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14 octobre 2025
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QUAND UN PARTI SORT DE SON DROIT, IL EST DISSOUT
Le président Macky Sall évoque la dissolution de Pastef, la candidature d'Amadou Ba à la présidentielle de même que les résistances nées du choix porté sur le choix du Premier ministre
Le président Macky Sall évoque la dissolution de Pastef, la candidature d'Amadou Ba à la présidentielle de même que les résistances nées du choix porté sur le choix du Premier ministre dans une interview accordée ce jeudi 21 septembre à RFI et France 24.
NDER, DANS LES MÉANDRES DE L'OUBLI
Plus de 200 ans plus tard, l’usure a eu raison des stigmates de la bataille de Nder et donc du sacrifice de ces héroïnes. L’ancienne capitale du Walo n’a que son aura tant la localité est dépourvue d’infrastructures
Situé au fin fond du département de Dagana, le village de Nder est inscrit en lettres d’or dans l’histoire du Sénégal grâce à l’épopée des femmes qui se sont consumées par le feu dans une case pour échapper à la captivité des Maures Trarza. Plus de 200 ans plus tard, l’usure a eu raison des stigmates de la bataille de Nder et donc du sacrifice de ces héroïnes. L’ancienne capitale du Walo n’a que son aura tant la localité est dépourvue d’infrastructures. Ce qui n’enlève en rien la fierté des femmes de Nder, reconnaissantes de leurs aïeules héroïnes qui ont forgé en elles, le culte du travail mais aussi le sens de la personnalité.
« Talatay Nder ! » Ces deux mots dépassent largement les frontières du Sénégal. Ils rappellent la mort collective de braves femmes de cette contrée enfouie au cœur du Walo. En 1820, elles ont préféré s’immoler par le feu dans une case pour échapper à la captivité des Maures Trarza. Par cet acte de bravoure, ces femmes, avec à leur tête la « Linguère » Fatim Yamar Khouraye, épouse du « Brack », ont honoré Nder et le Sénégal tout entier. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis cette belle épopée. Aujourd’hui, dans ce village, la vie est calme, morose. Et un visiteur qui y met les pieds pour la première fois aura du mal à croire que ce village a marqué l’histoire du Walo, du Sénégal. Et de fort belle manière !
Perdu dans le fin fond du Walo, le village de Nder, ressemble à un mirage au milieu d’un désert. Aucun panneau n’indique la position de cette ancienne capitale du Walo. Y accéder relève d’un exercice délicat tellement la piste est cabossée. Le corridor latéritique est rouge par endroit, sablonneux au niveau des virages. Il s’élance sur près de 17 kilomètres à partir du bitume qui s’arrête au village de Colonat. Avec la pluie de la veille, des nids-de-poule jonchent la route sur cette terre argileuse. Le paysage est verdoyant, décoré de cours d’eau verts avec des hameaux disparates et des champs.
Après plusieurs minutes de manœuvre, Nder se dévoile enfin. Le visiteur est frappé par les grandes concessions, la succession de cases, de quelques maisons en dur. Au milieu des cours, le sol est bien tamisé et des tentes en paille servent de cuisine.
Une case en forme de musée, pas encore fonctionnelle, des concessions en bois, une pauvreté extrême… En nous rendant au site où les femmes de Nder se sont donné la mort il y a 203 ans, notre attention est attirée par un groupe de femmes autour d’une borne fontaine. Des bouteilles d’huile vides de 20 litres et des seaux sont disposés sur les lieux. En voyant le photographe prendre des images, les femmes se pressent pour décrire leur calvaire, mais refusent de parler devant le micro. « Vraiment nous sommes fatiguées de venir acheter de l’eau tous les jours », lâchent-elles, la mine dépitée. « Vous avez tous entendu parler de Nder avant d’y venir. Certainement vous êtes surpris de trouver la localité dans cette situation malgré toute son aura. Même s’il y a quelques avancées, le village devait avoir un autre visage, mais, il n’y aucune trace de développement ici », confie Mamadou Thioye, notable qui connaît par cœur l’histoire du village.
Une dame embouche la même trompette sur un ton bourru : « on dirait que l’effort de ces ancêtres guerrières n’est pas récompensé ». « Vous voyez ce que nous vivons par vous-mêmes, je ne peux pas parler. Il faut s’adresser aux autres », dit la gérante de la borne fontaine qui était en train de remplir un seau avec un tuyau.
Prétextant qu’elle n’habite plus Nder depuis son mariage, Issère Thioye, venue en vacances chez ses parents, se résigne à être la porte-parole du moment, après quelques moments d’hésitation. La jeune dame regrette le statut de la localité où tant de femmes se sont sacrifiées. « Les femmes de Nder ne méritent pas une telle peine au regard du rôle qu’elles ont joué dans l’histoire. Elles sont mortes pour ce terroir, mais regardez où nous en sommes aujourd’hui. Nous avons énormément de difficultés, mais la pire c’est avec l’eau. Il n’y a pas de branchements sociaux dans les maisons. Il n’y a que deux fontaines. Nous sommes obligées d’acheter l’eau tous les jours. La bouteille nous revient à 20 FCfa et le seau à 10 FCfa », confie-t-elle sous les acquiescements des autres dames.
Alors qu’elle échangeait avec nous, une vieille dame, marchant difficilement, arrive avec trois bouteilles sous l’aisselle droite et une quatrième à la main droite. « Je suis malade depuis plusieurs jours, mais je suis obligée de venir chercher de l’eau moi-même, sinon je n’en aurais pas, car je n’ai personne pour m’aider », dit-elle. Le même spectacle s’offre à la seconde borne fontaine.
Pendant que des femmes cherchent le liquide précieux, un groupe d’hommes assis sur une natte discutent à quelques encablures. Parmi eux, le chef du village. Casquette vissée sur la tête, lunettes noires, Abdoulaye Diaw, briefé par Issère Thioye, prend congé de ses compagnons et se dirige vers nous. Informé de l’objet de la visite, il enfile une veste sur son tee-shirt malgré la chaleur accablante pour nous conduire au site où a eu lieu le sacrifice mémorable. Un musée y est érigé.
Une histoire, mille versions
« Talatay Nder » ou l’histoire des femmes de Nder qui, en 1820, se sont immolées dans une case pour éviter la captivité est entrée dans l’agenda des organisations de lutte des droits des femmes. À la veille de chaque 8 mars, cet événement survenu, il y a plus de 200 ans, est célébré. S’il a été rapporté que les femmes avaient pour bourreaux des maures Trarzas, Mamadou Thioye affirme que les assaillants étaient plutôt les hommes de l’Almamy du Fouta.
D’après lui, l’histoire de « Talatay Nder » est partie d’une femme toucouleur venue du Fouta avec son mari. Le couple avait fait escale à Nder. « Les guerriers du Brack, submergés par la beauté de la dame se sont dits que le mari n’en était pas digne. Ainsi, ont-ils tendu une embuscade au mari et l’ont enseveli. La femme a été ensuite conduite à la cour royale et elle est devenue reine », relate-t-il.
