SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 juin 2025
LE OUI…MAIS DES PRODUCTEURS
Les acteurs du secteur de l’agriculture apprécient largement la décision prise par le président de la République Macky Sall d’augmenter le budget destiné à la campagne agricole 2023-2024 à 100 milliards Fcfa
Les acteurs du secteur de l’agriculture apprécient largement la décision prise par le Président de la République Macky Sall d’augmenter le budget destiné à la campagne agricole 2023-2024 à 100 milliards Fcfa. Toutefois, ils invitent l’Etat à veiller à ce que ces fonds soient attribués aux ayants droit.
En Conseil des ministres avant-hier, mercredi 12 avril, le Président de la République Macky Sall a pris la décision d’allouer une dotation budgétaire de 100 milliards Fcfa au secteur de l’agriculture pour la campagne agricole 2023-2024. Cette décision a été bien appréciée par les acteurs du secteur. « C’est une mesure qui nous apprécions, parce que l’agriculture est un pilier du développement d’un pays. Vraiment, nous saluons cette initiative du Président de la République. Cela pourra permettre de régler beaucoup de problèmes dans le secteur. Cela pourra également avoir un impact sur l’atteinte de la souveraineté alimentaire qui est visée par le gouvernement », soutient Bidji Cissé, secrétaire général de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs et transporteurs du Sénégal (Fnopts).
Le Cncr a également approuvé cette augmentation du budget de la campagne agricole qui se profile. « Nous avons une appréciation positive de cette augmentation du budget destiné à la campagne agricole. Il était porté il y a de cela deux ans à 60 milliards, on est passé l’année dernière à 80 milliards et aujourd’hui, il est à 100 milliards. Nous pensons que c’est une très bonne chose », se réjouit Sidy Ba, porte-parole du Cncr et par ailleurs secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs agricoles.
Toutefois, il demande à ce que ces fonds lourds de 100 milliards Fcfa soient utilisés à bon escient. « Il faut qu’il y ait un bon ciblage pour que les ayants droit puissent en bénéficier. Parce que l’Etat a fourni beaucoup d’efforts pour soutenir le monde rural et souvent ces efforts sont ratés par des intermédiaires, que ce soit autant dans le domaine des semences, des intrants que du matériel agricole. Il faut faire un ciblage pour que les bénéficiaires directs entrent en possession de ces semences et de ce matériel agricole gracieusement subventionné par l’Etat du Sénégal avec l’argent du contribuable », indique-t-il.
«LA CAMPAGNE AGRICOLE 2022-2023 EST L’UNE DES PLUS CALAMITEUSES»
Revenant sur la campagne agricole 2022-2023, le porte-parole du Cncr trouve que celle-ci est l’une des campagnes les plus calamiteuses que le Séné gal a eu a eu à connaitre aussi bien en termes de rendements que de revenus des producteurs. « On avait enregistré des pluies précoces l’année dernière et il avait énormément plu. Mais les rendements n’ont pas suivi. Les récoltes en arachide, en niébé et en mil sont médiocres. Présentement, le volume total commercialisé dans le circuit officiel n’a pas atteint les 300 mille tonnes coques, alors qu’on avait dit qu’il y avait une production estimée à 1 million 800 mille tonnes. Où se trouve donc le gap de 1 million 200 mille tonnes ? », s’interroge-t-il. Selon lui, même les huiliers tous réunis n’ont pas pu collecter plus de 30 mille tonnes. « Ceux qui ont eu à tirer leur épingle du jeu, ce sont les exportateurs qui ont eu le flair d’entrer très tôt dans le marché et d’acheter une bonne partie de la production », a-t-il relevé.
LA CHAMBRE ADMINISTRATIVE DE LA COUR SUPREME DESAVOUE POUR UNE SECONDE FOIS LE MINISTERE DE LA SANTE
L’affaire dite de la Pharmacie Dakaroise est en passe de devenir une sorte de patate chaude entre les mains du ministère de la Santé et de l’action sociale
L’affaire dite de la Pharmacie Dakaroise est en passe de devenir une sorte de patate chaude entre les mains du ministère de la Santé et de l’action sociale. Pour cause, la Chambre Administrative de la Cour Suprême a désavoué pour une seconde fois le ministère de tutelle relativement à cette scabreuse affaire qui opposait la dame Aïcha Goundiam Mbodji à la Pharmacie La Nation.
