SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
22 juin 2025
LES DIFFERENTS SCHEMAS DE L'APR POUR LA PRESIDENTIELLE DE 2024
Dans l’hypothèse d’une non-participation à ces joutes présidentielles et nonobstant son « deal » supposé avec le leader de Rewmi, Idrissa Seck, sa formation politique, l’Alliance pour la République (APR), dispose d’autres cartes maîtresses
En tournée « économique » dans la région de Sédhiou, le chef de l’Etat, Macky Sall, continue d’entretenir le flou sur sa supposée troisième candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 en refusant de se prononcer sur la question. Une annonce qu’il devra pourtant faire tôt ou tard. Dans l’hypothèse d’une non-participation à ces joutes présidentielles et nonobstant son « deal » supposé avec le leader de Rewmi, Idrissa Seck, sa formation politique, l’Alliance pour la République (APR), dispose d’autres cartes maîtresses pour pallier son éventuelle défection. Focus sur les différents schémas en perspective d’un retrait de Macky Sall.
Alors que les déclarations de candidatures foisonnent de toutes parts à un an de l’élection présidentielle fixée au 25 février 2024, du côté de la mouvance présidentielle, particulièrement de sa locomotive, l’Alliance pour la République (Apr), les jeux sont loin d’être faits. Dans un entretien accordé à nos confrères du journal Le Quotidien le vendredi 11 novembre 2022, Mbaye Ndiaye, le chargé des structures du parti présidentiel et par ailleurs ministre d’Etat auprès du chef de l’Etat, en pleine tempête d’opposition à une troisième candidature de son mentor, était monté au créneau pour déclarer que le seul plan qui existe au sein de l’APR est la candidature du président Macky Sall pour l’élection de 2024.
A l’en croire, il n’y a ni plan B, ni plan C encore moins plan X. Macky Sall est, selon lui, leur seul et unique candidat et il a une obligation d’écouter le parti et de se conformer à sa volonté. Seulement voilà, l’intéressé lui-même occulte sciemment le sujet qui indispose tout en gardant une position de ni oui, ni non. Ses adversaires dont le principal leader de l’opposition, Ousmane Sonko du Pastef qui a initié sur l’étendue du territoire national des “Nemmeku Tour Focus 2024” auprès de ses sympathisants, ironisent sur ses tournées économiques dans certaines régions du pays. Des tournées aux relents de campagne électorale qu’ils assimilent à des “Tagatu Tour” à l’orée de ce dernier virage vers la présidentielle. Autant le dire ici et maintenant, toutes les attentions sont focalisées sur la décision de l’actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor à propos de la prochaine présidentielle.
Matérialiser le deal avec Idrissa Seck
Macky Sall, qui excelle dans l’art de surprendre son monde, pourrait se résoudre à ne pas participer à l’échéance du 25 février 2024 pour préserver la paix sociale et la stabilité du pays. Et dans ce cas-là, il pourrait matérialiser un accord ou « deal » préalablement établi consistant à mettre sur orbite son allié Idrissa Seck qui ne se gêne point pour lui rappeler son “engagement” à tout bout de champ. Dans cette hypothèse, le leader de Rewmi serait ainsi le candidat de la mouvance présidentielle et bénéficierait des avantages de l’appareil d’Etat, des moyens financiers et de l’accompagnement physique du président sortant pour conquérir les suffrages des Sénégalais et succéder à Macky Sall. Un échange, il garantirait à ce dernier une sortie paisible et honorable marquée par l’absence de poursuites contre les membres de son clan empêtrés dans de nombreux scandales financiers.
Toutefois, dans ce cas de figure, la position des autres alliés majeurs de Benno Bokk Yakaar pourrait enrayer la machine. En effet, le Parti socialiste (Ps), qui est traversé par une guerre larvée de positionnement, et l’Alliance des forces de progrès (Afp), au bord de l’implosion avec les ambitions présidentielles de l’ancien ministre du Tourisme, Alioune Sarr, n’ont pas encore clairement défini leur position sur cette mère des batailles électorales.
Une candidature à l’interne au nom des intérêts communs
L’autre cas de figure d’une non participation du président Macky Sall à la prochaine présidentielle serait l’émergence d’une candidature au sein même de l’Alliance pour la République qui regorge de loups aux dents longues qui n’attendent que le retrait de la course de l’actuel chef de l’Etat pour laisser éclore leurs ambitions présidentielles jusqu’ici refoulées. On peut citer dans le lot, l’actuel Premier ministre Amadou Ba qui s’était déjà préparé en conséquence avant que le maître du jeu n’en fasse, par défaut, son chef de gouvernement. Il y a également l’ancien argentier de l’Etat et aujourd’hui directeur de cabinet du président de la République, Abdoulaye Daouda Diallo. Sans compter l’actuel ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye.
Au nom des intérêts communs du camp présidentiel qui s’exposerait à de gros risques en cas de perte du pouvoir, ces candidats potentiels pourraient taire leurs divergences, trouver un consensus et s’allier derrière l’un d’eux sous la bénédiction de Macky Sall. Ils pourraient ainsi assurer leurs arrières et ne pas s’exposer à d’éventuelles poursuites judiciaires avec les nombreux scandales qui ont jalonné le magistère de leur mentor. On se le rappelle, à la veille de la présidentielle de 2019, l’ancien président du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, soulignant que les conditions normales d’un scrutin libre et transparent étaient loin d’être réunies, avait soutenu que les membres du camp présidentiel étaient prêts à tout pour passer au premier tour afin d’éviter la prison. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne serait guère surprenant que les uns et les autres fument le calumet de la paix afin et unissent leurs forces pour tenter de contenir la bourrasque «pastéfienne» au cas où le leader de cette formation politique, principal challenger du pouvoir en place, sortirait indemne des guet-apens judiciaires éparpillés sur son chemin.
PAPE DEMBA DIOP, UN FUTUR GRAND DE LA TANIERE
Auteur de quatre buts en trois matchs, le milieu de terrain sénégalais Pape Demba Diop, l’homme fort du côté des Lionceaux, est en train de réaliser une première partie de Coupe d’Afrique des nations de haut niveau.
Auteur de quatre buts en trois matchs, le milieu de terrain sénégalais Pape Demba Diop, l’homme fort du côté des Lionceaux, est en train de réaliser une première partie de Coupe d’Afrique des nations de haut niveau.
Brillant lors de ces phases de poule de la CAN, le joueur de Zulte Waregem (Jupiler Pro League, Belgique) fait entrevoir les prémices d’un futur grand joueur. A ses touches de balles, sa technique et ses contrôles prometteurs, son talent paraît comme une évidence, tant le joueur possède déjà, toutes les qualités.
Sa capacité à anticiper les trajectoires du ballon et à lire les mouvements adverses, justifient le surnom de Kevin De Bruyne, le milieu de terrain belge de Manchester City (Premier League anglaise), que lui ont donné ses coéquipiers. Ce n’est sans nul doute pour une affaire de taille qu’ils ont en commun (1,82 m), mais plutôt pour cette vivacité et efficacité chez l’un et l’autre.
Formé à Diambars (ligue 1 sénégalaise), Pape Demba Diop a rejoint le club belge en septembre 2022 où il a signé un contrat jusqu’à fin juin 2024. Le natif de Ouakam (Dakar) n’a encore joué que deux matchs en championnat et en Coupe de Belgique, avec son club. Sans doute s’il continue sur cette lancée, Zulte Waregem pourra compter sur Diop pour sortir de son équipe de la relégation. Le club fondé en 1935 est classé 16e avec 23 points, après 27 journées.
