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26 août 2025
ME KHOUREYCHI BA RACONTE LES AFFRES DE LA DIETE DE SONKO ET COMPAGNIE
Pour l'heure, Ousmane Sonko est toujours interné au pavillon Téranga de l'hôpital principal de Dakar. Même si, selon son avocat Me Khoureychi BA, l'opposant a changé de chambre, l'avocat a attiré l'attention sur la violation de son secret médical
Pour l'heure, Ousmane Sonko est toujours interné au pavillon Téranga de l'hôpital principal de Dakar. Même si, selon son avocat Me Khoureychi BA, l'opposant a changé de chambre, l'avocat a attiré l'attention sur la violation de son secret médical.
Dans une déclaration fleuve partagée sur la page Facebook d’Ousmane Sonko, Me Khoureychi Ba a fait le bilan d'étape du 17ème jour de diète de son client. En effet, l'avocat a pu rendre visite, ce lundi 14 août, à l'opposant en prison depuis le 28 juillet. Il dit avoir trouvé son client avec la même ténacité. "Le président Ousmane Sonko continue de refuser tout soin, toute prise d’aliment ou la plus petite goutte d’eau de la part du pourtant si dévoué personnel soignant de qualité du Pavillon Teranga de l’hôpital Principal de Dakar. Soit dit en passant, même s’il a changé de chambre, il est encore et toujours interné dans cette structure haut de gamme se dressant à l’entrée de l’hôpital", a informé Me Ba dans un contexte, ajoute-t-il, où son retour dans sa cellule à la prison de Sébikotane est envisagé.
L'avocat ajoute en outre que son client poursuit toujours sa diète pour protester contre son arrestation. "Sourd à toutes les suppliques du médecin-colonel premier responsable du Pavillon, qui est à son chevet, suppléé par son collègue également médecin du même grade et chef du département santé de l’administration pénitentiaire, lesquels sont assistés par des infirmières dont le dévouement n’est plus à démontrer, l’illustre malade que nous avons visité hier et dont la dégradation de l’état de santé est devenue un secret de Polichinelle, n’en continue pas moins de puiser jusque dans ses derniers retranchements pour tenir. En cela, il ne défie personne, il exerce son droit naturel d’exiger le respect de l’inviolabilité de sa dignité intrinsèque d’homme. Et son droit d’arracher la cessation du honteux harcèlement dont il est sans cesse l’objet.
Assisté par son médecin personnel, le Docteur CISSÉ qui essaie tant bien que mal de jouer son rôle d’interface et de trouver l’équilibre entre des impératifs étatiques ponctuels comme ce projet fou de renvoyer un malade dans le milieu carcéral d'origine, quitte à le ramener en cas de rechute, et le devoir permanent du praticien (entouré de ses avocats) de mettre en œuvre tous les moyens en sa possession afin de préserver son patient, le président Ousmane SONKO mène une lutte intérieure farouche au moment où le cœur de la nation bat la chamade", narre l'avocat membre du collectif de la défense d’Ousmane Sonko.
Quoique faible, ajoutera-t-il, il reste très lucide."Ses forces déclinent à vue d’œil mais cela n’amenuise en rien les aptitudes à la résistance d’un homme qui n’est nullement perturbé par la situation ainsi créée. Les nouvelles sur sa santé pourraient être meilleures, certes, mais cela ne doit pas être la source de ragots, le secret médical ayant été institué justement pour la préservation de la dignité humaine. Sonko ne se porte pas comme un charme après une diète éprouvante de 17 jours - le contraire eût étonné - mais il n’en a pas pour autant atteint la côte d’alerte", a-t-il rapporté non sans faire écho de l'appel de son client qui, dit-il, pense "très fort à ses frères et sœurs militants et compagnons de lutte qui subissent comme lui avec force et honneur les affres et douleurs de la diète". À l'en croire, Ousmane Sonko leur a réitéré son appel à arrêter la grève de la faim.
SONKO CONTRE L'INTERVENTION MILITAIRE DU SENEGAL
En outre, Ousmane Sonko, à travers son conseil, s'est exprimé sur le coup d'Etat contre le Président Mohamed Bazoum du Niger. Tout en soutenant la lutte du peuple nigérien contre le joug de la "Françafrique", l'opposant qui a marqué sa surprise pour ce coup d’Etat a rappelé avec fermeté sa position de principe devant toute rupture de l’ordre constitutionnel. "Il condamne énergiquement ce procédé qui a malheureusement droit de cité dans nos pays, ce, quelles qu’en soient les motivations. Néanmoins, il en appelle à un règlement pacifique de la situation ainsi créée au Niger", a rapporté Me Ba dans sa déclaration. A ce titre, il a martelé, enfin, son opposition radicale à toute intervention du Sénégal au Niger. De ce fait, il a mis solennellement en garde le Président Macky Sall et son gouvernement sur les risques auxquels toute intervention dans ce conflit de troupes sénégalaises au nom et pour le compte de notre peuple et sans l'aval de ce dernier serait susceptible de l'exposer dans l’avenir.
«LE BASKET SOUFFRE D’UNE PLAIE PROFONDE»
L’ancienne internationale Nathalie Sagna n’est pas du tout contente des contre-performances du basket sénégalais.
