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21 juin 2025
MACKY EN VISITE PRIVEE A TOUBA
Le chef de l’Etat Macky Sall a été reçu lundi dans la soirée par le Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a constaté un reporter de l’APS.
Dakar, 6 juin (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall a été reçu lundi dans la soirée par le Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a constaté un reporter de l’APS.
Macky Sall s’est entretenu avec le khalife dans sa résidence à Darou Minane dans le cadre d’une visite privée.
LA MORT D’OUSMANE SEMBENE SERA COMMEMOREE A THIES, VENDREDI
L’association ‘’Daaray Sembène’’ et la Maison de la pédagogie et de l’image vont tenir la 16e édition de la cérémonie de commémoration de la disparition du cinéaste sénégalais Ousmane Sembène (1923-2007), vendredi à 10 heures, aux Manufactures sénégalaise
Dakar, 5 juin (APS) – L’association ‘’Daaray Sembène’’ et la Maison de la pédagogie et de l’image vont tenir la 16e édition de la cérémonie de commémoration de la disparition du cinéaste sénégalais Ousmane Sembène (1923-2007), vendredi à 10 heures, aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès (ouest), selon un communiqué parvenu à l’APS.
La directrice de ‘’Daaray Sembène’’, Hadja Maï Niang, précise que diverses activités sont prévues pour cet événement, notamment un marathon de lecture sur le roman historique ‘’Les bouts de bois de Dieu’’ (1960) de Sembène Ousmane.
Ce livre reconstruit par la fiction les étapes de la grève des cheminots du rail Dakar-Niger en 1947-1948.
Quatre candidats sont en lice pour ce concours de lecture.
Il s’agit de deux Sénégalais, un licencié de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès et une sortante de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, et de deux Burkinabè, une enseignante et un docteur de l’université Joseph-Ki-Zerbo.
‘’Les bouts de bois de Dieu : l’histoire et le social’’ est le thème de la leçon inaugurale, qui sera donnée par Pape Massène Sène, un ancien fonctionnaire du ministère de la Culture et professeur associé à l’université Senghor d’Alexandrie (Egypte).
Le Maroc est le pays invité d’honneur de la manifestation, selon le communiqué.
KEEMTAAN GI - CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR !
Il faut encore les croire. Il ne s’est rien passé ces derniers jours. Ni au Sénégal ni dans quelques coins perdus de l’Europe où des compatriotes ont houspillé le Chef à travers de gigantesques rassemblements qui lui sont hostiles. Certains ont même poussé l’affront jusqu’à décrocher ses portraits des murs de quelques consulats pour les piétiner rageusement. Ils ne perdent rien pour attendre, les insolents ! Croyez-nous, on leur fera chèrement payer leur crime de lèse-majesté. Faire ça à notre si bien aimé et respecté Chef qui se préoccupe plus de ramener la paix entre la Russie et l’Ukraine que de penser à son si charmant pays. Ah, on oubliait, Galsen est stable. Il ne s’est trouvé que quelques aigris et de méchantes forces occultes étrangères pour faire tout ce boucan et paralyser ainsi le pays. Les forces occultes ? La vieille rengaine éculée de tous les pouvoirs coincés. Quant aux rebelles du MFDC, ils ont, cette fois-ci, délaissé la route pour embarquer avec armes de guerre dans un bateau avant de s’évaporer dans Dakar où ils ont canardé, non pas les forces de l’ordre, mais les populations. Bravo à nos forces de sécurité pour avoir si bien effectué leur mission régalienne de protection des citoyens et de leurs biens ! Les morts ? N’en parlons pas et encore moins de cette violence