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19 juin 2025
L’INTERDICTION DES ACTIVITES POLITIQUES A TOUBA A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 12 juin 2023 évoquent La décision du khalife général des mourides interdisant le déroulement d’activités politiques à Touba (centre).
Dakar, 12 juin (APS) – La décision du khalife général des mourides interdisant le déroulement d’activités politiques à Touba (centre) domine la livraison des quotidiens de ce lundi.
‘’Outré par les activités politiques qui sont en train de désacraliser la ville de Touba’’, le guide religieux ‘’a pris ce week-end une forte mesure’’, rapporte L’As.
‘’Serigne Mountakha Mbacké s’est indigné des conséquences qu’entraînent souvent les activités politiques pourtant interdites à Touba depuis très longtemps’’, écrit L’As.
Le Quotidien affirme que ‘’l’orthodoxie va être respectée à Touba’’, car ‘’le khalife général des mourides n’est pas dans une logique de négociation’’.
‘’Aux gros problèmes, les grandes solutions’’, ajoute Le Quotidien, estimant que ‘’cette délocalisation des bureaux de vote de Touba peut être interprétée comme un souhait de garder son équidistance des acteurs politiques’’.
Avec cette décision, ‘’le khalife raye la cité [religieuse] de la carte politique du Sénégal’’, commente L’Observateur.
‘’Serigne Mountakha Mbacké a décidé que les manifestations politiques, qui lui causent le plus de chagrin, ne se tiendront plus à Touba’’, qui, pourtant, concentre un grand nombre d’électeurs, cette ville étant la plus peuplée du pays après Dakar.
Rien que la commune de Touba Mosquée comptait 275.880 électeurs répartis dans 45 lieux de vote et 602 bureaux de vote aux dernières élections municipales et départementales, souligne L’Observateur.
Un analyste interrogé par le même journal dit s’attendre à ‘’d’énormes difficultés’’, concernant la délocalisation des nombreux bureaux de vote de la ville. De toute façon, poursuit L’Observateur, ‘’Serigne Mountakha Mbacké a toujours le dernier mot’’.
‘’Une décision lourde mais compréhensible’’
Le Soleil redoute les conséquences de cette ‘’décision radicale’’. ‘’C’est une décision lourde mais compréhensible’’, commente un analyste politique interrogé par le même journal.
Même s’il est ‘’influent’’, le guide religieux a mené récemment des ‘’médiations’’ entre les leaders politiques, ‘’mais il n’en voit pas les résultats’’, affirme l’interlocuteur du journal Le Soleil.
Il ajoute que le khalife général des mourides ‘’est donc inquiet pour ce qui pourrait se passer’’ en termes de conséquences des activités politiques dans le périmètre de la ville sainte.
WalfQuotidien parle de Serigne Mountakha Mbacké, mais pour un autre sujet. A la suite de la suspension du signal de la chaîne Walf TV par l’Etat, pour une durée de trente jours, le guide religieux a offert 5 millions de francs CFA au groupe de presse privé Wal Fadjri, selon le journal.
Des émissaires de Serigne Mountakha Mbacké ont assuré Wal Fadjri du soutien du chef spirituel de Touba, qui a promis d’user de ‘’toutes ses prérogatives pour que Walf TV retrouve son signal’’.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, reproche à Walf TV d’avoir diffusé ‘’des images de violence exposant les adolescents’’, des images ‘’accompagnées de propos […] incitant à la violence et portant manifestement atteinte à la sécurité de l’Etat’’.
Le journal Record évoque la possibilité, pour le sélectionneur national du Sénégal, de ‘’laisser souffler ses cadres’’ lors du match prévu samedi 17 juin contre le Bénin, pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.
‘’Pour les deux rencontres prévues contre le Bénin et le Brésil, Aliou Cissé veut composer avec trois latéraux gauches et deux droitiers’’, lit-on dans Stades, qui passe à la loupe la liste des joueurs convoqués pour la rencontre avec l’équipe nationale béninoise et le match amical à jouer contre les Brésiliens.
