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27 juin 2025
CINQ MORTS DANS UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION À LOUGA
Cinq personnes ont perdu la vie et 37 autres blessées après qu'un bus de transport en commun s'est renversé mardi vers la sortie de Louga (Nord) sur la route nationale numéro 2. Quinze parmi les blessés sont dans un état grave
Cinq personnes ont perdu la vie et 37 autres blessées après qu'un bus de transport en commun s'est renversé mardi vers la sortie de Louga (Nord) sur la route nationale numéro 2, a appris l'APS des secours.
Quinze parmi les blessés sont dans un état grave, a précisé à l'APS le commandant de la 52e compagnie d'incendie et de secours de Louga.
Il fait savoir que l'accident s'est produit dans la matinée à la sortie de la commune de Louga, en face de l'usine SPIA, en allant vers Dakar. Le bus provenait de la ville de Dagana.
Les cinq passagers qui ont trouvé la mort sont décédés sur-le-champ. Il s'agit de deux hommes et trois femmes.
Les trente-sept personnes blessées, dont quinze sont dans un état grave, ont été acheminées à l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.
LE COUP DE SEMONCE POLITIQUE DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS
La posture peu habituelle du G50 ne serait-pas au fond une façon de pousser le président de la République Macky Sall à trouver une sortie négociée à la crise politique en vigueur ?
En ‘’exigeant’’ la publication des rapports de la cour des comptes des années 2018 à 2021, puis en exprimant leurs inquiétudes face à une situation politico-judiciaire porteuse de désordres incontrôlables, les partenaires économiques et financiers du Sénégal ne poussent-ils pas le président de la république à trouver une issue politique à la crise entre le pouvoir et l’opposition ?
Stabilité politique, transparence, gouvernance, reddition des comptes, etc. Les partenaires économiques et financiers du Sénégal ont étalé leurs inquiétudes face aux lourdes tensions qui prévalent aux plans politique et judiciaire dans notre pays.
Devant le premier ministre Amadou Bâ et plusieurs ministres du gouvernement, Jean-Marc Pisani, le chef résident de la Délégation de l’Union européenne à Dakar et porte-voix du Groupe des 50 pays et institutions internationales (G50), ont exigé la publication des rapports de la Cour des comptes pour la période 2018-2021. En toile de fond de cette demande, un brin d’agacement et d’exaspération perceptible dans les mots de Pisani à l’endroit du Pm sénégalais.
Pour les partenaires du Sénégal, il est curieux que le président de la république ait autorisé la publication du rapport 2022 de la cour des comptes alors que ceux des quatre années précédentes sont restés sous le boisseau. Selon plusieurs indiscrétions, c’est justement la pression des dits bailleurs qui a contraint les autorités sénégalaises à rendre public le rapport 2022 de la cour des comptes.
Spécialement centré sur la gouvernance des fonds destinés à lutter contre la pandémie Covid-19, ce rapport a suscité une grande indignation auprès de l’opinion publique et choqué les partenaires économiques et financiers dont ceux du G50, pourvoyeurs d’une partie des fonds présumés détournés au niveau de plusieurs ministères et de leurs démembrements.
Jean-Marc Pisani s’est enquis également du sort des « recommandations » que les bailleurs avaient adressées au gouvernement sénégalais pour le suivi judiciaire de cette affaire.
Cependant, la préoccupation essentielle du G50 touche à la situation politique au Sénégal depuis plusieurs mois sur fond de batailles judiciaires politisées avec un grand potentiel de chaos au bout des logiques qui s’affrontent.
Depuis les événements dramatiques de mars 2021 soldés par une quinzaine de morts entre Dakar et la zone sud du pays, la tension politique est restée à un niveau très élevée entre le pouvoir du président Macky Sall et la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi. Avant les trois morts survenus en mars dernier lors de manifestations liés au procès du Prodac, trois autres victimes avaient été notées en juin 2022 dans le chaos du bras de fer juridique qui a précédé les élections législatives du 31 juillet suivant. Des soubresauts porteurs de potentiel de déstabilisation qui inquiètent les partenaires financiers mais aussi et surtout les investisseurs locaux et étrangers.
« Le contexte est particulier et ses développements pourraient impacter la mise en œuvre effective des (...) priorités économiques et sociales du gouvernement », a souligné Pisani.
Sur toutes ces questions, le chef du gouvernement a tenté de rassurer le G50, rappelant que le Sénégal reste « un Etat de droit », « engagé à protéger les droits et les libertés », « sous le contrôle permanent du pouvoir judiciaire ».
Il n’est pas certain que ce type de discours - globalement décalé des réalités actuelles et des causes profondes ayant favorisé les événements sanglants qui se succèdent depuis mars 2021 - convainque des partenaires économiques et financiers qui ne sont peut-être pas les moins bien informés de la situation présente.
Le langage a semblé plutôt diplomatique des deux côtés. Néanmoins, l’impact politique des propos de Jean-Marc Pisani devrait nous valoir les jours ou semaines à venir la découverte de quelques rapports de la Cour des comptes et/ou d’autres institutions de bonne gouvernance.
Mais finalement, la posture peu habituelle des pays essentiels qui composent le G50- (dont ceux de l'Union européenne et les Etats-Unis) ne serait-pas au fond une ''exigence" poussant le président de la république de trouver une sortie négociée de la crise politique en vigueur au Sénégal ?
IDY SUR LES RAILS
Idrissa Seck souhaite briguer le suffrage des Sénégalais, mais semble se faire plaisir à jouer au clair-obscur. Il a lancé une campagne de collecte de fonds pour la présidentielle de 2024
Adepte du clair-obscur, Idrissa Seck, président du parti Rewmi, s’adonne à son sport favori. Depuis quelque temps, le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’impose médiatiquement. Ses ambitions présidentielles ne sont plus un secret pour les Sénégalais. Mais le patron du parti Rewmi n’a toujours pas officialisé sa candidature pour la Présidentielle de 2024. Entre le lancement d’une campagne de collecte de fonds auquel il a procédé ce samedi, la sanction contre Diatara, qui n’a pas rendu compte de son audience avec le Premier ministre, Idy procède à la remobilisation des troupes.
Samedi passé, il a convié les jeunes de son parti à un «Ndogou Pâques», deux termes ambigus à l’image de son organisateur. Prévue à la Piscine olympique, cette rencontre n’a pas pu se tenir à cause d’une interdiction préfectorale. Cela n’a pas empêché le patron de Rewmi de servir à ses militants ses «discours originaux» dont lui seul a le secret. Appel à la préservation des biens publics
«Je ne vais pas être long et, mon discours s’adresse aux jeunes. Je les appelle au calme, à éviter de casser et brûler les biens publics, surtout pour ceux qui n’ont pas encore commencé à travailler et à contribuer à l’achat des biens. Rien ne justifie ces agissements», a-t-il déclaré devant son domicile.