policière qui frise la barbarie. Certains manifestants, nous dit le directeur de la Sécurité publique qui s’est substitué à son ministre, avaient des armes de guerre. Et pourtant, tout le monde l’aura remarqué, ce n’est pas dans les rangs des forces de l’ordre que 16 personnes ont été tuées mais bel et bien dans ceux des manifestants… Cherchez l’erreur ! Sauf si, bien sûr, ce sont les détenteurs desdites armes de guerre que l’on ne nous montre pas, qui tiraient sur des manifestants comme eux. Autrement dit, les FDS n’ont pas tué, elles sont d’innocentes victimes de dangereux manifestants ! Permettez-nous d’essuyer nos larmes… Encore heureux que les morts n’aient pas été tous tués par des hélices de pirogues ! Tout est stable, on vous dit ! Les banques n’ont jamais baissé leurs rideaux. Les transactions monétiques font de la surchauffe à force d’être effectuées. Et il faut faire la queue comme dans un pays en guerre pour avoir du carburant. Nos compatriotes sont devenus si bavards et amorphes que l’Autorité a décidé de les priver d’Internet pour les inciter à travailler. Ces oisifs errants, faut leur rendre la vie dure. Vous vous croyez en Corée du Nord ? Bref, ces terroristes du Net, qui incitent à la haine, sont surveillés comme du lait sur le feu. Traqués, battus et envoyés en prison sans ménagement. Et mieux, le chef de la police appelle à la délation comme durant les plus heures les plus sombres de l’Occupation en France. Il demande que l’on se dénonce entre voisins ou amis. Ou même entre parents et enfants, que chacun épie tout le monde. En attendant que des ennemis se dénoncent pour régler de vieux comptes. Bref, le directeur de la Sécurité publique voudrait que s’ouvre au Sénégal la boite de Pandore qui avait déclenché le génocide rwandais qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Plutôt que de se faire peur ou faire peur, ce qu’il faut plutôt souhaiter, c’est le dégel. Ce beau pays a besoin de paix et de stabilité avant tout. Le Chef a intérêt à semer les graines de la réconciliation plutôt que de diviser davantage son peuple réparti aujourd’hui entre deux camps antagonistes. Mais au fait, quand le commissaire Ibrahima Diop, histoire de minimiser leur ampleur, dit que les troubles ne se sont produits « que » à Dakar et à Ziguinchor, qui pour lui dire que Dakar, c’est 80 % de l’activité économique du pays, le siège de tous les pouvoirs (présidence de la République, Assemblée nationale, Cour suprême, Conseil constitutionnel), la ville la plus peuplée du pays, celle où se trouve le Port par lequel entrent 90 % de nos importations. Bref le pays utile ? Et que le Sénégal c’est Dakar, d’un côté, et le reste du pays, c’est-à-dire un immense désert, de l’autre ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE KHALIFE GENERAL DES TIDIANES SERIGNE BABACAR SY MANSOUR DE RETOUR AU SENEGAL
La situation de crise secouant le Sénégal suite à l’affaire Adji Sarr/Sonko a poussé le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a écourté son séjour médical en France. Ce 03 juin, vers 1 h, le guide religieux à bord d’un vol privé est revenu au Sénégal. « On est bien arrivés à Dakar avec le Khalife qui était parti à l’étranger pour des raisons médicales. On rend grâce à Dieu. Aujourd’hui, le 03 juin vers 1heure du matin, on a foulé le sol sénégalais. Le khalife a tenu à abréger son séjour dès qu’il a été informé de la situation du pays », déclare Serigne Habib Sy Mansour. Au niveau de Tivaoune, des sources disent que le guide religieux devrait se prononcer les heures et jours à venir sur la situation du pays.
