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28 août 2025
Pr Meïssa Babou
QUE LE PRESIDENT MACKY SALL NOUS PRENNE POUR DES DEMEURES…
Obnubilé jusqu’au stress par les événements du mois de mars 2021 et juin 2023, notre presi peine à réaliser et à accepter la débandade de ses amis politiques donc sa défaite.
Que le président Macky nous prenne pour des demeurés c’est son problème. Mais qu’il nous prenne pour des idiots, Il se trompe lourdement, car toute sa stratégie de vengeance est cousue de fil blanc. Obnubilé jusqu’au stress par les événements du mois de mars 2021 et juin 2023, notre presi peine à réaliser et à accepter la débandade de ses amis politiques donc sa défaite. Malgré les consignes de notre khalif général Serigne Mountakha qui l’a sauvé d’un naufrage certain, M.le président comme aigri et très affecté, ne pense qu’à sa revanche. Il ne digère plus le fait de continuer de ruminer son échec avec ses moyens colossaux. En effet, après avoir équipé l’armée et la police, il croyait investir pour faire peur afin de mieux assouvir son propre peuple comme dans les anciennes dictatures.
Cette nouvelle loi qui assimile manifestants et terroristes, est d’une nullité effarante. Que les administrateurs judiciaires ne comprennent pas le sens des mots et leur implication socio-économique est un signe d’un affaissement dramatique de cette gouvernance. L’heure est grave ! Cette agression contre le PASTEF et son leader Ousmane Sonko nous interpelle tous. Le combat pour préserver ce pays dépasse les supposés détournements révélés par les organes de contrôle, mais comprend cette démocratie qu’ils sont entrain de dépecer.
Nous devons nous battre pour préserver nos acquis démocratiques face à des personnes qui ne sont mues que par leurs intérêts de groupes. Le combat sera forcément épique contre les gens du système. Marabouts, griots et hauts fonctionnaires, s’agrippent à des avantages financiers qui frisent la corruption et qu’ils défendront à tout prix « tok mouy dokh «. Mais la jeunesse consciente ou conscientisée est prête à mettre fin à cette bamboula au prix de leur vie pour espérer un avenir meilleur chez eux et non au-delà des frontières. Seule, la lutte libère.
Pr Meïssa Babou/UCAD
PCS/JENGU TABAX CONDAMNE ET INVITE LE PASTEF A NE PAS SE LAISSER SACRIFIER
Arrestation de Sonko, dissolution de Pastef, Les réactions sur l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de Pastef se poursuivent.
Les réactions sur l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de Pastef se poursuivent. Le parti pour la Construction et la Solidarité/Jengu Tabax (PCS/JT) condamne ce qu’il considère comme un acharnement sur l’icône d’un peuple, demande aux membres de Pastef de ne pas se laisser sacrifier et exige la libération de Sonko.
Le bureau politique du parti de la Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax (PCS/JT) a réagi suite à l’emprisonnement d’Ousmane Sonko dans un communiqué, qualifiant d’icône le leader de Pastef. ‘’L’icône Ousmane Sonko est dans les cœurs. Rien ne peut l’en sortir. L’acharnement dont il fait l’objet depuis plusieurs années, sous des formes les plus inédites et les plus cyniques, est à la mesure de la menace politique qu’il constitue pour les prédateurs de la République.
Le soutenir et le défendre dans ce combat est un devoir patriotique, le PCS/JENGU TABAX demeure constant dans cet engagement et est convaincu que le parti frère PASTEF n’est pas seulement un parti politique, c’est un esprit patriotique engagé pour la souveraineté du Sénégal, sur tous les plans. On ne peut pas enterrer un esprit’’, lit-on dans le communiqué.
Le texte souligne que le Pastef ne doit pas se laisser sacrifier après tant de privations, de stigmatisations et autant de pertes humaines et de prisonniers politiques. ‘’Au-delà du cas particulier de PASTEF, il est malheureux de constater qu’au Sénégal, il est possible de dissoudre, avec une facilité déconcertante, sans aucun respect du principe élémentaire du contradictoire, un parti politique qui dispose d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale et de plusieurs élus locaux dans tout le territoire’’, écrit le parti dirigé par Boubacar Camara.
Le PCS/JT dénonce cette forfaiture et invite le parti frère PASTEF à user de toutes les voies de droit pour faire annuler cette décision injuste et injustifiée. Plus qu’un recul, le Sénégal du régime de Macky SALL, vit, en matière de respect des droits et libertés, de démocratie et d’intégrité du processus électoral, une longue nuit noire. Le parti de l’ancien Directeur général des Douanes exige également la libération immédiate de Ousmane Sonko et tous les prisonniers politiques de PASTEF et de F. 24, dont son vice-président Aliou SANE et le rétablissement intégral de PASTEF dans ses droits.
CONTROVERSE AUTOUR D’UN ATTENTAT «TERRORISTE»
Le présumé attentat terroriste perpétré mardi par “sept hommes encagoulés” sur un bus de transport en commun de la ligne 65 Aftu continue d’alimenter la polémique.
