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24 juin 2025
YAW JUSQU'AU-BOUTISTE
La principale coalition de l’opposition sénégalaise appelle à deux jours de manifestations à risques mardi et mercredi, à Dakar et dans les régions, avant le procès jeudi d’un de ses principaux dirigeants, Ousmane Sonko.
La principale coalition de l’opposition sénégalaise appelle à deux jours de manifestations à risques mardi et mercredi, à Dakar et dans les régions, avant le procès jeudi d’un de ses principaux dirigeants, Ousmane Sonko.
La coalition Yewwi Askan wi a prévenu qu’elle passerait outre à leur éventuelle interdiction, alors que Ousmane Sonko doit faire face à la justice jeudi à Dakar dans une affaire où il est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour « diffamation, injures et faux ».
La coalition a annoncé lundi sur les réseaux sociaux un « giga meeting » mardi après-midi à Dakar suivi de « marches nationales » mercredi dans « les 46 départements du pays ».
« Nous allons manifester avec ou sans autorisation. Nous n’appelons ni à un coup d’Etat ni à une guerre civile mais à l’exercice d’un droit constitutionnel », a affirmé vendredi Ousmane Sonko, lors d’une conférence de presse.
Ces manifestations visent à dénoncer les « arrestations arbitraires » de journalistes et d’acteurs politiques et « l’instrumentalisation de la justice contre les opposants », a-t-il dit.
Le préfet de Dakar, contacté lundi par l’AFP, a affirmé que la demande de manifestation de mardi dans la capitale était « en cours d’instruction ».
Des violences avec heurts entre manifestants et forces de l’ordre, scènes de saccage et de pillage s’étaient produits le 10 février dans la ville de Mbacké après l’interdiction d’un rassemblement autour de l’opposant Sonko.
L’opposition accuse le pouvoir d’interdire systématiquement ses manifestations. Le gouvernement réfute toute violation des droits des opposants et invoque une juste application de la loi dans un pays qui est volontiers présenté comme un Etat de droit.
GANA GUEYE TIENT SON SUCCESSEUR EN SELECTION
La sélection U20 du Sénégal est championne d’Afrique. Les protégés de Malick Daff, le sélectionneur national, ont imité les Lions A (CAN 2021), les Lions locaux (CHAN 2023) et les Lions de Beach soccer (CAN 2022).
La sélection U20 du Sénégal est championne d’Afrique. Les protégés de Malick Daff, le sélectionneur national, ont imité les Lions A (CAN 2021), les Lions locaux (CHAN 2023) et les Lions de Beach soccer (CAN 2022).
Parmi les héros de la victoire du Sénégal en Égypte, il y a Lamine Camara. Le milieu de terrain de Génération Foot qui a signé au FC Metz a été désigné meilleur joueur du tournoi. Il figurait aussi dans la sélection sénégalaise vainqueur du CHAN.
De quoi impressionner Idrissa Gana Guèye, qui lui a dédié une story reprise par Le Quotidien. «Bravo champion, le prochain numéro 5 de l’équipe (nationale), inchAllah», a écrit le milieu de terrain d’Everton, qui porte en sélection le même numéro que Lamine Camara.
L’intéressé se voit côtoyer Gana Guèye, Sadio Mané et Cie, mais il sait qu’il a encore du chemin à faire avant d’intégrer la Tanière des A. «Il me reste beaucoup de choses à découvrir et à vivre, acquiesce Lamine Camara. Tout joueur rêve d’évoluer avec l’Équipe nationale A, et c’est mon cas. Cela ne dépend que de moi et je vais me donner les moyens d’y arriver.»
EN MAURITANIE, LE PRESIDENT DISSOUT L’ASSEMBLEE NATIONALE
Le président mauritanien a annoncé lundi par décret la dissolution de l’Assemblée nationale et les prochaines élections législatives, régionales et municipales ont été fixées au 13 mai, a indiqué le gouvernement.
Le président mauritanien a annoncé lundi par décret la dissolution de l’Assemblée nationale et les prochaines élections législatives, régionales et municipales ont été fixées au 13 mai, a indiqué le gouvernement.