FORCES OCCULTES COMME A L’EPOQUE DES…MERCENAIRES LIBYENS
Dès l’annonce de la condamnation (à deux ans de prison) du leader de Pastef Ousmane Sonko le rendant inéligible pour la présidentielle de 2024, de violents heurts ont fait plus de 15 morts à Dakar et Ziguinchor. Il y a eu des scènes d’émeutes qui ont poussé le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Diome, à faire une déclaration visant à minimiser l’ampleur des manifestations en ces termes : « Des forces occultes ont infiltré les manifestations. Mais l’État va sévir » a-t-il menacé. « Des forces occultes », vous dites ? Autrement dit, des individus inconnus et extrêmement armés qui agissent de façon secrète. Il est vrai que le brillant procureur Antoine Felix Diome nous a habitués à de retentissants réquisitoires. Mais cette fois-ci, il aurait commis une véritable erreur de communication synonyme de « blasphème » contre tout un dispositif sécuritaire mis en place par l’Etat. « Le Témoin » quotidien s’interroge comment des forces occultes peuvent-elles échapper aux redoutables services de renseignements de l’Etat, aux Groupes d’Action Rapides de Surveillance et d’Intervention (Garsi), aux éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) et aux agents de Brigade d’Intervention polyvalente de la police (Bip) jusqu’à infiltrer des manifestants en plein cœur de la capitale sénégalaise ? « Le Témoin » est convaincu que l’honorable ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome croyait s’adresser à des demeurés nés de la dernière pluie (après 2000). Car les plus jeunes, les ainés et les vieux se soutiennent encore des années(1988-1989) du président Abdou Diouf où les pontes du régime socialiste nous parlaient de mercenaires libyens venus en renfort aux sopistes de Me Abdoulaye Wade. Il s’agissait de ressortissants libyens « arrêtés » avec des armes de guerre à l’aéroport Dakar-Yoff alors qu’ils venaient de débarquer d’un vol d’Air Afrique, nous disait-on. Une véritable mise en scène puisque ces drôles de mercenaires libyens avaient été recrutés et payés par l’alors ministre Jean Collin. Cette idée d’un complot de trop consistait à faire croire à l’opinion nationale et internationale que le turbulent opposant Abdoulaye Wade avait fait venir des mercenaires libyens pour déstabiliser le pays du président Abdou Diouf. Au finish, l’accusation grotesque s’était dégonflée comme un ballon de baudruche. 35 ans après, le même plat réchauffé est resservi aux Sénégalais…
REPRISE DES COURS A L’ECOLE
En principe ce mardi 06 juin, tous les cours doivent reprendre sur l’ensemble du territoire national. L’arrêt des cours noté un peu partout sur le territoire national faisait suite au verdict du procès Sonko/Adji Sarr. Pour des mesures de sécurité, bien des académies et des cours privés avaient demandé aux parents d’élèves de retenir leurs enfants chez eux à cause des violences notées jeudi et vendredi qui ont causé la mort de 16 personnes. « Le ministre de l’Education nationale porte à la connaissance de la communauté éducative que, conformément au calendrier scolaire, les cours doivent se poursuivre dans toutes les structures d’enseignement sur l’ensemble du territoire national » a indiqué hier le ministre de l’Education nationale Cheikh Omar Hanne.
QUEUES DEVANT LES GAB
Les titulaires de comptes bancaires ont subi ce week-end de plein fouet les dégâts collatéraux du procès Adji Sarr/Sonko. Aucun GAB (guichet automatique de banque) de banque n’a fonctionné durant le week-end. Ceux qui avaient la chance de pouvoir tirer de l’argent sont ceux qui habitent la zone du Plateau notamment aux environs de la Place de l’Indépendance où se trouvent les sièges sociaux de la plupart des banques. Des guichets de banque ont connu la furie des manifestants qui ont totalement saccagé certains GAB situés dans la banlieue. Les autres qui n’ont pas été touchés par les manifestations ont été désactivés devant ainsi non fonctionnels. C’est ce qui fait que pendant le week-end, les usagers de la banlieue notamment à Pikine, Guédiawaye et Rufisque ont fait le tour des GAB pour rentrer malheureusement bredouilles. Le calvaire a continué puisque ce lundi matin, la quasi totalité des banques ont baissé leurs rideaux pour des raisons de sécurité. Cependant, elles ont pu alimenter les GAB pour soulager leur clientèle. En tout cas hier matin, au niveau de la Place de l’Indépendance, de longues queues ont été notées devant les GAB.
