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27 août 2025
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L'AFRIQUE DANS UN GRAND BASCULEMENT
En Afrique de l'Ouest, les coups d'État se succèdent. De quoi sont-ils le symptôme ? Entretien avec Achille Mbembé, chercheur camerounais et professeur d'histoire et de science politique à l'université du Witwatersrand à Johannesburg
En Afrique de l'Ouest, les coups d'État se succèdent, avec le dernier en date, celui au Niger le 26 juillet. De quoi sont-ils le symptôme ? Et quel sens donner à cette multiplication de coups d'État dans les pays sahéliens ? Entretien avec Achille Mbembé, chercheur camerounais et professeur d'histoire et de science politique à l'université du Witwatersrand à Johannesburg.
LIBERTÉ PROVISOIRE POUR PAPE ALÉ NIANG
Arrêté et placé sous mandat de dépôt, le patron de Dakarmatin avait entamé une grève de la faim avant d’être admis aux urgences de l’Hôpital Principal de Dakar
Le journaliste Pape Alé Niang a bénéficié mardi d’une liberté provisoire. L’information est livrée par son avocat, Me Moussa Sarr.
Arrêté et placé sous mandat de dépôt, le patron de Dakarmatin avait entamé une grève de la faim avant d’être admis aux urgences de l’Hôpital Principal de Dakar.
« Pape Alé Niang continue d’observer sa grève de la faim totale, refusant les soins des spécialistes », a déclaré lundi le ministre de la Justice. Ismaila Madior Fall a rappelé, face aux journalistes, que le journaliste « est multirécidiviste et est sous contrôle judiciaire. C’est ce qui explique son arrestation »
JUAN BRANCO DE RETOUR EN FRANCE
L'avocat franco-espagnol expulsé lundi du Sénégal où il avait été interpellé et incarcéré en tant que défenseur de l'opposant Ousmane Sonko, est arrivé mardi à l'aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle
Il a été accueilli par des membres de sa famille, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Juan Branco, tu es notre guerrier", lui a lancé une femme en le filmant et en le suivant. L'avocat a levé le poing, mais ne s'est pas exprimé devant la presse.
Visé depuis mi-juillet par une enquête de la justice sénégalaise, Me Branco avait été interpellé dimanche en Mauritanie, après plusieurs jours de recherches. Remis aux autorités sénégalaises, qui lui reprochent d'être entré irrégulièrement sur le territoire, il avait été inculpé dimanche pour attentat, complot, diffusion de fausses nouvelles et actes et manoeuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, selon ses avocats.
Au Sénégal, l'avocat franco-espagnol prend part à la défense d'Ousmane Sonko, opposant engagé depuis 2021 dans un bras de fer avec le pouvoir et la justice qui a donné lieu à plusieurs épisodes de violences meurtrières. Il avait particulièrement suscité l'attention en annonçant en juin une plainte en France et en demandant à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye d'ouvrir une enquête contre le président Macky Sall pour "crimes contre l'humanité". "Aucun avocat ne doit être entravé dans sa mission, où qu'il soit et quel qu'il soit", avait écrit sur X (ex Twitter) la représentante des avocats du barreau de Paris, Julie Couturier.
Le chef du parti d'extrême gauche La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, avait dénoncé "la dérive autoritaire du pouvoir" au Sénégal. Une pétition sur change.org, exigeant sa "libération immédiate" avait recueilli plus de 19.000 signatures en deux jours. Ce texte faisait valoir qu'il devait "être libre d'exercer la défense dans ses mots et déplacements" et évoquait une "persécution politique".
Familier des polémiques très médiatisées, Juan Branco avait connu en France un succès de librairie avec un pamphlet hostile au président Emmanuel Macron, "Crépuscule".
LE MONDE S'ALARME DE LA DÉRIVE DU SÉNÉGAL SOUS MACKY SALL
L’éditorial paru ce mardi 8 août 2023 dans le quotidien français du soir souligne la série de décisions controversées prises par le président, remettant en question la stabilité politique et la démocratie du pays et au-delà
Le Sénégal, longtemps considéré comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest, fait aujourd’hui face à une dérive inquiétante qui suscite des préoccupations au sein de la région. L’éditorial paru dans Le Monde ce mardi 8 août 2023 souligne la série de décisions controversées prises par le président Macky Sall, remettant en question la stabilité politique et la démocratie du pays.
Selon le journal français, la décision de dissoudre le parti de l’opposant principal, Ousmane Sonko, est un exemple manifeste de cette dérive. Alors que le président Sall avait annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de février 2024, cette mesure exceptionnelle risque de ternir son image et de susciter des critiques quant à sa réelle volonté de respecter les principes démocratiques, alarme le texte.
