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20 juin 2025
L'INTERDICTION D'ACCÈS AU DOMICILE D'OUSMANE SONKO SE PROLONGE
Le président de Pastef est cloîtré chez lui et ne semble pas savoir quand il pourrait en sortir. Ses droits d’aller et de venir sont l’objet de restrictions que le pouvoir justifie par une nécessité de « maintien de l’ordre »
Sa caravane partie de Ziguinchor ayant été écourtée par des éléments de la gendarmerie et lui-même ramené manu militari à Dakar, l’opposant Ousmane Sonko, principal adversaire politique du président Macky Sall, est cloîtré chez lui et ne semble pas savoir quand il pourrait en sortir. Ses droits d’aller et de venir sont l’objet de restrictions autoritaires que le pouvoir justifie par une nécessité de « maintien de l’ordre ».
Après avoir annoncé une déclaration de presse sur les circonstances de son « enlèvement » à Koungheul et son transfèrement à Dakar, le leader du parti Pastef-Les patriotes a dû l’annuler. En effet, son équipe technique et de communication qui devait l’aider dans cette tâche a été interdite d’accès à son domicile par les forces de l’ordre. Un impressionnant dispositif sécuritaire a été mis en place depuis plusieurs jours autour de son domicile de la Cité Keur Gorgui.
Ce matin du 29 mai, l'interdiction d'accès au dit domicile et à ses environs est encore de rigueur. Les équipes techniques et de communications n'ont toujours ne sont toujours pas "autorisées" à franchir le portail. Ce qui laisse supposer que la sortie médiatique d'Ousmane Sonko pourrait ne pas être possible dans la journée.
Selon ses partisans, cette mesure de « résidence surveillée » émane directement du président de la République et ne repose donc, selon eux, sur aucune base juridique. Guy Marius Sagna, un de ses proches collaborateurs et député à l’assemblée nationale, a indiqué son intention de lui rendre visite. « Dans les prochaines heures, j’irai voir Ousmane Sonko chez lui pour le féliciter d’avoir encore montré au monde entier la faiblesse, la violence, les atteintes liberticides de Macky Sall qui ne vise qu’une 3e candidature illégale et la liquidation du 5e président de la république du Sénégal : Ousmane Sonko », écrit-il sur ses plateformes numériques.
La semaine qui s’annonce après le lundi de Pentecôte est à hauts risques. Le 31 mai, le « dialogue national » organisé par le chef de l’Etat s’ouvre à la salle des banquets de la présidence en l’absence des membres de la coalition Yewwi askan wi excepté « Taxawu Senegal » de Khalifa Sall qui a décidé d’y prendre part.
Le même jour, la plateforme des forces vives de la nation dite F24, principale creuset des opposants à la 3e candidature de Macky Sall, tient un « Péncum Sénégal » (Le dialogue du peuple) au Jardin public de l’Unité 11 des Parcelles assainies, en proche banlieue dakaroise. Le lendemain, 1er juin, est attendu le verdict du procès « Sweet Beauté ».
PAR Jean-Baptiste Placca
L'OUA A SOIXANTE ANS, ET MAINTENANT ?
La solidarité apparaissait comme une des valeurs essentielles qui ont présidé à la création de l’OUA. Elle n’a cessé de décliner au fil des décennies. L’on peine à désigner des leaders pouvant, aujourd’hui, incarner la conscience morale de notre Afrique
En pleine commémoration du soixantième anniversaire de la création de l’OUA, une petite enquête, diffusée dans Afrique Économie, cette semaine, sur RFI, vous semble révélatrice des carences de l’union continentale. L’enquête porte sur la guerre entre armée et paramilitaires au Soudan. Avec des conséquences économiques dévastatrices, jusque dans le nord de la Centrafrique. En quoi cette enquête, menée par Clémentine Pawlotsky, illustre-t-elle les lacunes de l’Union africaine ?
