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15 octobre 2025
MULTIPLE PHOTOS
GAMOU 2023, THIES ÉVALUE SES CAPACITÉS D’INTERVENTION SANITAIRE
La Direction régionale de la santé de Thiès a tenu, mercredi une réunion technique destinée à évaluer ses capacités à assurer une bonne couverture sanitaire du Gamou dans les foyers religieux de la région
Thiès, 13 sept (APS) – La Direction régionale de la santé de Thiès a tenu, mercredi une réunion technique destinée à évaluer ses capacités à assurer une bonne couverture sanitaire du Gamou dans les foyers religieux de la région, a constaté l’APS.
La rencontre abritée par la Direction régionale de la santé de Thiès, a enregistré la présence des représentants des structures sanitaires publiques et privées des départements de Thiès et Tivaouane.
La réunion a été élargie à tous les agents, dont ceux venant d’autres régions, qui interviendront dans le dispositif de prise en charge sanitaire des fidèles qui se déplaceront vers la cité religieuse tidiane.
Cette réunion visait, selon le directeur régional de la santé (DRS), à coordonner les actions des différents intervenants lors de cet événement.
De la communication avec le Sneips au plus haut niveau de référence, y compris en dehors de la région, en passant par la prévention à travers le service d’hygiène et la prise en charge de premier niveau par les postes médicaux avancés, tous les éléments de la chaîne étaient conviés à cette réunion.
Il s’agit également d’éviter que ce rendez-vous annuel ne soit le point de départ de l’expansion de différentes maladies comme la dingue, le paludisme ou encore le chikungunya, qui sont surveillées dans certaines localités du pays.
Ces échanges ont permis de faire le point sur les capacités de la région en termes de personnel, de plateau médical, de logistique, afin de déterminer les gaps à combler.
« La région de Thiès avance en termes de moyens, de ressources humaines mais aussi d’infrastructures », a dit Mama Moussa Diaw, qui a ajouté : « aujourd’hui, nous avons des spécialistes, l’université et de grands hôpitaux qui nous permettent de prendre en charge des patients que nous ne pouvions pas prendre en charge il y a quelque temps ».
Cet état des lieux n’était pas destiné à préparer le seul Gamou de Tivaouane, mais aussi ceux des des autres localités de la région, prévus dans la même période.
La région compte au moins 16 gamous officiels, a relevé le médecin-chef de district de Thiès, Docteur Amadou Mbaye Diouf.
La région de Thiès qui peut satisfaire « 90% » de ses besoins en ambulances, selon le Docteur Diaw, a sollicité toutefois 45 ambulances, dont six médicalisées, pour « sécuriser tous les axes menant à Thiès ».
Rien que dans la ville de Tivaouane, il y aura 61 à 64 postes médicaux avancés, a-t-il poursuivi.
L’idée est de faire en sorte qu’en cette période d’hivernage, le patient n’ait pas à parcourir une longue distance pour bénéficier de prise en charge.
En plus des postes médicaux avancés, il y a le centre de santé et l’hôpital de Tivaouane, les hôpitaux de Thiès et Mbour, ainsi que les centres de santé de Pour, Khombole, etc.
Tout cela devra être coordonné pour définir la destination de chaque victime en fonction du lieu de l’accident, explique Mama Moussa Diaw.
Vu que dans la région de Thiès, « l’essentiel des accidents sur les routes nationales se passent entre Tivaouane et Kébémer, dans la région de Louga, des discussions avaient été engagées avec le Samu pour qu’il s’implante au centre de santé de Mékhé.
Une coordination prévue entre le Samu et les sapeurs pompiers devra permettre de couvrir les environs de Touba Toul, a-t-il annoncé, non sans évoquer tout un dispositif impliquant les Samu de Kaolack et Touba pour s’occuper des axes menant à Tivaouane.
« Plus de 3.000 agents » devront être mobilisés, dans le cadre de ce dispositif de couverture sanitaire du Gamou, a dit Mama Moussa Diaw, pour qui, « la force aujourd’hui de la région de Thiès est qu’elle peut compter massivement sur les agents (locaux) ».
La région n’aura à recourir au niveau central que pour certaines spécialités, parce qu’ayant « changé » de visage, grâce à l’université Iba Der Thiam et à ses hôpitaux.
« De moins en moins, nous aurons besoin des camions chirurgicaux parce que nous avons beaucoup de blocs opératoires » ouverts, y compris à Mékhé et Khombole, a-t-il relevé, précisant que ces équipements permettent de prendre en charge certaines urgences.
A cela s’ajoute l’ouverture progressive du centre hospitalier militaire de Thiès, bien qu’il n’ait « pas encore atteint sa vitesse de croisière ».
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE VOLLEYBALL, L’ÉGYPTE REMPORTE SON NEUVIÈME TITRE
L’Égypte a remporté à domicile, mercredi, la finale du Championnat d’Afrique des nations de volleyball aux dépens de l’Algérie qu’elle a battue par 3 sets à 1 (22-25, 18-25, 25-20, 22-25), au complexe olympique du Caire.
Dakar, 13 sept (APS) – L’Égypte a remporté à domicile, mercredi, la finale du Championnat d’Afrique des nations de volleyball aux dépens de l’Algérie qu’elle a battue par 3 sets à 1 (22-25, 18-25, 25-20, 22-25), au complexe olympique du Caire.
Les Égyptiens ont obtenu leur neuvième titre de champions d’Afrique, après ceux de 1976, 1983, 2005, 2007, 2009, 2011,2013 et 2015.
