KEEMTAAN GI - CARTE BLANCHE AUX DELINQUANTS ET MORT AUX « TERRORISTES » !
Arrêté pour des broutilles et après le classique retour de parquet, une exception bien sénégalaise, notre jeune confrère du site Senego a été libéré hier et son dossier classé sans suite. Le même scénario qui a prévalu avec la belle et craquante animatrice et mannequin Ndèye Ndack. Après d’interminables retours de parquet, son dossier à elle aussi avait été « déchiré » et envoyé dans les poubelles de l’oubli. Un dossier vide comme beaucoup d’autres mais qui, dans le Sénégal d’aujourd’hui, peut vous ouvrir les portes d’une prison pour un long séjour. Les méthodes pour les arrestations restent identiques. Un kidnapping digne d’un Etat policier ou un appel vous invitant à vous présenter devant les enquêteurs du parti au pouvoir avant qu’on vous notifie une garde à vue qui vous mènera directement en prison. Les moins chanceux sont traqués comme de vulgaires malfrats. D’ailleurs, ils sont plus dangereux que ça puisque estampillés terroristes. Juste que, pour ces malheureux, il serait impossible de trouver par devers eux l’élément du crime dont ils sont accusés. Mais ils restent tout de même de redoutables terroristes et sont nombreux dans nos prisons où ils peuvent mourir ou moisir pour les plus chanceux d’entre eux. Y a tellement de terroristes en circulation que l’on retrouve partout des forces de défense et de sécurité en stationnement dans les quartiers de la capitale donnant l’impression d’une ville en guerre. Et pendant que ces messieurs sont dans les rues, taillant bavette, grillant des clopes et sirotant du café Touba voire même lorgnant les fesses des belles aux déhanchements provocateurs, les draguant même à l’occasion, des agresseurs plus dangereux que les supposés terroristes dictent leur loi dans quelques coins de la capitale ou à l’intérieur du pays avec des attaques à main armée. Bref, plutôt que de traquer les grands bandits, nos Fds, et particulièrement la Sûreté urbaine de la police dédiée en temps normal à la lutte contre la petite et grande délinquance, sont dans la traque de terroristes imaginaires et vrais militants ou sympathisants du plus grand parti de l’opposition. En tout, ils seraient 1024 détenus pour délits ou crimes d’appartenance ou de sympathie pour Pastef. Et tant pis si ces « terroristes » déclenchent des grèves de la faim. Ils n’ont qu’à mourir ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CANDIDATURE DE BBY EN 2024 LE PM AMADOU BA EN POLE POSITION !
Le président de la République Macky Sall va choisir dans les prochains jours, voire les prochaines heures, le candidat de son camp à l’élection présidentielle de février 2024. Sauf revirement de dernière minute, « Le Témoin » quotidien a appris auprès d’une source généralement bien informée que le choix du président de la République se porterait sur le Premier ministre Amadou Ba. En dehors de son poids électoral dans la région de Dakar, l’actuel chef du gouvernement Amadou Ba serait crédité d’un bon cursus professionnel et d’un excellent parcours politique. Mais est-ce que cela suffit pour faire l’unanimité autour de sa candidature ? Sauf si le président Macky Sall sonne le clairon de la rigueur pour faire rentrer tous ses chefs de troupe dans les rangs. Mais vu que son autorité est érodée depuis qu’il a annoncé sa décision de ne pas briguer un troisième mandat…pardon un deuxième quinquennat !