En attendant, l’équipe nationale du Sénégal va miser sur lui, et sur ses coéquipiers ; Papa Amadou Diallo, Mamadou Lamine Camara, Lamine Camara, Samba Diallo et Souleymane Faye pour tenter de décrocher leur première CAN de la catégorie. Le Sénégal jouera, jeudi à 14h, le Bénin en quarts de finale.
VERS DES BULLETINS PERIODIQUES POUR REDUIRE LES RISQUES SANITAIRES
Avec l’appui de la National oceanic and atmospheric admnistration (Nooa) des EtatsUnis d’Amérique, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) va démarrer une campagne de sensibilisation contre les vagues de chaleur.
Avec l’appui de la National oceanic and atmospheric admnistration (Nooa) des EtatsUnis d’Amérique, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) va démarrer une campagne de sensibilisation contre les vagues de chaleur. L’objectif est d’aider les populations à prendre les mesures préventives idoines contre la hausse des températures.
L ’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), en collaboration la National oceanic and atmospheric admnistration (Nooa) des Etats-Unis d’Amérique, a initié des campagnes de sensibilisation ainsi que des bulletins d’alerte afin de mieux protéger les populations contre les vagues de chaleurs devenues fréquentes. Une rencontre d’échange a été tenue dans ce sens hier, mardi 28 février 2023 à Dakar. Le directeur de l’Exploitation de la Météorologie de l’Anacim, Ousmane Ndiaye, affirme ainsi que : «depuis des années on travaille, en collaboration avec la météorologie américaine, pour voir comment faire pour mettre en place un système d’alerte précoce». La motivation est, dit-il, que «les températures augmentent de plus en plus et le phénomène mérite d’être pris en charge sur tous ses aspects».
Pour imprégner les populations des dangers de la forte chaleur, les équipes de l’Anacim se déploieront au Nord du pays, notamment à Matam et Podor. Une campagne sera aussi menée à Ranérou et Linguère. L’Anacim s’engage aussi à publier des bulletins de prévention pour atteindre les cibles. «Il s’agit de lancer des alertes, en cas de prévision de forte chaleur, pour que les populations prennent les dispositions nécessaires sur la santé»
«Les fortes températures ont aussi des conséquences sur la santé animales ; ce qui sera pris en charge», promet Ousmane Ndiaye, qui trouve, par ailleurs, «qu’on est en train de vivre les changements climatiques. Et la hausse des températures est un des signaux de ce problème. Cette année, on n’a presque pas eu d’hiver au Sénégal ; ça montre que la chaleur va s’accentuer».
DESHYDRATATION, L’HYPERTENSION ARTERIELLE ET LES PROBLEMES RESPIRATOIRES EN SUSPENS
Le directeur du Bureau international du Centre de prévision climatique de la Noaa, Wassila Mamadou Thiaw, informe que l’objectif du Centre de prévision américain est d’aider pour plus d’utilité de l’information métrologique. «Notre rôle, c’est de travailler avec l’Anacim pour améliorer les prévisions sur les vagues de chaleur, mais aller au-delà c’est à de travailler avec les partenaires tel que le ministère de la santé pour essayer de faire en sorte que les prévisions soient utilisés de façon à réduire les risques de maladies qui sont associées à ces vagues de chaleur». Aux EtatsUnis, la Noaa aide à prévoir les vagues de chaleur, une pratique qui sera dupliquée au Sénégal. «Selon les variables météoritiques, on essaie de voir la température la plus prévisible. Nous pouvons mettre cela à profit pour essayer d’atteindre les populations avec cette information pour essayer de réduire les risques de maladies liées à la chaleur». Les vagues de chaleur ont des conséquences sur la santé humaine. Elles sont responsables notamment de la déshydratation, l’hypertension artérielle et les problèmes respiratoires. Malheureusement, regrette Wassila Mamadou Thiaw, «les populations vaquent à leur occupations, sans se rendre compte des effets néfastes de la chaleur sur la santé, jusqu’à ce qu’une catastrophe se présente».
AVIS DIVERGENTS À PORPOS DES ABRIS PROVISOIRES
Retard dans la résorption des abris provisoires, Le président de la Coalition nationale pour l’éducation pour tous au Sénégal (CNEPT), Silèye Gorbal Sy et le Sgn du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou donnent leurs avis
En marge de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle, samedi dernier à Kaffrine, le ministre de l’Education nationale a dénoncé les défaillances des entreprises sénégalaises sélectionnées dans le cadre du Programme de remplacement des abris provisoires et d’ouvrages annexes (PROPAP). A en croire Cheikh Oumar Anne, l’Etat du Sénégal a mis 50 milliards de FCFA, depuis 2016, alors que le nombre de salles réceptionnés ne fait même pas 800. Ce, sur 6000 abris provisoires à remplacer. Il a menacé de «résilier les contrats pour sélectionner d’autres entrepreneurs plus à même de respecter leurs engagements contractuels». Le président de la Coalition nationale pour l’éducation pour tous au Sénégal (CNEPT), Silèye Gorbal Sy et le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou donnent leurs avis.
AMIDOU DIEDHIOU, SECRETAIRE GENERAL NATIONAL DU SELS : «Nous sommes satisfaits de la déclaration du ministre»
«Les classes constituent un intrant déterminant pour la qualité du système éducatif et que, de ce point de vue, un État qui se soucie de la qualité de ses enseignements doit travailler à construire des écoles. La construction, ce n’est pas une affaire d’une année. Elle doit suivre l’évolution de la démographie sénégalaise. Aujourd’hui, nous savons qu’il y a des millions d’enfants en âge d’aller à l’école qui ne sont pas partis à l’école. Nous savons qu’il y a des localités où les gens veulent envoyer leurs enfants à l’école, mais n’ont pas de classes, d’écoles. Ils (l’Etat) font recours à une politique qui, en principe, devrait être une politique provisoire. C’est ce qu’on appelle la politique des abris provisoires. Un abri provisoire, par essence, il doit être provisoire. Il ne doit pas dépasser le maximum de 3 ans, 4 ans. Mais, nous constatons aujourd’hui que ce sont des abris qui ne sont pas provisoires parce que faisant 5 ans, 10 ans ou même plus. Chaque année, les populations s’organisent, en début d’année, à faire des huttes pour permettre à leurs enfants d’aller à l’école, avec tout ce qu’il y a comme risque. D’abord, ils ne commencent pas au même moment que les autres ; mais, avec ces abris, il y a des risques avec les reptiles, les aléas du climat à savoir le vent, les tornades et tout. L’autre conséquence, c’est qu’ils sont obligés de fermer dès que la pluie commence à tomber.
