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20 juin 2025
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OUSMANE SONKO RAMENÉ CHEZ LUI
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Le ministre de l’intérieur Antoine Félix Diome vient de déclarer à la RTS que le leader de Pastef a été ramené chez lui par les forces de l’ordre pour éviter des troubles supplémentaires de l’ordre public
Intervenant il y a quelques minutes sur les ondes de la RTS, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’Ousmane Sonko n’a pas été arrêté mais simplement transporté à son domicile de la Cité Keur Gorgui à Dakar pour éviter d’autres troubles à l’ordre public.
Le ministre a rappelé les dégâts humains et matériels causés par la Caravane de la liberté et indiqué que l’État ne peut en aucun cas tolérer de telles situations.
Depuis près de 24 heures, Ousmane Sonko n'était plus en contact avec ses avocats et les membres de son parti. Selon des responsables de Pastef, la Caravane de la liberté se trouvait aux alentours de Tambacounda. D'autres sources indiquaient que la Caravane avait été purement et simplement dispersée et qu’elle n'était plus opérationnelle depuis plusieurs heures.
Dans un communiqué daté d'aujourd'hui, le Bureau politique national de Pastef-Les Patriotes avait déclaré : "Le président Ousmane Sonko est introuvable et injoignable depuis plusieurs heures".
SenePlus avait pu s'entretenir par téléphone il y a quelques heures avec son principal avocat, Me Clédor Ciré Ly, actuellement en Guinée. "Je n'arrive pas à le joindre et je suis très angoissé, craignant qu'il ait été enlevé et séquestré." L'avocat expliquait que le fait de retenir une personne contre son gré, même à l'intérieur d'un véhicule, constitue une séquestration. Il ajoute : "Je m'inquiète pour sa santé et son intégrité physique".
"Dans tous les cas, s'il s'avère que les forces de défense et de sécurité l'ont enlevé, il est urgent et impératif que l'État communique à ce sujet, afin que ses avocats puissent au moins savoir où le trouver et ainsi le contacter pour lui apporter leur assistance".
Cette demande de Me Ly vient à l’instant d’être satisfaite puisque le ministre de l’Intérieur a expliqué les conditions dans lesquelles des forces de l’ordre ont ramené son client à son domicile à Dakar.
Concernant le verdict de son procès avec Adji Sarr, attendu le 1er juin 2023, des sources juridiques proches d'Ousmane Sonko indiquent toujours que s'il n'est pas acquitté purement et simplement, il pourrait être condamné à une amende d'au moins 200 000 francs CFA, ce qui renforcerait son inéligibilité potentielle pour la présidentielle, cette possibilité étant déjà à l'ordre du jour en raison du verdict de son procès en diffamation avec le ministre Mame Mbaye Niang.
OUSMANE SONKO INTROUVABLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Son avocat Ciré Ly se dit inquiet de sa disparution. Concernant le verdict du 1er juin, Sonko pourrait être condamné à une amende d'au moins 200 000 francs CFA, renforçant ainsi son inéligibilité potentielle pour la présidentielle
Saxesar Diagne de SenePlus |
Publication 28/05/2023
Depuis près de 24 heures, Ousmane Sonko n'est plus en contact avec ses avocats et les membres de son parti. Selon des responsables de Pastef, la Caravane de la liberté se trouve actuellement aux alentours de Tambacounda. D'autres sources indiquent que la Caravane a été purement et simplement dispersée et qu’elle n'est plus opérationnelle à l'heure actuelle.
Dans un communiqué daté d'aujourd'hui, le Bureau politique national de Pastef-Les Patriotes déclare : "Le président Ousmane Sonko est introuvable et injoignable depuis plusieurs heures".