C’est en effet hier, jeudi 13 avril 2023, que la Chambre Administrative de la Cour Suprême, lors de son Audience Publique Ordinaire, a carrément et simplement annulé l’Arrêté n°002668 du 11 février 2022 du ministre de la Santé et de l’action Sociale qui avait abrogé l’autorisation - datant de 1981- de Madame Mbodji d’exercer sur ce site. Une décision sans appel qui sonne comme une victoire pour cette dernière.
Pour rappel des faits, la Chambre Administrative de la Cour Suprême avait auparavant annulé le 25 novembre 2021 l’Arrêté ministériel du 13 janvier 2021 par lequel le département ministériel autorisait Mme Aminata Gassama Baldé à transférer son officine de pharmacie La Nation (fermée depuis 8 à 9 ans) de l’avenue Lamine Guèye à la Place de l’Indépendance sur le site occupé depuis 1953 par la Pharmacie dakaroise dont Madame Aïcha Goundiam Mbodji était devenue titulaire en 1982. Cet arrêt de la Chambre Administrative de la Cour Suprême rendait dès lors illégale l’occupation du site pour y ouvrir toute autre officine, en l’occurrence la pharmacie dite La Nation fermée depuis 8 ou 9 ans. Malheureusement, le ministère de la Santé et de l’action Sociale sous Abdoulaye Diouf Sarr avait trouvé plus simple, par arrêté ministériel du 11 février 2022, d’abroger l’arrêté qui autorisait depuis 41 ans Madame Aïcha Goundiam Mbodji à exploiter sur le site de la Place de l’Indépendance, son officine dénommée Pharmacie Dakaroise.
Suite au recours de cette dernière et du Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal, la Chambre Administrative de la Cour Suprême a d’abord ordonné le 23 juin 2022 la suspension de cet arrêté ministériel d’abrogation de l’autorisation de Madame Mbodji d’exercer sur ce site. C’est cette même Chambre Administrative de la Cour Suprême qui vient d’annuler purement ledit arrêté ministériel d’abrogation de l’autorisation de la dame Goundiam Mbodji d’exercer sur ce site de la Place de l’Indépendance.
IDRISSA SECK FACE À SON DESTIN
Le patron de Rewmi est attendu ce vendredi sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la question de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat et sa participation à la présidentielle de 2024
Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, non moins président du Conseil économique, social et environnemental, va sauf revirement de dernière minute tenir sa conférence de presse qui était initialement prévue pour le 27 mars dernier à Dakar. Lors de ce face-à-face avec la presse, Idrissa Seck qui traverse une situation particulière marquée par la régression considérable de son électorat depuis son retour dans le camp du pouvoir sera très attendu sur la question de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat mais aussi sur sa participation à la prochaine présidentielle de 2024 dans un contexte politique qui est loin de lui être favorable.
Vendredi de vérité pour Idrissa Seck, président du parti Rewmi et du Conseil économique, social et environnemental. L’ancien Premier ministre du régime libéral du Président Wade, sauf changement de dernière minute, va enfin tenir sa conférence de presse qui était initialement prévue pour le 27 mars dernier à Dakar. Lors de ce face-à-face avec la presse prévue au Cyber Campus de Thiès, Idrissa Seck prévoit, selon un communiqué du service de presse du parti Rewmi, d’aborder « plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation politique, économique et sociale du pays ». Toutefois, il faut dire que l’ancien maire de la ville de Thiès sera très attendu sur la question de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat mais aussi sur sa participation à l’élection présidentielle de 2024.
