des candidats concurrents qui savent que si le verdict n’est pas abrogé, Sonko ne pourra pas y participer, en ce qui concerne le président Macky Sall dont le mandat expire légalement le 25 février 2024 ouvre une boîte de pandore dangereuse dont n’importe quoi peut sortir. Dans les conditions actuelles du rapport des forces, les revendications justes sont :
- annulation du verdict contre Sonko,
- pas de troisième candidature anticonstitutionnelle de Macky,
- libération immédiate de tous les prisonniers politiques,
- organisation consensuelle de la présidentielle de février 2024,
- mesures immédiates de baisse des prix des denrées de premières nécessités.
Par Diagne Fodé Roland
Dakar Sénégal
«LE PROCESSUS DE RAJEUNISSEMENT EST IRREVERSIBLE»
Le sélectionneur de l’équipe nationale de basketball du Sénégal, Moustapha Gaye a lancé l’opération reconquête du titre avec 19 «Lionnes» présélectionnées en perspective de la Can féminine Rwanda2023.
Le sélectionneur de l’équipe nationale de basketball du Sénégal, Moustapha Gaye a lancé l’opération reconquête du titre avec 19 «Lionnes» présélectionnées en perspective de la Can féminine Rwanda2023. Un casting avec des jeunes, des moins jeunes, des anciennes, une seule joueuse locale qui fait débat. Mais l’ancien champion d’Afrique reste droit dans ses boites. Pour lui, le «processus de rajeunissement es irréversible». Par la même occasion, il a annoncé la fin du cumul de postes (Dtn et sélectionneur) non sans solder des comptes avec El Hadji Sarr, désormais ex-président patron de la communication. Morceaux choisis lors de son face à face avec la presse hier, lundi 12 juin.
OPERATION RACHAT
«Cette liste a été préparée depuis deux ans. Depuis notre dernier match où on a eu des certitudes sur la reconfiguration et des manquements qu’il y a eus. On assume ce résultat et on va essayer de trouver les voies et moyens pour mettre le Sénégal sur le bon chemin parce que la 4ème place n’était pas conforme à notre potentiel. En 2022, on a organisé un camp d’entraînement avec tous les jeunes espoirs qui avaient entre 18 et 25 ans. On a travaillé durant trois semaines. Et c’était une première évaluation sur le potentiel de jeunes qu’on a. On avait sélectionné des Locales comme des Expatriées qui sont partout dans le monde. Après cela, les joueuses étaient en observation depuis leurs clubs et c’est ce qui nous a permis de sortir aujourd’hui une liste de 19 joueuses».
L’ABSENCE DE CERTAINS CADRES
«Dans cette liste, il faut également noter des entrées, des sorties, des absences comme Binetou Diémé que j’ai contacté et qui m’a dit : «coach j’ai arrêté de jouer». Chapeau vraiment pour elle ! On a passé ensemble des années et elle nous a valu beaucoup de satisfactions. Mame Marie Sy pour des problèmes familiaux, elle ne peut pas être là, Maimouna Diarra avait annoncé sa retraite internationale».
«JE ME SUIS EXCUSE AUPRES DE AYA (TRAORE)»
«J’ai dit à Aya (Traoré) dans un appel téléphonique que j’ai beaucoup regretté son absence en 2021. C’était un choix malheureux que j’avais fait et je m’en suis excusé. C’est une icône qui méritait un meilleur traitement. Et j’assume cette erreur. Elle est restée compétitive, elle est restée dans son coin sans faire de bruit. L’équipe a besoin d’une joueuse comme elle dans son secteur. J’ai dit la même chose à Fatou Dieng. On a besoin de leur expérience. Elle a joué l’année dernière en National 1 en France. Cette année, elle a évolué en première division en Suède et je la suivais régulièrement. C’est ce qui explique leurs retours. Kalsoum Touré n’était pas là en 2021. Cette année, je l’ai rassuré. Aminata Fall a fait une excellente saison en Nationale, une bonne intérieure qui est capable de jouer dos comme face au panier. Sokhna Lika sortait de maternité. C’est une joueuse de rupture qui n’a jamais eu peur et qui peut beaucoup aider l’équipe».
LA POLEMIQUE YACINE DIOP
«J’aurais souhaité qu’elle ne reste pas deux ans sans jouer. Je la connais depuis qu'elle était très jeune. Je connais son tempérament, sa forte personnalité. C’est vrai que quand on sélectionne une joueuse, tout le monde a son avis et je respecte celui de chacun. Mais, je pense que dans le secteur où elle évolue, elle peut beaucoup nous aider. Yacine (Diop) n’a jamais peur et quelle que soit la situation, elle est toujours là pour apporter un plus. Ce qu’il faut préciser c’est qu’on est en présélection. On n’a pas encore la liste de 12. C’est à elle de nous montrer qu’elle peut être dans la liste finale. Elle sait le faire. Maintenant, on va voir comment elle va se comporter dans l’équipe. On a confiance et je souhaite vraiment qu’elle soit apte pour être dans le groupe pour l’Afrobasket».