Le présumé attentat terroriste perpétré mardi par “sept hommes encagoulés” sur un bus de transport en commun de la ligne 65 Aftu continue d’alimenter la polémique. Dans les salons comme dans les réseaux sociaux, la thèse de l’attentat supposé contre ce bus qui aurait fait deux (02) morts et cinq (05) blessés avec des brûlures dont deux (02) dans un état grave est tournée en dérision et battue en brèche. Sur le réseau social Tik Tok, les moqueries qui ont suivi la sortie du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome sur les lieux du drame supposé, ont conduit les autorités à suspendre temporairement l’application mobile de partage de courtes vidéos. Retour sur les zones d’ombre d’un attentat présumé.
En effet, malgré les communiqués émanant du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, du parquet de Dakar et les condamnations sporadiques de quelques formations politiques de la place, il existe beaucoup de zones d’ombre dans cet attentat supposé. Le ministre Antoine Félix Diome qui a vulgarisé l’affaire en se rendant directement sur les lieux supposés du drame a qualifié les faits d’“attentat et d’incendie terroriste” avant de regretter un acte “criminel et inhumain” consistant à “jeter un cocktail molotov dans un bus transportant des Sénégalais comme soi”.
Et de poursuivre devant le feu des caméras — dont celles de la RTS qui ne couvre jamais les dégâts des manifestations de l’opposition ! — derrière un bus complètement calciné : « Je voudrais dire à l’attention de ceux qui ont commis cet acte que l’Etat va se lancer à leur poursuite, les rechercher, les arrêter avant de les livrer à la justice.»
Seulement dans sa communication, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique qui s’est précipité sur les lieux supposés du drame en lieu et place d’être d’abord au chevet des blessés, ne parle nullement de la structure hospitalière dans laquelle les supposés blessés auraient été acheminés. Une information qui aurait permis d’avoir les identités de ceux-ci et de continuer à suivre le dossier après les recoupements d’usage. Ce n’est que dans la journée d’hier que Captrans (Centre d’appui à la professionnalisation aux métiers des transports) a indiqué dans un communiqué que les blessés ont été transportés à l’hôpital de Pikine !dont on se demande s’il dispose d’un service des grands brûlés!) et les corps sans vie à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye.
La crédibilité des témoignages en question
Ce qui a davantage intrigué les observateurs, c’est surtout l’absence des passagers, des témoins clés du supposé attentat du bus qui auraient tous disparu comme par enchantement après le supposé drame. Les rares témoins présumés qui se sont prononcés sur la question ont varié dans leurs déclarations. En faisant abstraction des différents témoignages peu crédibles, nous pouvons relever la sérénité déconcertante dont a fait montre le chauffeur supposé du bus. En parlant déjà de sérénité et de sang froid qui sont des qualités peu courantes chez nos compatriotes en cas de panique, il est loisible de dire qu’un cocktail Molotov lancé dans un bus Tata de cette ligne où les passagers sont souvent en surnombre, aurait sans doute fait un plus grand nombre de morts. Sans compter que certains auraient tenté de sortir par les fenêtres dans un sauve-qui-peut indescriptible. Mais surtout, certains ont dit que les « sept encagoulas » qui ont lancé le cocktail Molotov auraient pénétré dans le bus en proie aux flammes pour détrousser les passagers ! !
D’ailleurs en revenant sur le cocktail molotov lancé, il convient de dire ici et maintenant, que cette arme incendiaire artisanale allumée, selon les spécialistes requis par nos soins, met quelques secondes avant d’exploser. “Le cocktail molotov déjà allumé au moment où le chauffeur parlait avec les agresseurs, c’est quasiment Impossible”, soutiennent nos interlocuteurs.
Lesquels poursuivent : “C’est comme une grenade, quand vous enlevez la goupille vous n’avez que trois à sept secondes pour la lancer sinon elle vous éclate entre les mains. La supposée blessure à la jambe droite du chauffeur nous laisse perplexes”. L’absence de la police scientifique dans un attentat de cet acabit reste également intrigante.
Outre ces précisions, les explications du médecin du Centre hospitalier national de Pikine qui a pris en charge les blessés ne militent pas dans le sens d’un attentat terroriste où les victimes doivent faire face à un suivi psychologique. Selon la blouse blanche interrogée par nos confrères de Sénégal7, “les blessés ont été seulement pris en charge pour une courte période d’observation. Ils sont tous repartis chez eux. Aucun d’eux n’a passé la nuit dans nos services”. “Celui qui a le plus duré ici, un individu d’une soixantaine d’années avec les blessures les plus sérieuses (brulures au niveau des deux mains) est resté de 16 h à 21 h”, a encore indiqué ce médecin tout en regrettant la non prise en charge par les autorités des victimes qui ont besoin d’un suivi médical. On nous parle pourtant de deux brûlés graves ! Mais où sont-ils donc pris en charge ?