En effet, prévue pour le 25 février prochain, cette 13ème élection présidentielle de l’histoire politique du Sénégal depuis 1960 qui marque un tournant décisif dans son parcours politique riche de trois candidatures (2007, 2012 et 2019) intervient cependant dans un contexte politique qui est loin de lui être favorable. Car, sur le plan électoral, le leader charismatique du parti Rewmi ne semble pas être au top. Au contraire, Idrissa Seck qui avait réalisé une percée lors de la présidentielle de 2019 (2ème avec 20,51% derrière le président sortant 58,26%) après une longue traversée du désert depuis la présidentielle de 2007 semble plutôt immerger dans une nouvelle crise de popularité. La preuve, les dernières élections ont consacré un effritement considérable de son poids électoral un peu partout avec la perte même de sa base effective de Thiès. Pour une première fois de son parcours politique depuis 2000, Idrissa Seck va être amené à aller à la conquête des suffrages des Sénégalais sans ses habits de leader incontesté de la capitale du rail qu’il a définitivement perdu lors des dernières législatives du 30 juillet 2022.
Outre ce facteur lié à l’effritement de son poids électoral, le président du parti Rewmi en cas de refus de s’aligner sur la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat et l’officialisation de sa candidature, devra résoudre une autre équation liée notamment à la formation d’une nouvelle coalition politique solide. Alors qu’il était pressenti candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir conformément aux termes supposés de son alliance « Mbuuro ak sow » avec l’actuel chef de l’Etat, Idrissa Seck risque d’être amputé de cette machine électorale en perte de vitesse.
A dix mois de la date du scrutin présidentiel, le leader de Rewmi devra engager la course contre la montre pour trouver de nouveaux alliés dans un espace politique déjà bipolarisé par les coalitions Benno Bokk Yakaar et Yewwi Askan wi en vue de bâtir une large coalition en perspective de cette présidentielle de 2024.
L’INTERSYNDICALE DE L'AVIATION CIVILE TIRE LA SONNETTE D’ALARME
L’intersyndicale des travailleurs de l’aviation civile et du secteur du transport aérien alerte sur la non-concrétisation des accords convenus dans le cadre du dialogue social au niveau sectoriel.
L’intersyndicale des travailleurs de l’aviation civile et du secteur des transports aériens a tenu une conférence de presse hier, jeudi, pour livrer quelques informations relatives à la situation de la plateforme aéroportuaire. En effet, face aux difficultés récurrentes qui assaillent le quotidien des travailleurs dans le secteur, l’intersyndicale entend prendre à témoin l’opinion publique et alerter sur l’urgence d’un traitement diligent de l’ensemble des points revendicatifs, afin d’anticiper sur les troubles sociaux qui pointent à l’horizon. A défaut, ces travailleurs n’excluent pas de déposer un préavis de grève.
L’intersyndicale des travailleurs de l’aviation civile et du secteur du transport aérien alerte sur la non-concrétisation des accords convenus dans le cadre du dialogue social au niveau sectoriel. Parmi ces points, on note les antennes du CRD (centre de réception déporté), le non-paiement de l’ISA (indemnité de sécurité aérienne), l’harmonisation des traitements entre les deux catégories de travailleurs (agents de ex-ADS et AIBD). Sur le cas des antennes du CRD (Centre de réception déporté), l’intersyndicale souligne « depuis plus d’un (01) an, nous partenaires sociaux, avons mené des initiatives auprès des autorités compétentes afin de trouver une solution consensuelle par rapport au site d’implantation des antennes du centre de réception déporté. Le choix des autorités s’est porté sur la zone dite ‘’hangar pèlerin’’, contrairement à notre proposition totalement contre l’implantation de ces antennes dans cette zone».
Selon Serigne Moustapha Gaye, SG du SYNPAAS, par ailleurs vice-président de l’intersyndicale, « Ces antennes étaient dans un premier temps à Yeumbeul, avant qu’elles ne soient déplacées dans l’enceinte de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Yoff, à cause de la forte urbanisation observée dans la zone. ». Mieux, ajoute-t-il, « Ces antennes ne fonctionnent plus depuis plus d’un an (16 mois exactement) et sont destinées maintenant à la ferraille. A la place, des investissements sont en cours en vue de l’installation de nouvelles antennes par l’ASECNA… »
Concernant par ailleurs le non-paiement des ISA (indemnité de sécurité aérienne), le vice-président de l’intersyndicale révèle que « Depuis plus d’un an, malgré les changements intervenus à la tête du ministère des Transports aériens et de l’AIBD SA, les agents sénégalais de l’ASECNA peinent à percevoir leur ISA normalement. De retard en retard, le cumul s’élève aujourd’hui, à cinq (05) mois d’arriérés, alors que le paiement doit être mensuel ».