UNE SEULE JOUEUSE LOCALE CONVOQUEE
«L’année dernière on avait convoqué les meilleures joueuses locales. Elles étaient au nombre de 8 ou 10. On les a évaluées et on sait ce qu’elles valent. Elles sont de bonnes joueuses. Entre-temps, l'As Ville de Dakar est partie en compétition (africaine) en club. Et on a vu le comportement des unes et des autres. Tout est dans l’évaluation. J’ai beaucoup de respect pour les joueuses locales. En 2021, on avait 4 joueuses locales dans le groupe. Et il n’y a pas de quota entre joueuses locales et expatriées. Ndeye Sène était tout le temps en équipe nationale alors qu’elle évoluait dans le championnat local. Vous avez une fille comme Couna Ndaw, qui a été 3 fois Reines du championnat. Je l’adore. Mais, pendant un an, elle a été moins performante que les années passées».
LE GROUPE DU SENEGAL?
«Manquer de respect à l’Ouganda serait dangereux. C’est un pays qui investit beaucoup dans le basket féminin qui a un potentiel athlétique énorme. Maintenant, penser que c’est un duel entre le Sénégal et le Mali serait une erreur. Il faut tout faire pour gagner la première place et se qualifier en quart de finale. L’objectif, c’est le podium, qui ne veut pas dire la première place. Même si on cherche la première place. On ne peut pas être le Sénégal et se contenter d’une 3ème place. On est très ambitieux. On a des filles qui ont été championnes et qui sont là pour guider les plus jeunes vers le succès. On parle des anciennes mais on a beaucoup de jeunes qui peuvent nous valoir beaucoup de satisfactions. C’est pourquoi on n’avait dit que le processus de rajeunissement est irréversible.
KEEMTAAN Gi - ÇA CRAINT
Mais qu’est-ce qui explique donc cette subite générosité du Chef ? Lui si près de sa caisse noire le voilà subitement à l’ouvrir, faisant preuve d’une étonnante et surprenante prodigalité…à neuf mois de la présidentielle de 2024. Une élection à laquelle sa participation c’est toujours « ni oui, ni non » tout en étant plus que probable ! Il a d’abord annoncé une série de mesures en faveur de la lutte traditionnelle. Une enveloppe qui fait plus d’un demi-milliard, là où le fonds destiné à la presse se contente d’un milliard. Preuve de son dédain pour le secteur des medias qui emploie pourtant des centaines de personnes. Un geste qui, loin d’être mû par un sincère élan de générosité en direction du secteur de la lutte en difficulté, relève en réalité d’un calcul électoraliste. Un effet, les montagnes de muscles que sont les lutteurs sont connues pour drainer derrière elles énormément de monde qui constitue donc un électorat à courtiser. Hier, c’était au tour des Bajenu Gox de recevoir leur part de la générosité présidentielle, « engrossées » qu’elles sont d’un bonus mensuel supplémentaire de 25.000 francs venant s’ajouter au pécule de 25.000 francs qu’elles percevaient déjà. Y a d’autres bienheureux que le président de la République a faits ces temps ci alors pourtant qu’on est très loin de Noël ! Les heureux bénéficiaires des bourses de sécurité familiales verront leurs pécules passer de 25.000 à 35. 000 francs. Dans toute sa générosité, le Chef fait également un clin d’œil aux « Ndongo Daara » avec le recrutement de 500 Serigne Daara. Les caisses de l’Etat sont décidément pleines à ne pas pouvoir se refermer ! Certes, le Gouvernement vient encore de faire appel au marché financier régional pour emprunter 55 milliards de francs destinés à boucler ses fins du mois mais chût !, ne le dites à personne car, officiellement, l’Etat est sur liquide même si tout le monde sait qu’il est confronté à de très graves problèmes de trésorerie. Encore une fois, à neuf mois d’une présidentielle de tous les dangers, il est de bon ton d’ouvrir tout grand le robinet financier quitte à financer ces libéralités à crédit comme par exemple avec les trois milliards de dollars octroyés par le FMI. On verra toujours après la mère des échéances électorales surtout que, d’ici là ou juste après, les recettes tirées de l’exploitation de notre pétrole et de notre gaz vont enfin commencer à tomber dans les caisses du Trésor national. En tout cas, c’est au moment où notre bon Président se montre si charitable envers les catégories de la population susceptibles de lui valoir des milliers de voix en février prochain que la presse internationale, notamment française, dévoile quelques errements de son pouvoir, l’accusant de se servir de crapules pour mater son Opposition. En fait, nos confrères pointent du doigt la responsabilité de l’Etat dans les tueries des dernières manifestations. La dernière enquête des confrères français dans une vidéo devenue virale depuis hier ne fait pas dans la diplomatie pour désigner les nervis du pouvoir avec la confession à charge d’un de ces lascars qui avoue qu’ils sont payés 20. 