SenePlus a pu s'entretenir par téléphone il y a quelques minutes avec son principal avocat, Me Clédor Ciré Ly, actuellement en Guinée. Il informe que le dernier contact direct établi avec Sonko remonte à vendredi soir, le 27 mai 2023, lorsque la Caravane de la liberté se trouvait aux alentours de Vélingara. "Je n'arrive pas à le joindre et je suis très angoissé, craignant qu'il ait été enlevé et séquestré." L'avocat explique que le fait de retenir une personne contre son gré, même à l'intérieur d'un véhicule, constitue une séquestration. Il ajoute : "Je m'inquiète pour sa santé et son intégrité physique".
"Dans tous les cas, s'il s'avère que les forces de défense et de sécurité l'ont enlevé, il est urgent et impératif que l'État communique à ce sujet, afin que ses avocats puissent au moins savoir où le trouver et ainsi le contacter pour lui apporter leur assistance". Cette demande de Me Ly fait écho à la déclaration de l'avocat parisien de Sonko, Juan Branco, qui indique également que le contact entre le leader de Pastef, son équipe politique et ses avocats "a été rompu ce matin".
Une autre hypothèse présentée à SenePlus par une source politique proche d'Ousmane Sonko suggère que ce dernier aurait pu, sur les conseils d'un de ses avocats, décider de ne pas poursuivre sa caravane et de rentrer incognito chez lui à Dakar ou dans un autre lieu tenu secret pour le moment.
Par ailleurs, certaines sources proches de Pastef affirment que Sonko a été interpellé ce dimanche par des éléments de la gendarmerie de Koungheul dans la région de Kaffrine et serait actuellement entre les mains du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale pour être acheminer à Dakar. S’agit-il d’une arrestation ou d’une décision de le conduire à son domicle à la Cité Keur Gorgui ? Pour l’heure nous ignorons la réponse à cette question si cette hypothèse devait se vérifier.
Il ne fait aucun doute qu'au cours des prochaines heures, nous aurons de nouvelles informations sur la position géographique de Sonko, ainsi que sur ce qui s'est passé depuis hier.
Concernant le verdict de son procès avec Adji Sarr, attendu le 1er juin 2023, des sources juridiques proches d'Ousmane Sonko indiquent que s'il n'est pas acquitté purement et simplement, il pourrait être condamné à une amende d'au moins 200 000 francs CFA, ce qui renforcerait son inéligibilité potentielle pour la présidentielle, cette possibilité étant déjà à l'ordre du jour en raison du verdict de son procès en diffamation avec le ministre Mame Mbaye Niang.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ALYMANA BATHILY
DROIT À LA DÉSOBÉÏSSANCE CIVILE ET À LA RÉSISTANCE NON VIOLENTE
EXCLUSIF SENEPLUS - À travers le leader de Pastef, c’est la trajectoire historique que le Sénégal prendra pour les prochaines décennies qui se détermine. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas
L’histoire retiendra que le procès pour viol intenté contre Ousmane Sonko a été un procès politique perpétré par l’État du Sénégal contre un adversaire politique. Démonstration a en été clairement faite au cours de l’audience spéciale devant la Chambre criminelle de Dakar ce 23 mai 2023.
Il est apparu clairement que la Justice a été instrumentalisée pour « liquider » le président de Pastef, à tout le moins à l’empêcher d’être candidat à la présidentielle de 2024.
C’est pourquoi on a fait de cette audience spéciale un déballage pornographique : l’objectif étant non pas de faire jaillir la vérité mais de porter atteinte à l’honorabilité d’Ousmane Sonko, de le salir aux yeux des Sénégalais !
Voici un procès au cours duquel aucune preuve matérielle attestant du viol n’a été versée au dossier, les vidéos et audios annoncés depuis longtemps par l’accusatrice n’ayant jamais été produits. Tous les témoins appelés à la barre, à une seule exception près, ont déchargé Ousmane Sonko.
Voici un procès dont le ministère public même, face à l’absence de preuves matérielles a dû exprimer son « doute ». Et d’escamoter subrepticement l’accusation de « viol » pour lui substituer celui de « corruption de la jeunesse », notion vague et inique comme on le sait depuis au moins Socrate.