La Libye a battu le Cameroun (3-1 : 22-25, 25-22, 25-23, 25-15), en match pour la troisième place.
L’Égypte, l’Algérie et la Libye sont qualifiées à la prochaine phase finale du Championnat du monde de volleyball prévue en 2025.
Cette édition réunira pour la première fois 32 pays, contre 24 précédemment.
Le Sénégal qui a pris part à la compétition s’est arrêté en huitièmes de finale, sorti par les tunisiens, 3 sets à 0. Il a gagné le match de classement contre la Gambie, 3 sets à 0.
L’équipe de volleyball du Sénégal ne s’est jamais qualifiée pour les Jeux olympiques et le Championnat du monde masculin de volley-ball.
Elle se prévaut seulement de quatre participations au Championnat d’Afrique.
Les Lions ont pris la quatrième place en Afrique en 1976 et 1979.
Quinze pays ont pris part à la 24e édition du Championnat d’Afrique des nations 2023 au Caire.
LAURENCE GAVRON N’EST PLUS
La cinéaste, photographe et femme de lettres franco-sénégalaise, Laurence Gavron, connue pour ses travaux sur la mémoire, est décédée dans la nuit du mercredi au jeudi à l’âge de 68 ans à Paris, des suites d’une longue maladie
La cinéaste, photographe et femme de lettres franco-sénégalaise, Laurence Gavron, connue pour ses travaux sur la mémoire, est décédée dans la nuit du mercredi au jeudi à l’âge de 68 ans à Paris, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS auprès de sa famille.
L’artiste, née à Paris en 1955, a commencé à fréquenter le Sénégal il y a plus de trente ans. Elle y a réalisé des films documentaires, écrit des romans et effectué des travaux photographiques rendant compte d’un attachement à un pays, à ses arts, son histoire et à sa culture. Elle vivait à Dakar depuis 2002 et a acquis la nationalité sénégalaise en 2008. Elle avait en préparation un film sur Alioune Diop, le fondateur de la revue Présence Africaine et de la maison d’édition du même nom.
Le Sénégal et des aspects de la vie des Sénégalais sont au cœur de ses quatre romans : ‘’Marabouts d’ficelle’’ (La Baleine, 2000), les polars ‘’Boy Dakar’’ (Le Masque, 2008) et ‘’Hivernage’’ (Le Masque, 2009) et ‘’Fouta Street’’ (Le Masque, 2017 – Prix du roman d’aventures 2017).
Au cinéma, la plupart de ses documentaires ont été réalisés au Sénégal, dressant le portrait d’artistes – ‘’Ninki Nanka, le Prince de Colobane’’, 1991 – portrait du cinéaste Djibril Diop Mambety), ‘’Le Maître de la parole – El Hadj Ndiaga Mbaye, la mémoire du Sénégal’’, 2004, ‘’Samba Diabaré Samb, le gardien du temple’’, 2006, ‘’ Yandé Codou Sène, Diva Séeréer’’, 2008. Elle effectue aussi une plongée dans la vie des communautés, réalisant, en 1999, ‘’Naar bi, loin du Liban’’, sur les Libanais au Sénégal), en 2005, ‘’Saudade à Dakar’’, sur les Cap-verdiens établis à Dakar), en 2008, ‘’Assiko !’’, ‘’Si loin du Vietnam’’ (2016).
Laurence Gavron est également l’auteur de ‘’Y’a pas de problème ! : fragments de cinémas africains’’ (1995), ‘’Sur les traces des mangeurs de coquillages’’ (2000), sur les fouilles archéologiques dans le Sine-Saloum. ‘’Juifs Noirs, les racines de l’olivier’’ (2015) et ‘’Le Père du marié’’ (2022) figurent aussi dans sa filmographie. Le long-métrage de fiction ‘’Hivernage’’, d’après son roman éponyme, n’était pas encore sorti.
Titulaire d’une maîtrise de lettres modernes, option cinéma, en 1977, Laurence Gavron débute sa carrière comme journaliste et critique de cinéma en publiant des articles ou critiques de films pour différents journaux et revues, dont ‘’Positif’’, ‘’Cahiers du cinéma’’, ‘’Libération’’ et ‘’Le Monde’’. Elle a aussi travaillé pour la télévision, comme assistante, journaliste et réalisatrice sur ‘’Cinéma, Cinémas’’, ‘’Étoiles et Toiles’’, ‘’Métropolis’’, ‘’Absolument Cinéma’’, ‘’Après la sortie’’…
Laurence Gavron a débuté la réalisation de films documentaires en 1980 avec le portrait d’Eddie Constantine, ‘’Just like Eddie’’. S’en suivent des courts-métrages de fiction, ‘’Fin de soirée’’, ‘’Il maestro’’ (1986).
Gavron était aussi photographe. Elle a réalisé une série sur la culture du sel à Palmarin, les Peuls dans le Djolof et le Ferlo, le travail du coton au Sénégal oriental. Ces travaux ont fait l’objet d’expositions à Gorée, Regards sur cours (2006, 2013), à la mairie de Dakar-Plateau (2006), au Goethe Institut (2007), aux Cours Sainte-Marie de Hann (2007), au Musée de la Femme Henriette-Bathily à Gorée (2007), à l’Institut français de Dakar (2011).