000 francs la journée. Des individus formellement identifiés et à la solde du pouvoir. Une tache noire sur notre police nationale engluée dans de flagrantes contradictions qui la mettent au banc des accusés. Le prestigieux quotidien américain « The New York Times », l’un des journaux les plus influents du monde, est venu noircir le tableau en pointant du doigt, à travers un autre reportage très fouillé, la responsabilité de l’Etat dans les tueries de manifestants d’il y a deux semaines. Apparemment, le président chouchou de la communauté internationale il y a seulement quelques mois est en train d’être lâché par la même communauté internationale ! Et même Reed Broody, encensé par le pouvoir lorsqu’il traquait le président Hissène Habré, s’y met lui aussi. Mais puisque le Gouvernement vient de oublier un Livre blanc pour réfuter toutes ces vilaines calomnies orchestrées par des puissances jalouses de notre pétrole et de notre gaz… KACCOOR BI - LE TEMOIN
CLASH DE FIN ALASSANE MBAYE CHANTE MME AIDA NDIONGUE
Il y a deux weekends, le « griot des Vip » Alassane Mbaye a fait exploser le Grand Théâtre à l’occasion de son anniversaire célébré avec faste. Une opportunité en or pour le chanteur Alassane Mbaye, ou l’ami de ces dames, de mettre fin au différend l’opposant à l’ex-sénatrice Mme Aida Ndiongue. Devant un public très nombreux, Alassane Mbaye a composé une chanson en l’honneur de Mme Aida Ndiongue ou la Lionne du Walo pour s’excuser et lui demander pardon en ces termes : « Aïda, Aïda, Aïda Ndiongue walo walo bi…dinala way ba deh (Aïda, la Reine du Walo, je vais te chanter jusqu’à ma mort) ». Ainsi chantait-il dans le morceau que « Le Témoin » quotidien a écouté et réécouté. Une belle et triste chanson qui a fait bouger le public et fait pleurer les cœurs voire les âmes sensibles du Grand Théâtre. A l’origine de cette brouille entre le chanteur Alassane Mbaye et sa « mère » Aïda Ndiongue, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Mais il n’est pas interdit de rappeler que Mme Aïda Ndiongue, connue pour sa générosité, a presque façonné le « griot des Vip » Alassane Mbaye pour lui avoir tout donné, tout offert à ses débuts dans le monde de la musique. Une relation exemplaire entre « mère » et « fils » jusqu’à ce jour où Mme Aïda Ndiongue a fait l’objet de commérages de la part d’Alassane Mbaye à travers un audio fuité d’un groupe whatsapp entre femmes (driankés). Ayant pris connaissance de l’audio, Aïda ou la Reine du Walo, atteinte au plus profond d’elle-même, s’est transformée en « Reine de fer » pour pouvoir « corriger » Alassane Mbaye. Car Aïda Ndiongue est une dame qui ne se laisse jamais faire ! C’était le début d’un déterrement de haches de guerre entre Alassane Mbaye et Aïda Ndiongue avant que les mêmes haches soient enterrées au Grand Théâtre à travers une chanson. La chanson de la demande de pardon. Tout est bien qui finit bien entre « mère » et « fils » !
ARMEE EN DEUIL LE CEMGA MBAYE CISSE A PERDU SON PERE
C’est avec une profonde tristesse que « Le Témoin » quotidien a appris de la Dirpa le décès d’El Hadj Moussa Cissé, père du Chef d’Etat-major général des Armées (Cemga), le général de corps d’armées Mbaye Cissé. Le décès est survenu ce dimanche 11 juin 2023 à Kaolack. Au-delà de l’Armée, la gendarmerie nationale a perdu l’un de ses plus distingués serviteurs puisque le défunt El Hadj Moussa Cissé a fait de bons et loyaux services dans la Maréchaussée avant d’aller à la retraite. La Presse également est endeuillée car l’illustre disparu est aussi le père de notre sympathique consœur et ancienne secrétaire générale du Synpics, Diatou Cissé. En cette douloureuse circonstance, « Le Témoin » présente ses sincères condoléances au général Mbaye Cissé, à sa sœur Diatou Cissé ainsi qu’à tous les membres de leur famille éplorée. Puisse Dieu accueillir le défunt dans Son Paradis de Firdawsi !
