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26 juin 2025
LA MAIRIE DE THIES EN ORDRE DE BATAILLE
Après les travailleurs de la mairie de Ziguinchor, les agents de celle de Thiès réclament une augmentation de leurs salaires. Regroupés au sein du Syndicat national des travailleurs des collectivités locales du Sénégal, ils ont observé un arrêt de travail
Après les travailleurs de la mairie de Ziguinchor, les agents de celle de Thiès réclament une augmentation de leurs salaires. Regroupés au sein du Syndicat national des travailleurs des collectivités locales du Sénégal (SNTCLS), ils ont, ce mercredi, arboré des brassards rouges et observé un arrêt de travail ponctué d’un sit-in.
D’après Le Quotidien, qui donne l’information, les agents de la mairie de Thiès invoquent la circulaire du ministère des Collectivités territoriales datée du 24 février et invitant les «maires et présidents de Conseil départemental (à une) application immédiate des augmentations de salaire conformément à l’article 29 de la loi n°2011-08 du 30 mars 2011, relatif au statut général des agents des collectivités territoriales».
Ils exigent la signature de «l’acte d’effectivité des augmentations de salaires dans les meilleurs délais». Faute de quoi, ils promettent «d’agir en conséquence».
Le porte-parole du SNTCLS, Mouhamadou Ndiaye révèle que lui et ses camarades ont adressé au maire de Thiès deux demandes d’audience «pour discuter des mécanismes exécutoires de l’effectivité urgente de ladite circulaire». Mais, selon lui, celles-ci sont restées sans suite. «Le maire de la Ville, jusque-là, fait la sourde oreille et oppose des procédures dilatoires», regrette le responsable syndical.
Le Quotidien informe que Dr Babacar Diop a promis de rencontrer les travailleurs de sa mairie mardi 18 avril.
PROCES EN APPEL, OUSMANE SONKO SERA JUGE PAR UNE VIEILLE CONNAISSANCE
Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang se retrouvent le 17 avril pour leur procès en appel. D’après Bés Bi, l’audience sera présidée, «sauf changement de dernière minute», par le président de la Cour d’appel de Dakar, Amady Diouf.
Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang se retrouvent le 17 avril pour leur procès en appel. D’après Bés Bi, l’audience sera présidée, «sauf changement de dernière minute», par le président de la Cour d’appel de Dakar, Amady Diouf. Une vieille connaissance pour le président de Pastef.
Avant d’atterrir à la tête de la Cour d’appel, à la faveur des dernières nominations du Conseil supérieur de la magistrature, Amady Diouf était le procureur de la République. C’est lui qui avait demandé et obtenu du Doyen des juges le renvoi de Ousmane Sonko devant la chambre criminelle pour le viol et les menaces de mort dont l’accuse Adji Sarr.
Et ce n’est pas tout. L’ex-chef du parquet avait corsé l’accusation dans le dossier opposant le maire de Ziguinchor à Mame Mbaye Niang. Alors que le ministre du Tourisme avait porté plainte uniquement pour diffamation, Amady Diouf en avait rajouté une louche en visant en plus l’injure publique et le délit de faux et usage de faux.
D’ailleurs, l’ancien procureur de la République avait joué sa partition lors des deux premières audiences (2 et 16 février) de ce procès renvoyé trois fois. Ainsi après avoir été partie contre Ousmane Sonko, l’ancien chef du parquet est passé juge face au même accusé.
Suffisant pour que les avocats de la défense récusent Amady Diouf qui doit juger leur client le 17 avril ? Bés Bi a posé la question sans apporter une réponse.
Le leader des Patriotes a été condamné à deux mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA à Mame Mbaye Niang au titre des dommages et intérêts. Le parquet ainsi que le plaignant ont fait appel.
MEDICAMENTS DE LA RUE, LES ACTEURS DENONCENT UN MANQUE DE VOLONTE POLITIQUE
La problématique du médicament de la rue demeure une équation à résoudre au Sénégal. Les spécialistes du médicament affirment ne pas comprendre pourquoi, jusqu’à présent, ce marché illicite se développe au prix de la vie de nos populations.
La problématique du médicament de la rue demeure une équation à résoudre au Sénégal. Les spécialistes du médicament affirment ne pas comprendre pourquoi, jusqu’à présent, ce marché illicite se développe au prix de la vie de nos populations.
Interpellé sur le cas Touba, pendant la conférence de presse en prélude du Forum pharmaceutique international qui se tiendra à Dakar en juin, le président de l’Ordre des pharmaciens a été catégorique dans sa réponse : «Il faut qu’on se dise la vérité ! Cela ne peut pas continuer ; cela ne peut pas prospérer.
Touba est l’une des villes qui compte le plus d’insuffisants rénaux, de développement de maladies chroniques, de maladies liées à l’usage abusif de médicaments. Le médicament de la rue est une menace à la santé des populations de Touba.»
Selon lui, il y a un manque de volonté manifeste de l’autorité. «Si l’État veut que ça cesse, ça va cesser. Ceux-là qui doivent interpeller l’autorité religieuse par rapport à la prise en charge de ces questions-là doivent agir», a dit le docteur Ahmed Niang.
Il précise que le médicament n’est pas un bonbon. «L’État ne peut pas continuer à investir énormément d’argent dans le secteur de la pharmacie et dans le système de santé, et laisser des gens qui ont comme préoccupations des mannes financières», dit-il.