Echec de la CLAT
L’autre constatation à faire de cette affaire c’est bien évidemment l’échec de la Cellule de lutte anti-terroriste (CLAT) mise en place au Sénégal sous le magistère du président Abdoulaye Wade par décret n° 2003-388 du 30 mai 2003. Dirigée par un officier supérieur de l’armée avec des éléments bien expérimentés et renseignés issus des autres corps de sécurité et de défense notamment la police et la gendarmerie, cette cellule a été mise en place pour prendre en compte la forte propension prise par cette nouvelle menace transnationale qu’est le terrorisme. Alors, c’est plus qu’un aveu d’échec quand le chef du département ministériel censé abriter cette cellule, Antoine Félix Abdoulaye Diome en l’occurrence, fait état d’un “attentat terroriste” sur notre sol après nous avoir parlé de “forces occultes” et de “forces spéciales”. Surtout quand on sait que la mission de cette entité qui a des antennes dans beaucoup de localités du pays est de «prévenir toute action terroriste susceptible d’être commise sur le territoire national ou à partir du territoire national, formuler des conseils et des recommandations en matière de politique de prévention et de lutte contre le terrorisme ».
En matière de prévention, on repassera ! Et tout au long du processus de liquidation de l’opposant Ousmane Sonko et de sa formation politique, le ministre de l’Intérieur, le procureur de la République et certains thuriféraires du régime n’ont cessé de communiquer sur des attaques terroristes en gestation. Être aussi bien informés à ce niveau de responsabilités et disposer d’une entité qui travaille au quotidien sur la collecte et l’analyse de renseignements ainsi que la réduction de la vulnérabilité d’objectifs stratégiques et observer, impuissants, qu’un tel attentat ait finalement eu lieu est, en effet, fort de café. C’est notre intime conviction !
Les blessés identifiés, mais pas encore pour les morts
On en sait un peu plus sur l’attentat perpétré contre un bus Aftu à Yarakh ayant causé 02 morts et 05 blessés. Une polémique est née de cette attaque car d’aucuns doutent de la véracité des faits. Cependant, nos sources renseignent que les blessés que sont F. Fall 63 ans, Kh. Sarr, M. Guèye et Ng. C. ont été internés le jour des faits à l’hôpital de Pikine où ils ont reçu des soins avant d’être libérés. Pour ce qui est des deux dames calcinées, leurs dépouilles ont été déposées à la morgue de l’hôpital Dalal Jamm. Toutefois, on ignore toujours les circonstances de l’attaque qui est qualifiée d’acte terroriste par le procureur de la République. Du côté des transporteurs de l’Aftu, ils réclament justice non sans dénoncer les manipulations faites à l’encontre du chauffeur Abdoulaye Diop qu’on prend pour un policier. Le président de Captrans,Khadim Dieng, déplore les sabotages de leur réseau qui a occasionné le saccage d’une cinquantaine de bus.
Suspension de l'application Tik Tok
La guerre du gouvernement contre les réseaux sociaux ne faiblit pas. Après avoir suspendu les données mobiles, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Économie numérique s’en prend à Tik Tok. Dans un communiqué, Me Moussa Bocar Thiam dit avoir constaté que l'application Tik Tok est le réseau social privilégié par des personnes mal intentionnées pour diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays. Ainsi, il a décidé de suspendre le réseau social Tik Tok au Sénégal jusqu'à nouvel ordre.
Karim et Khalifa recyclés aujourd’hui
Le chef de l’Etat accélère la cadence pour la modification du code électoral en vue de remettre dans le jeu Khalifa Sall et Karim Wade. A cet effet, les députés sont convoqués en séance plénière aujourd’hui à partir de 15h sur l'ouverture de la deuxième session extraordinaire de l'année 2023. Ils vont examiner les projets de modification de la loi électorale issus des conclusions du dialogue nationale. Il s’agit ici de modifier le code électoral pour permettre à Khalifa Sall et Karim Wade condamnés à recouvrer leur éligibilité. Une journée historique mais qui ne fait pas l’unanimité d’autant plus que les supporteurs de Ousmane Sonko y sont opposés. Mais ils ne devraient pas se faire de soucis avec Benno, Wallou et une partie de Yewwi , le tour sera joué.
32 filles victimes de trafic sexuel
L’ONG La Lumière a recueilli dernièrement dans son centre de Kédougou 32 ressortissantes nigérianes ayant échappé à des réseaux de trafic sexuel dans cette région se caractérisant, depuis quelques années, par une forte prévalence de l’exploitation des filles en lien principalement avec le développement de l’orpaillage clandestin, a-t-on appris de son chef d’antenne locale. Ces jeunes filles sont âgées entre 13 et 24 ans, a précisé Aliou Bakhoum dans un entretien avec l’APS. A l’en croire, le trafic sexuel persiste dans les sites d’orpaillage de Kédougou. «La première vague nous vient de Diayabougou. La seconde vague du village aurifère de Wakilaré. Et tous les autres cas nous viennent de Mouran, dans le département de Saraya, suite à une descente de la gendarmerie ou de comités de vigilance communautaires », a expliqué Aliou Bakhoum. Il salue le travail des forces de défense et de sécurité pour détecter des filles mineures victimes d’exploitations sexuelles et arrêter les proxénètes dans le département de Saraya. Selon M. Bakhoum, les filles recueillies ont été placées dans le centre de l’ONG La Lumière à Kédougou, pendant que leurs proxénètes ont été placées sous mandat de dépôt. D’autres encore ont été jugées au tribunal de grande instance de Kédougou, a-t-il signalé. La dernière a été jugée jeudi dernier et a été condamnée à deux ans de prison ferme. Il a salué la visite que le nouvel ambassadeur du Nigeria au Sénégal a effectuée récemment à Kédougou.