Donc, je dois me féliciter de cette sortie parce que j’ai dit : «c’est la haute autorité en charge de l’éducation qui en parle». Nous, nous avons fait tout le pays. L’avant dernière école où je suis sorti, dans le département de Vélingara, nous a montré deux bâtiments de deux classes chacun dans la seule école qui a fait plus de 20 ans, sans que la construction ne soit achevée. Ça, c’est l’exemple patent que j’ai vécu ce matin (hier, ndlr). C’est l’école de Sinthiang Koundara, dans le département de Vélingara. Il y en a beaucoup dans le pays. On en a trouvé à Goudomp mais aussi partout dans le pays. De la même manière, on a trouvé des abris provisoires jusque dans les grandes communes des régions. Aucune région n’est épargnée, même s’il y a des régions championnes en abris provisoires, comme Sédhiou où même l’Inspection d’Académie (IA) est dans un abri provisoire. Donc, nous sommes satisfaits de la déclaration du ministre et je pense qu’il s’adresse à l’État qui, dans son organisation, ne doit pas accepter qu’un entrepreneur commence un marché qu’il n’achève pas. Donc, il est en train de demander des comptes à ses prédécesseurs. Il faut que ceux qui se sont succédé à la tête du ministère de l’Education nationale puissent rendre compte. Mieux, dans notre préavis de grève, que le SELS a déposé le 16 décembre, nous avons demandé, dans un des points, l’évaluation du Programme de résorption des abris provisoires. Nous continuons à exiger, à ce jour, en tant que syndicat, l’évaluation du Programme des abris provisoires. Nous, on parlait de 8000 abris provisoires dans ce pays, mais avec l’information du ministre, on se demande, est-ce qu’on n’est pas à plus de 10 000».
SILEYE GORBAL SY, PRESIDENT DE LA CNEPT : «Si les contrats sont résiliés, on va recommencer à zéro»
«Nous avons fait une sortie pour donner notre avis sur la résiliation des contrats. Les contrats sont déjà en cours. Donc, il pouvait quand-même essayer de négocier avec les entrepreneurs pour poursuivre les activités, pour qu’on puisse terminer définitivement avec les abris provisoires. Nous, nous œuvrons pour une éducation de qualité pour tous. Et, avec ces abris-là, il est difficile voire même impossible d’atteindre l’éducation de qualité pour tous. Dans les abris provisoires, les conditions d’apprentissage ne sont pas réunies, pour pouvoir atteindre cet objectif-là et l’ODD4 auquel notre pays est engagé au niveau international. Si les contrats sont résiliés, on va recommencer à zéro. Ça va encore prendre beaucoup de temps. On risque de rester des années sans pour autant aller vers la suppression des abris provisoires. Donc, comme j’ai dit, il est difficile voire même impossible d’avoir une éducation inclusive de qualité parce que l’ODD4 relatif à l’éducation, c’est pour atteindre l’éducation pour tous tout au long de la vie, pour aller sur le pied d’égalité ; alors qu’il est impossible, avec les abris provisoires, d’avoir de la qualité dans les enseignements-apprentissages. C’est pourquoi nous avions souhaité qu’on aille vers la suppression totale de ces abris provisoires. A l’intérieur même de la ville de Mbacké, il y a des abris provisoires. Il y a une école où il y a trois abris provisoires. Donc, avec ça, c’est difficile d’atteindre une éducation de qualité pour tous parce qu’il y a même la santé des élèves et des enseignants qui est menacée. Le vent circule un peu partout. Ils ne sont pas protégés. Il y a même leur sécurité qui est en jeu. Ily a parfois des reptiles qui peuvent entrer dans les dans les salles de classe. Donc, c’est tout un arsenal de manque de sécurité pour les enseignants et les élèves»
Troisième retour de parquet pour Azoura Fall
Assane Guèye alias Azoura Fall a passé sa dernière nuit hier au commissariat central de Dakar où il est en garde-à-vue depuis la semaine passée. Déféré hier au parquet, ce militant de Pastef a bénéficié d’un troisième retour de parquet. Mais, il fera face aujourd’hui au juge Mamadou Seck du 2e cabinet d’instruction. D’après son avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, le parquet, en ouvrant un nouveau dossier, a décidé de le poursuivre pour offense au chef de l'Etat, diffusion de fausses nouvelles, menaces de mort sur la personne de Raby Adji Sarr. L'activiste porteur du drapeau national dans les convois d’Ousmane Sonko est déjà sous le coup d'une première inculpation au 8e cabinet le 17 février 2023, pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l'Etat.
Satisfaction de la mega coalition Itcts And Gueusseum
La méga coalition Itcts-And Gueusseum a obtenu gain de cause après une longue bataille. Les revendications des travailleurs des collectivités territoriales, relatives à la revalorisation de leurs salaires connaissent un début de satisfaction, a annoncé la coalition dans un communiqué reçu à «L’As». En effet, le ministre des Collectivités Territoriales a adressé une circulaire aux maires et présidents de Conseil Départemental pour l’application des dispositions règlementaires aux personnels de la Fonction Publique Locale conformément aux barèmes définis, afin de préserver un climat social apaisé. Dans la lettre, le ministre Mamadou Talla demande aux maires et présidents de Conseil départemental de procéder à la revalorisation des salaires des agents des secteurs d'enseignement et de la santé, suite aux protocoles d'accord signés entre le gouvernement et les syndicats respectivement le 26 février. Il précise que la rémunération et les indemnités auxquelles a droit le fonctionnaire des Collectivités territoriales sont à la charge de la collectivité territoriale ou du service utilisateur. Toutefois, l’intersyndicale se réserve le droit de continuer son plan d’actions pour veiller aux modalités pratiques de paiement. Elle félicite les travailleurs qui viennent de gagner une large victoire, dans le cadre de la jonction de lutte Iscts-And Gueusseum.
354,5 millions d'euros pour l’acquisition de 380 bus pour Dakar
Le gouvernement veut améliorer le transport urbain à Dakar qui constitue un casse-tête pour les populations. A ce propos, le ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a signé avec la European Investment Bank, au Luxembourg, un partenariat. Selon Mme Sarr, cette première phase de la restructuration du réseau de bus de la ville de Dakar comprendra l'acquisition de 380 bus au gaz naturel, la construction de deux dépôts, l'installation de billetterie et de systèmes de gestion et de contrôle du réseau, ainsi que l'aménagement de routes sur une longueur totale de 30 km pour 14 lignes prioritaires. A l’en croire, le projet vise à réduire la dépendance à l'égard des voitures particulières et à augmenter la part des transports publics propres dans la ville de Dakar, contribuant ainsi au transport durable et à l'atténuation du changement climatique. D’un côut de 354,5 millions d'euros, le projet est cofinancé par la République du Sénégal, l'Union Européenne, la BEI, l'AFD et la KFW.
La gendarmerie interpelle 5 individus à Bounkiling
Les éléments de la brigade mixte de gendarmerie de Bounkiling ont interpellé cinq individus dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens dans le secteur sud. Les pandores de Bounkiling ont effectué une descente au village de Boudouk (commune de Ndiamalathiel, arrondissement de Boghal) où ils ont saisi un lot de produits non conformes à la vente. Il s’agit de 25 grammes en vrac et 26 cornets de chanvre indien ; 18 cartons de 24 canettes royal dutch ; 11 cartons de 12 bouteilles de Gin ; 07 cartons de 12 Don Garcia ; 06 bouteilles de Whisky Black et 9 bouteilles de Gin best-seller. Ils ont mis la main sur cinq individus dont 04 pour détention et usage de chanvre indien et 01 pour exploitation illicite de débits de boisson.
Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Faraba
Les opérations de démantèlement de sites d’orpaillage clandestins se poursuivent dans le département de Saraya. Après les sites de Dalafing et de Boféto, les éléments de l’adjudant Laye Diaw Ndiaye, commandant la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, ont mis fin à des activités illicites d’altération du domaine forestier, le long de la Falémé. C’est hier, au cours d’une opération de sécurisation, que les hommes en bleu sont tombés sur un site d’orpaillage clandestin à Faraba, localité située dans la commune de Bembou dans le département de Saraya. A la vue des gendarmes, les occupants des lieux ont pris la clé des champs pour se fondre dans la nature. Sur place, renseigne «Seneweb», les pandores ont saisi plusieurs groupes électrogènes, des marteaux piqueurs et des panneaux solaires. Une enquête a été ouverte.
Le collectif «Jamm a Gën 3e mandat» reçu par Decroix
Dans le cadre de ses rencontres avec la classe politique, le collectif «Jamm a Gën 3e mandat » a été reçu hier par le leader du parti Aj/Pads, Mamadou Diop Decroix. Les échanges ont porté sur la mise sur pied d'un large front des forces vives contre la 3e candidature du président Macky Sall
Opération coup de poing du Service du Commerce de Dakar
Le service régional du commerce de Dakar a effectué une opération coup de poing pour vérifier le respect des prix des denrées de première nécessité des services et produits de consommation courante dans la région de Dakar. En effet, pour pratique de prix illicite, des boutiquiers ont vu leurs marchandises saisies, notamment des bouteilles de gaz, des sacs de riz, du pain, entre autres produits. L’infraction leur a aussi été notifiée. Ils vont payer une amende allant de 25.000 à 100.000 Fcfa, voire un million selon le calcul qui sera fait, d’après «Seneweb». L’opération consiste au retrait systématiquement du pain dans les boutiques, au contrôle de la qualité des produits, au retrait de tous les produits contrefaits, prohibés et périmés, au contrôle de l'eau, au respect des prix en vigueur (riz, huile, sucre, pain, gaz et farine). Dans la même dynamique, le Service régional de Dakar a mené une campagne de communication et de sensibilisation en direction des opérateurs économiques et des consommateurs, sur l'importance et la portée des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la préservation de leur pouvoir d'achat. Ces opérations se tiennent tous les mois pendant trois jours et dans toutes les régions. Il faut noter qu’en plus de ce contrôle spécial, tous les jours, les agents sont sur le terrain, selon Serigne Diaw commissaire aux enquêtes, chef de service régional de Dakar. Il a rassuré que l’Etat a sécurisé le stock pour le Carême et le Ramadan.
Me El hadji Diouf écope 8 mois assortis de sursis
Le barreau a livré son verdict hier à la suite d’une longue audience. Me El Hadji Diouf qui comparaissait devant ses pairs a eu beaucoup de chances. D’autant qu’au terme de son audition, le barreau a levé sa suspension. Mais le bouillant avocat est condamné à une peine de 8 mois avec sursis. Pour rappel, on reproche à Me El hadji Diouf d’avoir offensé le bâtonnier.
Coumba Gawlo revient sur scène
«Je vais continuer la musique», a déclaré Coumba Gawlo Seck devant ses fans. Face à la presse hier, la diva à la voix d'or a annoncé son retour imminent sur la scène musicale. Après trois ans de retrait pour des raisons de santé, Coumba Gawlo réserve de belles surprises à ses fans. Elle annonce la reprise de ses activités professionnelles musicales y compris celles humanitaires avec la fondation Lumière pour l'Enfance. Coumba Gawlo Seck promet de revenir sur scène pour faire plaisir à ses fans. Elle est guérie de sa maladie après trois années de traitement.
Kédougou : quatre hommes arrêtés pour détention de stupéfiants
Un Sénégalais et trois Maliens ont été arrêtés pour détention de comprimés de Tramadol, de chanvre indien et des bouteilles de boisson de 24 heures interdites à la vente, rapportent nos confrères de l’«Aps». Ils ont été récemment interpellés pour détention de 408 comprimés de Tramadol, cinq kilogrammes de chanvre indien et 34 bouteilles de boisson de 24 heures dans les sites d’orpaillage clandestins de Lafia, de Douta et de Sambranbougou, a précisé la brigade régionale des stupéfiants de l’Orctis de Kédougou. Elle explique que leur interpellation entre dans le cadre des opérations de sécurisation et de lutte contre le banditisme. Les quatre dealers menaient leurs activités criminelles dans les sites d’orpaillage de Kédougou et vendaient ces substances psychotropes aux orpailleurs et aux prostituées clandestines. Ils seront déférés ce mercredi au tribunal de grande instance (TGI) de Kédougou.
Diourbel : cinq ans de prison requis contre un jeune charretier
Le procureur du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a requis, mardi, cinq ans de réclusion criminelle contre un jeune charretier poursuivi pour viol, pédophilie et détournement de mineure sans fraude ni violence, rapportent nos confrères de l’«Aps». Le mis en cause était attrait à la barre du TGI de Diourbel à la suite d’une plainte des parents de sa présumée victime, qui venaient de découvrir que leur fille était en état de grossesse. Les faits remontent à septembre 2020. A l'époque, le prévenu et sa victime avaient respectivement,19 et 15 ans. Devant le juge, l’accusé a reconnu avoir eu, à trois reprises, des relations sexuelles avec sa victime, soutenant qu’il entretenait avec cette dernière une véritable liaison amoureuse. Des propos confirmés par cette dernière. Mais, d'après elle, le jeune charretier l’aurait maraboutée avant de passer à l’acte. Selon le procureur, même s’il est très difficile d’établir les thèses de viol et de détournement de mineure, au regard de l’attitude de la présumée victime et de ses différentes déclarations contradictoires, par contre, le chef de pédophilie est bien établi dans cette affaire, puisque l’accusé connaissait bien l’âge de la présumée victime. Pour sa part, l’avocat de la défense a émis des doutes sur la sincérité de l’acte de naissance de la fille versée au dossier et qui n’est produit qu’en 2021, sans aucune référence sur le bulletin ou encore le livret de famille. Toutefois, il a reconnu que si on s’en tient à la rigueur de la loi, le prévenu peut-être reconnu coupable de pédophilie
LA SOCIETE CIVILE PREND LES DEVANTS DU PROCESSUS ÉLECTORAL
Le Cosce de Babacar Guèye a tenu à Dakar hier, mardi 28 février, en rapport avec le programme « Nietti Élections » du gouvernement américain via l’Usaid, un atelier de réflexion et d’échanges afin de contrecarrer la tension pré-électorale
Le processus électoral devant conduire à une élection présidentielle 2024 «crédible, transparente, inclusive et apaisée » est encore au centre des préoccupations des organisations de la société civile comme de moult acteurs politiques et institutionnels. C’est dans ce cadre que le Cosce de Babacar Guèye a tenu à Dakar hier, mardi 28 février, en rapport avec le programme « Nietti Élections » du gouvernement américain via l’Usaid, un atelier de réflexion et d’échanges sur ledit processus électoral. Objectif : contrecarrer la tension pré-électorale au Sénégal en renouant le fil du dialogue entre acteurs politiques.
«A l’approche de chaque échéance électorale, notre pays est soumis à des tensions politiques. Et c’est le rôle de la société civile que nous représentons, de relancer le dialogue politique de manière pérenne pour la préservation des acquis du processus électoral et la consolidation du système démocratique», a soutenu d’emblée le professeur Babacar Guèye du Cosce. Et le président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) de relever que « Cette rencontre a pour but de rassembler les acteurs politiques et la société civile, de débattre et identifier des stratégies d’apaisement de l’espace politique, à travers la formulation de recommandations pertinentes à l’endroit des acteurs du processus électoral ». Et cela d’autant plus que, a-t-il précisé, «Le dialogue est rompu depuis des années. D’ailleurs, c’est la source de la plupart des problèmes, obstacles auxquels le processus électoral est souvent confronté.