L’ACTUALITE DES EMEUTES
Alors que le calme revient progressivement dans certains coins de la banlieue, à Keur Massar, les nerfs sont vifs. C’est ainsi qu’hier, un véhicule supposé transporter des nervis a été brûlé. Sur la situation économique, elle est jugée tendue. Le secteur privé évalue les pertes occasionnées par les manifestations de jeudi et vendredi à 25 milliards de F CFA par jour selon Amath Soumaré, vice-président Medes. A Dakar Dem Dikk, les pertes sont évaluées entre 30 à 40millions par jour selon son Directeur Général. Sept magasins Auchan ont été attaqués depuis le 1er juin. Un chapiteau de produits non alimentaires d’une valeur de 100 millions a été brûlé à Mbour, selon les responsables. A l’heure actuelle, une dizaine de magasins de la chaîne française sont ouverts dans des zones vertes ou sécurisées. Au tribunal de Dakar tous les mineurs de moins de 14 ans ont été libérés. Ce vendredi, ceux âgés de 14 à 18 ans seront entendus avec la présence de leur famille ou tuteur.
TOUBA LE VIOLEUR DE 27 ELEVES S’EST RENDU A LA POLICE
L’enseignant de l’école coranique accusé d’avoir violé 27 élèves mineures de son daara à Touba Kër Gol, Serigne Khadim Mbacké, s’est rendu à la Police de Ndamatou de Touba. Selon DakarActu, le violeur présumé était recherché depuis plusieurs semaines par les forces de l’ordre dont les gendarmes en particulier. Annoncé fuyard, ensuite aperçu entre la Gambie et la Guinée, le maître coranique, né en 1990, s’est livré à la police de Ndamatou. Un quartier qu’il habite aussi. La police de Ndamatou qui a agi à la suite d’un soit transmis du procureur avait décerné une convocation au présumé coupable, localisé depuis quelques moments à Touba.
LES FAUSSES GAMMES DE LA POLICE
Lors de la conférence de presse de la Police nationale, tout a été dit. Mais ce que l’on retient des échanges entre les gradés de la Police et les journalistes, c’est la présence de forces occultes étrangères parmi les manifestants et l’absence de nervis à côté des forces de défense. La nouveauté lors de ce face-à-face a été la projection d’images. Mais voilà, pour emprunter à la police le vieil adage selon lequel aucun crime n’est parfait, la machine policière s’est enrayée. En effet, lors de cette conférence de presse, les animateurs ont montré de mauvaises vidéos mettant en scène des policiers en civil au lieu de montrer des vidéos de vandales. Ils ont ainsi fait passer ces policiers en civil pour des « forces occultes ». Ce alors que l’intégralité des vidéos montrant les policiers en civil accompagnés de leurs collègues en uniforme circulait depuis des jours sur le net. L’autre anomalie a été de présenter une image qu’un ministre avait postée… le 23 mars sur son compte twitter pour présenter des gens qui avaient tenté de brûler sa maison mais que la police présente comme les auteurs de saccages du 02 de juin ! Cherchez l’erreur…. Maintenant, s’il n’existe pas de nervis à la solde du pouvoir, on aimerait bien que la Police nous dise qui étaient les malabars dans des véhicules Pick-Up qui se promenaient dans la capitale et qui prenaient leur départ au siège du parti au pouvoir. Les mêmes véhicules sur les lieux du crime lors du passage de Sonko à Kolda et dont l’un avait écrabouillé la tête d’un manifestant le jour de la première convocation du même Sonko devant le Tribunal. Et si notre Police mettait la main sur ces mystérieux véhicules pick-up blancs transportant des nervis du pouvoir ?
CES INQUIETUDES QUI PLANENT SUR L’ANNEE SCOLAIRE !
Fermeture des écoles et universités? Depuis quelques jours, le Sénégal vit une crise juridico-politique sans précédent.