Face à ces difficultés récurrentes, relève-t-il, « l’intersyndicale demande la prise de dispositions fermes et immédiates en vue du règlement sans délais des cinq (05) mois d’arriérés, en application des accords conclus lors des journées d’échanges et de partage d’informations avec les partenaires sociaux organisées par AIBD SA, du 17 au 19 mars 2023… »
Relativement à la non-attribution des titres propriété de Daga Kholpa et de Thiès Nord, le porte-parole de l’intersyndicale des travailleurs de la plateforme aéroportuaire d’indiquer : « Malgré l’aval de la plus haute autorité de ce pays et les multiples relances de l’intersyndicale auprès de la tutelle et des structures compétentes, l’attribution des parcelles à usage d’habitation pour les travailleurs de la plateforme, objet d’un accord formel à la suite de négociation, est restée lettre morte… ».
L’harmonisation des traitements entre les deux catégories travailleurs (agents ex ADS et AIBD) est aussi un point de cristallisation de l’intersyndicale. Et de rappeler : « Depuis la fusion entre ADS et AIBD SA, il était prévu d’harmoniser les salaires, les primes, les indemnités entre les deux catégories de travailleurs et par rapport à la plateforme aéroportuaire, mais aussi de tenir les commissions paritaires, les commissions des prêts etc. Face aux lenteurs observées dans le traitement de ces questions, l’intersyndicale demande une application intégrale et complète des accords dans ce cadre et ce, au plus tard le 1 mai 2023 ».
Au final, M. Gaye a prévenu que l’intersyndicale n’excluait pas de déposer un préavis de grève en cas de non-satisfaction des points ci-dessus énumérés.
SIX COMMISSIONS CREEES POUR AUDITER LES DIFFICULTES DU SECTEUR DES MEDIAS
Les associations de presse se sont réunies hier, jeudi 13 avril 2023, en vue de préparer les assises nationales de la presse.
Annoncées officiellement, pour la première fois, depuis le dernier semestre de l’année 2021, les choses se précisent désormais pour les assises nationales des médias ou de la presse, c’est selon. Une rencontre préparatoire a réuni à cet effet les associations de presse hier, jeudi 13 avril 2023, pour mesurer et déterminer les chantiers à aborder. Ainsi, six (6) commissions ont été créées pour travailler sur les préoccupations des professionnels des médias, perspective de conclave d’envergure pour passer en revue toutes les difficultés auxquelles le secteur des médias est confronté, au Sénégal.
Les associations de presse se sont réunies hier, jeudi 13 avril 2023, en vue de préparer les assises nationales de la presse. Cette rencontre préparatoire des assises nationales des médias ou de la presse est un moyen de mesurer les chantiers à aborder. Selon le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthiques et de déontologie dans les médias (Cored), Mamadou Thior, 6 commissions ont été créées à cet effet. La rencontre avec les professionnels des médias vise à les informer de l’évolution des travaux. Ils vont prendre en compte les préoccupations des professionnels des médias. Le processus a démarré en octobre. Et «les trois prochains mois vont être mis à profit pour mener les assises», ajoute le président du Cored.
Les assises de la presse vont passer en revue toutes les difficultés auxquelles les médias sont confrontés.
A signaler que les consultations ont démarré depuis plusieurs mois. Des rencontres ont été tenues auparavant avec les différentes parties concernées. Déjà, en octobre 2021, Ahmadou Bamba Kassé, le Secrétaire général du Syndicat des professionnels l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), annonçait la couleur : «Nous allons organiser les assises des médias du Sénégal. Ce sera un ensemble d’exercices d’analyses, d’initiatives et de propositions. Nous espérons, au sortir de ces assises, que toutes les initiatives qui seront prises et que nous nous présenterons comme étant des voies de sortie de crise, recevront le soutien des acteurs de notre société», avait-il dit lors d’une conférence de presse, tenue le mercredi 13 octobre 2021.