«RESTER PRESIDENT PLUS DE 10 ANS ET VOULOIR EN REDEMANDER C'EST VRAIMENT TIRER UN PEU TROP SUR LA CORDE…»
Mamour Cissé estime que le président de la République, Macky Sall, a clarifié sa position en déclarant qu’il ne se présentera pas en 2024 - ENTRETIEN
Entretien réalisé par Silèye MBODJI |
Publication 11/04/2023
En retrait du terrain politique depuis quelque temps, le président du parti Psd Jant Bi , Mamour Cissé, avait contribué à la grande victoire du président de la République, Macky Sall à l’élection présidentielle de 2019. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts entre les deux anciens libéraux qui ont su quand même garder leur relation d’amitié en-dehors de la politique. Pour autant, l’ancien ministre sous Wade se désole de la façon de faire la politique de certains acteurs de l’opposition comme au sein du pouvoir. Ceux- ci, selon M. Cissé, sont animés par des intérêts crypto-personnels et non de servir les populations. Sur un autre volet, M. Mamour Cissé pense que la question du troisième mandat ne doit pas mériter d’être trop agitée. Il considère que son ami le président de la République, Macky Sall, a clarifié sa position en déclarant qu’il ne se présentera pas en 2024. Entretien......
Témoin : Au moment même où le phénomène de la transhumance et du manque d’éthique politique se banalise, le geste du ministre de Sport, Yankhoba Diattara, envers M. Idrissa Seck, ne vous semble-t-il pas exceptionnel voire exemplaire ?
Mamour Cissé : Je suis très loin d’être impressionné ! Au contraire, j’estime que cette grotesque démission-reconduction, présentée, non pas au Chef de l’Etat qui nomme aux emplois civils et militaires, mais plutôt à son propre chef de parti, constitue un précédent déplorable et marque sans aucun doute un degré inouï de décrédibilisation de l’Etat, du saccage de la dignité de la fonction ministérielle et du respect de l’Esprit républicain ! Comment ce Diattara, investi par l’institution présidentielle, et dès lors porté par les honneurs et la solennité de l’ordonnancement de la République avec l’onction de la Nation, a pu se permettre de se soumettre à une autorité privée habilitée à recevoir, non seulement sa démission, mais même la primeur de l’information ! Où va ce pays, qui, décidemment, marche sur la tête ? Il faut remettre de l’ordre constitutionnel voire républicain dans tout cela !
Justement cette zizanie du président du Rewmi, allié de coalition Benno Bokk Yakar, avec tantôt une conférence de presse annulée, des posts de publication annonçant sa candidature de l’élection présidentielle 2024 supprimés etc. Vous en pensez quoi ?
Je disais tantôt qu’il y a de l’éthique et de la morale en politique. Je suis très mal placé pour conseiller Monsieur Idrissa Seck et sa bande. Mais son habitude me désole. Ou on est dans quelque chose ou ne l’est pas. Et vous pensez que les Sénégalais ne vont pas prendre acte de tout cela? C’est pourquoi je dis que les gens ont besoin d’une offre politique nouvelle. Éviter les lobbies d’où qu’elles viennent en sachant simplement que nous devons être au service des populations uniquement et exclusivement. Regardez aujourd’hui également le comportement de la coalition de Yewwi Askan Wi. Avant d’aller à l’Assemblée nationale, cette coalition disait non aux cumuls de mandat. Comment ils ont pu renier énormément leurs principes. Eux aussi, ces leaders de l’opposition, ils sont très mal placés pour donner des leçons d’éthique et de morale. Vous pensez que le fait de brûler Dakar doit faire plaisir au maire de Dakar, Barthélémy Dias, qui veut embellir sa ville. Une ville en chantier et doit rendre compte dans 5 ans. Cela peut créer des divergences entre lui et ses camarades de la coalition. Ce n’est pas sérieux ! Quand est-ce qu’on aura au Sénégal des hommes politiques qui sont là pour les intérêts des populations, mais pas les utiliser comme chair à canon comme prétexte. Le pays marche sur la tête.
Il y a également le dossier Prodac a qui revient dans l’actualité avec cette histoire de huissier envoyé chez Sonko par le ministre du Tourisme…
Là nous nous sommes plus dans le domaine public, mais bien dans une affaire privée voire crypto-personnelle ! Cependant, d’un point de vue strictement humain, en ce mois béni de ramadan, de serveur et de communion avec nos frères chrétiens dans la foi. En ces temps si propices au pardon, au dépassement et à la retenue, je suis très choqué par cette escalade que je juge indécente. Pour dire que des gens dans l’entourage de Macky Sall sont en train, à force d’acharnement et d’obsession, de transfigurer un simple adversaire politique en martyr qui pourrait capitaliser des pans entiers de l’empathie du peuple. Des gens qui ne s’en rendent pas compte, mais qui travaillent objectivement contre Macky. De toutes les façons, cette affaire finira par être totalement vidée. Mais ce qu’il faut retenir et qui est important, c’est que le temps de la Justice dont on parle si souvent, c’est d’abord et avant tout le temps de la sérénité. En effet, tout le monde a pu remarquer que dès que les nerfs se sont calmés et que les manifestations ont été dispersées, tuées dans l’œuf, la Justice a pu dérouler et se prononcer en toute quiétude. C’est dire qu’il faut juste ramener toutes ces affaires à leur véritable dimension de pitoyables problèmes crypto-personnels pour que les gens vaquent tranquillement à leurs occupations.
M. Cissé, le Président de la République a renoué, cette année, avec les défilés « Grand format » d’antan. Comment avez-vous trouvé la prestation de l’Armée ?
Vous me permettrez d’abord de regretter les évènements malheureux qui se sont déroulés ces dernières heures et qui ont opposé, dans une guerre fratricide d’une rare violence, les pêcheurs de Kayar à ceux de Mboro. De toute façon, il faut que les autorités s’interposent, calment le jeu et rassemblent toutes les parties prenantes autour d’une table pour régler définitivement la question. C’est une urgence absolue ! S’agissant maintenant de l’Armée, je dois dire qu’elle est restée également à elle-même, c’est à dire disciplinée, majestueuse dans son port altier et sa dignité, mais puissante surtout et engagée ! C’est la raison pour laquelle je tiens à lui exprimer toute ma fierté et mon plus profond respect. C’est une vaillante Armée qui a fait ses preuves républicaines tant à l’intérieur de nos frontières qu’au-delà avec efficacité devenue légendaire. C’est une Armée qui a une très haute idée de sa mission et qui a su donner une âme dynamique au concept Armé e - Nation pour le plus grand bonheur des populations civiles. Aussi bien dans le domaine de la Santé que sur le plan de la Sécurité. Pour dire que l’intérêt national est son sacerdoce.