LE BARREAU EN DEUIL ME KOUREYSSI BA A PERDU SA MAMAN
Le barreau ou la communauté des avocats du Sénégal est en deuil. Me Cheikh Koureyssi Ba a perdu sa très chère maman, Adja Anna Guèye. La vénérée grande dame est décédée hier, mercredi 16 août 2023, à Dakar. La levée du corps est prévue cet après-midi à 14 heures à la mosquée de Karack-Amitié-Mermoz suivie de l’enterrement au cimetière de Yoff. Agée de presque de 100 ans (Machallah), la défunte a été l’une des premières sages-femmes d’Etat du Sénégal. Cette grande dame de valeur arrachée à notre affection a été décorée et honorée par tous les chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête de notre pays. Mme Anna Guèye ne cessait également de prier pour tous les leaders politiques qui étaient ses enfants et petits-enfants (Macky Sall, Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Khalifa Sall, Jean Paul Dias, Ousmane Ngom, Serigne Diop etc.). Sans oublier surtout notre dirpub Mamadou Oumar Ndiaye qu’elle considérait comme son fils ainé alors qu’il était jeune journaliste-reporter. Justement, pour la petite histoire, son fils Me Cheikh Koureyssi était un brillant journaliste ayant cheminé avec M.O.N dans les journaux « Sopi » et « Le Témoin/Hebdo ». Après avoir réussi avec succès au concours du Barreau, Cheikh Koureyssi Ba a rejoint le couloir des « Pas perdus » avant de lâcher son confrère et ami M.O.N poursuivre l’aventure dans la presse. Juste pour vous dire qu’entre le turbulent éditorialiste M.O.N et l’avocat des « faibles » Me Koureyssi Ba, c’est une vieille amitié de trente ans dont la défunte maman Anna Seck était le chapelet de liaison. En cette douloureuse circonstance, « Le Témoin » présente ses condoléances à Me Cheikh Koureyssi et à l’ensemble des membres de la famille éplorée. Que Dieu accueille la défunte dans Son paradis de « Firdawsi ». Amine !
NIGER SARKOZY EXPLIQUE LA COLERE CONTRE LA FRANCE
Dans une interview accordée au journal « Le Figaro » et lue par « Le Témoin », l’ancien président de République de France, Nicolas Sarkozy, affirme qu’au Niger, le problème est profond et en réalité insoluble « car il est celui de la présence prolongée de notre armée dans nos anciennes colonies. Cette longévité suscite l’animosité, malgré les intentions bienveillantes de la France » a-t-il fait savoir. Le président Sarkozy de souligner un aspect souvent ignoré dans les discussions internationales sur l’intervention militaire : C’est l’effet de la durée ! « Aussi bonnes et généreuses soient nos intentions, toute mission qui s’éternise finit par nous faire apparaître comme une force d’occupation » analyse-t-il avec lucidité pour une fois s’agissant de l’Afrique. L’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, a également exprimé avec fermeté sa conviction quant à l’échec imminent des auteurs du coup d’État au Niger, tout en détaillant les raisons profondes de l’animosité croissante selon lui contre la France au Sahel. Poursuivant son entretien approfondi, Sarkozy donne un aperçu de la situation complexe dans la région, tout en reliant les événements actuels à la présence historique de la France en Afrique. Cette perception, indique-t-il, est d’autant plus problématique que la région du Sahel est déjà politiquement et socialement instable, avec de nombreux mouvements rebelles et groupes terroristes opérant à travers ses frontières. Une situation dont il est grandement responsable pour avoir déclenché une intervention militaire qui a renversé le guide libyen Mouammar Kadhafi et favorisé son meurtre. Ce qui a eu l’effet de libérer tous les mouvements rebelles qui s’y trouvaient. Lesquels ont cambriolé les arsenaux avant de déferler sur le Sahel. Mais ça, Sarkozy a « oublié » de le rappeler ! L’ancien président français se montre également critique envers les dirigeants émergents de coups d’État militaires. Il est convaincu que «les Africains eux-mêmes reconnaîtront « l’impasse dans laquelle les conduisent ces soi-disant dirigeants issus de coups d’État militaires ». Il est particulièrement catégorique quant au sort des auteurs du coup d’État du 26 juillet, qui a vu le président Mohamed Bazoum être évincé du pouvoir : « Leur échec est certain » prévient Nicolas Sarkozy.