Ainsi, c’est le lieu de se concerter avec eux afin de trouver des solutions». Acteur clé du programme «Nietti Elections », le National democratic institute (NDI) a également invité les acteurs politiques à un consensus pour un scrutin présidentiel de 2024 sans taches. C’est ainsi qu’Alain Ayadokoun, directeur de NDI, dira : « (…) Nous espérons que les travaux de cette matinée permettront d’approfondir toutes ces questions et d’en aborder d’autres afin de trouver un consensus sur les réformes prioritaires à un an de l’élection présidentielle et de définir le rôle de chaque acteur et partie prenante pour une élection présidentielle crédible, transparente, inclusive et apaisée», Le NDI conviera par la même occasion les acteurs politiques et l’Etat « au dialogue et à la pacification du discours politique afin de préserver la paix en conformité avec les initiatives des régulateurs sociaux et religieux dont les efforts de médiation sont soutenus par le Programme « Nietti Elections ».
Dans la foulée, le directeur du NDI a mis en avant les résultats des rencontres avec ces acteurs du processus électoral et qui ont permis de prioriser certains points focaux à l’issue de l’atelier de restitution du 27 janvier 2023.
Il s’agit, a-t-il relevé, de faciliter la révision des listes électorales et la révision exceptionnelle; de réactiver le cadre de dialogue politique des parties prenantes au processus électoral. Il en est de même de la mise en place des stratégies de proximité pour apaiser les tensions et prévenir la crise, du plaidoyer pour la réforme du système de parrainage en vigueur, entre autres points. L’atelier centré sur le processus électoral s’est tenu avec la présence de la Direction générale des Élections, de la Commission électorale nationale autonome (Cena), de l’ambassadeur des États-Unis à Dakar, des partis et coalitions tels que Bby, Yaw et de plusieurs autres membres de la société civile.
PROGRAMME «NIETTI ELECTIONS » : Un appui au cycle électoral 2021-2024 du Sénégal
Dans le cadre de son appui au cycle électoral 2021-2024 du Sénégal, le Gouvernement Américain, à travers l’Usaid, a retenu le Consortium pour le renforcement du processus politique (CEPPS), composé de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux, l’institut républicain International et le National Democratic Institute pour l’exécution de son programme dénommé USAID Elections Support, communément appelé « Nietti Elections ». Ce programme a pour objectif d’apporter un appui technique directement profitable aux organes de gestion des élections,renforcerle dialogue entre la société civile, les partis politiques et le gouvernement Sénégalais pour suivre le processus électoral et de soutenir les actions de sensibilisation citoyenne et des électeurs en ciblant les personnes en situation de handicap, les femmes et les jeunes. Ce programme triennal dont les bénéficiaires directs sont la Direction Générale des Élections, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) et le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE), mettra en œuvre les stratégies d’ouverture du dialogue pour la mise en place de réformes politiques et électorales.
PAR KHADY KANE DIALLO / DIÉNE
LA LANGUE FRANÇAISE POUR L'ESPRIT OU POUR LE POUVOIR ?
Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. belle phrase qui invite la foi, étale un tapis rouge à la dignité de celui qui s’en inspire, l’intègre dans ses actes et en fait une application louable
KHADY KANE DIALLO / DIÉNE |
Publication 01/03/2023
Nous nous efforçons de plus, en suivant une polémique inappropriée aux apprenants de la langue française, à aller puiser dans les *rudiments*, dont certains ne nous sont pas inconnus, pour mieux nous approcher de cette phrase qui tympanise ,fait cogiter tout un peuple, coiffant la langue française d'un chapeau en fer forgé, doublé de béton, inconfortable, d'une lourdeur d'au moins une tonne, qui nous inflige la pire des punitions, et verbalement
Elle nous a rendu prolixes, bavards, douteux, sceptiques jusqu’à vouloir retourner au tableau noir, en petits débutants, pour nous acclimater, avec intelligence, aux vingt six lettres de l’alphabet. Ce poids porté sur nos têtes, inadapté à nos forces manuelles, mal entraînées pour l’enlever de nos crânes endommagés de pensées noires, nous prive de tranquillité spirituelle, et constamment. Nos mémoires loin de frôler l’amnésie, et bien fonctionnelles, risquent le pire avec cette surcharge suicidaire, imposée par des langues qui se délient, à longueur de journée, et des mal inspirés qui s’invitent à un tintamarre dégradant, dérageant, orchestré par des troubadours malaisés, attirés par le POUVOIR comme un lion dans une bergerie et qui n’en a jamais assez de massacrer.
*NUL NE PEUT EXERCER PLUS DE DEUX MANDATS CONSÉCUTIFS*
Cette phrase adossée sur la clarté, est-elle devenue un slogan, un leitmotiv, une arme mal maniée, ou à la limite, une chanson de berceuse qui éloigne le sommeil dans une atmosphère sociale, bien polluée de contradictions ? Qu’on nous dise ce que ça signifie pour mettre autant d’énergie et de temps sur de longues discussions infructueuses et inutiles ! Lapidaire et figée sur nos langues, elle s’affiche au mauvais lecteur dérouté comme un prétexte de débats et de discussions mettant à genoux ceux qui lisent à l’envers et presque toute une nation asservie à ses causes et à ses effets.
Nous portons finalement des haillons d’esclaves attelés au labeur, du matin au soir, pour lire, relire, décoder, substituer, faire des associations syllabiques, sans rien changer de ce qu’ elle signifie dans la forme comme dans le fond. Sa teneur est une, dans n’importe quelle posture adoptée pour lire sur la ligne, au-dessus ou en dessous de la ligne et même les yeux bandés ou fermés. N’en faisons-nous pas une *équation* à *dix sept millions d’ inconnus* qui nous cloue dans une pénitence recherchée, voulue, face à un exercice de *mathématiques* où chacun emprunte un théorème sortant de ses inventions ou de ses trouvailles pour avoir une solution qu’il croit lui apporter des faveurs, le servir ?
Est- il aussi pernicieux de la trouver, cette équation, en cernant, cette phrase, dans *son unité lexicale* bien à notre portée et gratuite pour se perdre dans la ligne droite de la pensée ?
*1+ 1= 2* est-ce faux?
Dans le contexte précis, *la logique* et *la raison* d’ honnêtes citoyens ne semblent pas convoquées devant ce calcul que les inscrits à la maternelle trouvent dans leurs jeux, sans se tromper de repère. Ceux dont la clarté l’intelligence est encore intacte, admettent sans lâcher prise que :*1 bâtonnet + 1 bâtonnet = 2 bâtonnets*.*Donc 1mandat + 1 mandat =2 mandats* et rien d’autre !
Les éléments de la langue qui sont distribués dans cette phrase, la plus convoquée dans les débats de la politique politicienne, ne peuvent avoir une meilleure limpidité adaptée à tout autre sens qu’ à ce qu’elle signifie réellement et sémantiquement parlant. Aucun contresens, non-sens, redondance ou emprunt qui la rend intenable à notre réflexion ou *agrammaticale*, ne peut convoquer une objection à cause d’une ponctuation oubliée ou mal placée.