Propos recueillis par Youssoupha BA. |
Publication 16/08/2023
L’ancienne internationale Nathalie Sagna n’est pas du tout contente des contre-performances du basket sénégalais. Selon elle, cette discipline traverse des difficultés auxquelles il urge d’apporter des solutions. Dans l’interview qu’elle nous a accordée, l’ancienne meneuse de l’équipe nationale et de la Jeanne d’Arc est largement revenue sur les problèmes qui minent ce milieu non sans proposer des solutions de sortie de crise.
Quel bilan tirez-vous de la participation du Sénégal au dernier Afrobasket féminin ?
C’est un bilan positif puisque l’équipe n’était pas attendue en finale. Donc si elle parvient à décrocher la médaille d’argent c’est une bonne chose.
Pourtant le Sénégal a toujours été favori dans cette compétition.
Oui. Mais il faut souligner que depuis quelques années notre basket a régressé là où celui des autres est en progression. Des pays comme le Mali et surtout le Nigeria ont fait des pas de géant. Ce qui n’est pas le cas pour nous. D’ailleurs les Nigériannes sont à quatre trophées d’affilée. C’est pourquoi il y a du travail à faire si nous voulons retrouver notre place d’antan en Afrique. Toutefois je félicite les joueuses et l’encadrement technique d’avoir décroché le titre de vice-champion d’Afrique puisque malgré un début catastrophique, ils ont pu aller jusqu’en finale.
Mais la place du Sénégal ce n’est pas la finale. C’est le titre de Champion. Qu’est-ce qui explique cette régression?
Pour le dernier Afrobasket je trouve que l’équipe était composée presque d’expatriées. Ce qui ne donne pas toujours une bonne équipe puisque si vous ne disposez pas de temps de jeu suffisant dans votre club cela peut pénaliser le groupe surtout au plan physique. Le basket est un sport qui demande à la fois la rapidité, la technique, le réflexe, une bonne préparation physique... Donc s’il y a des errements quelque part ça se paye cash.
Vous voulez dire que l’équipe n’était pas bien préparée ?
Au-delà de l’équipe nationale c’est toute la discipline qui souffre d’une plaie profonde qu’il urge de localiser avant de penser à y apporter des soins
En tant qu’ancienne pratiquante qui suit de près le basket que faut-il faire pour y apporter des solutions ?
Il faut d’abord travailler dans la petite catégorie en y mettant les moyens qu’il faut. Les clubs qui gagnent sont ceux qui investissent chez les jeunes ou qui ont la possibilité de recruter des joueurs pour leur apporter un plus. Un club qui n’a pas ces moyens ne peut rien gagner. L’autre problème c’est la deuxième division qui ne déroule presque pas. C’est lié au fait que certains clubs n’existent que de nom. Leur seule raison d’être c’est de participer au vote pour le renouvellement des instances de la fédération. Il y a également des personnes qui évoluent dans le milieu et qui sont plus intéressées par les privilèges. Je fais allusion à ceux qui travaillaient chez les garçons et qui ont fini par transhumer chez les filles pour pouvoir bénéficier des récompenses en cas de titre continental puisque ce sont elles qui font de meilleurs résultats. Alors que la gestion entre filles et garçons diffère. Ce sont là autant de problèmes qui font que les choses n’évoluent pas.
Donc le mal est très profond ?
Mais c’est plus profond que cela. Vous savez moi je ne mâche pas mes mots. Quand je parle c’est pour le bien du basket qui m’a tout donné et à qui je dois tout. C’est pourquoi quand je donne mon avis c’est toujours dans le sens de bien faire. Malheureusement lorsque vos propos n’arrangent pas une minorité ils sont orientés dans le mauvais sens. Je n’ai pas envie d’attaquer des personnes. Ce n’est pas mon genre. Mais il y a des comportements qui portent entrave au développement du basket. Si nous voulons retrouver notre leadership en Afrique, il faut qu’on accepte les critiques objectifs. C’est cela qui nous permettra d’avancer et non pas les querelles de bas étage.
De quelles attitudes faites-vous allusion ?
Tant qu’on ne se dit pas la vérité le mal va persister. Je pense que le premier problème du basket c’est Babacar Ndiaye l’actuel président de la fédération. Voilà quelqu’un qui, au lieu d’être au service de la discipline qu’on lui a confiée cherche à diviser pour mieux régner. Sa connaissance du basket est limitée ou alors il se soucie peu de son avenir. Ce qui l’intéresse, c’est de trouver les moyens pour se maintenir dans son fauteuil. Lorsque Tapha Gueye en qui j’ai beaucoup de respect a été choisi comme entraîneur je n’étais pas d’accord puisque le poste ne pouvait pas être cumulé à celui de directeur technique qu’il occupait. Ce sont deux rôles différents. Je connais bien l’homme. Il a beaucoup de qualités et a fait ses preuves partout où il est passé. Il a du mérite. D’ailleurs j’avais plaidé à sa faveur pour le poste de DTN. Aujourd’hui son départ ne m’a pas surpris. Babacar Ndiaye est habitué des faits. Il a l’art de propulser quelqu’un pour ensuite lui mettre les bâtons dans les roues. D’autres entraîneurs ont été victimes de ses manœuvres. Même avec les journalistes, il cherche toujours à les amadouer pour ne pas subir des attaques. Mais je veux être claire. Il y a certains de vos collègues de la presse qui font du bon travail et qui sont respectueux des règles de la déontologie. Je leur rends hommage et les encourage. Mais par contre d’autres ont accepté d’être à son service pour des intérêts personnels. Et c’est malheureux.