Récemment dans un communiqué l’opposition, à travers la coalition Yewwi Askan Wi, qui voulait tenir des manifestations à la veille de l’indépendance, a évoqué qu’après concertation avec de hauts gradés de l’Armée, elle a décidé de sursoir ses manifestations (il coupe)
C’est un mensonge éhonté ! C’est de la subversion ! Un pur délire sorti de l’imagination débridée d’une classe politique en état d’ébriété « pouvoiriste » plus qu’alarmant ! Ce qui s’est passé avec le communiqué, c’est tout simplement odieux, dangereux et terrifiant. Faut-il le rappeler, nous avons une Armée d’exception dans la région, une Armée responsable qui se singularise par sa profonde culture républicaine, qu’elle a tenu à rappeler d’ailleurs, et qui se singularise aussi par la haute expertise de ses cadres, hauts gradés, le professionnalisme et le courage de ses soldats et son culte du droit de réserve. Mais ces gens-là, cette-fois ci, ont poussé le bouchon trop loin. Je considère pour ma part, que la volonté qu’ils avaient de manifester à la veille de la fête de l’Armée et de la jeunesse, est un message de défiance, de déviance, de désordre et de provocation insupportable ! Et indigne de la République et de la Démocratie ! S’ils ont osé s’attaquer à la symbolique de la Concorde Nationale et d’Unité de ce grand moment communion de la patrie, avec le risque de créer encore des fractures sociales, des troubles à l’ordre public, dans la violence et le vandalisme, c’est parce qu’ils sont devenus aveugles et indifférents face à la mort des tous ces jeunes que leurs folles ambitions ont sacrifiés ! Donc, pour le bien de tous, il faut savoir raison garder. Cette tentative de sabotage doit être dénoncée avec vigueur. En tout temps et en toute circonstance, l’Armée doit être tenue loin de cette gadoue où s’entremêlent sombres affaires de mœurs, gangstérisme et vendetta entre autres. Avec mesures et sérénité. Certes l’Armée a fait une mise au point, et quand la Grande Muette se met à parler que cela ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd !
Parlons maintenant du discours à la Nation du Chef de l’État à l’occasion de la fête d’indépendance ?
Certes le 04 Avril est une date historique importante, voire sacrée pour ce qu’elle représente dans sa puissance symbolique. Mais aujourd’hui, en votre âme et conscience, vous pensez vraiment que les sénégalais ont l’esprit à la fête ? Dans ce contexte de la vie chère, de surenchère politicienne, avec toutes ces confrontations destructives, quel sénégalais peut avoir le cœur en fête ? Quel est aujourd’hui le sort de cette baisse de prix au loyer, de cette baisse du prix des produits de consommation courante ? Les populations dans leur quotidien continuent de subir ces hausses sauvages et tous ces risques liés aux manifestations de l’opposition. Les sénégalais n’ont pas de réponse à leurs préoccupations parce que ce pays est pris en otage par des rivalités toxiques qui ravalent les urgences nationales.
Vous voulez dire que vous êtes déçus par le discours du président, vous un allié ?
J’ai envie de vous répondre : Moi, un allié ? Mais j’y reviendrai ! Il faut retenir que le Président ne nous a pas rassurés par rapport à toutes ces violences qui secouent ce pays périodiquement et qui installent la peur et la désolation chez les populations. Et surtout chez tous les acteurs de la vie économique, qui ne peuvent que constater, impuissants , la destruction où le pillage de leur biens, s’ils ne sont pas eux-mêmes, physiquement agressés. Le pouvoir de Macky Sall a créé de toute pièce un monstre politique (Ndlr : Ousmane Sonko) qu’il ne peut plus contrôler et qui dévore les fils de ce pays dans la force de l’âge ! On ne nous donne pas de garanties que toutes ces échéances qui pointent, procès à tenir, manifestations annoncées, élection présidentielle, se tiendront sans dommages collatéraux, sans dérives létales ? Aucun discours sur cela alors qu’il y va de notre sécurité. Je ne parle pas du silence sur toutes les grèves dans les secteurs les plus stratégiques : Santé, Éducation, Transport, Justice, dont la récurrence taquine la routine. Vous voyez bien que nous sommes devenus producteurs de pétrole et de gaz, mais sommes-nous préparés aux métiers afférents ? Pas un seul mot non plus sur les voies et moyens pour nos nationaux de capter les immenses opportunités qui s’offrent à nous avec toutes ces ressources ! A la place de cela, c’est plutôt la gestion des agendas égoïstes, les agendas de perpétuation au pouvoir qui font face à des agendas d’aventuriers ! Cette classe politique est donc disqualifiée parce qu’elle s’est détournée des urgences nationales !
C’est clair donc vous n’êtes plus allié du Président? Et encore en parlant de perpétuation au pouvoir, faites-vous allusion à la volonté prêtée au président de se présenter une troisième fois?
Une troisième candidature de Macky Sall ? Non, je ne pense pas! Parce qu’à mon avis, le Président de la République a fait preuve de grand respect à l’égard de son peuple. Car, au lieu de l’installer dans le doute, il lui a indiqué, très tôt et sans ambages les yeux dans les yeux, qu’une fois réélu en 2019, ce serait son second et dernier mandat. Et mieux encore, parce que les paroles s’envolent et que les écrits restent. Il l’a consigné noir sur blanc dans son livre «LE SÉNÉGAL AUCŒUR» ! C’est la raison pour laquelle je ne comprends pas toute cette agitation. Je suis persuadé que si le Président semble garder le silence sur cette question, c’est qu’il considère qu’il s’est déjà publiquement et très clairement prononcé sur cette affaire ! En définitive, je suis convaincu que le président Macky Sall ne se présentera pas une troisième fois. Au demeurant, dans ce monde moderne où nous vivons, rester Président plus de 10 ans et vouloir en redemander, c’est vraiment tirer un peu trop sur la corde tout en oubliant que c’est le peuple qui tient l’autre bout de cette même corde !
Quand avez-vous quitté le Benno ?
Nous n’avons jamais été dans Benno bokk yakar ! Nous avons soutenu le Président Macky Sall loyalement et avec engagement dans le cadre de la majorité présidentielle. Seulement, il semble qu’il ne l’a jamais remarqué !
Vous pensez qu’il remarquera votre départ ?
(Éclat de rires) peut être que non ! Mais ce qui est sûr, c’est qu’il remarquera notre présence ailleurs !
Quel est votre avis sur l’appel au dialogue du Président de la République aux différentes forces vives de la nation particulièrement à l’opposition ?
S’agissant du dialogue, il doit être permanent. Tous les acteurs politiques doivent effectivement avoir cette volonté de pouvoir se rencontrer pour dissiper des malentendus, éviter également des divergences qui risquent de nous amener vers des confrontations. Prenez aujourd’hui le cas de l’Assemblée nationale. Depuis quand elle ne s’est pas réunie. Cette situation de blocage n’arrange personne. Il faut que de parts et d’autres, que les gens, s’ils sont là que pour les intérêts des populations, puissent dés fois se faire violence pour servir ces populations. Je pense qu’aujourd’hui, ce n’est pas des urgences qui manquent dans ce pays. Ce dialogue-là, il doit être permanent. Au niveau de la sous-région, énormément de pays connaissent des difficultés. On ne le souhaite pas pour notre pays. C’estla raison pour laquelle il faut qu’on puisse dialoguer. Dialoguer ne veut pas dire faire de compromission des choses. Nous devons faire confiance à nos institutions. Parce que je pense, à mon âme et conscience, que derrière chaque institution se sont des gens vertueux qui y sont. Je crois qu’en politique, il y a de la morale et de la vertu. C’est le minimum !
Peut-on s’attendre à votre candidature pour la présidentielle de 2024?