« M. le président, si toutefois vous ne pouvez pas qualifier des faits de viol, je vous prie de bien vouloir qualifier des faits de corruption de la jeunesse (détournement de la victime âgée de 19 ans au moment des faits par l’accusé) ». Et le Procureur de requérir dix ans de réclusion pour « viols » et cinq ans pour corruption de la jeunesse !
Le tour serait ainsi joué : Sonko out, la voie dégagée, « l’opposition réduite à sa plus simple expression », la victoire de monsieur Macky Sall pour un troisième mandat serait assurée. Le président grand seigneur, pourrait même se payer le luxe de se désister finalement, la pérennité du « système » étant assurée pour longtemps encore.
Le Sénégal face à son destin
En préparation du jugement attendu ce 1er juin, Ousmane Sonko exerçant son droit à la désobéissance civile et à la résistance non violente, veut en appeler au peuple sénégalais : c’est tout le sens de la Caravane de la liberté qu’il a lancé depuis deux jours à partir de Ziguinchor pour rallier Dakar par la route.
Or voici qu’à l’étape de Kolda déjà, les « forces de défense et de sécurité » se mettent en travers de sa route, jetant de grenades et tirant sur la foule, faisant encore un mort.
Il s’agit pour le camp du président Macky Sall de perturber et d’arrêter par tous les moyens cette Caravane. Il s’agit aussi d’intimider les Sénégalais. Les ministres Me Sidiki Kaba et Abdou Karim Fofana ont justifié d’avance ce dessein lors de leur conférence de presse de ce jeudi, en invoquant des cocktails molotov imaginaires et en assimilant gratuitement la Caravane de la liberté à …des « troubles à l’ordre public ».
Pourtant une telle marche pacifique, de désobéissance civile, de mobilisation du peuple contre l’injustice et pour le respect des droits humains n’est pas inédite. Elle a été initiée par les apôtres de la lutte pour les droits de l’homme et pour les droits civiques par la non-violence que sont le Mahatma Gandhi et le Révérend Martin Luther King.
On pense ici à la Marche du Sel que le Mahatma Gandhi entama le 12 mars 1930 pour dénoncer le monopole que le colonisateur britannique exerçait sur le sel et protester ainsi contre l’occupation de son pays. Gandhi sera arrêté au bout de 300 kilomètres et emprisonné. Mais le processus qui conduira à l’indépendance de l’Inde en 1947 était dès lors lancé.
On pense aussi aux marches pour les droits civiques des Noris américains initiées par le Révérend Martin Luther King, notamment à celle sur Washington le 28 août 1963 et celle de Montgomery à Selma de février 1965.
C’est l’inspiration de ces marches qui anime encore la lutte contre le racisme systémique des Africains Américains, notamment le mouvement du Black Lives Mater.
Et maintenant ?
Le Sénégal est à la croisée des chemins.
Comme en 1963, quand Mamadou Dia a été finalement liquidé par Senghor et le Sénégal maintenu dans son ancrage de néocolonie française.
À travers Ousmane Sonko, c’est la trajectoire historique que le Sénégal prendra pour les prochaines décennies qui se détermine.
Il s’agit pour nous, faut-il le répéter, d’instaurer une démocratie réelle en lieu et place de cette démocratie illibérale et corrompue, de fonder une République véritablement indépendante et souveraine basée sur la séparation effective des pouvoirs et garantissant le respect des droits et libertés des individus.
Il s’agit de créer un État capable d’amorcer un véritable développement économique, social et culturel et d’améliorer enfin la vie des Sénégalais.
Il s’agit aussi de fonder un État capable de contribuer à un véritable rassemblement africain au niveau de tout le continent et de sa diaspora.
Les jeux sont faits.
Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas ou qu’il n’avait pas compris ce qui se jouait. À chacun d’entre nous de se déterminer.