Selon vous à quel niveau il faut travailler dans l’immédiat ?
Il faut penser à la relève. A un moment les joueuses prennent de l’âge. Je prends l’exemple du Mali qui domine chez les jeunes. C’est un pays qui a beaucoup investi dans cette catégorie. Il y a également des tournois de la sous -région qui opposaient le Sénégal, le Mali, la Guinée pour préparer les compétitions internationales. Je me rappelle aussi du temps de Bonaventure Carvalho le championnat d’Afrique se préparait au moins un an avant. De ce fait les lundi, mercredi et vendredi on s’entraînait en équipe nationale et les autres jours avec nos clubs.
Est-ce que vous serez prête à intégrer les instances du basket pour apporter votre expertise ?
Je dois d’abord préciser qu’on m’a souvent posé cette question. Mais à chaque fois je dis que je ne suis pas intéressée par quoi que ce soit à part le développement du basket. Quand je parle ce n’est pas pour occuper un poste mais pour attirer l’attention des responsables. Moi je suis une femme de principe. Et je ne serai jamais quelqu’un qui occupe le banc de touche ou un poste pour applaudir ou me taire. Je dis ce que je pense même si parfois je peux ne pas avoir raison. Tout ce que je souhaite c’est que le basket retrouve son lustre d’antan. Et pour cela tout le monde doit être impliqué car en définitive chacun à des idées qui peuvent être positives. Il est temps que tous les problèmes soient mis sur la table afin d’y apporter des solutions. Il faut accepter les critiques, écouter et impliquer tout le monde, se dire la vérité. Les filles commencent à trainer les pieds, les garçons ne gagnent plus depuis 1997. Il est temps qu’on se mette au travail. Toutefois je ne cherche pas à faire du mal à qui que ce soit. Si j’ai tenu des propos qui ont offensé certains je m’en excuse. C’est ma nature de parler sur ce ton.
MULTIPLE PHOTOS
LA CAPITALE DU GANDIOLE FIERE DE SES TRADITIONS
Dans le Gandiole, le village de Tassinère reste un symbole du passé. La localité fut la porte d’entrée des colons via l’embouchure du fleuve. Aujourd’hui, Tassinère garde les vestiges du temps colonial, tout en restant fidèle à sa longue tradition
Dans le Gandiole, le village de Tassinère reste un symbole du passé. La localité fut la porte d’entrée des colons via l’embouchure du fleuve. Aujourd’hui, Tassinère garde les vestiges du temps colonial, tout en restant fidèle à sa longue tradition d’apprentissage et de maîtrise du Coran.
Lamine Fall pêcheur devenu ramasseur de corps en mer
À quelques mètres de la mosquée de la localité, la boutique de Baye Ba est le lieu de rassemblement des gens du village. En quête de fraîcheur et de quiétude, en cette matinée de grande chaleur, plusieurs personnes sont assises à l’ombre d’un arbre. De temps à autres, quelqu’un passe et distribue des salamalecs. À Tassinère, l’un des trente villages qui composent la commune de Ndiébène Gandiole, dans le département de Saint-Louis, tout le monde se connaît. La plupart des familles se sont installées ici depuis des générations. « Tassinère est la capitale du Gandiole. La plupart des localités qui sont dans la zone des Niayes sont issues du Gandiole, notamment Lompoul, Fass Boye et Potou », explique Diadji Sarr, pêcheur de métier et grand historien de cette contrée du Nord du Sénégal. Selon lui, Tassinère était la porte d’entrée des Blancs (Portugais et Français) à Saint-Louis. « La plupart des localités n’avait pas de port d’attache et ici comme nous sommes frontaliers avec la mer et l’embouchure du fleuve Sénégal, les bateaux venaient accoster sur la côte », fait savoir Diadji Sarr.
Le lieu était aussi un grand comptoir de commerce où acheteurs et traitants se donnaient rendez-vous pour échanger des marchandises. De célèbres traitants y séjournaient. « La maison où j’habite actuellement faisait partie des comptoirs de commerce ainsi que d’autres places du village », rapporte Youssou Diop, assis à même le sol.
Les vestiges de la présence des Blancs sont bien visibles dans ce village. Notamment l’école primaire qui reste une fierté des populations. « C’est la première école rurale de l’Afrique occidentale française. Elle a vu le jour en 1927 », rappelle quelqu’un avec assurance. Signe de cette présence prématurée de l’école française, les Gandiolais sont toujours fiers de rappeler que le premier inspecteur noir, Mapathé Diagne, est issu de la contrée. « Lui, c’est mon grand-père », coupe un vieil homme à la calvitie naissante dès qu’il a entendu ce nom. En plus de l’école, le phare qui fait face à la mer fait partie des symboles de Tassinère. L’édifice, toujours fonctionnel, avec ses 25 mètres de longueur serait le plus ancien phare d’Afrique de l’Ouest. « Ce phare continue de guider les bateaux et autres embarcations parce qu’à partir de 19 heures, il commence à clignoter et il est visible sur 30 à 40 kilomètres d’ici », signale Souleymane qui fait office de gardien de ce lieu de mémoire. De temps à autre, selon lui, le service des phares et balises du port de Dakar effectue des entretiens et autres réparations.