Non ! Actuellement, je préfère regarder la scène politique. À l’espace seulement de deux mois, on a eu plusieurs déclarations de candidature 19!(éclat de rire). Moi je peux être courageux mais pas la témérité d’une folie (éclat de rire). C’est comique ça. Il n’y a pas que la fonction présidentielle comme station pour servir son pays. On peut servir son pays différemment. Pourquoi faire du buzz en déclarant sa candidature alors qu’on sait que tu n’as pas véritablement les moyens pour se jeter dans la course présidentielle. Nous avons un problème d’éducation. C’est ce qui explique tout cela. Vivement que quelqu’un de mieux que moi gère le pays. Ça l’avantage de toute une génération. Quand on a l’ambition, la volonté pour son pays, on peut proposer des choses dans le cadre d’une durée de mandat.
Mamour Cissé, a-t-il un message de la fin…
Je souhaite beaucoup de biens à mon pays. Le Sénégal est aujourd’hui très regardé voire politiquement observé dans le monde. Nous n’avons pas le droit, aujourd’hui, de descendre notre pays de son piédestal. Notre démocratie tant vantée est une vitrine en Afrique. C’est fondamental ! Je crois très sincèrement à mon pays.
Par IBOU FALL
IL Y’A TRENTE-TROIS-ANS, LE TEMOIN, J’EN ETAIS…
10 avril 1990 – 10 avril 2023 - On n’avait que nos stylos et nos bloc-notes
L’histoire du Témoin a sans doute commencé dans les couloirs de... Sopi, l’épisodique «hebdomadaire du changement» qui n’en finit pas de jaillir dans les kiosques à l’improviste, à chaque fois qu’une bataille s’annonce. C’est curieux, mais aujourd’hui qu’on soupçonne un affrontement imminent entre le PDS et l’AFP, ou même entre le président Wade et son Premier ministre, y a Sopi qui circule…
Je disais, donc, que ce mois-là, ce devait être en octobre, ou début novembre 1989, les gars de la rédaction avaient des mines renfrognées. On avait tardé à les payer. Ça jasait dans les couloirs. On ne comprenait pas : ce journal faisait pratiquement vivre tout ce qui gravitait autour de Me Wade, et affamait ses journalistes. Il parait que les députés du Pds, qui avaient décidé de boycotter l’Assemblée, se rattrapaient sur… les recettes de Sopi. On en était au numéro cent et des poussières, il était devenu un hebdo de 12 pages vendu à 200 francs. Le succès fulgurant avait commencé à prendre la pente raide descendante. On devenait nerveux depuis que les Nis avaient décidé de se passer de cette clientèle.
Bref, le bruit a couru que l’argent de Sopi servait à engraisser des députés qui avaient décidé de se passer de leur salaire. Les journalistes crevaient de faim. Moi ? Je n’étais pas journaliste, donc, je ne crevais pas de faim. J’étais simple correcteur qui avait fini par griffonner des « billets ». Ce soir- là, au bouclage, Mamadou Oumar Ndiaye, Mbagnick Diop, Bachir Diop (Serigne Bass pour les initiés) avaient le sourcil foncé, que dis je, franchement retroussé. Moi, je n’étais pas au parfum, mais ça ne sentait pas bon à mon sens.
C’est après qu’on m’a affranchi. Ils ont longtemps hésité avant de me mettre au courant. Ils avaient décidé de bloquer l’édition, jusqu’à nouvel ordre.
Apparemment, Ousmane Ngom, alors président du groupe parlementaire Pds et directeur politique de Sopi et feu Boubacar Sall, qui assurait l’intérim de Me Wade, alors en France depuis près d’un an, avaient décidé d’engager le bras de fer. Ils feront tirer les textes et en feront la mise en pages à l’imprimerie du Politicien, à la Zone B.
M.O.N et compagnie seront informés et iront en petit comité attendre Ousmane Ngom devant l’imprimerie de feu Mame Less Dia. Une bagarre éclatera avec un garde du corps. Les sanctions seront immédiates : les trois journalistes étaient virés. La bataille médiatique engagée entre les patrons par intérim du Pds et les journalistes licenciés durera le temps de deux déclarations publiques. Les véritables leviers de cette bataille étaient à actionner ailleurs… A Paris, où le boss préparait un retour triomphal depuis sa résidence de Versailles, peinard, les doigts de pied en éventail. C’est à son retour, en février, que le sort de ces trois journalistes rebelles sera scellé.
Lorsque Boubacar Sall et Ousmane Ngom viraient de la rédaction du Sopi M.O.N, Mbagnick Diop et Bachir Diop, il n’était pas vraiment besoin de dramatiser. Le vrai patron, au Pds, ça a toujours été Me Wade. Et il n’avait pas été avisé. Les nouvelles qui filtraient de Paris laissaient de l’espoir aux journalistes et à leurs inconditionnels qu’ils comptaient dans les rangs du Pds. Cheikh Koureyssi Bâ, le directeur de Sopi à l’époque, était débordé de tous les côtés par cette affaire. Les deux parties étaient des fortes têtes. Valait mieux laisser la situation telle quelle. Me Wade à son retour mettrait de l’ordre dans la maison. On était en novembre 1989.
Fin février ou début mars 1990, Dakar est en ébullition, Me Wade rentre enfin. Mamadou Oumar Ndiaye est à l’accueil. La poignée de mains qu’il échange avec Me Wade est encourageante. Il le rencontrera quelques jours plus-tard. Leur entrevue dope le rédacteur en chef de Sopi. Il nous réunit à la maison. Me Wade lui demande de présenter un mémo qui explique comment l’équipe compte relancer Sopi. C’est vrai que « l’hebdo du changement » ne s’est pas amélioré en leur absence. On discute des termes du mémo qui est dactylographié et envoyé à Me Wade. Dans notre entendement, ce n’est qu’une formalité d’usage. On tiendra même une petite réunion dans les locaux de Sopi, avec Cheikh Koureyssi Bâ qui dira son soulagement de retrouver sa rédaction.
Lorsque tombe la réponse de Me Wade, c’est la douche froide. Il ne veut plus entendre parler de la rédaction dissidente. Il se permet même un commentaire meurtrier : depuis qu’il y a une nouvelle rédaction, affirme-t-il froidement, Sopi est écrit en bon français. Le sort en est jeté. Il se dit que le brusque revirement de Me Wade est dû à la pression d’Ousmane Ngom et feu Boubacar Sall qui voyaient le retour des journalistes comme un désaveu.
Retour donc, à la maison, pour aviser. Il fallait créer notre propre journal. On avait tout juste des stylos et des bloc-notes… M.O.N et Mbagnick frapperont aux portes qu’ils connaissaient. Celle de Fara Ndiaye sera la bonne. Il nous aide à trouver cinq millions CFA qui passeront par un cabinet comptable chargé de vérifier nos dépenses d’installation.