DEVELOPPEMENT DE L’AFFACTURAGE : L’AFRIQUE PESE 1%
Jadis considérée comme une solution exclusive au développement des grandes entreprises, aujourd’hui plus que jamais, l’affacturage s’offre en outil de financement aux Petites et moyennes entreprises disposant de peu de fonds propres
L’Affacturage pourrait contribuer grandement au développement des Petites et moyennes entreprises en Afrique de l’Ouest. C’est ce que veulent les acteurs. Ils l’ont réaffirmé ce vendredi, au terme de la conférence régionale Bceao-Afreximbank-Fci portant thème « L’Affacturage, le financement des créances et l’assurance-crédit en Afrique de l’ouest ».
Jadis considérée comme une solution exclusive au développement des grandes entreprises, aujourd’hui plus que jamais, l’affacturage s’offre en outil de financement aux Petites et moyennes entreprises disposant de peu de fonds propres et surtout n’ayant pas accès aux financements bancaires classiques. En termes clairs, l’affacturage est un moyen de financement permettant d’obtenir rapidement une avance de trésorerie par la cession de factures en attente de règlement, ce que l’on définit par « créances clients ».
En gros, c’est un service de gestion des encaissements par la relance et le recouvrement de créances non réglées ou encore une garantie contre les impayés, appelée « assurance-crédit », qui intervient en cas de défaut de paiement d’un client. Cet outil mal connu en Afrique est plus qu’une solution pour la promotion et le développement des Pme/Pmi. Toutefois, le continent ne représente que 1% de la part du marché mondial. En réponse à ce gap que s’est tenue les 7, 8 et 9 juin à Dakar la conférence régionale sur l’affacturage, le financement des créances et l’assurance-crédit en Afrique de l’Ouest sur initiative de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à travers son centre de formation Cofeb, Afreximbank et Fci.
Les participants se disent très satisfaits de cette conférence de trois jours qui a permis d’atteindre les objectifs fixés en termes d’organisation, de participation et surtout du niveau des débats des panélistes. « Nous sommes très satisfaits de cette conférence de trois jours, car les objectifs fixés ont été atteints », a dit Fanny Siaka, conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances de la Côte d’Ivoire. Sur les recommandations, il liste entre autres l’appel lancé à tous les acteurs de s’approprier des connaissances apprises de cette rencontre pour suffisamment tirer meilleur profit de l’accompagnement et du développement des Pme/Pmi en Afrique ; et capitaliser les connaissances apprises de cette conférence.
Papa Samba Yacine Diop, directeur activité affacturage à la Banque nationale de développement économique (Bnde) conforte en disant que l’ « affacturage est un marché porteur de croissance mais peu connu en Afrique et singulièrement au Sénégal ». Aujourd’hui, les Pme sont confrontées à de sérieux problèmes de financement de leurs besoins en fonds de roulement parce que tout simplement elles n’ont pas de garanties, alors que les banques classiques exigent des garanties. Mais à regarder de près, ces mêmes entreprises disposent de créances saines qui peuvent être utilisées en liquidité pour satisfaire les besoins de l’entreprise ». Donc, « aujourd’hui toutes les entreprises qui font de l’affacturage y trouvent leur compte », a-t-il dit.
ZIGUINCHOR -SACCAGE ET VANDALISME D’ETABLISSEMENTS SCOLAIRES :
Les acteurs de l'éducation plaident pour une planification d’une session spéciale Cfee et Bfem
Une trentaine d’établissements scolaires impactés par les manifestations politico judiciaires : les acteurs inquiets déroulent une batterie de mesures pour sauver un système éducatif durement éprouvé ces derniers jours. La Cosydep qui a effectué une tournée de visite des sites a fait l’amer constat d’un système très touché par les manifestations.
Des infrastructures scolaires saccagés, aux mobiliers scolaires vandalisés en passant par le matériel pédagogique brûlés ; c’est une trentaine d’établissements scolaires qui ont été malmenés par les manifestants à Ziguinchor ces derniers jours. L’antenne régionale de la Cosydep de Ziguinchor suggère une panoplie de mesures dont la plus prégnante reste une planification d’une éventuelle session spéciale pour les examens du Cfee et du Bfem pour les élèves durement éprouvés par les évènements.