Tout en espérant que ces initiatives permettront d’améliorer le quotidien des travailleurs des médias, M. Kassé avait déploré qu’aucune entité politique ou politicienne n’ait pris l’initiative d’aller au secours du secteur de la presse, «surtout quand il s’agit des questions structurelles». «Sur certains combats, le secteur n’aura aucun soutien venant d’un acteur politique majeur ou même mineur. Nous devons nous mobiliser et essayer de faire face aux difficultés», avait insisté le Secrétaire général du Synpics.
KEEMTAAN GI - LA JUSTICE, SELON SAINT MACKY !
Honni soit qui mal y pense… Qui pourrait douter de leur bonne foi, même s’il faut être le premier des idiots pour les croire. Mais laissons-les à leur touchante sincérité. C’était pour laver l’honneur d’un des leurs. Un honneur évalué à 200 millions de francs CFA. Le franc symbolique c’est pour les hommes dignes. Le bonhomme est déjà si riche qu’il compte redistribuer cet argent qui lui a été attribué —le prix de son honneur — à des nécessiteux. Son obsession est de ruiner celui qui a eu le malheur de dire qu’un des corps de contrôle de l’Etat l’a épinglé dans sa gestion du projet Prodac. Bien entendu, son accusateur n’est pas le seul à le poursuivre. La clameur populaire lui réclame des milliards mystérieusement disparus. Mieux, un livre qui raconte le carnage financier de la structure qui était sous sa tutelle au moment où il sévissait comme ministre de la (pauvre !) Jeunesse a été publié. Tout cela ne semble intéresser ni ébranler notre bonhomme. Il lui faut la peau de celui qui leur promet la géhenne. D’une affaire jugée privée, on est passé à une demande de la République et de l’armée mexicaine. Il faut barrer la route à l’impertinent rebelle, au salafiste, au suppôt du mal. Et quoi encore ? Ils disent partout que l’affaire concerne deux citoyens mais voilà que le procureur de la République a été le premier à interjeter appel avant même le citoyen qui estimait son honneur sali ! Un maître des poursuites qui, non content d’avoir ajouté des incriminations à celle de diffamation visée par le plaignant, a donc tenu à faire savoir qu’il n’était pas content de la peine infligée à l’accusateur et qu’il veut qu’elle soit plus corsée. Pourquoi pas la peine de mort pendant qu’on y est, en effet ? La partie civile, qui ne voudrait pas que le Proc soit plus royaliste qu’elle, lui a donc emboité le pas. Avec une diligence extraordinaire jamais égalée dans l’Histoire judicaire du pays, le parquet a fixé dans l’urgence la date de l’audience en appel. Dans la précipitation, il indique dans la citation envoyée au salafiste et rebelle qu’il a été condamné à 3 mois avec sursis. Soit un mois de plus que la sentence prononcée parle juge. Un lapsus révélateur qui montre leur désir de se débarrasser coûte que coûte de cet adversaire qui les empêche de dormir. Un adversaire surtout qui sera « jugé », ce lundi 17 avril, par un procureur qui s’était acharné contre lui ces deux dernières années et qui a été promu au poste prestigieux de président de la Cour d’Appel. D’un jugement salué et considéré comme un apaisement, on risque de revivre une folle journée avec des gens qui ont d’autres intentions que de dire le Droit ou de laver l’honneur d’un citoyen. On attend tout de même que le Proc fasse preuve de la même diligence pour situer toutes les responsabilités dans le grand carnage financier qu’est l’affaire Prodac. Ou les milliards du Fonds du Covid ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONDOLEANCES A RUFISQUE MACKY SALL/ISMAILA MADIOR FALL COMME COUSCOUS ET LAIT !
