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27 juin 2025
LES REMOUS A LA SOCIETE D'EXPLOITATION DU TER ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les livraisons de ce jeudi 13 avril traitent du remous à la Société d’exploitation du Train express régional (TER), le procès en appel opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko.
Dakar, 13 avr (APS) – Les remous à la Société d’exploitation du Train express régional (TER), le procès en appel opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko figurent parmi les sujets les plus traités par les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le quotidien Bës Bi rapporte que ‘’’le Train express régional (TER) a connu des perturbations, mercredi, pendant quelques heures’’.
Selon le journal, ‘’les travailleurs de la Société d’exploitation du TER (Seter), étaient en grève pour protester contre le licenciement de leur collègue’’.
La publication note que ‘’malgré les dénonciations du député Guy Marius Sagna, le directeur général de la Seter, Patrick Tranzer, avait fini par virer Maty Gning de la société alors qu’elle devait obtenir un CDI’’.
'’Assistante Manager de la direction maintenance et matériel roulant, Maty Gning est en état de grossesse de 5 mois. La direction générale l’accuse d’avoir utilisé son ordinateur de travail pour envoyer des mails de revendications aux travailleurs. Elle a annoncé une grève de la faim’’, écrit le journal.
Selon L’Info, ‘’la direction de la Seter est intransigeante sur la reprise de Maty Gningue’’.
Le Quotidien souligne que la Direction qui parle ‘’d’une non transformation d’un CDD à son terme en CDI a décidé d’ouvrir une enquête et a porté plainte pour tirer +ces actes de sabotage+ et de +malveillance+ au clair (…)’’.
Libération rappelle qu’il alertait ‘’depuis plusieurs mois’’ et que ‘’c’est finalement arrivé hier matin quand les agents de la direction de la maintenance du matériel roulant de la Seter ont immobilisé jusqu’à 11heures, 13 train sur le site de maintenance et de remise (SMR) sis à Colobane’’.
Selon le journal, ‘’l’affaire Maty Gning, cet agent viré parce que son ordinateur aurait servi à envoyer des mails de revendications à des travailleurs, est la dernière d’une longue liste d’injustices’’.
Le quotidien Bës Bi signale que le magistrat Amady Diouf va retrouver une affaire qui concerne Ousmane Sonko.
L’ancien procureur de la République, ‘’éloigné de l’affaire Sweet Beauté, à la suite de son affectation à la tête de la Cour d’appel de Dakar en février dernier, va présider lundi l’audience en appel pour diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, +sauf changement de dernière minute+, précise une source de la Cour d’appel de Dakar’’, écrit la publication.
Sud Quotidien note qu’après ‘’une accalmie de deux semaines environ, le Sénégal pourrait retrouver un regain de violence politique’’ avec la tenue de ce procès, programmé ‘’en un temps record’’.
‘’A moins que le pouvoir ne mette de l’eau dans son vin, on va vers une crise avec l’enrôlement en mode fast track de l’affaire Prodac. Des spécialistes redoutent le pire’’, écrit WalfQuotidien.
Le Soleil signale que le budget de la campagne agricole passe de 60 à 100 milliards de francs Cfa.
Le chef de l'Etat a annoncé mercredi avoir décidé d'allouer "une dotation budgétaire exceptionnelle et historique de 100 milliards de francs CFA à la campagne agricole 2023-2024, afin de renforcer la politique de souveraineté alimentaire".
"Appréciant les conclusions du Conseil interministériel sur l'agriculture", Macky Sall "a décidé d'allouer une dotation budgétaire exceptionnelle et historique de 100 milliards de francs CFA à la campagne agricole 2023-2024, afin de renforcer la politique de souveraineté alimentaire", rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
IDY SE DEVOILE DEMAIN
Fin du jeu ! Fini les calculs et autres ruses ! Idrissa Seck a enfin décidé de briser son silence bruissant de paroles.
Fin du jeu ! Fini les calculs et autres ruses ! Idrissa Seck a enfin décidé de briser son silence bruissant de paroles.
Dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien, il est indiqué que le «Président du parti Rewmi, tiendra une conférence de presse le vendredi 14 avril 2023 à 16 heures au Cyber Campus de Thiès ». «Initialement prévue le 27 mars, cette activité avait été annulée et sera finalement tenue à la date indiquée», ajoute ledit communiqué signé Pape Abdou Mané chargé des relations avec la presse.
Qui poursuit, «Au cours de cette rencontre avec la presse, le président du parti Rewmi abordera plusieurs sujets d'actualité, notamment la situation politique, économique et sociale du pays ».
En espérant bien sur que cette rencontre ne sera pas annulée comme la précédente.
BBY DANS L'EMBARRAS
Sur la question du troisième mandat, les alliés de Macky Sall semblent dans un dilemme cornélien et tentent, malgré quelques échappées solitaires, de noyer leur trouble dans le silence
Sur la question du troisième mandat, les alliés de Macky Sall semblent dans un dilemme cornélien et tentent, malgré quelques échappées solitaires, de noyer leur trouble dans le silence. Contrairement aux instances de l’APR qui s’agitent à travers des investitures tous azimuts, pour l’heure, aucun parti allié majeur n’a osé déclarer s’il va présenter un candidat ou soutenir une éventuelle candidature du président Sall.
Circulez, il n’y a pas grand-chose à signaler. Comme s’ils se sont passé le mot. Les différents partis de la mouvance présidentielle ne se sont pas pour le moment illustrés, de manière officielle, ni dans un sens ni dans un autre, alors que la question d’une possible troisième candidature du président de la République Macky Sall continue d’agiter toute la République. Chez la plupart des alliés, on opte plutôt pour l’omerta. Les quelques rares échappées solitaires, qui ont osé se prononcer publiquement contre une troisième candidature, ont été très vite étouffées. L’un des exemples les plus éloquents, c’est le porte-parole du Parti socialiste qui, en un temps record, s’est permis un virage à 180 degrés.