Ce qui est plus grave, est encore tout ce temps perdu qui donnerait au vaillant penseur de brillants résultats sur des projets novateurs qui impacteraient sur notre économie et qu”on déploie sur la piste à danser pour valser pivoter, tournoyer vers l’inapplicable et l’impossible. Assez alors d’embrouiller nos mémoires encore fertiles et utiles appuyées au socle de la RAISON pour distinguer ce qui peut être de ce qui ne peut être. Nos têtes érodées de réflexions et nos cervelles, bien grillées de fausses manœuvres, nous transforment en prisonniers soumis aux travaux forcés sans limites, ni fin. Et faut- il accepter cette maltraitance morale, inappropriée à notre statut de réfléchis ? Et pourquoi le ferait- on?
Nous risquons à nous y exercer, cette phrase, de trouver une solution qui renforce plus *l’évidence*, qu’ elle ne la rejette, de fatiguer nos méninges et de nous fixer dans l’inutile qui ne trouve aucun terrain de chute pour contrecarrer *la LUMIÈRE FORTE * déjà installée. Nous risquons de supporter des douleurs partout, à force de nous y pencher pour franchir un long parcours de pensées refroidies, d’ aligner de fausses traductions ou d’être pris au collet par un chapelet d’interprétations, sans triomphe. Nous avons assurément mal à l’esprit qui tourbillonne sans répit, mal au corps en station assise prolongée qui cherche le plus compliqué face au plus simple et finalement souffrons à l’âme plus que brisée face à certains paranoïaques qui nous forcent à croire que le soleil se lève à minuit et la lune à sept heures. Ne sont- ils pas prêts à donner d’autres couleurs à notre drapeau national et à distinguer d’autres harmonies à la place du vert, du jaune et du rouge? Ils en sont bien capables !
Assez, c’est Assez!
Allons à la *sémantique* pour une interprétation de ce que la *syntaxe* nous offre et qui est bien distribuée dans ses différentes composantes.
*Nul* signifie dans le contexte d’emploi *aucun*, *personne* et dans la digression mathématique *zéro* en insistant, bien sûr, sur le *nombre, le chiffre nul ou un ensemble sans un seul élément, donc vide.* Ce qui le rend plus concret c’est l’expression *nul et non avenu* qui traduit ce qui est *ineffectif*, *invalide*, voire même *inapproprié*, *rejeté*
Quant à la négation *Ne*, il se dresse catégoriquement comme un soldat exhibant sa mitraillette pour chasser l’ ennemi. Ce soldat aux aguets qui dresse une forteresse pour éloigner l’ imposteur et *le nul à chier* qui perturbe le sommeil des citoyens, est bien outillé pour dire: *halte, n’avancez plus!*Voici la limite bien tracée !
Le verbe *POUVOIR* précédé de la négation *NE*, annule toute projection, rêve, dessein ou intention et rend tout projet inapplicable et bien enterré. Il est permis de lire pour rendre l’idée prenable :*N’OSE, N’A LE DROIT De..., N’A LA PERMISSION De... ou NE SE FAIT L’ AUDACE DE...* ces substituts pris en groupes verbaux, peuvent ajouter de la lumière à l’esprit.
Que faut- il y voir de plus, cette phrase étalée sur des normes primaires lisibles, recevables et prises en compte par celui même qui balbutie avec la langue ou un astigmate à la vision affaiblie ?
*Faire et exercer* parfois *synonymes* déroulent dans cette traversée de la compréhension, des actes annulés, sans effet ni continuité à cause toujours de la *négation NE* qui brandit un *interdit formel*, puisant dans la logique des règles pour rendre solennel cet *apophtegme*, cet assemblage de neufs mots, mémorables, qui ne heurtent ni ne blessent celui en phase *d’acceptation* et non celui en posture de *combattant silencieux*.
Nous sommes face à un sens interdit qui n’accepte aucune dérogation ou infraction. Ce que le *lexique* distribue à l’esprit n’exige aucunement de passer par des tournures déviées, fallacieuses, décevantes qui affichent bien un *refus* voilé ou dégradé, le temps passant. Le tableau de bord affiché, pour un conducteur mal initié, traduit les symboles en lettres et en paroles, bien claires, pour éviter tout accident qui exigerait une contravention.
Celui qui veut se lancer dans une dissertation tout autre et plus longuement, avec les mêmes mots, la même distribution, ne peut que convoquer un *hors sujet*.qui lui fera récolter la plus minable des notes, jamais attribuées.
Répondre par cette belle langue d’élégance et d’ autorité qui, pour une seule virgule mal placée, met à nu des mentalités, des caractères, des clichés psychologiques d’une personne donnée, revient à jouer, avec tact et philosophie, dans son pouvoir qui met en lumière des actes voilés. Elle sait flairer cette langue, par des attitudes et par des faits, sans péter les plombs pour afficher un regret amer face à un contrat finissant.
*Deux* chiffre ou nombre s’identifie aux deux corps célestes qui illuminent l’humanité, dans sa globalité. *Le Soleil* et *La Lune*, *deux astres* uniques, pour éclairer la planète terre, au bénéfice de tout l’univers. *Deux* vient après *Un* et ne se confond guère avec *Trois* pour réfuter tout subterfuge ou mauvaise inscription qui atteindrait l’intelligence dans le *décompte*ou le *dénombrement*, sans complication. Rien ne s’y ajoute après, une fois le nombre affiché, paraphé et bien approuvé.
Venons - en à la *sentence* *MANDATS* qui résume le contrat de *L’ÉLU*, du mandataire, de l’envoyé, du missionnaire, du délégué, du porte parole... dans leurs actions qui ont une fin, une limite, un temps d’application et d’arrêt. Leur intervention qui expire ne peut être prolongée que sur un autre accord qui changerait impérativement le premier avec des jonctions ou des rajouts, élaborés, et bien clairs, qui peuvent ne pas être considérés, discutés ou encore bien refusés. La souveraineté revient toujours aux décideurs, ne l’oublions pas! Et, ce n’est point le cas dans cette phrase martelée avec concision et netteté. Donc *2 fois* qui veut dire *1fois + 1fois* quel qu’ en soit le prolongement, répond *mathématiquement* parlant à une durée et non à un temps illimité.
Une fois, deux fois, résument une mission terminée. Qu’ elle soit bien ou mal accomplie, écourtée par des ennuis quelconques ou des calculs personnels, peu importe! Elle est finie!!!
Terminons par *consécutifs* qui, d’abord est le résultat d’une cause désignant ce qui est successif :l’un après l’autre et non l’un et tous les autres dans le même temps. Pourquoi donc l’ajuster ou l’ étoffer de contre-vérités, de surcharge voulue, à rendre cet *adjectif qualificatif* glissant, insaisissable et finalement incompris? Ne fait- on pas du dilatoire alors que *la signification* fait référence à une succession qui ne dépasse pas un nombre déjà arrêté et accepté solennellement?
Où allons- nous mener cette langue adoptée et adaptée à nos institutions pour dire, éclairer, guider, expliquer sans embarrasser? En inventer une parallèle qui dédirait l’héritage reçu du colonisateur est un retard avalé, absorbé, consommé mais mal digéré qui ne changerait en RIEN ni grammaticalement ni sémantiquement notre acceptation première et ultime de cette phrase, devenue historique, qui répond lexicalement à des normes imposées par la langue des vrais penseurs. Ceux-là qui s’ajustent bien, en cogitation positive, pour mieux guider l’esprit et la lettre, l’idée et son support calibré de mots justes et bien sélectionnés.