Le mandat des députés s’achève en août prochain mais un accord entre les différentes forces politiques avait acté la tenue d’élections anticipées pour éviter la saison des pluies, certaines régions devenant difficiles d’accès.
L’annonce de la tenue des élections le 13 mai a été faite par le ministre de l’Intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohzmed Lemine à la suite d’un Conseil des ministres exceptionnel. Lors des prochaines élections législatives, le nombre de députés passera de 157 à 176, a indiqué l’agence de presse officielle mauritanienne.
Le camp au pouvoir du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani disposait dans l’Assemblée dissoute d’une majorité confortable. Il fera face au mois de mai à une opposition divisée.
L’actualité politique mauritanienne est aussi marquée par le procès de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz, jugé pour avoir abusé de son pouvoir afin d’amasser une fortune immense, au côté de deux anciens Premiers ministres, d’anciens ministres et hommes d’affaires. Suspendu pour des querelles de procédures, le procès reprendra le 20 mars, a appris l’AFP auprès du parquet.
KEEMTAAN GI - PLUS BELLICISTE QU’EUX…
A eux, gens du pouvoir, tous les droits. Aux autres, qui s’opposent à leur politique, la paille humide des cellules des prisons. Et gare à qui osera protester ! C’est l’image que donne la Justice sous le régime du Chef. Ils étaient deux à déclarer que les deux éléments des forces de défense disparus en mer, et dont le corps de l’un est toujours réclamé par sa famille, ont été tués. L’un vaque tranquillement à ses occupations pendant que l’autre est en prison. Tant pis pour lui. Son tort est d’être de l’opposition. Depuis Tivaouane, pris dans la surenchère des déclarations dans un meeting politique, un jeune de Pastef avait promis de raser le pays si son leader subissait la main lourde de la justice. Un projet chimérique et vantard… Il est depuis lors en prison. Dans une vidéo devenue virale, des jeunes du pouvoir, en compagnie du ministre de la Jeunesse, promettent de brûler la maison de celui qui perturbe le sommeil du Chef. Selon la Police, la Gendarmerie et la Justice du même Chef, ils n’ont rien dit de grave. Et puis, ce sont des jeunes du pouvoir et tous les excès leur sont permis tant qu’ils défendent le Chef. Un deux poids deux mesures qui procède d’un dysfonctionnement de la balance de la Justice dont le fléau ne se tient plus en équilibre entre l’Opposition et le Pouvoir. Pour une banale volonté de tenir un meeting mais aussi des marches à l’intérieur du pays, les voilà à invectiver. Quel mal y a-t-il à exercer un droit inscrit dans notre charte fondamentale et qui pourrait motiver la sortie des membres du parti au pouvoir pour dénoncer un projet qui mènerait à une guerre civile ? Calmez-vous, messieurs et dames ! Le plus comique est de les entendre parler de la possibilité d’une guerre fratricide alors qu’ils ont fusillé celui qui tirait la sonnette d’alarme pour alerter sur cette probabilité. Les plus grands flibustiers ne sont assurément pas du côté de l’opposition. Les plus visibles sont les transhumants. Hier, cela faisait assurément désordre de voir l’un d’eux, qui a contribué à mener le président Abdoulaye Wade à l’abattoir par ses déclarations va-t-en-guerre, parler au nom de la mouvance présidentielle. Les plus dangereux pour la cohésion sociale, ce sont justement ces bellicistes que seuls leurs désirs de prébendes motivent. Pour la paix sociale, point besoin d’interdire ce qui est inscrit en lettres d’or dans notre chère Constitution ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ECOLE DE L’APR ME DJIBRIL WAR ALERTE ET REND HOMMAGE A ME SEYE