PLAIDOYER EN FAVEUR DU RELÈVEMENT DE L’AGE LÉGAL DU MARIAGE DE 16 A 18 ANS
Une journée de plaidoyer en faveur du relèvement de l’âge du mariage de 16 à 18 ans s’est tenue ce jeudi à Saint-Louis à l’initiative de l’Inspection d’académie appuyée par le Forum des éducatrices africaines (FAWE)
Saint-Lois, 14 sept (APS) – Une journée de plaidoyer en faveur du relèvement de l’âge du mariage de 16 à 18 ans s’est tenue ce jeudi à Saint-Louis à l’initiative de l’Inspection d’académie appuyée par le Forum des éducatrices africaines (FAWE), a constaté l’APS.
A cette occasion, Ndeye Oumou Khairy Sall Diouf, la secrétaire exécutive du Fawe Sénégal a estimé que »donner l’opportunité à la fille de se marier à 18 ans lui permettrait de perdurer dans les études et d’avoir plus de chance dans la vie ».
Elle a ainsi souligné la nécessité pour les filles d’avoir les mêmes chances de réussite que les garçons, insistant sur l’importance d’une révision de l’article 111 du code de la famille.
»La fille qui se marie à 16 ans peut ne pas poursuivre ses études et a moins de chance de réussite dans la vie », a fait valoir Mme Diouf.
D’après les initiateurs de cette action de plaidoyer, l’accès des filles à la scolarité s’est beaucoup amélioré bien que se dressent de nombreux obstacles qui les empêchent d’achever leur scolarité.
Parmi ces obstacles, les défenseurs de la cause des filles soulignent qu’il y a les mariages précoces qui relèvent de la tradition et du code de la famille
Le président de l’Association des parents d’élèves et d’étudiants Mamadou Mamoudou Wone a de son côté déclaré qu’il fallait relever l’âge du mariage à plus de 18 ans.
Il fonde son argument sur le fait que les femmes décrochent rapidement des diplômes supérieurs si elles ont l’occasion de poursuivre leurs études ». Il n’a pas manqué de citer en exemple l’écrivaine Aminata Sow Fall, la scientifique Rose Dieng Kuntz.
Le représentant de l’IAM. Oumar Hann affirme que les filles obtiennent à Saint-Louis des résultats honorables et méritent d’être accompagnées par de telles initiatives qui tendent à les faire durer sur les bancs.
COUP DE PÊCHE RÉUSSI DE LA MARINE ROYALE
Au moins, 250 migrants sénégalais qui tentaient de rallier l’Espagne à bord de trois pirogues ont été secourus jeudi au large du Maroc par la marine royale marocaine, a appris l’APS de source diplomatique.
Dakar, 14 sept (APS) – Au moins, 250 migrants sénégalais qui tentaient de rallier l’Espagne à bord de trois pirogues ont été secourus jeudi au large du Maroc par la marine royale marocaine, a appris l’APS de source diplomatique.
Deux blessés figurent parmi ces candidats à l’émigration en provenance du Sénégal. Ils ont été évacués au centre hospitalier de Dakhla, une localité du sud marocain.
Les rescapés de cette traversée en mer ont été logés dans les centre d’accueil et d’hébergement de Tawarta à Dakhla et celui de Bit-Guindouz, a indiqué la source.
Elle fait savoir que la dernière arrivée de pirogues de migrants en provenance du Sénégal remontait au 21 août dernier.
Le Consul général du Sénégal à Dakhla assure avoir pris les dispositions pour porter assistance et protection de ces compatriotes en attendant leur rapatriement.
PASTEF : UN PLAN B OU LE SORT DU PDS
L’opposition, excepté les Patriotes, sait avec qui ils vont croiser le fer au cours de la campagne pour la présidentielle de 2024. Birame Soulèye Diop va-t-il émerger comme l'alternative ou l'ex-Pastef va-t-il reporter ses voix sur un autre candidat ?
Les candidats de l’opposition savent avec qui ils vont croiser le fer au cours de la campagne pour la présidentielle de 2024. Seuls, les «Patriotes» sont dans l’incertitude. Birame Soulèye Diop va-t-il être le plan B ou les «Patriotes» vont-ils reporter leurs voix sur un autre candidat issu de Yewwi askan wi ? Mystère dans un sombre corridor !
Sur la ligne de départ pour la Présidentielle, les candidats commencent à se déployer à la quête du vote sénégalais. Amadou Ba sait qu’il va probablement avancer sans les fiefs de Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao. Khalifa Sall trouvera son salut dans l’union de la grande famille de Gauche, et Karim Wade devra donner les gages de sa «sénégalité» à ceux qui lui contestent sa nationalité. Qu’en-est-il des partisans de Ousmane Sonko ? C’est la question que se posent bon nombre d’observateurs. En effet, arrêté pour 8 chefs d’accusation, le «Patriote» en chef n’a pas encore une condamnation définitive pouvant le priver d’une participation à la présidentielle. Seulement, au cas où il voudrait briguer le suffrage des Sénégalais, le maire de Ziguinchor sait qu’il devra le faire sans son parti, Pastef, dissous par arrêté ministériel. Mais si la bannière ne devrait pas poser de problème, c’est plutôt sa participation qui est sérieusement compromise. En effet, en appelant à l’insurrec-tion contre l’Etat, Ousmane Sonko a peu de chances de recouvrer la liberté avant l’élection prochaine.
Même si les anciens membres de sa formation s’entêtent à maintenir l’illusion de sa candidature, aidés dans ce dessein par des membres de la Coalition Yewwi askan wi dans un but inavoué.