Ousmane Sonko, figure de l’opposition, n’est pas exempt de controverses. Le Monde le décrit comme un nationaliste et traditionaliste, qui a gagné en popularité en dénonçant la “corruption” des élites liées aux intérêts étrangers et en adoptant des positions anti-Françaises et anti-homosexuelles. Il rappelle que les accusations de viol et ses appels à la révolte ont déclenché des émeutes meurtrières dans le pays, jetant un voile d’incertitude sur sa candidature à la présidentielle de 2024.
À en croire l’éditorial, la dissolution du parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est perçue par de nombreux observateurs comme une tentative de limiter sa capacité à se présenter aux élections. Cette action s’ajoute, toujours selon le texte, à une série de charges et de condamnations qui pourraient sérieusement compromettre sa candidature.
La décision du président Macky Sall de s’écarter de la course présidentielle ne signifie pas pour autant qu’il a renoncé à manipuler le jeu politique, estime le texte. Le quotidien français du soir indique que l’adoption de dispositions législatives permettant à d’autres figures de l’opposition d’être éligibles suggère une tentative de diviser et de contrôler l’opposition pour garantir un résultat favorable à son camp.
Les récents événements, y compris l’arrestation rocambolesque de l’avocat Juan Branco en Mauritanie et les accusations portées contre lui à Dakar, soulignent, selon Le Monde, une tendance à la répression et au raidissement en cours au Sénégal. Cela remet en question l’image d’un pays qui se considère comme un exemple de démocratie en Afrique, ajoute le texte.
Alors que de nombreux pays de la région sont en proie à des coups d’État militaires et à des troubles politiques, le Sénégal semble également emprunter un chemin périlleux, à en croire l’édito. L’enjeu ne se limite pas à ce pays seul, mais s’étend à toute l’Afrique de l’Ouest, alerte-t-il. « Les États démocratiques de la région doivent faire face à des défis de taille pour résister aux tendances totalitaires et préserver les principes démocratiques fondamentaux ».
Les questions d’inégalités, de corruption et de relations internationales, en particulier avec la France, agitent les populations de la région. La situation au Sénégal est cruciale pour déterminer si la démocratie peut prévaloir sur d’autres formes de régimes autoritaires. L’Afrique de l’Ouest observe avec attention, car l’avenir du Sénégal pourrait avoir un impact déterminant sur l’ensemble de la région, conclut l’éditorial.
UNE NOUVELLE VIE, DE NOUVEAUX DÉFIS
Karim et Khalifa partagent le même destin : celui d’avoir été au cœur de l’arène politique avec de solides ambitions avant d’yêtre, du jour au lendemain, écartés, puis remis au-devant de la scène par un concours de circonstances
L’Assemblée nationale a adopté samedi dernier le projet de loi modifiant le Code électoral et visant à rendre éligibles à nouveau Karim Wade et Khalifa Sall. Au-delà de ces deux hommes politiques, on ne peut plus refuser l’inscription sur les listes électorales aux personnes bénéficiant d'une mesure de grâce si évidemment la peine d’emprisonnement prononcée par la juridiction de jugement est expirée. Aujourd’hui que les leaders du PDS et de Taxawu Sénégal ont retrouvé intégralement leurs droits civils et politiques, on se demande quels sont les défis qui les attendent.
Ils viennent de loin. Personne n’aurait imaginé qu’ils seraient aussi vite réintégrés dans la vie politique. Karim Wade et Khalifa Sall partagent le même destin : celui d’avoir été au cœur de l’arène politique avec de solides ambitions avant d’être, du jour au lendemain, écartés de cette sphère suite à une condamnation pénale, puis remis au-devant de la scène par un concours de circonstances. N’eût été le dialogue national lancé par le Président Macky Sall, les leaders du PDS et de Taxawu Sénégal seraient encore là à se battre pour participer au scrutin présidentiel du 25 février 2024. Tout porte à croire que si le chef de l’Etat a fait appel aux acteurs politiques, c’était plus pour neutraliser Ousmane Sonko ou tempérer son ardeur et moins pour régler les questions d’éligibilité des «2K». En effet, Macky Sall aurait pu les réinjecter dans le jeu politique depuis 2019 s’il était vraiment mû par cette volonté de les réhabiliter.
Tout compte fait, les «2K» sont les grands gagnants de ces concertations nationales. Il faudrait juste se demander quelles doivent être leur posture et leur priorité pour prétendre à la magistrature suprême.
Il est évident qu’avec les 24 députés de Wallu, Karim Wade n’aurait pas de soucis pour l’étape du parrainage d’autant qu’il y a désormais l’option de se faire parrainer par 13 députés.
