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20 juin 2025
CROISSANCE ECONOMIQUE, AMADOU BA TABLE SUR UN TAUX DE 6,4% A LA FIN DE L’ANNEE
Le Premier ministre, Amadou Ba, a déclaré, hier, à l’Assemblée nationale que le Sénégal mise sur un taux de croissance de 6,3 à 6,4% à la fin de l’année.
Le Premier ministre, Amadou Ba, a déclaré, hier, à l’Assemblée nationale que le Sénégal mise sur un taux de croissance de 6,3 à 6,4% à la fin de l’année. « Nous espérons atteindre une croissance de 6,3 ou 6,4% à la fin de l’année », a déclaré le Chef du Gouvernement, qui répondait aux questions d’actualités des parlementaires.
« Pour l’année prochaine, nous tablons sur une croissance d’environ 9%. Nous avions tablé sur 10%, mais l’exploitation du pétrole et du gaz va débuter dans les derniers jours du mois de décembre », a-t-il, notamment indiqué, rappelant que le Gouvernement tient à la transparence, c’est pourquoi il a réalisé des résultats importants ces 10 dernières années. « En moyenne, on n’a eu une croissance de 6% lors de la dernière décennie. N’eut était la Covid-19, survenue en fin 2019, on allait être dans une autre situation meilleure que celle-là »
Le Premier ministre a souligné que « le Gouvernement a négocié avec le Fonds monétaire international (Fmi) et nous avons trouvé des accords, mais je rassure honorable député Seydou Diouf pour lui dire que la politique sociale déjà entamée après le Sénégal, restera intacte ». Mieux, a-t-il rassuré, « les axes engagés avec le Fmi seront respectés que ce soit la gestion des finances publiques, et les questions d’environnement, entre autres ».
M . Ba est, d’ailleurs, convaincu que grâce à ses fondamentaux économiques, le Sénégal a pu tenir le choc de la crise économique. « Au total, 700 milliards F Cfa en subvention ont été dégagés pour une meilleure prise en charge des ménages », a-t-il révélé.
MACKY SALL VEUT, AVEC DES COMPLICES, REPOUSSER LA PRESIDENTIELLE DE DEUX ANS
Les Sénégalais ne semble pas au courant de ce que leur président trame, semble dire le leader de Gueum sa Bop. Selon ce dernier, le dialogue appelé par le chef de l’Etat a des objectifs non encore avoués.
Les Sénégalais ne semble pas au courant de ce que leur président trame, semble dire le leader de Gueum sa Bop. Selon ce dernier, le dialogue appelé par le chef de l’Etat a des objectifs non encore avoués. En effet, pour Bougane GUEYE Dany, « Macky SALL veut, avec des complices, repousser la présidentielle de deux ans ».
Nous avons rejeté le dialogue parce que c’est un deal. Après plusieurs sondages défavorables au président Macky SALL, toutes les puissances étrangères lui ont déconseillé son projet de troisième candidature. Maintenant, nous voyons que le président Macky ne compte pas y renoncer, et il souhaite décaler les élections présidentielles de deux ans ou matérialiser sa troisième candidature lors de ce dialogue, avec certains de ses complices. Et nous prenons l’opinion à témoin que toute personne qui accompagne Macky SALL dans sa forfaiture sache qu’elle a trahi le Sénégal et les Sénégalais », déclare le leader de Gueum sa BoP.
Ainsi, pour empêcher cette perspective sinistre, le patron de D-Média entend lancer l’opération « carton rouge » Macky SALL. Il choisit la date du 30 mai, coïncidant avec le démarrage du dialogue national.
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SONKO ENTAME UN RETOUR À RISQUES À DAKAR
Un long convoi de voitures est parti de son domicile de Ziguinchor ce vendredi. Le leader de Pastef devrait contourner la Gambie et allonger son trajet d'environ 350 km. Le pouvoir a prévenu qu'il ferait respecter l'ordre "quoi qu'il en coûte"
L'opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024 et menacé d'inéligibilité, a entrepris vendredi son voyage de retour à Dakar, un déplacement à risques dans un contexte de bras de fer avec le pouvoir.
Un long convoi de voitures est parti de son domicile de Ziguinchor (sud), a constaté un correspondant de l'AFP. Des images diffusées en direct sur les réseaux sociaux ont ensuite montré le cortège progressant à quelques dizaines de kilomètres de là, du côté de Goudomp, M. Sonko juché en chemise sur un véhicule rehaussé du drapeau sénégalais, et des grappes de jeunes enthousiastes courant derrière.