Après le « mburu ak soow », place au « céré ak soow » formé parle duo Macky Sall/Ismaïla Madior Fall! La complicité entre les deux hommes a été réaffirmée hier lors de la cérémonie de présentation de condoléances à l’occasion du décès du père du ministre de la Justice. Le président Macky Sall qui s’est déplacé hier à Rufisque à la maison mortuaire sise au quartier Arafat pour présenter ses condoléances au ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall a retrouvé le Premier ministre Amadou Ba et de nombreux ministres et surtout la quasi-totalité des responsables politiques rufisquois avec à leur tête l’ancien ministre Oumar Guèye, patron politique du camp présidentiel au niveau du département de Rufisque. Macky Sall a présenté ses condoléances à la famille du défunt qu’il dit avoir connu comme un des premiers enseignants de sa localité de Nguidjilone. Le président de la République a profité de l’occasion pour dire que « le ministre de la Justice est resté loyal, c’est un homme honnête et j’apprécie la qualité de son travail parce que c’est un professeur émérite de classe exceptionnelle ». Il dira qu’il n’a pas regretté son compagnonnage fécond avec le ministre de la Justice. Macky Sall n’a pas manqué d’exhorter les responsables politiques rufisquois à l’unité. Ce qu’il a vu hier, à savoir des responsables rufisquois unis autour de l’ancien ministre Oumar Guèye, lui a procuré une satisfaction totale. Une unité dont il a demandé qu’elle soit pérennisée. Répondant au président de la République, le Pr Ismaïla Madior Fall a renouvelé son engagement total à ses côtés. Il s’est dit déterminé à mouiller le maillot à fond pour accompagner le président Macky Sall partout où besoin sera. Ismaïla Madior Fall a demandé au président de faire un clin d’oeil supplémentaire pour Rufisque dans le cadre des conseils des ministres décentralisés. Se tournant du côté des responsables politiques, le ministre de la Justice a souligné qu’il reste derrière Oumar Guèye qui demeure le patron politique du département. Il s’est dit convaincu que la majorité présidentielle reste majoritaire à Rufisque puisqu’elle représente près de 83% des suffrages. Ce sont seulement ses divisions qui expliquent ses défaites lors des dernières élections locales et législatives. En tant que ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a martelé que l’Etat ne saurait accepter aucune insurrection dans le pays et que force restera à la loi et que la justice fera son travail. Au cours de cette cérémonie, les dignitaires lébous de Rufisque ont obtenu du président un engagement pour la réfection de la grande mosquée de Keury Souf dans le cadre du programme de rénovation des lieux de culte. Professeur de droit constitutionnel ayant soutenu urbi et orbi que l’actuel président de la République n’a pas droit à un troisième mandat, Pr Ismaïla Madior Fall a tourné casaque parla suite pour devenir le chantre d’un troisième mandat du président Macky Sall. Lequel l’a ramené au ministère de la Justice où il se distingue par une très sévère politique de répression à l’encontre de l’opposition ainsi que d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. Beaucoup d’observateurs voient en lui l’homme qui perdra le président Macky Sall. Mais chut, ne le dites-pas à ce dernier !
33 ANS DU TEMOIN CELEBRES SOBREMENT
Pour une surprise, c’en était une. Une belle surprise. Hier, la Rédaction du Témoin a reçu la visite surprise de notre charmante et adorable collaboratrice Zeinab Sangare. Après nous avoir envoyé son papier magistralement écrit comme elle a l’habitude de le faire, elle a débarqué au journal avec un plateau de gâteaux bien garni et agrémenté. C’était pour célébrer avec nous les 33 ans de votre journal qui a soufflé, le lundi 10 avril, un an de plus. Un canard que notre charmante et belle collaboratrice connait bien. Adolescente, elle le lisait en compagnie de son regretté père Nfaly Sangare, cadre de l’aéronautique civile et fidèle lecteur de notre alors hebdo. Un père qui aurait été aujourd’hui plus fier de sa fille en la voyant signer dans un journal qu’il achetait et lisait régulièrement. Cette marque d’attention de notre collaboratrice est allée tout droit au cœur du personnel. Bien entendu le red chef et l’imam maison ne se sont pas fait prier pour bien honorer le gâteau. Quant aux Ndiayène, on vous laisse deviner. Ils ont été moins sobres que le Kàaccor maison. Merci à notre remarquable et professionnelle collaboratrice au travail toujours bien fait et bien apprécié. Sa visite surprise d’hier a été bien réussie pour créer un bonheur collectif. Puisse Allah nous réunir encore pour fêter d’autres années du « Témoin » !