Toutefois, «Wade-fils» est très attendu au pays. Depuis 2018, le PDS annonce à chaque fois son retour en vain. Cette fois-ci, il n’y a plus de prétexte pour faire faux bond aux Sénégalais. Désormais éligible, Karim est obligé de venir affronter ses adversaires et de se frotter à eux sur le terrain très épineux de la politique sénégalaise. Dans cette dynamique, il devra mobiliser l’appareil du PDS autour de sa personne. Mieux, même si la réunification de la famille libérale n’est pas trop d’actualité ou paraît assez utopique, il peut essayer de ressouder certains «morceaux écarlates» de la famille libérale en direction de la Présidentielle. Il a également le défi de présenter un programme solide et séduisant pour donner de l’espoir aux Sénégalais.
Karim Wade devrait également bien se préparer à faire face aux critiques et à redorer son image après avoir été «diabolisé» sous le régime d’Abdoulaye Wade, puis condamné pour enrichissement illicite sous le régime de Macky Sall.
LES CARTES A JOUER DE KHALIFA
Quant à Khalifa Sall, il ne devrait pas avoir de problèmes de parrainage. Son appareil dispose de treize députés, net, au sein du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW). D’aucuns soutiennent d’ailleurs que la modification de la loi sur le parrainage était en quelque sorte taillé pour lui. Quoi qu’il en soit, l’ancien maire de Dakar est épargné des tracasseries liées à la collecte de signatures pour le parrainage. Il pourrait ainsi consacrer ce temps à une tentative de porter la candidature socialiste pour la Présidentielle de 2024. Même si ce ne sera pas chose aisée, il garde toujours de bonnes relations dans l’appareil socialiste. De ce fait, à défaut d’avoir un soutien officiel ou une alliance officielle, il pourrait officieusement se baser sur les structures de base socialistes pour les besoins de la conquête du pouvoir. Khalifa Sall devrait également essayer de se réconcilier avec Ousmane Sonko, tout au moins avec les autres membres de Yewwi Askan Wi qui semblent lui tourner le dos au profit du leader des Patriotes. Le fait d’apaiser les relations au sein de YAW pourrait lui être bénéfique à un moment ou un autre du processus électoral.Il devrait égalementtravailler pour bénéficier de l’appareil du PUR au cas où ce dernier ne présenterait pas un candidat pour la Présidentielle du 25 février prochain. De la même manière qu’il devrait travailler à pêcher le maximum de soutiens de partis et mouvements au sein de la plus grande coalition de l’opposition.
En tant que membre fondateur de YAW, Khalifa devrait faire joueur son leadership pour restaurer la confiance de ses alliés de l’opposition. Et en fait, l’appareil de YAW n’est pas à négliger d’autant qu’il lui a permis de récupérer ou de consolider certains de ses bastions lors des élections législatives de 2022 en positionnant ses hommes à Dieuppeul Derklé, à Mermoz Sacré-Cœur, à Yoff, à la mairie de Dakar, à Thiaroye sur mer et dans de nombreuses régions du pays.
En tant que maire de la capitale, Khalifa Sall a toujours montré ses facultés d’innover en termes de gouvernance et de réalisation de grands projets infrastructurels pour la ville. On se demande aussi maintenant si son programme pour le Sénégal sera à la hauteur. Wait and see !
«NOUS PRECONISONS LE DIALOGUE ET LA RECHERCHE DE SOLUTIONS PACIFIQUES»
Pr Amsatou Sow Sidibe se prononce sur l'intervention militaire au Niger
Le récent coup d'État au Niger fait craindre le pire dans l'espace CEDEAO avec des escarmouches entre Présidents de ladite communauté sur une éventuelle intervention militaire. Toutefois, le professeur de droit et spécialiste des conflits, Amsatou Sow Sidibé, préconise le dialogue etles solutions pacifiques au détriment d'une intervention militaire.
La CEDEAO est visiblement divisée en deux actuellement, entre ceux qui préconisent une intervention militaire pour un dénouement heureux du coup d'État au Niger qui a défait le Président Bazoum et ceux qui sont contre cette position. Et la très chevronnée juriste Amsatou Sow Sidibé semble épouser cette dernière option. Dans un communiqué, Pr Amsatou Sow Sidibé préconise, pour la résolution de cette crise qui sévit dans la sous-région, le dialogue et la recherche de voies pacifiques. «Actuellement, notre préoccupation concernant une éventuelle intervention militaire au Niger est immense. Cette intervention pourrait aggraver l'instabilité déjà présente dans la sous-région», soutient Pr Sidibé.
Et l’expérimentée juriste d'ajouter : «Dans ce contexte actuel, nous préconisons le dialogue et la recherche de solutions pacifiques». Et ce, d'après elle, en conformité avec les principes de la CEDEAO énoncés dans la charte d'Abuja. Dans le même ordre d'idées, elle a fait savoir que la CEDEAO est une référence sur le plan de la promotion de la démocratie, de la stabilité politique et de la coopération sous régionale en Afrique de l'Ouest.