Dans un premier temps, il disait sur les ondes de la Radio futurs médias : ‘’Aux termes de la Constitution, personne n’a droit à un troisième mandat. Surtout quand on en a fait deux. D’ici la fin de ce mandat, chaque parti, chaque composante de cette coalition a le droit, a l’obligation de faire des évaluations et de se déterminer en conséquence. Au Parti socialiste, nous allons vers un conclave pour évaluer, en vue de prendre une décision…’’
Une déclaration qui eut le mérite de tirer de leur torpeur les plus hauts responsables, de mettre le parti sens dessus dessous, pendant quelques jours. Il aura fallu une réunion, dans la semaine qui a suivi, des plus hautes instances pour remettre de l’ordre, sommer la voix discordante d’entrer dans les rangs. Ce dernier ne s’est pas gêné de faire volte-face en un temps record.
Dans les sorties qui ont suivies, il a imputé la faute à des médias qui auraient, selon son propos, mal compris son message et qu’en réalité, il pense que Macky Sall a droit à un second quinquennat.
Bref, il a repris les yeux fermés les éléments de langage des pro-troisième candidature, tout en admettant que le PS n’a pas encore statué sur la question. Auparavant, des responsables comme le député Cheikh Seck ont eu à le tancer vertement dans les médias.
Malaise à l’AFP
À l’Alliance des forces de progrès de Moustapha Niasse, la situation n’est guère meilleure. Ici, la question du troisième mandat a déjà provoqué un malaise très profond. Outre Alioune Sarr, ancien n°2, ancien ministre du Tourisme et des Transports aériens, des voix se lèvent de plus en plus pour protester contre ce que beaucoup considèrent comme le mandat de trop. C’est le cas de Cheikh Ndiaye, responsable à la Sicap Liberté et à la tête d’un groupe de réflexion. Dernièrement, il est monté au créneau pour sommer les instances de sortir du silence. ‘’Nous sommes embarqués sur une voie qui est sans issue. Depuis 2014, l’AFP s’était engagée à accompagner le président Macky Sall pour un second mandat. Nous avions convenu d’une candidature du parti en 2024. Il y avait une déclaration de notre secrétaire général et de son directeur de cabinet. Nous sommes quasiment en 2024 et l’AFP ne s’est toujours pas prononcée’’, regrette M. Ndiaye. À Saint-Louis, la section progressiste s’est rebellée en décidant d’investir le n°2 en disgrâce, l’ancien ministre Alioune Sarr.
Comme au PS, à l’AFP également, le staff proche de Moustapha Niasse est monté au créneau pour étouffer tout débat. Vice-président à l’Assemblée nationale, Dr Malick Diop recadre : ‘’Aucune volonté allant dans le sens de claquer la porte de la coalition au pouvoir, en vue de faire cavalier seul pour la Présidentielle de 2024, n’a été manifestée au sein de nos instances. Nous sommes un parti démocratique. Chacun est libre de dire ce qu’il veut. Ça n’engage que lui.’’
Idy à l’affut pour ramasser les restes, à défaut de la caution du président
Pendant ce temps, les partis de gauche, eux, naguère à l’avant-garde du combat contre les troisièmes candidatures, brillent surtout par leur silence. Et quand ils sont interpellés sur la question, on essaie surtout de tourner autour du pot.
Invité récemment sur iTV, le secrétaire général du PIT, malgré les nombreuses relances du journaliste, n’a dit ni oui ni non, quant à l’éventualité d’un soutien du PIT à Macky Sall. Il feint plutôt de renvoyer la patate chaude aux instances de son parti qui vont statuer prochainement. Quand on lui rappelle la situation de 2012, le ministre Samba Sy déclare : ‘’En définitive, c’est le peuple sénégalais qui va choisir. Et ce peuple a toujours montré qu’il sait choisir le moment venu. Vous avez donné l’exemple de 2012 ; les Sénégalais avaient tranché. Depuis lors, les Sénégalais choisissent librement. En définitive, ils vont choisir en âme et conscience. Quant à nous au PIT, nous avons les mêmes principes. Tenant compte du contexte, nous allons analyser et aviser le moment venu…’’
Pour l’heure donc, parmi les alliés du président Sall, seul Idrissa Seck montre des velléités de porter sa candidature, même dans le cas où le premier nommé dépose sa candidature pour une troisième fois. Depuis quelques jours, il n’a eu de cesse de poser des jalons dans ce sens, sanctionnant toute voix de son parti qui l’invite à soutenir l’actuel chef de l’État.
Le 27 mars, d’ailleurs, il avait programmé une conférence de presse qu’il avait fini par reporter. Pour beaucoup, cela aurait dû servir de prétexte pour parler de sa candidature.
Pourquoi l’a-t-il annulé sine die ? Officiellement, il n’y a eu aucun motif. Une chose est sûre : membre de la grande coalition, Idy ne s’empêchera pas de s’imposer comme alternative pour toutes les voix de Benno réfractaires à une troisième candidature du président Sall. Ce, d’autant plus qu’il y a, au sein de cette majorité, plusieurs responsables ayant le même parcours que lui, au sein de la famille libérale. Il devra en tout cas batailler ferme, si l’on sait qu’il n’est pas le seul au sein de la majorité à nourrir un destin présidentiel, en lorgnant le soutien de certains alliés.
Même Khalifa Ababacar Sall qui est d’obédience socialiste ne désespère pas d’avoir sa part de l’héritage de Benno, ne se privant pas de rappeler quelquefois son passage au sein de cette majorité. À Tambacounda, dans le cadre de sa tournée, il clamait haut et fort : ‘’J’ai constaté que toutes les forces de gauche, dont les 2/3 sont dans Benno Bokk Yaakaar, ont décidé de se battre. S’ils doivent se mettre autour d’une candidature de gauche, je pense que je suis le mieux placé et le mieux indiqué pour être leur candidat.’’
Dans la grande famille Benno, le leader de Taxawu Sénégal a un regard bien particulier pour le Parti socialiste dont il s’est toujours réclamé et qui est l’une des composantes majeures de la majorité présidentielle. Dans le cadre de sa tournée toujours, il n’a eu de cesse de multiplier les appels pour la ‘’réconciliation de la famille socialiste’’.