Habib Niang offre une tonne de mil aux charretiers des Maristes
Après l'association des charretiers de Guédiawaye, le responsable de l'Alliance pour la République (Apr) à Thiès, Habib Niang, a rendu visite hier au regroupement des charretiers des Maristes. Accompagné d'une délégation composée des membres de l'association des fleuristes et des charretiers de Guédiawaye, il a offert une tonne de mil aux charretiers. A l’en croire, les charretiers constituent une couche sociale souvent négligée. Profitant de cette tribune, M. Niang a lancé un appel au calme et à la sérénité face aux manifestations depuis l’arrestation du leader de Pastef. Représentant le groupement des charretiers des Maristes, Djiby Sarr a magnifié le geste du responsable du parti au pouvoir. Il souligne qu’un cheval mange 6 kg de mil par jour à raison de 700 F le kilo.
Juan Branco classée sans suite
Le signalement du ministère français des Affaires étrangères concernant la révélation par l'avocat Juan Branco de l'identité de fonctionnaires de l'ambassade de France au Sénégal a été classé sans suite, a indiqué mercredi le parquet de Paris sollicité par l'AFP. Le Quai d'Orsay avait annoncé le 13 juillet avoir signalé à la justice la publication par Juan Branco des noms de plusieurs agents de l'Etat en poste au Sénégal, ainsi que leur numéro de téléphone, adresses mail et numéros de matricule. Après analyse, le parquet a classé sans suite ce signalement, estimant que «l'infraction de divulgation d'informations personnelles permettant d'identifier ou de localiser une personne et exposant à un risque direct d'atteinte à la personne ou aux biens n'apparaissant pas suffisamment caractérisée », a-t-il indiqué. Juan Branco, l'un des avocats de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, a déposé une plainte en France et une demande d'enquête à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre le Président sénégalais Macky Sall pour « crimes contre l'humanité », après les pires troubles qu'ait connu le Sénégal depuis des années. L'avocat avait jugé auprès de l'AFP «scandaleux qu'un conseiller technique français soit resté auprès du ministre sénégalais de l'Intérieur pendant toute cette période et ait participé à l'organisation de la répression » au Sénégal. Il avait également estimé que le signalement du Quai d'Orsay «confirmait que les informations que l'on a révélées étaient vraies ». Toujours recherché à Dakar, Juan Branco continue de faire un pied de nez aux forces de défenses du Sénégal.
Le maire de Patte d’Oie en garde à vue
La mairesse de Patte, Maïmouna Dièye, est placée en garde à vue. Elle est poursuivie pour appel à l’insurrection et actes de nature à compromettre la sécurité publique. À rappeler qu'elle a été convoquée hier à la Division des investigations criminelles. Son collègue, maire des Parcelles Assainies, Djamil Sané, attend également d’être présenté à un juge d’instruction. Il est poursuivi pour les mêmes chefs.
Hannibal Djim en grève de la faim
Placé sous mandat de dépôt, le 14 février 2023, soit une semaine après son arrestation, le 8 février, l'activiste Hannibal Djim a entamé une grève de la faim depuis le 31 juillet. C'est un acte, dit-il, pour dénoncer son arrestation qu'il qualifie de séquestration. Pour lui, son arrestation est illégale et arbitraire et constitue une parodie de justice. En attendant, il dit attendre le procureur pour qu’il lui explique son arrestation. Pour rappel, Hannibal Djim a été arrêté dans l'affaire dite de Kopar Express.
Nominations au ministère de la Jeunesse
Un jeu de chaises musicales au ministère de la Jeunesse. En conseil des ministres, hier, le président de la République a nommé l'Inspecteur principal de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, Alassane Diallo, Directeur général de la Jeunesse au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi. L'Inspecteur de l’Éducation Populaire, de la Jeunesse et des Sports, Doudou Sankharé, a également été nommé Inspecteur des Affaires Administratives et Financières (IAAF) au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi. Il remplace à ce poste Mouhamed Dieng, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Toujours au département de la Jeunesse, l'Inspecteur de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, Théodore Adrien Sadio Ndiaye a été nommé Directeur des Activités socio-éducatives. Elimane BA a été nommé Directeur de l’Information Jeunesse au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi. Il est titulaire d’un Master en Management et Gestion des Entreprises. Enfin, à la Direction de la promotion de l'entrepreneuriat au ministère de la Jeunesse, c'est Samba Fall, juriste financier, qui a été nommé.