Dans notre exercice, la semaine dernière, la solidarité apparaissait comme une des valeurs essentielles qui ont présidé à la création de l’OUA. Elle n’a cessé de décliner au fil des décennies, hélas ! L’enquête d’Afrique Économie illustre le dédain que peuvent avoir certains dirigeants africains pour les autres nations : tout le contraire de la solidarité et de l’union. Ils ne s’interrogent même pas sur les conséquences, dans les pays voisins, des désordres qu’ils créent chez eux. Les interlocuteurs de Clémentine Pawlotsky ont dressé la liste d’un certain nombre de produits de première nécessité, avec les prix, tels qu’ils étaient avant la crise, et tels qu’ils sont, depuis le début de cette guerre fratricide. Tous les prix ont, au minimum, doublé. L’État centrafricain n’ayant pas les moyens de subventionner ces produits vitaux, c’est donc à une mort économique certaine qu'Al-Buhran et « Hemedti » condamnent, fatalement, les populations de la préfecture de la Vakaga, en Centrafrique. Irresponsabilité !
Faut-il comprendre que ces dirigeants n’ont pas conscience des conséquences de leurs comportements ?
C’est, en tout cas, du mépris pour les autres. Ils mettent leur pays à feu et à sang, et tant pis pour les conséquences que cela peut avoir au-delà de leurs frontières. Ces généraux ne se soucient nullement des drames considérables qu’ils causent à des populations de pays qu’ils disent pourtant frères. Cette enquête est plus éloquente que tous les bilans que l’on pourrait dresser de ces six décennies d’existence de cette Organisation qui devait pousser les peuples à s’unir, pour se renforcer mutuellement. Or, jamais les acteurs politiques et militaires n’ont autant contribué à affaiblir leurs propres peuples, leurs voisins, donc, l’Afrique, avec une déconcertante propension à exporter tous azimuts la paupérisation et l’insécurité qu’ils engendrent chez eux.
Reconnaissance Acte II a vécu sous le signe de l’œcuménisme le 1er mai au Grand-théâtre de Dakar sous la houlette du pharmacien, musicien et biologiste Armand Koffi. Par ses temps de tensions et d’incertitudes politiques, Dieu peut apaiser les cœurs
Reconnaissance Acte II a vécu sous le signe de l’œcuménisme ce lundi premier mai au Grand-théâtre de Dakar. Pour l’occasion, Armand Koffi a réussi un coup de maître. Avec son staff, il a fédéré autour de sa vision, l’ensemble des chantres et hommes de Dieu du Sénégal ainsi que plusieurs autres chantres tout droit de la Côte d’Ivoire, son pays d’origine. Cette grand-messe de l’unité chrétienne matérialisée sous sa houlette ne pouvait qu’être de Dieu, nous explique -t-il dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv.
Le 30 avril 2022, Reconnai’Sens Acte I avait été célébré au théâtre national Daniel Sorano. Pour mémoire, Armand Koffi avait fait salle comble. Ce 1er mai 2023, Rebelote. Au prestigieux et splendide Grand Théâtre, à nouveau, avec un public déchaînée, le peuple de Dieu médusé et réceptif à ce qui est en train de se jouer sous ses yeux, il a fait le le plein.
Ça a été un spectacle et une adoration haut en couleur, très emballant, voire très entrainant. Chacun a, selon toute vraisemblance, eu pour son compte, en termes de rythmes, de sons et de style. Mais surtout en termes de louanges et d’adoration. Le répertoire est diversifié à l'instar de ce public forcément hétéroclite aux goûts forcément diverses.
Tous les chantres invités du Sénégal comme de la Côte d’Ivoire n’ont pas fait dans la demi-mesure. Ils en ont bien mis plein la vue au peuple de Dieu tout comme pour dire, vous êtes venu, vous allez en recevoir.