Toutefois, la présidente du parti CAR/Leneen rappelle que cette organisation a connu une période d'instabilité déconcertante. Car, insiste-t-elle, elle est confrontée à des défis internes et externes qui ont affecté sa capacité à maintenir la stabilité dans la sous-région. Signalant dans la foulée que la diplomatie joue un rôle crucial dans l'anticipation des conflits, «en permettant aux nations de communiquer et de négocier avant que les tensions ne s'aggravent», explique-t-elle dans le communiqué.
LE MONCAP EXIGE LEUR LIBERATION
Dans un communiqué daté d'hier, le mouvement national des cadres patriotes diaspora (Moncap) a informé l'arrestation de ses membres. Il s'agit de Maodo Ba et de Birome Holo Ba.
Le Mouvement national des cadres patriotes section diaspora se dit vivement préoccupé par l'arrestation de deux de ses membres : Maodo Ba et Birome Holo Ba. Ainsi, très en colère, le Moncap a exigé la libération immédiate de ses camarades.
Dans un communiqué daté d'hier, le mouvement national des cadres patriotes diaspora (Moncap) a informé l'arrestation de ses membres. Il s'agit de Maodo Ba et de Birome Holo Ba. Plus connu sous le pseudo "Doba Kemite", Maodo Ba a été arrêté puis libéré avant-hier avant d'être arrêté de nouveau, hier. Sa nouvelle arrestation est due, selon le Moncap, à l'auto saisine du procureur. Le second, Birome Holo Ba, a été arrêté avant-hier nuit. Une arrestation sans motifs valables, crie le Moncap. Le cadre patriote se trouve actuellement dans les locaux de la section de recherche. Ainsi, le Moncap a dénoncé vigoureusement des arrestations injustifiées et qui portent, selon lui, atteinte à la démocratie et à la liberté d'expression au Sénégal. A cet effet, cette structure de l'ex-parti Pastef a exigé du régime de Macky Sall, qu'il qualifie "d'autocratique" de respecter les droits de leurs camarades. Mieux, il exige la libération sans condition de leurs camarades Maoda Ba et Birome Holo Ba.
"Ces deux membres du Moncap et de Pastef sont actuellement entre les mains du régime de Macky Sall qui sera tenu pour responsable de tout acte contraire à la Déclaration universelle des droits de l'Homme", a dénoncé le Moncap qui dit suivre, dans son communiqué, de très près la situation. Il entend en outre exercer toutes les voies de droit adéquates pour mettre fin à ces arrestations arbitraires. Enfin, le Moncap /Diaspora a réitéré son appel à l'endroit de ses membres et sympathisants. Il a, à cet effet, appelé à la mobilisation et la résistance face "à la tyrannie et à la dictature instaurées au Sénégal par le régime de Macky Sall".
«MALGRE LA HAUSSE DES FONDS MIS A LA DISPOSITION DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, CELLES-CI PEINENT A PRENDRE EN CHARGE LES COMPETENCES TRANSFEREES»
Mamadou Talla qui présidait la rencontre en a profité pour rappeler les efforts de l’Etat pour accompagner les collectivités à prendre en charge correctement les compétences qui leur sont transférées.
Afin que les élus territoriaux s'approprient mieux les orientations du gouvernement, le ministère des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du développement des Territoires a initié depuis hier un dialogue territorial avec les maires et présidents de Conseil départemental. Mamadou Talla qui présidait la rencontre en a profité pour rappeler les efforts de l’Etat pour accompagner les collectivités à prendre en charge correctement les compétences qui leur sont transférées. De 2013 à 2023, les Fonds de Dotation de la Décentralisation et d’Équipement des Collectivités territoriales cumulés sont passés de 30,55 milliards FCFA à 69,61 milliards.
En dix ans, les Fonds de dotation de la décentralisation et d’équipement des Collectivités territoriales ont connu une amélioration considérable. C’est du moins le sentiment du ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du développement des territoires. Mamadou Talla révèle que l’enveloppe est passée de 30,55 milliards FCFA à 69,61 milliards de 2013 à 2023. S’agissant de la contribution économique locale, il renseigne que celle-ci est passée de 17,76 milliards FCFA en 2019 à 23,93 milliards en 2023 en plus de la ristourne évaluée à 5,5 milliards cette année. «Malgré l’augmentation considérable des moyens mis à la disposition des Collectivités territoriales ces dix dernières années, les élus territoriaux exposent régulièrement leurs difficultés à prendre en charge correctement les compétences qui leur sont transférées», renseigne Mamadou Talla. Il est d’avis que ce dialogue avec les élus sera une occasion d’échanger sur la mise en œuvre du processus de la décentralisation de manière générale, avec l’Acte III de la Décentralisation qui a consacré la territorialisation comme levier de pilotage des politiques publiques en les inscrivant de manière coordonnée et complémentaire au sein des territoires pour leur appropriation par les acteurs concernés. «On évoquera également la modernisation de la gouvernance territoriale avec une Fonction publique locale dédiée et la création du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation pour assurer le suivi de la gestion des effectifs du personnel des collectivités territoriales», indique le ministre des Collectivités territoriales.