‘’Nous rendons grâce au Bon Dieu, parce que non seulement la famille de Douga est venue, mais tous les camarades du PS que je connais dans la région sont venus. Et bientôt, vous aurez d’autres bonnes nouvelles. Parce que comme vous l’avez constaté dans les autres localités, nos camarades socialistes de la base sont en train de répondre favorablement à notre invitation. Vous allez bientôt les entendre’’, lançait-il à Tambacounda.
Quand les leaders refusent de trancher la question
Lors du dernier séminaire organisé à l’hôtel King Fahd Palace, en présence de tous les leaders, la question de la troisième candidature n’a pas été tranchée. Pourtant, la majorité était très attendue sur la question, dans un contexte où presque toutes les branches de l’APR investissaient leur président.
‘’Le séminaire invite l’ensemble des composantes à s’engager de manière résolue et déterminée dans la préparation de cette élection présidentielle décisive pour l’avenir de notre pays et la stabilité de notre sous-région. Les responsables et militants de la coalition doivent garder à l’esprit que le Sénégal, au-delà des enjeux propres à notre pays, est aujourd’hui parmi les derniers remparts de la stabilité de la sous-région’’, se bornait à dire feu Me Ousmane Sèye qui avait lu la déclaration finale.
À défaut d’une investiture, Macky se contentait d’un sursis jusqu’aux prochaines réunions. ‘’Notre majorité Benno, poursuivait Me Sèye diplomatiquement, tient au strict respect du libre choix de son leader par rapport à l’échéance de 2024. En tout état de cause, le séminaire lance un appel pressant à toutes les composantes de la coalition, aux démocrates et républicains de tout bord, aux forces vives de la nation, pour que dans un élan de vaste rassemblement, le candidat désigné le moment venu assure le triomphe de notre camp, pour poursuivre dans la sérénité les vastes réformes devant nous mener vers l’émergence’’.
UNE BAGARRE ECLATE ENTRE SADIO MANE ET LEROY SANE
La large défaite subie mardi soir contre Manchester City en quart de finale aller de la Ligue des champions (3-0), a laissé des traces dans les rangs du Bayern Munich.
En plus de la lourde défaite subie ce mardi par Bayern Munich sur la pelouse de Manchester City (3-0) en quart de finale aller de la Ligue des champions, Sadio Mané et Leroy Sané sont au centre d’une polémique. D'après des informations de «Bild», le ton serait monté dans le vestiaire et que Sadio Mané, qui reprochait à Sané sa manière de parler, lui a adressé un coup au visage. Si le club n’a pas souhaité commenter cette information, le quotidien allemand rapporte que l’international sénégalais encoure des sanctions et pourrait au minimum avoir une grosse amende pour ce comportement.
La large défaite subie mardi soir contre Manchester City en quart de finale aller de la Ligue des champions (3-0), a laissé des traces dans les rangs du Bayern Munich. Comme si cela ne suffisait pas, elle aurait fait monter la tension dans le vestiaire allemand au coup de sifflet final. D’après le média allemand BILD, une bagarre a éclaté dans le vestiaire entre Leroy Sané et Sadio Mané. Selon le journal, tout a démarré sur la pelouse après l’entrée de l’international sénégalais à la 69e minute et un échange de propos entre les deux coéquipiers. Des observateurs relèvent que Leroy Sané lui a crié dessus à deux reprises durant les dernières minutes de la partie. Une fois dans le vestiaire, la tension n’est visiblement pas redescendue après le coup de sifflet final et le journal Bild nous apprend que l’attaquant international sénégalais aurait vivement reproché à l’Allemand la façon dont il s’est adressé à lui. A tel point qu’une altercation aurait éclaté dans le vestiaire entre les deux hommes. Durant celle-ci, Sadio Mané aurait frappé son coéquipier au niveau de la lèvre, avant que leurs partenaires interviennent pour les séparer. Si le Bayern Munich n’a pas officiellement réagi à ce sujet, Bild indique que le champion d’Afrique sénégalais pourrait s'acquitter d'une amende pour son comportement.
UN PETIT BUSINESS QUI NOURRIT SON HOMME
Vente de cure-dents pendant le ramadan - Le mois béni, c’est aussi une période de «traite» pour les praticiens de certains petits commerces informels
Le Ramadan n’est pas qu’un moment de privation, d’endurance dans les prières, récital du Saint-Coran et l’accomplissement d’autres œuvres pieuses. Le mois béni, c’est aussi une période de «traite» pour les praticiens de certains petits commerces informels. C’est le cas des vendeurs de cure-dents, communément appelé «soccu» (en Wolof), qui se frottent les mains, le temps de ce mois de jeun. Même si certains déplorent la baisse de leur marge de bénéfices, comparativement aux années précédentes, du fait de la cherté de la vie et des produits qui n’épargne pas leur petit business.
Il est 14H passées de quelques minutes au Parcelles Assainies de Dakar. Il y a de l’animation partout sur la voie qui mène vers Dior, un marché très fréquenté de cette commune d’arrondissement de la capitale sénégalaise. Le milieu est animé par différents commerçants ; ces derniers usent de tous les moyens (des sonorisations, des mégaphones, des cries à tue-tête…) pour attirer les clients qui tournent partout, à la recherche de produits, objet de leurs visites. A l’entrée du marché Dior, des vendeurs de cure-dents ou «soccu» font des déplacements, vers les clients. Avec leurs marchandises bien rangées, par catégories, dans des cartons retaillés à cet effet, entre les mains ou dans des boites/caisses sur la tête ou sur les épaules, ils se réjouissent de l’avènement du Ramadan. Et pour cause, ces petits bâtonnets qu’ils vendent s’arrachent comme de petits pains, en cette période de jeûne.