EMPRISONNEMENT DE HANNIBAL DJIM DES SENEGALAIS DU CANADA DENONCENT ET ALERTENT
Des Sénégalais du Canada sont fortement préoccupés par la situation de Mohamed Samba Djim dit Hannibal. Ce dernier, emprisonné depuis plus de 6 mois pour blanchiment d’argent et fraude fiscale au prétexte que son entreprise Kopar Express financerait les activités de Pastef, court un danger de mort. La grève de la faim entamée par Hannibal pour dénoncer son emprisonnement tout en soutenant « préférer mourir que de rester en prison pour un mensonge mal ourdi » a fortement affaibli l’homme. L’objectif de sa diète est de dénoncer sa détention arbitraire. Le dimanche 06 août, il a piqué une crise et depuis le 10 août il est en réanimation à l’hôpital Principal de Dakar. Une situation qui a poussé près de 60 Canadiens d’origine sénégalaise vivant avec Hannibal au Québec comme résident canadien à signer une pétition pour exiger « des autorités sénégalaises la libération immédiate et sans conditions de notre compatriote et de tous les détenus politiques dont le nombre dépasse aujourd’hui la barre des 1000. En même temps, nous interrogeons le mutisme du gouvernement canadien qui a été mis au courant depuis le début par le biais du ministre des Affaires étrangères (lettre déposée le 24 février 2023) et de l’ambassadrice du Canada au Sénégal (lettre envoyée le 13 février 2023). Le Canada, pays de droits de l’homme, ne doit pas accepter qu’un résident canadien, ingénieur en qualité, sécurité et environnement, meure en détention pour un dossier aussi vide. Nous invitons solennellement la diplomatie canadienne à agir avant que l’irréparable ne se produise. Mohamed Samba Djim doit retrouver sa liberté et regagner le Canada pour enfin matérialiser sa volonté de débuter son doctorat au Québec » écrivent ces compatriotes.
EMPRISONNEMENT DE HANNIBAL DJIM DES SENEGALAIS DU CANADA DENONCENT ET ALERTENT (BIS)
Pour rappel, Hannibal était venu à Dakar en janvier 2023 pour se marier. Par la suite, il avait arrêté le 08 février 2023 devant son domicile sans notification. Les enquêteurs parlaient d’une publication qu’il aurait faite sur Facebook 3 mois avant cette interpellation. Le jeudi 09 février 2023, ils ont parlé de son appartenance à une soi-disant force spéciale et avant la fin de la journée, ils ont abandonné cette idée pour dire qu’il se cache derrière le financement des activités politiques du principal opposant au régime, Ousmane Sonko. Le vendredi 10 février 2023, les enquêteurs sont revenus avec un nouveau dossier en disant qu’il est le propriétaire de Kopar Express, une entreprise sénégalaise de transfert d’argent et que cette dernière opère dans du blanchiment et de la fraude fiscale. Pour information, notre compatriote est très connu au Sénégal depuis des années du fait de sa capacité à lever des fonds pour financer des malades (plus particulièrement ceux atteints de cancer) et des nécessiteux.
PDS RUFISQUE GORGUI WADE DIT ONDI DONNE A SA FILLE LE NOM DE LA DEFUNTE EPOUSE DE KARIM
Connu à Rufisque et au niveau du PDS pour sa fidélité, son engagement mais surtout sa loyauté à l’endroit de la famille du prédécesseur du président Macky Sall, Gorgui Wade dit Ondi vient encore de réaffirmer son attachement à l’endroit de la famille de l’ancien président de la République, maître Abdoulaye Wade. Pour ce faire, après avoir donné les noms de ce dernier, de son épouse Viviane et ses enfants Karim et Sindiély à ses enfants, et comme pour boucler la boucle, Gorgui Wade dit Ondi vient de donner le nom de Karine, la défunte épouse de Karim Meissa Wade, à sa dernière-née. Une chose inédite que Ondi est le seul à avoir faite dans tout le Sénégal et au niveau du Parti démocratique sénégalais (Pds). Cet attachement est d’autant plus remarquable que maître Abdoulaye Wade n’est plus au pouvoir.