Entre l’éclectisme musical d’Armand Koffi, la douceur de Denise, en passant par la générosité de Constance Aman et la rage du Groupe Eden qui chante avec ses tripes, c’est un pari réussi. Et tout le monde part satisfait
Pari auquel on ajoutera l’amplitude des puissantes voix de Marius Le Psalmiste et Philippe Coly, ou encore de Fulgence Gackou. Quid du chœur The Glorious qui a enflammé le Grand-théâtre puisque c’est bien lui qui a ouvert la boîte de pandore et a répandu le « mal » sur le public présent.
Grand moment de louanges, d’adoration et de communion. L’innovation de l’acte II de Reconnai'Sens n’aura pas échappé au duo du Groupe Eden qui a vécu l’acte I en 2022 au théâtre national .
À la fois, concept et vision décliné aussi en album, Reconnai’Sens sonne également, somme toute, comme une dramaturgie, une pièce de théâtre faite d’actes et d’acteurs, de scènes et de séquences. Pour cet acte II célébré avec faste dans cet énorme et flamboyant édifice, Armand demeure le même metteur en scène de la pièce et ses différents invités y ont fait office d’acteurs. Et pour ça, il fallait se lever de bonne heure. «En matière d’organisation, on a commencé plus tôt depuis de longs mois», nous a confié Abel Sanou, membre du staff d’Armand Koffi.
L’acte I et II ayant été mené à bien avec maestria au Sénégal, pays de résidence d’Armand Koffi, la Côte d'Ivoire, son pays de naissance attend, lui aussi, son premier acte. Et il ne serait pas trop
demander que de voir cela se concrétiser dès le 4è acte. En tout cas, c’est le vœu secret d’Emmanuel Dja, membre du staff de la chantre Constance Aman, venus spécialement de la Côte d’Ivoire.
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GROUPE ÉDEN, LE THIEBOU DIEUNE AU CŒUR
Ce que nous pensons d’Armand Koffi… Pourquoi nous chantons avec nos tripes ? Quels sont nos projets imminents ?. Le Marina & Larissa étaient de nouveau à Dakar pour un concert gospel avec Reconnai'Sens. Entretien de Marina & Larissa avec AfricaGlobe Tv
Sur invitation d’Armand Koffi, le duo du Groupe Eden, est de retour à Dakar pour une soirée de louanges et d'adoration ce lundi 1er mai au Grand théâtre de Dakar. Marina et Larissa, les deux jeunes femmes qui venues participer à l'acte II de Reconnai'Sens, le ministère d'Armand Koffi, ont une fois de plus, chanté et dansé avec engagement, rage et conviction comme elles en ont le secret.
Depuis une dizaine d’années, elles sont sur la scène musicale du ministère chants et louanges de Côte d’Ivoire, leur pays. L’an dernier, elles étaient à Dakar pour l’acte I au théâtre national Daniel Sorano et n’avaient pas économisé leur énergie. Cette année, c’est avec la même énergie qu’elles ont louée et adorée comme c’était la dernière fois.
Sur scène, elles font montre d'une énergie déchirante et ne laissant jamais leur public insensible. Elles remuent le corps des uns et le cœur des autres, voire les deux ensemble.
En marge de leur prestation AfricaGlobe Tv les a interrogées. Elles ont expliqué à l’unisson ce qui motive un tel engagement dans la louange et l’adoration. Pour Larissa, il y a notamment cette guérison miraculeuse en elle opérée par Jésus. Et partant, nul engagement ne sera de trop en signe de reconnaissance à Dieu.
Quel commentaire font-elles du ministère d'Armand Koffi ? Quid de leur propre expérience ? Quels sont les projets du Groupe dans un futur proche ?
Au-delà de l’événement à proprement parlé, les deux jeunes femmes avaient été marqué par la gastronomie sénégalaise en 2022 : le chiebou dieune rouge et le thiebou dieune blanc. Cette année encore, en les invitant sur ce terrain, elles ne se sont pas débinées. Le tchiebou dieune demeure toujours mémorable pour elles. Qu’il soit blanc, rouge au même jaune, elles sont preneuses.