Et de poursuivre : « alors que les gens du Fouta cherchaient le couple, un maure qui a assisté à la scène est allé le raconter à l’Almamy du Fouta qui a décidé d’attaquer Nder sur le coup. Le maure lui a dit que c’était trop risqué en lui suggérant d’attendre le moment propice afin d’obtenir la victoire ».
À l’en croire, le jour tant attendu est arrivé lorsque le « Brack » s’est rendu à Saint-Louis sur invitation du Gouverneur de l’Aof. « Le Brack était parti avec quelques guerriers. Sur place, il ne restait que quelques hommes. Chaque matin, ils se rendaient à la pêche mais aussi veillaient sur les femmes. Le maure en a profité pour informer l’Almamy ». Celui-ci a décidé de passer à l’attaque. « À la vue de la poussière, les femmes ont réalisé qu’il s’agissait d’un danger. Ainsi, ont-elles enfilé les tenues de guerre de leurs époux. Après une rude confrontation, les assaillants ont fui », avance toujours M. Thioye. Qui poursuit : « les femmes ont décidé de les poursuivre. Malheureusement, la casquette de l’une d’elles est tombée. Ses tresses flottaient et les assaillants se sont rendu compte que leurs adversaires étaient des femmes. Se sentant touchés dans leur égo mâle, ils ont décidé d’attaquer à nouveau pour éviter le déshonneur. Après de violents combats, les femmes étaient à cours de munitions car elles n’avaient plus de poudre. Ainsi, la « Linguère » a-t-elle fait comprendre aux autres qu’elles risquaient la captivité et qu’il était préférable de mourir que d’être esclaves. La suite, narre M. Thioye, « après concertations, elles ont mis à l’abri les femmes castées et une princesse de la cour royale, nommée Seydané du fait de son état de grossesse. Le reste a mis le feu à la case du roi. Elles ont commencé à entonner des chants jusqu’à ce qu’elles soient consumées complètement par le feu. Les hommes en voyant les flammes ont quitté le fleuve mais c’était trop tard… »
Toujours d’après notre « historien », lorsqu’il a été informé, le « Brack » a voulu se venger de l’Almamy. « Tous les deux se sont donné rendez-vous à Dialawaly, entre Dagana et Mbilor où ils se sont livrés à une rude bataille et l’Almamy a pu se sauver malgré la mort de son cheval », renseigne Thioye. Avant de conclure avec assurance : « c’est la vraie histoire de Nder. Évidemment, il y a plusieurs versions et certains affirment même que le combat, c’était entre Nder et les Maures. Pour raffermir les relations entre les Maures et les Walo-Walo, le Brack avait donné en mariage sa fille au roi Trarza, Mouhamed Amdel. Leur fils s’appelle Yeli. »
Par Kady BALDE et Bira SALL
LA PARENTALITÉ, OÙ SONT LES PÈRES ?
La parentalité, peut-on lire dans le site Wikipédia, est un néologisme datant de la fin du XXe siècle, issu de la sphère médico-psycho-sociale, pour définir la parenté, la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques
« Traiter de la façon d’élever et d’éduquer les enfants semble être la chose la plus importante et la plus difficile de toute la science humaine ». Montaigne, Essais
La Parentalité, peut-on lire dans le site Wikipédia, est un néologisme datant de la fin du XXe siècle, issu de la sphère médico-psycho-sociale, pour définir la parenté, la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels. La notion, rattachée à la famille, a évolué dans le temps et diffère en fonction des sociétés. La parentalité est un terme saturé de sens, de non- sens et de contresens, mais, on peut la définir, en général, malgré les nombreux enjeux théoriques et pratiques, comme les tâches quotidiennes que les parents ont à remplir auprès de l’enfant. Au moins sept domaines sont souvent énumérés consistant à engendrer, à élever, à instruire, à former, à éduquer et surtout le fait d’avoir des droits et des devoirs. Toutefois, « une simple liste de ces actes concrets ne suffit pas à rendre compte de la complexité de cet axe. Car au-delà d’une énumération se cachent des exigences normatives qui varient considérablement d’une société à l’autre ». (Selleet. C, 2000, p30).
N’empêche toutes les recherches menées par sociologues, psychologues et pédopsychiatres,
portent sur les indicateurs et risques liés au bien-être de l’enfant, dans des sociétés contemporaines où, ce dernier est devenu un acteur central, avec l’apparition d’un nouveau sentiment de l’enfance, avec la croissance de l’attention portée à son développement. Cette centration de l’enfant, rappelée par François de Singly, dans son ouvrage Le parent éducateur (2000), est réelle : nous sommes entrés dans l’ère de la « famille sentimentale et éducative ». Déjà, Philippe Ariès (1960) nommait la famille moderne, la famille éducative.
Aujourd’hui, réussir sa mission de parent, c’est apporter le meilleur à son enfant, lui donner tous les atouts pour réussir : Le « nouveau travail parental », selon François de Singly, consiste alors à apporter les moyens nécessaires à l’enfant pour réaliser ses apprentissages.
Dans sa pratique, la parentalité se définit, ainsi, par l’ensemble des actes de la vie quotidienne de l’enfant : alimentation, éducation, soins … Elle peut être déléguée, surtout dans nos sociétés, à tout membre de la parenté (ascendants, descendants, frères et sœurs, oncles et tantes, cousines et cousins), mais elle n’est jamais mieux assumée et assurée que lorsque les « père et mère » de l’enfant, ses parents au premier degré, comprennent et assument leurs responsabilités.
Il est vrai que le métier de parent ne va plus de soi, aujourd’hui : Le sociologue Jean- Hugues Déchaux rappelle, d’ailleurs qu’être parent ne peut plus être vu comme un rôle qu’il suffit d’endosser mais davantage comme une activité à construire au quotidien, aux contours flous, au contenu multiforme (Jean Hugues Déchaux, 2009). Autrement dit, faute de disposer d’un corpus de règles suffisamment claires et légitimes, les adultes doivent concevoir leur travail parental sur un mode plus réflexif. Ce qui suppose donc un soutien, un encadrement… En témoigne, d’ailleurs, surtout en Europe, les nombreuses recherches sur l’éducation familiale devenue, même aujourd’hui, « une discipline de formation et de recherches universitaire, centrée sur les pratiques parentales d’éducation, de socialisation des enfants et les multiples interventions sociales concernant la famille dans ces diverses fonctions éducatives » (Durning.P, p167)
De nombreux défis éducatifs se posent dans nos sociétés contemporaines, dont celui d’éduquer nos enfants à un bon usage des écrans : mal informés, eux- mêmes accros, dépassés, les parents peinent souvent à éduquer à un usage raisonné des écrans. La technologie numérique fait partie intégrante de nos vies avec son lot de containtes et, ce de manière irréversible.