Entre respect de tradition prophétique et coutume, nombre de jeûneurs s’arment de ces cure-dents pour se nettoyer les dents et garder une bonne haleine en ce temps de jeûne. Que ça soit à la maison, dans les marchés, en chemin, dans les bus et autres moyens de transports, au bureau et plusieurs autres lieux, le cure-dent accompagne le jeûneur partout, comme s’il est vital. Ce qui fait l’affaire des vendeurs de ces bâtonnets dont les prix varient suivant la catégorie, la plante d’origine. Parfois même la région (Nord du Sénégal, Sud, Sud-Est, Est, Centre…) et le pays d’origine (Arabie Saoudite, Guinée, Mali…) sont invoqués pour justifier les prix qui vont de 50 FCFA à 400 voire 500 FCFA ou plus notamment les «siwaak» ou cure-dent dits du Prophète-PSL).
Bref, le marché Dior est très animé. A l’entrée de cet établissement marchant, un jeune vendeur de cure-dents qui répond au nom de Yoro Camara, trouvé assis devant son étale, entouré de plusieurs formes de cure-dents et des dattes, lit un exemplaire du Coran. «Avant d’être un vendeur, j’étais un photographe. J’avais un appareil de photographie et d’enregistrement de vidéos ; mais, après, j’ai trouvé qu’il y a beaucoup de désordres dans ce métier. C’est pourquoi j’ai décidé d’arrêter et de vendre mon matériel», pour investir dans cette activité, explique-t-il.
IMPACTS DE LA CHERTE DE LA VIE ET LA HAUSSE DES PRIX
Il ajoute : «pour les cure-dents, il y a le «neb-neb», «daxar» (ou tamarin), «soump» (des noms de cure-dents provenant de branches d’arbres/arbustes de même noms, ndlr) qui coûtent 50 FCFA le bâtonnet, chacun». Après chaque unité vendue, il propose au client un autre service gratuit, à l’aide de son couteau : «tu veux retailler ou couper le cure-dent en de petit bâtonnets ?» Ce pour un usage aisé du long cure-dent, sans gêne.
En cette période, les prix d’achats de ce produit, chez les «fournisseurs» ont été revus à la hausse, signale-t-il. Mais, cette augmentation des prix n’impacte pas ce vendeur qui est un ancien photographe. «Ce qui m’a aidé à échapper à l’augmentation des prix de la marchandise (à l’achat), c’est que quelques mois avant le Ramadan, j’ai acheté beaucoup de cure-dents que j’ai stocké», révèle-t-il, pour justifier pourquoi il ne se plaint pas trop, contrairement à d’autres. «C’est un produit très utilisée pendant ce mois béni. Ah ! Je ne me plains pas. Je dis : «Dieu merci» ; je m’en sors très bien», déclare Yoro Camara.
Mamadou Lamine qui est aussi un vendeur de cure-dents, trouvé allongé, embouche la même trompète. «Ah oui ! Le produit, ça marche… Mais la demande a diminué par rapport au début du mois de Ramadan», regrette-il. Et d’expliquer: «parce qu’après les 15 premiers jours de jeûne, beaucoup de personnes arrêtent de jeuner. Du coup, la clientèle baisse» .
L’autre inquiétude de Mamadou Lamine, c’est l’augmentation des prix du produit. Ce qu’il ne comprend pas. «Avec l’augmentation des prix, il y a des vendeurs qui ont revu à la hausse les prix de vente de leurs «soccu». Mais, moi je n’ai pas augmenté, parce que le bénéfice que j’en tire me suffit ; peut-être que les autres veulent un bénéfice de 100%», nous dit-il.
VERTUS ET BIENFAITS DU CURE-DENT OU «SOCCU»
D’ailleurs, plus qu’un un bâtonnet pour se curer les dents, pour maintenir une haleine fraiche, le «soccu» dissimule beaucoup d’autres bienfaits que nombres d’utilisateurs ignorent parfois. Selon oustaz Cheikh Ndiaye, «le soccu» ou cure-dent permet de mourir avec la foi en Dieu ; ça diminue la douleur quand on meurt, augmente l’intelligence, éclaire les yeux et permet de mieux digérer. Il nettoie la bouche, embellit les cheveux, permet aussi de se rajeunir, etc.»
Daouda Diop utilise le cure-dent. Il donne ses raisons, basées, selon lui, sur ce «Hadith» du Prophète (PSL) : «Si ce n’était pour éviter de faire de la peine à ma communauté ou aux gens, je leur donnerais l’ordre d’user du cure-dent au moment de chaque prière.» Ce ‘’Hadith’’, rapporté par Abou Hourayra, illustre avec clarté l’importance du cure-dent avant la prière qui est un des piliers de l’Islam… comme dans le mois béni de Ramadan»
Il poursuit : «En effet, étant une «Sounah» le fait de se curer les dents était préféré de notre bien aimé Idole et Prophète, Mohamed (PSL). Et, à mon sens, chaque Sounah doit être considéré comme une «Farata» (obligation, ndlr) pour le musulman. Donc le fait de se curer les dents pendant le mois de Ramadan n’est que bienfait, mais le cure-dent ne doit être sucré, car il y en a. Donc, les gens ont plus tendance à se curer les dents le mois de Ramadan pour revivifier cette «Sounah» et apporter de la fraîcheur à l’appareil buccal. Et aussi il sert d’amuse-gueule car, comme on le sait, il est formellement interdit de manger à un certain temps lors de ce mois béni».
Ce bâtonnet qui joue le rôle combiné de brosse à dent, du dentifrice, du bain de bouche pour certains est également bénéfique pour la santé dentaire de l’individu, notamment l’entretien des dents et l’hygiène buccale. Il serait aussi conseillé par le Prophète de l’Islam (PSL) qui voudrait que les musulmans s’en servent, bien que ce ne soit pas une obligation. Toutefois, il est interdit, pour le jeûneur, de recourir un bâtonnet humide et imbibé d’eau comme cure-dents ; il faut utiliser un cure-dent sec qui ne regorge pas d’eau susceptible de rompre le jeûne, conseille-t-on.