C’est vrai qu’on n’avait pas vraiment l’air fin, à l’époque. Nous étions six, sans compter celui qui est derrière l’objectif, Moussa Kamara, Pascal Wane, le doyen s’occupait de sport ; Mbagnick Diop, grand reporter, Serigne Mour Diop, le secrétaire de rédaction, responsable de la fabrication faisait aussi des reportages en sport, Serigne Bass, le rédacteur en chef, M.O.N, le dirpub et, enfin, moi, qui m’occupais des bulles, du « Billet de Ibou », du «coup de sabot» et du «coup de chapeau». Hirsutes, maigrichons, un rien démodés, on n’avait pas des têtes à faire un bon journal. On l’a pourtant fait…
Le 10 avril 1990, c’était un mardi, il était cinq heures du matin lorsque l’on quittait « Team informatique » qui nous louait ses machines à Fass Delorme, direction, les Nis. C’est vers 7 heures 30 que l’on prit deux taxis avec nos 10. 000 exemplaires du premier numéro du Témoin. L’un d’eux, le nôtre à Pascal et moi, creva un pneu sur la route de Rufisque sur le chemin de l’ADP. On s’en foutait presque, on était dans des états seconds, pour diverses raisons, dont l’émotion. On avait tiré sur la convention d’établissement que la CSS avait signée avec l’Etat, qui coutait 9 milliards chaque année au contribuable. Un sujet tabou, alors, qui avait dégarni bien des rédactions. On était des téméraires, on avait osé. C’était le bon temps
Par Mamadou Oumar Ndiaye
33 ANS, UNE ÉTERNITÉ
Le journal que vous tenez entre les mains a 33 ans aujourd’hui. Il a vu le jour le 10 avril 1990. Bihebdomadaire à ses débuts, hebdomadaire pendant plus de 25 ans, il est devenu quotidien il y a quelques années
Le journal que vous tenez entre les mains a 33 ans aujourd’hui. Il a vu le jour le 10 avril 1990. Bihebdomadaire à ses débuts, hebdomadaire pendant plus de 25 ans, il est devenu quotidien il y a quelques années. Autant dire qu’il a parcouru du chemin, et quel chemin ! Trente-trois ans, c’est plus qu’une génération à l’échelle humaine, c’est plus d’un quart et un peu moins d’un tiers de siècle. Pour un journal, dans nos contrées, c’est une éternité tellement le taux de mortalité — plus élevé sans doute que celui du méchant coronavirus ! — y est important.
En Afrique, plus que partout ailleurs dans le monde, la mortalité des entreprises de presse est effrayante et la presse papier en particulier n’y vit que le temps d’une rose. Vivre aussi longtemps donc dans un environnement économique qui n’a pas toujours été propice — et c’est un euphémisme ! — est une sacrée performance dont il faut se féliciter.
Notre principale satisfaction, sans doute, c’est d’avoir pu tenir pendant tout ce temps-là, malgré les difficultés, les embûches, les chausse-trappes, les menaces, les dizaines de procès en diffamation, les lourdes condamnations pécuniaires, les saisies d’huissiers…on en passe et des meilleures sans doute si on peut dire ! Malgré tout, grâce à Dieu nous sommes encore debout, toujours aussi alertes, toujours aussi impertinents, toujours aussi irrévérencieux, toujours aussi iconoclastes, toujours aussi joyeux. Nous ne dirions pas, comme dans la chanson, que chaque jour est jour de fête et que dans notre cœur le soleil luit toujours mais c’est presque comme ça chez nous !
Pour dire que, quelles que soient les difficultés, nous savons toujours garder notre bonne humeur au « Témoin ». Une bonne humeur communicative et transmise même à nos jeunes reporters qui viennent de faire leur entrée dansla maison et dont la plupart n’étaient pas nés lorsque « Le Témoin » voyait le jour. C’est peu dire que « Le Témoin » ne roule passur l’or et cherche même désespérément le diable pour lui tirer la queue mais est riche de son indépendance ! Comme le loup de la célèbre fable de La Fontaine intitulée « Le Loup et le chien », nous préférons mourir de faim mais être libres de courir dans les bois plutôt que d’être bien nourris par des maîtres qui nous mettraient une laisse dorée autour du cou !
Trente ans, donc, c’est une étape extrêmement importante dans la vie d’un journal. Un événement qui mérite d’être fêté dignement en plus que d’être marqué d’une pierre blanche. Comme d’ailleurs nous avons pris l’habitude de célébrer joyeusement certaines dates marquantes du « Témoin » !
Ainsi, en 1996, c’est à travers un concert époustouflant animé par Youssou Ndour et le Super Etoile — avec Baba Maal en guest star ! — au théâtre national Daniel Sorano que nous avionsfêté le sixième anniversaire du « Témoin » sousla présidence du regretté Ousmane Tanor Dieng, tout-puissant ministre des Affaires etservices présidentiels, fraichement élu premier secrétaire du Parti socialiste. Après quoi, nous avions convié nos amis à un grand cocktail dinatoire dans un grand hôtel de la place.
Rebelote en 2000, à l’occasion du dixième anniversaire. Sorano nous avait encore accueillis pour un spectacle animé cette fois ci par feu Thione Seck et le « Raam Daan ». Cette année-là, pour cause de survenue de l’alternance, et parce que les nouvelles autorités nous en voulaient, aucun officiel n’avait honoré de sa présence notre soirée d’anniversaire ! Malgré tout, la fête avait été très belle. Le lendemain, nous avions comme en 1996 invité nos amis et partenaires à un dîner dans un grand hôtel.
Une formidable aventure qui tenait de la folie !
Changement de décor en 2010 où le 20ème anniversaire du « Témoin » avait été célébré à travers, d’abord, un concert animé par Youssou Ndour au « King Fahd Palace ». Dans ce même endroit, deux jours plus tard, nous nous étions retrouvés avec nos amis pour un superbe diner dansant animé par Oumar Pène et le Super Diamono. Le régime du président Abdoulaye Wade s’était fait représenter cette fois-ci par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, M. Mamadou Seck. Pour dire que ce 33 ème anniversaire, nous aurions aimé le marquer en grande pompe.
En février 1990,si ma mémoire est bonne, un ami attaché de l’ambassade des Etats-Unis à qui je faisais part de mon intention de lancer un journal s’était écrié : « Encore un journal ! Mais ça ne marchera jamais, vous avez déjà trop de journaux dans ce pays ! » A l’époque, soit dit en passant, il n’y avait que trois hebdomadaires (Sud, Walf et le Cafard Libéré) plus deux périodiques (Le Politicien et Promotion). Je me demande ce qu’aurait dit le même ami américain s’il voyait le paysage médiatique actuel marqué par l’existence d’au moins 15 non pas hebdomadaires, mais quotidiens! Sa prédiction était fausse puisque « le Témoin » a tenu.
A preuve par ces 33 bougies qu’il souffle aujourd’hui. Qu’on me permette d’avoir une pensée pieuse, à cette occasion, pour notre doyen Mamadou Pascal Wane, membre fondateur du journal, qui ne sera pas là aujourd’hui pour fêter cet anniversaire. Il me reste à remercier Dieu — j’aurais dû commencer par là — qui nous a permis de vivre aussi longtemps et de surmonter toutes les épreuves. Nous Lui demandons de continuer à veillersur nous. Merci aussi à tousles collaborateurs, tous les lecteurs, les annonceurs, tous les amis qui ont permis et permettent à cette formidable aventure, qui tenait un peu de la folie en 1990, de continuer encore…
PASTEF SUISSE RECLAME LA PRESENCE D’UNE COMMISSION ADMINISTRATIVE
La Suisse, qui accueille depuis plus de 20 ans une commission administrative à l’occasion de la révision exceptionnelle des listes électorales, ne figure pas sur la liste des pays devant l’accueillir cette année.