Bien que l’aile dure des «Patriotes» continue à maintenir sa ligne, des voix se sont élevées pour parler de plan B. C’est le cas de Dialo Diop et récemment de Lansana Gagny Sakho, qui parle de «plans B, C et D».
Au cas où les «Patriotes» n’auraient pas de candidat issu de leurs rangs, le grenier électoral qui a fortement contribué à la victoire de l’opposition aux dernières Législatives, devrait être déterminant. S’il est clair qu’une consigne de vote en faveur de Amadou Ba n’est pas à l’ordre du jour, les autres candidats peuvent sérieusement envisager un report des voix. En faveur de qui les «Patriotes» vont-ils voter ? Si la réponse est difficile actuellement, il suffit de regarder les démarches de certains pour comprendre leur volonté. Pas besoin d’être sorcier pour comprendre qu’ils ne sont pas nombreux, les membres de Yewwi askan wi qui souhaitent la participation de Sonko à la présidentielle de 2024.
En effet, n’ayant jamais gagné une élection, ils ont misé sur un éventuel report de ses voix en leur faveur. Mais avant d’en arriver à ce cas de figure, des personnes comme Birame Soulèye Diop vont-ils laisser s’échapper tout le travail qu’ils ont abattu depuis 2016 ? Pour sauver Ousmane Sonko, le député-maire de Thies-Nord va-t-il accepter de réduire ses chances de gouverner le Sénégal ? Au cas où les «Patriotes» accepteraient d’avoir un plan B, El Malick Ndiaye et compagnie vont-ils accepter que Birame Soulèye Diop les dirige ?
L’exemple du Pds de Maître Wade est là, qui n’a jamais voulu d’autre candidature que celle de Karim Wade. Avec conséquence, que son influence s’est réduite en peau de chagrin. Les partisans de Sonko accepteront-ils de prendre ce risque ? Les prochaines semaines vont révéler beaucoup de choses.
par Ibou Fall
UN MONOGAME DE PRÉFÉRENCE
Un politicien fidèle à sa parole et à sa femme, ça ne court pas les rues. Et je dirais même plus : en croiser un est rarissime ! Quant au polygame, toutes catégories confondues, c’est mission impossible…
À l’endroit de ceux qui se trouvent trop beaux quand ils se mirent de bon matin, dont la chair est manifestement faible au regard de leur petit conglomérat matrimonial et leurs appétits libidineux incontrôlables : un trompeur reflet dans le miroir n’est pas une raison suffisante pour briguer le suffrage des Sénégalais à la fonction présidentielle.
Concernant donc la consigne de vote ultime à la présidentielle de 2024, vous voulez mon avis ? Je vous le donne quand même : le monogame absolu, de préférence…
Un politicien fidèle à sa parole et à sa femme, ça ne court pas les rues. Et je dirais même plus : en croiser un est rarissime ! Quant au polygame, toutes catégories confondues, c’est mission impossible…
J’avoue, toute honte bue, que ces pessimistes considérations sur le genre humain me viennent d’un incurable traumatisme : le destin si incertain du Gabon après le bilan, pardon, la saga du, euh, regretté Omar Bongo Ondimba, un mètre cinquante-et-un sans ses talonnettes, après trente-deux ans de règne sans partage sur son p’tit émirat équatorial, ses trente-trois épouses et concubines, ses cinquante-quatre enfants…
En appétits, la taille ne compte pas !
Je me demande sans trouver de réponse depuis la renversante découverte de la smala du sublime Gabonais, comment ça trouve du temps à consacrer aux affaires de l’Etat, quand ça trône au-dessus d’un harem et d’une ribambelle. Il y faut, certes, de l’ego, de la volonté, du nerf et du jarret, mais surtout cette fantastique légèreté de l’être éminemment épicurienne.
La preuve par cent qu’il vous faut à tout prix éviter de multiplier les mariages quand le destin de votre pays est entre vos mains plutôt qu’entre vos cuisses ? Dans les royaumes autochtones que les toubabs traversent lors de leurs premiers pas en terre sénégalaise, ça épouse à tout va, ça multiplie les rejetons jusqu’à la débandade absolue, au point qu’il n’y ait plus la moindre place même pour un dernier sursaut d’orgueil sous la ceinture.
Tant de génie et une si belle énergie gaspillés à se disperser en épousailles et cochoncetés, au lieu de monter des armées de métier, construire des villes-forteresses capables de résister à l’envahisseur, déifier la science, sublimer le savoir, susciter la recherche, impulser l’initiative, créer du bien-être, pour ne pas parler d’inventer du bonheur sur ses propres terres et au-delà.
En résumé, avoir le génie, l’ambition et le temps de conquérir la planète.
Ça fait si longtemps que, nous autres Sénégalais, résistons à l’appel de l’abîme : Senghor et Colette, Diouf et Elisabeth, Wade et Viviane, Macky et Marième. C’est clair : des femmes de poigne tiennent et entretiennent le Palais jusque-là… Imaginez une seconde les incalculables propositions indécentes auxquelles un austère chef de quartier doit résister et multipliez les diaboliques tentations par l’exponentielle dimension de chef d’Etat.
On se calme.
Envisageons cependant le scénario du pire pour la prochaine présidentielle… Comme dirait un de mes téméraires anciens collaborateurs que je ne nommerai pas, chauffeur de fonction et polygame épanoui, qui en revendique, alors au sommet de sa gloire, «quatre et une de secours» : en 2024, nous portons au pouvoir un polygame assumé.
Pause pipi.
