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26 juin 2025
LE SÉNÉGAL PARMI LES INVITÉS DE LA PREMIÈRE ÉDITION DES JOURNÉES DU PÉTROLE
La première édition des Journées Pétrole se tiendra du 31 mai au 3 juin 2023 à Dubaï sur le thème « L’incidence des contrôles dans la gestion des Contrats de Partage de Production (CPP) ».
La première édition des Journées Pétrole se tiendra du 31 mai au 3 juin 2023 à Dubaï sur le thème « L’incidence des contrôles dans la gestion des Contrats de Partage de Production (CPP) ». En Afrique, les acteurs s’organisent et vont prendre à la rencontre qui va durer quatre jours.
Les Journées Pétrole se proposent de fournir aux participants les clés de compréhension et des outils pratiques pour améliorer le suivi des Contrats de Partage de Production (CPP) et en optimiser les revenus pour les Etats. Les CPP constituent en effet un enjeu majeur pour les pays africains producteurs de pétrole car ils régissent les relations entre les Etats et les entreprises pétrolières. Or, les Etats africains signataires des CPP font souvent face à des difficultés organisationnelles, opérationnelles et techniques dans la gestion optimale et le suivi des obligations incombant aux sociétés pétrolières parties prenantes auxdits contrats. Aussi, si le contexte mondial actuel rappelle l’importance géostratégique du pétrole et la place incontournable que jouent les pays africains en tant que source d’approvisionnement indispensable au développement de nombreux Etats importateurs, il souligne également et avec force l’importance pour ces pays de se réorganiser juridiquement afin de pleinement tirer parti de leur potentiel énergétique. Les Journées du Pétrole se veulent être un lieu d’échange de référence pour et par les Africains afin d’apporter des solutions adéquates sur des problématiques pétrolières récurrentes à ces pays. Pour Gacyen MOUELY, associé co-gérant de 3M-Partners & Conseils, « la maîtrise des CPP offre aux autorités étatiques un cadre juridique stable et prévisible permettant de garantir une répartition équitable et transparente des bénéfices tout en veillant à ce que les normes environnementales et sociales soient contractuellement posées comme des priorités indiscutables ou non négociables ».
Cette première édition mettra ainsi l’accent sur des notions clés telles que le dispositif de contrôle dans les CPP, l’intérêt et l’impact des audits des coûts pétroliers ou encore l’importance du contrôle de la production pour ne citer que celles-là. Huit pays africains essentiellement d’Afrique francophone ont été conviés à cette première édition : le Gabon, le Sénégal, le Tchad, la République du Congo, la République Démocratique du Congo (RDC), la Guinée Equatoriale, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie. Ce sont au total plus de 60 représentants qui sont attendus pour cette première édition. Les Journées du Pétrole, souligne un communiqué parvenu à Bes Bi, ont vocation à devenir un cadre de rencontres de référence pour les décideurs institutionnels afin de mieux s’approprier la gestion de ce type de contrat.
CE QUE LES SYNDICALISTES RECLAMENT A L'ETAT
Les syndicalistes affiliés à la sous-section du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S) de Matam (Nord), ont réclamé jeudi à l'Etat du Sénégal d'intégrer des agents de santé prestataires dans la fonction publique.
Matam, 14 avr (APS) - Les syndicalistes affiliés à la sous-section du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S) de Matam (Nord), ont réclamé jeudi à l'Etat du Sénégal d'intégrer des agents de santé prestataires dans la fonction publique.
‘’Nous allons dérouler plusieurs activités dans le cadre de notre plan d’action afin de pousser l’Etat du Sénégal à intégrer nos camarades prestataires dans la fonction publique ou leur faire signer des contrats’’, a dit l’Infirmier Chef de Poste (ICP) de Doumga Ouro Alpha et Secrétaire général du SDT3S, Thierno Kébé.
Il intervenait lors d’une conférence de presse tenue au sein du poste de santé de Matam.