PS : J’entends bien les états d’âme de mes amis « droits de l’hommistes », démocrates et féministes sincères sur les propos injurieux d’Ousmane Sonko à l’endroit de son accusatrice. Mais comme le dit un autre de mes amis « comment reprocher à un homme qui a la tête sur le billot de hurler ? »
J’ajouterai qu’il ne s’agit pas pour nous d’élire à la tête du Sénégal un Saint homme, quelqu’un « Bou Sell » comme certains zélotes parmi nous le revendiquent, il est vrai.
Il s’agit seulement d’élire un homme capable de mettre en œuvre pendant son mandat le programme de révolution démocratique, souverainiste et panafricaniste que nous voulons.
Comme on le sait, le président Donald Trump a fait face pendant toute sa campagne électorale à des accusations d’infidélités conjugales, de viols et autres délits sexuels. L’État américain ne s’est pas saisi de ses accusations pour empêcher sa candidature.
Les Américains ont par la suite estimé dans leur majorité que M. Trump était digne d’être président des États-Unis. Et il me semble qu’il a exercé sa fonction à la satisfaction des Américains qui l’ont élu.
Les exemples sont nombreux à travers le monde, d’hommes politiques, de John Fitzgerald Kennedy et Bill Clinton aux États-Unis à Anwar Ibrahim en Malaisie, à François Mitterrand en France, accusés de délits sexuels, qui ont été par la suite élus démocratiquement et qui ont rempli honorablement leurs fonctions.
PAR Ciré Clédor Ly
LA DÉCADENCE DE L'ÉTAT
Le procès du 23 Mai a fini de convaincre les plus réservés, sur l’implication et la participation consciente de certains acteurs de la société au complot d’État ourdi contre le leader de Pastef
Le procès du 23 Mai a fini de convaincre les plus réservés, sur l’implication et la participation consciente de certains acteurs de la société au complot d’État ourdi contre le leader de Pastef, pour éliminer durablement ce dernier, non seulement de toute fonction élective, mais également de toute fonction publique avec une mort civile civique et politique.
Il a aussi permis de se convaincre de la décadence de l’Etat qui ne se fixe aucune limite pour atteindre ses objectifs, avec des détentions abusives et arbitraires de tous ceux qui sont soupçonnés être contre le 3ème mandat, des atteintes aux droits de la presse libre et indépendante, les atteintes à la liberté de circulation, les atteintes à la liberté d’opinion et de critiques des institutions, les atteintes graves au droit de participer aux affaires publiques de son pays et de compétition aux élections, les atteintes à la vie privée et à l’intimité des personnes avec l’usage des réseaux sociaux dont les administrateurs peuvent être identifiés, les menaces et usage de violences avec l’utilisation d’une force disproportionnée contre la population civile sous le couvert de la protection de l’ordre public, le jugement d’une accusée sans l’assistance d’un Avocat (de l’ouverture du procès à la mise en délibéré) pour jugement être rendu au 1er juin 2023, sacrilège suprême ……
Le réquisitoire du Procureur de la République s’abaisse comme une demande d’abandon des charges contre le principal opposant du Régime politique en place, décidé de l’écarter de la compétition pour l’accession à la magistrature suprême.
Il y a lieu de rappeler des principes basiques du droit criminel :
1- L’acte d’accusation qui est l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction, fixe définitivement et irrévocablement les limites de la saisine de la juridiction de jugement, et l’accusé Monsieur Ousmane Sonko n’a jamais été entendu au cours de l’information sur des faits relatifs à la corruption de mineurs, de même que du point de vue de la procédure et de la technique juridique, le juge d’instruction n’avait pas provoqué une demande de supplétif et le parquet non plus n’avait pas pris un réquisitoire supplétif pour étendre les poursuites à la corruption de mineurs de moins de 21 ans.
2- Seuls le présumé viol et les menaces de mort ont fait l‘objet de mise en accusation.
Les juges ne peuvent donc suivre le Procureur de la République dans ses errements et devraient dans la logique de leur serment acquitter les accusés et bouter la politique hors du prétoire.
3- Les présumées menaces de mort ne peuvent être poursuivies distinctement du crime de viol qui l’absorbe en tant qu’élément constitutif de l’infraction.