«LE PRESIDENT MACKY SALL NOUS A INSTRUIT DE VOIR AVEC LE MINISTÈRE DES FINANCES COMMENT DOTER LES MAIRES DE VEHICULES»
Le président de l’Association des maires du Sénégal, Oumar Ba, se félicite de l’efficacité dans la gestion de certains dossiers, notamment la Fonction publique locale ainsi le décret portant sur l'inter communauté. D’ailleurs, il informe que dans cette même dynamique, le chef de l’État a pris d’importantes dispositions permettant d’améliorer le fonctionnement des élus. «Lors d’une audience, le Président Macky Sall nous a instruit de voir avec le ministère des Finances comment doter les maires de véhicules», informe Oumar Ba.
En plus, poursuit-il, le chef de l'Etat prévoit de revoir les indemnités des élus. Pour sa part, le président de l’Association des départements du Sénégal, Ahmed Youssouph Bengelloune, se réjouit de cette initiative. Il estime, en effet, que les défis liés à la promotion d'un développement territorial équitable, l'accès à l'éducation et aux services de santé pour tous, la création d'emplois durables, la lutte contre les inégalités sociales et territoriales, la préservation de notre environnement ne peuvent être relevés que par un dialogue constructif entre tous les acteurs concernés. Il a par ailleurs plaidé pour l’élargissement des Budgets consolidés d’investissement (Bci). «On constate que le Bci est décentralisé dans deux domaines de compétences que sont la santé et l’éducation. Il est donc temps qu’on l'élargisse pour les présidents de conseil départemental», affirme le président du Conseil départemental de Kaolack.
MAMADOU TALLA, SUR LE SORT DES MAIRES EN DETENTION : «LA LOI SERA APPLIQUEE»
Interpellé sur le sort des maires en détention dont Ousmane Sonko, le ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires se veut formel. Selon Mamadou Talla, la loi s’appliquera dans toute sa rigueur. «Quand on parle de justice, on doit la laisser faire son travail. Il y a des textes et règlements qui l'organisent. Donc quand un maire n’a pas la capacité d’assurer son rôle de maire, ceux qui sont responsables en termes de légalité vont voir ce qu’il y a nécessité de faire. En tout cas, la loi est là pour être appliquée. Elle sera appliquée et les textes sont bien clairs», a soutenu Mamadou Talla à l’occasion de la 1ère édition du dialogue territorial avec les maires et présidents des conseils départementaux. A souligner que cette rencontre a été marquée par la présence de maires de l’opposition et du pouvoir, notamment des régions de Dakar, Kaffrine, Matam, Saint-Louis et Ziguinchor.
La maire de la Patte d’Oie envoyée au Pavillon spécial
Malgré son état de santé, le maire de la Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, est envoyée en prison. Après plusieurs retours de parquet, la présidente des femmes de Pastef a été présentée hier au juge d'instruction du deuxième cabinet. Au terme de son audition, l'édile de la Patte d’Oie a été inculpé pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, organisation d'un mouvement insurrectionnel, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à causer des troubles politiques graves, provocation directe d'un attroupement armé. Elle est placée sous mandat avant d’être envoyée au pavillon spécial où son état de santé est bien pris en charge.
Le maire des Parcelles Assainies sous mandat de dépôt
L’édile des Parcelles Assainies allonge la longue liste des détenus de Pastef. Après plusieurs retours de parquet, Aboubacar Djamil Sané a été présenté à un juge d’instruction. Il est inculpé pour appel à insurrection, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à causer des troubles politiques graves. Ainsi le maire de Parcelles Assainies est placé sous mandat de dépôt.
La responsable des jeunesses patriotiques de Tamba en prison
Finalement la responsable des jeunesses patriotes de Tambacounda, Fatima Zahra Wagué, est envoyée en prison. Arrêtée depuis le lundi 31 juillet, elle a bénéficié de trois retours de parquet. C’est hier que la sympathisante d’Ousmane Sonko a été présentée au juge d’instruction du tribunal de Grande instance de Tambacounda. Elle est inculpée pour appel à l’insurrection, acte de nature à compromettre la sécurité publique à travers les réseaux sociaux. Fatima Zahra Wagué est envoyée en prison où elle va retrouver une vingtaine de patriotes dont le coordonnateur départemental, Abdou Mbacké Samba.