Dans ce village paisible, situé au cœur du Gandiole, les wolofs vivent en parfaite harmonie avec les maures et les peulhs. Même si la pêche et l’agriculture restent les deux principales activités, ce village dispose d’atouts touristiques non exploités. « Le parc de la Langue de Barbarie et la réserve de Gueumbeul se trouvent ici en plus des marées où on peut faire de la pisciculture, mais tout cela ne nous profite pas beaucoup », regrette Diadji Sarr, ajoutant qu’aucun projet d’envergure n’est installé à Tassinère. « Nos élites nous considèrent comme un vivier électoral rien de plus. Tassinère ne dispose pas de ministre ou de directeur national », dénonce avec amertume le bonhomme.
Pas moins de 1000 élèves
Lamine Fall pêcheur devenu ramasseur de corps en mer
La pêche qui constitue l’activité prédominante des populations bat de l’aile. À cause notamment de l’embouchure. « Vous pouvez trouver ici de grands pêcheurs. Nous disposons d’ailleurs d’un parc piroguier de plus de 300 embarcations, mais de décembre à juin, il est impossible de mener une activité normale à cause de l’embouchure », se désole le pêcheur Youssoupha Diop. Même s’il dit avoir toujours ses pirogues au large des côtes, le pêcheur passe la plupart du temps à sillonner les autres localités comme Djiffer, Joal, Mbour et Kafountine.. Comme la plupart des Gandiolais, Youssoupha est un globe-trotter invétéré.
Seulement, Tassinère reste un haut lieu d’apprentissage et de maîtrise du Saint Coran. Depuis plusieurs décennies, l’école coranique du village continue de prodiguer des enseignements aux enfants de la localité et d’ailleurs. « C’est un ‘’daara’’ qui date de longtemps. Tous les habitants d’ici et des autres contrées comme Mouit et Saint-Louis y envoient leurs enfants », souligne Adama Diagne, le maître coranique, encerclé par un groupe de jeunes filles qui passent successivement pour réciter leurs leçons. Ce ‘’daara’’ compte aujourd’hui environ 1000 élèves de diverses catégories. « Certains d’entre eux sont aujourd’hui à l’université, mais ils continuent d’étudier le Livre saint. La plupart de mes enfants ont maîtrisé le Coran avant de fréquenter l’école française », explique le maître des lieux. La plus grande particularité de cette école coranique du Gandiole, c’est que les élèves ne paient pas de frais de scolarité. Chaque parent peut amener ses enfants étudier, sans bourse délier. Cette option était celle de El Hadj Massamba Diagne, père de Adama Diagne. « Tant que je serai ici, cette règle sera respectée à la lettre », jure le maître coranique.
MILLE QUESTIONS AUTOUR DE LA MORT D’ABDOULAYE SIDIBE, UN JEUNE MAÇON DE 21 ANS
Le jeune Abdoulaye Sidibé, décédé suite à une détresse respiratoire trois jours après la visite surprise de trois «supposés éléments de la police» dont un certain Ndongo Diop domicilié à l’unité 15 des Parcelles Assainies, a été inhumé hier
La responsabilité d’un nommé Ndongo Diop pointée du doigt. La famille du défunt annonce une plainte contre lui.
Le jeune Abdoulaye Sidibé, décédé suite à une détresse respiratoire trois jours après la visite surprise de trois «supposés éléments de la police» dont un certain Ndongo Diop domicilié à l’unité 15 des Parcelles Assainies, a été inhumé hier au cimetière de Camberène sans que les causes réelles du décès aient pu être établies du fait d’une autopsie impraticable sur un corps en état de décomposition avancée. Dans cette affaire de «meurtre», beaucoup de choses en suspens risquent de rendre le chemin du deuil plus long, et donc très difficile à traverser pour la famille qui compte déposer une plainte contre le présumé coupable, Ndongo Diop.
L’histoire du «meurtre» du jeune Abdoulaye Sidibé de l’Unité 15 des Parcelles Assainies ressemble à un vrai film d’horreur avec des scènes les unes plus étranges que les autres. Les faits remontent au lundi 07 août vers les coups de 17 heures. Alors qu’il était avec ses amis autour de la théière en pleine discussion, ces jeunes reçoivent la visite surprise de trois personnes dont une s’est déclarée «agent» du commissariat de l’unité 22 de la localité et accompagné d’un jeune du quartier, Ndongo Diop. Celui-ci a pointé du doigt Abdoulaye qui serait la personne recherchée. Parmi eux, un supposé agent de la police qui brandit sa carte «professionnelle» et invite le jeune à se lever et les suivre à côté d’un l’enclos de moutons qui jouxte l’atelier de menuiserie métallique où ils se retrouvent souvent entre amis. Les visiteurs auraient fouillé au corps Abdoulaye Sidibé avant de l’embarquer dans un taxi pour une destination inconnue. Quelques heures plus tard, les mêmes individus sont revenus le déposer devant chez lui alors qu’il était dans un état de choc. «Il nous ont trouvés en train d’échanger entre amis. Ndongo l’a pointé du doigt avec un regard méprisant. Ils l’ont fouillé partout avant de le forcer à les suivre dans le taxi. C’est à ce moment que nous sommes intervenus pour demander des explications qu’ils n’ont pas livrées. Le chauffeur de taxi a démarré son véhicule. J’ai pris un autre taxi pour les suivre jusqu’à la police de l’Unité 22. Arrivés sur les lieux et après avoir demandé des renseignements, on nous a dit que notre ami n’était pas dans les locaux de la police d’après le préposé à l’accueil. Lequel nous a pourtant demandé de ne pas partir et de patienter un peu. On est resté environ 30 minutes à attendre avant qu’il nous dise que Abdoulaye a été déposé chez lui», a narré Abdoulaye Camara, demi-frère et ami du défunt qui relève d’emblée la première bizarrerie de l’histoire.
