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14 octobre 2025
L’OR DE KEDOUGOU BRILLE POUR TOUS LE MONDE SAUF POUR LES POPULATIONS LOCALES !
Kédougou est connue pour ses ressources aurifères et l’exploitation de l’or qui joue un rôle important dans l’économie de la région. Hélas, malgré la présence du précieux métal, la pauvreté reste un défi majeur pour de nombreuses communautés de Kédougou
Kédougou est connue pour ses ressources aurifères et l’exploitation de l’or qui joue un rôle important dans l’économie de la région. Hélas, malgré la présence du précieux métal, la pauvreté reste un défi majeur pour de nombreuses communautés de Kédougou. Plusieurs facteurs contribuent à la persistance de la pauvreté dans les zones aurifères de cette région orientale. Les populations autochtones sont notamment confrontées au manque d’eau et d’électricité.
La plupart des habitants de Kédougou vivent dans une pauvreté extrême. Un paradoxe quand on sait que cette région regorge de ressources minières et, notamment, de gisements à haute teneur en or. Hélas, les autochtones sont ceux qui profitent le moins de ces fabuleuses richesses.
Employés comme mineurs, ces habitants travaillent souvent dans une précarité totale. Leurs revenus sont limités et ces braves travailleurs sont constamment confrontés à des risques sanitaires et sécuritaires.
Malgré la richesse de leur sous-sol, les populations de Kédougou ont un accès limité aux infrastructures et services de base comme l’eau potable, l’électricité et les services de santé. Ce qui affecte leur qualité de vie et leur santé. Il en est de même pour la redistribution des revenus de l’exploitation aurifère pour laquelle les populations font face à une inégalité dans la distribution des bénéfices. « Ces bénéfices ne sont pas toujours équitablement répartis entre les travailleurs, les entreprises minières et les communautés locales. Cela entraîne des inégalités économiques et sociales », se plainton. Autres effets négatifs de cette exploitation des ressources minières : la dégradation de l’environnement qui se manifeste par la déforestation et la pollution de l’eau. Sans protection aucune, ces autochtones, dépourvus de moyens de subsistance, subissent en plus les impacts négatifs de la dégradation de l’environnement.
Kédougou, terre d’opulence aurifère
La région de Kédougou est terre d’opulence aurifère et abrite donc plusieurs sites d’exploitation de ce minerai. Mais cette richesse minière, qui devait être source de prospérité pour les populations locales, rend au contraire plus compliquée leur vie dans cette zone qui concentre la majeure partie de l’exploitation aurifère du pays. Les populations, laissées à elles-mêmes, font face à un quotidien dramatique et lamentable. Rien de leurs préoccupations primaires n’est pris en compte par les exploitants aurifères. Pourtant plusieurs sites d’exploitation aurifère du pays sont nichés dans cette zone. Selon les spécialistes, l’or non monétaire est devenu la principale exportation du Sénégal. Il représente 19 % de toutes les exportations depuis, principalement à destination de la Suisse depuis 2019. L’essentiel de cette extraction se déroule à Kédougou, faisant de ce métal précieux un pilier de l’économie locale. Kédougou abrite une vingtaine de sociétés minières dont deux en exploitation effective ainsi que des milliers d’orpailleurs artisanaux et clandestins. Paradoxe. C’est dans cette région qu’on trouve également une misère effroyable et des conditions de vie dignes du Moyen-âge
Malgré sa richesse en or, la région de Kédougou fait face à un taux de chômage élevé de 26,3 %, bien au-dessus de la moyenne nationale qui est de 15 %. Les causes de cette situation sont diverses. Elles partent du manque de main-d’œuvre qualifiée pour répondre à la demande croissante sur le marché du travail, aux enjeux complexes de la gouvernance.
Les revendications des habitants de Kédougou vont au-delà de l’obtention d’emplois dans les mines. Elles portent également sur l’obtention d’une part plus importante des retombées économiques des activités des multinationales exploitant l’or pour leur région. Malgré d’énormes quantités d’or extraites, il y a peu de signes de richesse partagée localement. Et même, l’absence de bijoux en or portés par les habitants est une preuve supplémentaire, s’il en était besoin, du fait que les populations ne profitent pas de leur métal qui brille.
Et pourtant, avec ses multiples sites d’exploitations d’or, Kédougou ne devrait nullement être une région en proie à la pauvreté extrême. Mais les politiques d’exploitation des multinationales ne semblent pas prendre en compte les préoccupations des populations. Sabodala, une des plus grandes mines aurifères du pays, opérée par Teranga Gold Corporation, est nichée au cœur de la région. Ce joyau de l’industrie aurifère sénégalaise incarne l’essence de l’extraction aurifère dans le pays.
Non loin de ce périmètre se trouve Boto, exploitée par Cardinal Ressources qui incarne l’émergence d’un gisement aurifère majeur. Cette mine d’or de Boto, également située à Kédougou, émerge comme un important gisement aurifère, offrant des promesses de richesses. Il en est de même à Mako où se trouve une mine d’or entrée en exploitation il y a cinq ans avec un potentiel énorme. La mine d’or Mako, propriété de Resolute Mining Limited, ouverte en 2018, est nouvelle dans le potentiel aurifère sénégalais. Son potentiel économique est en constante évolution.
Gouvernance et transparence
L’importance cruciale d’une gouvernance adéquate dans la gestion des ressources naturelles, conformément à la Constitution sénégalaise, est un facteur important que des membres de la société civile dont le Forum civil, qui représente l’organisation Transparency international au Sénégal, ne cessent de souligner à travers des programmes et activités d’alerte et de sensibilisation. Ces organisations luttent depuis des années pour instaurer une gouvernance transparente des ressources extractives nationales afin d’éviter des conflits entre les multinationales qui exploitent ces ressources et les populations locales. Ces organisations ne cessent de proclamer que les ressources naturelles appartiennent au peuple et que leur exploitation doit être menée de manière transparente et durable. Elles citent la Constitution, tout exhortant au respect de l’environnement pour le bénéfice de la population.
La zone de Kédougou n’est pas épargnée par les impacts négatifs de l’exploitation minière sur l’environnement et la santé des habitants. Plusieurs rapports d’études environnementales ont souligné la contamination de l’eau par des métaux, la destruction de la végétation et l’érosion des sols. Ces conséquences entraînent des problèmes de santé tels que les dermatoses et les maladies diarrhéiques.
Gestion plus responsable des ressources naturelles
Les populations de Kédougou réclament de manière urgente une gestion plus responsable des ressources naturelles qui doit être une priorité pour les gouvernants. Ces derniers sont invités à faire de sorte que l’or soit un véritable atout pour la région et ses habitants. Et non une source de malédiction ou d’aggravation de la misère. Les autorités étatiques, recommandent les ONG, doivent éviter que l’or soit un cauchemar environnemental et social. « La prospérité économique doit s’accompagner d’une prospérité partagée pour que tout le monde puisse bénéficier de cette richesse minière précieuse. Quand des femmes de Kédougou ne portent même pas de bague en or, alors que, des Sokhna Ngoye Fall et autres dames portent des lingots d’or, c’est une incroyable incohérence et une inégalité sociale effarante », déplore un acteur de la société civile. Alors que les multinationales extrayant l’or convoient au quotidien vers l’étranger des quantités importantes de ce minerai tirées de leur sous-sol natal, le fait pour les autochtones de ne pas profiter de leurs ressources peut constituer, assurément, pour ces populations locales une source e frustrations. Et donc de révoltes comme on l’a vu il y a quelques jours à Khossanto !