Une assemblée générale, un sit-in et un port de brassards rouges ont été organisés avant la rencontre avec les journalistes, en présence de plusieurs ICP, agents de santé communautaire et chauffeurs d’ambulances venus de différents postes de santé de la zone.
Ces agents de santé communautaires (ASC), matrones, chauffeurs d’ambulance sont les travailleurs concernés par cette situation.
Il a fait savoir que d’autres activités entrant dans le cadre du plan d’action ‘’vont être déroulées jusqu’à la satisfaction de cette revendication’’.
Les syndicalistes prévoient de boycotter plusieurs programmes, citant le Programme de lutte contre le paludisme et les activités de renforcement de la nutrition, de même que toutes autres activités de santé dans le district sanitaire.
‘’Avec ce boycott, toutes les activités sanitaires seront presque au ralenti dans le district de Matam’’, a ajouté Kébé.
Seul le Programme élargi de vaccination (PEV) n’est pas concerné par le boycott du syndicat prévu par le syndicat, précise le syndicaliste.
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SYSTÈME ÉDUCATIF DÉSUÉT, ÉGAL CHÔMAGE EN MASSE
Le Sénégal produit au moins 200.000 diplômés chaque année selon le ministère de l’Économie. Mais combien sont recrutés ? Quel est le nœud gordien du chômage au Sénégal ? Comment le dénouer ? Réponses avec l'entrepreneur Moustapha Diop
Diplômé en Commerce international depuis 2021 et également nanti d’un diplôme de technicien supérieur, Moustapha s’est vu confronté à la dure réalité du chômage comme de milliers d’autres jeunes sénégalais. Mais depuis tout petit, la fibre entrepreneuriale sommeillait en lui. S’étant trouvé en situation, celle flamme s’est ravivée et il s’est lancé dans l’auto-emploi parce que pour lui, il était hors de question d’attendre un hypothétique emploi et surtout de devoir courir après un patron. En se lançant dans l’entrepreneuriat, il découvre que l’école sénégalaise est une usine de fabrique de gros chômeurs étant donné la désuétude du système éducatif qui n’enseigne pas du tout des soft skills et autres besoins du monde actuel. Inspiré par son expérience du terrain, il y a écrit un livre pour partager ces compétences. Il en parle dans cette entrevue avec AfricaGlobe Tv.
Il y a quantité de précieuses choses que l’école sénégalaise n’enseigne pas aux apprenants et qui pourtant devraient figurer en bonne place dans les curricula de formation. Or, l’absence de ces aptitudes expose davantage les jeunes au chômage et à la précarité malgré leurs diplômes ronflants acquis en fin formation. Mais fort heureusement, de plus en plus, certains y découvrent par eux-mêmes, par accident ou presque ces choses. C’est le cas de Moustapha Diop, ce jeune entrepreneur qui vient de publier : «Ce que l’école ne nous apprend pas» ; un livre dans lequel, il décline des compétences apprises sur le tard/tas et qui lui ont permis de se sortir du chômage et de la galère en devenant entrepreneur.
Pour sûr cas, être employé d’un tiers n’était pas tout à fait une option première pour Moustapha. Il a lancé sa startup Sunugal Communication & Business, spécialisé dans le coaching, marketing, commerce en ligne, etc. et aujourd’hui l’histoire lui a donné raison au vu de la situation que connaissent ses camarades de promotion. S’y ajoutent des aptitudes personnelles que lui a pu acquérir dans sa petite expérience entrepreneuriale. Il a en effet découvert combien le système éducatif est carrent, voire désuet et archaïque. D’ailleurs, son désir d’entreprendre s’est davantage aiguisé grâce à sa rencontre avec un de ses futurs collaborateurs, auprès de qui il apprendra davantage.