YEUMBEUL UN CHARRETIER TUE… PAR UN CHARRETIER
A Yeumbeul, le charretier I. Fall a mis fin à la vie de son collègue C. Ndiaye au cours d’une altercation. Il a asséné des coups de tesson de bouteille à son antagoniste de 21 ans. Évacué dans un district sanitaire, C. Ndiaye a succombé à ses blessures selon des sources de Seneweb. Informés du drame, les éléments du commissariat d’arrondissement de Yeumbeul se sont déployés aussitôt sur les lieux indiqués pour élucider l’affaire. Le commissaire Diamé Yaré Fall, nouveau patron de la police de Yeumbeul, et ses hommes ont vite mis la main sur le présumé meurtrier. Suite à d’intenses investigations, les policiers ont surpris le présumé auteur du crime au district de santé de Keur Massar où il était allé recevoir des soins. Mis aux arrêts puis interrogé dans les locaux du commissariat d’arrondissement de Yeumbeul, le charretier de 15 ans a reconnu avoir poignardé son collègue. «J’ai été malmené par mon collègue au cours de notre bagarre. J’ai pris un tesson de bouteille pour prendre ma revanche. J’ai donné des coups à C. Ndiaye au cou et à la poitrine», avoue-t-il devant les enquêteurs. Poursuivi pour meurtre, le charretier I. Fall est actuellement en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
Plongée dans un anonymat presque total, Ndiongué Fall est pourtant chargée d’histoires. Elle a vu naître, grandir et mourir l’un des plus grands penseurs, moralistes, poètes et philosophes du Sénégal : Birima Makhourédia Demba Kholé Fall
À beaucoup de Sénégalais, l’évocation de Ndiongué Fall, village situé à 7 km de Ndande (département de Kébémer), en venant de Dakar, ne dirait pas grand-chose. C’est dans cette localité qui a joué un rôle important dans l’histoire du Cayor, en particulier, du Sénégal en général, que s’est écrite la légende de Kocc Barma Fall, de son vrai nom, Birima Makhourédia Demba Kholé Fall. L’un des plus grands penseurs, poètes et philosophes du Sénégal. Le sage aux quatre touffes de cheveux devenues célèbres a marqué son époque par ses maximes légendaires et son discours éloquent qui ont influencé le cours de l’histoire. À Ndiongué Fall, l’héritage de Kocc Barma a survécu à l’oubli et la valorisation de son œuvre constitue un défi pour ses descendants.
Ndiongué Fall. Difficile de placer ce village du département de Kébémer sur la carte du Sénégal. Plongée dans un anonymat presque total, cette localité est pourtant chargée d’histoires. Elle a vu naître, grandir et mourir l’un des plus grands penseurs, moralistes, poètes et philosophes du Sénégal : Kocc Barma, de son vrai nom Birima Makhourédia Demba Kholé Fall. Depuis 1665, le célèbre penseur repose dans ce village fondé par son arrière-grand-père Ma Ndiongué Fall. Plus de quatre siècles après sa disparition, ses pensées sont toujours d’actualité. Ses maximes métaphoriques continuent toujours d’inspirer les penseurs contemporains.
Pour cerner le personnage de Kocc Barma et connaître l’empreinte qu’il a laissée dans l’histoire du Cayor et du Sénégal en général, il faut se rendre à Ndiongué Fall, en connexion avec pas moins d’une centaine de villages du Cayor, et écouter les récits empreints d’émotions de ses petits-fils, de ses descendants directs.
Difficile de ne pas succomber aux charmes de ce village plusieurs fois séculaires, et de son environnement verdoyant. L’harmonie entre l’homme et la nature y est à son apogée et le charme traditionnel préservé avec fierté. L’atmosphère est tranquille, loin de l’agitation urbaine.