Pour le Coordonnateur Régional de Cosydep-Ziguinchor Moussa Sakho, « il sera difficile pour ces établissements impactés par les manifestations de se relever dans les prochains jours. Non seulement, le quantum horaire a souffert des perturbations qui ont précédé ces manifestations mais dans certaines écoles, il n’y a presque plus rien sur place. D’où l’urgence d’organiser autour de l’Inspection d’Académie de Ziguinchor et des IEF une séance systématique de concertation avec les acteurs et partenaires, en vue de construire des consensus forts et indispensables à une bonne poursuite des apprentissages», lance M. Sakho qui est d’avis qu’il faut mettre en place un dispositif spécifique de prise en charge des élèves en vue d’accompagner efficacement leur préparation aux évaluations de fin de trimestre ou aux examens de fin d’année.
Les acteurs ont également lancé un plaidoyer pour soutenir l’accompagnement immédiat des écoles impactées en table-bancs et en consommables pour la poursuite des apprentissages et l’administration des épreuves d’évaluation de fin de trimestre. Et dans un contexte d’une saison des pluies qui approche, la Cosydep demande à impulser un dispositif anticipatoire de gestion des aléas de la saison des pluies par la réfection des salles de classe endommagées. Aux treize écoles élémentaires que sont Amath Barry, Mamadou Bayo, Marie Affinko Diatta, David Carvalho, Ataba Tabar, Hlm Nema, Boucotte sud, Luc Mendy, Lyndiane Privé, Lyndiane 3, Landing Tamba, Daouda Sané, Francois Ntab fortement touchées par les manifestants, il faut y ajouter les CEM Soucoupapaye, Boucotte Est, Boucotte Sud, Lyndiane 1, Lyndiane 2, Cours Privé Lyndiane, Centre sauvegarde; des établissements complètement vandalisés par les manifestants qui s’en sont pris également aux lycées Djignabo, Pryssac, Djibock, Kenya, Aline Sitoe Diatta (Oussouye) , A1houne Sané ( Bignona) sans oublier les instituts universitaires que sont l’UFR Santé (UASZ), l’ISEG, le CRFPE tous saccagés au cours des violentes manifestations survenues à Ziguinchor.
SUSPENSION «ILLEGALE» DES PROGRAMMES DE WALFADJRI
Le CDEPS dénonce un «abus de pouvoir» et une atteinte grave à la liberté de la presse
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) qualifie la suspension des programmes de Walf TV, pour 30 jours, d’«abus de pouvoir» et de mesure «arbitraire et illégale» constituant une atteinte grave à la liberté de la presse et à l’exercice pluriel de l’information au Sénégal. Le CDEPS qui «dénonce avec une vive indignation» cette sentence, exhorte le ministre de la Communication à «reconsidérer immédiatement» sa décision de suspension et à «respecter les principes de la liberté de la presse et de l’État de droit».
Le patronat de la presse refuse d’avaler la pilule de la fermeture de Walf TV pour un mois, à compter du 1er juin 2023. Dans un communiqué de presse, «Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) dénonce avec une vive indignation la suspension, pour 30 jours, de la diffusion des programmes du groupe de presse Walfadjri par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique (MCTEN). Cette mesure arbitraire et illégale constitue une atteinte grave à la liberté de la presse et à l’exercice pluriel de l’information dans notre pays», lit-on dans le document signé Mamadou Ibra Kane, président du CDEPS. Le CDEPS, qui déplore une violation du principe de légalité et un abus de pouvoir, souligne qu’aucun texte réglementaire au Sénégal ne donne le droit au ministre de Communication de couper le signal d’une télévision. Pour le patronat de presse, «l’illégalité est d’autant plus flagrante, que la décision du MCTEN, prise et exécutée dès le jeudi 1er juin 2023, n’a été notifiée au Groupe Walf que le vendredi 9 juin 2023, en violation encore une fois de l’article 192 du Code la Presse. Cela n’a pas empêché la société Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) de couper le signal de Walf TV sans aucune décision légale dès le 1er juin et sans consultation de l’organe de régulation. Tous les diffuseurs (TDS-SA, Canal+ et Start Times) voient leur responsabilité totalement engagée dans l’application de cette décision inique et illégale».