De l’engagement et de la souffrance des mères
L’engagement et la responsabilité des mamans pour le bien-être de leurs enfants ne souffrent d’aucun doute. En dehors de la maternité, supportée avec beaucoup de risques, au prix de la santé et de la vie même (on continue, surtout en Afrique, à mourir en donnant la vie), elles assument pleinement leurs responsabilités de mère de famille, d’épouse, de belle-sœur, de belle-fille…
Trop de responsabilités familiales pèsent sur les frêles épaules de femmes stoïques, qui s’imposent un silence. Un silence que doivent respecter ces dernières, surtout celles martytisées victimes de violences conjugales, pour préserver leur ménage, dans la douleur ; » le silence de toutes les épouses bafouées dans leur dignité par les frasques et les écarts du Sabador. Ce silence qui les ronge jusqu’à l’os, les fait vaciller à tout bout de champ. Ce silence si ardu à remonter. Le silence torture. Le silence misère. Le silence servitude. (Benga, 2000, p378.)
En sus, sans vraiment avoir le choix, elles sont engagées économiquement : les femmes, en Afrique, sont des agents économiques très dynamiques, plus que partout ailleurs dans le monde. Dans un document intitulé ‘‘Autonomiser les femmes africaines, plan d’actions’’, produit par le Groupe de la Banque Africaine de Développement ( BAD), on peut lire : Elles effectuent la majorité des activités agricoles, détiennent le tiers de l’ensemble des entreprises et représentent, dans certains pays, jusqu’à 70 % des employés. Au-delà de leurs activités génératrices de revenus, elles sont les principaux leviers de l’économie domestique et du bien-être familial, et jouent un rôle absolument indispensable.
S’investir dans la réussite, les études et le bonheur de leurs enfants tout le temps et sans relâche, est un impératif pour elles : à l’hôpital, on ne voit que des femmes accompagnantes d’enfants malades ; dans les transports, des enfants scotchés à elles ; bientôt la rentrée scolaire au Sénégal et elles seront nombreuses à accompagner seules leurs enfants à l’école. Les femmes, confiait une amie, sont « multi tâches ».. Beaucoup de pères, ajoutait-t-elle, ne font preuve que d’autorité et de répression parentales: « Pas de communication, pas de compréhension, pas de délicatesse pas d’ écoute et zéro présence. Parfois même je doute de leur amour filial… c’est peut être quelque chose qu’ils ont hérité du système patriarcal ancien. Raison pour laquelle les enfants sont parfois plus proches de leur mère… »
Beaucoup d’exemples sous nos yeux confortent l’idée que des hommes, des pères égoïstes, sont toujours aux abonnés absents, en tout cas, on les voit moins à côté des enfants en Afrique, contrairement á ce qu’on voit en Europe oú, même après un divorce la » co-parentalite »(Exercice conjoint des droits et des responsabilités de chacun des parents à l’égard de l’enfant, après une séparation…) est institutionnalisée, normée.
Egoïstes, parce que plus préoccupés par leur carrière professionnelle, à gravir les échelons, oubliant que leurs épouses ont aussi des ambitions légitimes qu’ils feignent d’ignorer ou souvent même s’y opposer. Ceux qui ont choisi la polygamie, empêtrés dans des difficultés financières, souffrant surtout d’épuisement émotionnelle du fait des conflits et des souffrances psychiques dans les familles polygames, oublient vraiment leurs responsabilités de père.
En Afrique ou en Europe, au Sénégal ou en France, à Dabo ou à Lyon, on pourrait se demander s’il n’y a pas une sorte d’hypocrisie sociale qui tolère plus un échec professionnel d’une Maman que d’un Papa. La Maman est culturellement désignée d’office, comme le parent le plus apte à s’occuper des enfants. De ce fait, il n’y a, dans la morale sociale, rien de choquant à ce qu’elle démissionne de son travail pour déménager et suivre le Papa qui a obtenu une mutation professionnelle avec une promotion. Elle est souvent le bouc émissaire tout indiqué lorsque les enfants déraillent ou échouent…
C’est dommage, mais La femme, pense-t-on encore, est éducatrice née. On l’accorde de grand coeur et on lui rappelle même á l’occasion, et assez sèchement, que c’est ça son rôle; qu’elle a tort d’en vouloir sortir et qu’elle sacrifie á des chimères un devoir réel dont l’accomplissement lui vaut le bonheur intime et la considération générale.
On n’a pas besoin d’être féministe pour croire que la parentalité est uniquement l’affaire des femmes sous nos cieux et que l’absence ou la disparition souvent prématurée d’une maman sont souvent lourdes de conséquences pour les enfants ; et, qu’avec le divorce, le lien social est fragilisé du fait, aussi, que l’éclatement des familles peut provoquer de l’exclusion et de la pauvreté, en particulier pour les femmes et les enfants.
Des contributions récentes de la psychologie du développement et de la psychologie cognitive ont démontré les conséquences négatives sur le développement psycho-affectif de l’enfant, en cas de séparation, divorce ou d’éloignement du ‘’parent gardien’’, qui se trouve être la maman. Certes les réactions peuvent ne pas être les mêmes lorsqu’on passe d’une société à l’autre, d’une famille à l’autre : certains enfants peuvent vivre la situation sans entraves, mais dans la plupart des cas on note, surtout chez « les enfants d’âge préscolaire des comportements régressifs, des sentiments de culpabilité, des troubles du langage, de l’anxiété et de la tristesse ; à l’âge scolaire, au contraire, ils vivent de l’insécurité, des conflits de loyauté et la peur d’abandon. Durant la préadolescence, ils manifestent de la colère envers les parents, un sentiment de honte et des troubles psychosomatiques. Enfin, au cours de l’adolescence, on remarque plus fréquemment des comportements « parentifiés », une tendance à l’indépendance précoce, des fugues, des comportements déviants, et des activités sexuelles précoces et intenses. Au niveau des jeunes adultes, on relève des difficultés relationnelles importantes ». (Malogoli Togliatti, Lavadera, Franci, in https://www.cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-200...).
De l’engagement des pères pour une parentalité positive
Certes des pères engagés pour leur famille et disponibles pour les enfants, on en trouve beaucoup : des « goorgoorlus » s’efforcent par tous les moyens, sous nos cieux, de joindre les deux bouts pour faire plaisir à leurs épouses, à leurs enfants. De véritables pères qui ont tout donné au prix de leur santé, de leur vie. En France, par exemple, pour l’avoir constater de visu les papas :
sont de plus en plus adeptes du congé parental pour s’occuper des enfants,
tiennent les poussettes le matin pour déposer les enfants à l’école, à la crèche ou chez la nounou,
cuisinent le repas, donnent la douche, habillent les enfants
parfois même, ils coiffent mieux leurs filles que les mamans .
Vraisemblablement, pour reprendre, Wilhelm Busch, « devenir père n’est pas difficile, l’être l’est cependant« . Nous sommes loin de l’époque où le père n’était qu’un géniteur, un pourvoyeur invisible ou le chef de famille. Les nouveaux défis éducatifs, la précocité des enfants, les risques de perdition, les influences, les enjeux éducatifs du moment interpellent : nous vivons dans un monde d’incertitudes, angoissant pour tous et nous devons outiller nos enfants, les apprendre á naviguer dans un océan d’incertitudes, á faire face à l’inconnu, á l’imprévisible (Edgar Morin, 2020). Ce qui suppose de la part de tous les parents, ceux qui ont donné la vie ou fondé une famille, plus de vigilance, plus d’investissement, plus de présence.