Il y a un manque de volonté politique. Les juridictions sénégalaises permettent de lutter efficacement contre ce marché, si l’État a la volonté d’y arriver. Ça ne doit pas être difficile à expliquer, peste le docteur Assane Diop, président du Syndicat des pharmaciens du privé.
LE JEU TROUBLE DES ALLIES
Le débat sur la troisième candidature présumée du président sortant, Macky Sall, à l’élection présidentielle du 25 février 2024, continue d’agiter le landerneau politique national et risque d’embraser le pays.
Le débat sur la troisième candidature présumée du président sortant, Macky Sall, à l’élection présidentielle du 25 février 2024, continue d’agiter le landerneau politique national et risque d’embraser le pays. Si du côté de l’opposition, on a fait de cette troisième candidature « de trop » son cheval de bataille pour barrer la route à Macky Sall, chez les alliés de la mouvance présidentielle, notamment la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) seul le Parti Rewmi de Idrissa Seck semble se démarquer de ce forcing anticonstitutionnel afin de prendre son destin en main.
Lors d’une rencontre tenue dans la Petite côte (Mbour) avec des responsables communaux en vue de l’organisation prochaine de son congrès, le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) avait esquivé l’épineux débat du 3e mandat tout en maintenant le suspens. «Nous, au niveau du PIT, on ne parle pas à l’emporte-pièce, nous sommes en train de nous préparer à la tenue de notre congrès et ce congrès est le plus souverain, car étant l’instance la plus relevée. Ce sera l’occasion pour nous de débattre de toutes ces questions là. Et ce qui est mieux pour nous est de dire aux Sénégalais, la décision que nous avons prise. Nous ne voulons pas aller plus vite que la musique. Même si ce sont des questions qui intéressent les Sénégalais, nous allons en parler mais pour l’instant, nous ne parlerons pas d’une manière irréfléchie», avait soutenu alors M. Samba Sy, secrétaire général de la vieille formation fondée par les regrettés Amath Dansokho et Ibrahima Sène. Prévu initialement ce mois d’avril, le congrès du Parti de l’indépendance et du travail tarde pour le moment à se tenir.
Même son de cloche à l’Afp
Même son de cloche à l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niass qui avait réaffirmé son ancrage dans Benno Bokk Yakaar (Bby) lors de ses “Causeries du mois” en février 2023. Pour Moustapha Niass, le patron inamovible de cette formation politique, la question de la troisième candidature supposée de Macky Sall n’était pas à l’ordre du jour parce que n’ayant pas été l’objet d’une discussion au sein de l’Afp. “Nous sommes dans Benno Bokk Yakaar (Bby). Donc nous avions dépassé toute considération personnelle. Le parti est en train de gérer cette situation… L’Afp a toujours été un parti sérieux, de respect et de vigilance”, avait précisé Moustapha Niass qui fait pourtant face à une candidature en interne portée par des sections de son parti. Comme ce fut le cas de l’ancien ministre du Tourisme, Alioune Sarr. D’ailleurs à propos de cette candidature, l’ancien président de l’Assemblée nationale avait indiqué que son parti «n’a demandé à personne de présenter sa candidature pour 2024. Nous n’avons pas encore discuté de ce point. Mais, le moment venu, nous le ferons. L’Afp est un parti de sérénité, de responsabilité et d’équilibre. Mais si quelqu’un le fait, c’est de son propre chef qu’il l’a fait, et cela n’engage pas le parti. Celui qui le fait, l’a fait de son propre gré, mais nous n’en avons pas encore discuté. Je veux que cela soit clair dans la tête de tout un chacun». A moins de 10 mois du scrutin du 25 février 2024, Moustapha Niass et son parti, qui avaient vaillamment combattu le « Wakh-Wakhet » du Président Abdoulaye Wade en 2012 avec son lot de morts, ne parviennent toujours pas à se prononcer clairement sur ce débat réactivé par la candidature supposée de leur allié Macky Sall à la présidentielle de 2024. Moustapha Niass va-t-il ravaler ses vomissures d’hier pour ne pas se mettre à dos son allié ? Voire !
Un Parti socialiste divisé sur la question L’autre principal allié du parti au pouvoir, le Parti socialiste est, en ce qui le concerne, divisé sur la question. D’une part, il y a le Bureau Exécutif de l’Initiative de Réflexion et d’Action Socialiste (IRAS) qui rejette catégoriquement la troisième candidature du Président sortant Macky Sall à l’élection présidentielle du 25 février 2024 “Contrairement aux allégations relayées, les participants au séminaire des 11 et 12 février 2023 organisé par le parti socialiste, ont largement rejeté toute idée de troisième candidature du président Macky Sall à la présidentielle de 2024”, avait déclaré dans un communiqué cette structure du plus vieux parti du Sénégal.
Et de poursuivre : «La majorité absolue des séminaristes ont acté dans les ateliers 1 (vie du parti) 2 (évaluation du compagnonnage) 3 (finances et patrimoine) 4 (mouvements) la candidature socialiste hors de la coalition BBY. Ces quatre ateliers, en plénière, ont dénoncé le laxisme, la léthargie, l’opacité de la gestion du parti socialiste depuis le décès de feu Ousmane Tanor Dieng et proposé la tenue d’un congrès extraordinaire conformément à l’article 26 du règlement intérieur pour mettre fin aux manipulations érigées en mode de direction.»