LE SENEGAL SOUS HAUTE TENSION
Après une accalmie de deux semaines environ, le Sénégal pourrait connaitre un regain de violence politique en perspective du lundi 17 avril prochain.
Après une accalmie de deux semaines environ, le Sénégal pourrait connaitre un regain de violence politique en perspective du lundi 17 avril prochain. En effet, la programmation par la Cour d'appel de Dakar en un temps record du procès en appel concernant l’affaire de diffamation opposant le ministre Mame Mbaye Niang au maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, non moins leader du parti Pastef, le même jour avec celui opposant la députée de la majorité, Amy Ndiaye Gniby à ses deux collègues du parti PUR, Massata Samb et Mamadou Niang risque d’alimenter davantage la tension.
L’accalmie observée depuis deux semaines environ dans l’espace politique sénégalais risque d’être de courte durée avec la programmation par la Cour d'appel de Dakar en un temps record du procès en appel concernant l’affaire de diffamation opposant le ministre Mame Mbaye Niang au maire de Ziguinchor, non moins leader du parti Pastef pour le lundi 17 avril prochain. Principale source de tension politique depuis le 2 février dernier, cette affaire a été vidée le 30 mars, après 4 renvois sous fond de fortes tensions et de manifestations violentes dans plusieurs localités du pays par le tribunal correctionnel qui a reconnu Ousmane Sonko coupable du délit de diffamation et l’a même condamné à une peine de 2 mois de prison avec sursis assortie de 200 millions de FCFA de dommages et intérêts à payer à la partie civile. Un verdict salué même par certains avocats de la partie civile dont l’ancien bâtonnier et membre du Barreau de Paris, Me Pierre-Olivier Sur qui avait indiqué que cette décision du tribunal a «réparé l’honneur bafoué» de son client mais aussi a «permis d’apaiser la tension dans le pays».
Pour sa part, le ministre Mame Mbaye Niang qui réagissait sur ce verdict rendu par le Juge Pape Yakham Keïta à travers un message posté sur son compte twitter a «remercié la justice sénégalaise de l’avoir blanchi». «Je remercie la justice sénégalaise de m’avoir blanchi suite à l’affaire qui m’opposait contre (sic) le sieur Ousmane Sonko. J’en profite pour remercier ma famille, mes amis et tout le peuple sénégalais de m’avoir accompagné et soutenu tout au long de ce combat. Jërejëf». Moins de trois semaines après la décision du juge de la première instance, voilà les deux parties à nouveau convoquées devant la barre du juge d'appel de Dakar. Il faut dire que cette célérité avec la quelle la justice a traité cette affaire rappelle par ailleurs, les conditions dans lesquelles le dossier de Khalifa Ababacar Sall a été diligenté et vidé en moins d’un an en première instance et à la Cour suprême. Celà ne fait que susciter des suspicions sur les soubassements de cette procédure. Mais aussi conforte la thèse selon laquelle, le but recherché à travers cette procédure est moins la «réparation de l’honneur bafoué» de Mame Mbaye Niang mais plutôt d’obtenir la déchéance des droits civiques de Sonko en vue de l’écarter de la prochaine présidentielle. A cela, s’ajoute également la programmation le même jour du 17 avril prochain du procès en appel opposant la députée de la majorité, Amy Ndiaye Gniby à ses deux collègues du parti Pur, Massata Samb et Mamadou Niang.
En première instance, les deux députés membres de l’un des groupes parlementaires de l’opposition : Yewwi Askan Wi avaient été reconnus coupables aux termes d’un procès sous haute tension par le tribunal des Flagrant délits, de coups et blessures volontaires sur leur collègue qui les a condamnés à 6 mois de prison ferme. Aujourd’hui, la programmation le même jour de ces deux procès en appel qui impliquent les responsables de la principale coalition de l’opposition au président Macky Sall fait planer un gros nuage d’incertitude sur le pays surtout après les scènes de violences observées lors des audiences en première instance.
MACKY SALL PRESSE LE GOUVERNEMENT
En Conseil des ministres hier, mercredi 12 avril, Macky Sall est revenu sur «la gestion préventive des différends et la stabilité sociale dans le sous-secteur de la pêche artisanale en indiquant au gouvernement l’urgence d’une évaluation rapide
Les conflits entre pêcheurs préoccupent le Chef de l’Etat. En conseil des ministres hier, mercredi 12 avril, Macky Sall est revenu sur «la gestion préventive des différends et la stabilité sociale dans le sous-secteur de la pêche artisanale en indiquant au Gouvernement l’urgence d’une évaluation rapide et inclusive de l’application du Code de la Pêche, mais également de la fonctionnalité des comités et cadres locaux de concertation relatifs à la pêche artisanale, au constat de la récurrence des différends impliquant des pêcheurs et populations ressortissants de Kayar, Mboro et Guet-Ndar», informe le communiqué.
La même source d’ajouter que «dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre des Pêches et de l’Economie maritime de poursuivre les efforts de sensibilisation des acteurs impliqués, en vue de déployer la solidarité nationale auprès des blessés et des sinistrés signalés ; d’asseoir durablement la coexistence pacifique des acteurs de la Pêche artisanale, dans le respect scrupuleux de l’Etat de droit et du Code la Pêche».
Dans un autre registre, la hausse du coût de l’Internet, qui inquiète les consommateurs, n’a pas aussi laissé indifférent le Chef de l’Etat. Sur l’accessibilité aux populations des services de communications électroniques de qualité, Macky Sall a demandé au ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique «de veiller, en relation avec toutes les parties prenantes (associations d’usagers et de consommateurs, opérateurs de téléphonie, régulateur…), à la maitrise durable des couts d’accès à internet, face à la hausse signalée de certains tarifs».
En Conseil des ministres également, le Chef de l’Etat a abordé l’accélération des financements pour la promotion de l’entreprenariat. «Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a insisté sur la place centrale de l’Entreprenariat dans l’insertion socio-économique des femmes et des jeunes ; position renforcée par son initiative de mise en place de différents dispositifs d’encadrement et de financement, en vue de soutenir et valoriser, dans l’équité territoriale, la dynamique entrepreneuriale des jeunes et des femmes», rapporte le communiqué.