4- Le cumul réel d’infractions est juridiquement impossible en l’espèce. Le juge d’Instruction et le Parquet ont péché par manque de sérénité et de discernement.
5- La disqualification du crime de viol en délit de corruption de mineurs relève d’un sport intellectuel auquel ne peut se livrer aucun juge surtout aux vues des éléments développés supra.
6- En Droit criminel, chaque infraction protège une valeur sociale et la disqualification comme la requalification ne se conçoivent que sur la même échelle de la valeur sociale protégée.
Les juges du 23 Mai se trouvent dans l’impossibilité juridique de disqualification.
7- Ma conviction est qu’il existe quelque part dans chaque Nation, des juges qui préservent leur âme de toutes les tentations et qui soient capables et prêts à assumer leur idéal de justice et de dire NON lorsque cela s’impose.
8- Le jugement qui sera rendu le 1er juin engagera un pays et pourrait influencer le comportement de plusieurs autres nations.
9- Les juges de Ndèye Khady Ndiaye, de Ousmane Sonko et de Adji Sarr sont déjà entrés dans l’histoire. Ce que l’histoire retiendra d’eux est différé au 1er juin 2023.
Ciré Clédor Ly est membre du pool des avocats d'ousmane Sonko.
OUSMANE SONKO EST INTROUVABLE
Pastef prend l'opinion nationale et internationale à témoin de cet état de fait et nous nous réservons le droit de réagir face à toute atteinte à son intégrité physique, son emprisonnement ou son assignation à résidence surveillée - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous le communiqué du Bureau politique national de Pastef-Les Patriotes, daté du 28 mai 2023, indiquant que son président Ousmane Sonko est injoignable depuis plusieurs heures.
"Le président Ousmane Sonko est introuvable et injoignable depuis plusieurs heures.
Pastef-Les Patriotes prend l'opinion nationale et internationale à témoin de cet état de fait et nous nous réservons le droit de réagir face à toute atteinte à son intégrité physique, son emprisonnement ou son assignation à résidence surveillée.
Le président Macky Sall sera tenu pour responsable de tout ce qui lui arrivera.
Pastef-Les Patriotes demande à tous les militants, sympathisants et citoyens épris de justice de se mobiliser et se tenir prêts.
L'heure est grave !"
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SONKO EST DANS UNE DYNAMIQUE DE PROVOCATION QUOTIDIENNE
Le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana parle de la caravane de la liberté organisée par le leader de Pastef depuis vendredi
La trajectoire de la caravane d'Ousmane Sonko est suivie de près par les autorités du pays. Elles ont d'ailleurs promis la fermeté en cas de trouble à l'ordre public.
Entretien avec Abdou Karim Fofana, le porte-parole du gouvernement sénégalais.
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L’ETRANGE DESTIN D’UN NDONGO DAARA
Comment suis-je passé de «ndongo daara » à super chef entreprises ? Pus-je vous dire le secret de Youssou Ndour et de Wally Seck ? Pourquoi certains tracent-ils toujours le même destin aux «ndongo daaras» ?
Dans cette entrevue avec AfricaGlobe Tv, nous découvrons le parcours extraordinaire de ce jeune trentenaire que tous les jeunes Africains devraient découvrir afin de penser autrement, faire un déménagement mental.
Amadou Seck est parti de presque de zéro pour devenir un héros. Lui qui n’a jamais eu l’opportunité de mettre pied à l’école française et qui jusque a presque la majorité ne savait pas grand-chose du français ou de l’anglais. Mais il a suffisamment appris à l’école coranique. Alors que nombre de jeunes sont sortis des universités et autres grandes écoles, bardées de diplômes et prétendant être au chômage, Amadou qui est sans aucun diplômé a tout compris à force de volonté et de détermination. Il est devenu un super chef d’entreprises.