Avec l’entrepreneuriat, il y a comme une lumière qui a jailli en Moustapha Diop. Certaines parties de son cerveau semblent s’être allumées puisqu’en côtoyant le monde de l’entrepreneuriat, il va découvrir toute la panoplie de soft skills qu’offre le développement personnel : des compétences en art oratoire et le leadership, à l’intelligence financière en passant par des techniques de vente, à la vertu de l’échec. Quelque part, il se dit peu ou prou s’il n’avait pas été la meilleure copie de lui-même si l’école lui avait enseigné plus tôt ces choses-là. Pour sûr, il les a découvertes sur le tard. C’est bien des compétences indispensables qu’il a décidé de partager dans son ouvrage avec d’autres jeunes afin de provoquer un choc dans leurs mentalités pour qu’ils trouvent par eux même la solution au chômage.
Enrichi de ses capacités, Moustapha Diop s’est rendu compte du niveau de désuétude du système éducatif du Sénégal et de bien des pays africains. C’est encore plus choquant pour lui de savoir que les dirigeants persistent à ne rien changer, en s'évertuant à transmettre les mêmes manières d’enseigner alors que les exigences du monde contemporain imposent que le système éducatif change et s’adapte. Faute de cela, les pays africains continueront d’être des usines de fabrique de gros chômeurs.
In fine, l’entrepreneuriat lui a appris en si peu de temps ce que l’école sénégalaise ô combien archaïque, ne lui a jamais appris en plus de 20 ans années de formation.
MACRON REÇOIT NEUF TIRAILLEURS AYANT DECIDE DE REGAGNER LE SENEGAL
Le président français, Emmanuel Macron, va recevoir ce vendredi, neuf Tirailleurs sénégalais qui ont pris la décision de rentrer au Sénégal grâce à une aide financière de l’Etat français, a annoncé l’Elysée dans un communiqué
Dakar, 14 avr (APS) – Le président français, Emmanuel Macron, va recevoir ce vendredi, neuf Tirailleurs sénégalais qui ont pris la décision de rentrer au Sénégal grâce à une aide financière de l’Etat français, a annoncé l’Elysée dans un communiqué relayé par plusieurs médias hexagonaux.
Ces Tirailleurs âgés de 85 à 90 ans ont fait le choix de rentrer dans les prochains jours au Sénégal, leur pays d’origine. En les recevant, le président Macron va ainsi rendre hommage à leur engagement pour la France, selon la présidence française.
L’aide mise en place, dont le montant n’a pas été dévoilé, vise à leur permettre de financer leur voyage retour et leur réinstallation au Sénégal, signale l’Elysée.
DIVERS SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens reçus ce vendredi traitent des sujets se rapportant à la politique, la justice, l’enseignement supérieur et la recherche, la situation de Sadio Mané au Bayern
Dakar, 14 avr (APS) - Des sujets se rapportant à la politique, la justice, l’enseignement supérieur et la recherche, la situation de Sadio Mané au Bayern sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En politique, Sud Quotidien note que le leader de Rewmi Idrissa Seck, ‘’en perte de vitesse depuis son retour dans le camp du pouvoir, est très attendu ce jour sur la question de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat’’.
M. Seck, qui doit tenir une conférence de presse dans l’après-midi, ‘’est aussi attendu sur sa participation à l’élection présidentielle de 2024 (….)’’, selon Sud qui affiche à la Une : ‘’Idy face à son destin’’.
Concernant la présidentielle, WalfQuotidien titre : ‘’Macky Sall, la stratégie du silence’’. ‘’Adorant surprendre ses hommes et les Sénégalais, Macky Sall garde toujours un silence poli sur sa participation ou pas à la prochaine présidentielle de février 2024. Un mutisme qui, au-delà de la gêne patente sur ce sujet controversé, peut bien cacher une savante stratégie’’, écrit Walf.
Vox populi présente les ‘’58 étapes qui mènent à la présidentielle de 2024’’ et parle d’un ‘’chronogramme contraignant’’ relatif à la fixation de la caution, le modèle et la fiche de parrainage, le dépôt des candidatures et la publication des listes de candidats.