Les quelque 500 kilomètres entre Ziguinchor et Dakar peuvent se couvrir en plus ou moins neuf heures en passant par la Gambie. Mais M. Sonko devrait contourner la Gambie et allonger son trajet d'environ 350 km. Le porte-parole de son parti, Ousseynou Ly, a dit ne pouvoir préciser quand M. Sonko arriverait à Dakar.
C'est un nouvel acte de défiance à l'encontre du pouvoir de la part de M. Sonko, quelques jours après son refus de comparaître devant un tribunal pour être jugé pour viols. Il est resté reclus plusieurs jours chez lui à Ziguinchor, dont il est le maire, sa villa étroitement gardée par des jeunes résolus à parer une éventuelle tentative d'arrestation.
M. Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes, troisième de la présidentielle en 2019, personnalité clivante mais populaire chez les moins de 20 ans, dénonce son procès comme un complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle. Il a dit vouloir transformer son retour à Dakar en "caravane de la liberté". La chambre criminelle qui a siégé en son absence mardi doit rendre son verdict le 1er juin, et la tension monte à l'approche de cette échéance.
La mobilisation de ses supporteurs, à l'occasion de ses rendez-vous avec la justice notamment, a régulièrement donné lieu à des incidents et des troubles, y compris mortels. M. Sonko risque de perdre son éligibilité, déjà compromise par une condamnation à six mois avec sursis pour diffamation contre un ministre.
Le gouvernement dément toute instrumentalisation de la justice et évoque une affaire privée. Il a prévenu avant le départ de M. Sonko de Ziguinchor qu'il ferait respecter l'ordre "quoi qu'il en coûte".
CONTROLE DES PRIX : 26 000 BOUTIQUES VISITEES
A la suite de visites effectuées, dans 26 000 boutiques, dans le cadre du contrôle de l’application des prix des denrées de première nécessité, 6600 grands commerçants ont été convoqués, informe le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana.
A la suite de visites effectuées, dans 26 000 boutiques, dans le cadre du contrôle de l’application des prix des denrées de première nécessité, 6600 grands commerçants ont été convoqués, informe le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana.
M. Fofana intervenait, le 25 mai, lors d’une séance plénière consacrée à des questions d’actualité adressées au gouvernement. Par ailleurs, des amendes d’un montant global de 148 millions de francs CFA a été infligés aux boutiquiers coupables d’infractions, 1135 tonnes de produits ont été saisies lors de ces visites de contrôle des prix des denrées de première nécessité. Concernant l’application des nouveaux prix des loyers, 2654 plaintes ont été enregistrées sur le numéro vert mis en place à cet effet 90% des alertes sont dues à l’irrégularité, rapporte le ministre
LE TRÉSOR PUBLIC A PAYÉ 210 MILLIARDS F CFA
Le Premier ministre Amadou BA et son Gouvernement étaient à l’Assemblée nationale ce jeudi 25 mai 2023, dans l’après-midi, pour répondre aux questions d’actualité soulevées par les parlementaires.
Le Premier ministre Amadou BA et son Gouvernement étaient à l’Assemblée nationale ce jeudi 25 mai 2023, dans l’après-midi, pour répondre aux questions d’actualité soulevées par les parlementaires.
Une question touche la dette intérieure due aux entreprises sénégalaises. Le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction de bâtiment, du bois et des travaux pratiques privés (SNTC/BTP), Alassane Ndao, s’exprimant lors d’une conférence de presse donnée par le SNTC/BTP pour ‘’dénoncer la situation que vivent les entreprises du BTP au Sénégal’’, le 27 avril dernier, estimait la dette à payer par l’Etat du Sénégal aux entreprises du BTP à plus de 200 milliards F CFA. Quels sont les délais de paiement ? S’est enquis le député Ayib Daffé, membre du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (Yaw), entre autres préoccupations.
Voici la réponse du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba : “Dans la dette dont on parle, il y a trois (3) catégories à distinguer. Tout d’abord, il y a les paiements directs par nos partenaires financiers. À date, tous les décomptes qui ont été soumis au gouvernement et qui devaient être payés par les partenaires techniques et financiers l’ont été pour un montant de 101,5 milliards F CFA), (ressources extérieures), au titre de la gestion 2023.