ERRATUM FESTIVAL DE JAZZ
Dans notre édition de ce jeudi 13 avril, nous évoquions les préparatifs du Festival de Jazz de St-Louis. Notamment à propos de Randy Weston à qui l’Association du Festival a décidé de rendre un très grand hommage. Seulement voilà, nous écrivions que Randy Weston est un saxophoniste. Piano, piano, cet excellent musicien était un pianiste et non un saxophoniste ! Le président de Saint-Louis Jazz, Me Ibrahima Diop, a bien voulu nous appeler pour nous rectifier. Un grand merci à lui d’avoir réparé notre ignorance.
EXCLUSIF SENEPLUS - Le premier président de la Cour d’appel de Dakar n’ignore pas les dispositions de la loi. Il sait que les avocats d’Ousmane Sonko vont, sur la base du code de procédure pénale, pouvoir le récuser de bon droit
Honnêtement, je ne pense pas que Hamady Diouf, l’actuel premier président de la Cour d’appel de Dakar, comme annoncé par la presse, puisse juger Ousmane Sonko en appel dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang.
Mieux, il ne peut participer aux deux procès de Sonko (affaire Mame Mbaye Niang et Sweet Beauté) en qualité de juge, pour la bonne et simple raison qu’il a connu de ces affaires en tant que magistrat (procureur) dans le cadre des poursuites. C’est lui qui a envoyé un soit-transmis à la Dic dans l’affaire Mame Mbaye Niang et c’est encore lui qui a enrôlé l’affaire pour le jugement devant le tribunal correctionnel avant qu’il ne soit nommé président de la Cour d’appel de Dakar.
Dans l’affaire sweet beauté, c’est encore lui qui a fait le réquisitoire définitif demandant que Sonko soit renvoyé devant la chambre criminelle. Ces deux actes font, qu’à mon avis, il ne peut, en aucun cas, participer aux jugements de ces 2 affaires.
Et en magistrat averti, il n’ignore pas les dispositions du code de procédure pénale et sait que les excellents avocats d’Ousmane Sonko vont, sur la base de l’article 650 du code de procédure pénale, pouvoir le récuser de bon droit au cas où il voudrait présider ou participer à ces audiences.
Voici, les dispositions de l’article 650 du Code de procédure pénale :
« Tout juge, conseiller ou président de chambre peut être récusé pour les causes ci-après :
1. Si lui ou son conjoint sont parents ou alliés d'une des parties ou de son conjoint jusqu'au degré de cousin issu de germain inclusivement : La récusation peut être exercée contre lui, même au cas de divorce ou de décès de son conjoint, s'il a été allié d'une des parties jusqu'au deuxième degré inclusivement.
2. Si lui ou son conjoint, si les personnes dont il est tuteur subrogé-tuteur, curateur, ou conseil judiciaire, si les sociétés ou associations à l'administration ou à la surveillance desquelles il participe ont intérêt dans la contestation.
3. Si lui ou son conjoint est parent ou allié, jusqu'au degré indiqué ci-dessus, du tuteur, subrogé- tuteur, curateur ou conseil judiciaire d'une des parties ou d'une administration, directeur ou gérant d'une société, partie en cause ;
4. Si lui ou son conjoint se trouve dans une situation de dépendance vis-à-vis d'une des parties;
5. S'il a connu du procès comme magistrat, arbitre ou conseil, ou s'il a déposé comme témoin sur les faits du procès ;
6. S'il y a eu procès entre lui, son conjoint, leurs parents ou alliés en ligne directe, et l'une des parties, son conjoint ou ses parents ou alliés dans la même ligne ;
7. Si lui ou son conjoint, ont un procès devant un tribunal où l'une des parties est juge
8. Si lui ou son conjoint, leurs parents ou alliés en ligne directe ont un différend sur pareille question que celle débattue entre les parties ;
9. S'il y a eu contre lui ou son conjoint et une des parties toutes manifestations assez graves pour faire suspecter son impartialité ».
NB : Le 5e point répond parfaitement au cas Hamady Diouf et peut être un motif de récusation.
L’article 654 du code de procédure pénale note que «toute demande de récusation visant le premier président de la Cour d'Appel doit faire l'objet d'une requête adressée au Premier Président de la Cour suprême».