‘’Le juge Amady Diouf, président de la cour d’appel de Dakar, va-t-il présider l’audience du lundi entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang ?’’, s’interroge le quotidien EnQuête.
Le journal rappelle que ‘’alors procureur de la République près le tribunal de Grande instance hors classe de Dakar, son parquet avait été accusé par les avocats de la défense d’avoir corsé le dossier comme pour enfoncer leur client’’.
Le dossier en diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko sera devant la cour d’appel de Dakar, lundi, après le verdict du 30 mars dernier qui a condamné le leader de Pastef à 2 mois de prison avec sursis et 200 millions de FCFA de dommages et intérêts.
L’As annonce de ‘’gros nuages dans le ciel’’ pour cause de ‘’cinq mois d’arriérés d’indemnités des travailleurs du transport aérien’’.
‘’Les lenteurs et blocages notés dans le traitement des questions sociales comme leurs indemnités de sécurité aérienne et le traitement entre les catégories de travailleurs fâchent les agents de l’aviation civile et du secteur des transports aériens’’, écrit le journal.
Il ajoute : ‘’très remontés, Cheikh Wade, président de l’intersyndicale, et ses camarades menacent de paralyser le secteur aéroportuaire en cas de non-satisfaction de leurs points de revendications’’.
Le Soleil revient sur la cérémonie de réception d’équipements scientifiques pour l’enseignement supérieur présidée jeudi par le chef de l’Etat et parle d’un ‘’nouvel élan pour la recherche’’.
‘’Seront équipés cent-trente laboratoires pédagogiques et de recherche des huit universités publiques, des six ISEP, de l’EPT et les Prépa’’, écrit le journal.
Selon Le Quotidien, la réception de ces équipements, d’un coût de 52 milliards de franc Cfa, s’inscrit ‘’en droite ligne des décisions issues des concertations sur l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche’’.
L’Observateur signale que le chef de l’Etat a profité de cette cérémonie pour ‘’tenir un discours de vérité aux élèves et étudiants, face à la violence physique et verbale qui gagne de plus en plus l’espace scolaire et universitaire’’.
Selon Macky Sall, ‘’l’école et l’université doivent rester des pôles d’excellence où l’on doit rivaliser non dans la violence physique et verbale, mais dans la quête des meilleurs résultats pour préparer son avenir, être utile à soi, à sa famille et à son pays’’.
Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la situation de Sadio Mané au Bayern et parle ‘’mauvaise passe pour le roi Mané’’.
‘’En méforme depuis son retour à la compétition, Sadio Mané allie manque de temps de jeu et contreperformances. Sa brouille avec Leroy Sané est la résultante d’une somme de frustrations. A 31 ans, l’attaquant du Bayern Munich est appelé à rebondir, sous peine de voir sa carrière sombrer dans les abysses d’une descente aux enfers plus tôt que prévu’’, écrit le journal.
L’INDISCIPLINE CARACTERISEE D’UN SENEGALAIS…DERACINE
L’Allemand d’origine sénégalaise Leroy Sané, fils de l’ancien international Souleymane Sané, a insulté son coéquipier Sadio Mané qu’il aurait traité de « noir de merde ».
Les Sénégalais bon teint ainsi que les Africains bon « continent » et fiers d’être noirs sont toujours sous le choc après l’énorme embrouille entre Sadio Mané et Leroy Sané survenue à l’issue du quart de finale aller Manchester City-Bayern Munich en ligue des champions disputé mardi dernier.
La plupart des journaux nationaux et internationaux ont expliqué les raisons qui ont poussé notre ambassadeur mondial Sadio Mané à réagir par un «léger» coup de poing. Mobile du crime ?