Au niveau des ressources internes, à date, le Trésor public a payé pour le secteur des Infrastructures, au total 210 milliards 400 millions F CFA. Il reste 10 milliards 600 millions F CFA à payer. C’est une situation dynamique qui évolue. Vous avez parlé du mois d’avril. Entre-temps, ça a évolué.
Le troisième axe de la dette, c’est le paiement des droits et taxes sur les financements extérieurs. Au Sénégal, quand un projet est financé sur ressources extérieures, par des prêts, on ne l’exonère pas, il y a des droits et taxes à payer. C’est là-bas où se situent les arriérés. On a, à peu près, 100 milliards F CFA de droits et taxes et 73 milliards F CFA sont prévus au titre de cette gestion, avec la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques”.
33 ÉTUDIANTS DU CESTI DÉTERMINÉS À FAIRE PARLER LEUR SAVOIR-FAIRE
La cérémonie de remise des diplômes aux 33 étudiants de la 50eme promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Jean Meïssa Diop, a vécu.
La cérémonie de remise des diplômes aux 33 étudiants de la 50eme promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Jean Meïssa Diop, a vécu. Cette promotion composée de journalistes spécialisés en radio, télévision et presse écrite, a pour parrain feu Jean Meissa Diop, ancien rédacteur en chef de Walfadjri et ancien directeur de publication du défunt quotidien Walf Grand’Place. Cette cérémonie qui avait comme invité d’honneur le Mali a enregistré les participations du ministre de l’Enseignement supérieur, Moussa Baldé, du directeur du Cesti, de Mamadou Ndiaye, journaliste directeur des publications de Emedia et ami du parrain, entre autres.
Mme Fatoumata Binetou Ba, porte-parole des récipiendaires, est toute heureuse de recevoir ce diplôme, mais elle pense déjà à leur insertion professionnelle. « Journalistes désormais certifiés, nous sommes déterminés à faire parler notre savoir-faire. Nous comptons lancer un appel en ce qui concerne notre insertion professionnelle. Chers membres du gouvernement, chers patrons de presse vous n’êtes pas sans savoir que ce métier que nous aimons tant et que nous voulons embrasser n’est pas dans sa meilleure posture. Les stages prolongés sont devenus une coutume dans ce milieu, difficile de se faire une place dans ce monde. Les diplômés que nous sommes aujourd’hui voulons qu’une chose : pratiquer dans la quiétude, dans le respect professionnel et surtout dans les conditions à la hauteur de notre noble formation », a-t-elle déclaré. Non sans oublier de promettre qu’ils vont appliquer à la lettre les conseils de leur défunt parrain, Jean Meissa Diop.
Mme Diariatou Ndiaye Diop, épouse du parrain, a fait son discours avec beaucoup d’émotions. Malgré la tristesse et l’émotion, elle a demandé aux jeunes diplômés d’être humbles et de toujours respecter l’éthique et la déontologie. Par ailleurs, le Directeur du CESTI, Mamadou Ndiaye a informé que cet établissement a formé 1.332 journalistes professionnels. « De 1970 à 2023, le Cesti a formé 1.332 journalistes professionnels dont 722 Sénégalais et 610 non Sénégalais. Le Cesti, école panafricaine a formé en un peu plus d’un demi-siècle de nombreux journalistes africains qui ont aidé leurs pays à mettre en place des écoles de formation. C’est le cas pour la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Bénin et le Mali », s’est-il réjoui. Avant d’indiquer « pour renforcer notre encrage panafricain, nous avons choisi de faire du Mali notre invité d’honneur à travers l’école supérieure de journalisme et des sciences de la communication et l’association des anciens étudiants et stagiaires malien du Cesti. Cette innovation sera l’occasion de renforcer nos liens », a ajouté directeur du Cesti.
Selon le député non inscrit, Thierno Alassane Sall, la bande des filaos fait régulièrement l’objet de déclassements sauvages aux fins principalement de servir des privilégiés. Des accusations que le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Saydou Sow n’approuve
Selon le député non inscrit, Thierno Alassane Sall, la bande des filaos fait régulièrement l’objet de déclassements sauvages aux fins principalement de servir des privilégiés. Des accusations que le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saydou Sow, n’a pas apprécié.
“Nous sommes dans un État de droit, l’ensemble des actes que nous posons et que le gouvernement entend poser, le sont toujours sur la base du respect des lois et règlements de ce pays”, a-t-il répondu à l’interpellation de l’ancien ministre et leader de la République des valeurs (Rv).