DIALOGUE NATIONAL YEWWI ASKAN WI MENACE KHALIFA SALL ET CIE
Les leaders de Yewwi Askan wi ne digèrent pas, mais alors pas du tout, la participation de Khalifa Sall et Cie au dialogue national de Macky Sall. L’acte posé par l’ancien maire de Dakar est resté à travers de la gorge des leaders de cette principale coalition de l’opposition. Dans un communiqué publié hier, Yewwi a réaffirmé ‘’son rejet catégorique de cette rencontre sans intérêt pour le Sénégal. Elle porte à la connaissance de l’opinion qu’elle n’est représentée par aucune organisation ou personne physique à cette « farce politique ». Ensuite, elle rappelle solennellement les dispositions pertinentes de sa charte fondamentale selon lesquelles tout membre doit « s’abstenir, individuellement, de tout compromis ou compromission politique avec le régime de Macky Sall ». En conséquence, elle se réserve le droit de tirer toutes les conséquences à l’encontre de tout transgresseur de celles-ci. Khalifa Sall et Cie sont avertis même s’il reste que le patron de Taxawu Sénégal n’est pas un novice en politique. Et que sa réponse ne devrait pas tarder. Surtout que cette mise en garde de Yaw s’adresse aussi à Barthélémy Dias, le maire de Dakar, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche ! Tout cela pour dire que Macky Sall est en train de réussir à diviser l’opposition.
ME AÏSSATA TALL SALL A PROPOS DES 79 GUINEES EXPULSES
Hier, à l’Assemblée nationale, la ministre des Affaires étrangères Me Aissata Tall Sall, défendant des projets de loi de ratification de conventions entre le Sénégal et les Emirats Arabes Unis et aussi avec d’autres pays de l’Union Africaine n’a pas manqué d’évoquer l’affaire de l’expulsion de 79 Guinéens de notre pays. Ces derniers ont été expulsés vers leur pays d’origine pour avoir participé aux manifestations violentes de début juin suite au verdict de l’affaire Adji Sarr/Sonko. « Le Sénégal et la Guinée entretiennent d’excellentes relations. Mon homologue de Guinée, le Dr Morissanda, discute avec moi quasiment tous les jours. D’ailleurs, s’il y a un incident entre les deux pays, soit je l’appelle ou lui, il m’appelle et nous le réglons d’homme à homme », dira le ministre. D’homme à homme ? Humm… Me Aïssata Tall Sall a tenu à rappeler que quiconque sur le territoire national commet des actes délictuels, qu’ilsoitsénégalais ou étranger, est puni ou réprimé pour ses actes. « C’est une question d’individu et de responsabilité pénale individuelle » a-t-elle souligné. Sauf que l’ »’expulsion est vraiment une mesure extrême surtout à l’encontre de ressortissants d’un pays voisin et frère !
BON DEROULEMENT DU BAC TECHNIQUE
Les épreuves de l’examen du baccalauréat technique se déroulent sans difficulté majeure depuis hier sur l’ensemble du territoire national, a assuré la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mme Mariama Sarr. ‘’Ce qu’on a constaté, c’est que tout se passe bien. Les examens sont en train de se dérouler normalement. Nous avons rencontré des présidents de jury enthousiastes, avec des équipes dynamiques et nous avons bon espoir que le baccalauréat va se dérouler comme nous le souhaitons’’, a-t-elle indiqué lors d’une visite à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise selon l’APS. Mariama Sarr faisait le point, au Lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye, sur le déroulement du baccalauréat technique. Elle avait fini de visiter trois centres d’examen des départements de Dakar et Guédiawaye. Elle a effectué sa visite en compagnie de plusieurs autorités administratives, territoriales et académiques. La ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion précise que cette année le Sénégal compte 3 389 candidats inscrits au baccalauréat technique, avec une forte présence des filles. ‘’Nous avons vu que les filles sont en train de prendre leur place dans les séries scientifiques et techniques’’, a-telle relevé. ‘’Notre objectif est d’orienter 30 % du cycle fondamental vers le cycle formation professionnelle’’, a ajouté Mariama Sarr avant de saluer les efforts des acteurs qui travaillent pour l’orientation des apprenants versla formation professionnelle.
VERS L’INTERDICTION DE LA FREQUENTATION DES PLAGES ?
Si les autorités ont interdit presque toutes les manifestations de l’Opposition, des jeunes ont réussi à contourner cette proscription. Depuis hier, une vidéo montrant de jeunes gens dans une plage dakaroise et scandant des slogans hostiles au pouvoir est devenue virale sur les réseaux sociaux. C’est une grappe humaine, sortie de l’eau, qui court dans une procession, scandant joyeusement « Macky bayil Sonko ». Ce qui est devenu un jeu pour les jeunes en cette période estivale surtout avec la fermeture des classes. Ne soyez donc pas surpris de voir les forces de l’ordre envahir les lieux de baignade ou interdire formellement des plages où les jeunes commencent à montrer leur attachement au leader du Pastef. C’est Macky qui va apprécier après la bronca de la presse internationale qui semble l’avoir lâché à travers des enquêtes qui mettent en cause l’implication de nervis à la solde du pouvoir dans la répression des manifestations du 1er et du 2 juin derniers. A n’en pas douter, y en a qui limiteront leurs déplacements dans quelques coins de l’Europe et des Usa. En attendant, l’Opposition peut s’inspirer des jeunes en initiant un rassemblement sur les plages. Mais attention aux fliquettes et aux gendarmettes en bikinis !