L’Allemand d’origine sénégalaise Leroy Sané, fils de l’ancien international Souleymane Sané, a insulté son coéquipier Sadio Mané qu’il aurait traité de « noir de merde ». Des propos racistes qui n’ont pas surpris ceux qui fréquentent Leroy Sané connu pour son indiscipline caractérisée et sa mauvaise éducation. Pour preuve, « Le Témoin » quotidien est en mesure de révéler que Leroy Sané vit très loin de son père Souleymane qui ne le voit généralement qu’à travers la télévision. Parce que tout simplement le gosse refuse d’être « noir » et sénégalais bon teint. Et « Le Témoin » quotidien parle sous le contrôle du président Baba Tandian qui a un contentieux financier avec un très proche « parent » de Souleymane Sané (père) dont la complicité morale n’est pas à écarter dans cette affaire. D’ailleurs dans cette scandaleuse affaire, l’ex-président de la Fédération sénégalaise de basket-ball, Baba Tandian, avait déposé une plainte au niveau de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane tout en citant comme témoin l’ancien international Souleymane Sané. Une plainte qui dort jusque-là entre la Gendarmerie et le Parquet.
Par contre, suite au pugilat entre Sadio Mané et Leroy Sané, la direction administrative du Bayern Munich a annoncé la suspension de notre Mané national pour le match à domicile contre Sanne. Une rencontre qui sera disputée samedi prochain pour le compte de la 28e journée de la Bundesliga. En tout cas, cette sanction partiale infligée à Sadio Mané est synonyme de racisme ou de « patriotisme allemand » qui ne dit pas son nom. Surtout qu’elle est prise contre un Sadio Mané dont les qualités humaines et professionnelles (discipline, performance, générosité et timidité) ont fondé sa célébrité et sa réputation.
LE OUI…MAIS DES PRODUCTEURS
Les acteurs du secteur de l’agriculture apprécient largement la décision prise par le président de la République Macky Sall d’augmenter le budget destiné à la campagne agricole 2023-2024 à 100 milliards Fcfa
Les acteurs du secteur de l’agriculture apprécient largement la décision prise par le Président de la République Macky Sall d’augmenter le budget destiné à la campagne agricole 2023-2024 à 100 milliards Fcfa. Toutefois, ils invitent l’Etat à veiller à ce que ces fonds soient attribués aux ayants droit.
En Conseil des ministres avant-hier, mercredi 12 avril, le Président de la République Macky Sall a pris la décision d’allouer une dotation budgétaire de 100 milliards Fcfa au secteur de l’agriculture pour la campagne agricole 2023-2024. Cette décision a été bien appréciée par les acteurs du secteur. « C’est une mesure qui nous apprécions, parce que l’agriculture est un pilier du développement d’un pays. Vraiment, nous saluons cette initiative du Président de la République. Cela pourra permettre de régler beaucoup de problèmes dans le secteur. Cela pourra également avoir un impact sur l’atteinte de la souveraineté alimentaire qui est visée par le gouvernement », soutient Bidji Cissé, secrétaire général de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs et transporteurs du Sénégal (Fnopts).
Le Cncr a également approuvé cette augmentation du budget de la campagne agricole qui se profile. « Nous avons une appréciation positive de cette augmentation du budget destiné à la campagne agricole. Il était porté il y a de cela deux ans à 60 milliards, on est passé l’année dernière à 80 milliards et aujourd’hui, il est à 100 milliards. Nous pensons que c’est une très bonne chose », se réjouit Sidy Ba, porte-parole du Cncr et par ailleurs secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs agricoles.
Toutefois, il demande à ce que ces fonds lourds de 100 milliards Fcfa soient utilisés à bon escient. « Il faut qu’il y ait un bon ciblage pour que les ayants droit puissent en bénéficier. Parce que l’Etat a fourni beaucoup d’efforts pour soutenir le monde rural et souvent ces efforts sont ratés par des intermédiaires, que ce soit autant dans le domaine des semences, des intrants que du matériel agricole. Il faut faire un ciblage pour que les bénéficiaires directs entrent en possession de ces semences et de ce matériel agricole gracieusement subventionné par l’Etat du Sénégal avec l’argent du contribuable », indique-t-il.