Et le père joue un rôle important dans la parentalité positive (cette approche invite le parent á éduquer son enfant en le guidant, plutôt qu’á le contrôler), surtout celui de ménager á l’enfant une autre possibilité que celle d’être l’enfant de sa seule mère.
Avec plus de responsabilités assumées en tant que père, nous pourrions espérer un jour que chaque homme se rappelle de son père en se disant ou un en écrivant tel un poète : Mon père a été là : un père n’est pas seulement celui qui donne la vie, c’est celui qui donne l’amour aussi. Depuis ma plus tendre enfance, mon père est mon repère, mon étoile polaire et il est ma lumière qui s’allume lorsque ma route est sombre ; mon père, c’est le chemin qui me guide vers demain ; mon père est un homme bon, avec de vraies valeurs qu’il m’a inculquées. Mon père est mon meilleur ami, c’est mon confident et c’est plus qu’un père, c’est le grand frère que je peux aller voir du jour comme la nuit. Aujourd’hui adulte, je suis fier de mon père, des valeurs qu’il m’a inculquées, de la façon dont il m’a éduqué et je lui serais éternellement reconnaissant toute ma vie jusqu’à mon dernier souffle.
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PRESIDENTIELLE 2024, DISSOLUTION DE PASTEF, SITUATION AU NIGER, LES VÉRITÉS DU PRÉSIDENT MACKY SALL
Près de deux mois après le coup d’État du 26 juillet contre le président Bazoum au Niger, le chef de l’État sénégalais confie que, pour résoudre la crise, la Cédéao continue de privilégier la voie diplomatique
Près de deux mois après le coup d’État du 26 juillet contre le président Bazoum au Niger, le chef de l’État sénégalais confie que, pour résoudre la crise, la Cédéao continue de privilégier la voie diplomatique et que l’option militaire ne sera utilisée qu’en dernier ressort. Dans une interview accordée à RFI et France 24 à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, Macky Sall déclare qu’il y a des discussions « underground », c’est-à-dire en coulisses, sous la direction du Nigeria et que Bola Tinubu, le chef de l’État nigérian, qui préside actuellement la Cédéao, a envoyé des émissaires à Niamey. Le chef de l’État sénégalais ajoute : « L’option militaire ne saurait être faite que lorsque toutes les autres pistes auront été épuisées ».
Par ailleurs, face aux ténors de l’opposition, Macky Sall se dit confiant dans la victoire de son dauphin, le Premier ministre Amadou Ba, à la présidentielle sénégalaise du 25 février prochain, grâce au poids de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar. Il assume la dissolution du Pastef, le parti d’Ousmane Sonko, qui est à ses yeux un mouvement « insurrectionnel ».
Enfin, le chef de l’État sénégalais, qui quittera le palais présidentiel en avril prochain, ne cache pas son intérêt pour un poste de responsabilité sur la scène internationale. Serait-il disponible pour succéder un jour à Antonio Guterres au secrétariat général de l’ONU ? Macky Sall ne dit pas non. Entretien.
France 24 : Monsieur le Président, je veux commencer par le Niger : la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) menace d'intervenir militairement depuis deux mois, mais rien ne se passe. Est-ce que ça veut dire que cette option militaire n'est plus sur la table ?
Macky Sall : Alors, depuis la décision du sommet des chefs d'État, où un ultimatum avait été donné, évidemment, il y a eu des initiatives à la fois diplomatiques et des discussions « underground » sous la direction du Nigeria. Cette dernière option militaire ne saurait être faite que lorsque véritablement toutes les pistes auraient été épuisées et que, surtout, le pays qui est la nation cadre dans ce cas, qu’est le Nigeria frontalier, lorsqu'il jouera son rôle dans cette option, les autres pays sont tout à fait prêts pour jouer leur partition. L'option est sur la table. Maintenant, quand est-ce qu'elle se fera ? Ça, je ne le sais pas encore.
RFI : Alors le président nigérian Bola Tinubu a évoqué en effet des discussions avec les putschistes. C'était ce 19 septembre à la tribune de l'ONU. Vous nous dites qu'il y a des discussions « underground ». Est-ce qu'une transition de quelques mois serait acceptable à vos yeux ?
Non, pour l'instant, c'est le président de la Cédéao, Bola Tinubu, qui a en charge le dossier en tant que président en exercice. Il a déjà envoyé des émissaires. Donc, moi, j'attends qu'il nous informe des résultats de ces différentes démarches pour que nous puissions apprécier et adopter une position commune. Donc, je sais simplement que le Nigeria fait tout pour trouver une solution par la voie diplomatique. Est-ce qu'on la trouvera ? C'est ce que j'espère. Autrement, on ne peut pas continuer à laisser un président élu être fait prisonnier chez lui [Mohamed Bazoum, NDLR], donc il va falloir évoluer.
France 24 : Très récemment, le 9 septembre 2023, la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a désigné votre Premier ministre, Amadou Ba, comme le candidat à l'élection présidentielle, qui doit se tenir au mois de février 2024. Cependant, ça ne fait pas l'unanimité. Est-ce que vous ne craignez pas que, par ce geste, vous alliez fracturer votre coalition et donc affaiblir votre candidat ?
Mais non, je ne peux pas fracturer la coalition que j'ai mise en place et que j'ai entretenue depuis 12 ans.
France 24 : Ce n’est plus la vôtre…
Si, c'est la mienne parce que je reste le président de la coalition, je reste le président de mon parti. Je ne suis pas candidat, mais je reste le président du parti jusqu'à nouvel ordre et le président de la coalition. C'est normal qu'il y ait des résistances. Mais, au bout du compte, nous avons vu un processus d'alignement et finalement d'acceptation. Bon, il y a encore deux ou trois qui pensent qu'ils doivent être candidats, mais c'est leur liberté, c'est leur droit. Mais je pense qu'il y aura avant le dépôt des candidatures encore des discussions qui permettront finalement d'arriver vers une convergence totale.
RFI : Oui, mais en février 2024, Monsieur le Président, sur la ligne de départ, il y aura quelques poids lourds de l'opposition comme Idrissa Seck, comme Khalifa Sall, comme peut-être Karim Wade. Ne craignez-vous pas que votre candidat, Amadou Ba, qui n'est peut-être pas un élu d'aussi longue date que ces poids lourds et qui n'est peut-être pas un homme de terrain comme certains de ses adversaires, ne soit battu ?
Amadou Ba est le candidat d'une majorité. Certes, son poids personnel va jouer, mais il part avec l'atout que les autres n'ont pas : c'est d'avoir une majorité qui le soutient. Il a le soutien du président, qui est un acteur politique. Donc, tout cela mis sur la balance devrait l'aider à pouvoir battre ses adversaires.
RFI : Outre Ousmane Sonko, qui est condamné en justice et qui donc est déclaré inéligible, il y a son parti, le Pastef, qui est dissous depuis quelques semaines, et la société civile proteste…
Quelle société civile ?
RFI : Vous avez, par exemple, un rapport de la plateforme Civicus Monitor qui dénonce « un rétrécissement de l'espace démocratique et des libertés publiques ».
Je ne connais pas cette organisation. C'est la première fois que j'entends parler de cette société civile.