SEBIKHOTANE RESPIRE DU PLOMB
Les populations de la commune de Sébikhotane sont exposées à plusieurs sortes de particules nocives en suspension dans l’air qu’elles respirent
Les risques de contamination par l’air dans la commune de Sébikhotane sont assez grands. Selon une étude menée par des chercheurs du CNRS, l’air dans la commune est fortement contaminé par divers polluants dont le plomb. Les résultats de l’étude projet Air géo ont été présentés dimanche à Sébikhotane.
Les populations de la commune de Sébikhotane sont exposées à plusieurs sortes de particules nocives en suspension dans l’air qu’elles respirent. L’air dans la zone est de fait contaminé par plusieurs types de polluants issus des dégagements des usines sur place, des véhicules qui traversent la commune, mais aussi et surtout la combustion de charbon de bois dans les ménages. Et parmi ces différents agents pathogènes, la présence du plomb est singulièrement signalée avec ses nombreuses conséquences sur la santé infantile et sur les mamans. C’est ce que révèle la restitution d’une étude menée par des chercheurs du CNRS dans le cadre du projet Air géo.
Après avoir installé plus de 200 capteurs, dans divers endroits de la commune en janvier, les initiateurs de l’étude, en association avec les populations et les organisations communautaires ont procédé à l’analyse des résultats obtenus avec la séquestration de l’air ambiant dans des capsules fabriquées à base d’écorces d’Eucalyptus. Ces capteurs, après avoir séquestré pendant six mois les particules contenues dans l’air ont été envoyés à Toulouse puis au Brésil pour analyse. Et selon ces résultats, l’air dans la commune est fortement contaminé par le plomb. « La 3ème source de pollution de l’air, ce sont les usines de recyclage de fer, de recyclage de batterie au plomb (…) On broie et surtout on chauffe à haute température et c’est ça qui relâche des poussières », a indiqué Mélina Marcouin, chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (Cnrs – France). « Les zones les plus problématiques, c’est forcément autour de l’usine de plomb. Le plomb, on sait que c’est extrêmement toxique », a poursuivi Marcouin dans sa restitution des premiers résultats.
Se voulant plus précis, un des membres de l’équipe d’enquêteurs a souligné que le plus grand responsable de cette situation est une usine qui est aujourd’hui à l’arrêt. Il s’y ajoute le trafic routier, les vents en provenance du désert et enfin la cuisson et le brûlage de déchets comme autres sources de pollution. Pour l’instant, l’ampleur des dégâts au plan sanitaire n’a pas été encore établie. Ce sera l’objet de la deuxième phase du projet qui sera assurée avec la collaboration des personnels médicaux et des laboratoires de la place. « On entre dans une 2e étape ; celle de l’impact sur la santé. Les médecins de l’hôpital de Dakar et de Thiès et les techniciens des laboratoires de toxicologie vont nous rejoindre dès la rentrée et dans cette 2ème phase, on va effectivement évaluer les aspects sur la santé », a annoncé Yann Philippe, autre chercheur engagé dans le projet. Les femmes enceintes et les enfants seront particulièrement ciblés dans cette deuxième phase de l’étude. « Une cohorte de 150 femmes enceintes vont être suivies par les médecins de l’hôpital pour enfant de Diamniadio depuis la grossesse et les 1000 premiers jours après la naissance pour voir le niveau d’impact de ces particules », a annoncé Mme Marcouin.
L’équipe de chercheurs a salué la collaboration des populations locales qui a permis d’avoir des résultats satisfaisants en termes de capteurs. « Plus de 80% des capteurs ont été récupérés alors qu’avec l’expérience à Toulouse, on a eu à récupérer 1 capteur sur 2 », a noté Marcouin.
LA SUSPENSION DE WALF TV, «UN ABUS DE POUVOIR QUI MENACE TOUS LES MEDIAS»
La mesure de suspension des programmes de la chaîne de télévision privée Walf TV, prolongée pour un mois par les autorités sénégalaises, n’agrée pas Reporters sans frontières
La mesure de suspension des programmes de la chaîne de télévision privée Walf TV, prolongée pour un mois par les autorités sénégalaises, n’agrée pas Reporters sans frontières. Dans un communiqué en date d’hier, lundi 12 juin 2023, l’organisation de journalistes dénonce un « acharnement et une décision abusive » émanant du ministre de la Communication.