D’autre part, des responsables socialistes proches de l’actuel bureau du parti dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye, par ailleurs présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), continuent de jurer loyauté au président de la République, Macky Sall en mettant en veilleuse toute ambition présidentielle en leur sein. Parmi les alliés majeurs dans la mouvance présidentielle, seul le Rewmi de Idrissa Seck semble donc prendre son destin en main en donnant des signes d’une démarcation certaine à cette troisième candidature de Macky Sall. Mais le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) va-t-il véritablement franchir le pas et se positionner pour le scrutin du 25 février 2024 ? Les prochains jours nous édifieront davantage.
SADIO MANÉ SUSPENDU POUR AVOIR FRAPPÉ UN COÉQUIPIER
L'attaquant sénégalais sera absent du groupe munichois pour le match de Bundesliga contre Hoffenheim samedi, en raison d'une vive altercation avec Leroy Sané mardi après le match à Manchester City, a annoncé le club bavarois jeudi dans un communiqué
Le Sénégalais de 31 ans est suspendu par le Bayern et écope d'une amende après un "écart de conduite après le match de Ligue des champions du FC Bayern à Manchester City", a expliqué le club.
Mané sera donc à la disposition de son entraîneur Thomas Tuchel pour le quart de finale retour de la C1 contre Manchester City mercredi (21h00) à l'Allianz Arena.
Après la défaite munichoise à Manchester contre City (3-0) en quart de finale aller, le ton est monté dans le vestiaire munichois de l'Etihad Stadium entre Sané et Mané, le meilleur joueur africain de l'année 2022 reprochant à l'international allemand la façon de s'adresser à lui sur une action en fin de match, selon la presse allemande.
Mané, entré en jeu à la 69e minute, a alors porté un coup au visage de Sané, qui a eu la lèvre inférieure en sang.
Les deux joueurs ont participé à l'entraînement du Bayern à la Säbener Strasse jeudi matin, Thomas Tuchel prenant à part Sadio Mané quelques secondes. Avant la session d'entraînement, Mané avait été convoqué par le directeur sportif du Bayern Hasan Salihamidzic et le président du directoire Oliver Kahn pour s'expliquer sur son geste.
Mané est arrivé à l'été 2022 en Bavière en provenance de Liverpool, pour un transfert estimé à 32 millions d'euros. Il a été blessé de début novembre à la fin février, touché au péroné droit ce qui l'a contraint à renoncer au Mondial-2022 avec le Sénégal.
IL Y A 36 ANS, LE SENEGAL SE REVEILLAIT SANS POLICIER
Le 13 avril 1987, le président de la République d’alors, Abdou Diouf avait pris la décision de radier toute la Police nationale. A partir de cette date et pendant de longs mois, le Sénégal s’était retrouvé sans policier.
Un événement inédit dans le monde a frappé le Sénégal en avril 1987, avec le vote par l’Assemblée nationale de la loi 87-14, portant radiation de la Police nationale. Tout était parti d’une marche de protestation organisée par quelques policiers pour dénoncer la réactivation de l’affaire Baba NDiAYE dans le cadre de laquelle les policiers mis en cause avaient bénéficié d’un non-lieu. Trente-six ans après, retour sur cette page sombre qui symbolise une terrible traversée du désert de la Police nationale.
Le 13 avril 1987, le président de la République d’alors, Abdou Diouf avait pris la décision de radier toute la Police nationale. A partir de cette date et pendant de longs mois, le Sénégal s’était retrouvé sans policier. Au total, 6665 agents avaient été subitement jetés dans la rue.
Tout était parti d’un mouvement d’humeur observé à Dakar, Thiès et Diourbel. A l’origine de ce mouvement d’humeur, l’affaire Baba Ndiaye qui s’était passée en 1982. Peint sous les traits d’un grand délinquant, plus redoutable que le célèbre Ino, ce dernier écumait les bijouteries avec sa bande lourdement armée. Il avait été alpagué à Dakar 15 jours après par des éléments de la police. Entendu, il avait reconnu les faits avant d’être déféré au parquet, mais il avait rendu l’âme en prison 15 jours plus tard. Des sévices qu’il aurait subis à la police seraient à l’origine de son décès, alors que le médecin commis avait établi qu’il avait été victime d’un arrêt cardiaque. Malgré cela, les policiers arrêtés dans le cadre de cette affaire avaient été jugés avant de bénéficier d’un non-lieu total.
Mais curieusement, l’affaire avait encore été déterrée en 1987. Ce qui avait poussé quelques éléments du commissariat central deDakar, du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès et du commissariat de Diourbel à improviser des marches de protestation. Mais au finish, toute la Police nationale avait été mise dans le même sac, y compris les permissionnaires, les malades. La mesure de suspension est intervenue les 13 et 14 avril 1987. Et le 28 avril de la même année, l’Assemblée nationale a voté la loi 87-14 portant radiation de tous les policiers. Ces derniers ont été aussitôt remplacés dans les commissariats par des gendarmes.