RFI : Mais, si l'élection de février 2024 n'est pas inclusive, ne risque-t-elle pas d'être chaotique ?
En quoi n'est-elle pas inclusive ? Comment peut-elle être chaotique ? L'élection est ouverte pour tous ceux qui peuvent y concourir et il appartiendra au Conseil constitutionnel, comme ça a toujours été le cas, de définir qui peut concourir ou pas. C'est la loi. À partir du moment où cela sera fait, l'élection se fera comme toutes les autres élections précédentes.
RFI : Le Pastef représente une partie de l'opinion sénégalaise. Est-ce que l'élection pourrait être inclusive son absence ?
Ce parti est dissous pour la bonne et simple raison que les partis ont des obligations. Un parti politique qui bénéficie de la loi ne peut pas appeler à l'insurrection à longueur de journée, ne peut pas poser des actes qui sont répréhensibles et qui sont condamnés par les lois, c'est très clair. La loi est très claire : quand un parti sort de son droit, il est dissous. Ce n'est pas la première fois qu'un parti est dissous au Sénégal. Ensuite, il y a les voies de recours. D'ailleurs, je pense qu'ils sont allés à la Cour suprême. C'est ça, un État de droit. En France aussi, on dissout des organisations. Comment voulez-vous qu'on accepte qu'un parti appelle tous les jours à la destruction de l'État et du pays ? Nous n'avons fait qu'appliquer la loi, dans toute sa rigueur.
COUPE DU MONDE DE FOOTBALL DES MALENTENDANTS, LE SÉNÉGAL RELOGÉ
Les 4es championnats du monde de football des malentendants qui débutent le 23 septembre prochain à Kuala Lumpur (Malaisie) ont connu un petit chamboulement dans la composition des poules.
Les 4es championnats du monde de football des malentendants qui débutent le 23 septembre prochain à Kuala Lumpur (Malaisie) ont connu un petit chamboulement dans la composition des poules. Alors que les pays participants s’apprêtaient à rallier la capitale malaisienne, l’information est tombée sur la nouvelle configuration des groupes.
Ils ont reçu récemment le drapeau national des mains du Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Ba, et s’apprêtaient à s’envoler pour Kuala Lumpur (Malaisie) pour disputer les championnats du monde de football des malentendants (23 septembre – 7 octobre 2023). Mais, à la dernière minute, les « Lions » malentendants du Sénégal ont été informés des changements intervenus dans la composition de leur poule pour ces mondiaux. Le Sénégal ne sera plus dans la poule D avec la France, l’Australie et le Koweït, a informé l’entraîneur national Souleymane Bara Fomba.
Les « Lions » malentendants devaient quitter Dakar, aujourd’hui, pour la Malaisie, mais, au dernier moment, ils ont été informés du léger réaménagement intervenu au niveau des poules de ces mondiaux. Ainsi, le Sénégal sera dans la poule B avec l’Argentine, l’Ukraine et la Thaïlande. En somme, un pays européen, un sud-américain et un asiatique. Ce chamboulement est la conséquence du désistement de certains pays qui ont renoncé à la compétition, selon M. Fomba.
« On vient de nous informer qu’on a changé la poule du Sénégal à la suite de forfaits de certains pays. On est maintenant dans la poule B avec l’Argentine qu’on ne connaît pas, l’Ukraine, qui est championne olympique, et la Thaïlande. Je pense que c’est une poule abordable dans laquelle on peut jouer nos chances. On est dans une compétition et il faut tout préparer », a déclaré le technicien sénégalais.
Ce chamboulement ne concerne pas que la poule du Sénégal, puisqu’à la suite du forfait du Mali, du Chili, de la Grèce et de la Chine presque toutes les poules ont connu des changements dans leur composition. Avec le désistement de ces 4 pays, cette compétition se retrouve maintenant avec 4 poules au lieu de 5 initialement (4 poules de 4 et 1 poule de 3). Ainsi, le Sénégal jouera son premier match le 23 septembre face à l’Argentine, ensuite ce sera face à l’Ukraine le 25 et enfin devant la Thaïlande le 27 septembre.
Après 5 mois de préparation ponctués par des matches amicaux, Bara Fomba et ses joueurs sont prêts pour la grande compétition où ils auront à confirmer leur statut de champions d’Afrique en titre lors de la Coupe d’Afrique des nations au Kenya et des 5es Jo des malentendants au Brésil.
PAR Boun Abdallah Dionne
JE SUIS CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE
Je m'engage pour une refondation et un réajustement des règles de la vie économique, politique et sociale sénégalaise sur des standards élevés à définir, à partir d’une vision commune de l’avenir
L'ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne sera bien candidat à l’élection présidentielle de 2024. Il l’a fait savoir dans une déclaration que nous publions in extenso.
"Mes chers compatriotes,
Je m'engage.
Comme vous le constaterez, je vous avais entretenu de la candidature de progrès et de développement que j'ai eu à porter dans le cadre de la Coalition Benno Bokk Yaakaar.
Mon engagement politique et mon parcours personnel auprès du président Macky Sall, depuis fort longtemps, m'inclinaient naturellement à la poursuite d'un tel combat au sein de la majorité présidentielle. Toutefois, comme lui-même l'a maintes fois réitéré, « nous sommes parce que le Sénégal est ». Ainsi, les intérêts supérieurs de notre pays devront toujours déterminer notre attitude, primant sur tout le reste. C’est pourquoi je m'engage.
Je m'engage pour une refondation et un réajustement des règles de la vie économique, politique et sociale sénégalaise sur des standards élevés à définir, à partir d’une vision commune de l’avenir. En tant que sénégalais, que voulons-nous devenir, ensemble ? Telle demeure la question fondamentale à laquelle nous avons encore à apporter la meilleure des réponses.
Je m'engage parce que la situation de tensions politique et sociale que nous vivons présentement au Sénégal, exige un processus sincère d’apaisement et de réconciliation nationale.
Je m'engage pour un pacte nouveau, qui réconcilie la République avec sa jeunesse, dont le malaise nécessite l'adoption urgente d'une nouvelle politique nationale de Jeunesse. Désormais, donner un métier à chaque jeune sénégalais et l’accompagner dans son aspiration légitime d’une vie meilleure dans le pays qui est le sien, doit être la sur-priorité des pouvoirs publics sénégalais.
Je m'engage parce qu'il nous faut de nouveaux moteurs de promotion d’une véritable souveraineté économique qui place, au cœur du processus national de création de richesses, les principales forces vives du pays : la femme sénégalaise, la jeunesse dans son ensemble, le secteur privé national, le monde du travail, la société civile et le monde rural.
Je m'engage enfin pour réconcilier davantage la République avec les corps sociaux intermédiaires de notre société afin de mieux soutenir la cohésion sociale de notre nation.
Nous atteindrons ces objectifs de rattrapage économique et social sur une période de cinq ans.
Notre ambition pour le Sénégal s’exprimera à travers une série de réformes et de projets nouveaux qui se déclineront en marqueurs forts dans le programme du gouvernement que je mettrais en place au lendemain de notre victoire, en février 2024.