La sémiologie qui n’est pas en reste, l’a certainement examinée, cliniquement, pour ne détecter en elle aucun signe de maladie ou une tumeur maligne qui gênerait son aptitude à la gestion spirituelle et morale de tout citoyen. Elle vit sainement, cette phrase, respire le bienêtre sans aucune maladie diagnostiquée ni dommage constaté qui rend floue la lecture. Elle s’offre aux apprentis de la langue française à première approche et à qui veut comprendre et appliquer sans état d’âme, par le parfait agencement tous les mots qui répondent d’ une syntaxe bien distribuée.
*Nul ne peut exercer plus de deux MANDATS consécutifs*, *grammaticalement* prenable, est alignée sur:
-un pronom indéfini *NUL* sujet du verbe Pouvoir,
-*NE* une élimination impériale, qui rend la phrase *négative* et sélective à la fois.
- *PEUT* un verbe du 3eme groupe conjugué à la 3ème personne du singulier du présent de l’indicatif, ouvre la porte à une *vérité générale* renouvelée dans le temps et quel que soit son espace d’application. C’est une adresse à tout citoyen sénégalais sans distinction de sexe, de race ou d’appartenance religieuse qui en fait une leçon sue puis une interdiction par la présence de la négation.
- *EXERCER* un verbe à l’infinitif complément d’objet direct du verbe POUVOIR,
*PLUS* vient en renfort à la négation *NE* pour en faire une négation totale, absolue, *NE...PLUS* La limite est alors bien indiquée et sans prolongation avec cet adverbe de négation qui aurait pu être mieux entendu avec ses variantes plus formelles *NE...JAMAIS* ou *NE...POINT*
La préposition *DE* bien accostée au nombre *deux* dit de quoi il s’agit dans la phrase, et qui n’est rien de plus ou de moins que de DEUX MANDATS, essentiellement.
- *DEUX* un *adjectif numéral cardinal* qui détermine le nom mandats, qui est ici au masculin pluriel, précise un nombre qui met en bonne visibilité le décompte dans le temps. C’est un nombre avec des bornes lumineuses électrifiées, à droite et à gauche, qu’ aucun ignorant ne prendra le risque de franchir.
- *MANDATS, est un *substantif* ou un *nom* toujours COD du verbe *EXERCER*.Nous restons ainsi dans la cible qui demeure inchangée c’est à dire ce dont on parle: l’objet.
Et enfin *CONSECUTIFS*, un *adjectif qualificatif*: qui se rapporte toujours au substantif ou nom *mandats* et encore au pluriel, est *épithète* du nom *MANDATS* auquel il attribue une durée irrévocable.
Quelle suite de *morphèmes*, clairement alignés, serons- nous obligés de dire alors ! Sans nuances, sans nuages et grammaticalement analysée, cette phrase vit et respire la bonne santé.
Que faut- il apporter et qui scintille pour une meilleure approche ou clarté? Rien d’autre si ce n’est de préciser que cette *proposition indépendante*: “ *Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs* peut se lire autrement : Aucune personne élue ne peut dépasser deux mandats, dans notre constitution et doit l’appliquer pour l’intérêt des principes judiciaires et moraux.
D’autres usagers, de cette belle langue de Molière, nous en diront plus, certainement de même que des érudits du droit pour arrêter net ces manipulateurs déguisés, affichés et sans gêne, les empêcher de falsifier, d’oblitérer, d’interpréter ou de jouer volontairement avec les amarres inamovibles de la *CONSTITUTION*.Ces amoureux de l’errance, bien solitaires dans leur balade d’opinions, vont se créer à vie des blessures tenaces et incurables qui seront mal rapportées dans les pages sombres, de notre histoire politique. Une lecture malheureuse que les générations futures feront pour condamner, inévitablement, avec le moindre égard ceux qui devaient parler, interdire et qui ont opté pour le silence d’intérêt.
“ *NUL NE PEUT EXERCER PLUS DE DEUX MANDATS CONSÉCUTIFS*” Belle phrase qui invite la FOI, étale un tapis rouge à la dignité de celui qui s’en inspire, l’intègre dans ses actes et en fait une application louable sans aller chercher midi à quatorze heures
KEEMTAAN Gi - LIBERTE ETOUFFEE
Si l’on n’y prend garde, on en arrivera à un moment où même pour aller aux chiottes, il nous faudra l’autorisation expresse d’un de ces messieurs et dames du commandement territorial. Ces sous-préfets, préfets et gouverneurs carriéristes et bornés. Hier, un de ces fonctionnaires zélés s’est opposé au rassemblement initié par des militants de Pastef dans le cadre d’une cérémonie de… don de sang à l’hôpital régional de Diourbel. C’est dans la même ville que des militants de Pastef avaient été arrêtés et jetés en prison pour… distribution de flyers appelant les jeunes promo-votants à s’inscrire sur les listes électorales ! S’agissant de l’acte citoyen d’hier, à savoir le don de sang, plutôt que d’encourager les initiateurs, on leur a envoyé la flicaille pour les disperser. Interdire un don de sang en ces temps de pénurie de sang et où nos routes tuent, il faut être un fonctionnaire obtus et zélé pour le faire ! Toujours dans le registre de la semi terreur qui règne dans ce charmant pays, il nous faudra vivre sous l’œil inquisiteur de ces messieurs qui traquent des citoyens sur les réseaux sociaux et où un emoji ou une dérision peut vous ouvrir les portes de la prison. Comme dans le roman « 1984 » de l’Anglais Georges Orwell dans lequel l’auteur décrit une Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950 et où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois de certains éléments du stalinisme et du nazisme. La liberté d'expression n'y existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde ». Brrr !! Vous n’êtes pas tentés de voir à travers ce roman notre charmant pays sous la conduite éclairée de son Chef ? Un véritable régime de la terreur qui prive une trentaine de jeunes de liberté durant deux semaines avant que la justice déclare qu’ils n’ont rien fait. Trois parmi eux ont quand même été condamnés pour…. participation à une manifestation non autorisée. Pourquoi écarquillez-vous ainsi les yeux ? Le plus ubuesque a été de voir deux jeunes gens, entrepreneurs d’une fintech de transfert d’argent, être poursuivis pour, entre autres grotesques délits, financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles politiques graves. Ça ne vous rappelle pas la politique paranoïaque d’un Sékou Touré ? Comme nous sommes tombés bas ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONSEIL PRESIDENTIEL DU PAKAO SEDHIOU OBTIENTUNE ENVELOPPEDE 400 MILLIARDS REPARTIS SUR 18 MESURES
Le chef de l’Etat Macky Sall a tenu, hier, un Conseil présidentiel en allouant un pactole de 400 milliards — sur trois ans quand même — à la région de Sédhiou. Quatre cent millions répartis sur 18 mesures. Sédhiou accueille depuis lundi dernier le chef de l’Etat et tout son gouvernement. Hier, c’était la journée phare. Le président Sall a tenu un Conseil présidentiel pour continuer la matérialisation de sa vision pour la région de Sédhiou. Il a alloué un budget programme triennal allant de 2023-2025 de 400 milliards FCFA répartis sur 18 mesures. D’abord c’est le ministre des Finances et du Budget, Mouhamadou Moustapha Ba, qui a fait le point sur l’exécution des programmes arrêtés en 2015 pour la région lors du premier Conseil des ministres décentralisé dans cette région de la Moyenne Casamance. Pour rappel, le budget de 2015 était de 200 milliards et a connu un taux d’exécution de 63 %. Pour 2023, cela passe au double. Selon le chef de l’Etat, ce programme d’investissement triennal 2023- 2025 destiné à la région de Sédhiou va permettre d’intensifier les projets agricoles et l’électrification rurale. Il prendra également en compte la résolution des préoccupations des populations qui tournent autour du désenclavement de la zone, de la création d’emplois, de la construction de ponts et de pistes de production etc.