Curieusement, rappelle Cheikhna Keita, brigadier-chef à la retraite, les policiers continuaient à percevoir les salaires malgré la radiation. Et c’est au mois coïncidant avec la célébration de la tabaski de cette année là que le sort des policiers a été scellé. En effet, la mise à disposition du salaire et de l’avance tabaski était synonyme de réintégration. Selon lui, les policiers sont restés dans ce calvaire pendant 7 longues années et il y a eu des suicides dans les rangs, des familles ont périclité. Il s’y ajoute les nombreux divorces prononcés, les enfants qui se sont retrouvés dans la rue. Pour lui, le Fonds Monétaire International (Fmi) et la Banque Mondiale avaient demandé au gouvernement de réduire les effectifs de la police, sous peine de mettre un terme à leur accompagnement budgétaire. Dans le cadre de cette exigence, l’Etat a d’abord voulu taper sur la douane, avant de se rendre compte de sa contribution au budget qui pourrait grandement en pâtir. Finalement, il a profité de cette affaire Baba Ndiaye pour passer à l’acte, avant de satisfaire le Fmi et la Banque Mondiale.
De l’avis de Cheikhna Keita, le manque de respect noté à l’égard des policiers est né à partir de cet événement. En effet, avant cette affaire, un seul policier placé à un endroit faisait tranquillement régner l’ordre. Mais aujourd’hui, malgré le fait qu’ils sont lourdement armés, ils ne peuvent pas faire régner l’ordre sans verser dans la brutalité. Ce n’est qu’en 1993 qu’a été portée sur les fonts baptismaux la police municipale, dans le cadre des mesures allant dans le sens de corriger cette décision perçue comme une véritable injustice. Mais les difficultés ont persisté, pour la simple raison que les communes n’avaient pas l’assiette financière nécessaire pour supporter ces salaires. Il souligne que c’est avec l’avènement du régime du Président Abdoulaye Wade que les lignes ont commencé réellement à bouger, mais il parlait d’admission et non de réintégration. C’est finalement avec le Président Macky Sall que la réintégration au sein de la police a été effective. Au-delà de cette décision, il a débloqué une enveloppe de 2 milliards de Fcfa, pour les indemnisations. Ce qui reste maintenant aux yeux de Cheikhna Keita, c’est la prise en compte des 7 ans de radiation, dans les années de services effectués pour qu’il y ait une pension complète.
TRENTE-SIXIEME ANNIVERSAIRE DEDIE AU COMMISSAIRE CHEIKH SAADBOU NDIAYE
Le 36e anniversaire de cette sombre page de la police est dédié au regretté commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Cheikh Saadbou Ndiaye, directeur de la Sécurité Publique à l’époque des faits, mort dans des conditions non encore élucidées, même si la version officielle parle d’accident. Selon Cheikhna Keita, son opposition à la décision de radiation était connue de tous. « C’est un jour férié, alors qu’il se rendait au marché en compagnie de son épouse à bord de son véhicule, qu’il a été appelé d’urgence à la Présidence. Il n’est jamais rentré chez lui. Son véhicule a été finalement retrouvé aux environs de l’ancienne Maison de la Justice, en face de la mer, avec 3 blessures à la tête, probablement par balles. Et à ce jour, aucune enquête n’a été faite pour élucider cette affaire », a-t-il expliqué. A la mémoire de cet illustre commissaire de police, Cheikhna Keita estime qu’il est du devoir du président de la République et du ministre de l’Intérieur de donner les instructions nécessaires afin que le Commissariat central ou même le Ministère de l’Intérieur où il était en exercice au moment des faits, puisse porter son nom, pour la postérité.
LE SÉNÉGAL RESTE SUR SA FAIM
Personne ne peut dire, en dehors du concerné, si Macky Sall sera candidat à la présidentielle. Si ses partisans de l’APR l’ont investi, ses alliés et éventuels challengers tous opposés à sa candidature, ne savent rien de ses intentions
Personne ne peut dire, en dehors du concerné, si Macky Sall sera candidat à la présidentielle. Si ses partisans de l’Apr l’ont investi à plusieurs reprises, ses alliés et éventuels challengers, qui tous s’opposent à sa candidature, ne savent rien de ses intentions. Ce silence gêne tous les acteurs qui nourrissent des ambitions pour 2024.
Macky sera-t-il candidat à la présidentielle de 2024 ? Tout le monde se pose cette question, mais le chef de l’Etat sortant fait durer le (faux ?) suspense, figeant le landerneau politique dans une situation d’incertitude. Face aux spéculations et conjectures sur sa participation à la prochaine présidentielle, le président Sall reste imperméable aux pressions et ne semble pas pressé de se déterminer. Le dimanche 19 mars à Ndiaffate, commune située dans le département de Kaolack, le Premier ministre Amadou Ba avait demandé au président Macky Sall de déclarer sa candidature pour leur permettre de lancer rapidement la campagne électorale de la majorité à la présidentielle de 2024. Les responsables de Bby s’étaient donné rendez-vous dans cette ville, qui rappelle le glorieux passé de Jean Collin, pour la tenue du méga-meeting régional d’investiture du président Macky Sall. Il avait évidemment béni cette rencontre «d’investiture». Il en multiplie les initiatives, les préside parfois. Mais, il refuse de changer de ligne de conduite.
Pourtant, les premières annonces, sous forme de pressions ou savamment orchestrées, ont débuté en novembre dernier. Dans un entretien exclusif avec Le Quotidien le 11 novembre, le directeur des Structures de l’Apr, qui devait procéder le 12 au lancement de la vente des cartes de membre, déclare solennellement : «Notre candidat à la Présidentielle de 2024 est le président Macky Sall.» Pour Mbaye Ndiaye, le moment était venu de rendre publique cette candidature qui est officielle au sein de l’Alliance pour la République (Apr). «Il n’y a pas de plan B, de plan C ou plan X», enchaînera le ministre d’Etat à la présidence. Après cette sortie, il y a eu des tentatives de démenti dans les rangs, mais les initiatives n’ont pas prospéré. En dépit de sa longévité politique, Mbaye Ndiaye ne sait pas faire dans la langue de bois et sa parole n’est pas sortie ex-nihilo.