La Suisse, qui accueille depuis plus de 20 ans une commission administrative à l’occasion de la révision exceptionnelle des listes électorales, ne figure pas sur la liste des pays devant l’accueillir cette année. Une situation dénoncée par les militants Patriotes basés en Suisse. Ils interpellent ainsi le ministère de l’Intérieur, la CENA et le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur pour que cette anomalie soit corrigée.
Alors que partout au Sénégal, en Afrique et en Europe, dans plusieurs pays, la révision exceptionnelle a démarré, en Suisse, ce n’est pas encore le cas. Ce qui n’a pas manqué d’irriter la colère des militants patriotes de PASTEF basés en Suisse.
Dans un communiqué, ils ont fait savoir que la Confédération helvétique ne figure pas sur la liste des pays concernés par la révision exceptionnelle des listes électorales. Pourtant, disent-ils, sur une autre liste publiée par la Direction générale des élections, figure bel et bien la Confédération helvétique. ‘’Jusqu’à présent, aucune autorité compétente n’a été à même de nous éclairer, créant un statu quo et en le risque de voir des milliers de citoyens privés de leurs droits civiques’’, lit-on dans le communiqué signé par le coordonnateur de PASTEF Suisse.
Ils s’interrogent sur le souhait des autorités en charge de l’organisation des élections de vouloir éliminer un bastion de l’opposition, qui, ont-ils rappelé a remporté 84% des suffrages valablement exprimés lors des dernières élections législatives, permettant Yewi Askan Wi de rafler tous les sièges réservés à cette partie de l’Europe pour le quota de la diaspora. Pour eux, le principe de jeu équitable et loyal entre opposition et pouvoir risque d’être entravé. ‘’La coordination PASTEF Suisse interpelle le ministre de l’Intérieur etla Commission électorale nationale autonome (CENA), ainsi que le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur sur cette situation discriminatoire et exige avec vigueur et fermeté la présence d’une commission administrative pour la révision exceptionnelle des listes électorales. La Suisse compte six bureaux de vote et accueille une commission depuis plus de 20 ans’’, ont écrit les membres de cette coordination des Patriotes établis en Suisse. Ils ajoutent que cet état de fait risque d’écorcher davantage l’image du Sénégal auprès des Organisations internationales basées à Genève, qui seront, selon eux, informées de cette situation.
A noter que la révision exceptionnelle des listes électorales a démarré le 6 avril dernier et va se terminer le 2 mai prochain.
Assane Diouf en garde à vue à la DIC
Assane Diouf a passé ce long week-end au Commissariat de Dakar Plateau.Il a été cueilli dans sa tenue de travail par les éléments de la Division des investigations criminelles (DIC). Il a été interrogé par les enquêteurs sur une vidéo trouvée sur facebook. D’après un de ses avocats, Assane Diouf a répondu que la vidéo incriminée est très ancienne et qu'il avait été déjà arrêté, inculpé par le doyen des juges feu Samba Sall, avant d'être jugé et condamné pour les mêmes faits. Aussi, M. Diouf soutient-il avec force qu’il va porter plainte contre X, l'auteur malveillant de la rediffusion-anniversaire de cette vidéo pour faire croire qu’il s’agit d’un nouvel élément. Malgré ses précisions, il est placé en garde à vue pour appel à l'insurrection et à la violence, offense au chef de l'Etat, atteinte à la sûreté de l'Etat, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, propagande de nature à inciter les citoyens à enfreindre les lois du pays, insultes par le biais d'un système informatique, injures publiques. Pour corser le dossier, le parquet a demandé un deuxième interrogatoire d’Assane Diouf hier. Cette fois-ci, les enquêteurs ont sorti 6 autres vidéos dont les 5 datant d'avant les élections locales de juillet 2022. Mais Assane Diouf a préféré garder le silence.
Opération nocturne de nettoiement à Thiès
Depuis le début du mois de Ramadan, la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), qui a pris le relais de l’Unité de Coordination de la Gestion des Déchets (UCG), mène dans le pays, des opérations de nettoyage nocturne, appelées « les nuits du Ramadan ». Ce weekend, c’est Thiès qui a accueilli la caravane conduite par le secrétaire général de la SONAGED, Ousseynou Kâ. Plus de 1 000 autres agents ont rejoint ceux de Thiès, dans le cadre de cette opération qui s’est déroulée à partir de 23 heures, jusqu’au petit matin. Selon lui, une réunion technique a été tenue séance tenante pour voir comment surmonter tous les obstacles, afin que désormais toutes les populations de Thiès, quel que soit le quartier, puissent bénéficier des services de nettoiement. Dans ce même sillage, il a annoncé un accompagnement de l’équipe municipale, dans le cadre des forums de quartier dédiés également à des opérations de nettoiement à la base. Au-delà du nettoiement, il renseigne qu’il s’est également agi de matérialiser une convention signée avec l’Ageroute, pour le désensablement des routes à Thiès. Il estime qu’à Thiès, il y a une partie des routes envahie par le sable, ce qui ne secrète pas une bonne image de la cité du Rail. Les opérations de désensablement ont également démarré à l’occasion de cette opération nocturne.
Macky procède à une nouvelle nomination à Thiès
Le Président Macky Sall vient de procéder à une nouvelle nomination, dans le rang des responsables de l’Alliance pour la République. Il s’agit de Lamine Ngom, un compagnon politique de la première heure du Président Macky Sall jusqu’à son accession au fauteuil présidentiel. Lamine Ngom rejoint aujourd’hui la présidence de la République où il devient Conseiller spécial du Chef de l’Etat. Coordonnateur départemental de la Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER), puis chargé de mission à la Primature, le jeune républicain, responsable à Thiès-Est, Lamine Ngom s’est sacrifié entre 2008 et 2012, pour contribuer à l’arrivée au pouvoir du Président Macky Sall.
La CDS rend hommage à Ibrahima Sène
La conférence des leaders de la confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) rend hommage à Ibrahima Sène, secrétaire national chargé des questions économiques et sociales du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), rappelé à Dieu dimanche. Avec sa disparition, indiquent les leaders, c’est la gauche qui perd un véritable militant dont les contributions de haute facture sur la situation politique, économique et sociale du pays sont reconnues et saluées par tous nos compatriotes. A les en croire, Ibrahima Sène a été de tous les combats dans la clandestinité comme dans la légalité pour la justice sociale, la liberté et le progrès au Sénégal et partout dans le monde. Selon Pr Pape Demba Sy et Cie, ses fortes convictions, son courage inébranlable et sa grande culture politique ont marqué, en permanence, son militantisme révolutionnaire pour l’avènement d’un pluralisme politique, syndical et d’une transformation sociale au service des masses populaires. Le militantisme de M. Sène doit servir d’exemple aux jeunes générations afin qu’elles s’inspirent de son engagement sans faille pour la poursuite de la lutte en faveur de la construction d’une société de justice sociale et de progrès.