Abdoulaye Sidibé retourné chez dans un état de choc
Lorsqu’ils se sont rendus chez Abdoulaye après qu’il a été ramené, ils trouvent sur place un ami terrifié. «On a vu un autre Abdoulaye. Il était sous le choc, un peu pâle. Il n’a voulu répondre à aucune de nos questions malgré notre insistance. Il est resté calme comme d’habitude», témoigne notre interlocuteur. Lequel, avec ses amis, ont essayé de joindre leur ami au lendemain de la visite surprise traumatisante, c’est-à-dire le mardi 08. A l’autre bout du fil, c’est une dame qui a répondu pour leur dire qu’Abdoulaye souffrait de problèmes respiratoires. «On est passé le voir. Sa maman se trouvait au centre-ville à Dakar. Nous l’avons amené au centre de santé Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh. Ce jour-là, le médecin l’a pris en charge en urgence vu son état de détresse respiratoire. Il nous a dit que c’était une crise d’asthme». Un diagnostic médical surprenant pour le père du défunt, Moussa Sidibé, qui soutient que son fils n’a jamais souffert de cette pathologie chronique.
Toujours à l’hôpital, son demi-frère raconte qu’on avait obligé Abdoulaye Sidibé à mettre un masque qu’il ne supportait pas du fait de la gêne respiratoire et des vomissements que cela lui occasionnait. « Lorsque sa maman est arrivée, on lui a reproché sa négligence à l’endroit de son fils en détresse. » Le lendemain, mercredi 9 août, ses amis sont revenus et ont remarqué que sa situation avait évolué. «On est resté avec lui pendant une quinzaine de minutes avant de repartir. Le jeudi, jusqu’à 13 heures, il se sentait bien. Un ami était même allé lui rendre visite. Abdoulaye lui avait promis de passer au grand’place. Quand on est restés longtemps à attendre sans le voir, on a appelé pour voir s’il allait bien. À notre grande surprise, on est tombés sur une dame qui nous a informés que Abdoulaye avait piqué une crise et était transporté à l’hôpital Mame Abdoul Aziz où on leur a annoncé le décès de leur ami, maçon de son état » poursuit notre interlocuteur.
Une mort subite et violente, mais surtout «louche» aux yeux de notre interlocuteur Abdoulaye Camara qui pense que «Ndongo Diop a très mal agi» dans cette affaire qui fait surtout penser à un règlement de comptes qui a atterri au commissariat de l’unité 15 des Parcelles Assainies. La police a entendu les colocataires et toute la famille du défunt Abdoulaye Sidibé qui repose désormais à Cambérène.
L’autre étrangeté, selon notre interlocuteur, serait liée au retard accusé dans le transfert du corps à l’hôpital de Grand yoff. «Le médecin du centre Dabakh avait ordonné le transfert du corps au niveau de l’hôpital de Grand Yoff, le vendredi, pour réquisition. Mais jusqu’au lendemain, le corps était encore au centre de santé Mame Abdou Aziz Sy. Abdoulaye saignait du nez et des oreilles et des bulles sortaient de sa bouche». Le père de Abdoulaye peinait à reconnaitre le «visage défiguré» de son fils dont le corps était « en état de décomposition avancée ». Ce que confirme le certificat de genre de mort qui fait état d’un «corps en état de décomposition avancée rendant l’autopsie de viscère impraticable».
Dans la tête des amis et parents d’Abdoulaye Sidibé, les questions se bousculent. Où est-ce qu’il avait été conduit par les trois individus qui étaient venus le prendre alors qu’il discutait avec ses amis ? Et puis, ces individus étaient-ils réellement des agents de la police? Pourquoi le corps a-t-il été déplacé puis laissé dans un coin au centre de santé ? Pourquoi le transfert a-t-il été retardé malgré l’ordonnance du médecin? Pourquoi? Pourquoi ? Autant d’interrogations d’autant plus douloureuses et douteuses qu’elles demeurent sans réponse.
La mort du jeune de 21 ans comporte en effet beaucoup de non-dits très lourds à porter pour son demi-frère et ami Abdoulaye Camara. Mais particulièrement pour son père qui en veut beaucoup à Ndongo Diop qui, pour lui, a commis une «maladresse». Un père qui réclame justice pour son fils. «Je veux connaitre les circonstances exactes de cet acte de torture qui a conduit à la mort mon fils qui a grandi à mes côtés jusqu’en 2019. Depuis trois ans maintenant, il vivait chez sa mère à l’unité 19 aux Parcelles Assainies. Ndongo a agi très mal. C’est très méchant de sa part. Je ne demande que justice. Sinon je vais faire justice moi-même», a-t-il martelé. Au-delà de la souffrance innommable due à la perte de son fils, il y a aussi cette grosse colère qui lui ronge le cœur face à un drame pénible, brutal et incompréhensible. Quant à Laye Camara, le plus difficile pour lui, c’est d’imaginer les derniers instants de la vie de son ami qui n’a pas pu lui laisser un message d’au revoir. «Pas un seul mot n’est sorti de sa bouche. Il semblait terrifié. Cela a dû être très dur pour lui», dixit Laye qui dit sentir un vide terrible avec ce décès d’un jeune parti trop tôt, beaucoup trop tôt.