En effet, s’agissant de la veille économique et de l’intensification de la transformation industrielle du Sénégal, «le Chef de l’Etat a rappelé la nécessité de consolider notre souveraineté dans nombre de secteurs et branches d’activités, au regard de la conjoncture économique mondiale et des évolutions du système financier international». Dès lors, informe la source, «le président de la République a réitéré l’importance primordiale de la réalisation des réformes et des projets en vue d’accentuer l’industrialisation du Sénégal». Non sans demander au Premier ministre et aux ministres en charge de l’Industrie, de l’Economie, des Finances et du Budget et du Commerce de «renforcer la veille économique et d’accentuer la mise en œuvre de la Stratégie d’industrialisation du Sénégal, dont il présidera l’évaluation des actions engagées, lors de la première réunion du Conseil Présidentiel pour l’Industrialisation prévu en mai 2023».
KEEMTAAN Gi – BADIGEONNAGE
Ils sont en train de badigeonner les murs et nous colorient un pays d’une prospérité à nulle autre pareille. Un taux de croissance qui ne cesse de grimper au point de crever les sommets, si ce n’est d’atteindre le Ciel. Et bien entendu, face à un aussi flatteur tableau, il est interdit de stresser. Surtout que la seule présence de saints marabouts qui dorment sous nos terres, fait de ce peuple un béni des dieux. On peut donc les croire quand ils nous disent que le meilleur et le plus intelligent de nous tous a transformé le Sénégal, sans gaz ni pétrole. On peut rêver à mieux quand ces deux produits commenceront à être exploités. Ça ressemblera alors à la ville que le Chef rêvait lors d’un de ses séjours à Dubaï. C’était lors de son accès de colère sur nos mauvaises habitudes à occuper les rues pour… survivre. Face à un tableau aussi idyllique que nous peignent les frotte manches du Chef, on peut bien se demander ce qui pousse une certaine jeunesse à vouloir quitter ce beau pays en empruntant des pirogues de fortune pour un ailleurs meilleur ? Vivre dans un aussi beau pays avec un Président si intelligent et bien aimé par son peuple, et aller affronter par centaines l’océan. Quelle folie. D’ailleurs, on n’en parle plus. Certainement par pudeur. Maisle constat alarmant est qu’ilssont des centaines à vouloir chaque jour quitter ce pays que celui que l’on juge indispensable pour notre survie a carrément changé. Lui, depuis qu’il est au pouvoir, il promet des emplois que sesjeunes ne voient pas. Ah que si ! Le pavage de nos rues, le métier de dockers. Pendant ce temps, des milliers de jeunes diplômés comptent les poteaux des artères de leur quartier. On leur promet aussi des financements inaccessibles et qui leur font fuir avant même qu’ils n’accèdent à la porte des agences gérées par des politiciens plus préoccupés à servir leurs clientèles politiques. L’accélération des financements pour la promotion de l’entreprenariat que le Chef demande à son Gouvernement, ce n’est apparemment pour 2023. Une année pourtant déclarée sociale. N’empêche, la majorité du peuple cherche le diable pour lui tirer la queue. Rêvons !!! KACCOOR BI - LE TEMOIN
REUNIONS DE PRINTEMPS FMI/ BANQUE MONDIALE LA DG DU FMI MAGNIFIE LE LEADERSHIP DU PRESIDENT MACKY SALL
Ce mercredi 12 avril 2023 s’est tenue la table ronde ministérielle de financements des pays à faible revenu, sous la présidence de la Directrice générale du Fonds monétaire international, Madame Kristina Georgina. Le Sénégal y était représenté par le Ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba. La Directrice générale du FMI a sollicité et obtenu du Président Macky Sall, un message de plaidoyer ‘’en tant qu’ardent défenseur de la cause des Pays á faible revenu du côté des bénéficiaires’’ selon ses termes. Dans son message, le Président Macky Sall a centré son intervention sur l’importance de l’appui et le financement des fonds à travers le Fonds fiduciaire au Sénégal et plus largement dans les Pays à faible revenu. Le Président Sall a fait un plaidoyer pour que le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance soit financé de manière adéquate, dans le cadre d’un appel plus large pour une enveloppe plus élevée de financement durable et concessionnel par les Institutions Financières Internationales et les Banques multilatérales de Développement. Avant de passer le message de Macky Sall, Madame la DG du Fonds a salué le leadership du President Macky Sall etsa présidence passée de l’Union africaine qui a permis selon elle à faire entendre la voix de l’Afrique auprès de toutes les institutions internationales. Pour rappel le Président Macky Sall et le Président Emmanuel Macron ont été les seuls à avoir délivré des messages par vidéo.
MOUSTAPHA BA ET OULIMATA SARR AUX ASSEMBLEES DU FMI ET DE LA BM
Le Ministre des Finances et du Budget, Amadou Moustapha BA, et le Ministre de l’Economie et du Plan, Oulimata SARR prennent part aux Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale qui se déroulent du 10 au 16 avril 2023 à Washington. Cette importante rencontre porte sur les défis les plus urgents pour favoriser la croissance, l’équité et la prospérité pour tous. Les vingt-trois pays du continent se sont unis pour parler d’une même voix pour défendre les priorités africaines. Pour rappel, au mois d’octobre dernier, la Banque Mondiale avait proposé au Ministre de Économique, du Plan et de la Coopération, d’assurer la Présidence du Réseau pour le développement du capital humain. À ce titre, Oulimata SARR avait présidé la session ministérielle de la Banque sur le thème Protéger et renforcer le capital humain dans le contexte de la crise alimentaire mondiale. La session avait, entre autres, examiné les mesures de protection sociale que les Etats devraient prendre pour soulager les couches sociales vulnérables, à l’image des concertations pour la lutte contre la vie chère que le Président Macky SALL a lancées le 26 septembre 2022. Le Ministre des Finances et du Budget avait, pour sa part, rappelé le plaidoyer du Chef de l’État pour la réallocation de cent milliards de dollars de droits de tirages spéciaux (DTS) détenus par des pays développés, en faveur des pays africains. En marge des Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, accompagné de l’Ambassadeur Mansour Elimane KANE, a également rencontré les Senior Advisors du Sénateur Risch et du Sénateur Scott. Les Sénateurs sont membres de la Commission des Affaires Etrangères du 117e Congrès. Cette Commission des Affaires étrangères est l’une des plus anciennes Commissions du Sénat, remontant à 1816. Les membres de la Commission travaillent sur la législation en matière de politique étrangère, assurent le contrôle des agences de politique étrangère, et examinent les traités internationaux. La Commission supervise également les opérations et le financement des programmes d’aide au développement à l’étranger.