L'URGENTISTE BABACAR NIANG EN DÉSACCORD AVEC LE PRICUREUR SUR LES CAS MARIE GUÈYE
Décès de la dame Marie Guèye à Ngor : le procureur évoque une pancréatite aigue - selon l’urgentiste Dr Babacar Niang d’après qui la place d’une patiente atteinte de pancréatite aigüe est en réanimation.
Le procureur de la République, dans un communiqué publié hier, a déchargé les gendarmes dans le décès survenu à Ngor de la dame Marie Guèye. Selon le maître des poursuites, qui parle de mort naturelle, c’est une «pancréatite aiguë avec absence de signe de traumatisme» qui serait responsable du décès. Une insulte aux médecins, selon l’urgentiste Dr Babacar Niang d’après qui la place d’une patiente atteinte de pancréatite aigüe est en réanimation.
Un patient souffrant de pancréatite aiguë ne peut ni se promener dans la rue encore moins à la plage ! Sa place, c’est en «réanimation», selon le médecin urgentiste Dr Babacar Niang qui réagit ainsi au communiqué du procureur de la République pour expliquer la mort de la jeune dame Marie Guèye. Une patiente atteinte de pancréatite, soutient le médecin spécialiste et propriétaire de la clinique « Sumassistance », «ne peut pas se promener ni se disputer et être arrêtée par des gendarmes. Une pancréatite aigüe, sa place, c’est en réanimation. Ce sont des douleurs très importantes nécessitant des antidouleurs comme la morphine. Parce que le patient qui souffre de cette affection est dans un état de choc avec une tension très basse», explique Dr Babacar Niang.
Pourtant dans le document écrit par les services du ministère de l’Intérieur, il est dit que le certificat de genre de mort indique une «absence de signe de traumatisme». Et que la cause du décès serait due à une lésion de «pancréatite aiguë hémorragique» sans aucun signe traumatique. Du moment que le ministère de l’Intérieur ne nous parle pas de « décès provoqué par l’hélice du moteur d’une pirogue » comme lors des affrontements survenus dans le même village de Ngor il y a quelques mois ! «Le 19 septembre 2023, des éléments du poste de gendarmerie de Ngor, appuyés par un peloton de l’ESI, en patrouille au niveau des plages de Ngor, dans le cadre de la lutte contre la prostitution grandissante dans cette localité, ont interpelé sept filles dont Marie Samb dite Marie Guèye. Cette dernière, alors même que les mises en cause étaient sur le point d’être embarquées dans le véhicule des gendarmes pour être conduites au poste de Ngor, aurait eu un malaise et décédera quelques instants après. L’autopsie, qui a été aussitôt ordonnée pour déterminer les causes de son décès, a conclu à une mort suite à une pancréatite aiguë hémorragique et une absence de signe traumatique». Des observations de «l’homme de l’art» — ce sont les termes du procureur —, «accréditent la thèse de la mort naturelle dont a fait état le chef de poste de la gendarmerie de Ngor. Lequel a soutenu que la victime avait eu une crise juste après son interpellation. Elle serait même sujette à des crises répétitives qui seraient liées à des considérations purement traditionnelles (Rab), d’après les renseignements recueillis auprès du frère de la victime et un certain Khérou Ngor, sans autres précisions». Un communiqué très nuancé.
Une pancréatite aigue, c’est des soins intensifs aux urgences
Une pancréatite aiguë, c’est des douleurs brutales et très violentes qui demandent une assistance médicale d’urgence en réanimation, une consultation aux urgences, en soins avec sonde. «Le pancréas est un organe qui secrète l’insuline pour la digestion. C’est un organe qui fait partie de la digestion. La pancréatite c’est une inflammation du pancréas qui devient phénoménique en phase aiguë, c’est des étapes jusqu’à la phase aiguë avec des douleurs brutales et très violentes. C’est une maladie grave et mortelle. La pancréatite aiguë est fréquente chez les grands alcooliques parce que l’alcool attaque leur pancréas, elle peut aussi être causée par l’exposition à des produits toxiques ou leur inhalation». Les patients qui en sont atteints sont admis en urgence et mis sous morphine. C’est comme des souris qui, dès que libérées, s’attaquent aux autres organes du corps comme le foie, les gros intestins et même le cerveau. Comme des souris qui se promènent en masse cherchant quelque chose à manger «. D’une manière imagée, c’est ainsi que le célèbre urgentiste Dr Babacar Niang démonte la thèse de la pancréatite aiguë avancée par le procureur de la République pour expliquer la mort de la dame Marie Guèye. «C’est impossible de se promener à la plage pour quelqu’un qui souffre de pancréas aigue», insiste le Dr Babacar Niang. «Quand tu es atteint de cette affection, tu ne peux pas te promener, tu ne meurs pas rapidement. Avant, à 90%, ceux qui avaient la pancréatite aigue mouraient. Aujourd’hui, on récupère des malades jusqu’à 50% du nombre des admis aux urgences «, ajoute-t-il.
Dr Niang de la Clinique Suma Assistance compare la pancréatite à «des oeufs de souris éclos puis en liberté. Tu es dans un état de choc provoquant souvent une hypotension (baisse de tension) et une douleur indescriptible». D’après les explications de Dr Niang, «la douleur seule peut te tuer. De grâce, cherchez une autre cause de la mort de Mary Guèye», s’exclame-t-il très furieux après les explications fournies par le procureur de la République et qui tendent visiblement à dédouaner les gendarmes dans la mort de la jeune Ngoroise. «Dans une autopsie sérieuse, le médecin tape et donne des explications claires et nettes. Celle dont fait état le communiqué du procureur n’est pas une autopsie sérieuse vu la description des circonstances de la mort de la jeune dame. Déjà, le rapport médical d’une pancréatite demande la description de tous les organes concernés, un à un. Tu vas parler du pancréas, du foie, des intestins, du cerveau...” En relevant ces petits détails, Du Babacar Niang souligne qu’ «il arrive parfois qu’on mette de côté un rapport original établissant les conclusion d’une autopsie pour en donner un autre». S’agissant de celui produit pour expliquer la mort de marie Guèye, «ça a été bâclé. La thèse de la pancréatite aiguë est une insulte aux médecins et à la profession», martèle en conclusion le Dr Babacar Niang, éminent médecin urgentiste.
LE DOYEN MAGUETTE BA BEN CHEIKH A TIRÉ SA RÉVÉRENCE
C’est dans l’après-midi de ce jeudi 21 septembre 2023, que Maguette Bâ « Ben Cheikh », ancien journaliste à DakarMatin, au quotidien « Le Soleil » et à l’APS, l’un des pionniers de la presse sénégalaise, a été rappelé à Dieu, à l’âge de 95 ans
C’est dans l’après-midi de ce jeudi 21 septembre 2023, vers 17 heures, que Maguette Bâ « Ben Cheikh », ancien journaliste à DakarMatin, au quotidien « Le Soleil » et à l’APS, l’un des pionniers de la presse sénégalaise, a été rappelé à Dieu, à l’âge de 95 ans, au centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès. Chose bizarre, il a tiré sa révérence quelques heures seulement après le décès, dans la matinée du même jour, à Khombole, de son grand frère de mêmes père et mère, El Hadji Moustapha Bâ. Ben Cheikh sera inhumé ce vendredi 22 septembre, au cimetière de Madoki, à Grand-Thiès.