«LE CDEPS EXHORTE LE MCTEN A RECONSIDERER IMMEDIATEMENT SA DECISION DE SUSPENSION»
Suffisant pour que le CDEPS invite l’autorité à revenir «immédiatement» sur sa décision de suspension et au respect des principes de la liberté de la presse et de l’État de droit. «Tous ces actes illégaux vont à l’encontre des principes fondamentaux de l’État de droit et compromettent sérieusement la stabilité politique et sociale de notre pays. Cette mesure arbitraire intervient dans un contexte de précarité croissante des entreprises de presse, aggravée par la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine. Les médias sénégalais ont déjà été durement touchés par cette crise sanitaire et cette suspension de la diffusion des programmes de Walfadjri ne fait qu’ajouter à leurs difficultés, mettant en péril des investissements de plusieurs milliards, des emplois et la pérennité de tout un secteur vital pour la démocratie et l’information du Sénégal. Le CDEPS exhorte le MCTEN à reconsidérer immédiatement sa décision de suspension et à respecter les principes de la liberté de la presse et de l’État de droit», insiste la source.
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3EME CANDIDATURE DU PRESIDENT SALL ET REPORT DE LA PRESIDENTIELLE 2024, LA POSITION RADICALE D’ALIOUNE SARR, CANDIDAT DU MOUVEMENT CAP 2024
Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 11 décembre, le maire de la commune de Notto Diobasse et responsable politique de l’Afp a fait remarquer qu’il « s’éloigne de toute idée de report d’une élection présidentielle ».
L’ancien ministre du Tourisme et des transports aériens se démarque du débat sur la 3ème candidature du président Sall et le report de l’élection présidentielle de 2024. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 11 juin, Alioune Sarr, par ailleurs candidat du mouvement Cap 2024 pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, a indiqué que ces débats ne se justifient pas, avant d’appeler au respect de l’esprit de la Constitution et de la parole donnée.
Candidat déclaré du mouvement Cap 2024 à la prochaine élection présidentielle du 25 février prochain, Alioune Sarr se démarque du débat sur la 3ème candidature du président Sall et le report de l’élection présidentielle de 2024. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 11 décembre, le maire de la commune de Notto Diobasse (département de Thiès) et responsable politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) a fait remarquer qu’il « s’éloigne de toute idée de report d’une élection présidentielle ». « Le suffrage universel qui confère le pouvoir aux élus, qu’ils soient locaux ou nationaux, ce pouvoir doit être exercé dans un délai qui est aussi inviolable », a-t-il ajouté avant d’insister. « Il faut écarter cela, il faut refuser cette idée, il faut la rejeter. Les élections doivent être organisées à date échue, c’est ça qui permettra justement de renouveler le personnel politique et que d’autres Sénégalais que les Sénégalais choisiront gouverneront, quels qu’ils soient ».
Par ailleurs, interpellé par notre confrère Baye Oumar Guèye sur le débat autour de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat alimenté par certains de ses partisans qui profitent de son silence, le candidat de Cap 2024 se dit étonné par la passion qui entoure le débat sur cette question qui, selon lui, « a été déjà réglé pendant les Assises en 2008, les travaux de la Commission nationale de la réforme des institutions (Cnri) et la révision constitutionnelle de 2016. « Le 3e mandat est une question qu’on ne devait pas évoquer avec autant de passion. En réalité, cette question a été déjà réglée. Le Sénégal, aujourd’hui, veut une respiration démocratique et cette question a été traitée pendant les Assises en 2008, ça a été traité également dans le cadre des travaux de la Commission nationale de la réforme des institutions (Cnri) : deux mandats pour un président de la République, c’est largement suffisant », a-t-il soutenu avant d’ajouter. « L’esprit de la Constitution du Sénégal en 2016 c’était également exactement la même chose. Pour moi, cette question ne se justifie pas parce qu’on doit respecter l’esprit de la Constitution et la parole donnée ».