«LA CAMPAGNE AGRICOLE 2022-2023 EST L’UNE DES PLUS CALAMITEUSES»
Revenant sur la campagne agricole 2022-2023, le porte-parole du Cncr trouve que celle-ci est l’une des campagnes les plus calamiteuses que le Séné gal a eu a eu à connaitre aussi bien en termes de rendements que de revenus des producteurs. « On avait enregistré des pluies précoces l’année dernière et il avait énormément plu. Mais les rendements n’ont pas suivi. Les récoltes en arachide, en niébé et en mil sont médiocres. Présentement, le volume total commercialisé dans le circuit officiel n’a pas atteint les 300 mille tonnes coques, alors qu’on avait dit qu’il y avait une production estimée à 1 million 800 mille tonnes. Où se trouve donc le gap de 1 million 200 mille tonnes ? », s’interroge-t-il. Selon lui, même les huiliers tous réunis n’ont pas pu collecter plus de 30 mille tonnes. « Ceux qui ont eu à tirer leur épingle du jeu, ce sont les exportateurs qui ont eu le flair d’entrer très tôt dans le marché et d’acheter une bonne partie de la production », a-t-il relevé.
LA CHAMBRE ADMINISTRATIVE DE LA COUR SUPREME DESAVOUE POUR UNE SECONDE FOIS LE MINISTERE DE LA SANTE
L’affaire dite de la Pharmacie Dakaroise est en passe de devenir une sorte de patate chaude entre les mains du ministère de la Santé et de l’action sociale
L’affaire dite de la Pharmacie Dakaroise est en passe de devenir une sorte de patate chaude entre les mains du ministère de la Santé et de l’action sociale. Pour cause, la Chambre Administrative de la Cour Suprême a désavoué pour une seconde fois le ministère de tutelle relativement à cette scabreuse affaire qui opposait la dame Aïcha Goundiam Mbodji à la Pharmacie La Nation.
C’est en effet hier, jeudi 13 avril 2023, que la Chambre Administrative de la Cour Suprême, lors de son Audience Publique Ordinaire, a carrément et simplement annulé l’Arrêté n°002668 du 11 février 2022 du ministre de la Santé et de l’action Sociale qui avait abrogé l’autorisation - datant de 1981- de Madame Mbodji d’exercer sur ce site. Une décision sans appel qui sonne comme une victoire pour cette dernière.
Pour rappel des faits, la Chambre Administrative de la Cour Suprême avait auparavant annulé le 25 novembre 2021 l’Arrêté ministériel du 13 janvier 2021 par lequel le département ministériel autorisait Mme Aminata Gassama Baldé à transférer son officine de pharmacie La Nation (fermée depuis 8 à 9 ans) de l’avenue Lamine Guèye à la Place de l’Indépendance sur le site occupé depuis 1953 par la Pharmacie dakaroise dont Madame Aïcha Goundiam Mbodji était devenue titulaire en 1982. Cet arrêt de la Chambre Administrative de la Cour Suprême rendait dès lors illégale l’occupation du site pour y ouvrir toute autre officine, en l’occurrence la pharmacie dite La Nation fermée depuis 8 ou 9 ans. Malheureusement, le ministère de la Santé et de l’action Sociale sous Abdoulaye Diouf Sarr avait trouvé plus simple, par arrêté ministériel du 11 février 2022, d’abroger l’arrêté qui autorisait depuis 41 ans Madame Aïcha Goundiam Mbodji à exploiter sur le site de la Place de l’Indépendance, son officine dénommée Pharmacie Dakaroise.
Suite au recours de cette dernière et du Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal, la Chambre Administrative de la Cour Suprême a d’abord ordonné le 23 juin 2022 la suspension de cet arrêté ministériel d’abrogation de l’autorisation de Madame Mbodji d’exercer sur ce site. C’est cette même Chambre Administrative de la Cour Suprême qui vient d’annuler purement ledit arrêté ministériel d’abrogation de l’autorisation de la dame Goundiam Mbodji d’exercer sur ce site de la Place de l’Indépendance.