Ces marqueurs concernent :
· une gouvernance institutionnelle plus déconcentrée et plus équilibrée qui garantit l'efficacité d'une coopération, dans le respect et l’indépendance, des différents pouvoirs de notre République ;
· une meilleure protection des libertés individuelles et publiques par une justice indépendante, gage de la réalisation de notre idéal démocratique et véritable gardienne de la légalité pour tous ;
· une plus grande souveraineté économique renforçant en même temps notre souveraineté politique et protégeant le peuple sénégalais contre la flambée des prix internationaux des denrées qui nous sont essentielles ;
· la rénovation du service public grâce à une administration résolument orientée vers les services à l'entreprise et des réformes qui facilitent l’entreprenariat en général, celui des jeunes en particulier ; l'objectif recherché étant de positionner le Sénégal comme le pays le plus attractif en Afrique subsaharienne au plan de la promotion d'un environnement favorable aux affaires ;
· une stratégie d’appropriation par le peuple de nos ressources naturelles, en particulier en ce qui concerne l'atout pétrolier et gazier du pays, grâce à la transformation locale des ressources et la montée en puissance de l’Etat dans le capital des consortia d’exploitation ;
· des politiques publiques encore plus efficientes dans les secteurs de la santé, de la recherche, de l'innovation, de l'éducation, de la formation, de l'insertion professionnelle, de l’artisanat, de la petite et moyenne industrie, de la technologie, de l’habitat et du cadre de vie ;
· la promotion de chaînes de valeur agroindustrielles compétitives, base de la souveraineté alimentaire nationale.
C'est bien comme cela, avec tous les amis, les coalitions et les partis politiques ainsi que les mouvements citoyens qui se sont manifestés à nous, que nous poursuivrons le rêve d'un Sénégal souverain, industrialisé, inclusif et émergent, maître de son économie et de son destin politique : le Sénégal que nous voulons, le Sénégal que nous partageons.
Oui je suis candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Oui je m'engage.
Vive le Sénégal uni et indivisible !
LA « FOLIE » ABANDONNEE DU BARON ROGER A RICHARD-TOLL
À 100 km de Saint-Louis, au cœur de Richard-Toll, département de Dagana, Jean-François Roger, ancien Gouverneur du Sénégal, avait construit un château en pleine forêt, communément appelé « Folie du Baron Roger ».
À 100 km de Saint-Louis, au cœur de Richard-Toll, département de Dagana, Jean-François Roger, ancien Gouverneur du Sénégal, avait construit un château en pleine forêt, communément appelé « Folie du Baron Roger ». Après plus de deux siècles, le site est au bord de l’effondrement et sa mémoire risque de disparaître dans le temps à cause d’un défaut d’entretien. Si des populations du Walo réclament son érection en musée botanique, la «Folie du Baron Roger», debout dans le quartier de Khouma, ne sait pas encore si elle fait partie du patrimoine du ministère de la Culture ou de celui du ministère de l’Environnement. Un potentiel bijou touristique non exploité.
Il aurait pu constituer l’un des bijoux touristiques du Walo, un lieu fréquenté pour marquer la présence de l’autorité coloniale. Mais, il ne se passe pas un jour sans que la «Folie du Baron Roger» ne se rapproche de la disparition de la mémoire collective avec le temps. Aujourd’hui, son existence, jadis vantée, est chahutée par un abandon qui risque de l’engloutir dans les abysses de l’oubli, dans les profondeurs de l’effacement pur et simple. Il s’agit d’un manque de considération pour un des derniers symboles de la colonisation dans cette partie du département de Dagana.
On est à 100 km de Saint-Louis, à Richard-Toll, précisément à Khouma, un des 7 quartiers de la commune avec Escale, Ndiaw, Ndiangué, Gallo-Malick, Tahouey et Thiabakh. Dans cette zone ou les plantations de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) et les champs rizicoles demeurent presque la quasi-totalité des activités des Walo-Walo, la «Folie du Baron Roger» passe presque inaperçue. Il y a plus de deux siècles, ce temple était un endroit jalousé, un espace royal, un lieu où le Gouverneur du Sénégal montrait sa super puissance.
Il y a cette forêt dense qui donne à l’endroit une dimension hautement paradisiaque, ensuite ces arbres et ces gazouillements d’oiseaux qui donnent un peu d’ombre face au diktat des rayons solaires. À droite de la route qui mène à la ville de Dagana, trône un monument aux formes de château, à l’allure d’un monument qui se distingue par sa stature imposante. Il porte fièrement les vestiges du passé colonial dans cette commune dirigée par le maire Amadou Mame Diop, actuel Président de l’Assemblée nationale. Ensuite, se dresse une zone aux atours de savane où quelques animaux passent du bon temps. Faute d’investissements, l’édifice, inauguré au début des années 1820, lors de l’occupation française, tombe lentement en décrépitude. L’usure du temps a eu raison de l’endroit qui menace ruines. «Je lance un appel pour la restauration du Baron Roger pour qu’il y ait un partenariat public-privé autour du projet. Ce partenariat devrait intéresser la responsabilité d’entreprise de la Compagnie sucrière sénégalaise et Sen India. Elles ont les moyens de réhabiliter le bâtiment, en partenariat avec la commune de Richard Toll et le Conseil départemental de Dagana. Ainsi, on va y réaliser un musée botanique. L’ensemble des documents écrits sur le Walo pendant 4 siècles seront numérisés et déposés là-bas», plaide Amadou Bakhaw Diaw, historien traditionaliste qui se bat pour la restauration de l’édifice.
L’érection d’un musée botanique réclamée
Le château perché, et qui jouxte la rivière du Tahouey, fige un chantier emblématique de l’implantation des Français dans cette partie du Nord de Saint-Louis où le Brack du Walo régnait sans partage. À force de subir les assauts et les caprices de la météo, la peinture a volé en éclats. C’est un lieu décati où l’on peut apercevoir les anciennes pratiques, disons « les folies du Baron Roger » dans la brousse: expositions de photos, installations d’art contemporain, spectacles de danse, salle d’écoute des concerts de piano. La «Folie du Baron Roger» fascine autant par son atmosphère fantomatique que pour la programmation de sa mort. Dans les chambres, des pans de mur en brique ont lâché et dialoguent avec une décoration d’une sobriété contemporaine, portée par des teintes en ocre et blanches typiques de la France. En effet, au début du 19ème siècle, après les guerres napoléoniennes, lorsque la France a été battue, il y a eu le Traité de Vienne.
Pour marquer la fin des hostilités, les Anglais qui occupaient Gorée et Saint-Louis ont décidé de rendre ces comptoirs à la France, mais à condition qu’il y ait une abolition de la traite des esclaves. «L’Angleterre n’était pas devenue abolitionniste par philanthropie, mais surtout pour des calculs économiques. Elle avait découvert la machine à vapeur qui devait concurrencer le travail des esclaves. Donc, ce pays devait écouler sa nouvelle machine. Ils ont dit aux Français qu’ils allaient leur céder Gorée et Saint-Louis, mais à condition d’en finir avec le commerce triangulaire. Le Ministre des Colonies Portal a demandé à ses hommes de retourner au Sénégal, de récupérer la colonie de Saint-Louis mais avec comme mission d’acquérir des terres pour qu’au lieu d’exporter des Nègres vers les Amériques, qu’ils implantent des plantations dans les lieux et les cultiver. Donc, cultivons avec les Nègres sur les terres des Nègres», restitue M. Diaw.