D’ailleurs pour lui, c’est absurde de dire qu’il n’y a pas d’emplois dans le pays. Quand on veut un emploi de bureau qui n’existe pas, il faut de l’imagination pour créer son propre emploi et en donner à d’autres. Amadou Seck en donne preuve à suffisance. Pour lui, il n’est nullement question de rester un petit commerçant de l’informel ou un enseignant du coran comme c’est habituellement le cas pour les anciens pensionnaires des écoles coraniques.
Amadou a dit niet à ce destin préétabli aux « ndongo daaras » en se disant pourquoi eux ne peuvent nourrir de grandes ambitions ? Pourquoi ils ne peuvent pas rêver grand ?
Sa non-instruction a l’école occidentale n’a jamais été un obstacle pour son aventure entrepreneuriale. Au contraire, ça lui a même peut-être servi. Puisqu’ il a développé un état d’esprit différent de ceux qui sont formatés par un système éducatif désuet et inefficace.
De vendeur de journaux, a celui de sachets plastiques en passant par la vente des œufs, entre autres, il est aujourd’hui devenu un super chef d’entreprises qui va à la conquête du continent avec son entreprises Vision d’Afrique.
Bien que n’ayant jamais fréquenté l’école française, il n’a rien à envier à bien des étudiants aujourd’hui, et même certains professionnels en termes de niveau de langue, de fluidité dans l’expression. Autodidacte, il a pris à lire et à écrire d’une manière dynamique. Sa soif insatiable d’apprendre fait la différence. Dans la prochaine vidéo, nous découvrirons l’autre facette du personnage.
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J'AURAIS AIMÉ ÊTRE À VOS CÔTÉS
Depuis Ziguinchor où il était jusqu’à vendredi, le leader de l’opposition sénégalaise a fait une vidéo de 4 minutes pour adresser un message à la communauté catholique du Sénégal qui célèbre ce lundi le 135e Pèlerinage marial de Poponguine
Depuis Ziguinchor où il était jusqu’à vendredi, le leader de l’opposition sénégalaise a fait une vidéo de 4 minutes pour adresser un message à la communauté catholique du Sénégal qui célèbre ce lundi le 135e Pèlerinage marial de Poponguine.
Ousmane Sonko affirme dans son message qu’il voudrait être aux côtés de « ses frères et sœurs catholiques », marcher avec eux, prier avec eux. Mais qu’après avoir discuté avec des membres de son bureau politique dont Toussaint Manga, qui lui ont conseillé, dans le contexte actuel de surseoir à ça.
DE NOMBREUSES TENSIONS AUTOUR DE LA CARAVANE DE LA LIBERTÉ DE SONKO
Depuis que le convoi a quitté Kolda aux environs de samedi midi, il est suivi par une vingtaine de pick-up et de gros véhicules blindés de la gendarmerie
Au Sénégal, la caravane dite « de la liberté » de l'opposant Ousmane Sonko a quitté Ziguinchor, la ville dont il est le maire dans l'extrême sud du pays. Elle poursuit sa route en direction de Dakar. Ce samedi, elle est arrivée à Velingara après plusieurs heures d’échauffourées.
Après avoir passé la nuit à Kolda, la caravane a été obligée de s'arrêter pendant plusieurs heures en raison des échauffourées qui ont éclaté entre les forces de l'ordre et les sympathisants d'Ousmane Sonko à l'entrée de la région de Velingara, à 570 km de Dakar, rapporte l'envoyé spécial de la rédaction Mandenkan de RFI, Tiémoko Diarra. Les partisans d’Ousmane Sonko n’ont pas décoléré face aux forces de l’ordre qui ont bloqué toutes les routes. Depuis que le convoi a quitté Kolda aux environs de midi, il est suivi par une vingtaine de pick-up et de gros véhicules blindés de la gendarmerie.