À l’ombre des flamboyants et eucalyptus, jeunes et vieux, qui ne sont pas partis aux champs ou en ville, se laissent bercer par le gazouillement d’oiseaux, le chant aigu des cigales. Une véritable invitation au calme et à la sérénité. Pour ceux qui recherchent une immersion dans le temps, Ndiongué Fall est l’endroit rêvé pour plonger dans l’histoire, s’immerger dans la nature et s’émerveiller devant sa beauté intemporelle.
Chaque période a vu passer des philosophes et penseurs de renom. Dans chaque pays, des hommes, de par leur sagesse, leur vision, ont marqué leur temps. Si la Grèce a eu Socrate, le Sénégal a connu Kocc Barma. Ces deux hommes n’ont pas vécu la même époque, mais ont en commun leur sagesse, partagent une passion : l’art de la parole. Ils ont un talent oratoire exceptionnel.
Plus de quatre siècles après sa disparition, celui que l’imaginaire populaire assimilait à une légende continue d’inspirer les penseurs contemporains. Et c’est avec fierté que ses descendants parlent aujourd’hui de ses prouesses. En l’absence de Ndongo Fall, chef du village, par ailleurs gardien du temple, l’imam, Mouhamadou Fall, est la personne indiquée pour parler du philosophe parce que de la sauvegarde de l’histoire de son arrière-grand-père, il en a fait un sacerdoce. Sur la base de ses recherches et enquêtes, il a su constituer une bonne documentation.
La fondation de Ndiongué Fall remonte à plus de cinq siècles, selon les estimations de l’imam Fall. Le peuplement, renseigne-t-il, s’est fait en plusieurs étapes depuis que par Ma Ndiongué Fall s’est installé à Gent bi ci bey gi, premier emplacement du village. Les feux de brousse et la sécheresse ont ensuite obligé les populations à se déplacer à Ndiandia, à quelques encablures de l’emplacement actuel du village. Elles y vécurent 62 ans, avant de se déplacer encore à Gent ga sa guy ga. Elles y restèrent 120 ans. Ce n’est que le 1er janvier 1976, qu’elles ont rejoint Penthioum khay gui, emplacement actuel du village. Serigne Ousmane Fall fut le chef de village jusqu’en 1994. Son frère, Mbaye Absa Fall, prit le relais jusqu’en 2005. Ce dernier a passé le flambeau à Serigne Mbaye Awa en 2014. Après son décès, la charge est revenue à Serigne Modou Fall Ngoura qui s’est éteint en 2021. Depuis, c’est Ndongo Fall qui assure la fonction de chef de village, renseigne l’imam Fall, non sans rappeler que tous les Fall de Ndiongué sont des descendants de Kocc Barma Fall. « Les autres qui portent les patronymes Ndiaye, Niang, Wade, Ba sont les neveux, petits-fils du sage de Ndiongué », affirme-t-il, en dressant l’arbre généalogique de Kocc Barma Fall dont l’ancêtre, Gnouk Fall, serait venu de Famcounda, au Mali.
Très jeune, nous apprend-on, Kocc Barma Fall se révéla à ses parents et à son entourage. Il avait montré des signes d’intelligence extraordinaires qui avaient fasciné son monde. On lui prédit un avenir radieux.
Le fils de Makhourédia Fall Demba Khoulé et Nguéné Khéwé était issu d’une famille noble, mais le pouvoir ne l’intéressait pas. Doté d’une culture exceptionnelle, il fut le créateur de concepts philosophiques et, à l’époque, ses idées n’avaient pas été accueillies comme elles auraient dû l’être. Dans son livre « Lat Dior, Damel du Cayor : vie de combats d’un héros sénégalais », Magatte Wade décrit Kocc Barma Fall comme un « esprit-lumière ». Selon l’auteur, la pensée féconde du philosophe et son imagination fertile doublée d’une grande vivacité d’esprit ont fait de lui « une référence pour plusieurs générations de Sénégambiens voire d’Africains ».
MAHAMMED BOUN ABDALLAH DIONNE SE PRONONCE
L’affaire dite du candidat à la candidature de Benno Bokk Yaakaar pour la présidentielle du 25 février 2024 continue de retenir toutes les attentions, aussi bien au sein de la coalition qu’au niveau de l’opinion publique.