Durant son règne, comme Gouverneur du Sénégal, de 1822-1827, Jean-François Roger, dit Baron Roger, premier civil à occuper cette fonction, décide d’adopter une approche pas raciste mais d’insertion. D’aucuns considèrent qu’il aurait construit ce château pour les beaux yeux d’une belle femme sénégalaise, Yacine Yérim Diaw, qu’il épousera plus tard. Ainsi, le baron venait passer ses week-ends avec sa femme dans cette résidence rappelant les «folies», petits châteaux au XVIIIe siècle. «Il a voulu être dans la couleur locale. Il avait épousé une femme dans le royaume et parlait couramment le Wolof au milieu de l’exploitation. Au milieu de la forêt, il a créé une folie, c’est-à-dire un bâtiment. Il avait épousé la femme de l’un des signataires du traité de Ndiaw Diogomaye Ndiack Arame Kilar Diaw qui s’appelait Yacine Yérim Diaw et ils ont eu un enfant Marie Roger dont la descendance est assez nombreuse à Richard Toll», précise l’historien traditionaliste.
À l’origine du nom Richard-Toll
Pour mettre en valeur le champ qui entoure sa résidence, le Baron Roger a amené 3 botanistes et ingénieurs dont Claude Richard, qui a créé un jardin d’essai. «C’est à Richard Toll où on a essayé l’indigo, la canne à sucre, le coton et l’arachide. Donc, il y avait des jardins d’essai. Ce sont les jardins d’essais que les wolofs des villages environnants appelaient ‘‘Tollou Richard’’. C’est de là d’où est venu le nom Richard-Toll. Pendant 3 ans, le Baron Roger a été là-bas. Le château a été construit entre 1821 et 1822 », ajoute Amadou Bakhaw Diaw.
Plus de 200 ans après, le monument est proche de s’affaisser à cause des stigmates de la nature qui a été sans pitié. Selon Bakhaw Diaw, il urge de connaître, entre le ministère de l’Environnement et le ministère de la Culture, celui qui gère le site. «Le vrai problème, c’est au niveau de la tutelle administrative. Le château se trouve dans une forêt classée. Est-ce sous la tutelle du ministère de l’Environnement ? Ou bien le château appartient au patrimoine historique, c’est-à-dire le ministère de la Culture ? Il faut qu’il y ait une certaine harmonisation », préconise-t-il. En attendant, le site agonise. Et ce potentiel bijou touristique semble programmé à mourir à petit feu.
QUARTIER DE KHOUMA
Des Bracks enterrés debout
Les tombes sont superposées les unes après les autres. Dans le cimetière du quartier de Khouma, dans la commune de Richard-Toll, des anciens chefs du royaume du Walo ont été mis sous terre en position debout. C’est le cas du Brack Coly Baba Diop. «Ce que les gens ne savent pas, c’est que les anciens chefs n’étaient pas enterrés selon la tradition musulmane, de peur qu’on prélève un de leurs squelettes. Donc, il y avait de fausses tombes parce que les gens avaient peur que l’orteil ne soit utilisé comme gris-gris. Par conséquent, il y avait 3 ou 4 fausses tombes. Ce qui fait qu’ils étaient enterrés debout. Pour profaner la tombe, il fallait beaucoup creuser et c’était plus facile pour les populations de mettre la main sur ces gens. Beaucoup de Bracks ont été enterrés de la sorte», révèle Amadou Bakhaw Diaw, historien traditionaliste du Waalo.
UN JOUEUR RECLAME UN GAIN DE 30 MILLIONS CFA AU CASINO SEA-PLAZA
Après avoir remporté un tournoi international de poker à Dakar, Une autre partie de poker qui risque de se jouer devant les tribunaux.
Cette affaire d’arnaque et d’abus de confiance risque d’éclabousser l’univers fermé des casinos de Dakar. Courant février 2023, un réputé et talentueux joueur de poker du nom de Salif Dia a remporté le tournoi international dénommé « Wsop Circuit Dakar » organisé par le Casino Sea-Plaza. Face à des champions de diverses nationalités, Salif Dia a raflé le jackot de 30 millions CFA qu’il n’arrive pas à percevoir. Une autre partie de poker qui risque de se jouer devant les tribunaux.
Le milieu des salles de jeux et des casinos est assez particulier. Ce n’est pas pour rien que, dans tous les pays du monde, il fait l’objet d’une surveillance particulière de la part des autorités, et notamment de la police. Mais bon, nous n’allons pas faire ici un développement sur l’univers fermé des casinos car ce n’est pas le but de ce papier ! Il est plutôt question du tournoi international de Poker organisé dans la plus grande discrétion au Casino Sea-Plaza sis Corniche Ouest à Dakar. C’était du 03 au 12 février 2023. Un tournoi qui a regroupé de nombreux champions et joueurs de poker en provenance de divers pays du monde. Parmi eux, notre compatriote Salif Dia, un talentueux joueur très connu dans l’univers des casinos. Pour prendre part au tournoi international de poker de table dénommé « Wsop Circuit Dakar » organisé par Casino Sea-Plaza, chaque joueur donne une participation d’un million CFA pour une mise fixée à 30 millions CFA. N’est-ce pas Salif Dia ? « Oui ! Comme chaque joueur, j’ai donné un million cfa comme participation. Un tournoi que j’ai remporté avec un gain de 30 millions cfa. Les images vidéos du tournoi que j’ai remises au journal « Le Témoin » attestent ce que j’ai dit. Ce jour-là, c’était la délivrance dans la salle où tous les responsables du casino sont venus me féliciter. De même que d’autres joueurs de diverses nationalités à savoir des Chinois, Français, Espagnols etc. D’ailleurs c’est un Espagnol du nom de Xavier qui s’est adjugé la deuxième place avec un gain de 21 millions CFA. Depuis lors, les responsables du Casino refusent de me payer mes 30 millions CFA sans aucune explication convaincante. A chaque fois que j’interpelle la direction générale de Casino Sea-Plaza, on me répond que c’est un soi-disant organisateur français en voyage qui devait me payer. C’est faux ! Casino Sea-Plaza était le principal organisateur. Donc en tant qu’établissement organiseur, il cherche à me divertir » se plaint-il.
En delà du jackpot, Salif Dia s’est qualifié au tournoi mondial des champions de poker à Las Végas aux Etats Unis d’Amérique (Usa) où il a représenté le Sénégal. « Effectivement, je suis bel et bien allé aux Usa pour participer à ce tournoi international de poker. D’ailleurs, je suis rentré des Usa il y a quelques semaines. Malheureusement, je suis allé à Las Vegas avec mes propres moyens à défaut d’être payé par casino Sea-Plaza » déplore notre champion de poker.
