Dakar, 2 mars (APS) - L’entrée en vigueur de la mesure de baisse des prix du loyer et d’autres sujets sont à la Une des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Libération explique ‘’ce qui va changer’’ dans le secteur du loyer et signale que la baisse des prix est effective depuis le 1er mars. Le ministre du commerce, de la consommation et des PME compte mener une vaste campagne de sensibilisation et de contrôle pour faire respecter la mesure.
Selon Vox Populi, les baisses sont de l’ordre de 15% entre 0 et 300 000 francs Cfa, 10% entre 300 000 et 500 000 francs Cfa et 5% au-delà de 500 000 francs Cfa.
Le journal précise que ‘’seuls +les locaux à usage d’habitation+ sont concernés, ceux pour les ateliers, boutiques, bureaux sont exclus du champ de la mesure’’.
Selon L’Info, ‘’les locataires sont entre craintes et lueurs d’espoir’’.
‘’Craignant déjà le syndrome de la loi de 2014, certains locataires alertent déjà les autorités étatiques contre les bailleurs récalcitrants qui trouvent toujours des voies de contournement de la mesure, avec à la clé, des expulsions pour motifs de réhabilitation et autres astuces pour virer les bénéficiaires de la loi et ensuite augmenter les prix’’, écrit le journal.
L’Observateur souligne que le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de régulation du loyer des baux à usage d’habitation a été adopté mercredi en Conseil des ministres.
Dans L’Obs, le nouveau président de la Commission nationale de régulation des loyers des baux à usage d’habitation (Conarel) au ministère du Commerce, de la consommation et des Pme, Momar Ndao, déclare que ‘’la mesure est effective, donc les bailleurs n’ont qu’à appliquer les textes’’.
‘’Nous allons commencer immédiatement. Le travail n’attend pas. On va donner tous les numéros à contacter et tous les différents éléments qui permettent de saisir la commission. Ceux qui ne respectent pas les textes seront sous le coup de la loi de 1981 sur la hausse illicite des loyers et ils risquent une peine de prison et une peine d’amende’’, a soutenu Momar Ndao.
Le quotidien Le Soleil met en exergue ‘’le grand bond en avant de Sédhiou’’ dans le secteur de la santé. Selon le journal, la construction de l’Hôpital Amadou Tidiane Ba, inauguré, mercredi, par le chef de l’Etat en tournée à Sédhiou, ‘’a considérablement renforcé la carte sanitaire de la région au grand bonheur des usagers’’.
La publication souligne également que le conseil des ministres a validé le programme triennal de 400 milliards de francs Cfa consacré au développement de la région.
Sud Quotidien s’intéresse au fonctionnement de l’Assemblée nationale et constate que ‘’plus de 5 mois après son installation (...), la 14e législature semble réduire son fonctionnement au traitement des dossiers reçus de l’exécutif et autres participations à des ateliers’’.
‘’En effet, nonobstant les multiples affaires (rapport Covid-19, vente de l’hôpital Le Dantec, affaire du contrat de 45 milliards d’armement…) qui alimentent le débat public et sur lesquels son implication aurait permis d’éclairer la lanterne des Sénégalais, la présente Assemblée nationale est aphone’’, déplore Sud.
Le quotidien Bës Bi se souvient des émeutes de mars 2021 et parle de ‘’2 ans d’impunité’’.
'’Ce vendredi, le Sénégal va commémorer l’an 2 des émeutes du mois de mars. Une dizaine de morts sans coupables jusqu’ici malgré l’annonce du gouvernement en avril 2021 de mettre en place une commission indépendante’’, selon le journal.
‘’C’est une tache noire dans l’histoire politique du Sénégal, un chaos qui a fait vaciller les institutions et le président de la République n’en revient toujours pas (…). Ce 3 mars 2021, lorsque l’opposant Ousmane Sonko a été arrêté pour +troubles à l’ordre public et participation à une manifestation interdite+, le pays bascule dans la violence inouïe’’, rappelle le quotidien.