PENURIE D'EAU A KEDOUGOU, LA GOUTTE DE TROP
En manque d’eau depuis plusieurs jours, les populations du village de Kondokhou bloquent la circulation sur l’axe Saraya - Saiensoutou.
En manque d’eau depuis plusieurs jours, les populations du village de Kondokhou bloquent la circulation sur l’axe Saraya - Saiensoutou.
Hier, les populations de Kondokhou, dans la commune de Bembou, département de Saraya, ont bloqué l’axe Saraya - Saiensoutou pour exiger le rétablissement du réseau d’eau.
En effet, pendant plusieurs tours d’horloge, les habitants de ce village ont perturbé la circulation des voitures et personnes pour dénoncer le manque d’eau dans leur localité. À l’aide de pneus et de bois morts, ils ont barré la route.
Avec une population de plus de deux mille âmes, le village de Kondokhou a du mal à servir de l’eau en quantité suffisante à ses habitants. La transformation d’une pompe manuelle en château d’eau alimenté par l’énergie solaire est loin de régler le problème. ‘’Les panneaux solaires sont faibles pour pomper l’eau et le groupe de secours n’a aucune puissance’’, renseigne le responsable des jeunes, Lamine Tamanate. D’après lui, c’est ce qui est à l’origine de cette situation.
Après plusieurs rencontres vaines avec l’autorité administrative pour trouver une issue heureuse à cette pénurie, les populations ont décidé de passer au niveau supérieur. C’est ainsi qu’elles ont bloqué la voie. Pour lever le blocus et permettre aux nombreuses voitures garées de reprendre leur route, le sous-préfet de l’arrondissement a dû intervenir pour calmer les populations. Séance tenante, il a assuré aux populations l’arrivée d’un camion-citerne pour soulager les femmes dans les foyers. Il a également pris l’engagement de contacter l’entrepreneur responsable des travaux, dans le but de trouver une solution au problème d’eau dans la localité.
Malgré les promesses de l’autorité, le chef de village, Bakary Danfakha, reste persuadé que le barrage de la route se poursuivra les jours à venir, si l’eau ne coule pas à Kondokhou.
MBAPPE PARLE DE SON CHALLENGE
Sous contrat jusqu'en juin 2024, l'attaquant du Paris Saint-Germain Kylian Mbappé (24 ans, 26 matchs et 19 buts en L1 cette saison) fait régulièrement l'objet de rumeurs pour son avenir.
Sous contrat jusqu'en juin 2024, l'attaquant du Paris Saint-Germain Kylian Mbappé (24 ans, 26 matchs et 19 buts en L1 cette saison) fait régulièrement l'objet de rumeurs pour son avenir. Au moment d'évoquer son objectif de remporter la Ligue des Champions lors d'un entretien accordé à France 3 ce mercredi, l'international français a envoyé un message pour son futur.
"Le prochain palier ? Gagner la Ligue des Champions, je pense. J’ai déjà fait une finale, demi-finale, quart de finale, 8e de final... J’ai tout fait sauf gagner (sourire). Il ne me manque que ça. J’espère que ça sera le plus rapidement possible. Où ? Au Paris Saint-Germain. Je suis Parisien et sous contrat. Donc c’est le Paris Saint-Germain", a assuré l'ancien Monégasque. Il s'agit d'un discours rassurant, au moins sur le court terme, pour le club de la capitale.
...Galtier anéanti par l'affaire
Depuis mardi, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Christophe Galtier, après la fuite d'un mail adressé par l'ex-directeur sportif de l'OGC Nice Julien Fournier au directeur du football d'INEOS Dave Brailsford l'an dernier, se retrouve accusé de racisme et de discrimination lors de son passage sur le banc des Aiglons. D'après les informations du quotidien régional Le Parisien, le technicien français, anéanti et abasourdi, se montre particulièrement touché par cette affaire.
"C’est le sujet de trop... Ça part dans tous les sens. Ces accusations sont à l’inverse des valeurs humaines inculquées par sa famille et celles qu’il porte", a confié l'un de ses proches. A noter que Galtier disposerait de preuves écrites pour démonter les accusations portées par Fournier.