Aujourd’hui, toutes les instances de l’Apr ont investi Macky Sall. Lui garde le silence… Il est même devenu gênant pour tout le monde. Pour ses partisans. Ses alliés. Et même ses éventuels challengers. Même Jamm gën troisième mandat (La paix vaut mieux que le troisième mandat) a du mal à trouver le bon angle de tir, qui redoute que le pays ne soit confronté à des mouvements sociaux organisés, déterminés, durables, qui mettraient dans la rue des foules massives pour le pousser à battre en retraite.
Peut-on encore faire flancher le président, qui avait dit plusieurs fois qu’il en était à son dernier mandat, mettre en échec une décision prise par son camp ? Il n’y a pas si longtemps, la réponse allait de soi. Pour ses militants, il semblerait être le capitaine parfait pour diriger le bateau au milieu de la tempête. Ils font référence aux menaces qui pèsent sur les institutions, la démocratie, la montée du populisme… Une sorte de cordon sanitaire ou sécuritaire pour «préserver le Sénégal» du chaos représenté par «le camp des extrémistes».
C’est une situation inédite : en 2011, Me Abdoulaye Wade avait déjà édifié tout le monde. Même si sa candidature a été rejetée par la rue publique, son officialisation avait permis aux acteurs de tracer leur feuille de route. Certains avaient opté pour rester aux places de l’Indépendance et de l’Obélisque pour battre campagne contre la candidature annoncée du sortant. Mal leur en a pris…
LES CONFESSIONS DE DR BABACAR NIANG
Mort de Doudou Fall, son arrestation, hospitalisation d’Ousmane Sonko, Mis sous contrôle judiciaire, le patron de la clinique Suma Assistance doit se présenter devant le juge chaque vendredi pour sa signature.
Après ses démêlés avec la justice, le patron de la clinique Suma Assistance, Dr Babacar niang, est sorti de son mutisme pour se prononcer sur de nombreuses questions comme son arrestation, la mort de Mamadou Ly dit Doudou Fall (agent à la mairie de Médina), l’hospitalisation d’Ousmane Sonko au niveau de sa structure.
Mis sous contrôle judiciaire, le patron de la clinique Suma Assistance doit se présenter devant le juge chaque vendredi pour sa signature. Dr Babacar Niang est poursuivi pour homicide involontaire, mise en danger de la vie d'autrui et non-assistance à personne en danger. Des chefs qui font suite à la disparition de Mamadou Ly dit Doudou Fall qui avait été évacué à la clinique Suma Assistance avant de succomber à ses blessures. Objet d’une plainte déposée par le frère du défunt et le maire de la Médina (Bamba Fall), le praticien a expliqué sur «Seneweb» c'est le politique qui s'est invité dans le médical. «Bamba Fall soutient que c'est parce qu'Ousmane Sonko était à Suma qu'on a laissé son protégé à son sort». Pourtant, Dr Babacar Niang précise que pour toutes les manifestations politiques, sportives, religieuses et sociales, il intervient avec son personnel et n'attend pas que des personnes soient blessées pour agir.
«AUJOURD’HUI, JE NE PEUX PAS ME PROMENER A LA MEDINA. C'EST COMME SI J'AVAIS TUE DE SANG-FROID DOUDOU FALL»
Le patron de Suma Assistance raconte que son personnel est allé chercher Mamadou Ly devant la clinique de la Médina. «Il y avait six blessés sous perfusion. Sans discrimination, encore moins de distinction de couleurs du Pastef ou d'un autre parti, nous avons essayé de le soigner. Mais aujourd'hui, le procureur nous a lynché. Actuellement, je ne peux pas me promener à la Médina, c’est comme si j'avais tué de sang-froid Doudou Fall», se désole Dr Niang. À la question de savoir pourquoi ils ont voulu savoir si le patient était de Pastef ou non, il répond que c'était une manifestation des "pastefiens" qui faisaient face aux hommes de tenue. «Par conséquent, si on reçoit un patient sans tenue, on lui demande son appartenance. Il y avait un scanner de plus de 100.000 Fcfa à payer. Je peux transporter des malades, mais pour des prises en charge, il faut un garant. C'est ce qui justifie la question et ça se passe comme ça dans tous les hôpitaux. Il se trouve que Pastef s'est organisé depuis des années. Ils nous ont donné leurs numéros en nous disant : «Chaque fois que vous verrez quelqu'un de notre organisation, appelez nos médecins». Ils ont une cellule socio-médicale», renseigne-t-il avant d’ajouter : «Doudou Fall était installé à l'hôpital du jour. Là-bas, on fait le diagnostic et on comprend ce qu'il faut faire par rapport au suivi médical. Sur les 24 heures qu'il a passées, j’ai signé le remboursement de la différence d'argent à midi, car que je devais aller au Fouta. Sa famille a pensé qu'il faut qu'il fallait l’acheminer à l'hôpital. Et c'est à 12 h que cela a été fait, au lieu de 17 h comme expliqué par le procureur. À notre niveau, on voulait qu'il soit examiné par un neurochirurgien, pour savoir s’il y a possibilité de l'opérer. Le spécialiste contacté devait venir le vendredi, selon son agenda, parce que comme vous le savez, il n’y a pas beaucoup de neurochirurgiens au Sénégal. Au niveau de Suma, on travaille avec trois d’entre eux. On en a contacté un autre, mais il a aussi donné rendez-vous le lendemain. Ils ont eu une place à l'hôpital avec l'aide du ministre de l'Intérieur, comme l'a souligné Bamba Fall. Le dossier existe et n'eût été le secret médical, on allait vous livrer les détails». Cependant, il indique qu’ils savent ce qui est écrit au détail près. «Dans l’attente d'un neurochirurgien, Doudou Fall avait sa perfusion de morphine et ses médicaments. Autrement dit, il bénéficiait du suivi médical normal».