« Tant que j’aurai la capacité d’écrire, j’écrirai car c’est la passion qui me guide », avait l’habitude de dire le journaliste centenaire qui, à 87 ans, était toujours actif et continuait d’exercer son métier. L’illustre défunt reporter a été témoin de tous les faits historiques qui ont marqué le Sénégal : crash d’un avion à Thiès, clash entre le président Senghor et Mamadou Dia, assassinat du maire de Mbour Demba Diop. «Ce qui m’a surtout marqué dans mon enfance vers les années 1942, c’est le crash d’un avion militaire qui avait décollé de la base aérienne de Thiès dans le village de Diokoul, vers Khombole. L’avion s’était écrasé vers 10 heures, dans le champ de «Maindop ». C’était un désastre parce que les 7 membres de l’équipage avaient perdu la vie. J’avais juste 14 ans ». Il confiait un jour : «Je fais partie de la 1ère génération de journalistes sénégalais. Aujourd’hui, malgré mes 86 ans, je n’ai pas pris ma retraite et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je suis originaire de Saint Louis. Mon nom à l’état civil est Maguette Bâ mais mon pseudonyme dans la presse est Ben Cheikh. A Mbour, il m’arrivait de signer plusieurs articles avec mon nom Maguette Bâ. J’ai alors pensé signer certains papiers avec le sobriquet Ben Cheikh Bâ pour ressusciter ce sobriquet de ma jeunesse parce que j’étais gêné de voir plusieurs de mes articles paraitre sous la même signature dans « Dakar Matin », ancêtre du « Soleil ». Je suis né en 1928 à Saint Louis mais déclaré à Khombole où mes parents s’étaient établis. Je continue d’exercer jusqu’à présent le métier de journaliste et tant que j’aurai la capacité d’écrire, j’écrirai car c’est la passion qui me guide. Présentement, je ne fais que du bénévolat à la Rts depuis ma retraite administrative en 1984. Par rapport au quotidien « Le Soleil », je continue mes prestations en qualité de pigiste. La rémunération que je perçois ne couvre même pas mes frais de reportage et de déplacement encore moins mes charges ménagères. Tout cela résulte du fait que pour moi la vocation prime sur le gain ».
Mon ancrage au quotidien « Le Soleil » se justifie par le fait que je ne peux pas faire partie des journalistes transhumants attirés par des prébendes. Quand j’ai quitté l’école en 1947, je suis entré dans la vie active en qualité d’aide-géomètre dans une entreprise française dénommée «Soliditi Français» sur la route de Rufisque à Dakar. J’ai alors intégré l’équipe des techniciens exerçant derrière M. Claude, ingénieur des travaux publics chargé de la reconstruction et du bitumage de la route nationale n°1 transgambienne partant de Diamnadio jusqu’à Kaolack en passant par Fatick. C’est en arrivant dans la zone du Sine que j’avais connu Mamadou Sall (père du président Macky Sall) appelé affectueusement Thierno Amadi par ses proches, recruté à la demande de son protégé Macky Gassama, agent technique d’agriculture en qualité de gardien de l’entrepôt du matériel destiné à la réalisation des travaux. Le père de Macky Sall avait toujours un exemplaire du Coran et un chapelet enrôlé autour du bras droit, signes distinctifs à partir desquels on reconnait un érudit avéré. Il nous servait comme imam et dirigeait les prières sur le chantier. J’ai connu Amadi Sall en 1947, un homme affable et de paix. C’est pourquoi, les thèses qui présentent Macky Sall comme un homme méchant, je ne peux pas les admettre car connaissant les qualités de son père ».
Déroulant toujours le fil de son riche parcours, le doyen Maguette Bâ Ben Cheikh confiait que « 1947 me rappelle aussi mon compagnonnage avec Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Je suis un fervent talibé Tidjane et mon guide et maître à penser est Khalifa Ababacar Sy. Bon nombre de mes enfants, dont six jumeaux parmi lesquels une institutrice, une infirmière d’Etat et un élève à l’Ena ont tous pris le « wird » auprès de leur oncle Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Mon fils aîné, Oumar Ngaty Bâ, est le chef du bureau régional du quotidien « Le Soleil » à Fatick. Une forte amitié me lie à Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine de telle sorte que nous nous appelons affectueusement « La classe », ce du fait que nous avons passé ensemble, à deux reprises, la visite militaire en 1947 et 1948 à l’école des filles de Thiès en tant que citoyens français descendant des quatre communes avant que le médecin ne nous déclare inaptes tout comme notre aîné Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, pendant que mon frère aîné Moustapha Bâ et Serigne Mansour Sy reconnus aptes étaient enrôlés dans l’armée française, de même que l’ex- chef d’Etat Me Abdoulaye Wade. C’est ce témoin de l’histoire du Sénégal de ces 70 à 80 dernières années qui vient de tirer sa révérence. Le « Témoin » salue la mémoire de ce doyen de la presse et prie le Bon Dieu pour qu’Il l’accueille dans son paradis de Firdawsi. Adieu, doyen ben Cheikh !
LES CHAPEAUX DU TIRAGE AU SORT DE LA CAN 2024 DÉVOILÉS
Champion en titre, le Sénégal est placé dans le chapeau 1 en prévision du tirage au sort de la coupe d'Afrique des Nations Can 2023 prévue le 12 octobre prochain à Abidjan.
Champion en titre, le Sénégal est placé dans le chapeau 1 en prévision du tirage au sort de la coupe d'Afrique des Nations Can 2023 prévue le 12 octobre prochain à Abidjan. Les Lions pourraient toutefois hériter d’une grosse écurie à l’instar du Ghana, du Nigeria ou encore du Cameroun, tous dans le chapeau 2.
Suite à la mise à jour de l’instance mondiale, les chapeaux définitifs pour le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 (CAN) sont désormais connus. Pour la plus grande messe du football africain, dont le tirage au sort aura lieu le 12 octobre prochain en Côte d’Ivoire, l’équipe nationale du Sénégal sera dans le chapeau 1. Outre le Sénégal, le chapeau comprend également les quatre meilleures sélections africaines au dernier classement de la Fédération internationale de football (FIFA). Il s'agit du Maroc (13e), de l’Algérie (34e), de la Tunisie (29e), de l’Egypte (35e) ainsi que la Côte d'Ivoire (pays hôte).
Champions en titre de cette compétition, les hommes d’Aliou Cissé pourraient toutefois hériter d’une grosse écurie. En effet, le Nigeria, le Cameroun, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana et la RD Congo, placés dans le chapeau 2, peuvent croiser la route des champions d’Afrique qui ambitionnent de réaliser un doublé. L’Afrique du Sud qui se retrouve dans le chapeau 3 avec la Zambie, le CapVert peuvent également affronter les hommes d’Aliou Cissé.
La sélection sénégalaise s'est qualifiée pour la CAN 2023 dès la quatrième journée des éliminatoires en dominant le groupe L avec quatre victoires et deux matchs nuls, soit 14 points récoltés sur les 18 possibles.
Pour rappel, les chapeaux sont déterminés conformément à l'Article 12 du règlement de l’épreuve, qui se réfère au dernier classement FIFA communiqué juste avant le tirage, lequel aura lieu en l’occurrence le 12 octobre prochain, à Abidjan, principale ville qui accueillera également la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations, du 13 janvier au 11 février 2024
Raison : ce match coïncidera avec le tirage au sort de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023, qui aura lieu le 12 octobre à Abidjan.