Idy a reçu la jeunesse de Rewmi
Le leader de Rewmi poursuit la mobilisation de ses troupes. Il a convié samedi les jeunes de son parti à un «Ndogu-Ngalax ». Idrissa Seck a adressé un message à la jeunesse en leur disant : « Ce Sénégal se fera meilleur par votre créativité et votre sens de l'innovation. Vous savez donc ce qui vous reste à faire. Sachez faire de tout ce viatique le socle d'un peuple sénégalais fier de vous, marchant vers le seul but de l'émergence, dans la foi qui est notre force motrice». Dans son argumentaire, il cite «La caverne», le Pape Jean Paul II, Serigne Touba et exhibe «l’hymne à la jeunesse» de Serigne Cheikh Al Maktoum.
L’UNTJ décrète une grève de 48h renouvelables
L’Union nationale des travailleurs de la justice en grève depuis quelque temps maintient la cadence. Le syndicat va encore paralyser le système judiciaire en décrétant un mot d’ordre de grève de 48h renouvelables à compter du mardi 11 avril 2023. Face à ce qu’ils considèrent comme l’indifférence du ministre de la Justice qui n’a satisfait, jusque-là, aucun des 9 points de revendications, ils poursuivent le mouvement d’humeur. Toutefois, préviennent les travailleurs de la justice, ils ne céderont pas à l’intimidation.
Ligue 1: L'aventure s'arrête entre Youssou Dabo et le Jaraaf
C’est fini entre Youssou Dabo et le Jaraaf. Le club de la Médina a résilié le contrat de son entraîneur après la défaite contre Génération Foot le week-end dernier (1-0). «Le Jaraaf de Dakar informe s'être séparé d'un commun accord avec son entraîneur principal YoussouDabo à sa demande », peut-on lire dans le communiqué du club. Malgré son départ, les Vert et Blanc de la Médina n'excluent pas de travailler de nouveau avec le technicien sénégalais à l'avenir. «Le bureau du club, n'excluant pas une collaboration future, le remercie vivement pour ses efforts, son professionnalisme et lui souhaite plein succès pour la suite de sa carrière », ajoute le document. Après 17 matchs joués, le Jaraaf se pointe à la 7e place avec 12 points.
Remous au Pds de Saint-Louis
Les démons de la division ont refait surface au sein du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) de Saint-Louis. Membre du comité directeur du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), Djibril Sakho s’insurge contre les résultats du renouvellement des instances de la formation libérale qui accordent à la responsable Pourmera Diop 79 secteurs. Pour le plénipotentiaire titulaire il s’agit d’une fraude car tous les secteurs montés à la commande de Pourmera Diop n'ont pas de feuilles de présence. Or, soulignent M. Sakho et ses partisans, le travail est mené depuis plusieurs mois par des militants et responsables libéraux conformément au fonctionnement de leur parti. En plus, dit-il, la commission de vente et de placement de cartes n'a pas supervisé les installations. Pis, le principe contradictoire du double emplacement n'a pas été fait. A l’en croire, le supposé commissaire, qui a rassemblé toutes ces irrégularités, est allé dire que 79 secteurs ont été décomptés. Très amer, il récuse solennellement le superviseur et demande au Président Abdoulaye Wade de sévir contre cette fraude. Il est inconcevable, à ses yeux, qu'une personne méconnue de la ville, ignorant ses réalités et basée à l'extérieur du pays, leur soit imposée. Il invite leur candidat Karim Wade à mettre fin aux agissements du superviseur Saliou Dieng.
KOLDA : Coumbacara et Thietty réclament de l’électricité
Les populations des communes de Coumbacara et de Thietty, dans le département de Kolda, réclament de l’électricité. Ces deux collectivités territoriales sont dans la pénombre. Les populations se disent fatiguées par des promesses jamais tenues par le pouvoir en place. L’absence d'électricité se ressent plus durant le Ramadan car les populations ont du mal à s’approvisionner en glace parce que les prix varient entre 400 et 500 F Cfa. Et pourtant, les maires de ces communes, notamment Amadou Baldé et Alassane Baldé, ne cessent de rappeler au gouvernement que l’électricité est une nécessité. A les en croire, si les communes sont électrifiées, les postes de santé n’auront plus de problèmes à prendre en charge certaines urgences. Le maire de la commune de Coumbacara, Amadou Baldé, a confié à Dakaractu que les populations ne croient plus au pouvoir en place car elles pensent qu’il refuse d’électrifier la commune. C’est pourquoi à l’heure actuelle, avoue le maire, «je ne pourrai garantir une quelconque victoire de notre coalition BBY dans notre commune à cause des promesses de l’électricité non réalisées. Je rappelle que les populations sont très en colère car elles croyaient, en votant pour nous, avoir fait le bon choix… ». Pour Tanou Kandé, conseiller municipal (Apr) de la commune de Thietty, il est inadmissible que des communes manquent d’électricité au 21e siècle. Il interpelle le chef de l’État parce que les populations souffrent de ce manque d’électricité et sont obligées de faire certains soins urgents à Kolda. C’est pourquoi, regrette M. Kandé, il n’y a pas d’arguments face à l’opposition. Il confie que les populations sont très fâchées.
Un policier meurt après s'être blessé accidentellement par balle
Un policier en service au commissariat central de Matam a succombé à une blessure causée par une balle qu’il a reçue accidentellement à la jambe en manipulant son arme qui était chargée, a appris l’APS d’une source policière, samedi. La victime est originaire de Kolda.
Agression du mandataire de la RV à Mbao
Alors qu’elle vient à peine de démarrer, la révision des listes électorales connaît des tensions. Dans la commune Mbao, la République des Valeurs crie à l'agression de son mandataire. La formation politique dirigée par l'ancien ministre de l'Énergie, Thierno Alassane Sall, s’est fendue d’un communiqué de presse pour exprimer publiquement son courroux. La République des Valeurs / Réewum Ngor a appris avec consternation l’agression dont a été victime Bouya Wane, représentant du parti à la commission de révision des listes électorales de la commune de Mbao, ce samedi. Bouya Wane, dûment mandaté, a été sauvagement pris à partie par des individus au comportement de voyous aguerris alors qu’il était dans son rôle de superviseur de la campagne de révision des listes électorales, soutient le coordonnateur de la communication de la RV, Samba Faye. Refusant de laisser passer cet acte inqualifiable, la République des Valeurs entend poursuivre les coupables ainsi que leurs complices qui, selon elle, continuent de saboter le processus démocratique sénégalais, afin de les traduire devant les juridictions compétentes. Selon Thierno Alassane Sall et ses partisans, cette agression est un acte d’une grande lâcheté, qui vaut à leur camarade une admission à l’hôpital avec une incapacité totale de travail de 10 jours. A les en croire, cette agression s’est déroulée sous les yeux du maire de Mbao, Abdou Karim Sall. Ils le tiennent pour responsable des agissements de ses sbires
LES HOMMAGES A IBRAHIMA SENE ET D’AUTRES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 11 avril 2023 annoncent le décès de Ibrahima Sène, Secrétaire national chargé des questions économiques au Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et évoquent des sujets relatifs à l’élection présidentielle de 2024.