IDRISSA SECK FACE À SON DESTIN
Le patron de Rewmi est attendu ce vendredi sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la question de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat et sa participation à la présidentielle de 2024
Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, non moins président du Conseil économique, social et environnemental, va sauf revirement de dernière minute tenir sa conférence de presse qui était initialement prévue pour le 27 mars dernier à Dakar. Lors de ce face-à-face avec la presse, Idrissa Seck qui traverse une situation particulière marquée par la régression considérable de son électorat depuis son retour dans le camp du pouvoir sera très attendu sur la question de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat mais aussi sur sa participation à la prochaine présidentielle de 2024 dans un contexte politique qui est loin de lui être favorable.
Vendredi de vérité pour Idrissa Seck, président du parti Rewmi et du Conseil économique, social et environnemental. L’ancien Premier ministre du régime libéral du Président Wade, sauf changement de dernière minute, va enfin tenir sa conférence de presse qui était initialement prévue pour le 27 mars dernier à Dakar. Lors de ce face-à-face avec la presse prévue au Cyber Campus de Thiès, Idrissa Seck prévoit, selon un communiqué du service de presse du parti Rewmi, d’aborder « plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation politique, économique et sociale du pays ». Toutefois, il faut dire que l’ancien maire de la ville de Thiès sera très attendu sur la question de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat mais aussi sur sa participation à l’élection présidentielle de 2024.
En effet, prévue pour le 25 février prochain, cette 13ème élection présidentielle de l’histoire politique du Sénégal depuis 1960 qui marque un tournant décisif dans son parcours politique riche de trois candidatures (2007, 2012 et 2019) intervient cependant dans un contexte politique qui est loin de lui être favorable. Car, sur le plan électoral, le leader charismatique du parti Rewmi ne semble pas être au top. Au contraire, Idrissa Seck qui avait réalisé une percée lors de la présidentielle de 2019 (2ème avec 20,51% derrière le président sortant 58,26%) après une longue traversée du désert depuis la présidentielle de 2007 semble plutôt immerger dans une nouvelle crise de popularité. La preuve, les dernières élections ont consacré un effritement considérable de son poids électoral un peu partout avec la perte même de sa base effective de Thiès. Pour une première fois de son parcours politique depuis 2000, Idrissa Seck va être amené à aller à la conquête des suffrages des Sénégalais sans ses habits de leader incontesté de la capitale du rail qu’il a définitivement perdu lors des dernières législatives du 30 juillet 2022.
Outre ce facteur lié à l’effritement de son poids électoral, le président du parti Rewmi en cas de refus de s’aligner sur la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat et l’officialisation de sa candidature, devra résoudre une autre équation liée notamment à la formation d’une nouvelle coalition politique solide. Alors qu’il était pressenti candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir conformément aux termes supposés de son alliance « Mbuuro ak sow » avec l’actuel chef de l’Etat, Idrissa Seck risque d’être amputé de cette machine électorale en perte de vitesse.
A dix mois de la date du scrutin présidentiel, le leader de Rewmi devra engager la course contre la montre pour trouver de nouveaux alliés dans un espace politique déjà bipolarisé par les coalitions Benno Bokk Yakaar et Yewwi Askan wi en vue de bâtir une large coalition en perspective de cette présidentielle de 2024.
L’INTERSYNDICALE DE L'AVIATION CIVILE TIRE LA SONNETTE D’ALARME
L’intersyndicale des travailleurs de l’aviation civile et du secteur du transport aérien alerte sur la non-concrétisation des accords convenus dans le cadre du dialogue social au niveau sectoriel.