Un mort à Kolda
Et comme vendredi, de nombreux Sénégalais sont sortis pour encourager le politicien sur la route, et des échauffourées ont éclaté. Gaz lacrymogènes du côté de la police contre jets de pierre du côté des manifestants. « Nous sommes dans un pays qui est tenu en haleine par un système qui ne nous arrange pas. Ousmane Sonko est venu aujourd'hui alerter la jeunesse. Les jeunes ont compris. Cette caravane vient à son heure car les jeunes ont besoin de savoir qu’il faut changer d’époque. Cette caravane a traversé des étapes, pendant tout le trajet les gaz lacrymogènes ont été lancés par les forces de l’ordre sans raison. Tous les hommes politiques du Sénégal ont tous fait des tournées dans tout le pays. On n’a jamais vu un homme politique qui a été gazé. Aujourd’hui, c’est parce qu’Ousmane Sonko est le candidat le plus présidentiable », tance le coordinateur du Pastef de Ziguinchor, Edouard Diadta.
NOTRE INTÉGRATON AU SEIN DES COMMUNAUTÉS EST SOUVENT BIAISÉE PAR LE PÉCHÉ
Pour vivre en communauté, les fidèles doivent ‘’emprunter quotidiennement le chemin de la conversion en communiquant ce qu’[ils ont] reçu de Dieu’’, a recommandé l’abbé Gérard-Marie Diène, vicaire de l’archidiocèse de Dakar, aux pèlerins venus à la messe
L’‘’intégration harmonieuse’’ des êtres humains à leur communauté ‘’est souvent biaisée par le péché, les ambiguïtés, les prétentions et les égoïsmes’’, a déclaré l’abbé Gérard-Marie Diène, vicaire général de l’archidiocèse de Dakar, à l’occasion de la célébration eucharistique de Pentecôte, au pèlerinage marial de Popenguine (ouest).
‘’Notre intégration harmonieuse au sein des communautés est souvent biaisée par le péché, les ambiguïtés, les prétentions et les égoïsmes’’, a dit le guide religieux aux fidèles.
Pour vivre en communauté, les fidèles doivent ‘’emprunter quotidiennement le chemin de la conversion en communiquant ce qu’[ils ont] reçu de Dieu’’, a-t-il recommandé aux milliers de pèlerins venus prendre part à la messe.
L’Eglise catholique organise le 135e pèlerinage marial de Popenguine (27-29 mai), depuis samedi.
‘’Notre mal’’ découle de notre ‘’propension à avoir toujours raison, du besoin d’être toujours reconnu, même s’il faut écraser les autres’’, a ajouté l’abbé Gérard-Marie Diène, ancien curé de la cathédrale de Dakar.
Dans cette situation, conseille-t-il, les communautés gagneraient à ‘’communiquer’’ et à ‘’rendre compte de ce qu’elles ont reçu de Dieu’’.
Les familles seraient ‘’plus belles si elles étaient des lieux [de communication] de ce que nous avons reçu de Dieu’’, a poursuivi le vicaire général de l’archidiocèse de Dakar.
Il en va de même du Sénégal, qui serait ‘’un pays de paix si nous apprenions à communiquer ce que nous avons appris de Dieu’’, a souligné le guide catholique. ‘’Nos diversités sont bien à l’origine de nos ennuis, dans nos communautés et dans nos églises.’’
L’abbé Gérard-Marie Diène a demandé à la Vierge Marie de ‘’consoler’’ ceux qui ‘’souffrent’’ dans leur corps et dans leur âme, ceux qui sont dans ‘’la dispersion et le découragement’’.
‘’Le secret du bonheur est dans la fidélité à l’image de la Vierge Marie’’, a-t-il encore enseigné aux milliers de pèlerins venus prendre part à la messe, dans l’ancien sanctuaire marial de Popenguine.
Le nouveau sanctuaire, construit par l’Etat du Sénégal dans le cadre de la modernisation des édifices et sites religieux, va accueillir les pèlerins pour la messe de lundi, dernier jour du pèlerinage auprès de la Vierge Marie, organisé chaque année à l’occasion de la Pentecôte.
Cette messe sera dite par l’évêque de Tambacounda (est), Mgr Paul Abel Mamba.