La famille a procédé à l’inhumation d’Abdoulaye Sidibé hier vers 15 heures au cimetière de Cambérène après la levée corps à la mosquée de l’unité 15 des Parcelles. Elle dit avoir engagé un avocat pour déposer une plainte contre Ndongo Diop, le présumé coupable qui faisait face depuis deux jours aux questions des enquêteurs du commissariat de l’unité 15 des Parcelles assainies !
POSE DE LA PREMIERE PIERRE DU PROJET LA PROMENADE DES MAMELLES
Le président de l’association pour la défense du littoral (SOS Littoral) Omar Diagne, a procédé, lundi, à la pose de la première pierre du projet « la promenade des Mamelles » qui se veut une alternative à la « pression foncière » sur le littoral dakarois
Dakar, 15 août (APS)- Le président de l’association pour la défense du littoral (SOS Littoral) Omar Diagne, a procédé, lundi, à la pose de la première pierre du projet « la promenade des Mamelles » qui se veut une alternative à la « pression foncière » sur le littoral dakarois, a constaté l’APS.
»Nous avons imaginé la promenade des Mamelles comme voie de contournement maritime de quatre voies, avec une piste cyclable, qui permettra de désengorger la route de Ngor, mais aussi de booster le tourisme avec surtout la grotte de la lumière », a indiqué Omar Diagne, en marge de la cérémonie de pose de la première pierre.
Outre des membres de l’association, des autorités municipales et coutumières de la localité ont pris part à la cérémonie.
»La nature ayant horreur du vide, nous allons planter des arbres sur ce segment et nous envisageons la construction d’un pont à l’image de celui de Brooklyn (Etats unis) », a encore fait valoir le président de SOS littoral.
Il a également plaidé pour que »les plans d’aménagement du littoral de la corniche ouest puissent être étendus jusqu’à cette place dénommée Jean Lefevre ».
L’adjointe au maire de la commune de Ouakam, Seynabou Guèye, s’est dite être en »phase avec SOS littoral et toutes les personnes qui peuvent aider à sauvegarder le littoral ».
»Tout le littoral de Dakar est bétonné. Nous lançons un cri de cœur aux autorités étatiques, plus précisément le président de la République et le ministre en charge de l’Urbanisme de nous aider à sauvegarder ce petit segment qui nous reste », a-t-elle martelé.
OPÉRATION DE SAUVETAGE RÉUSSIE AU LARGE DU CAP-VERT
Une pirogue transportant 37 migrants sénégalais et un bissau-guinéen a été secourue mardi au large des côtes cap-verdiennes, a appris l’APS de source officielle.
Dakar, 15 août (APS) – Une pirogue transportant 37 migrants sénégalais et un bissau-guinéen a été secourue mardi au large des côtes cap-verdiennes, a appris l’APS de source officielle.
Les candidats à l’émigration retrouvés dans cette embarcation par les secouristes sont vraisemblablement des rescapés dans la mesure où le nombre de passagers au départ de la pirogue était de 101, d’après les témoignages de ces survivants.
‘’Selon les témoignages des rescapés, au nombre de 38 dont un Bissau-guinéen, actuellement pris en charge dans l’île de Sal, cette embarcation avait quitté la localité de Fass Boye, dans la région de Thiès, le 10 juillet dernier avec 101 passagers à son bord’’, indique le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Il déclare avoir pris les dispositions nécessaires, en relation avec les autorités compétentes du Cap Vert, pour leur rapatriement dans les meilleurs délais.
LES FEMMES DE BAMBEY A L'HONNEUR
Cinq unités de développement des femmes (UDF) ont été installées ce mardi dans le commune de Bambey, a constaté l’APS.
Bambey, 15 août (APS) – Cinq unités de développement des femmes (UDF) ont été installées ce mardi dans le commune de Bambey, a constaté l’APS.
« L’installation de ces UDF entre dans le cadre de l’accompagnement des femmes à travers une approche novatrice qui consiste à les regrouper en unités leur permettant d’avoir un cadre d’épanouissement », a expliqué Serigne Mamdou Kandji, l’animateur national du programme des UDF.
Ces femmes, dit-il, vont ainsi »bénéficier de financements, de formations dans plusieurs domaines, ainsi qu’une formalisation de leurs organisations respectives. »
Selon M. Kandji, ce programme implique également un aspect communautaire avec un dédié à la déclaration de naissance à l’état civil et à la sensibilisation contre les violences basées sur le genre.
»A travers cette unité, les femmes vont pouvoir porter le plaidoyer auprès de la communauté pour sensibiliser les parents sur l’importance de la déclaration des enfants a l’état civil », a-t-il expliqué.
»Pour ce qui est de la répartition de ces UDF, une discussion a eu lieu en amont pour créer cinq zone à travers les dix quartiers que compte la commune », a pour sa part tenu à préciser le maire de Bambey, Assane Dia.