Le brave candidat en déclare quatre. Pas de doute, l’énergumène a des instincts suicidaires et semble hyperactif la nuit… A la louche, ça suppose que la «âwo», traduisez la première, est le symbole achevé de la respectabilité. Certes, une mocheté discrète et soumise, de souche tolérable, coincée mais irréprochable. Impossible de la virer : ça fait désordre et ingratitude dans l’opinion. La brave mère de famille, entre deux pèlerinages, est reçue avec déférence dans les milieux religieux, présentée comme la marraine attitrée du Premier ministre qu’elle impose à son polygame de compagnon lors de ses brefs moments de repentir, et envoie des messages subliminaux à la Primature au sujet de l’orthodoxie de la politique gouvernementale. Le chef des Armées ne peut que la saluer avec déférence. Pensez-vous : on ne défie pas la Générale du Général, lequel a plus peur de leurs nombreux enfants que de leur génitrice.
La deuxième, «niârêl» en langue indigène, à n’en pas douter, est une féministe contrariée, forte tête aux rondeurs voluptueuses, et serait plus que canaille au fond de l’alcôve. Signe distinctif : les crocs de ses ambitions rayent les parquets de ses domiciles de location avant le sacre. Elle serait plutôt celle que le cabinet du Président redoute au plus haut point. Dans ses manches, elle abrite les renseignements généraux ; à ses heures perdues, la vigilante mégère consulte les fiches d’audience de l’infidèle officiel quand elle ne surveille pas le préposé aux fonds politiques. C’est à elle que le ministre de l’Intérieur rend compte, s’il tient à durer à son poste. Le patron du département des Finances, pour sa part, n’ose pas snober ses protégés, tandis que celui du Commerce multiplie les propositions indécentes envers ses proches.
Si ça n’était que ça…
La troisième, «niètêl» chez le commun des mortels sénégalais, notre chef suprême de la magistrature et des armées en devient fou parce que c’est le havre de paix fait femme. On s’y pose, s’y repose, s’y relâche, s’y laisse aller… Ses câlins, ses bisous et ses massages font jaillir les confidences, que dis-je, vomir les confessions, valdinguer les secrets d’Etat que même sous la torture, un patriote indécrottable ne lâcherait pas. Mais voilà… Seuls les griots et les agents de renseignements généraux sont au parfum de la romance et fréquentent la trop douce et ingénue bonne femme.
Elle est la source et la base de travail parfaites pour racketter les officiels en chute d’estime au Palais. Et puis arrive la quatrième. La «nientêl» comme on dit chez nous. Son histoire ? Engrossée un soir de solitude absolue par la malédiction d’une capoté crevée, elle débarque six mois après la sordide galipette en poussant du ventre : pour priver d’un scandale facile les journaux «people», notre lubrique Casanova de pouvoir l’épouse en catimini en envoyant un oncle dépenaillé avec son kilo de noix de colas bien trop striées pour être officielles. C’est elle qui fait la fierté des cousines trop éloignées et des cousins de campagne qui peuvent tout de même se vanter d’avoir une ouverture dérobée à la Présidence.
Pour vous éviter un stress inutile, je vous épargne des tribulations de la gent des « secours », comprenez les maîtresses attitrées, logées aux frais du contribuable et qui vous font des bâtards même par éprouvette, bien après que le queutard de Président aura jeté le caleçon, en conséquence de l’affligeante démission de son muscle central.
Vous voyez bien qu’avec tout ça, durant tout un quinquennat, les affaires de la République n’ont de place que pendant les heures de crime, alors que les honnêtes gens dorment du sommeil du juste.
En ce qui me concerne, je me méfie d’instinct de quelqu’un dont le sabador est accroché quelque part chez la âwo, le diàmpoutt suspendu chez la niârêl, le tiâya plié sagement dans l’armoire de la niètêl et les marâkiss sur le seuil de la chambre de la nientêl. Quant aux projets de décrets en souffrance, pour les rassembler, il faut faire le tour des maisons, avant de débusquer l’impétrant chez sa concubine, la fameuse «secours», pour qu’il daigne les parapher.
Mais vous êtes libres de voter pour qui vous voulez
LA RENTREE SCOLAIRE ET LA PRÉSIDENTIELLE AU MENU DE LA REVUE DE L'ACTUALITÉ DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 14 Septembre 2023 mettent en exergue Les directives du président de la République, Macky Sall pour une bonne rentrée scolaire et universitaire et l’élection présidentielle de 2024
Dakar, 13 sept (APS) – Les directives du président de la République, Macky Sall pour une bonne rentrée scolaire et universitaire et l’élection présidentielle de 2024 sont les principaux sujets en exergue dans les quotidiens parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
En réunion du Conseil des ministres, mercredi, le président de la République a fait plusieurs recommandations visant à garantir une bonne rentrée scolaire et universitaire de l’année académique 2023-2024.
Rentrée scolaire et universitaire, »les directives de Macky Sall », informe en Une l’Enquête, qui rapporte que le chef de l’Etat a insisté sur l’importance de promouvoir la performance dans le système éducatif national, lequel doit rester une priorité de l’action gouvernementale.
‘’Macky Sall a demandé au gouvernement de faire figurer l’éducation et la formation en première place du PAP 3 en cours de formulation’’, a ajouté la publication.
De son côté, le Soleil fait savoir que le président de la République a exhorté le gouvernement à publier un document-bilan’, demandant ainsi au Premier ministre de coordonner la publication, avant la rentrée scolaire et universitaire, d’un document bilan de l’action consolidée de l’Etat dans l’éducation, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur et la recherche.