Le match amical Sénégal-Mali, initialement prévu le 13 octobre au stade Me Abdoulaye Wade, a été annulé. La raison évoquée par les deux fédérations est la proximité de la date du tirage au sort de la phase de poule de la coupe d’Afrique des nations de football 2024.
Le duel entre Lions et Aigles, qui était fixé pour le 14 octobre prochain au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio, n'aura finalement pas lieu. En effet, cette rencontre amicale a été annulée d'un commun accord par les deux instances. Raison : ce match coïncidera avec le tirage au sort de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023, qui aura lieu le 12 octobre à Abidjan. « Suite au tirage au sort de la Can programmé le 12 octobre par la CAF, il a été conclu que la tenue de ce match amical le lendemain 13 octobre serait beaucoup plus préjudiciable aux deux sélections d’autant plus que les responsables des staffs techniques prendront part à la cérémonie du tirage en Côte d’Ivoire », affirme le communiqué de la fédération malienne de football.
Autre motif d'annulation évoqué : le peu de temps qui sépare le match amical Sénégal-Cameroun du 16 octobre à Lens (France) de celui face au Mali(14 octobre). « Autres raisons contraignantes, le Mali a un autre match amical le 17 octobre au Portugal pendant que le Sénégal devra se rendre en France pour une autre rencontre amicale. En somme, c’est dans le souci d’effectuer des préparatifs sereins et avantageux que les deux pays ont décidé d’annuler la tenue de Sénégal-Mali. Cette annulation permettra de poursuivre le calendrier des préparatifs de la CAN avec sérénité », peut-on lire dans le communiqué.
Avec cette annulation, les champions d’Afrique disputeront un seul match amical lors de la prochaine trêve internationale.
LA PRIMATURE RÉVEILLE DES GOÛTS PRÉSIDENTIELS
La propension des chefs de gouvernement à se lancer à une compétition présidentielle n’est pas nouvelle au Sénégal. De l’indépendance à aujourd’hui, seuls trois Premiers ministres n’ont pas manifesté d'intérêt pour la magistrature suprême
Le 25 février 2024, le Sénégal va vivre sa douzième élection présidentielle. Pour l’heure, sur la cinquantaine de candidatures déclarées, on peut compter trois ex-Premiers ministres et un en exercice. Cette propension des chefs de gouvernement à se lancer à une compétition présidentielle n’est pas nouvelle. De l’indépendance à aujourd’hui, seuls trois PM n’ont pas eu à afficher leurs intérêts à briguer la magistrature suprême.
Entre la primature et le palais présidentiel, il y a un seul pas. Abdou Diouf et Macky Sall ont été respectivement Premiers ministres de Léopold Sédar Senghor et de Abdoulaye Wade. Même s’ils n’ont pas le même parcours, la place de choix qu’ils ont occupé dans l’Exécutif leur ont permis de maitriser les arcanes de l’Etat et d’affûter leurs armes pour occuper plus tard le fauteuil présidentiel. Mais au-delà de ces deux messieurs, on se rend compte que la plupart des PM manifeste un intérêt après avoir occupé le poste de chef de gouvernement.
Il en est ainsi de Moustapha Niasse qui a été PM dans deux régimes différents et qui malgré son aura politique n’a jamais eu la chance de recueillir l’électorat nécessaire pour être chef de l’Etat. L’enfant de Keur Madiabel a été pour la première fois PM en 1983 pour environ un mois (3 avril-29 avril) avant de céder le poste. Par la suite, il est revenu à la primature en tant que premier PM de Abdoulaye Wade au lendemain de la première alternance au Sénégal. Même s’il a été toujours bien positionné aux élections, il n’a jamais eu la chance d’aller jusqu’au bout de la compétition
Toujours sous le régime de Abdoulaye Wade, le Premier ministre Idrissa Seck, après dix-sept mois passés à la primature (novembre 2002-avril 2004), décide de se lancer en politique avec son propre étendard. La dégradation de ses relations avec le Pape du Sopi suivi de son emprisonnement en juillet 2005 dans l’affaire des chantiers de Thiès avaient accéléré son départ. Exclu du PDS, il sera libéré financement en février 2006. Il crée par la suite le parti Rewmi, puis se lance à l’élection présidentielle de 2007 à l’issue de laquelle il termine deuxième avec 14,86 % des voix, lors du premier tour, derrière Abdoulaye Wade (55,90 %). Depuis, il est abonné présent aux élections présidentielles. Il a participé respectivement aux scrutins de 2012 à l’issue duquel il obtient 7 % puis en 2019 à l’issue duquel il arrive en deuxième position avec 899 556 voix, soit 20,51 %. Malgré son troisième échec, l’ancien maire de Thiès croit toujours au destin présidentiel et il compte briguer le suffrage des Sénégalais pour une cinquième fois, le 25 février 2025.
TOUS LES PM SOUS MACKY SALL SONT CANDIDATS POUR 2024
Ceux qui l’ont suivi ont tous emprunté la même voie. Si Macky Sall a claqué la porte en 2009 pour devenir plus tard président de la République, Hadjibou Soumare (Juin 2007-avril 2009) et Souleymane Ndéné Ndiaye (avril 2009-avril 2012) ont attendu la chute du régime de Abdoulaye Wade pour se lancer en politique. Malheureusement, ils n’ont jamais été sur la ligne de départ. Le premier a été recalé par les parrainages en 2019. Son dossier a été purement et simplement rejeté par le Conseil constitutionnel. Le second, qui avait soutenu Macky Sall en 2019, a déclaré sa candidature pour 2024.
Par ailleurs, il faut relever que tous les PM sous le régime Macky Sall sont aujourd’hui candidats à l’élection présidentielle de 2024. Que ce soit le PM en cours comme ceux limogés.
Si Amadou Ba est actuellement le candidat de la coalition BBY pour le scrutin du 25 février 2024, Abdoul Mbaye, premier ministre d’avril 2012 à septembre 2013, compte y aller avec son parti l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT). Ce dernier, banquier méconnu du sphère politique avant 2012, a attrapé le virus après son passage à la primature. Mais il n’a pas le même aura et la popularité à l’image de Macky Sall ou Idrissa Seck. Il peine d’ailleurs à se constituer une base politique solide ou à engranger des postes électifs conséquents avec son appareil. Toujours sous Macky Sall, Aminata Touré a été PM de septembre 2013 à juillet 2014. Elle est s’est construite une véritable carapace politique quand elle dirigeait le gouvernement. Surnommée la dame de fer, elle a marqué son passage à la primature. Après cet épisode, Mimi Touré a accompagné le Président Macky Sall durant pratiquement toute sa magistrature avant de le quitter en 2022 parce que frustrée d’avoir été zappée pour le poste de Présidente de l’Assemblée nationale. Furieuse, elle dénonçait le népotisme dans les choix du Président de la République avant de devenir un chantre du combat contre le troisième mandat. Aujourd’hui, elle se lance pour la présidentielle sous la bannière «Mimi 2024». Si elle réussit ce pari, elle sera la première femme présidente de la République du Sénégal. Militante de gauche à son jeune âge, stratège en politique, elle a été de tous les combats politique de Macky Sall. Toutefois, elle n’a pas une base politique solide. Et elle n’a pas eu de grands succès électoraux d’un point de vue personnel. En 2014, elle avait étrenné une cinglante défaite contre Khalifa Sall aux élections municipales. Toutefois, en tant que tête de liste de Benno Bokk Yakaar (BBY), elle avait mené la coalition à la majorité avec 82 voix sur 165. Même si cela a été une victoire étriquée, elle s’était illustrée en effectuant une bonne campagne et s’investissant à fond sur le terrain politique.