ENTREPRENARIAT DES FEMMES ET DES JEUNES
Le dispositif d’encadrement et de financement des jeunes sera rationalisé. Trop d’intervenants sur le secteur installe finalement une cacophonie. Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de finaliser, avant fin mai 2023, le processus d’unification des systèmes d’information des structures publiques de soutien à l’Entreprenariat (DERFJ, 3FPT, ANPEJ, APDA, FONGIP, PROMISE, FONAMIF, et les différents fonds pour l’entreprenariat féminin…). Une manière d’insister sur la place centrale de l’Entreprenariat dans l’insertion socio-économique des femmes et des jeunes, position renforcée par son initiative de mise en place de différents dispositifs d’encadrement et de financement, en vue de soutenir et valoriser, dans l’équité territoriale, la dynamique entrepreneuriale des jeunes et des femmes. Le Président de la République a salué l’action de toutes les entités publiques engagées dans l’émergence d’une culture nationale d’entreprenariat et exhorté les ministères et structures concernés à consolider la mise en synergie de leurs interventions afin d’asseoir une efficacité globale de l’Etat dans la prise en charge des besoins de formation, d’encadrement et de financement des cibles. Par ailleurs, le Président de la République a indiqué au Gouvernement, la nécessité de poursuivre les efforts de transformation du secteur informel et d’asseoir la mise en œuvre d’un Programme National de Promotion de l’Entreprenariat autour d’objectifs, de moyens et d’un calendrier consensuels, intégrant les actions spécifiques de chaque acteur concerné. Dans cette lancée, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de la tenue, au mois de juin 2023, d’un Conseil Présidentiel sur l’Entreprenariat, afin de marquer davantage sa volonté de faire du Sénégal, un pays de référence en matière d’Entreprenariat. A cet effet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de préparer avec l’écosystème public et privé de l’Entreprenariat, cette importante rencontre qui entre dans le cadre de la matérialisation de l’Axe 1 du Plan Sénégal Emergent (PSE).
CONSEIL PRESIDENTIEL SUR L’INDUSTRIALISATION
Restons au Conseil des ministres. S’agissant de la veille économique et de l’intensification de la transformation industrielle du Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé la nécessité de consolider notre souveraineté dans nombre de secteurs et branches d’activités, au regard de la conjoncture économique mondiale et des évolutions du système financier international. Dès lors, le Président de la République a réitéré l’importance primordiale de la réalisation des réformes et des projets en vue d’accentuer l’industrialisation du Sénégal. Le Chef de l’Etat s’est réjoui des avancées significatives relevées dans l’édification des zones économiques spéciales, des agropoles et autres sites industriels spécialisés dans plusieurs localités du pays. Dans cet élan, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie, de l’Economie, des Finances et du Budget et du Commerce de renforcer la veille économique et d’accentuer la mise en œuvre de la Stratégie d’industrialisation du Sénégal, dont il présidera l’évaluation des actions engagées, lors de la première réunion du Conseil Présidentiel pour l’Industrialisation prévu en mai 2023
REGULATION DU SECTEUR POSTAL
Abdou Karim Sall veut engager la bataille de la régulation du secteur postal. Il en fait une priorité. ‘’L’ARTP, c’est une autorité de régulation pour les télécommunications et les postes. On a tendance à mettre l’accent sur la régulation des télécommunications en occultant la régulation postale’’ a-t-il fait observer hier dans les locaux de l’APS. Il a promis de travailler à ‘’redynamiser la régulation postale, redynamiser le secteur postal’’. ‘’Vous savez, aujourd’hui, le commerce électronique est devenu une réalité qui s’appuie sur des plateformes existantes soit au Sénégal soit ailleurs. Aujourd’hui, vous n’êtes pas sans savoir que dans les réseaux sociaux, il arrive que l’on poste des informations qui vous permettent d’appuyer sur un bouton pour commander un produit et la minute qui suit, le livreur vient chez vous, vous donne votre produit et vous payez’’, a-t-il expliqué. Il a souligné la nécessité d’un encadrement de la livraison dans le cadre du commerce électronique. ‘’On gagne du temps. C’est l’évolution future au niveau du secteur de la poste. La livraison des paquets, c’est du ressort de la Poste (…) Il va falloir qu’on encadre tout ça. Nous allons faire en sorte que le secteur puisse tirer son épingle du jeu’’, a-t-il suggéré. Abdou Karim Sall déclare vouloir également faire de la régulation des réseaux sociaux, l’une de ses priorités. ‘’Il y a énormément de dégâts dans les réseaux sociaux. Le président de la République qui est une institution, en souffre. Nos guides religieux qui sont des piliers importants pour le Sénégal en souffrent, le citoyen lambda en souffre’’, at-il fait valoir. Il estime qu’il ‘’va falloir qu’on trouve des solutions pour arrêter cette hémorragie’’. ‘’On ne peut pas continuer à laisser les gens, sous prétexte d’utilisation des réseaux sociaux, se cacher derrière leur clavier en débitant à longueur de journée des insanités en direction des honorables personnes, que ce soit les institutions, que ce soit nos guides religieux ou que ce soit les citoyens comme vous et moi’’, a-t-il dit.