En politique, le foisonnement de candidatures déclarées à l’élection présidentielle de 2024 préoccupe les quotidiens. C’est ainsi que le journal Info rapporte que Thierno Alassane Sall »se jette dans le tas ». La publication signale que l’ancien ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, a annoncé mercredi sa décision de briguer la magistrature suprême à la présidentielle de 2024.
»Dans sa déclaration de candidature le leader de la République des Valeurs soutient qu’il est temps de construire une véritable république des valeurs et de libérer le potentiel des Sénégalais et du Sénégal à travers des réformes hardies dans les secteurs de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le plein emploi »’, écrit le journal.
»Le Sénégal dont rêve Thierno Alassane Sall », souligne pour sa part WalfQuotidien, alors qu’enquête peint Thierno Alassane Sall »en candidat de la rupture ».
Bès Bi revisite le parcours de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, à travers un portrait.
»Sous l’ombre du président de la République, Boun Dionne, 64 ans, voulait être le candidat de Macky pour la présidentielle de 2024. Loyauté résume la personne. Et personne n’aurait parié qu’il n’accepterait pas les choix du président. Il a défié la mort. Il semble prêt à résister à la mort politique, souligne le journal qui titre à sa Une : ‘’instinct de survie’’.
Au sujet de la présidentielle de 2024, Enquête évalue, ‘’les chances d’un candidat fantôme’’, Karim Wade, qui selon le journal ‘’vivra son baptême de feu en 2024’’.
‘’Candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade, vivra son baptême de feu en 2024, s’il réussit à passer les différentes épreuves sur le chemin de la présidentielle. Grand outsider de cette élection, le fils de l’ancien chef de l’Etat devra faire face à une montagne d’obstacles pour espérer devenir le 5 e président du Sénégal’’, rapporte le journal.
Le Soleil s’est intéressé au candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar pour la présidentielle de 2024, Amadou Bâ à travers une interview. ‘’Amadou Bâ dixit’’, titre le journal qui a évoqué avec M. Bâ des questions relatives à sa désignation, les chances de la majorité de gagner cette échéance cruciale, ou encore ses propositions aux sénégalais.
La vérité sur la démission d’Abdoulaye Daouda Diallo
Dans notre édition d’hier, nous avons écrit : « sauf revirement » le Président du Cese Abdoulaye Daouda Diallo allait démissionner pour se présenter à la Présidentielle contre le choix d’Amadou Ba. Eh bien ! Il n’a pas démissionné hier et peut-être même ne le fera-t-il pas. Pourtant «L’As» est formel, il avait bien dit en réunion restreinte avec certains de ses proches qu’il avait déjà écrit sa lettre de démission et qu’il allait la déposer le lendemain. Que s’est-il donc passé pour qu’il se rétracte ? Il faut dire que la pression sur lui est forte. «L’As» qui a pris ses quartiers dans son domicile familial peut mesurer combien il est contrarié. Autant une bonne partie de ses supporters dont l’une de ses épouses souhaitent le voir croiser le fer avec le Premier ministre candidat de Benno, autant une autre ne souhaite pas qu’il défie son mentor. Surtout que lors de leur audience, le chef de l’Etat lui a clairement dit qu’il souhaitait l’avoir à ses côtés. Macky Sall lui a indiqué en effet qu’il est plus important pour que Benno garde le pouvoir. Cela dépasse leurs personnes. Mieux, le chef de l’Etat a discuté avec des chefs religieux dont des proches du Khalife de Madina Gounass pour qu’ils interviennent. Sans compter d’autres bonnes volontés qui intensifient la pression pour qu’Abdoulaye Daouda Diallo revienne à de meilleurs sentiments. Jusque-là, rien n’est encore définitif. L’ancien grand argentier de l’Etat devait revoir son mentor pour lui exprimer sa position définitive après consultations. On en saura davantage de ce qu'il adviendra.
Le commissaire Dramé honoré
L'État espagnol a décoré à Dakar le commissaire divisionnaire El Hadji Cheikh Dramé. Par cette distinction, le ministre espagnol de l’Intérieur a élevé le chef du service régional de Sécurité publique de Dakar dans l’ordre général en guise de reconnaissance pour son parcours et son professionnalisme. Le commissaire central de Dakar a reçu cette médaille blanche, ce lundi, des mains de l’ambassadrice de l’Espagne à Dakar. La cérémonie s'est déroulée en présence du Directeur général de la police nationale, l’Inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, du Préfet de Dakar, Mor Talla Tine, du représentant de la gendarmerie nationale, des collaborateurs du commissaire Dramé et des membres de sa famille. À noter que le policier en chef de la capitale sénégalaise fait partie d’un groupe d’autorités de police du monde honorées par l’Etat espagnol. D’autres hauts cadres de la police sénégalaise, notamment les inspecteurs généraux de police Codé Mbengue et Seydou Bocar Yague, respectivement ancien et actuel Directeur général, avaient reçu avant lui cette distinction de l'Espagne. Des informations indiquent que Cheikh Dramé devait être décoré depuis 2022. Mais du fait du contexte d’alors marqué par une situation tendue, la distinction avait été reportée.