Le procureur invité à édifier le peuple sur l’état de santé de Sonko
Préoccupée par l’état de santé d’Ousmane Sonko, la coalition Yewwi Askan Wi exige que le parquet, auteur des persécutions contre lui, convoque une conférence de presse pour informer l'opinion nationale et internationale sur les conditions de détention et l'état de santé véritable du maire de Ziguinchor. La coalition indique que depuis dimanche passé, l'otage de Macky Sall a été évacué aux urgences après 7 jours de détention arbitraire et huit jours de grève de la faim. Selon la conférence des leaders, depuis lors, le peuple est sans nouvelles de lui, en l'occurrence sur son état de santé. Ainsi la coalition Yewwi Askan Wi tient Macky Sall, qui ne peut souffrir l'ascension politique fulgurante du président Ousmane Sonko, pour unique responsable de tout ce qui lui arrive actuellement. Elle exige la libération immédiate et sans condition de l'otage Ousmane Sonko. Avant de soutenir que la santé et la vie du maire de Ziguinchor sont non négociables.
Juan Branco expulsé
Juan Branco a été expulsé du territoire de la République du Sénégal. C'est le ministre de l'Intérieur qui a donné l'information. Dans son arrêté, Antoine Diome dit que la mesure a été prise à l'encontre de l'avocat franco-espagnol pour violation de la réglementation sur les conditions d'admission et de séjour des étrangers au Sénégal. Le premier flic du pays informe par ailleurs que toutes les dispositions ont été prises pour l'exécution de l'arrêté. A noter que Juan Branco a été placé sous contrôle judiciaire, après son arrestation rocambolesque.
Cinq individus interpellés pour fourniture illégale d’accès à internet
L'autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a pris en flagrant délit de fraude Starlink. En effet, dans le cadre de ses investigations, l’Artp a constaté la commercialisation irrégulière de terminaux STARLINK permettant de se connecter au réseau Internet par voie satellitaire. Or, la fourniture des services d’accès à internet à des utilisateurs est soumise à une autorisation préalable, selon les modalités prévues par les articles 57 et suivants de la loi portant code des communications électroniques, renseigne un communiqué de l’autorité parvenu à «L’As ». Elle a saisi la Sureté́ urbaine de la Police nationale qui a appréhendé en flagrant délit 5 individus de la société Starlink. Les mis en cause sont mis àla disposition de la justice. L’Autorité de Régulation rappelle aux contrevenants qu’ils s’exposent aux sanctions, à savoir d’un à 5 ans d’emprisonnement et d'une amende de 30 à60 millions de francs CFA. En conséquence, le Directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall, invite les prestataires commercialisant les services de Starlink, et de toute autre société́ ayant des activités similaires, à cesser immédiatement tout service sur l’ensemble du territoire national.
Une nouvelle pirogue de migrants secourue par la marine marocaine
La marine royale marocaine a secouru dimanche 189 migrants et retrouvé 5 corps à bord d’une pirogue qui aurait quitté Mbour le 20 juillet dernier, a appris l’APS de source consulaire. Deux parmi les onze rescapés les plus éprouvés par le voyage ont perdu la vie lundi des suites de leurs blessures, a indiqué la source. Elle a signalé que le nombre de passagers qui étaient à bord lorsque la pirogue a quitté le Sénégal était encore inconnu, tandis que tous les rescapés ont été admis aux centres d’accueil et d’hébergement de Bir-Guindouz et Dakhla. Pour l’heure, le Consulat général s’attelle, en relation avec les autorités marocaines compétentes, à assurer leur rapatriement au Sénégal dans les meilleurs délais. A la date du 7 août 2023, 472 sénégalais rescapés et 07 dépouilles sont en attente de rapatriement à Dakhla, a-t-on appris par la même source.
Une commerçante gruge neuf millions à sa collaboratrice
Commerçante de son état, B. Seck, âgée de 56 ans, se repose actuellement à la citadelle du silence. Selon nos sources, la dame habitant à Touba s’était rapprochée de L. Haika pour qu’elle lui livre des cartons de corned-beef. Après discussion, les deux parties tombent d’accord sur un montant de 13 millions. Cependant, après avoir reçu la marchandise, B. Seck a réussi à l’écouler. Elle a promis à sa fournisseuse de lui payer dans 48 heures. Mais le commerçant fait dans le dilatoire. Elle ne respecte pas les rendez-vous fixés à L. Haika. Finalement, celle-ci a décidé de porter l’affaire à la police pour entrer en possession de son argent. C’est ainsi que la victime a déposé une plainte à laDivision des investigations criminelles (Dic) contre B. Seck pour abus de confiance. Convoqué par les limiers, le mis en cause a tenté de nier les faits, prétextant que la marchandise était détériorée, avant de préciser avoir versé déjà 04,350 millions sur les 13 millions. Sollicitant un moratoire, sa demande a été rejetée par la plaignante. Ce qui va motiver son maintien en garde à vue et son défèrement au parquet pour abus de confiance portant sur la somme de 09 millions au préjudice L. Haika.