L’huissier de justice éconduit…
« Le Témoin » quotidien a appris que toutes les tentatives de règlement à l’amiable entreprises par Salif Dia pour se faire payer sont restées vaines. Même la sommation interpellative valant commandement de payer servie au Casino Sea-Plaza n’a pas servi à grand chose. « Pour preuve, même l’huissier de justice qui est allé leur servir la sommation a été éconduit par la direction générale du Casino Sea-Plaza. Finalement, l’huissier a dû laisser la sommation à la préfecture de Dakar » se désole notre interlocuteur.
Après l’huissier, « Le Témoin » est confronté aux mêmes difficultés pour avoir la version de la direction générale du Casino Sea-Plaza. Depuis une semaine, nous avons tenté à plusieurs reprises de joindre un responsable de l’établissement pour le confronter aux accusations de Salif Dia. Un certain Dominique considéré comme l’un des cadres de la boite tient à préciser « Je ne suis pas le seul Dominique au Casino SeaPlaza. Il y en a un autre ! » esquive-t-il. De même qu’un autre responsable nommé Seydina, ensuite Ameth Nguirane. « Je vais transmettre votre message à la direction générale de la Salle de jeux. Moi je ne suis pas habilité à parler avec la presse… » ont tour à tour déclaré Seydina et Ameth, tous employés au Casino Sea-Plaza.
Bref, et si cette affaire de gain de 30 millions de francs remporté par Salif Dia n’était qu’un…coup de poker de Casino Sea-Plaza ? Faites vos jeux, rien ne va plus !
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LA COOPERATION AVEC LA FIFA AU MENU DES ECHANGES ENTRE INFANTINO ET MACKY
Le président de la FIFA, Gianni Infantino déclare avoir discuté avec le président de la République, Macky Sall, de ‘’la coopération’’ entre le Sénégal et l’instance dirigeante du football mondial.
Dakar, 20 sept (APS) – Le président de la FIFA, Gianni Infantino déclare avoir discuté avec le président de la République, Macky Sall, de ‘’la coopération’’ entre le Sénégal et l’instance dirigeante du football mondial.
‘’J’ai été ravi de rencontrer le président du Sénégal, M. Macky Sall, pour discuter de la collaboration entre la FIFA et son beau pays, qui consiste à utiliser la popularité du football pour améliorer les conditions de vie et promouvoir la prise de conscience sociale’’, a-t-il écrit sur son compte Instagram.
Gianni Infantino précise que leurs discussions ont eu lieu à New York, où le président Sall prend part à la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies.
Il dit avoir pris la mesure de la passion des Sénégalais pour le football à l’occasion de sa visite au Sénégal lors de l’inauguration, le 22 février 2022, du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
‘’J’ai été témoin de la passion pour le football au Sénégal lorsque j’ai assisté à l’inauguration officielle du Stade du Sénégal à Diamniadio l’année dernière et j’espère que davantage des filles et des garçons auront la chance de vivre leurs rêves grâce au football dans un avenir proche’’, a-t-il dit.
Il a adressé ses remerciements au président Sall et à tous les membres de la Fédération sénégalaise de football pour leur ‘’engagement actif dans le programme Forward de la FIFA’’.
Forward de la FIFA est un nouveau programme d’investissement lancé par la FIFA, pour ‘’permettre aux associations nationales de bénéficier de ses investissements sous forme de coûts opérationnels et sous forme d’investissements’’.
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RENFORCEMENT DE CAPACITE A LA COUR DES COMPTES
La Cour des comptes du Sénégal, dans le cadre d’un jumelage noué depuis trois ans avec son homologue française, a réussi à renforcer les capacités techniques et professionnelles de ses agents en vue d’améliorer la transparence et la reddition des comptes
Dakar, 20 sept (APS) – La Cour des comptes du Sénégal, dans le cadre d’un jumelage noué depuis trois ans avec son homologue française, a réussi à renforcer les capacités techniques et professionnelles de ses agents en vue d’améliorer la transparence et la reddition des comptes, a appris l’APS de la juridiction sénégalaise.
La cérémonie de clôture de ce jumelage financé par l’Union européenne et noué le 11 novembre 2021, s’est tenue mercredi, en présence d’experts et de magistrats des cours des comptes des deux pays.
‘’La Cour des comptes a inscrit depuis bientôt une quinzaine d’années la planification stratégique dans le management de l’institution’’, a rappelé le président de la chambre des entreprises publiques de la Cour des comptes sénégalaise, Abdoul Majib Guèye.
Présidant la cérémonie de clôture, il a exprimé sa ‘’satisfaction’’ pour la ‘’qualité de la coopération’’ entre les deux institutions.
Il a expliqué que c’est dans cette optique que le plan stratégique 2020-2024 a été élaboré comme cadre de référence, pour la mise en œuvre des activités de l’institution, afin de ‘’relever’’ les défis ‘’stratégiques’’ à l’horizon 2024.
‘’Pour atteindre ces objectifs, la cour a choisi, avec l’appui de l’Union européenne, d’être jumelée à la Cour des comptes de France, qui constitue une référence dans le domaine du contrôle externe des finances publiques’’, a souligné M. Guèye.
Il a ajouté que le jumelage participe à la mise en œuvre du plan stratégique et prend en charge des activités fondamentales portant sur la formation, la production et la communication.
Intense activité de coopération et d’échange d’expériences
‘’Au cours de ces trois années de mise en œuvre, ce programme a permis de soutenir une intense activité de coopération et d’échange d’expériences entre les deux institutions homologues’’, a quant à lui signalé Amaury Hoste, chef de la coopération de l’Union européenne.
Il a souligné que 90 magistrats et membres du personnel de la Cour des comptes sénégalaise ont pu profiter d’un accompagnement, à travers de nombreuses réunions et missions.
Selon lui, ce programme au cours duquel 212 journées d’expertise ont été mises en œuvre peut être considéré comme un »succès » pour les deux institutions ainsi que pour l’Union européenne.
‘’Ce jumelage a également été associé à la production du rapport tant attendu de contrôle sur la gestion du fonds Force Covid’’, a-t-il déclaré.
‘’Acte majeur de transparence et de reddition des comptes’’
‘’La publication de ce rapport a constitué un acte majeur de transparence et de reddition des comptes qui a suscité un important débat public au Sénégal et marqué un moment fort dans la gouvernance publique ’’, a souligné M. Hoste.
Il a indiqué cependant que les ‘’attentes’’ des citoyens et des partenaires sont encore ‘’fortes’’ pour les suites administratives et judiciaires qui doivent être données aux conclusions de ce rapport sur la gestion du fonds Force-Covid.
‘’Ce jumelage a aussi été une aventure humaine, et tout au long des trois années, il a été marqué par la confiance mutuelle, le sérieux des échanges et la rigueur des analyses’’, a déclaré le chef de projet de la Cour des comptes française, Dominique Pannier.
Il a signalé que la Cour des comptes française fait appel, tous les cinq ans, à une Cour étrangère pour effectuer une revue par les pairs et un examen approfondi de ses pratiques et procédures au regard des normes professionnelles. Il a précisé que les recommandations qui sont formulées dans ce cadre ont toujours été considérées avec intérêt.
‘’Mon souhait est que dans quelques années, votre Cour des comptes vienne réaliser cette revue par les pairs à la Cour des comptes française’’, a lancé Dominique Pannier.