Diagnostic de Mimi Touré
Après avoir clôturé ses visites de proximité dans la région de Matam, Aminata Touré pose un diagnostic sans complaisance de la situation dans cette localité. Selon Mimi Touré, Matam est une région à fort potentiel agricole et pastoral qui reste encore frappée par la grande pauvreté, notamment dans les zones les plus reculées où l’insécurité alimentaire reste une grande préoccupation. La candidate déclarée à la Présidentielle ambitionne d’apporter une solution à ces problèmes en transformant la région en grenier du Sénégal en réhabilitant le mouvement coopératif agricole afin de mutualiser les forces des petits paysans et encourager les jeunes dans le secteur agricole en modernisant les outils de production. Elle pense que l’industrialisation des chaînes de valeur des produits agricoles et des produits laitiers, de la viande et du cuir créera des emplois et de la richesse pour les jeunes, les femmes et les hommes. Pour Mimi Touré, l’éradication définitive de la pauvreté passera par l’accès aux services de santé de base en mettant en œuvre la santé mobile pour trouver les malades dans les hameaux les plus reculés. Elle promet que l’éducation y compris au niveau des daara sera une priorité pour elle afin qu’à tous les niveaux, l’école forme des citoyens utiles pour leurs familles et leur terroir. L’ancienne Première ministre remercie tous les responsables de Mimi2024 et particulièrement Dr Abdoul Ly, le coordonnateur régional et sa famille.
Mimi Touré raille les responsables de l’APR de Matam
Restons avec Aminata Touré qui jette des pierres dans le jardin des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) de Matam et des délégués de quartiers qui ont voulu saboter sa tournée. En partance vers le Saloum, écrit-elle, « j’y souhaite à tout moment la bienvenue aux délégués de quartiers instrumentalisés par des politiciens qui ne savent pas que le Sénégal a changé ». Elle rassure ceux qui s’inquiétaient pour elle. «J’ai été persona very grata plutôt et j’ai apprécié partout où je suis passée l’hospitalité foutanké unique en son genre », raille Mimi Touré les responsables de l’Apr qui l’avaient déclaré persona non grata au Fouta. Elle les appelle à être à la hauteur de leurs responsabilités pour donner le bon exemple aux jeunes qu’on est prompt à critiquer. Mimi Touré rappelle que le Sénégal est un et uni de Ourossogui à Oussouye et de Goudiry à Kédougou.
Dépôt d’une lettre de protestation au siège de l’UMS
La plateforme «Chemin de La Libération» poursuit sa lutte pour la libération des détenus politiques. A cet effet, le député Guy Marius Sagna et compagnie vont déposer aujourd’hui à 09 heures une lettre de protestation au siège de l'Union des magistrats sis au palais de justice Lat Dior de Dakar, contre l'instrumentalisation de la justice et le silence complice de l'UMS.
Le Khalife des mourides offre 100 millions au Maroc
Serigne Abdou Samad Mbacké, un petit-fils du fondateur du mouridisme, a remis, mercredi, à l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, une contribution de 100 millions de francs du Khalife général des mourides pour l’assistance des victimes du séisme meurtrier qui a frappé vendredi soir plusieurs provinces du centre du Royaume chérifien. Serigne Abdou Samad Mbacké, en compagnie d’autres dignitaires de la confrérie mouride, a aussi présenté les condoléances de Serigne Mountakha Mbacké à Hassan Naciri, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, à qui il a remis une enveloppe de 100 millions de francs Cfa, a constaté l’Aps. S’exprimant au nom de la délégation, Khadim Diop, le secrétaire général du Khalife, a expliqué que le geste du guide religieux visait à contribuer à l’effort de réconfort moral et de soutien symbolique au peuple marocain. Dans des circonstances pareilles, un musulman doit montrer une solidarité agissante à l’égard d’un peuple frère frappé par une épreuve comme celle-ci, a souligné le porte-parole de la délégation. Il a fait savoir que le Khalife général des mourides a formulé d’ardentes prières à l’endroit du peuple marocain, afin qu’il se relève de cette épreuve et continue sa marche vers la prospérité. Le diplomate n’a pas manqué de rappeler et saluer les liens unissant le Sénégal et son pays. Il a remercié Mouhamadoul Mountakha pour ce geste grandiose. Près de 3 000 personnes ont péri et des milliers d’autres blessées à la suite du tremblement de terre.
El Hadj Ibrahima Diallo, Directeur de la Sécurité et de la Santé
Le chef de l’Etat a promis hier El Hadj Ibrahima Diallo, Inspecteur du Travail et de la Sécurité́ sociale, au poste de Directeur de la Sécurité́ et de la Santé au Travail àla Direction générale du Travail et de la Sécurité́ sociale du Ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions. Dans le même sillage, il a nommé Abdoul Wahab Haidara conseiller principal aux Affaires estrangères, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en Inde, cumulativement avec ses fonctions d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Sri Lanka, avec résidence à New Delhi.
Pr Chérif Baldé devient DG du Laboratoire national…
Restons toujours avec les nominations du Conseil des ministres d'hier pour dire que Chérif Baldé est monté en grade. Physico-Chimiste, Professeur titulaire des Universités, il a été nommé Directeur général du Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Pr Chérif Baldé doit cette promotion au changement de statut de la structure qu’il dirige et qui est désormais érigée en Laboratoire national. Par ailleurs, le chef de l’Etat a nommé Youssouf Mané, Ingénieur-urbaniste, Directeur du Développement urbain durable, de la Planification urbaine et de la Réglementation au ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, poste vacant.