Un haut responsable de l’ONU dénonce la situation des migrants
Le chef par intérim du Service de l’Etat de droit, de l’égalité et de la non-discrimination au Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, Abdoul Aziz Thioye, a regretté lundi, lors de l’ouverture à Genève de la 110e session du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), la situation très préoccupante des migrants (…) dans de nombreuses régions du globe. A l’en croire, les migrants sont souvent victimes de xénophobie, d’abus sous de nombreuses formes y compris l’exploitation sexuelle, et d’actes effroyables de discrimination et violence raciale pouvant aller jusqu’à la mort. Selon lui, dans de nombreux pays, les droits de l’Homme, l’égalité et la non-discrimination ont été bafoués, comme en témoignent la montée et la propagation des discours et des crimes de haine racistes, la marginalisation croissante, le racisme systémique, le profilage racial et l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre à l’encontre des membres des minorités raciales. Le défenseur de l’Etat de droit a également évoqué dans son discours les liens entre changements climatiques et dégradation des droits humains. Il indique que les effets des changements climatiques menacent une multitude de droits de l’Homme, tels que les droits au travail, à la santé et au logement, et auront un impact disproportionné sur certains groupes ou communautés, créant des disparités encore plus grandes et les marginalisant encore davantage.
Mimi Touré est finalement arrivée à destination
Refoulée dimanche par la police des frontières à Keur Ayib, Aminata Touré est arrivée quand même à destination. Elle se rendait à Marsassoum pour prendre part au ziar d’El hadj Moustapha Sylla, Khalife de Taïba. «En dépit de l’adversité et avec détermination, nous sommes arrivés très tard à Marsassoum », écrit l’ancienne président du Conseil Économique Social et Environnemental (Cese) sur sa page facebook. A l’en croire, même si elle a raté le ziar qui s’est déroulée dans la journée du dimanche, ce dernier a magnifié leur endurance et a prié pour leur délégation et surtout pour la paix, la justice et la sérénité des cœurs et des esprits au Sénégal. Par ailleurs, Aminata Touré a rencontré par la suite les responsables de «Mimi2024 » venus de différents départements de la Casamance.
Plus de 900 millions pour 4 500 ménages du secteur primaire
Le ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l'Équité Sociale, Samba Ndiobène Ka, a procédé hier, à Saint-Louis, au lancement de la 3e phase du programme de résilience agricole (Pra) 2023. Le programme est destiné aux ménages agro-sylvo-pastoraux et aux pêcheurs. Saint-Louis est le point de départ de la troisième phase de ce programme évalué à 6 milliards de Fcfa. Elle va toucher 26 000 ménages répartis dans six régions. Selon le ministre Samba Ndiobène Ka, les ménages ciblés doivent tirer leurs revenus principalement de l’agriculture, de l’élevage et/ou de la pêche. Mis en place en 2018, ce programme est exécuté en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural. L’objectif est d’utiliser des mécanismes pour améliorer l’accès aux intrants pour les petits producteurs agricoles. Cela renforcera leur capacité de résilience face aux aléas des conditions de production. Quant au projet de lutte contre l’insécurité alimentaire, il cible, d’après le ministre du Développement Communautaire, pour l’année en cours, les départements de Goudiry, Diourbel, Louga et Ranérou. Outre l’octroi d’un transfert monétaire d’une valeur maximale estimée à deux-cent (200) mille Fcfa pour aider les ménages à couvrir la part non subventionnée des intrants, les bénéficiaires sont également accompagnés à travers des séances de sensibilisation, de coaching collectif et de suivi de la production. L’objectif de ces deux programmes est d’utiliser les outils et les systèmes de protection sociale adaptative afin d’améliorer l’accès aux intrants pour les petits acteurs de pêche et de l’agro-pastoralisme figurant dans le Registre national unique (RNU)
Geraldo Martins, nouveau Premier ministre de la Guinée Bissau
Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a nommé hier au poste de Premier ministre, Geraldo Martins, un responsable de la coalition victorieuse des récentes législatives constituée autour du parti historique PAIGC. L'ancien ministre des Finances Geraldo Martins est le vice-président du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert(PAIGC), principale composante de la coalition Pai-Terra Ranka. Cette coalition a obtenu en juin une majorité absolue de 54 sièges à l'Assemblée nationale, imposant une cohabitation au Président Embalo. C’est la coalition, Pai-Terra Ranka qui a proposé M. Martins au chef de l’Etat, renseigne Dakaractu. La Présidence avait annoncé, peu avant sa nomination, la démission avec effet immédiat du gouvernement de Nuno Gomes Nabiam
LES LIONNES OUBLIENT L’ECHEC EN FINALE ET VISENT LES JEUX OLYMPIQUES
Rentrées de Kigali avec la médaille d’argent de l’Afrobasket 2023, les Lionnes, qui ont perdu la finale devant les Aigles du Nigéria, ont eu droit à un accueil digne de leur standing sur le plan continental.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 08/08/2023
Rentrées de Kigali avec la médaille d’argent de l’Afrobasket 2023, les Lionnes, qui ont perdu la finale devant les Aigles du Nigéria, ont eu droit à un accueil digne de leur standing sur le plan continental. Hier, à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass où le ministre de la Jeunesse s’est déplacé pour leur exprimer la reconnaissance du Gouvernement, la bande à Aya Traoré a vite oublié cette contreperformance pour se projeter sur les échéances futures. Ainsi, le tournoi de qualification aux prochains jeux olympiques (TQO) où elles rencontreront encore le Nigéria est déjà dans leur ligne de mire.