« C’est la première fois dans l’histoire de l’audiovisuel privé du Sénégal qu’un média est suspendu sur une durée aussi longue : 30 jours consécutifs. Cette décision abusive du ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, marque une nouvelle étape dans l’acharnement contre la chaîne Walf TV depuis au moins deux ans », constate Reporters sans frontières.
Et de poursuivre : « Cette suspension constitue un dangereux abus de pouvoir qui pourrait être utilisé contre tout média dont la couverture déplairait aux autorités mais qui, pourtant, ne fait que son travail, alerte le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marone. Le Sénégal doit redevenir un fleuron de la liberté de la presse en Afrique. Nous appelons les autorités à œuvrer dans ce sens, en cessant de persécuter le groupe Walfadjri, en abrogeant toutes les dispositions liberticides du Code de la presse, en protégeant le travail des professionnels de l’information et en prenant des engagements forts lors des Assises de la presse qui se préparent pour juillet prochain »
LA “VOIX DES SANS VOIX” REGULIEREMENT BAILLONNEE
Poursuivant, le texte de Rsf fait remarquer que « Walf TV est régulièrement victime de suspensions de la part du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Avant cette suspension d’un mois, elle avait été interrompue le 1er juin, pour 48 heures. En mars 2021, le CNRA avait également interrompu ses programmes pendant trois jours, lui reprochant de diffuser "en boucle" les images des troubles provoqués par l'arrestation de l’opposant politique Ousmane Sonko. Une autre suspension d’une semaine à compter du 10 février 2023 avait aussi été justifiée selon le CNRA par une “couverture irresponsable” des manifestations dans une ville du centre du pays où l’opposant était présent ».
Et d’attester que » Cette fois, le ministre s’est luimême arrogé le droit d’ordonner la coupure du signal de Walf TV en s’appuyant sur le Code de la presse, alors même que celui-ci ne le cite pas comme autorité compétente en la matière ». Fondé par Sidy Lamine Niasse, figure de la presse sénégalaise décédé en 2018, Walfadjri est présent dans le paysage médiatique depuis 1984 sous la forme d’un mensuel papier, puis d'un hebdomadaire et, à partir de 1993, d’un quotidien. Depuis lors, le groupe compte aussi une radio et une télévision avec des stations régionales, où plusieurs générations de journalistes sénégalais ont fait leurs premières armes. Son slogan “voix des sans voix” découle aussi de son maillage du territoire national, du pluralisme et de la diversité de sa couverture des événements du pays.
LA PRESSE SOUS BAILLON
Entre suspension de signaux de télévisions et emprisonnements de journalistes, l’inquiétude grandit chez les professionnels des médias au Sénégal. Aux yeux de certains observateurs, la liberté de la presse est dangereusement menacée
Entre suspension de signaux de télévisions et emprisonnements de journalistes, l’inquiétude grandit chez les professionnels des médias au Sénégal. Aux yeux de certains observateurs, la liberté de la presse est dangereusement menacée ces derniers mois dans le pays. Le Classement mondial de la liberté de la presse de l’ONG Reporters sans frontières (RSF), révélé chaque année à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, place notre pays à la 104e position en 2023, alors qu’en 2022, il occupait la 73e place.
L a chaîne de télévision Walf TV n’émet plus sur la Télévision numérique terrestre (TNT depuis le 1er juin dernier, y compris désormais sur les autres bouquets. Son signal a été suspendu par les autorités, pour 30 jours. Dans un communiqué rendu public le 9 juin dernier, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique lui reproche la «diffusion en boucle des images de violence exposant des adolescents». La même source ajoute que «ces images sont accompagnées de propos subversifs, haineux, dangereux incitant à la violence et portant manifestement atteinte à la sécurité de l’Etat, à l’intégrité territoriale, à la stabilité et à la paix sociale, en violation flagrante de toutes ses obligations»
En conférence de presse, vendredi dernier, le Directeur général du Groupe Walfadjri, qui annonce la réception de la notification de la suspension du signal de la télévision Walf TV le même jour, a dénoncé les agissements du gouvernement contre leur organe de presse. «Il n’y aura pas demi-mesure. Vous dites que Walf est partisan. J’accepte. Vous dites que Walf est pro Sonko. J’accepte. Vu que vous nous combattez, on va vous combattre. Nous appelons à une marche vers le Palais», a laissé entendre Cheikh Niasse.
Et ce n’est pas la première fois que le signal de Walf TV est coupé. L’une des dernières mesures dans ce sens remonte au mois de février dernier. Walf TV avait été frappée par la mesure, après la retransmission en direct des heurts entre policiers et manifestants à Mbacké lors d’un meeting interdit du parti Pastef. Et cette décision émanait du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Comme chacune des décisions antérieures dans ce sens, les acteurs des médias n’ont pas apprécié la suspension du signal de Walf TV. En effet, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal (CDEPS) dénonce un «abus de pouvoir» et une atteinte grave à la liberté de la presse.