«OUSMANE SONKO A DEJA SON MINISTERE DE LA SANTE…»
Sur le dossier médical de Doudou Fall qui est transmis à l'hôpital Principal bien après et par WhatsApp, Dr Babacar Niang précise que quand on évacue en France où ailleurs, le document est transféré par mail. Le directeur de Suma Assistance regrette-t-il ce qui s'est passé ? Il répond qu'après 36 ans de service, à chaque fois que quelqu'un meurt, il a des regrets. «C'est un sentiment qu'on a toujours. Si je pouvais éviter la mort, mes parents seraient là. On galvaude le terme non-assistance à personne en danger sans savoir ce qu'il en est au juste. On a des formulaires à suivre et à chaque intervention, il y a un type de traitement à faire. Alors, où situe-t-on la non assistance ? Vous pensez que moi, je peux voir quelqu’un mourir ou souffrir et rester là à boire mon thé». Accusé d’avoir négligé Doudou Fall pour s’occuper d’Ousmane Sonko, Dr Niang balaie d’un revers de la main. «C'est le Pastef qui s'est introduit dans sa clinique et on atteste sans preuve qu’ils ont laissé tout le monde pour Ousmane Sonko», dit-il avant de préciser que la clinique est également constituée de l'hôtellerie. «Celles qui viennent accoucher, je ne les vois pas. Elles viennent avec leur gynéco, accouchent et repartent de la même manière. Sonko peut louer une chambre et se faire suivre par son médecin à Suma. La preuve, je n'étais pas là. Ousmane Sonko a déjà son ministère de la Santé. Ils ont une possibilité de prise en charge. C'est pourquoi, on n’a posé la question. Je n'ai signé aucune convention avec Pastef et je poursuivrai quiconque s'aventure dans ce domaine, parce qu'il ne peut pas le prouver». Très en verve, il estime que depuis la Covid, il fait l'objet d'interpellation. Pourtant, dit-il, le rapport de la Cour des comptes lui a donné raison.
MACKY VEUT BOOSTER CES DEUX LEVIERS POUR SEDUIRE LA JEUNESSE
La politique du chef de l’Etat en matière d’emploi repose désormais sur l’accélération des financements pour la promotion de l’entreprenariat.
Le président Macky Sall essaie de trouver une solution magique à la lancinante question de l’emploi. En réunion du conseil des ministres hier, il a montré sa volonté de passer par l’entreprenariat et l’industrialisation pour séduire une jeunesse sénégalaise frustrée à la recherche permanente de travail. Il annonce la tenue, au mois de juin 2023, d’un Conseil présidentiel sur l’entreprenariat.
La politique du chef de l’Etat en matière d’emploi repose désormais sur l’accélération des financements pour la promotion de l’entreprenariat. En réunion du conseil des ministres hier, Macky Sall a insisté sur la place centrale de l’Entreprenariat dans l’insertion socio-économique des femmes et des jeunes. Une position qui apparait, dit-il, dans la mise en place de différents dispositifs d’encadrement et de financement, en vue de soutenir et valoriser la dynamique entrepreneuriale des jeunes et des femmes. Il n’a pas manqué d’exhorter les ministères et structures concernés à consolider la mise en synergie de leurs interventions afin d’asseoir une efficacité globale de l’Etat dans la prise en charge des besoins de formation, d’encadrement et de financement des cibles. Il a demandé dans la foulée au Premier ministre de finaliser, avant fin mai 2023, le processus d’unification des systèmes d’information des structures publiques de soutien à l’Entrepreunariat (Der/Fj, 3Fpt, Anpej, Apda, Fongip, Promise, Fonamif, et les différents fonds pour l’entreprenariatféminin...).
Par ailleurs, le président de laRépublique a indiqué au Gouvernement la nécessité de poursuivre les efforts de transformation du secteur informel et d’asseoir la mise en œuvre d’un Programme National de Promotion de l’Entrepreunariat autour d’objectifs, de moyens et d’un calendrier consensuels, intégrant les actions spécifiques de chaque acteur concerné.
Dans cette lancée, il a informé le gouvernement de la tenue, au mois de juin 2023, d’un Conseil présidentiel sur l’entrepreunariat, afin de marquer davantage sa volonté de faire du Sénégal, un pays de référence en matière d’Entreprenariat. A cet effet, il a invité le Premier ministre à préparer avec l’écosystème public et privé de l’Entrepreunariat, cette importante rencontre qui entre dans le cadre de la matérialisation de l’Axe 1 du Plan Sénégal Emergent (PSE).