C’est un accueil sobre, mais chaleureux qui a été réservé, hier, aux Lionnes du Basketball rentrées de Kigali avec la médaille d’argent de l’Afrobasket 2023. La direction d’AIBD SA, sponsor officiel de la Fédération Sénégalaise de Basketball(FSBB), n’a pas lésiné sur les moyens pour dérouler le tapis rouge à Aya Troré et à sa bande qui ont rendu le peuple sénégalais fier en dépit de l’échec dans la reconquête du titre continental perdu en 2017 face à cette même équipe des Tigres du Nigéria. Pour Mme Boucal, secrétaire générale de l’AIBD qui a représenté le directeur général Abdoulaye Diéye, c’est avec un plaisir que la direction accompagne l’équipe. « AIBD SA, sponsor leader de la FSBB, vous souhaite la bienvenue et vous dit félicitations car vous avez porté les couleurs de notre drapeau national au haut niveau », a fait valoir la responsable de la société aéroportuaire.
Pour le président de la fédération sénégalaise de basketball, Me Babacar Ndiaye, l’État du Sénégal a déployé tous les moyens nécessaires pour leur permettre de remporter la coupe. « Nous avons été la seule équipe dans cette CAN à bénéficier d’un hébergement de haute classe. Les chambres étaient individuelles. Et pour assurer une gastronomie de qualité, une nourriture additionnelle était commandée de l’extérieur de l’hôtel pour que les athlètes ne se plaignent de rien » a soutenu Me Babacar Ndiaye. A l’en croire, l’objectif était de remporter la coupe. Mais malheureusement, ils ne l’ont pas atteint. Mais cela n’a aucun inconvénient sur la motivation des joueuses qui sont toujours animées par la rage de vaincre, a-t-il souligné. Désormais, poursuit-il, il faut faire cap sur les prochaines compétitions et surtout la qualification aux Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024 où son équipe va rencontrer le Nigéria.
Aya Traoré «Il faut tourner la page et se concentrer sur le TQO»
Capitaine des Lionnes, Aya Traoré émet sur la même longueur d’onde. « Nous avions souhaité amener la coupe, mais nous n’y sommes pas parvenues. Il faut tourner la page », a réitéré la capitaine d’équipe. Mais promet le pivot, ce n’est que partie remise car il est temps, selon elle, de se concentrer sur les échéances futures surtout la qualification aux prochains jeux olympiques dont le tournoi est prévu en février 2024.
Venu représenter le Gouvernement à cette cérémonie, le Ministre de la Jeunesse a adressé un message d’encouragement aux Lionnes. « Nous sommes venus aujourd’hui perpétuer une tradition qui consiste à vous accueillir au nom du chef de l’État mais aussi au nom de son Premier ministre. Mes remerciements vont à l’endroit du staff, de l’entraîneur mais aussi des jeunes qui ont mouillé le maillot. C’est vrai, on aurait bien voulu vous voir avec la coupe. Mais ce n’est que partie remise. C’est une fierté de vous accueillir ici. Je remercie vos partenaires l’AIBD et la SICAP et les autres entreprises qui sont engagées à vous accompagner de la plus belle manière », a indiqué le ministre de la Jeunesse.
En guise de reconnaissance, la direction d’AIBD SA a offert un sympathique cocktail d’honneur aux Lionnes qui, avant d’embarquer individuellement vers d’autres cieux, ont profité de ces moments de communion avec le public venu à l’accueil, faire des selfies. A ce jeu, Sierra Dillard, élue meilleure meneuse du tournoi, a ravi la vedette à ses coéquipières, tellement qu’elle était sollicitée.
Dans cette 26ème coupe d’Afrique des Nations devenue Afrobasket, le Sénégal comme en 2017 et 2019, s’est incliné encore en finale devant les Aigles du Nigéria sur le score de 74 à 84. Le coach des Lionnes, Moustapha Gaye, qui a annoncé dans la foulée sa démission, a confirmé sa décision malgré l’invite qui lui a été faite par un responsable d’AIBD de reconsidérer sa position. Le technicien a dit néanmoins qu’il compte continuer l’aventure à la tête de la direction technique nationale (DTN) qu’il cumulait jusqu’ici avec son poste d’entraineur national.