L’intersyndicale des travailleurs de l’aviation civile et du secteur des transports aériens a tenu une conférence de presse hier, jeudi, pour livrer quelques informations relatives à la situation de la plateforme aéroportuaire. En effet, face aux difficultés récurrentes qui assaillent le quotidien des travailleurs dans le secteur, l’intersyndicale entend prendre à témoin l’opinion publique et alerter sur l’urgence d’un traitement diligent de l’ensemble des points revendicatifs, afin d’anticiper sur les troubles sociaux qui pointent à l’horizon. A défaut, ces travailleurs n’excluent pas de déposer un préavis de grève.
L’intersyndicale des travailleurs de l’aviation civile et du secteur du transport aérien alerte sur la non-concrétisation des accords convenus dans le cadre du dialogue social au niveau sectoriel. Parmi ces points, on note les antennes du CRD (centre de réception déporté), le non-paiement de l’ISA (indemnité de sécurité aérienne), l’harmonisation des traitements entre les deux catégories de travailleurs (agents de ex-ADS et AIBD). Sur le cas des antennes du CRD (Centre de réception déporté), l’intersyndicale souligne « depuis plus d’un (01) an, nous partenaires sociaux, avons mené des initiatives auprès des autorités compétentes afin de trouver une solution consensuelle par rapport au site d’implantation des antennes du centre de réception déporté. Le choix des autorités s’est porté sur la zone dite ‘’hangar pèlerin’’, contrairement à notre proposition totalement contre l’implantation de ces antennes dans cette zone».
Selon Serigne Moustapha Gaye, SG du SYNPAAS, par ailleurs vice-président de l’intersyndicale, « Ces antennes étaient dans un premier temps à Yeumbeul, avant qu’elles ne soient déplacées dans l’enceinte de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Yoff, à cause de la forte urbanisation observée dans la zone. ». Mieux, ajoute-t-il, « Ces antennes ne fonctionnent plus depuis plus d’un an (16 mois exactement) et sont destinées maintenant à la ferraille. A la place, des investissements sont en cours en vue de l’installation de nouvelles antennes par l’ASECNA… »
Concernant par ailleurs le non-paiement des ISA (indemnité de sécurité aérienne), le vice-président de l’intersyndicale révèle que « Depuis plus d’un an, malgré les changements intervenus à la tête du ministère des Transports aériens et de l’AIBD SA, les agents sénégalais de l’ASECNA peinent à percevoir leur ISA normalement. De retard en retard, le cumul s’élève aujourd’hui, à cinq (05) mois d’arriérés, alors que le paiement doit être mensuel ».
Face à ces difficultés récurrentes, relève-t-il, « l’intersyndicale demande la prise de dispositions fermes et immédiates en vue du règlement sans délais des cinq (05) mois d’arriérés, en application des accords conclus lors des journées d’échanges et de partage d’informations avec les partenaires sociaux organisées par AIBD SA, du 17 au 19 mars 2023… »
Relativement à la non-attribution des titres propriété de Daga Kholpa et de Thiès Nord, le porte-parole de l’intersyndicale des travailleurs de la plateforme aéroportuaire d’indiquer : « Malgré l’aval de la plus haute autorité de ce pays et les multiples relances de l’intersyndicale auprès de la tutelle et des structures compétentes, l’attribution des parcelles à usage d’habitation pour les travailleurs de la plateforme, objet d’un accord formel à la suite de négociation, est restée lettre morte… ».
L’harmonisation des traitements entre les deux catégories travailleurs (agents ex ADS et AIBD) est aussi un point de cristallisation de l’intersyndicale. Et de rappeler : « Depuis la fusion entre ADS et AIBD SA, il était prévu d’harmoniser les salaires, les primes, les indemnités entre les deux catégories de travailleurs et par rapport à la plateforme aéroportuaire, mais aussi de tenir les commissions paritaires, les commissions des prêts etc. Face aux lenteurs observées dans le traitement de ces questions, l’intersyndicale demande une application intégrale et complète des accords dans ce cadre et ce, au plus tard le 1 mai 2023 ».
Au final, M. Gaye a prévenu que l’intersyndicale n’excluait pas de déposer un préavis de grève en cas de non-satisfaction des points ci-dessus énumérés.