L’événement tant attendu par les militants du Président Macky Sall, à savoir la présentation de l’École du parti Apr, avait malheureusement coïncidé avec un événement douloureux constitué par la disparition brutale de l’avocat Me Ousmane Seye, figure éminente de la majorité présidentielle. C’est dans cette douloureuse circonstance que Me Djibril War a introduit « La République, l’État et le Citoyen » comme thème de cette rencontre animée par les ministres conseillers El Hadji Kassé, Seydou Guèye, Mor Ngom , Siguini, le secrétaire général de l’école du Parti, Salam Guèye. Le journaliste Thierno Birahim Fall était le modérateur et Djibril Ba, le rapporteur. Très ému, Me Djibril War, l’expert administrateur judiciaire près les Cours et Tribunaux, n’a pas manqué de rappeler que l’illustre disparu, Me Ousmane Sèye, comme son autre défunt condisciple en Droit, Me Alioune Badara Cissé, ont connu hélas le même destin cruel. Celui « d’être arrachés si tôt à notre affection » même si leurs courtes vies ont été très riches en parcours et actes positifs. « Comme pour reprendre Monsieur le Président de la République, très affecté lors de la levée de corps du défunt qui, comme par prémonition, revenait juste quelques jours avant son décès du Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam à La Mecque » a rappelé Me Djibril War. Poursuivant son témoignage, l’ancien député de l’Apr a déclaré que tous les deux avocats disparus, à savoir Mes Sèye et Badara Cissé, incarnaient bien le thème de cette rencontre de l’Ecole de l’APR reportée à vendredi prochain en raison du deuil qui frappe la majorité présidentielle. Car, a ajouté Me Djibril War, ces deux camarades avaient bien accompli leur vie comme étant de bons époux, des pères de famille modèles à la conduite irréprochable. « Ils étaient également de grands humanistes doublés de hauts républicains. A cet effet, j’invite toute la classe politique pour que leur héritage en valeurs et vertus soit entretenu de manière constante par chacun dans cette vie éphémère. Cela en lieu et place de ces attitudes dignes de parvenus d’arrogance, de prétention de mépris de la part de bon nombre de responsables du parti aujourd’hui, Ministres, Dg et Pca qui ne daignent ni répondre aux militants de base, ni même les recevoir. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, cela conduira à coup sûr à la perte du pouvoir par l’« Apr » en 2024 comme ce fut le cas pour le Pds en 2012. Ce malgré les nombreuses réalisations du président Macky Sall s’il ne met pas fin à ces attitudes » a alerté Me Djibril War.
AFFAIRE PRODAC LES AVOCATS DE SONKO REPONDENT AU GARDE DES SCEAUX
Lors de son passage dans l’émission « Objection » sur Sud Fm, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Pr Ismaila Madior Fall, soutenait qu’Ousmane Sonko ne doit pas diffamer un citoyen impunément. Le collectif des avocats du leader de Pastef a répondu au ministre en ces termes : « Cette prise de position claire et sans ambages du ministre peut clairement influencer le public sur l’opinion qu’il peut avoir de cette affaire. Elle porte aussi atteinte à l’intégrité de la procédure ainsi qu’aux principes de la présomption d’innocence et de neutralité, notamment, inhérents à une bonne distribution de la Justice » ont écrit les conseils de l’opposant. Pour eux, la défense dans cette affaire opposant leur client au ministre Mame Mbaye Niang rappelle l’impérieuse nécessité d’organiser un procès équitable. Et surtout leur client à savoir Ousmane Sonko reste et demeure le principal adversaire politique du président en exercice, à moins d’une année des échéances électorales de février 2024. « Le Collectif dénonce vigoureusement cette énième dérive qui ne restera pas sans suites judiciaires » ont-ils ajouté.
KOPPAR EXPRESS LE RESTIC DEMANDE L’ELARGISSEMENT DE SES FONDATEURS, NOTAMMENT LE CONTROLE JUDICIAIRE POUR SEYDOU BA.