MAME MADIOR BOYE, HABIB THIAM ET MAMADOU LAMINE, RARES EXCEPTIONS
Enfin, le dernier candidat déclaré parmi les anciens Premiers ministres de Macky Sall est Mahammed Boun Dionne. Ce dernier a logé à la primature entre juin 2014 et mai 2019. C’est d’ailleurs la candidature surprise parmi tous ceux-là qui ont occupé le poste de PM. Loyal et fidèle à Macky Sall, Boun Dionne, il n’a pas su profiter de sa présence à ce poste pour se créer une base politique ou construire une personnalité politique pouvant conquérir le pouvoir. Toutefois, il faut noter qu’en juillet 2017, lors des élections législatives, il avait conduit avec succès la liste de Benno Bokk Yaakar (BBY), qui avait remporté 125 députés sur les 165 que compte l'Assemblée nationale du Sénégal. En 2019, lors de l'élection présidentielle, il est désigné à la tête du Pôle Programme au sein du directoire de campagne du Président Macky Sall. Après sa réélection au premier tour, le président Macky Sall avait engagé une réforme constitutionnelle supprimant le poste de premier ministre. C’est ainsi qu’il s’est éclipsé progressivement de l’espace politique et administrative. En définitive, dans ce parterre de PM, de Senghor à Macky Sall en passant par Diouf et Wade, seuls Mame Madior Boye, Habib Thiam et Mamadou Lamine Loum n’ont pas eu à afficher des ambitions pour le poste. Et il partage tous, le statut de technocrates, fidèles aux principes de l’Etat et de l’administration des affaires publiques.
Grosse mobilisation de Sidiki Kaba à Tamba
Le ministre des Forces Armées a été accueillis par une foule monstre hier dans la soirée dans la capitale régionale du Sénégal oriental. Une mobilisation exceptionnelle qui rappelle les accueils réservés à Macky Sall lors de ses tournées. Il a débarqué à Tamba à bord d’un avion de l’armée en compagnie de plusieurs responsables de la région dont Djimo Souaré, Pcd de Goudiry et Dg du Prodac, le ministre Mamadou Salif Sow (Kédougou), le maire de Kouthiaba Wolof Abdoulaye Ndao Dg de l’Adl etc, pour appeler les populations à soutenir le candidat Amadou Ba, choix du Président Macky Sall pour la présidentielle prochaine.
Le Proc dévoile les causes du décès de Ndèye Marie Guèye à Ngor
Du nouveau sur l’affaire de la jeune dame Marie Samb dite Marie Guèye, décédée avant-hier lors d’une patrouille de la gendarmerie à Ngor, dans le cadre de la lutte contre la prostitution grandissante. Selon le procureur de la République, la défunte faisait partie de 7 filles interpellées. Selon le parquet, Marie Guèye qui était sur le point d'être embarquée pour être conduite au poste de gendarmerie de Ngor avec les autres interpellées, aurait eu un malaise et serait décédée quelques instants après. Selon le parquet, l'autopsie qui a été aussitôt ordonnée pour déterminer les causes de son décès a conclu à une mort à la suite d’« une pancréatite aiguë hémorragique et une absence de signe traumatique». Par conséquent, ajoute le parquetier, les observations de l'homme de l'art accréditent la thèse de la mort naturelle dont a fait état le chef de Poste de la gendarmerie de Ngor, lequel a soutenu que la victime avait eu une crise juste après son interpellation. Le parquet révèle que la victime serait même sujette à des crises répétitives qui seraient liées à des considérations purement traditionnelles (Ràb), d'après les renseignements recueillis auprès du frère de la victime et un certain Kherou Ngor, sans autres précisions. Cependant, l’enquête en cours avec l'audition du témoin Khérou Ngor prévue incessamment et celle des gendarmes ayant participé à l'opération, permettront d'élucider les circonstances de la mort de Marie Samb. Toutefois, des médecins semblent remettre en cause les résultats de l’autopsie. A les en croire, une personne qui souffre de pancréatite aiguë ne circule pas dans les rues. Affaire à suivre !
Des manifestants au concert de You à Paris interpellés
Plusieurs compatriotes sont en garde à vue à Paris pour avoir chanté « Libérez Sonko » lors d'un concert de Youssou Ndour. La révélation est de l’avocat Juan Branco. Selon la robe noire, au cours de ces procédures, les manifestants, parfaitement pacifiques, ont été interrogés sur leur soutien à l'opposition sénégalaise et leurs téléphones ont été fouillés. C'est avec un sentiment de honte profond que nous dénonçons ces actes profondément inacceptables, écrit-il sur twitter. L’avocat est d’avis qu’après les entretiens ahurissants de TV5 avec Guy Marius Sagna et de F24/RFI avec Macky Sall, l'arrestation du militant Kayz Fof TV à Paris, l'alignement de l'axe Paris/Dakar dans la répression et la destruction de la démocratie sénégalaise apparaissent complets et définitifs.
Le préfet de Dakar interdit la manifestation du Colidep
L’exception est devenue la règle. Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, interdit systématiquement les rassemblements de l’opposition et de la société civile. Hier, il a encore sorti un arrêté interdisant le rassemblement projeté ce vendredi 22, de 15h à 19h à la Place de la Nation par le « collectif pour la libération des détenus politiques ». Les initiateurs voulaient mobiliser les populations pour exiger la libération des « détenus politiques ». Pour les motifs de l’interdiction, le Préfet rabâche les mêmes justificatifs à savoir risques de trouble à l'ordre public et d'entrave à la libre circulation des personnes et des biens...
Le Gamou et la production de déchets
Le Gamou de Tivaouane, c’est l’occasion d’un rassemblement à grande échelle des talibés, d’une grande affluence pendant plusieurs jours. Ce qui occasionne la production à grande échelle de déchets de toutes sortes. C’est pourquoi au départ des pèlerins, toutes les rues sont jonchées d’ordures, de déchets de toutes sortes. La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) est à pied d’œuvre, pour apporter des solutions durables. Au-delà de la présence d’un dispositif présent en permanence dans la cité religieuse et équipé d’un matériel, des efforts supplémentaires ont été faits en direction du gamou. C’est dans ce cadre que Mbaye Fall Diallo de la délégation des coordinations régionales de la Sonaged a remis un appui, composé de divers matériels, au comité d’organisation du Gamou, au nom du Directeur Général. La commune de Tivaouane est divisée en 3 zones, avec tout le personnel requis, équipé de matériels lourds et d’un réseau de Points de Regroupement Normalisé (PRN), pour gérer efficacement la collecte des ordures et autres déchets. Ce dispositif est renforcé à l’occasion du Gamou avec des moyens additionnels, composés d’un matériel lourd prépositionné, mais aussi de tout le petit matériel nécessaire.