Il souligne : “Le décret n°2021 - 701 du 4 juin 2021 approuve le Plan d’urbanisme de détail (Pud) de la zone Nord de Guédiawaye et déclasse la zone couverte par le plan d’urbanisme d’une superficie de 15 058 hectares et le décret 2023 - 823 du 5 avril 2023, approuvant et rendant exécutoire le Pud de la bande de Yeumbeul Nord-Malika-Tivaouane Peul, déclassant une partie de la zone couverte par le Plan d’urbanisme de détail, prescrivent l’immatriculation au nom de l’Etat du Sénégal des sites non encore immatriculés situés dans la zone déclassée, créant les zones d’aménagement concertées (Zac) de Tivaouane Peul et de Keur Massar, ont été pris conformément aux dispositions pertinentes des Codes de l’environnement, forestier, de l’urbanisme et de la loi sur le domaine national.”
Le ministre de poursuivre : “Les autorités territoriales de la ville de Guédiawaye avaient émis le souhait pour la première fois d’aménager la bande des filaos. C’est après que le département de Guédiawaye créé à partir de Pikine, avec une population de 500 000 habitants, et un taux d’accroissement exponentiel, un manque d’équipement et d’infrastructures de base, a émis le souhait de se rapprocher des autorités compétentes de l’administration pour procéder, conformément à la réglementation aux déclassements de cette bande de filaos. Suite au déclassement et sur la base des raisons évoquées, la ville de Guédiawaye, avec l’appui du ministère de l’Urbanisme, a élaboré de manière concertée, jusqu’à son approbation et la signature du décret par le chef de l’Etat. Ledit plan a permis une répartition de l’occupation du sol sur cette bande conformément aux normes édictées, avec l’implication de tous les acteurs compétents.”
“Pour le déclassement d’une partie de la bande des filaos, du côté de Malika, je souligne que c’est le même processus qui a été adopté”, a-t-il dit.
Le ministre conclut, précisant “qu’un Pud a deux vocations, “l’occupation de l’espace et le respect des règles d’ordre public. En ce sens, il n’y a aucune violation possible”.
EXPLOSION DES PARTIS POLITIQUES
Le pays compte quelque 339 partis politiques. 143 d’entre elles ont vu le jour sous Wade, 41 sous Diouf, 4 sous Senghor et 151 sous l’actuel chef de l’État
Depuis 1959 le pays compte quelque 339 partis politiques. Le nombre a explosé sous l’actuel chef de l’État avec 151 entités nouvellement créées. Cent quarante-trois d’entre elles ont vu le jour sous Abdoulaye Wade. Avec Abdou Diouf (41) et Léopold Senghor (4) le jeu démocratique était moins ouvert. Sous Léopold Sédar Senghor (4 partis créés).
Lesoleil.sn vous livre la longue liste des formations politiques au Sénégal.
1. Parti socialiste (ex-Union progressiste sénégalaise, reconnue en 1959).
2. Parti démocratique sénégalais.
3. Parti africain de l’indépendance.
4. Mouvement républicain sénégalais.
Abdou Diouf (41)
5. Rassemblement national démocratique.
6. Mouvement démocratique populaire devenu Mouvement pour le socialisme et l’unité.
7. Ligue démocratique – Mouvement pour le parti du travail.
8. Parti de l’indépendance et du travail-Sénégal.
9. Parti populaire sénégalais
10. nion pour le socialisme et la démocratie (ex-Ligue communiste des travailleurs).
11. Parti africain pour l’indépendance des masses
12. Parti pour la libération du peuple.
13. Union démocratique séné-galaise/Rénovation.
14. Parti démocratique sénéga-lais/Rénovation.
15. And Jef/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (fusion avec Udp, Ost,Aj/Mrdn).
16. Parti républicain du Sénégal.
17. Convention des démocrates et des patriotes/Garab-Gi.
18. Parti africain écologiste du Sénégal.
19. Union pour la démocratie et le fédéralisme / Mboolomi.
20. Rassemblement pour la démocratie et le changement.
333. ?????En marche pour la renaissance du Sénégal.
334. ?????Parti de la paix, de l’éthique et de l’équité.
335. ?????Parti des libéraux démocrates / And Sugali.
336. ?????Mouvement panafricain pour la renaissance et la dignitê de l’Afrique-Kemet.
337. ?????Parti teranga Sénégal.