TELECOMS L’ARTP VA PROCEDER A L’EVALUATION DES CAHIERS DES CHARGES DES OPERATEURS
Restons toujours avec nos confrères de l’APS qui recevaient le DG de l’ARTP. Abdou Karim Sall va procéder à l’évaluation des cahiers de charges des opérateurs de téléphonie mobile, a annoncé, mercredi, son directeur général, Abdou Karim Sall. ‘’Nous allons procéder à l’évaluation des cahiers des charges des opérateurs. C’est un chantier parmi les chantiers que nous avons ouverts’’, a dit Abdou Karim Sall, qui était l’invité de la rédaction de l’APS. Il a assuré que des ‘’instructions précises’’ ont été données à la personne qui gère la direction de l’économie et des marchés pour ‘’faire une évaluation exhaustive de l’application ou le respect des obligations contenues dans le cahier des charges des opérateurs’’. Le DG de l’ARTP a rappelé que les zones frontalières, les axes routiers, les axes autoroutiers, les villages d’une certaine taille en termes de populations sont pris en charge dans ces obligations de couverture. Abdou Karim Sall a annoncé que d’ici fin avril, l’ARTP aura ‘’une situation exhaustive de l’état du respect des obligations des cahiers de charge’’. Selon lui, il y a également d’autres obligations qui pèsent sur ces opérateurs. ‘’Nous allons mesurer obligation par obligation le niveau de réalisation ou le niveau de respect de ces obligations par les opérateurs’’, a-t-il dit.
EXCLUSIF SENEPLUS - Alors que d’aucuns évoquent son inéligibilité, le socialiste demeure imperturbable, traduisant en actes son calendrier politique. Il promet, une fois élu président de « semer les graines d’un Sénégal de l’espoir, de la modernité »
Khalifa Ababacar Sall, candidat déclaré, à la présidentielle de 2024, est parti début février, à la rencontre de ses compatriotes, dans le cadre d’une tournée nationale dénommée « Mottali Yéené ». Alors que d’aucuns évoquent son inéligibilité, le socialiste demeure imperturbable, traduisant en actes son calendrier politique. Il promet, une fois élu, président de la République de « semer les graines d’un Sénégal de l’espoir, de la modernité, de la solidarité et de l’ouverture ».
« Khalifa Ababacar Sall, c’est la discrétion en action. L’humilité dans le comportement, la persévérance et le courage, à toute épreuve », confesse d’emblée, un ami d’enfance de l’ancien maire de la capitale sénégalaise. L’homme est méthodique et organisé. Décrit comme un « conservateur » discret, tolérant et sans histoires, Khalifa réitère sans cesse, son ancrage au socialisme, mais se dit ouvert, à toutes les obédiences politiques, éprises de justice, animées par le désir d’installer le Sénégal, sur les rampes du développement. « Je suis un militant socialiste ancré dans les valeurs humanistes : l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité et le culte de l'intérêt général. Je suis déterminé à concrétiser les nobles ambitions que je nourris, pour le peuple sénégalais. Et rien ne saurait ébranler la confiance que je porte en vous », écrit-il, sur sa page officielle Facebook.
L’homme s'est hissé en politique par étapes, sans faire de bruits, parvenant au poste de député, ministre, maire de Grand-Yoff, puis maire de la capitale sénégalaise, Dakar.
Khalifa Sall est de la trempe des individus nés sous une bonne étoile. Ces êtres venus au monde, pour servir leur communauté. « Les charges de la vie publique ont presque raccourci son adolescence. Il est de ces génies précoces, doués d’un sens poussé de l’intelligence sociale qui n’ont point de temps à perdre », témoigne un de ses amis d’enfance. « Un leader né, un conciliateur qui a toujours su aller au-delà des divergences, tout en restant jalousement ancré, à ses opinions et croyances », poursuit-il.
En 1983, Khalifa Sall est élu député à l’Assemble nationale sénégalaise. Il avait alors tout juste 26 ans, devenant au passage, le plus jeune élu de l’histoire de la représentation parlementaire. Il va échelonner les postes, gagnant au fil des ans, en expérience.
Un projet qui transcende les appartenances et chapelles
En 1993, il entre au gouvernement comme ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Relations avec les Assemblées. En 1998, il est nommé ministre plein et hérite du portefeuille du Commerce et de l'Artisanat. Il occupera ses fonctions ministérielles, jusqu’en 2000, année de la chute des socialistes. D’ailleurs, c’est Khalifa, jeune ministre, secrétaire à la vie politique du Parti Socialiste (PS) qui admet face caméras, en toute sérénité, la perte de pouvoir du régime du président Diouf au profit de Wade. Un exercice complexe qui conforte à souhait son ancrage républicain, sa posture démocrate et son sens précoce de responsabilité et d’esprit de dépassement, pour les privilèges qui vont souvent de pair, avec la gestion du pouvoir.
A quelques mois d’un scrutin présidentiel décisif, pour l’avenir du Sénégal, Khalifa Sall part à la rencontre des sénégalais, dans le cadre d’une tournée nationale dénommée « Mottali Yéené ». En politique averti, il appréhende, parfaitement l’incontournable nécessité d’aller trouver ses compatriotes là où ils se trouvent. Une tournée qui l’a déjà mené à Rufisque, Diamnadio, Sebi, Diourbel, Tambacounda, Kedougou et qui devrait le conduire dans l’ensemble des 46 départements du pays, souffle-t-on, dans son cabinet politique. « Tout au long de cette tournée, je vous entretiendrai de cette ambition qui transcende les appartenances et les coteries. Elle se veut une synthèse de nos différences et de nos contradictions. Je serai à votre écoute, l’esprit ouvert et le cœur en communion d’idées avec vous. Travaillons ensemble pour une nation ancrée dans les valeurs fondatrices, un État fort, une République respectueuse des normes et des citoyens épanouis », relève-t-il, sur la note d’annonce de la tournée. Le digne héritier socialiste réitère à qui veut l’entendre que le développement du Sénégal demeure sa principale motivation. Il est plus fort que les épreuves, les calculs et les compromissions politiques », souligne-t-il.