Depuis quelques jours, le Sénégal vit une crise juridico-politique sans précédent. Sur fond de manifestations meurtrières ayant fait 16 morts en deux jours et des dégâts matériels incommensurables, des universités publiques et des écoles du pays ont fini par fermer. Une suspension des cours qui risque de porter un gros coup sur le quantum horaire et impacter la fin de l’année scolaire.
L e Sénégal s’est engouffré dans une crise juridico-politique qui secoue le système éducatif à tous les niveaux. Depuis jeudi dernier, 1er juin, après le verdict de la Chambre criminelle du Tribunal de Dakar condamnant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko à une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 600.000 FCFA pour «corruption de la jeunesse» dans l’affaire Sweet Beauty qui l’opposait à l’ex «masseuse» Adji Sarr, il y a une paralysie des enseignements/ apprentissages au Sénégal. A cause des violentes manifestations de jeunes qui protestaient contre la décision de justice et au cours desquelles 16 personnes ont été tuées, des écoles et des universités publiques ont été fermées et les cours suspendus dans plusieurs villes du pays.
Et pour l’heure, impossible de connaitre la date de reprise des cours dans les universités. Les autorités des universités Cheikh Anta Diop de Dakar, de Gaston Berger de Saint-Louis, d’Assane Seck de Ziguinchor ont décidé de fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre. A l’UCAD, par exemple, les manifestants ont mis le feu sur des bus, des bureaux, des amphithéâtres. Dans la région de Ziguinchor, des écoles dont le lycée Djignabo n’ont pas échappé à la furie des manifestants. Pis, avant ces manifestations ayant suivi le verdict de l’affaire «Sweet Beauty», les cours ont été suspendus pendant une semaine à Ziguinchor et Bignona à cause de la situation tendue liée à des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre dans l’affaire Sonko.
En effet, la semaine dernière déjà, des syndicats d’enseignants du moyen secondaire comme le Saemss et le Cusems observaient une grève totale pour réclamer le respect des accords signés, la convocation du comité de suivi des accords mis en place après la signature du protocole d’accord du 26 février 2022 et pour dénoncer les arrestations d’enseignants.
A ces perturbations des enseignements/apprentissages, il faut ajouter que le début de vacances du deuxième trimestre de l’année scolaire 2022/ 2023 initialement prévu le 31 mars, avait été ramené au 27 mars 2023. C’était en raison des manifestations de jeunes dans l’affaire de diffamation opposant Sonko/Mame Mbaye Niang. En effet, au vu de toutes ces perturbations des cours, des inquiétudes pèsent quant au dénouement de l’année scolaire. Pour cause, le quantum horaire est menacé. Cette paralysie du système éducatif risque donc de porter un gros coup à l’année scolaire alors que l’on s’achemine vers la tenue des examens de fin d’année et la fermeture des classes : 21 et 22 juin 2023 pour le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), le Baccalauréat à partir du 4 juillet 2023, le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) à partir du 12 juillet 2023. D’ailleurs, dans le secteur de la formation professionnelle, le démarrage du Brevet d’études professionnelles (BEP) initialement prévu ce mardi a été reporté au jeudi 15 juin 2023.
LES «DROITS-DE-L’HOMMISTES» ETALENT LEURS PREOCCUPATIONS
Le Réseau ouest africain des défenseurs des droits humains (Roaddh) et la Coalition Sénégalaise des défenseurs des droits humains (Coseddh) se disent préoccupés
Le Réseau ouest africain des défenseurs des droits humains (Roaddh) et la Coalition Sénégalaise des défenseurs des droits humains (Coseddh) se disent préoccupés « par les manifestations violentes qui ont suivi la condamnation du leader de l’opposition Ousmane Sonko dans le cadre du procès pour « viols répétés et menaces de mort » qui l’opposait à l’ex employée d’un salon de massage Adji Sarr.