Seulement, Walf TV est loin d’être le seul média à être frappé par cette mesure excessive. Au contraire, depuis quelques mois, la suspension de signaux de télévision fait rage au Sénégal. La Sen TV et Zik FM ont également fait partie des victimes. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) avait suspendu leurs signaux suite à la poursuite d’animation de la revue de presse par Ahmet Aïdara, alors qu’il était candidat à la mairie de ville de Guédiawaye.
Parmi les faits qui menacent la liberté de la presse au Sénégal, il y a l’emprisonnement du journaliste de Walfadjri, Pape Ndiaye, depuis le 7 mars dernier. Il a été inculpé pour «outrage à magistrat» et «diffusion de fausses nouvelles». Il avait affirmé, dans une émission télévisée, que les «19 Substituts du Procureur s’étaient opposés au renvoi du dossier Sweet Beauty devant la Chambre criminelle».
Un autre journaliste croupit encore en prison. Il s’agit de Serigne Saliou Guèye, Directeur de publication du quotidien «Yoor Yoor». Il est poursuivi pour «publication d’écrits de nature à jeter le discrédit sur les actes ou décisions juridictionnels, diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques et usurpation de la fonction de journaliste». Auparavant, c’est le journaliste Pape Alé Niang qui était dans les liens de détention. Il était accusé d’avoir divulgué des informations secrètes autour d’une inculpation présumée de viol à l’endroit d’Ousmane Sonko.
Toutes ces arrestations, non exhaustives de la situation générale, continuent de susciter une vague de critiques de la presse et de la société civile. Pis, elles ternissent l’image du Sénégal et jouent sur le classement mondial de la liberté de presse révélée chaque année à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse, le 3 mai. Classé 73e dans en 2022, le Sénégal se retrouve à la 104e position en 2023. Il perd ainsi 31 places.
YEWWI MET EN GARDE SES MEMBRES
La coalition Yewwi Askan Wi porte à la connaissance de l’opinion qu’elle n’est représentée par aucune organisation ou personne physique au dialogue national lancé le 30 mai.
La coalition Yewwi Askan Wi porte à la connaissance de l’opinion qu’elle n’est représentée par aucune organisation ou personne physique au dialogue national lancé le 30 mai. À ce titre, rappelant les dispositions de sa charte fondamentale, elle prévient contre toute transgression de sa charte fondamentale de la part des membres de la coalition qui prennent part à ce dialogue en cours.
Après son lancement, le 30 mai dernier, le dialogue convoqué par Macky Sall suit son cours, mais continue de susciter encore des réactions diverses de la part de la classe politique. Ainsi, « La Coalition Yewwi Askan Wi réaffirme son rejet catégorique de cette rencontre sans intérêt pour le Sénégal. Elle porte à la connaissance de l’opinion qu’elle n’est représentée par aucune organisation ou personne physique à cette farce politique », prévient dans un communiqué la conférence des leaders.
De l’intime conviction de ces derniers, « Ce rassemblement est d’autant plus inique qu’il se tient dans un contexte de deuil, d’arrestations arbitraires, et de reniement des droits et libertés ». Pour l’ancien ministre Habib Sy et cie, « Le nombre de morts suite aux manifestations du 1er au 3 juin n’est pas encore connu». Pis, constate pour le regretter, la coalition Yewwi Askan Wi, « Plus de 500 jeunes manifestants sont encore illégalement détenus dans les locaux de la police, de la gendarmerie et dans les prisons ». Qui plus est, a dit la coalition Yewwi Askan Wi, « M. Ousmane Sonko, membre éminent de la coalition, a été condamné à la suite d’une parodie de justice». De même, « Son domicile est soumis à un blocus sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal, et en dehors de toute légalité ».
Face à toutes ces iniquités, les membres de la conférence des leaders de Yaw ont tenu à prévenir : « Pour que nul n’en ignore, la Coalition Yewwi Askan Wi rappelle les dispositions pertinentes de sa charte fondamentale selon lesquelles tout membre doit « s’abstenir, individuellement, de tous compromis ou compromissions politiques avec le régime de Macky Sall ». Et de conclure en mettant en garde : « La Coalition Yewwi Askan Wi se réserve le droit de tirer toutes les conséquences à l’encontre de tout transgresseur de celles-ci».
LES ACTEURS DU DIALOGUE NATIONAL TOUJOURS A LA RECHERCHE D’UN HOMME CONSENSUEL
Présidence de la commission politique, Après son lancement, le 30 mai dernier, le dialogue convoqué par Macky Sall suit son cours, mais continue de susciter encore des réactions diverses de la part de la classe politique
Les acteurs politiques se sont retrouvés hier, lundi 12 juin, au sein de la commission politique du dialogue national lancé le 31 mai dernier par le chef de l’Etat, Macky Sall pour poursuivre leurs échanges. Lors de cette rencontre, seul le code de conduite et les termes de références (Tdr) ont été validés. Le choix du président de la commission a été reporté à la prochaine rencontre prévue demain, mercredi 14 juin.