Pour mémoire, le jeune pharmacien-biologiste ivoirien Armand Koffi, artiste gospel basé à Dakar, a célébré récemment une nouvelle édition de son ministère Reconnai'Sens, qu’il catégorise comme l’acte II, après celui de l’an dernier considéré comme l’acte I. Il a, à l’occasion, invité plusieurs artistes gospel du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. C'était au grand-thétare de Dakar en présence des autorités religieuses dont l'archevêque, Monseigneur Benjamin Ndiaye.
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RYHMES ET SONS DES ILES DU COMORES A DAKAR
Classé troisième du concours "Unplugged Sessions" de la deuxième édition de Stéréo Africa, Abda et ses deux autres finalistes, Lion Fox et Maguette Faye, ont offert un concert haut en couleur et plein d'emotion dans un hôtel de la capitale.
Classé troisième du concours "Unplugged Sessions" de la deuxième édition de Stéréo Africa, Abda et ses deux autres finalistes, Lion Fox et Maguette Faye, ont offert un concert haut en couleur et plein d'emotion dans un hôtel de la capitale.
AfricaGlobe Tv vous propose un extrait de la prestation d'Abda a ce concert qui a précédé la remise de Prix ce 24 mai 2023 devant le gotha du showbiz composé de producteurs et autres.
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ABDA, DE LA PERCU A LA GUITARE EN PASSANT PAR LE MICRO
Pourquoi islam et musique ne feraient-ils pas bon ménage? Ce que je recherche de la collaboration avec des artistes sénégalais...Pourquoi certains producteurs sont si gourmands ? Interview d’AfricaGlobe Tv avec un finaliste de Stéréo Africa Festival
Stéréo Africa a organisé ce 25 mai un concert live dans un hôtel chic de Dakar qui a permis à ses 3 lauréats de monter une fois de plus leur talent d’artiste devant un public select compose en majorité du gotha du showbiz. Abda, l’un des lauréats, a été interviewé ultérieurement à ce concert par AfricaGlobe Tv.
Percusionniste, auteur-compositeur d’origine comorienne, Abda fait partie des 3 lauréats du concours Unplugged Sessions organisé dans le cadre de la deuxième édition du festival Stéréo Africa au Sénégal. Troisième dans le classement final c'est pourtant sur un coup de tête pour ne pas dire un pur hasard qu’il a eu vent de ce concours, lui qui était à Dakar pour tout autre chose.
Dans cette entrevue exclusive, il nous parle de sa carrière et lève un coin de voile sur ses projets, notamment celui d’enregistrer un album au Senegal avec des artistes du pays afin d'y ajouter quelaue chose a sa musique qu'il definit comme de l'afro-comorien. La prestation de ce soir, prouve que le jury ne s’est pas trompé. Extrait en fin d’entrevue.
Percussionniste ayant accompagné beaucoup d’artistes, le temps passant et les conseils de l’entourage aidant, il a décidé de se lancer en solo. Il s’ est mis à fond dans le chant le tout agrémenté de la guitare. Donc au commencement étaient les percussions. Celles-ci prirent chair. Abda vut que tout ceci était bon et décide d'y ajouter le chant et la guitare.
MORT DE ALIOU BODIAN, LES PREMIERS ELEMENTS D'ENQUETE DU PARQUET DE KOLDA
Aliou Bodian dont la mort a été annoncée vendredi soir au moment où la «Caravane de la Liberté» du leader de Pastef Ousmane Sonko, était à Kolda, est décédé des suites d’un traumatisme de l’abdomen par arme à feu, selon les premiers éléments de l’enquête.
Aliou Bodian, dont la mort a été annoncée vendredi soir au moment où la « Caravane de la Liberté » du leader de Pastef, Ousmane Sonko, était à Kolda, est décédé des suites “d’un traumatisme de l’abdomen par arme à feu”, selon les premiers éléments de l’enquête, livrés par le Procureur de la République près le Tribunal de Kolda.