Mamadou A. Touré, Directeur de la Transformation du Secteur public
Restons toujours sur les nominations en Conseil des ministres. Mamadou Abdoulaye Touré, juriste, a été nommé Directeur de la Transformation du Secteur public au ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public. Un poste jusque-là vacant. Une nouvelle nomination est intervenue au ministère de l'Artisanat et de la Transformation du secteur informel. Il s'agit de Mamadou Djite qui a été nommé Directeur de l'Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles. M. Djité est expert en décentralisation et Développement local. Il est titulaire d'un Master 2 en Sciences politiques et Relations internationales. Par ailleurs, l'Économiste planificateur, Papa Ngor THIAO, a été nommé Directeur de la Coopération décentralisée au ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires. Le Fonds de développement des Transports terrestres (FDDT) a un nouveau Secrétaire général en la personne d’Ousmane Niébé Diop. L'Administrateur civil remplace à ce poste Modou Kane Diao qui doit partir à la retraite.
Le gouvernement prépare le Magal de Touba…
Abordant le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, en Conseil des ministres d'hier, le président de la République est revenu sur les préparatifs du Grand Magal de Touba. A ce sujet, il a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions logistiques et sécuritaires adéquates, en vue d’assurer, en liaison avec le Comité d’organisation et les différentes parties prenantes, un bon déroulement de l’évènement religieux.
… et l'hivernage
En ce début d'hivernage, le chef de l'Etat s'est appesanti, en Conseil des ministres, sur le suivi des actions de prévention et de gestion des inondations. A cet effet, il a rappelé au Premier ministre et aux ministres en charge des Forces armées, de l’Intérieur, de l’Eau et de l’Assainissement, de la Prévention et de la Gestion des Inondations, l’urgence de mobiliser les dispositifs préventifs d’assainissement et de pompage des eaux pluviales. Ce, afin de limiter les risques d’inondations signalés dans les quartiers de la capitale et dans les communes impactées (Touba, Keur Massar, Thiès, Bambey...). Le Chef de l’Etat a demandé,́ par ailleurs, au ministre en charge des routes de veiller, en cette période d’hivernage, à la fluidité́ de la circulation sur les routes et autoroutes du Sénégal.
Journée économique du Préfet de Tivaouane
Après les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), la commune de Taïba Ndiaye a accueilli les chefs de services du département de Tivaouane, dans le cadre de la tournée économique initiée par le Préfet Mamadou Guèye. Et lors de cette étape, il était représenté par Abdoulaye Kharma sous-préfet de Méouane. La grande attraction a été les chantiers de construction de la route Taïba Ndiaye-Bal Diop, long de plus de 8 km, qui s’inscrit dans le programme spécial de désenclavement initié par le président de la République. La route occupe une emprise de 9 mètres dont 6 mètres sur la partie chaussée et 1,5 mètre de part et d’autre, pour les parties accotement, avec un état général d’avancement des travaux de 40%. Selon Assane Ndiaye, maire de Taïba Ndiaye, c’est une vieille doléance de plus de 50 ans qui est en train d’être prise en charge. Pour lui, la route constitue le cordon ombilical de la commune qu’elle traverse de long en large, de la route des Niayes à la route de Mboro en passant par Bal et Taïba Santhie. Et au-delà de ces aspects, Abdoulaye Kharma, sous-préfet de Méouane, souligne que la route aura un impact considérable sur l’économie locale, d’autant plus qu’elle fait la jonction entre la route des Niayes et la route Tivaouane-Mboro
LA SERIE D’ATTAQUES CONTRE DES BUS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 3 août reviennent sur La série d’attaques au cocktail molotov contre des bus à Dakar et Thiès et la traque lancée par la justice pour arrêter les auteurs de ces actes
Dakar, 3 août (APS) – La série d’attaques au cocktail molotov contre des bus à Dakar et Thiès et la traque lancée par la justice pour arrêter les auteurs de ces actes sont les principaux sujets traités par les journaux parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Ca s’embrase ! », s’exclame Bës Bi en signalant qu »après le bus de Yarakh, (Dakar), trois autres ont été incendiés à Thiès ».
»Après Yarakh, c’est autour du quartier Médina Fall, à Thiès, d’enregistrer l’incendie de trois bus. Deux jeunes encagoulés à bord de motos Jakarta ont lancé des cocktails molotov sur ces moyens de transport interurbain causant ainsi la panique chez les riverains », écrit le journal.
»Après l’attentat du bus à Yarakh, 3 autres bus incendiés à Thiès », rapporte également Vox Populi, relevant que »des individus encagoulés à bord de motos Jakarta ont mené l’acte criminel ».
Selon les Echos, »Thiès prend le relais, 3 bus calcinés ». »Thiès échappe à la barbarie », dit L’As.
Le Soleil souligne qu’après l’attaque contre le bus à Yarakh, »le président Macky Sall rassure » tandis que la section de recherches de la gendarmerie » s’active », titre le Soleil.
Les auteurs de l’attaque au cocktail Molotov ayant fait deux morts et cinq blessés à Dakar seront recherchés, arrêtés et mis hors d’état de nuire, a promis le président de la République, Macky Sall, mercredi, en Conseil des ministres.
Macky Sall »a tenu à rassurer les populations que toutes les dispositions appropriées sont prises par l’État pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Le Quotidien annonce »les premières arrestations ». »Il n’a pas fallu longtemps pour que l’enquête sur l’attentat au cocktail molotov de Yarakh porte ses premiers fruits. Deux individus ont été interpellés, et trois autres sont traqués », selon le journal.