REFORMES ET PROJETS EN VUE D’ACCENTUER L’INDUSTRIALISATION DU SENEGAL
S’agissant de la veille économique et de l’intensification de la transformation industrielle du Sénégal, le Président Macky Sall a rappelé hier la nécessité de consolider la souveraineté du Sénégal dans nombre de secteurs et branches d’activités, au regard de la conjoncture économique mondiale et des évolutions du système financier international. Dès lors, il a réitéré l’importance primordiale de la réalisation des réformes et des projets en vue d’accentuer l’industrialisation du Sénégal. Avant de se réjouir des avancées significatives relevées dans l’édification des zones économiques spéciales, des agropoles et autres sites industriels spécialisés dans plusieurs localités du pays.
Dans cet élan, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et aux ministres en charge de l’Industrie, de l’Economie, des Finances et du Budget et du Commerce de renforcer la veille économique et d’accentuer la mise en œuvre de la Stratégie d’industrialisation du Sénégal, dontil présidera l’évaluation des actions engagées, lors de la première réunion du Conseil Présidentiel pour l’Industrialisation prévu en mai 2023. En outre, il a invité le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation etle ministre en charge de l’Industrie de finaliser la mise en cohérence de la stratégie nationale d’industrialisation avec le projet de plan stratégique national décennal de la recherche et de l’innovation qui sera prochainement examiné en conseil des ministres. A ce sujet, le président de la République a souligné l’impératif de consolider les activités de recherche et développement au Sénégal pour asseoir une économie émergente soutenue par une industrie innovante et performante, avant d’informer le Conseil, qu’il procédera, ce jeudi 13 avril à Diamniadio, à la mise à disposition des universités et institutions de recherche publiques, d’un important lot d’équipements scientifiques de dernière génération.
Idrissa Seck brise le silence ce vendredi
C’est à Thiès, son fief, que Idrissa Seck tiendra finalement sa conférence de presse pour édifier les Sénégalais sur sa candidature ou non à la Présidentielle de 2024. La rencontre avec la presse qui était prévue pour le 27 mars est fixée au vendredi 14 avril 2023 à 16 heures au Cyber Campus de Thiès. Au cours de la conférence de presse, le président du parti Rewmi abordera plusieurs sujets d'actualité, notamment la situation politique, économique et sociale du pays.
Assane Diouf face au doyen des juges aujourd’hui
Assane Diouf file tout droit vers l’instruction. Le procureur de la République a transmis hier son dossier au doyen des juges. Le magistrat instructeur va entendre aujourd’hui Assane Diouf. Il est poursuivi pour appel à l'insurrection et à la violence, offense au chef de l'Etat, atteinte à la sûreté de l'Etat, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, propagande de nature à inciter les citoyens à enfreindre les lois du pays, insultes par le biais d'un système informatique, injures publiques. Mais son avocat précise que l'enquête porte sur des vidéos très anciennes et que Assane Diouf avait été déjà arrêté, inculpé par le défunt doyen des juges Samba Sall.
Passeport de Pape Alé Niang
Le passeport de notre confrère Pape Alé Niang est confisqué par la justice depuis sa mise en liberté provisoire. Il avait saisi le juge en charge de son dossier pour récupérer son passeport, mais le parquet s’y était opposé. Son avocat avait interjeté appel suite au refus de restitution de son passeport et l’affaire sera jugée devant la Chambre d'accusation aujourd’hui.
100 milliards pour la campagne agricole 2023-2024
Le Président Macky Sall a dégagé une importante enveloppe pour la prochaine campagne agricole. Appréciant les conclusions du Conseil interministériel sur l’Agriculture, le chef de l’Etat a décidé d’allouer une dotation budgétaire exceptionnelle de 100 milliards de francs CFA à la campagne agricole 2023-2024, afin de renforcer la politique de souveraineté alimentaire
Les enseignants et les 3 billets pour la Mecque
L’Association Nationale des Enseignants pour le Pèlerinage et la Solidarité (Aneps) a procédé au tirage au sort de trois billets pour le pèlerinage à la Mecque. Thierno Ciré Diallo et Famara Sagna ont été les heureux élus. Pour Omar Mallé Diouf, président de l’Aneps, la structure regroupe essentiellement des enseignants, du préscolaire à l’élémentaire, et œuvre pour le social et le pèlerinage. A l’en croire, les résultats sont déjà probants et satisfaisants, car plus de 550 membres ont été accompagnés, ce qui leur a permis de s’équiper en matériels électroniques, en meubles de maison, motos Jakarta, ordinateurs portables, permis de conduire. Il s’y ajoute des appuis financiers lors des événements religieux, en cas de maladie avec les ordonnances, en cas d’urgences familiales, avec des prêts payables sans aucun intérêt. C’est pourquoi, dit-il, l’Aneps est devenue une réalité dans le milieu éducatif, avec une progression de la courbe des adhésions. Et elle constitue un facteur d’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages et des conditions de vie des enseignants avec un impact positif sur l’apaisement du climat scolaire.
Liberté provisoire pour Samir Alnour Sy
Le chargé de communication de la JPS de la commune de Tivaouane s’en est tiré avec une liberté provisoire. Arrêté par la brigade de recherches (BR) de Thiès, Samir Alnour Sy a été inculpé hier par un juge d’instruction et mis en liberté provisoire. Il est poursuivi pour appel à l'insurrection et menaces de mort à travers les réseaux sociaux.