Le magistrat cite, notamment, “un rapport médical établi, le même jour, par le chirurgien de l’hôpital régional de Kolda”.
Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs du crime de Aliou Bodian, père de famille de 37 ans.
Le Procureur fait également état durant ces incidents à Kolda de la présence de “véhicules genre Pick up, non immatriculés dont les occupants désiraient saboter ladite caravane”.
TÜRKIYE, ERDOGAN RÉÉLU AVEC PLUS DE 52%
Le Président Recep Tayyip Erdogan a été réélu ce dimanche à la tête de la Turkiye, avec plus de 52% des suffrages obtenus à l’issue d’un second tour.
Le Président Recep Tayyip Erdogan a été réélu ce dimanche à la tête de la Turkiye, avec plus de 52% des suffrages obtenus à l’issue d’un second tour. « Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années », a-t-il déclaré sur le toit d’un bus devant sa résidence stambouliote vers laquelle a convergé une foule enthousiaste. « Nous tiendrons toutes nos promesses faites au peuple », a lancé le chef de l’Etat, au pouvoir depuis vingt ans, affirmant que « chaque élection est une renaissance ». « Cette élection a montré que personne ne peut attaquer les acquis de cette nation », a-t-il poursuivi. Selon l’agence officielle turque Anadolu, Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans, recueille 52,1% des suffrages, contre 47,9% pour son adversaire Kemal Kiliçdaroglu après décompte de près de 99% des voix.
PRESIDENCE FSBB, Me BABACAR NDIAYE DÉCROCHE SON TROISIÈME MANDAT
Le marathon électoral qui a débuté peu après 10 heures a pris fin à quelques minutes de 00 heures. 14 heures d’attente pour le dénouement d’une assemblée générale élective très attendu par la famille de la balle orange.
Le marathon électoral qui a débuté peu après 10 heures a pris fin à quelques minutes de 00 heures. 14 heures d’attente pour le dénouement d’une assemblée générale élective très attendu par la famille de la balle orange. La salle peu ventilée de l’unité africaine du Cices n’a pas aidé à calmer les ardeurs d’un monde du basketball sénégalais prompt à élire son prochain président pour les quatre prochaines années. Habitué de ce circuit, Me Seydou Diagne n’aura pas été débordé par les motions et a géré l’élection avec tact.
Ce long processus qui a finalement vu la consécration sans surprise de Me Babacar Ndiaye. L’adoption du rapport d’activités par 93 voix pour, 14 contre et 8 absentions puis celle du rapport financier, non sans des débats tendus, avec 90 voix pour, 14 contre et 9 abstentions donnaient les prémices d’une victoire de celui qui occupe le fauteuil de la Fsbb depuis 8 ans. Le président sortant glanera finalement 98 voix contre 42 pour son opposant et ancien compagnon au Dakar université club, Mamadou Pathé Keita. Un troisième mandat tant contestée mais qui a eu l’approbation de l’électorat de 118 votants.
Loin de la tension ambiante des dernières semaines et les échanges tendues quelques heures plutôt dans la salle à propos des fonds Covid et quelques « irrégularités » dans le bilan financier, les deux challengers se sont offerts une accolade sous les applaudissements de la salle. Drapé d’un grand boubou blanc, Pathé Keita quitta juste après la salle avec le sentiment du devoir accompli. Le président de Gba n’a pas voulu se prononcer et assure qu’il va se prononcer après concertation avec la base.