WalfQuotidien note que ‘’des usagers’’ des bus Tata sont ‘’sur le qui-vive’’. ‘’L’attaque perpétrée, avant-hier, sur un bus Tata par des personnes encagoulées à Yarakh occasionnant deux morts et des blessés a fini d’installer la psychose chez les usagers de ces moyens de transport urbain’’, écrit Walf.
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DANS LA TÊTE D'UNE AGRO-ÉCOLOGUE
Dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv, le Dr Laure Tall, une des rares agro-écologues parle de la place et des contraintes des femmes scientifiques, les enjeux des intelligences artificielles ou encore du rapport des femmes avec les médias
Le Dr Laure Tall fait partie des rares agr-écologues du pays. D’ailleurs, le Sénégal n’a pas encore une formation à proprement parler en agroécologie comme science. Ce qui explique que cette chercheuse eût fait sa spécialisation au Canada.
Directrice de recherche à Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) elle faisait partie de 5 femmes scientifiques sénégalaises, que nous avions qualifiées de puissantes, que l'association Femmes pour l'Afrique a réunies, le 11 juillet dernier, à l'Institut Cervantes de Dakar pour discuter de leur apport à l'attente des objectifs de développement durable (ODD) lors d'une table-ronde.
C'est en marge de cette rencontre que le Dr Laure Tall nous a accordé cette entrevue dans laquelle nous avons abordé à bâtons rompus diverses questions.
Vraisemblablement passionnée par son métier d’agroécologue, la chercheuse est aussi très au fait des questions de genre, d’intelligences artificielles, des enjeux des changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’amélioration de l’agriculture, etc.
Selon elle, seulement 25% des chercheurs au Sénégal sont des femmes. Dans un domaine aujourd’hui aussi stratégique que les intelligence artificielle, on note une absence des femmes dans la recherche quand bien même elles seraient informaticienne ou mathématicienne.
En outre, elle relève qu’aussi bien dans d’autres secteurs que dans la recherche scientifique, les femmes sont obligées de fournir anormalement beaucoup plus d'efforts que les hommes pour pouvoir prendre toute leur place à côté de leurs collègues masculin à qui le système patriarcat semble avoir tacitement tout réservé.
La bonne nouvelle toutefois c’est que plus aucun secteur professionnel n’est plus inatteignable aux femmes. Le problème c’est plutôt leur représentativité en termes numéraire.
Parlant des intelligences artificielles, l’agro-écologue dit constater une timide prise de conscience des gouvernants africains sur ces technologies aussi bien émergentes que récentes, surtout en Afrique de l’Ouest où le Bénin et le Sénégal ont clairement engagé des stratégies nationales dans le domaines..
L’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.
L'agroécologie réintroduit de la diversité dans les systèmes de production agricole et restaure une mosaïque paysagère diversifiée (ex : diversification des cultures et allongement des rotations, implantation d'infrastructures agroécologiques...) et le rôle de la biodiversité comme facteur de production est renforcé
AU NIGER, IL S'AGIT D'UNE PRISE D'OTAGE ET D'UN KIDNAPPING
À trois jours de la fin de l’ultimatum de la Cédéao aux putschistes, où en sont les discussions ? De quelle façon l'organisation pourrait-elle intervenir militairement ? Entretien avec Olushegun Adjadi Bakari, ministre béninois des Affaires étrangères
Au Niger, l’ultimatum de la Cédéao prend fin dans trois jours. Dimanche 30 juillet, l’organisation sous-régionale a demandé la libération immédiate du président nigérien Mohamed Bazoum et le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai d’une semaine, sans quoi elle se dit prête à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force. À trois jours de la fin de l’ultimatum, où en sont les discussions ? De quelle façon la Cédéao pourrait-elle intervenir militairement ? Olushegun Adjadi Bakari, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, répond aux questions de Pierre Firtion.
RFI : Olushegun Adjadi Bakari, une délégation de la Cédéao, menée par l’ancien président nigérian, Abdulsalami Abubakar, devait se rendre ce 2 août 2023 à Niamey. C’était la médiation de la dernière chance ?
Olushegun Adjadi Bakari : Je pense que cela correspond toujours à la vision portée par les chefs d’État de la Cédéao qui consiste à laisser la porte ouverte et à privilégier le dialogue. Donc médiation de la dernière chance… jusqu’à la dernière minute, il y a un ultimatum qui a été donné, et tant qu’on n’est pas au terme de cet ultimatum, toutes les voies permettant d’avoir une sortie, des solutions qui soient acceptables, seront utilisées.
On sait que l’ancien président, Mahamadou Issoufou, mène aussi des négociations en coulisses. Qu’est-ce qui est proposé aux putschistes aujourd’hui ?
Il y a un message qui a été très clair porté par les chefs d’État, qui est celui de dire : nous ne sommes pas dans un cas de coup d’État, et je pense que là-dessus, il faut que nous soyons tous d’accord. Il s’agit ici d’une prise d’otages, d’un kidnapping. Et lorsqu’on est face à une prise d’otages ou à un kidnapping, on n’est pas dans une négociation de propositions. L’objectif premier est de pouvoir faire libérer l’otage, et que l’otage revienne à une vie normale. Donc, dans le cas présent, l’objectif c’est de faire en sorte que le président Bazoum, président démocratiquement élu par le peuple nigérien, reprenne ses fonctions de président du Niger.