52 milliards d’équipements scientifiques aux universités
Le président de la République va réceptionner aujourd’hui au domaine industriel de Diamniadio un lot de matériels scientifiques et pédagogiques d'une valeur de 52 milliards de Fcfa destinés aux universités publiques. Ces équipements scientifiques sont achetés par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, une réponse àune vieille doléance de la communauté universitaire. Pour rappel, le chef de l’Etat avait décidé, en 2015, de lancer un projet de construction et d’équipements de 100 nouveaux laboratoires de travaux pratiques dans les établissements publics d’Enseignement supérieur afin de renforcer leurs plateaux techniques.
Réponse du Directeur l’Hospitalier de Ziguinchor
Le centre hospitalier régional de Ziguinchor risque de connaître des perturbations, car le secrétaire général de la sous-section Cnts, Siméon Ndjing Faye, n’a pas obtenu une réponse satisfaisante sur leur plateforme revendicative. En réponse à la lettre portant sur le préavis de grève, le directeur du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor Ndiamé Diop rappelle au syndicat que dans une dynamique unitaire, tous les syndicats se sont regroupés pour créer l'intersyndicale du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor afin de permettre à l'autorité de pouvoir discuter avec une seule entité sur toutes les questions. C'est dans ce sillage qu’il a rencontré l'intersyndicale le 06 avril 2023 (date de dépôt du préavis) pour évaluer le protocole d'accord signé depuis le mois de mars 2022. Et c’est pourquoi, Ndiamé Diop dit avoir du mal à comprendre l'opportunité du dépôt du préavis juste après la rencontre. Il renvoie le secrétaire général de la sous-section Cnts au procès verbal de la réunion d'évaluation à laquelle il a pris part, où toutes les questions ont été évoquées et des solutions trouvées d'un commun accord avec l'ensemble des syndicats du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor.
Saisie de 147 kg de chanvre indien
Les éléments de la brigade régionale des stupéfiants de Kaolack, un démembrement de la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Doctris), ont interpellé deux dealers. M. Sow, éleveur de son état et I. Ba sont tombés avec 147 kilogrammes de chanvre indien de la variété dite « verte », à Bandoulou Toucouleur, un village de la commune de Ndiaffate. Les hommes du Commissaire Ndiarré Sène effectuaient une opération de sécurisation entre Sokone, Passy et environs. Nos sources renseignent que les mis en cause qui avaient conditionné le chanvre indien dans 04 colis le transportaient à bord d’une charrette. Mais les complices des mis en cause ont réussi à se fondre dans la nature. Interrogés sur la provenance du chanvre indien, M. Sow et I. Ba avouent être les propriétaires d’une partie de la drogue. Ce qui a motivé leur placement en garde à vue avant leur déferrement au parquet pour trafic intérieur de drogue en groupe criminel organisé.
Doléance des policiers radiés en 1987
Le collectif de l’association des policiers municipaux à la retraite se souvient des événements douloureux du 13 avril 1987 qui avaient conduit aux licenciements de 1 247 agents de la Police suite à un mouvement d’humeur. Par la voix de leur président, le Brigadier-chef à la retraite Mouhamadou Guèye, ils demandent au gouvernement de revoir de façon substantielle leurs pensions de retraite à cause de la conjoncture économique.
Kaolack: vol des biens d'une Canadienne dans un hôtel
Une Canadienne d'origine Sierra Léonaise a été victime d'un vol dans un réceptif à Kaolack commune. J. Sucker qui s'est réveillée dans la chambre 126 de l’hôtel, a constaté la disparition de son sac. Et lorsqu'elle est sortie pour se plaindre à la direction, le voleur qui s'était retranché non loin de la chambre l'a tenue en respect en la fouillant avant de s'emparer de son iPhone 14 pro max, un iPod et ses cartes crédits. Aux dernières nouvelles, rapporte Dakaractu, la direction de l'hôtel a porté plainte contre X et les deux vigiles qui étaient en service ce jour ont été interpellés et déférés au parquet. Quant à la victime, elle a tout simplement décidé de traduire la direction de l'hôtel devant la justice en martelant que l'hôtel devait assurer sa sécurité et celle de ses biens.
Évaluation de l’application du code de la Pêche
Le gouvernement s’est penché hier sur les échauffourées entre pêcheurs à Cayar, qui ont occasionné un mort et plusieurs blessés. Le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et son équipe de procéder à l’évaluation rapide et inclusive de l’application du Code de la Pêche, mais également de la fonctionnalité des comités et cadres locaux de concertation relatifs à la Pêche artisanale, au constat de la récurrence des différends impliquant des pêcheurs et populations ressortissants de Cayar, Mboro et Guet Ndar. Il invite le chef du gouvernement Amadou Ba, en rapport avec le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, à poursuivre les efforts de sensibilisation des acteurs impliqués, en vue de déployer la solidarité nationale auprès des blessés et des sinistrés signalés, d’asseoir durablement la coexistence pacifique des acteurs de la pêche artisanale, dans le respect scrupuleux de l’Etat de droit et du Code la Pêche.
Levée du corps du père de Antoine Diome
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a perdu son père. La cérémonie de levée du corps a eu lieu hier à l’hôpital Principal de Dakar où il était interné. Plusieurs autorités étaient présentes à la cérémonie pour rendre un dernier hommage à Madior Fall. Il y avait entre autres. Le président de l’Assemblée nationale, les ministres d’Etat, Augustin Tine, Mbaye Ndiaye et Mahmout Saleh, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le général Moussa Fall, le directeur de la police nationale, l’inspecteur de police Seydou Bocar Yague, Mbakiyou Faye et les autorités de Khombole etc..