Dans un communiqué rendu public hier, lundi 5 juin, ces deux organisations de défense des droits de l’homme ont affirmé leur disponibilité à apporter son soutien aux victimes et à leurs familles dans le cadre des procédures judiciaires auprès des juridictions sénégalaises, sous-régionales, régionales et internationales ».
Les manifestations violentes provoquées par l’annonce du verdict de la chambre criminelle de Dakar qui a condamné le leader de l’opposition Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans le cadre du procès pour « viols répétés et menaces de mort » qui l’opposait à l’ex employée d’un salon de massage Adji Sarr continue de soulever des réactions. Dernière en date, la sortie du Réseau ouest africain des défenseurs des droits humains (Roaddh) et la Coalition Sénégalaise des défenseurs des droits humains (Coseddh).
Dans un communiqué rendu public hier, lundi 5 juin, ces deux organisations de défense des droits de l’homme se disent préoccupées « par ces affrontements violents » qui ont opposé les forces de sécurité aux manifestants depuis le jeudi 1er juin 2023, dans plusieurs localités du pays, notamment à Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis et Kaolack et qui ont fait seize (16) morts et 357 blessés, selon le gouvernement du Sénégal ».
S’adressant aux victimes et à leurs familles, ces deux organisations affirment leur disponibilité à apporter leur soutien dans le cadre des procédures judiciaires auprès des juridictions sénégalaises, sous-régionales, régionales et internationales ». « Toutes les informations relatives aux graves violations des droits humains commises par les membres des forces de défense et de sécurité pendant les événements en cours seront portées à la connaissance des organes pertinents de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Union Africaine (UA) », ont mis en garde Mélanie Sonhaye Kombaté (Roaddh) et Seydi Gassama (Coseddh).
Loin de s’en tenir là, le Réseau ouest africain des défenseurs des droits humains (Roaddh) et la Coalition Sénégalaise des défenseurs des droits humains (Coseddh) n’a pas manqué par ailleurs de déplorer les «vagues d’arrestations et d’emprisonnements de militants et sympathisants de l’opposition, d’activistes et de journalistes » notées depuis mars 2023, dans le courant de la crise socio-politique que traverse le Sénégal. Ainsi à l’endroit de l’Etat du Sénégal, elles ont tenu à rappeler que « ces arrestations constituent des violations graves des droits de l’homme qui enfreignent les dispositions des Lignes directrices sur la Liberté d’association et de réunion en Afrique, de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, dont l’Etat du Sénégalais est partie ».
« Les organisations signataires du présent communiqué appellent l’Etat du Sénégal à se conformer à ses engagements internationaux en droits de l’homme en procédant : à la remise en liberté immédiate de Pape Ndiaye, Sérigne Saliou Guéye et Ndéye Maty Niang et de toutes les personnes interpellées alors qu’elles exerçaient leurs droits à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique », lancent les responsables de ces organisations. Qui plus est, ces derniers exigent également « l’abandon des poursuites contre Aliou Sané, Coordonnateur de Y en a marre et Vice-coordonnateur du F24 », le « respect de la liberté de la presse », le « rétablissement immédiat de l’internet mobile et l’abandon des restrictions d’accès aux réseaux sociaux ». Mais aussi « l’ouverture d’enquêtes indépendantes et impartiales sur les décès de manifestants survenus dans le pays depuis le mois de mars 2021 et à poursuivre les auteurs dans le cadre d’un procès équitable ». Tout en invitant aussi l’Etat à « instruire les forces de défense et de sécurité de s’abstenir de tout recours excessif à la force lors des opérations de maintien de l’ordre et de la pratique de la torture et des mauvais traitements conformément au Code de conduite des Nations Unies pour les responsables de l’application des lois de 1979 ».
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LE F24 ANNONCE DES MANIFESTATIONS LES 9 ET 10 JUIN
Le Mouvement des forces vives de la nation (F24) compte maintenir la pression dans le combat qu’il mène contre le régime en place.