Après son lancement, le 30 mai dernier, le dialogue convoqué par Macky Sall suit son cours, mais continue de susciter encore des réactions diverses de la part de la classe politique. Ainsi, « La Coalition Yewwi Askan Wi réaffirme son rejet catégorique de cette rencontre sans intérêt pour le Sénégal. Elle porte à la connaissance de l’opinion qu’elle n’est représentée par aucune organisation ou personne physique à cette farce politique », prévient dans un communiqué la conférence des leaders.
De l’intime conviction de ces derniers, « Ce rassemblement est d’autant plus inique qu’il se tient dans un contexte de deuil, d’arrestations arbitraires, et de reniement des droits et libertés ». Pour l’ancien ministre Habib Sy et cie, « Le nombre de morts suite aux manifestations du 1er au 3 juin n’est pas encore connu».
Pis, constate pour le regretter, la coalition Yewwi Askan Wi, « Plus de 500 jeunes manifestants sont encore illégalement détenus dans les locaux de la police, de la gendarmerie et dans les prisons ». Qui plus est, a dit la coalition Yewwi Askan Wi, « M. Ousmane Sonko, membre éminent de la coalition, a été condamné à la suite d’une parodie de justice». De même, « Son domicile est soumis à un blocus sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal, et en dehors de toute légalité ». Face à toutes ces iniquités, les membres de la conférence des leaders de Yaw ont tenu à prévenir : « Pour que nul n’en ignore, la Coalition.
Yewwi Askan Wi rappelle les dispositions pertinentes de sa charte fondamentale selon lesquelles tout membre doit « s’abstenir, individuellement, de tous compromis ou compromissions politiques avec le régime de Macky Sall ». Et de conclure en mettant en garde : « La Coalition Yewwi Askan Wi se réserve le droit de tirer toutes les conséquences à l’encontre de tout transgresseur de celles-ci».
«C’EST UNE QUESTION D’INDIVIDU ET DE RESPONSABILITE PENALE INDIVIDUELLE»
Me Aïssata Tall Sall clarifie la position du Sénégal sur l’expulsion des 79 guinéens
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aïssata Tall Sall, était face aux députés hier, lundi 12 juin 2023, à l’Assemblée nationale, pour défendre plusieurs projets de loi, notamment 4 projets de convention/accords entre le Sénégal et certains pays dont la Mauritanie. Il s’agit d’autoriser le chef de l’Etat à ratifier ces accords. Des projets qui ont été majoritairement votés par les députés, même si la politique s’est bien invitée dans le débat. Interpellée sur l’affaire de l’expulsion des 79 Guinéens, elle a répondu que «c’est une question d’individu et de responsabilité pénale individuelle».
Selon la presse, interrogée sur l’expulsion des 79 Guinées interpellés par les autorités judiciaires lors des dernières manifestations au Sénégal, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aïssata Tall Sall a clarifié la position du Sénégal en tant que cheffe de la diplomatie. «Le Sénégal et la Guinée entretiennent d’excellentes relations. Mon homologue de Guinée, le Dr Morissanda discute avec moi quasiment tous les jours. D’ailleurs, s’il y’a un incident entre les deux pays, soit je l’appelle ou lui, il m’appelle et nous le réglons d’homme à homme», a d’abord précisé le ministre.
Pour le reste, Me Aïssata Tall Sall rappelle que quiconque sur le territoire national commet des actes délictuels, qu’il soit sénégalais ou étranger, ses actes sont punis et réprimés. «C’est une question d’individu et de responsabilité pénale individuelle», indique le ministre qui prenait part au vote des projets de loi sur la ratification de convention entre le Sénégal et les Émirats Arabes Unis, d’autres pays de l’Union Africaine ainsi qu’avec la République Islamique de Mauritanie
VIOLENCES, TEXTES, CONVENTIONS ET PRISE EN CHARGE DE LA DIASPORA : LE COURS MAGISTRAL DE ME AÏSSATA TALL SALL AUX DEPUTES
Devant les parlementaires, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur en ce qui concerne les textes et conventions internationales, a renvoyé des représentants du peuple à des vérifications ou même des recherches. «Si vous ne savez pas, il faut faire l’effort nécessaire pour se munir des armes avant de venir aborder des sujets que vous ne maîtrisez pas», précise le ministre qui, tour à tour, interpelle les députés Ayib Daffé, Ismaïla Diallo, Guy Marius Sagna, Ibrahima Diallo etc…
Me Aïssata Tall Sall s’est aussi prononcé sur les actes de vandalisme perpétrés au niveau de certains consulats ainsi que l’assistance à apporter à la diaspora, entretenant les députés de ce sujet au terme des discussions générales.