L’affaire dite du candidat à la candidature de Benno Bokk Yaakaar pour la présidentielle du 25 février 2024 continue de retenir toutes les attentions, aussi bien au sein de la coalition qu’au niveau de l’opinion publique.
L’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne vient d’en rajouter une couche à travers un post qui en dit long sur le réseau social Twitter. M. Dionne qui s’est emmuré dans un long silence, sort du bois avec une photo des plus officielles et un discours on ne peut plus solennel et rassembleur.
« Il y a u mois, je confirmais ma candidature à la candidature de Benno Bokk Yaakaar auprès du Président Moustapha Niasse, désigné à cet effet par le Président Macky Sall », lance-t-il tout de go.
Dans cette perspective, l’ancien PM de Macky Sall affirme avoir eu de « nombreux échanges avec la presque totalité des candidats à la candidature ». Avant de partager sa conviction profonde qui est que « c’est en bloc soudé autour du Président Macky Sall, de son parti et de Benno que la victoire de 2024 sera assurée ».
L’un dans l’autre, Mahammed Dionne n’a pas manqué de montrer son engagement si la coalition lui accorde sa confiance pour porter le brassard de l’équipe. « Mon engagement est de ramener, comme je l’ai déjà fait en d’autres temps lors d’élections nationales, une victoire éclatante à l’élection présidentielle de février 2024 », affirme-t-il dans son post.
Juste rappeler qu’en plus de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, d’autres grosses pointures de l’APR comme l’actuel Premier ministre Amadou Ba, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Aly Ngouille Ndiaye, le Président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, le DG d FONSIS, Abdoulaye Diouf Sarr, entre autres sont aussi candidat à la candidature de BBY et ont été reçu par le Président Moustapha Niasse.
ÇA COINCE ENTRE LA CEDEAO ET L’UNION AFRICAINE
La communauté internationale a les yeux braqués sur le Niger, depuis le coup d’État du 26 juillet. Selon nos confrères de Rfi, un communiqué final sur la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’UA, qui s’est tenue à Addis-Abeba le 14 août est attendu
La communauté internationale a les yeux braqués sur le Niger, depuis le coup d’État du 26 juillet. Selon nos confrères de Rfi, un communiqué final sur la réunion du Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union Africaine, qui s’est tenue à Addis-Abeba le 14 août 2023, est toujours attendu. La question des sanctions décidées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest contre le Niger n’a pas fait consensus au sein du CPS, comme des diplomates africains l’ont expliqué à RFI.
Une réunion « difficile », « très franche », et « très longue » confie une source diplomatique africaine qui y voit le signe d’une prise de conscience des États membres d’une situation inédite. « Il y a eu six coups d’État en moins de trois ans », sur le continent, rappelle cette source. Conséquence : « Nous sommes face à une réalité à laquelle nos textes continentaux ne correspondent plus » et les séances du Conseil Paix Sécurité, dit-elle, deviennent de plus en plus « difficiles ». Selon cette même source, le cœur des débats a porté sur le positionnement de l’Union africaine par rapport aux décisions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). « Certains, au sein du Conseil, ont souhaité, assure-t-elle, pouvoir émettre des réserves et demander des clarifications dans la séquence qui pourrait conduire » à l’option militaire envisagée par la Cédéao.
De son côté, un autre diplomate africain, qui a participé à la réunion, affirme que les pays d’Afrique australe et d’Afrique du Nord étaient « vent debout contre toute intervention militaire ». Les pays d’Afrique centrale, toujours selon cette source, ont eux aussi exprimé leur désaccord. À l’issue de la réunion, le texte du communiqué est entré dans un « processus silencieux » selon les mots d’un diplomate. Les pays membres du Conseil Paix et Sécurité négocient depuis le 14 août ses termes exacts. Car il s’agit d’un document qui « nous engage collectivement », a tenu a rappeler la source de Rfi.