Les enseignants de l’APR Thiès et le candidat Amadou Bâ
À la suite de la désignation du candidat de BBY à l’élection présidentielle de 2024 par le président de la République Macky Sall, les enseignants républicains de Thiès viennent d’exprimer leur « totale adhésion » à ce choix. Selon Maty Senghor Bèye, Coordonnatrice des enseignants républicains de Thiès et présidente du mouvement Alliance nationale pour un développement endogène (ANDE), « le Premier ministre Amadou Bâ est un grand commis de l'État, doté d'un parcours exceptionnel, d'une crédibilité remarquable et d'une expérience capitale qui peut assurer la continuité de la vision politique économique et sociale du Président Macky Sall ». Les enseignants républicains de Thiès ont ainsi sonné l’engagement derrière le candidat choisi par le Président Macky Sall et dans ce sillage, Maty Senghor Bèye a appelé « tous les leaders et responsables de l'APR et de BBY et surtout les enseignants, à s'unir fortement, et à ne ménager aucun effort pour ratisser large afin de remporter ces élections. Nous devons apprendre de nos erreurs, actes et maladresses du passé, faire adhérer tout le monde sans exception, de manière sincère, honnête, consensuelle, participative et inclusive ».
Décès du journaliste Magatte Bâ dit Ben Cheikh
La presse sénégalaise est en deuil, avec la perte cruelle de son patriarche El Hadji Magatte Bâ dit Ben Cheikh, qui a fait les beaux jours de Radio Sénégal et du quotidien national le Soleil. Il s’est éteint hier au centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès et l’inhumation est prévue ce vendredi à 17 heures au cimetière Madoki de Grand Thiès. Journaliste de renom, Ben Cheikh est né à Khombole en 1928. Témoin privilégié des grands évènements qui ont marqué l’histoire politique et sociale du Sénégal, Magatte Bâ dit Ben Cheikh a titillé la politique à l’âge de 15 ans. Celui que Serigne Abdoul Aziz Sy «AlAmine» appelait affectueusement «Classe», aimait à rappeler qu’il est entré dans le métier de journaliste à l’âge de 21 ans, par le Journal Paris-Dakar dont il était un des correspondants. A l'époque, disait-il dans un entretien accordé à un journal de la place, ce sont les commis et les commerçants qui étaient les correspondants de beaucoup de journaux.
Le Sénégal perd deux places au classement de la Fifa
Dans le classement des meilleures nations de football pour le mois de septembre, publié hier par l’instance dirigeante du football mondial (FIFA), le Sénégal a perdu deux places sur le plan mondial. Occupant la 18e place lors du classement du mois de juillet, il se positionne désormais à la 20e place. Et pour cause, le match nul contre le Rwanda lors de la dernière journée des éliminatoires de la Can 2023 en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février) et sa défaite (1-0) contre l’Algérie en match amical international, le 12 septembre dernier. Le Maroc, première équipe africaine, quitte le14e rang pour le 13e suite à sa victoire en amical face au Burkina Faso (1-0).
Arrestation d’un adolescent pour vol
Les limiers du commissariat des Parcelles assainies ont interpellé A. Diop, mécanicien de profession, à la cité Mixta. Âgé de 16 ans, l’adolescent a tenté de fuir dès qu’il a aperçu les policiers. Mais il a été freiné par les limiers en patrouille qui ont trouvé par devers lui 04 téléphones portables. Interrogés sur la provenance des téléphones portables, A. Diop déclare qu’ils appartiennent à son ami Mbaye Diop. Mais il a suffi de quelques minutes pour que l’un des propriétaires des téléphones volés, H. Sall habitant Cambérène, n’appelle. Les flics ont décroché l’appel. La victime leur explique que le téléphone, y compris 3 autres, ont été volés dans sa chambre. Sur ce, les limiers demandent aux victimes de venir à la police des Parcelles assainies. Devant les enquêteurs, le quidam a reconnu les faits tout en accusant son ami d’en être l’instigateur. Suffisant pour qu’il soit placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour vol en réunion.
Menaces sur la rentrée scolaire
La rentrée scolaire 2023-2024 risque d’être compromise si l’on n’y prend garde. Car le Cusems/Authentique a déposé un préavis de grève. Le syndicat d’enseignants dirigé Dame Mbodj exige la libération des enseignants emprisonnés et le respect des accords signés par le gouvernement et les acteurs sociaux. Dans le même sillage, Dame Mbodji et Cie menacent déjà de boycotter l’ouverture des classes si leurs camarades ne sont pas libérés. Pompage des eaux à Malika Les habitants des quartiers Diamalaye et Médina de la commune de Malika, envahis depuis quelque temps par les eaux pluviales, sont en phase d’être soulagés. Ce, après la remise d’une motopompe de grande puissance préposée au niveau de leurs quartiers. Toutefois, les populations attendent des mesures durables contre les inondations dont l’érection de canaux d’évacuation.
Le corps d'un nouveau-né retrouvé dans les ordures
Le corps d'un nouveau-né a été découvert hier dans un dépotoir d'ordures à Ouest Foire, précisément à côté du mur de l'aéroport. La découverte macabre a été faite par les agents de la société SONAGED. Le corps du nouveau-né de sexe masculin, bien enveloppé, a été retrouvé au moment où un charretier déchargeait sa poubelle. Ce dernier, interrogé sur place par le commandant de la brigade de gendarmerie de la Foire, a fait savoir qu'il n'en savait rien alors que les bruits de couloir persistaient à dire qu'il connaît exactement la maison de la provenance de la poubelle. Il a été finalement embarqué par les limiers à la brigade, rapporte Dakaractu. Le délégué de quartier de Ouest-Foire et la député de la localité, Aminata Dieng, exhortent les autorités à régler définitivement la récurrente question des fœtus jetés dans les dépotoirs. C’est la septième fois que le corps d'un nourrisson est découvert à Ouest-Foire en quelques mois.
L’Etat invité à veiller au bon déroulement de la Présidentielle
L’union du Clergé du Sénégal (UCS) a invité, jeudi, l’Etat du Sénégal à veiller au bon déroulement de la prochaine élection présidentielle, dans la transparence, l’équité et le respect du choix des citoyens. Les prêtres du Sénégal exhortent les autorités à tout mettre en œuvre pour la préservation de la paix sociale et de la dignité humaine et à soutenir les initiatives de développement social et économique dans la société et les Sénégalais, à promouvoir le dialogue interreligieux dans le respect mutuel etla compréhension pour une coexistence pacifique, rapporte le communiqué qui sanctionne les travaux de la 45e assemblée générale de l’UCS, organisée du 18 au 21 septembre. L’Archidiocèse de Dakar a accueilli à cette occasion plus de deux cents prêtres diocésains venus des sept diocèses du Sénégal pour rendre grâce au Seigneur et célébrer fraternellement ce demi-siècle au service de Dieu et de son peuple», selon le texte qui indique que cette assemblée générale a eu pour thème : L’UCS hier et aujourd’hui : historique, figures marquantes et perspectives missionnaires. Il appelle les Sénégalais à bannir toute forme de violence physique ou verbale, afin de favoriser la conscience citoyenne et l’esprit démocratique
LE SENEGAL PERD 2 PLACES AU NIVEAU MONDIAL
Le Sénégal a chuté de deux rangs dans le dernier classement mondial de la FIFA, passant de la 18e à la 20e place, mais garde sa deuxième position africaine, selon le classement mensuel de la Fifa publié hier, jeudi 21 septembre.
Le Sénégal a chuté de deux rangs dans le dernier classement mondial de la FIFA, passant de la 18e à la 20e place, mais garde sa deuxième position africaine, selon le classement mensuel de la Fifa publié hier, jeudi 21 septembre. Par ailleurs, l’Argentine, championne du monde, maintient depuis avril 2023, sa première place mondiale grâce à ses succès devant l’Équateur (1-0) et de la Bolivie (0-3), lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026. La France, vice-championne du monde, reste deuxième malgré sa défaite contre l’Allemagne en match amical (2-1)0. Le Brésil, l’Angleterre et le Belgique sont respectivement, 3e, 4e et 5e. Le prochain classement FIFA sera publié le 26 octobre 2023.