Dakar, 11 avr (APS) – Le décès de Ibrahima Sène, Secrétaire national chargé des questions économiques au Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et l’élection présidentielle de 2024 sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
‘’La Gauche perd sa droite’’ avec le décès de Ibrahima Sène du PIT, affiche à la Une Walfquotidien qui écrit : ‘’La grande faucheuse a encore frappé. Cette fois dans le monde politique. Secrétaire national chargé des questions économiques au Parti de l’Indépendance et du travail (Pit), Ibrahima Sène est décédé dans la nuit du samedi au dimanche à Dakar à l’âge de 77 ans’’, rapporte WalfQuotidien.
La publication signale qu’avec ‘’la disparition d'Ibrahima Sène, c’est le président Macky Sall qui perd un des plus farouches défenseurs de son Plan Sénégal émergent (PSE) et de son régime même s’il était opposé au troisième mandat’’.
Le quotidien Bës Bi revient sur le parcours du responsable du PIT, qu’il présente comme ‘’un monument de la gauche’’. ‘’Le militantisme clandestin, la prison, la persécution des opposants, la gestion du pouvoir en tant qu’allié… Ibrahima Sène, aura caressé quasiment tout le clavier du registre politique au Sénégal’’, écrit le journal.
‘’Dans le débat public de ces dernières années, on remarquera ses diatribes contre Ousmane Sonko mais aussi son opposition au 3e mandat même si le PIT est allié de Macky Sall au pouvoir depuis 2012. Cette liberté, cet homme né le 1er mai 1946 l’a toujours cultivée partout où il est’’, souligne la publication.
Dans le quotidien Le Soleil, le chef de l’Etat rend hommage à ‘’un combattant de la démocratie et des libertés’’.
En politique toujours, Sud Quotidien note que la société civile est ‘’à pied d’œuvre’’ pour la tenue d’une élection présidentielle ‘’libre, transparente et sereine’’.
Concernant ce scrutin prévu l’année prochaine, le quotidien Source A relève que les femmes de la coalition Benno Bokk Yaalaar ‘’valident’’ la troisième candidature de Macky Sall au détour d’un séminaire alors que Rewmi, le parti d’Idrissa Seck ‘’vote l’abstention’’.
A propos de ce rendez-vous électoral majeur, Le Quotidien signale que M. Seck, membre de la mouvance présidentielle, est ‘’sur les rails’’. ‘’Il lance une campagne de collecte de fonds’’, selon le journal.
Le quotidien L’As annonce la gestation d’un front pour ‘’la défense de la République et de la démocratie’’ à Thiès. A cette occasion, l’ancien Premier ministre Mahamad Dionne a déclaré que ‘’tout le monde, pouvoir et opposition réunis, doit agréer l’appel au dialogue lancé le 3 avril dernier par le président de la République’’.
Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la gestion de la Covid-19 par le ministère de la Santé et note qu’après le rapport de la Cour des comptes faisant état de malversations financières dans la gestion du fonds de riposte contre le covid-19, c’est au tour de Dr Abdoulaye Bousso de revenir à la charge.
‘’Alors que les poursuites judiciaires engagées contre des mis en causes dans la gestion du fonds Force Covid-19 n’ont pas calmé les choses, un homme, autrefois, au cœur du dispositif de lutte contre cette pandémie, vient de relancer la controverse. Par un livre paru aux éditions L’Harmattan Sénégal, l’ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a décidé d’exposer une autre affaire relative à la fourniture d’équipement de travail au profit du personnel soignant’’, écrit le journal.
Selon la publication, ‘’l’ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) mouille le ministre de la Santé d’alors, dans une histoire de +commande+ de +milliers de pyjamas+ destinés au personnel soignant’’.
DIAMBARS SURPREND LE CASA ET REPREND LES COMMANDES, LE JARAAF S’ENFONCE
L ’équipe du Diambars FC a retrouvé la tête du classement du championnat national de Ligue 1 en remportant le duel au sommet qui l’a opposé, ce samedi 8 avril au stade Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor, à celle du Casa Sports.
Trois jours seulement après avoir perdu la première place, Diambars a profité de la 17e journée pour retrouver son fauteuil de leader. Son probant succès dans le duel au sommet qui l’a opposé ce samedi au Casa Sport, combiné au match nul concédé par Guédiawaye Fc à domicile a permis aux Académiciens de reprendre les commandes. Le podium est complété par Génération foot qui, de son côté, a profité de son déplacement pour enfoncer le Jaraaf sur la pelouse.
L ’équipe du Diambars FC a retrouvé la tête du classement du championnat national de Ligue 1 en remportant le duel au sommet qui l’a opposé, ce samedi 8 avril au stade Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor, à celle du Casa Sports. Les Académiciens se sont contentés d’une courte victoire (0-1) avec un but matinal inscrit dès la première minute de jeu pour reprendre les commandes à l’équipe de Guédiawaye Fc. Propulsé à la tête de classement à l’issue de la 15e journée retard, Guédiawaye FC n’aura savouré sa place de leader que pendant 3 jours. Tenus en échec à domicile (0-0) par la Linguère de Saint-Louis, les Crabes de la Banlieue sont relégués à la place de dauphin (2e ; 30 points). Les Ziguinchorois, qui restent sur une série de quatre matchs sans victoire, quittent, quant à eux, le podium pour occuper la cinquième place du classement (26 points). C’est Génération Foot (29 points) qui en a profité en faveur de son succès (1-0) obtenu sur le terrain de Jaraaf, Les Grenats de Saly se sont installés sur la troisième marche du podium avec 29 points au compteur. Cette troisième défaite consécutive du Jaraaf a toutefois eu du mal à passer. Elle a même fait désordre au sein du club « vert et Blanc ». Entre jets de pierres et autres projectiles, ce sont les supporters qui sont montés au créneau pour déverser leur colère et en prenant pour cible l’entraineur Youssouph Dabo. De leur côté, les Rufisquois de Teungeth Fc se sont positionnés à la cinquième place après avoir été contraints, au stade Ngalandou Diouf, au partage des points (1-1), parl’Us Gorée (6e, 24 points). La 17e journée a pris fin ce lundi, avec les duels qui ont opposé le Stade de Mbour à l’As Douanes et l’As Pikine à Dakar Sacré-cœur. A Diourbel, les huiliers de la Sonacos ( 9e, 21 points) ont réalisé une bonne opération sur leur pelouse de Ely Manel Fall en dominant l’AS Douanes sur le score de 2 buts à 0. Les Gabelous restent la première équipe non relégable (12e ;17 points). Ils sont talonnés par la Linguère de Saint Louis (13e, 14 points) mais aussi par le CNEPS Excellence ( 14e , 9 points).
Toujours cantonnés à la dernière place, les Thièssois n’ont pu grappiller qu’un seul petit point ( 0-0) lors de leur déplacement sur la pelouse du Stade de Mbour (11e ; 20 points). Le dernier duel qui a opposé l’AS Pikine ( 8e ; 22 points) et Dakar Sacré-Cœur ( 7e, 22 points) a également été sanctionné par un score nul et vierge (0-0).
RÉSULTATS 17E JOURNÉE LIGUE 1
Teungueth FC / US Gorée ( 1-1) ; Jaraaf / Génération Foot (0-1) ; Sonacos / AS Douanes (2-0) ; Guédiawaye / Linguére (0-0) ; Casa Sports / Diambars (0-1) ; Stade de Mbour / CNEPS (1-1) ; AS Pikine / Dakar Sacré Cœur ( 0-0)