Le bureau exécutif du Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) alerte les autorités judiciaires sur le risque de faillite qui guette l’entreprise Koppar Express depuis que l’actionnaire et prestataire, Seydou Ba, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. C’est ce qu’on peut lire sur « dakaractu ». «Le RESTIC implore les plus hautes autorités judicaires dont le parquet de Dakar, à revoir le dossier Seydou Ba de Koppar Express afin de sauver son entreprise innovante, ses clients et surtout les emplois». À en croire ledit rassemblement, «les autorités judiciaires devraient opter pour le contrôle judiciaire» à l’encontre du dirigeant d’entreprise, soupçonné de financer, via Koppar Express, des activités de nature à compromettre la sécurité et à occasionner des troubles politiques graves. « Le RESTIC demande donc aux plus hautes autorités l’élargissement des fondateurs de Koppar Express et un meilleur cadre législatif qui protège les entrepreneurs du digital et du numérique pour le développement de leur business model autour de l’innovation financière et technologique’’. Pour rappel, Koppar Express est une fintech créée par des Sénégalais qui regroupe sur une seule plateforme des services de rechargement téléphonique, d’abonnement de forfait mobile, de financement participatif en ligne (collecte de fonds, tontine) et de paiements de facture, de scolarité et de salaire. Et selon le RESTIC, « Koppar Express est une vitrine dans notre écosystème des fintechs et son dirigeant et ses fondateurs sont donc des entrepreneurs et innovateurs qu’il faut incuber, financer et protéger dans le respect des lois en vigueur dans notre pays. Une manière pour notre pays de capitaliser sur notre diaspora dont certains et certaines possèdent des formations pointues. À l’instar de beaucoup de nos compatriotes, Koppar Express pouvait migrer vers d’autres pays de la sous-région mais ils ont préféré leur pays d’origine dans le but de dynamiser le tissu entrepreneurial local avec la DER et le FONGIP et d’autres véhicules de financement pour les start-up ».
VITRINE DES TAILLEURS DE KHOMBOLE LE TIK-TOK COMMERCIAL DU MAIRE MAGUEYE BOYE
Décidément ! L’inspecteur des Impôts et maire de Khombole Magueye Boye est un édile moderne qui sait innover et révolutionner. Et surtout pousser les tailleurs, commercants de sa commune à s’adapter aux nouvelles technologies de vente en ligne. Dans un Tik-Tok devenu viral sur les réseaux sociaux, on voit le maire Apr de Khombole Magueye Boye en mode « mannequin » portant une belle chemise confectionnée par les tailleurs khombolois. Avec humilité, le maire Magueye Boye fait la publicité et le marketing commercial des vêtements « Made In Khombole ». Joint par « Le Témoin » quotidien, le maire Magueye Boye membre actif de Benno Bokk Yakaar (Bby) se réjouit de ce « Tik-Tok » symbolisant le patriotisme de terroir, selon lui. « Un patriotisme qui consiste d’abord à renforcer la capacité des acteurs producteurs de sorte à présenter des produits compétitifs. Pour y parvenir, nous avons, en collaboration l’Agence Pour La Promotion et le Développement de l’Artisanat (Apda) formé 40 tailleurs de Khombole devenus spécialistes et diplômés en haute couture. Une formation professionnelle qui a porté sur les techniques modernes de coupe et de couture de costumes africains. Donc, cette chemise que j’ai portée et présentée sur « Tik-Tok » provient des ateliers de Khombole suite à cette formation » a expliqué le maire de Khombole, Magueye Boye, jurant qu’il va vendre des chemises et boubous « Made In Khombole » au président de la République Macky Sall.
PASTEF DE TOUBA CHEIKH THIORO MBACKE PROMET DE MARCHER SANS AUTORISATION !
Pastef de Touba marchera avec ou sans autorisation demain mercredi 15 mars. C’est du moins ce que fait savoir le député et coordinateur de Pastef Touba repris par notre confrère Dakaractu. Profitant d’une rencontre avec la presse, le leader politique a rappelé au préfet de Mbacké que le document soumis à son appréciation n’est pas une demande d’autorisation de marche mais juste une déclaration qui ne requiert pas son avis ou commentaire. « Nous n’attendons pas son autorisation et nous marcherons. Cette marche prendra ses droits à partir de la station Total et nous ferons le tour de la ville. Cette marche s’inscrit dans l’esprit d’un combat : celui de la libération des détenus politiques. 53 sur les 133 personnes arrêtées sont originaires de Mbacké et Touba. Abdou Sylla est depuis 08 mois en prison alors qu’il devait être libéré. Diop Taïf, Ndongo Diop et Serigne Assane Mbacké sont aussi des détenus politiques », a soutenu Cheikh Thioro Mbacké. S’adressant au Président Sall, le Mbacké - Mbacké a dit que « son souhait le plus ardent c’est de voir Ousmane Sonko en prison, mais… »