L’équipe nationale a perdu sa 18e place à cause de son match nul contre le Rwanda lors de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février), une compétition à laquelle il s’est qualifié, et sa défaite, 1-0, contre l’Algérie, en match amical international, le 12 septembre dernier.
Le Maroc, première équipe africaine, gagne une place, quittant la 14ème rang pour la 13e. Le classement africain de ce mois de septembre reste le même que celui du mois de juillet pour les dix premiers pays.
La Tunisie garde la troisième place africaine, mais a avancé de deux rangs au niveau mondial. Les Aigles de Carthage ont quitté la 31e pour la 29e place. Par contre l’Algérie et l’Egypte, 4e et 5e ont, quant à eux, ont reculé d’une place chacune. Les Fennecs ont quitté la 33e pour la 34e place et les Pharaons la 34e pour la 35e.
Le Nigeria, 6e africain, a baissé d’un rang au niveau mondial, passant de la 39e à la 40e place. La Cameroun classé 7e au classement africain est passé de la 42e à la 41e place au niveau mondial. Le Mali, 8e africain, a réalisé une bonne performance au niveau mondial, en progressant de la 50e à la 49e rang.
La Côte d’Ivoire a gardé sa 9e place au classement africain, mais a progressé de deux places au niveau mondial, passant de la 52e à la 50e rang. Par contre la Burkina Faso, 10e africain, a dégringolé de deux places. Les Etalons de la 56e place sont allés à la 58e.
L’ARGENTINE CREUSE L’ECART, LA GUINEE-BISSAU ET ARUBA PROGRESSENT
Par ailleurs, il faut noter qu’après des succès acquis aux dépens de l’Équateur (1-0) et de la Bolivie (0- 3) dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026, l’Argentine (1ère) a conforté sa première place au Classement mondial FIFA. La France (2e) perd du terrain après avoir été battue par l’Allemagne en match amical (2-1) mais reste son dauphin. Le Brésil (3e), l’Angleterre (4e) et la Belgique (5e) maintiennent leur position dans un Top 5 qui demeure inchangé par rapport au Classement FIFA de juillet 2023. Suivent la Croatie (6e), les Pays-Bas (7e) et le Portugal (8e, +1), seule équipe du Top 10 à progresser d’un rang. L’Italie (9e, -1) recule d’un cran après avoir buté sur la Macédoine du Nord (1-1) en match éliminatoire pour l’UEFA EURO 2024. L’Espagne (10e) complète le club des dix. Au-delà, les changements sont nombreux. Entre la 10e et la 50e place, pas moins de 17 équipes progressent d’un échelon ou plus. L’Autriche (25e, +4) et la Hongrie (32e, +4) se démarquent en grimpant de quatre places chacune.
De leur côté, le Mali (49e, +2) et la Côte d’Ivoire (50e, +2) se distinguent en réintégrant le Top 50. Battue coup sur coup par la Slovénie (4-2) et le Kazakhstan (1-0), l’Irlande du Nord (74e, -10) réalise la plus grosse chute au classement. Le Belarus (105e, -7) sort du Top 100 alors que Trinité-et-Tobago (98e, +4), la Mauritanie (99e, +2) et le Kazakhstan (100e, +4) le retrouvent. Grâce notamment à son récent succès face à la Pologne (2-0), l’Albanie (62e, +3) signe la meilleure progression en termes de points (+20,08 pts). En termes de places, les percées les plus significatives sont réalisées par la Guinée-Bissau (106e, +6) et Aruba (193e, +6). A noter que 159 matches internationaux disputés en septembre Le prochain Classement mondial Fifa sera publié le 26 octobre.
Par Mbisin Diagne
PATHE DIAGNE, SA JAAN WACC NA !
Mame Pathé, comme t’appelaient affectueusement tes sœurs, Pathé Diagne, Pathé Fari Diagne, Ptahramen, Pathé Lamine, Ptolémée, Tonton, Pap, Nijaay Paate, papa tout simplement pour nous.
Mame Pathé, comme t’appelaient affectueusement tes sœurs, Pathé Diagne, Pathé Fari Diagne, Ptahramen, Pathé Lamine, Ptolémée, Tonton, Pap, Nijaay Paate, papa tout simplement pour nous.
Quelle chance de t’avoir eu dans nos vies ! Quelle bénédiction pour nous, tes enfants, Bunaama Faatim, Ngiseli Joor Ise, Penda Farimata, et moi Mbisin, pour tes neveux et nièces de tous bords que tu chérissais particulièrement, pour tes petits-enfants que tu couvais d’affection, tes sœurs et tes frères, n’en parlons pas, toute ta famille, la famille élargie, tes amis à qui tu vouais une loyauté infaillible, pour nous tous et toutes.
Tu ne te lassais jamais de combattre pour ce qui te tenait à cœur.
Ce que moi, ta fille aînée, je retiens, ce qui t’a toujours animé, motivé et porté, c’était la justice, la vérité, la Maat comme tu disais, la Maat bi tax « ñu wara maandu, loolu rekk mo am solo ». Tu n’as jamais cessé de nous répéter l’importance de l’intégrité et de l’adhésion à l’équité. Tu prônais l’égalité pour tous et toutes, qui que l’on soit, d’où que l’on vienne, quelles que soient notre origine sociale, notre confession, notre classe, notre guilde, notre couleur, notre sexe.
Nous ne devons pas te pleurer, Diagne Pathé. Nous devons célébrer ta vie exceptionnelle, ton engagement sans faille et ton esprit sans commune mesure, un esprit en perpétuelle ébullition. Je sais que tu n’as jamais aimé les honneurs, toi qui as pourtant dédié toute ta vie à ton pays, à ta nation, à ce continent, l’Afrique, enjeu de l’histoire.
Oui, tu étais un intellectuel hors pair dont le Sénégal, l’Afrique et le monde ne mesurent pas encore l’étendue de l’héritage que tu leur laisses.
Tu étais extrêmement généreux. Tu n’as jamais compris que l’on veuille accumuler des richesses. Tu étais simple. Tu ne trouvais aucun intérêt au luxe, roulant allègrement dans tes vieilles guimbardes.
Tu as toujours donné tout ce que tu avais, mais pas seulement matériellement. Tu étais aussi généreux de tes savoirs pluriels, comme le disent tes Jarbaat. Tu avais créé la librairie Sankoré, un lieu d’échanges culturels autour de livres et de disques, où se pressaient des gens de tout horizon, y compris l’intelligentsia africaine, les étudiants, en quête d’une bonne conversation ou de pièces nouvelles. Tu rêvais d’une nouvelle école sénégalaise, en créant le collège Tekruur à Hann.
Tu étais toujours prêt à mettre la lumière sur les autres, notamment avec les Éditions Sankoré, que ce soit en les publiant ou en organisant le fameux symposium sur l’œuvre de ton ami et frère, Cheikh Anta Diop.
Je ne sais même pas par où commencer quand je regarde ta bibliographie. Elle donne le tournis. Ton œuvre est immense : une pléthore d’ouvrages et d’articles, et même des pièces de théâtre et des épopées. Nous t’avons toujours connu, la plume à la main, te levant à trois heures du matin pour écrire, écrire jusqu’à la fin, même s’il te fallait écrire tes livres, en tapant avec deux doigts, lorsqu’est arrivé l’ordinateur.