« On m’a traité de tous les noms… J’ai pardonné »
Au bord des larmes, Me Babacar Ndiaye n’a pas manqué de revenir sur les péripéties autour de cette AG et a tendu la main à ses opposants pour travailler au rayonnement du basketball sénégalais. « Je pardonne tous mes détracteurs. J’ai été le Sénégalais le plus diffamé, le plus calomnié pendant ces derniers mois. On m’a traité de tous les noms d’oiseau. On m’a même traité de voleur. Mais je n’ai jamais voulu répondre parce que j’étais sûr que la vérité finira par triompher. On doit savoir que les élections se gagnent sur le terrain, se rapprocher des clubs afin d’avoir leur confiance. C’est ce qui s’est passé. Je tends la main à Pathé (candidat malheureux) et à tout le monde pour qu’on travaille ensemble. C’est le développement du basket qui nous intéresse. Nous avons suffisamment parlé et il est le temps de travailler », soutient le président de la Fsbb.
Babacar Ndiaye en a profité pour annoncer que le premier chantier sera l’Afrobasket féminin dont le regroupement externe démarre le 10 juin prochain. L’heure est désormais au travail pour Me Babacar mais aussi les 31 membres du comité directeur, dont fait partie Gorgui Sy Dieng, qui ont également été élus ce samedi.
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À LA DÉCOUVERTE DE LA TENTE DE LA RENCONTRE
La 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine a commencé depuis hier samedi. Au lendemain de l’ouverture de cette rencontre qui regroupe des milliers de fidèles venus d’ici et d’ailleurs, la tente de la rencontre a été ouverte.
La 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine a commencé depuis hier samedi. Au lendemain de l’ouverture de cette rencontre qui regroupe des milliers de fidèles venus d’ici et d’ailleurs, la tente de la rencontre a été ouverte. Ce lieu de prière qui peut accueillir jusqu’à 3000 fidèles se situe non loin dans l’ancien sanctuaire. La particularité de cette tente c’est le « silence ». Ici, on prie avec le cœur sans bruit, ni tempête. C’est du moins ce que nous a confié Jules Francois Gomis, responsable de ladite tente.
« Je pense que cette tente n’a rien de particulier par rapport aux autres lieux de culte. Mais, c’est un lieu de rencontre avec son seigneur. C’est un cœur à cœur. Un lieu de méditation, un lieu où on peut parler avec son seigneur sans bruit, sans tempête ni rien. Il n’y a pas de musique ici. C’est le calme total. Le fidèle est libre d’y entrer solennellement l’essentiel c’est qu’il garde le silence », a-t-il expliqué. Selon lui, le saint sacrement a été déposé ce dimanche vers 9 h 15 minutes par le prêtre. Suffisant pour lui de dire que c’est un lieu béni. « Les gens viennent déposer leurs soucis, leurs peines devant le saint sacrement. La tente sera donc plus affluente après la messe de ce soir c’est-à-dire vers les coups de 22 heures. Il y’a des gens qui passent la nuit et qui font l’adoration pendant 24 heures. En plus de cela, ils bénéficient du sacrement de la confession qui se relaye pour confesser les fidèles qui le désirent », a-t-il également soutenu.
Après plusieurs minutes passées à l’intérieur de la tente de la rencontre, Espérance, cette fidèle chrétienne venue de Diamaguène (Dakar), est sortie avec le sourire. Interpellée, elle a déclaré : « je viens de prier pour que je puisse avancer positivement dans la vie. Et ce qui m’a marqué c’est que la rencontre avec le saint esprit. Parce que sans le saint esprit rien ne peut avancer ». Toutefois, cette jeune fille invite ses semblables à venir faire un tour dans cette tente pour se confesser. Pour sa part, Anna Faye, fidèle venue de Thiès a informé que c’est la première qu’elle vienne pour découvrir cette tente. « C’est une découverte pour moi et je veux me confesser avant d’aller à la messe », a-t-elle indiqué. Il faut dire que des élèves en classe de terminale étaient à l’intérieur de ce lieu de culte. « Nous sommes des élèves et naturellement nous avons prié le seigneur pour réussir le baccalauréat. C’est la raison de notre présence dans cette tente », a dit l’une d’entre elles.