338. Forces démocratiques du Sénégal.
339. Mouvement la voix du peuple.
Par Youssoupha BA
NOUS SOMMES TOUS DES SESAG
La carte nationale de presse constitue aujourd’hui un prétexte commode pour les policiers de la Sûreté urbaine et le procureur de la République pour embastiller des "mal pensants"
Au moment d’écrire ces lignes pour exprimer mon désarroi et la peine qui m’animent, je tiens d’abord à envoyer mon soutien moral et mes prières à celui que je considère comme un ami et frère, à savoir Serigne Saliou Guèye. «Grand», je sais que, là où vous êtes, vous êtes seul physiquement mais pas moralement car il y a des milliers et des milliers de Sénégalais à vos côtés pour vous soutenir. Et ça ce n’est pas le fait du hasard. Ces marques de sympathie, d’estime, d’affection, de respect, de reconnaissance sont le fruit de votre engagement, de votre courage mais surtout de la constance dont vous avez toujours fait montre. C’est aussi le résultat des positions que vous avez toujours défendues n’en déplaise à certains. C’est ça qui vous a valu ce sort qui fait partie des épreuves de la vie.
Connaissant votre foi en Dieu, je ne doute point que vous allez pouvoir surmonter cette épreuve avec dignité. Je suis d’autant plus confiant que heureusement qu’on peut tout vous reprocher sauf d’être mêlé à un détournement de deniers publics, une participation à un complot, un trafic de faux billets de banque ou de drogue, un meurtre, une entreprise d’enrichissement illicite, de blanchiment d’argent, une magouille foncière ou toute autre faute de ce genre. Il paraît que parmi les motifs de votre garde à vue figure l’usurpation de fonction parce que vous ne disposez pas d’une carte nationale de presse. Bon d’accord ! Dans ce cas on attend de voir que tous les journalistes qui n’en disposent pas, au nom d’un traitement équilibré et aussi de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, soient poursuivis pour le même délit. C’est sûr que si tel est le cas on risque de délocaliser le siège de la Maison de presse dans des casernes de police ou gendarmerie car tous les commissariats et toutes les brigades de ce pays ne suffiraient pas à contenir tous les usurpateurs présumés qui se réclament du noble métier de journaliste et qui l’exercent d’ailleurs mais sans disposer de la carte nationale de presse. Laquelle constitue aujourd’hui un prétexte commode pour les policiers de la Sûreté urbaine et le procureur de la République pour embastiller des mal pensants.
Sachez aussi que l’encre de votre plume, l’écho de votre voix toujours au service de l’intérêt général et non d’intérêts particuliers sont toujours dans le cœur des Sénégalais. Et nul doute que votre nom va dépasser nos frontières car des journaux étrangers, très intéressés par ce qui se passe dans notre pays depuis un certain temps, vont traiter votre cas qui a déjà frappé d’autres journalistes et télévisions sénégalais. Je prie bien sûr que vous recouvriez la liberté le plus rapidement possible. Mais en attendant que mon souhait se réalise j’imagine le vide que vous allez laisser sur le plateau de « Ndoumbélane » avec vos commentaires très pertinents doublés de clashs avec votre ami Oumar Faye qui, à coup sûr, doit se sentir très mal ainsi que ma sœur Néné Aïcha Ba. Ma pensée va aussi à toutes ces générations de journalistes que vous avez formés et dont certains en ont formés d’autres à leur tour. A tous ces hommes de presse, j’ai envie de leur dire ceci : « vous, vous êtes journalistes par la détention d’une simple carte de presse mais votre formateur à ce beau métier est en prison car il n’en dispose pas ! »
LA DIVISION DE LA PRINCIPALE COALITION DE L’OPPOSITION ACTEE ?
Yewwi rejette le dialogue dont Khalifa Sall et Barthélémy Dias sont preneurs
Les militants de Taxawu Sénégal des 46 départements de notre pays se sont tous réunis pour discuter de la participation ou non de leur leader Khalifa Ababacar Sall au Dialogue national lancé par le président Macky Sall et qui doit s’ouvrir ce 30 Mai 2023. Toutes les structures départementales ont donné leur feu vert pour la participation de leur leader au dialogue. Pourtant, à quelques jours de ces assises nationales, la coalition Yewwi Askan wi (YAW), dont Taxawu Sénégal est membre, a dit officiellement niet à la main tendue du président de la République. Cette position a été exprimée à travers un communiqué rendu public ce jeudi 25 mai 2023. Khalifa Sall et Barthélémy Dias, deux poids lourds de YAW ayant fait savoir leur intention de participer à ce dialogue, Yewwi serait au bord de l’éclatement. La question est posée ?