Le Mouvement des forces vives de la nation (F24) compte maintenir la pression dans le combat qu’il mène contre le régime en place. Lors d’un point de presse tenu hier, lundi 5 juin 2023, la plateforme de l’opposition invite les Sénégalais à se mobiliser massivement pour participer aux séries de manifestations qu’elle projette d’organiser les vendredi 9 et samedi 10 juin. Ces manifestations, d’après le coordonnateur du mouvement, Mamadou Mbodj, permettra à tous les citoyens soucieux du triomphe de la vérité de pouvoir manifester leur engagement pour la paix.
«F24 invite les sénégalais à se mobiliser pour participer massivement aux séries de manifestations pacifiques prévues dans son plan d’action dont les premières auront lieu les vendredi 9 et samedi 10 juin 2023 », a annoncé lors d’un point de presse son coordonnateur. Selon Mamadou Mbodj, « Il s’agira de la part de tous les citoyens soucieux du triomphe de la vérité, de se mobiliser pour manifester leur engagement pour la paix et la satisfaction des points constitutifs de la charte du F24». Toujours dans son place d’action, la plateforme de l’opposition qui s’adressait à la presse dans la foulée des violentes manifestations qui ont secoué le Sénégal, exige « la libération de tous les détenus politiques », tout en appelant le président Macky Sall à créer les conditions de la désescalade par la levée immédiate du blocus du domicile d’Ousmane Sonko de PastefLes Patriotes. Dans la même perspective, le F24 exige du président de la République la prise de mesures « allant dans le sens de préserver la paix civile en lieu et place de l’acharnement dont ce dernier est victime ». Et ce, d’autant qu’ «il est temps que Monsieur Macky Sall et ses camarades comprennent que F24 et les Sénégalais ne les laisseront pas faire d’Ousmane Sonko, la troisième victime de leur sport favorable, une sélection des candidats à la présidentielle de 2024 », préviennent Mamadou Mbodj et Cie.
Réagissant par ailleurs, à propos des auteurs de violences, le F24 par la voix de Me Moussa Diop, président du parti And Gor yi Jotna (AG/Jotna) a tenu à faire savoir son intention de saisir les juridictions internationales. «Nous sommes en train de monter des dossiers pour traduire ces crimes devant la CPI», a dit Me Diop. Avant de revenir sur la question du troisième mandat en disant : « le président Macky Sall avait dit que ceux qui avaient voté le OUI savaient qu’il peut se présenter en 2024…J’ai voté le OUI et s’il nous avait dit qu’en le votant, il aurait un autre mandat en 2024, on n’allait pas voter. C’est archi-faux. C’est de l’escroquerie politique ». Et en conclusion, il dira : « J’invite les chefs religieux à parler. Il faut qu’ils parlent avant que la situation ne dégénère».
ECOLES DELOGEES, UN PROFESSEUR DEFERE, DES FABRICANTS DE COCKTAIL MOLOTOV ARRETES
Les risques de manifestations violentes en représailles à la condamnation du leader de Pastef Ousmane Sonko se précisent de jour en jour dans la région de Sédhiou
Les risques de manifestations violentes en représailles à la condamnation du leader de Pastef Ousmane Sonko se précisent de jour en jour dans la région de Sédhiou. Dimanche soir, des individus ont été interpellés et placés en garde à vue après avoir été pris en flagrant délit de fabrication d’explosifs appelés « cocktail Molotov » selon une source généralement bien informée. Hier, lundi, il n’y a pas eu cours dans tous les ordres d’enseignement de la région pour diverses raisons. A Diacounda les élèves exigent la libération d’un de leurs professeurs déféré au parquet pour trouble à l’ordre public, à Goudomp la route nationale N°6 a été barrée et à Sédhiou, les élèves ont tourné le dos à l’école.