UNE QUARANTAINE DE MIGRANTS SECOURUS EN MER, PLUSIEURS MORTS Praia (Cap-Vert), 15 août 2023 (AFP) – Une quarantaine de migrants ont été secourus à bord d’une pirogue au large du Cap-Vert, mais plusieurs autres ont péri, ont indiqué les autorité
Praia (Cap-Vert), 15 août 2023 (AFP) – Une quarantaine de migrants ont été secourus à bord d’une pirogue au large du Cap-Vert, mais plusieurs autres ont péri, ont indiqué les autorités cap-verdiennes mardi.
Praia (Cap-Vert), 15 août 2023 (AFP) – Une quarantaine de migrants ont été secourus à bord d’une pirogue au large du Cap-Vert, mais plusieurs autres ont péri, ont indiqué les autorités cap-verdiennes mardi.
De nombreux autres pourraient être portés disparus. La police fait état, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, d’informations recueillies au moment du sauvetage lundi selon lesquelles une centaine de passagers avaient pris le départ sur les côtes ouest-africaines.
Plusieurs médias cap-verdiens ont rapporté que la pirogue était partie il y a un mois du Sénégal. Les autorités ne se sont pas exprimées sur le sort des passagers présumés manquants. L’embarcation a été repérée lundi à environ 150 milles nautiques (277 km) de l’île cap-verdienne de Sal par un navire de pêche espagnol qui a alerté les autorités cap-verdiennes, a dit la police. Une quarantaine de rescapés et plusieurs dépouilles se trouvaient à bord, les chiffres variant selon les sources. Le Centre de sauvetage des garde-côtes a évoqué 48 personnes au total. Un responsable des services sanitaires à Sal, Jose Rui Moreira, a parlé de 38 rescapés, dont sept nécessitant une hospitalisation. L’institut médico-légal a indiqué avoir reçu sept corps.
Tous les services compétents ont été activés pour porter assistance aux rescapés, a dit la police. “Il faut ouvrir nos bras et accueillir les vivants et enterrer les morts avec dignité”, a déclaré la ministre de la Santé, Filomena Goncalves, cité par l’agence de presse Inforpress
Environ 90 migrants venus du Sénégal, de Gambie, de Guinée-Bissau et de Sierra Leone avaient déjà été secourus dans les eaux cap-verdiennes mi-janvier. Archipel de l’Atlantique situé à quelques centaines de kilomètres des côtes ouest-africaines, le Cap-Vert se trouve sur la route migratoire maritime empruntée chaque année par des milliers d’Africains fuyant la pauvreté ou la guerre pour l’Europe, malgré la dangerosité du périple qui coûte la vie à des centaines d’entre eux. Ils voyagent à bord de modestes bateaux ou pirogues à moteur fournis par des passeurs monnayant le voyage. Beaucoup accostent aux Canaries, archipel espagnol et porte d’entrée de l’Europe.
MISS SÉNÉGAL RENAÎT
Le concours de beauté ‘’Miss Sénégal nouvelle vision’’ sera lancé d’ici à septembre à Kaffrine, a annoncé à l’APS la présidente de son comité d’organisation, Aminata Badiane.
Dakar, 15 août (APS) – Le concours de beauté ‘’Miss Sénégal nouvelle vision’’ sera lancé d’ici à septembre à Kaffrine, a annoncé à l’APS la présidente de son comité d’organisation, Aminata Badiane.
‘’Le Lancement officiel est prévu d’ici au mois de septembre, on n’a pas la date exacte parce qu’on attend le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow qui doit nous donner la date exacte. Cela ne va pas tarder, il va bientôt annoncer la date’’, a-t-elle déclaré dans un entretien téléphonique.
La présidente du comité d’organisation, rentrée récemment des Jeux de la Francophonie organisée à Kinshasa en République démocratique Congo, informe que ‘’Miss Sénégal nouvelle vision’’ sera co-organisée avec le ministère de la Culture et de la Communication.
‘’Le ministre de la Culture a institutionnalisé l’évènement. +Miss Sénégal nouvelle vision+, ce sera une co-organisation entre le comité et le ministère de la Culture. Nous allons organiser cela ensemble. Nous avons choisi Kaffrine où se fera le lancement officiel. Tout dépend de l’agenda du ministre. Il va bientôt nous annoncer la date. On est en collaboration maintenant », fait valoir la présidente.
Elle a expliqué qu’elle était venue à Kinshasa dans le but de »faire la promotion culturelle du pays et de vendre sa destination ».
‘’Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique nous avait donné cette opportunité de pouvoir partir avec la délégation pour représenter le Sénégal. Nous, en tant que comité d’organisation de Miss Sénégal, notre mission était de faire la promotion culturelle, vendre la destination de notre pays. C’est la raison pour laquelle nous étions en RDC », dit-elle
L’édition 2023 de »Miss Sénégal nouvelle vision », qui va ‘’célébrer la beauté de la femme sénégalaise’’, sera organisée en partenariat avec les ministères de la Jeunesse, de la Femme et du Tourisme.
Elle a pour thème »Culture et patrimoine historique vecteur de paix et levier de développement socio-économique », a précisé Mme Badiane.