Une bonne préparation du Gamou
Sur le chapitre du climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président Macky Sall est revenu, en Conseil des ministres, sur les sujets les préparatifs du Maouloud. À ce titre, Macky Sall a demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions logistiques et sécuritaires, en relation avec les communautés religieuses, les ministères et services de l’État impliqués, en vue d’assurer un déroulement, dans les meilleures conditions, de cet événement religieux important sur l'étendue du territoire national. Par ailleurs, après la tenue du Grand Magal de Touba, le chef de l'État a demandé au gouvernement d’accélérer l’exécution des projets d’hydraulique, d’assainissement et d’amélioration du cadre de vie dans l’agglomération de Touba - Mbacké, au regard du développement urbain notable des localités polarisées
Modification du code électoral
Bientôt le code électoral modifié sera disponible. Après les modifications apportées par l’Assemblée nationale, le Conseil des ministres a adopté hier le projet de décret modifiant les articles R.76 et R.80 du décret n° 2021-1196 du 20 septembre 2021 portant partie réglementaire du Code électoral. Sans doute le Président Macky Sall ne va-t-il pas tarder à signer le décret afin qu’on imprime le nouveau code électoral.
Les Grands moulins certifiés par l'ISO 22.000
Bonne nouvelle pour les consommateurs de farine des Grands Moulins de Dakar. L'entreprise vient d’obtenir la certification internationale d’ISO 22.000. Une farine de qualité qui garantit aux clients dont les distributeurs, boulangers et ménages d'avoir un produit sain et respecte les exigences alimentaires aux normes. L'annonce a été faite hier, à l'occasion d'une journée porte ouverte organisée par les responsables des Grands Moulins de Dakar. C'était en présence du Directeur adjoint, Frank Bavard qui rappelle le projet de certification d’ISO 22.000. A l’en croire, les grands moulins sont la première minoterie à obtenir cette certification internationale sur la farine. Pour sa part, le chargé du pilotage du projet
MIMI DEVOILE SON PROGRAMME POUR MATAM
Aminata Touré a séjourné pendant trois jours dans la région de Matam où elle a visité plusieurs villages des trois départements
A quelques mois du début de la campagne électorale, beaucoup de leaders politiques et candidats déclarés sillonnent le pays. Aminata Touré a séjourné pendant trois jours dans la région de Matam où elle a visité plusieurs villages des trois départements. Elle a décliné les grands axes de son programme et dit rentrer avec deux sentiments, à savoir la tristesse et l’optimisme.
Pendant trois jours, Aminata Touré dite Mimi, candidate déclarée à la prochaine présidentielle a effectué un séjour 72 heures dans la région de Matam. A la fin de son périple, hier l’ancienne cheffe du gouvernement dit quitter la zone avec des sentiments divers. ‘’Le premier est un sentiment de triste parce que je considère qu’on aurait pu faire mieux et beaucoup plus pour toute cette région de Matam qui a un potentiel. Évidemment il y a eu des infrastructures avec des routes qui ont été refaites et améliorées. Mais, concernant les conditions fondamentales de changement des conditions de vie des populations, il y a beaucoup de choses à faire. Voilà toute une région qui n’a pas d’industrie, qui s’est même un peu désindustrialisée et qui vit de l’élevage, mais qui n’a aucune usine de fabrique d’aliment de bétail’’, a-t-elle expliqué. Selon elle, il n’y a aucune unité de transformation des produits laitiers. Elle estime que cette région pouvait être le grenier du Sénégal. D’après elle, cela fait que beaucoup de jeunes partent ailleurs pour travailler dans les grandes villes et à l’étranger. ‘’Pourtant, ils peuvent gagner leur vie ici pour peu qu’on les organise en groupement de jeunes, qu’on les oriente et investisse dans des activités, c’est pourquoi je veux créer une banque des artisans sur l’ensemble du pays. On pouvait les organiser pour qu’ils puissent produire du lait, du beurre ou de la viande à exporter. Les femmes également sont très braves. On a vu beaucoup d’entre elles qui s’activent dans le maraîchage, mais c’est insuffisant’’, a soutenu la présidente de Mimi 2024. Il n’a pas manqué de faire un clin d’œil à la diaspora très nombreux et originaire de la région.
Pour cette dernière, Mimi prévoit aussi une banque des émigrés afin de leur permettre d’investir dans le Fouta et devenir des capitaines d’industrie. Elle veut rectifier ce sentiment de tristesse et de regret une fois élue présidente de la République. L’autre sentiment est, selon elle celui de l’optimisme grâce au potentiel avec des jeunes éduqués, qui veulent vivre chez eux s’ils sont encadrés. Elle souligne que la région est plate, sans colline et qui est facile de mener des activités agraires et de grandes dimensions. ‘’Il faut qu’on arrête l’ultra politisation de la région, c’est un problème. Cette situation a fait que la seule activité dans la région reste la politique’’, a dit l’ancienne Garde des Sceaux ministre de la Justice.
Dans son programme, Mimi compte bien prendre en charge les préoccupations des maîtres coraniques avec un statut qui leur est dédié, faire une évaluation de leurs connaissances afin qu’ils puissent devenir des fonctionnaires de l’Etat travaillant dans les mairies. Aminata Touré a aussi proposé d’auditer l’exploitation du phosphate. Pour elle, les populations ne bénéficient pas des retombées de cette ressource naturelles exploitée dans deux communes de la région de Matam. Lors de son séjour, Aminata Touré s’est rendue dans plusieurs villages des trois départements avant de terminer par la commune de Ourossogui où elle a effectué une visite de proximité accompagnée de certains responsables de sa coalition.