Face au journaliste Pape Alé Niang, Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawou Sénégal », avait affirmé qu’il attendait les décisions des structures départementales de ce mouvement politique pour prendre une décision sur sa participation au dialogue national. Il avait aussi annoncé que l’essentiel est sa participation à la présidentielle de 2024. Un message que son poulain, le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Diaz avait matérialisé dans ses sorties médiatiques..
A la dernière manifestation du F24 tenue à la place de la Nation, plusieurs candidats de Yewwi askan wi s’étaient exprimés pour dire qu’ils s’opposent radicalement à la main tendue du président Macky Sall. Suite à ces positions divergentes au sein la coalition Yewwi askan wi dont Khalifa Sall fut le père fondateur, la tête pensante et le premier président de la conférence des leaders, un communiqué est tombé ce jeudi 25 mai 2023. Il annonce le refus catégorique et officiel de Yewwi Askan wi à participer au dialogue national.
La principale coalition de l’opposition lance ainsi un appel à tous les partis et mouvements politiques, ainsi qu’à toutes les forces vives pour leur demander de s’abstenir de participer au dialogue. « Au moment où le pays est plongé dans l’incertitude, Macky Sall compte lancer un soi-disant « dialogue », le 30 mai 2023, pour détourner les Sénégalais des difficultés auxquelles ils sont confrontés. La coalition Yewwi Askanwi déclare solennellement son rejet catégorique de ce dialogue. Elle lance un appel à tous les partis et mouvements politiques membres, ainsi qu’à toutes les forces vives, de s’abstenir de participer au faux dialogue, d’où ne sortira rien de bénéfique pour le peuple, suffisamment meurtri par une longue série d’injustices » est-il dit dans le communiqué signé par la Conférence des Leaders de cette coalition. Un document qui ne renseigne pas sur les positions divergentes des leaders de Yewwi. Nos tentatives pour joindre certains leaders n’ont pas abouti. A la suite de ce communiqué de presse des leaders de Yewwi, il convient de poser quelques questions: ce qui y est dit emporte-t-il l’adhésion de Khalifa Sall et de Barthélémy Dias ? Un dialogue sans le principal leader de l’opposition, Ousmane Sonko, est-il crédible ? Des questions sans réponses pour le moment.
Taxawu Sénégal se démarque du communiqué de Yewwi
Juste au moment de boucler, Taxawu via un communiqué de presse s’est démarqué du document de Yewwi. « Taxawu Senegaal constate que, dans un communiqué de presse en date du 25 mai 2023, la conférence des Leaders de la coalition Yewwi Askan Wi rejette toute participation au dialogue national lancé par le Chef de l’Etat. Taxawu Senegaal tient à informer l’opinion publique que lors de la réunion de la conférence des leaders, aucune décision consensuelle n’a été prise sur cette question. Sur l’appel au dialogue, Taxawu Senegaal, conformément à sa tradition de concertation et de participation inclusives, se réserve le droit de consulter ses instances de base et les partis et mouvements alliés. La réunion de synthèse et de restitution convoquée à cet effet définira la position officielle de la Plateforme qui sera rendue publique. Par ailleurs, Taxawu Senegaal rappelle, pour que nul n’en ignore, qu’elle est membre fondateur de la coalition Yewwi Askan Wi et a toujours travaillé à son ouverture et à son unité. Elle entend continuer dans cette voie » a indiqué Khalifa Sall et cie. . Une situation qui laisse perplexes certains observateurs qui trouvent que la plupart des leaders de ladite coalition sont dans le suivisme et le populisme, espérant récupérer l’électorat de Ousmane SONKO si par malchance ce dernier perdait son éligibilité suites aux multiples procès qui l’accablent. Surtout que les intérêts personnels de chacun des leaders pourraient être déterminants sur les postures à adopter le 30 mai prochain. Il y a aussi le cas Karim Wade posé sur la table par le PDS qui réclame la réouverture du procès du fils de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Bref, chacun des leaders de Yewwi a un agenda personnel qu’il va vouloir mettre sur la table du dialogue national. Lequel, à ce jeu, pourrait plus profiter au président Macky Sall qu’à l’opposition. D’autant que ces agendas personnels pourraient mettre sur la table la question d’un éventuel report de la présidentielle. Dans tous les cas, un éclatement de Yewwi serait profitable pour le président Macky Sall qui pourrait alors réussir à isoler le leader de l’opposition Ousmane Sonko.