L’INCULTURE DU PRESIDENT SALL
On ne peut pas tout connaître de son pays, voyons, fut-on président de la République ! A preuve par l’ignorance du président de la République relativement à l’existence de l’île du Diable à laquelle un de nos reporters avait consacré un papier distingué par un grand prix de la convention des jeunes reporters du Sénégal. Alors que dans les discours prononcés hier à Sédhiou, en parlant certainement du tourisme, le nom de l’île du Diable revenait, le président Sall ne s’est pas gêné pour demander à l’assistance c’est quoi cette île du Diable. Il a fallu que l’ancien ministre Balla Moussa Daffé lui fasse un cours d’histoire pour qu’il comprenne. Mais le comble a été de voir le Président proposer à l’assistance qu’on donne le nom d’une personnalité à l’île, suggérant même aux gens du terroir d’y réfléchir puisque l’île est mystique. D’ici à ce qu’il propose le nom d’Ousmane Sonko ! Mais ne pensez surtout pas qu’il y fera un détour d’ici la fin de son séjour. Ce sera tenter le diable pour quelqu’un qui est en campagne.
IMMOBILIER KHAFOR TOURE, LA CGIS ET LA CDC LANCENT LES PARCELLES VIABILISEES DE BAMBILOR
Les Sénégalais qui rêvaient d’un terrain viabilisé à Bambilor peuvent jubiler. Ce rêve a été rendu possible par la Compagnie Générale Immobilière (CGIS) et la Caisse des dépôts et Consignations (CDC) qui vont livrer à partir du 11 mars prochain des parcelles viabilisées sur l’assiette foncière de Bambilor, objet des titres fonciers n° 5.447/R et n°4.861. Le Dg de la CGIS Khafor Touré invite tous les acquéreurs et personnes intéressées à participer à « ces journées portes ouvertes » qui vont permettre aux Sénégalais d’apprécier le travail de terrassement, de viabilisation de parcelles qui sont prêtes à recevoir toutes les commodités (eau, électricité, assainissement). Par ailleurs, Khafor Touré et la CGIS informent le public du lancement, à compter de ce mercredi 1er mars 2023, de la commercialisation d’une nouvelle phase sur le même site de Bambilor avec des parcelles déjà viabilisées de 150 m² et de 200 m².
MOUNTAGA SY, UNE TETE PLEINE...
Mountaga Sy, une tête pleine… L’expression n’est pas de trop, ni inventée. En tout cas les portuaires et leurs familles qui participaient hier à la cérémonie en l’honneur des 40 retraités de l’année 2022 n’en reviennent pas lorsque le directeur général Mountaga Sy a pris la parole. L’ingénieur industriel a étonné lorsqu’il s’est mis à évoquer les 11 directeurs généraux qui l’ont précédé à son poste. Il n’a pas tremblé en citant selon un ordre précis les différents DG du Port de Dakar. Mais ce qui a encore étonné les portuaires, c’est que l’homme s’est mis à citer un à un les noms des 40 retraités que son entreprise fêtait ce mardi 28 février. Pourtant, interpellé par un portuaire, il a indiqué qu’il venait à peine de prendre connaissance de la liste des 40 retraités. De là à dire que l’homme a une intelligence phénoménale ! En tout cas, en termes d’états de service, l’ancien DG de l’Apix a parmi ses réalisations le fameux TER qui vient de fêter une année d’existence avec près de 17 millions de Sénégalais transportés. Sacré Mountaga Sy !
CEREMONIE DE SARGAL DES DIGNITAIRES DE DAKAR-PLATEAU DISTINGUES !
Initiée et organisée par Moussa Wane en collaboration avec l’association « Manko Défar Plateau », la cérémonie « Sargal » des fils et dignitaires de Dakar-Plateau a connu un grand succès ! Car des fils de Dakar-Plateau nommés par le président de la République à des postes de responsabilités ou dans des institutions ainsi que des élus locaux ont été distingués pour avoir honoré la cité et rendu service à la République. Il s’agit de l’Imam Oumar Diène, du Professeur Mawloud Diakhaté, du doyen Samir Tarraf, du marabout Habib Mountaga Tall et Moussa Diakhaté, tous nommés au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct). D’autres personnalités et dignitaires de Dakar-Plateau comme Abdoulaye Thiam, journaliste retraité du « Soleil » et vice-président de l’Union Internationale de la Presse Francophone (Uipf), Mamadou Pape Diouf, directeur de Grafisol imprimerie du Soleil, Abdou Khadre Gaye, écrivain et président de l’Emad, Mamadou Berthé, architecte, Alioune Ndoye, ministre, Daouda Diouf, président de l’Ats (And Takhawou Sandaga), Dame Badiane, opérateur économique, Dr Waly Ndiaye, Sos médecin, Alassane Keita, représentant de la communauté sénégalo-malienne, et Alpha Omar Ba de la communauté sénégalo-guinéenne ont été distingués pour leur engagement sociétal. Mme Yandé Diop, chef de cabinet du ministre des Mines, était la marraine de la cérémonie.
FICASE DE « L’EMINENCE » ALIOUNE SOW, QUID DES RECIDAK ?
Hier, on vous parlait des sorties décousues et hasardeuses de l’inénarrable ministre de la Culture Alioune Sow qui est en train de faire du folklore plus qu’il ne pense Culture. Celui qui se croit plus intelligent que nous tous veut donc créer son Festival International du Cinéma et de l’audiovisuel du Sénégal (Ficase) de la même manière qu’il crée des prix à tour de bras. En tout cas, pas une seule de ses sorties sans qu’il n’annonce la création de prix dans différentes disciplines culturelles. Il doit sans doute avoir un budget conséquent pour jeter de l’argent public par les fenêtres alors que partout dans le pays c’est le désert culturel. Un pays qui peine par exemple à avoir une bibliothèque nationale. Pourtant, plutôt que de se hasarder dans le lancement d’un nouveau festival, il lui suffirait juste de relancer les Recidak (Rencontres cinématographiques de Dakar) alors initiées par Mme Annette Mbaye d’Erneville et qui ont cessé de se tenir pour des raisons financières. Des rencontres qui réunissaient la crème du cinéma africain et européen sans que ses initiateurs ne pensent à concurrencer un autre festival d’un pays frère. Mais puisque l’homme a toujours été dans la concurrence et a même eu à toiser celui qui a fait de lui un ministre de la Culture alors qu’il se voyait un destin présidentiel, on peut comprendre son état mental. En tout cas, relancer les Recidak serait un bel hommage à Mme Annette Mbaye d’Erneville qui a dû assister impuissante à la mort de son bébé qui faisait la fierté du septième art sénégalais.