Le comité d’organisation de Miss Sénégal revient sur le devant de la scène deux ans après le scandale qui l’a éclaboussé à la suite d’une affaire de viol suivi de grossesse.
Les faits remontent à 2020. La gagnante de cette édition-là avait déclaré avoir été victime de violences sexuelles. Elle avait ajouté qu’elle s‘était retrouvée enceinte à la suite de cette agression lors d’un voyage organisé par le comité, mettant en cause le rôle joué dans cette affaire par la présidente du comité d’organisation Aminata Badiane.
Lors d’une conférence de presse, Mme Badiane avait balayé ces allégations d’un revers de la main. ‘’Si on te viole, c’est que tu l’as bien cherché’’, avait-elle rétorqué à son accusatrice. Une sortie dénoncée par les organisations féminines qui l’avaient accusée de faire ‘’l’apologie du viol’’. L’affaire avait été classée sans suite par la justice.
‘’A cause des polémiques, nous avions fait un break de 1 an et demi ou 2 ans, et là nous comptons reprendre nos activités. Le ministère de la Culture va donner à cet événement un contenu exceptionnel et les castings vont bientôt démarrer », a indiqué Mme Badiane, à la tête du comité d’organisation de Miss Sénégal depuis six ans.
Elle a promis des innovations sur l’international pour attirer les jeunes de la diaspora et des touristes au Sénégal, à travers le concours de beauté, comme l’année dernière à Porto Rico, aux Etats-Unis.
Aminata Badiane est ambassadrice d »’African tourisme board » et présidente directrice générale du groupe Service événementiel communication Badiane (SECOBA). Cette ex miss et mannequin a reçu environ 30 trophées dans le monde, depuis le début de sa carrière en 2008, en Italie.
PRES DE 60 MIGRANTS SENEGALAIS «PORTES DISPARUS» AU LARGE DES ILES DU CAP-VERT
Ces derniers temps, les drames dus au phénomène du « Barça walla Barsakh » se succèdent le long des côtes allant de l’Afrique de l’Ouest au Maroc
Au moins 60 migrants sénégalais en partance pour l’Espagne sont « portés disparus » au large des îles du Cap-vert. Lorsqu’elle partait de Fass-Boye (département de Tivaouane) le 10 juillet dernier, la pirogue à bord de laquelle ils avaient pris place contenait 101 passagers clandestins dont 02 Bissau-guinéens. Après plus d’un mois de perdition en mer, seuls 38 rescapés sont arrivés à l’ile de Sal (Cap-Vert). Sept corps ont aussi été retrouvés. Les rescapés ont été repérés et sauvés par un navire de pêche espagnol grâce aux actions d’information et de coordination de la Marine sénégalaise.
Ces derniers temps, les drames dus au phénomène du « Barça walla Barsakh » se succèdent le long des côtes allant de l’Afrique de l’Ouest au Maroc. Un phénomène inquiétant qui montre qu’on ne peut pas arrêter les vagues de l’émigration clandestine avec les bras ! A preuve par cette nouvelle tragédie dont le dénouement provisoire a eu lieu hier au large des îles du Cap-Vert.
Le bilan fait état d’au moins 60 migrants sénégalais en partance pour l’Espagne qui sont « portés disparus » sans aucun espoir d’être retrouvés. En effet, au départ de la plage de Fass-Boye (département de Tivaouane), ils étaient 101 passagers sénégalais en partance pour l’Espagne à avoir pris place à bord d’une pirogue de fortune le 13 juillet dernier. Certains avancent la date du 10 juillet. Toujours est-il qu’après plus d’un mois de perdition en mer, seuls 38 rescapés sont arrivés à l’ile de Sal (Cap-Vert). Il y avait aussi à bord de l’embarcation sept corps sans vie. Les rescapés ont été repérés par un navire de pêche espagnol qui a alerté les garde-côtes capverdiens. Lesquels sont allés les secourir. Ce grâce aux actions d’information et de coordination de la Marine sénégalaise dont les patrouilleurs montent la garde dans les eaux territoriales nationales.
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a confirmé l’information relative au débarquement de ce qui reste des candidats à l’émigration partis de Fass Boye en juillet dernier à l’île de Sal.
Les services de Mme Annette Seck Ndiaye précisent que la pirogue transportant nos compatriotes a été secourue au large des côtes du Cap-Vert. « Et selon les témoignages des rescapés qui sont au nombre de 38 (dont un bissau-guinéen), actuellement pris en charge dans l’ile de Sal, cette embarcation a quitté la localité de Fass Boye, dans la région de Thiès, le 10 juillet dernier avec 101 passagers à son bord » lit-on dans le communiqué du ministère.
Car Mme Annette Seck Ndiaye, ministre chargée des Sénégalais de l’Extérieur, évite sans doute de parler de morts ou de portés disparus pour faire espérer les familles des victimes. Une opération de soustraction montre en tout cas que cinquante-six personnes manquent encore à l’appel puisque 38 rescapés ont été secourus et sept corps retrouvés sur un total de 101 passagers. Mais en faisant espérer les familles, les autorités ne vont-elles pas se compliquer la tâche dès lors qu’elles seront éternellement sous pression pour rechercher les personnes portées disparues pour le moment et avec de très faibles chances d’être retrouvées ? Des populations de Fass Boye et environs qui ne désespèrent guère de retrouver leurs proches…vivants.