Vous avez encore l’espoir d’une sortie de crise apaisée et sans violence ?
Nous l’espérons, mais dans tous les cas, les valeurs démocratiques, les valeurs de préservation, de stabilité politique et de transition démocratique, devront prévaloir au sein de l’espace Cédéao. C’est le message que les chefs d’État ont porté et je pense que c’est très important de rester là-dessus.
Si les militaires refusent de rendre le pouvoir d’ici le 6 août, que peut-il se passer ?
Les chefs d’État, dans le communiqué de la conférence des chefs d’État, ont été très clairs : passé l’ultimatum, toutes les autres pistes seront envisagées, y compris le recours à la force.
PARIS DEMANDE À NIAMEY DE S'ASURER QUE LA SÉCURITÉ DE SON AMBASSADE SOIT PLAINEMENT GARANTIE
"Alors que plusieurs appels à manifester sont diffusés pour le 3 août, la France rappelle que la sécurité des emprises et des personnels diplomatiques sont des obligations au titre du droit international, et notamment des Conventions de Vienne"
La France a demandé "aux forces de l'ordre nigériennes de prendre les dispositions nécessaires pour s'assurer que la sécurité des emprises diplomatiques étrangères à Niamey, particulièrement celles de la France, sera pleinement garantie" lors de manifestations prévues ce jeudi.
"Alors que plusieurs appels à manifester sont diffusés pour le 3 août, la France rappelle que la sécurité des emprises et des personnels diplomatiques sont des obligations au titre du droit international, et notamment des Conventions de Vienne", souligne le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
C'est précisément une manifestation violente contre l'ambassade de France dimanche dernier à Niamey, qui a conduit, mardi, le gouvernement français à lancer une opération d'évacuation de ses ressortissants. Au cours de cette manifestation, qui a eu lieu quelques jours après le coup de force de militaires putschistes contre le président nigérien Mohamed Bazoum, des vitres avaient été cassées, et des manifestants pro-putschistes, scandant des slogans anti-français, avaient tenté de pénétrer dans l'enceinte de l'ambassade française. Le Quai d'Orsay avait aussi argué que l'espace aérien était fermé et que les Français ne pouvaient plus quitter le pays par leurs propres moyens.
Depuis, les frontières ont été partiellement rouvertes. Le général Abdourahamane Tiani, qui a pris le pouvoir à Niamey à la tête de militaires putschistes, a estimé mercredi soir que les Français "n'ont aucune raison objective de quitter le Niger". Les ressortissants français "n'ont jamais été l'objet de la moindre menace" et ils n'ont "aucune raison objective de quitter le Niger", a déclaré le général Tiani dans un discours télévision à la veille de la fête de l'indépendance du pays, ex-colonie française.
Au total, cinq avions militaires ont été affrétés par l'Armée française pour les évacuations. Le ministère des Affaires étrangères n'a pas encore communiqué le nombre total de personnes rapatriées. Mercredi soir, il avait indiqué que le quatrième vol portait à 992 le nombre de personnes évacuées, dont 560 Français, "aux côtés de nombreux ressortissants étrangers".
L'évacuation se fait sur la base du volontariat. Et quelque 600 Français ont manifesté leur souhait de partir. 1.200 Français sont enregistrés sur les listes consulaires mais une partie d'entre eux sont en vacances, hors de France. De leur côté, les Etats-Unis ont ordonné mercredi l'évacuation de leur personnel non essentiel à l'ambassade à Niamey.
par Thierno Alassane Sall
AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD
Que les deux morts et les autres victimes de l'attentat du bus de la ligne 65 n'aient pas provoqué la vague de stupéfaction et de réprobation qu'un tel acte eût suscité en d'autres temps, en dit long sur l'évolution de nos mœurs
Que les deux morts et les autres victimes de l'attentat du bus de la ligne 65 n'aient pas provoqué la vague de stupéfaction et de réprobation qu'un tel acte eût suscité en d'autres temps, en dit long sur l'évolution de nos mœurs. Au contraire, ce qui important aux yeux de certains, c'est de désigner des boucs émissaires, dans une course à la manipulation qui oppose deux camps dans un combat désormais fatal.
Ce contexte seul peut donner du crédit à la thèse du chauffeur qui serait un éventuel suspect. Quoi de plus facile à établir que ledit chauffeur exerce régulièrement ou non sur la ligne 65 qui dispose de deux terminus avec des personnels (chauffeurs et receveurs) régulièrement enregistrés ?
Si de telles rumeurs ont pu avoir cours, au point de supplanter toute autre hypothèse, c'est bien parce que des services officiels ont été pris en flagrant délit de manipulations grossières, tendant à faire croire à l'opinion, la présence de vrais faux nervis, révélée par la presse nationale et internationale, lors des manifestations des 1er au 3 juin derniers.