Tant de sujets te tenaient à cœur.
Au lycée, tu faisais déjà de la résistance. Cette gifle magistrale infligée au censeur, ce n’était pas toi qui l’avais administrée, mais tu avais refusé de témoigner contre un de tes condisciples sénégalais. Cela t’avait valu d’être exclu du Lycée Faidherbe de SaintLouis. Tu avais été sanctionné, notamment en arabe, toi le fils de Rokhaya Tafsir Oumar Sall qui avait fondé une école coranique, à Saint-Louis, NdarGeej, Nder-sur-mer et de Ahmad Diagne, Imam, toi l’élève de Ahmed Dieng et de Astou Naar, toi le digne fils d’un Saint-Louis à l’Islam lettré, pour reprendre l’expression d’un de tes Jarbaat.
Pouvoir politique traditionnel en Afrique occidentale a ouvert bien des chemins à la recherche. En 1970, tu plaidais pour L’intégration économique de l’Afrique.
Tu as mené des batailles épiques pour les langues nationales, aux côtés d’Ousmane Sembène et d’Arame Fall, pour ne citer que ceux-là. Xam sa lakk, xam sa bopp, cette ambition t’a couté très cher, mais rien ne pouvait t’arrêter : ni les brimades, ni la censure, ni l’exclusion.
Le chemin n’a jamais été facile, mais c’est cela qui te faisait vivre. Tu avais un courage inégalé. Un jour, tu m’avais dit très sobrement, et j’espère que tu me permets de partager ceci : Man ak Cheikh Anta, li nu ñeme, ñi ko ñeme barewuñu
Tu étais un homme libre, libre de toute contrainte de quelque nature qu’elle soit.
Tu n’as jamais plié et encore moins devant une quelconque tentative d’intimidation, quelle qu’en ait été la violence ! La dernière agression physique, elle ne m’a pas été contée, je l’ai vécue et le souvenir reste vivace et effrayant. Je n’avais pas 8 ans.
Ce mémorial de Gorée-Almadies, sorti de ta tête pour reprendre l’expression d’un de tes proches collaborateurs de cette époque, tu l’avais voulu à la pointe la plus avancée du continent, face au corridor des libertés de Bakary II, ton mansa navigateur, à qui tu auras consacré deux ouvrages. Tu ne souhaitais surtout pas que ce mémorial soit « cantonné à un seul hommage aux millions d’Africains déportés contre leur gré, encore moins à un simple hommage à toutes les mémoires souffrantes de l’humanité ». Tu disais que le Mémorial de Gorée-Almadies avait une dimension historique et civilisationnelle tricontinentale. Cette pointe représentait pour toi le symbole d’une navigation transatlantique millénaire.
L’Afrique, tu l’aimais profondément et tu rêvais de son intégration, essentielle selon toi à son développement. Tu voulais la sortie du franc CFA pour nous libérer et libérer nos économies. Tu avais traduit Al Xuraan ci Wolof, pour que l’on en comprenne le sens. L’islam africain, disais-tu, s’était historiquement forgé tôt, en ses propres termes, dans l’espace subsaharien et ses empires souverains.
L’Égypte, je pense, et cela n’engage que moi, tu l’as toujours évitée par affection, respect et amitié pour Cheikh Anta Diop, et, très certainement aussi, par souci d’indépendance intellectuelle. Mais La Révolution Ramakushi et le réseau portuaire des mool mariniers lebu-wolof que tu mets en évidence t’y ramèneront inéluctablement.
Tu aurais pu enseigner à travers le monde, avoir une belle carrière dans les universités américaines les plus prestigieuses. Tu n’as jamais voulu rester au dehors. Tu revenais toujours chez toi, sur ta terrasse de Yoff, face à l’océan Atlantique, repensant le monde et surtout réécrivant, non seulement l’histoire de l’Afrique, mais également celles de l’Amérique précolombienne, un continent africain et de l’Humanité.
Pathé Diagne, on ne peut pas parler de toi sans parler de ton épouse, ta compagne de bataille, ta partenaire, ta relectrice préférée, ton amie, ta complice. Tu aurais été TOI de toute façon, avec ou sans elle, qui était chercheure comme toi. Mais tu n’aurais jamais accompli autant, si elle n’avait pas été à tes côtés. Et je dis bien à tes côtés et non derrière, comme le veut l’adage : derrière chaque grand homme, se cache une grande dame. Fat Sow, tu étais son socle. Jërëjëf, Sow Pullo Jeer
Papa, « danga masa rafet ci xare bi ». En 2017, tu me rappelais, lors d’une interview filmée, et c’était ton dernier mot, que ton message pour toutes ces générations actuelles et futures, c’était : « rafet ci xare bi, rafet ci xare bi, rafet ci xare bi ».
Diagne Babacar Marianne, Yerim Dieye, Coumba Gaye, Buri Wade, Sokhna Diop, Maram Xoor, Buur bu yaxul Mbiloor, Yalla na la Yalla yërëm, xare la Ajjana.
Repose en paix, papa ! Sa jaan wacc na.
Mbisin Diagne,
«UBBI TEY JANG TEY» TOUJOURS A LA PEINE
Malgré les efforts consentis chaque année pour le « ubbi tèy, jang tèy » sur tout l’étendue du pays, cette année encore, on est confronté aux mêmes difficultés.
Le concept « ubbi tey jang tèy » risque de ne pas être effectif cette année. Pour cause, plusieurs écoles du pays ne sont pas encore prêtes pour accueillir des élèves. Ce, alors que la rentrée scolaire est prévue le 2 octobre prochain pour les personnels enseignant et administratif, et le 5 octobre pour les élèves.
Malgré les efforts consentis chaque année pour le « ubbi tèy, jang tèy » sur tout l’étendue du pays, cette année encore, on est confronté aux mêmes difficultés. Le SAEMSS craint un démarrage des cours à deux vitesses. Et pour cause, certains établissements privés sont déjà à pied d’œuvre pour la rentrée scolaire à la date annoncée alors que dans d’autres dans zones du pays, des écoles sont inondées. Mieux, elles sont confrontées à l’absence de fournitures scolaires surtout en milieu rural.
Les eaux pluviales ont donc envahi certaines écoles du pays qui pataugent. Ce qui fait que ne sera pas facile pour les élèves et les personnels enseignant et administratif de s’y installer. A ces problèmes, s’ajoute le retard de signature des ordres de services d’affectation. Pour le SELS, il est aussi urgent de régler la question des ordres de services d’affectation du mouvement national.
Selon toujours le SELS, le fait que ces ordres de services d’affectation ne soient pas signés constitue un réel problème car, sans cette signature, les enseignants ne pourront pas rejoindre leur lieu de service le jour de la rentrée scolaire. Il y a aussi la problématique de la publication des résultats des enseignants sortis du recrutement spécial de 2021. Le souci majeur est sans nul doute le déficit d’enseignants auquel il est urgent de trouver une solution permanente car, la rentrée est très proche.
A ces problèmes qui risquent de compliquer la rentrée scolaire, il y a l’alerte des syndicalistes. Si les syndicats d’enseignants saluent des avancées dans la mise du protocole d’accord du 26 février 2022, ils relèvent pour autant des retards dans la matérialisation de certains points d’accord.