Tous les ordres d’enseignement scolaire, privés comme publics, sont à l’arrêt depuis hier matin, lundi, dans la région de Sédhiou. Ainsi en ont décidé les élèves pour divers motifs. Dans la commune de Sédhiou, le foyer de perturbation est parti du collège Mamadou Mané, ex-CEM 3, où les élèves ont sorti leurs camarades au motif qu’ils n’étaient pas informés de la tenue, le matin même, d’une évaluation standardisée à l’échelle départementale. « Faux », rétorque le principal dudit établissement Atap Sané arguant avoir porté l’information aux élèves par voie d’affichage réglementaire. Les autres établissements sont ensuite délogés et ont décrété un arrêt des cours jusqu’au jeudi, selon les élèves rencontrés dans la rue.
Dans le département de Bounkiling, ce sont les élèves du lycée de Diacounda qui ont délogé ceux de Bona pour exiger la libération d’un de leurs professeurs déféré au parquet depuis vendredi dernier pour trouble à l’ordre public. Une source bien proche de l’affaire renseigne que le professeur en question s’était opposé à la levée du barrage au passage de l’armée ce jour-là. Du côté de Goudomp dans l’extrême sud de la région, les manifestants ont érigé des barricades et brûlé des troncs d’arbre et pneus sur la route nationale N°6.
Nos sources renseignent que l’autorité avait déjà pris la décision de suspendre les cours jusqu’au mercredi en raison des menaces de troubles à l’ordre public. Ce spectre de troubles est bien perceptible dans plusieurs foyers de la région. Hier soir, dans la commune de Sédhiou, les forces de l’ordre auraient procédé à des arrestations d’individus surpris en pleine opération de fabrication des explosifs appelés « cocktail Molotov ». Dans la matinée d’hier toujours, le dispositif sécuritaire était renforcé dans la ville et le périmètre du palais du gouverneur a été bouclé avant d’être levé aux environs de 11 heures. Jusqu’ici, c’est un calme précaire qui règne à Sédhiou et son inter land.
ZIGUINCHOR ENREGISTRE SON 6E MORT
Ziguinchor continue son décompte macabre des violentes manifestations qui secouent la région depuis jeudi dernier.
Ziguinchor continue son décompte macabre des violentes manifestations qui secouent la région depuis jeudi dernier. Un homme habitant au quartier Nema 2 a péri chez lui-même selon les témoins qui révèlent qu’il aurait été atteint par balle perdue après les affrontements à hauteur du quartier Nema2 vers Castor.
Selon le voisinage, l’homme a reçu la balle en pleine poitrine alors qu’il venait juste d’ouvrir la fenêtre de sa chambre. Ses tirs à l’arme automatique entendus dans la soirée de dimanche à lundi auraient également causé de nombreux blessés, selon ces mêmes témoins. Cette mort constatée hier, lundi, vient allonger la liste macabre des victimes des manifestations qui sévissent depuis quelques jours dans la ville de Ziguinchor qui comptabilise déjà cinq morts en 4 jours de manifestations.
Ajouté à cette liste le jeune tué au Capsikiring, la région pleure déjà six personnes tuées lors de ces violentes manifestations qui ont plombé toutes les activités dans la ville de Ziguinchor. Les familles des victimes éplorées ont parfois du mal à récupérer les corps de leurs proches décédés. C’est le cas pour la famille du jeune Sano tué, vendredi, au cours ses manifestations. Une autopsie retarderait la remise du corps aux proches aujourd’hui dans une situation difficile et intenable. La tristesse et la consternation continuent de marquer les familles des victimes. Qui plus, la situation est d’autant plus difficile qu’ils sont nombreux ici à Ziguinchor à déplorer cette série de mort de jeunes qui, selon les témoins et leurs proches, auraient tous péri sous «les balles». Comme lors des événements de Mars 2021, Ziguinchor et sa région continuent de payer un lourd tribut aux manifestations violentes ayant l’affaire Sweet Beauté.
MACKY MEDIATEUR ENTRE LA RUSSIE ET L’UKRAINE ALORS QUE DAKAR BRULE