De plus, l'incapacité des services à arrêter à date les auteurs des incendies de bus, les domiciles privés, les médias privés... depuis deux ans, crée un vide propice à toutes les manipulations.
Plus que jamais, ce pays a besoin d'une presse libre, d'organisations de la société civile indépendantes, d'intellectuels qui exercent leur esprit critique et libre. Car c'est déjà le crépuscule... et devant nous, une longue nuit noire et sanglante si les forces du progrès se laissent dompter par la peur.
LES «INDOMPTABLES» DANS LA SAUCE DES LIONNES
Quart de finale Afrobasket féminin- Sénégal–Cameroun (80-77) - Le Sénégal a répondu présent en se hissant en demi-finale de l’Afrobasket féminin en remportant le duel qui l’a opposé hier, mercredi 2 août, au Cameroun en quart de finale de l’Afrobasket
Le Sénégal a répondu présent en se hissant en demi-finale de l’Afrobasket féminin en remportant le duel qui l’a opposé hier, mercredi 2 août, au Cameroun en quart de finale de l’Afrobasket féminin. Les Lionnes ont littéralement arraché la victoire (80-77) après une rencontre âprement disputée et indécise d’un bout à l’autre. Une victoire au mental qui offre aux Lionnes un remake contre le Mali tombeur de la Guinée. Des Aigles avaient fait forte impression en sortant largement de la première confrontation contre les Lionnes en phase de poule.
Après un début chaotique suivi d’un sursaut contre l’Egypte, l’équipe du Sénégal a montré du caractère pour venir à bout d’une accrocheuse sélection du Cameroun lors du premier quart de finale disputé hier, mercredi 2 août. Ce, grâce à une détermination qui n’a fait défaut. Dans le sillage de l’excellente meneuse Jessica Thomas, dépositaire du jeu des Indomptables, les Lionnes ont eu une entame assez poussive.
Dominateur dans le jeu intérieur, le Cameroun prend vite les commandes (13- 6. 7e). Ce qui oblige le banc des Lionnes à demander le temps mort pour se réajuster. Assez laxistes en défense et moins en réussite sur les tirs, les Lionnes cèdent le premier quart temps avec un retard de 8 points. Elles entament le deuxième quart temps avec le même tempo. Plus agressives dans la raquette, les Camerounaises maintiennent la cadence et l’écart (24-15. 4e). Mais, le Sénégal va muscler sa défense et couper les lignes de passe. Cierra Dillard, sonne la révolte et permet au Sénégal de rester sur les basques de son adversaire (28-20. 5e) et d’aller à la pause avec seulement trois points de retard (32-29). Meilleure marqueuse des Lionnes (29 points) la meneuse américaine porte encore son équipe en début de seconde période. Grâce à un tir primé, les Lionnes recollent au score et passent devant, avant de prendre pour la première fois l’avantage (32-35 ; 1er).
En insistant sur une défense en zone assez agressive, le Sénégal retrouve de l’allant dans son jeu. Les Lionnes ne lâchent rien et parviennent au bout d’un long chassé-croisé au score (40-39 ; 41-39 ; 4e), à fermer la raquette et ensuite de prendre une consistante avance qu’elles porteront à plus de 11 points (41-52 ; 8e). Toutefois, l’écart sera moins confortable dans les deux dernières minutes puisqu’il va se fondre à la fin du 3ème quart temps conclu avec une maigre pécule de 5 points (52-57). Les coéquipières de Jessica Thomas et de Ewondo ne démordent pas. Elles attaquent le dernier quart temps avec hargne et avec une succession de paniers. Elles finissent à rétablir la parité (57- 57, 3e minute). Mieux, Ewondo redonnera une courte avance et largue les Sénégalais à quatre points (65-61 ; 5e).
Epaulée par l’expérimentée Oumou Khayri Sarr «Toch» et surtout une Fatou Diagne, retrouvée dans la peinture, Cierra Dillard sort le grand jeu avec son adresse. En verve sur les tirs, elle maintient le Sénégal au flot (67-67. 7e points) et lui redonne un court avantage (69- 70). Le suspense reste entier car les Camerounaises s’appuient sur l’expérimenté pivot Hermine Ngueko et Jessica Thomas pour semer le doute dans les ultimes échanges (71-70. 10e). Les Lionnes font preuve d’une grande solidité mentale, malgré les sévères remontrances de l’exigeant coach Moustapha Gaye.
LA PATTE SALVATRICE DE COUNA NDAO
Au terme de ce interminable mano-à-mano (71-70), la triple «Reine» de la saison du championnat sénégalais, Couna Ndao, sort du «bois» et plante deux paniers à trois points consécutifs. Une manne inestimable pour les Lionnes puisqu’elles repassent en tête à 28 secondes du coup de gong (71-76). Cette fois, les Indomptables ne reviendront pas. Cirera Dillard va porter l’estocade en ajoutant deux derniers points du match supplémentaire et laisse à son capitaine Aya Traoré le soin de conclure le score à (74- 80). Même si la tonique Jessica Thomas a réussi au buzzer, à ramener le Cameroun à trois points au coup de gong final (80-77).