M. Sonko, le leader de Pastef, accompagné de centaines de ses partisans, avait été arrêté alors qu’il devait répondre à la convocation du Doyen des juges d’instruction, Samba Sall pour ‘’viol suivi de menaces de mort+ suite à la plainte de Adji Sarr, une masseuse dans le salon Sweet Beauté.
« LE SENEGAL EST UNE GRANDE EQUIPE, MAIS ON NE GAGNE PAS UN MATCH AVANT LA RENCONTRE »
Can u20 – Mathias Deguenon, sélectionneur du Benin, avertit
En conférence de presse ce samedi, le sélectionneur béninois a posé les bases du quart de finale contre le Sénégal. Il veut créer l’exploit avec ses joueurs.
Ce jeudi après-midi à 14h00 GMT, les Lionceaux feront face au Bénin, troisième du Groupe C, en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations U20. S’ils ont tout écrasé sur leur passage lors de la phase de groupes, les poulains de Malick Daf peuvent s’attendre à faire face à un bloc solide et une équipe qui voudra faire valoir son potentiel offensif. Le sélectionneur béninois les a mis en garde.
« C’EST LE TERRAIN QUI DETERMINERA »
« Le bilan du premier tour ne pousse pas l’optimisme, mais on peut se qualifier. C’est ça la magie du football : l’incertitude. Je pense que mes joueurs seront concernés, ils feront preuve de patience, de discipline. On travaille la finition, ce qui nous manquait depuis le début. On a des aptitudes pour surprendre cette équipe », a déclaré Mathias Deguenon dans des propos relayés sur le site de la CAF. Si le Sénégal a remporté ses trois matchs durant la phase de groupes, en marquant 8 buts et n’encaissant aucun, le Bénin a dû se contenter d’une place de meilleur troisième, derrière la Gambie et la Tunisie. Les Guépards n’ont pas non plus brillé en attaque (1 but marqué) mais semblent compacts en derrière (2 buts encaissés).
Conscient de la qualité supérieure des Lionceaux, Deguenon croît tout de même en ses joueurs. « On peut se qualifier pour la Coupe du Monde (les demi-finales de cette CAN ce qualifient pour le Mondial, NDLR), on peut faire un exploit. C’est une très grande équipe le Sénégal, mais on ne gagne pas un match avant la rencontre. C’est le terrain qui déterminera », avertit le technicien béninois. À Pape Demba Diop et ses partenaires de se méfier
«IL NE DOIT PAS Y AVOIR DE MARGE D’ERREUR»
Can u20 - Malick Daf, sélectionneur des lionceaux - Le sélectionneur des Lionceaux a fait son point de presse habituel à la veille du quart de finale de la CAN U20 contre le Bénin.
Le sélectionneur des Lionceaux a fait son point de presse habituel à la veille du quart de finale de la CAN U20 contre le Bénin.
L’Equipe Nationale U20 du Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle compétition. Après avoir survolé la phase de groupes, les Lionceaux affrontent le Bénin, jeudi après-midi (14h00 GMT) au Stade International du Caire, en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Une rencontre à l’issue de laquelle le vainqueur validera non seulement son ticket pour les demi-finales mais surtout une place pour la prochaine Coupe du Monde.
« C’EST UN MATCH CAPITAL »
Si les Guépards ne sont qualifiés qu’à ce stade grâce à une place de meilleure troisième, ils restent tout de même une équipe à ne surtout pas sous-estimer. C’est l’avis de Malick Daf notamment. « C’est un match à élimination directe, il ne doit pas y avoir de marge d’erreur, il faudra gagner. Le Bénin est une bonne équipe, comme toutes les équipes qui sont qualifiées en quarts de finale. C’est un match à prendre avec beaucoup de sérieux », a déclaré le sélectionneur au micro de la FSF. Le technicien sénégalais a également ajouté : « le Bénin est une équipe qui a de très bons joueurs, qui ont montré (pendant la phase de groupes) de ce qu’ils sont capables. Nous allons donner le maximum, avec beaucoup plus de concentration et d’application, pour essayer de se qualifier pour la Coupe du Monde. On s’est préparé à affronter toutes les équipes. Il faut être prêt à battre n’importe quel adversaire. Les garçons en sont conscients. C’est un match capital. »
LES LIONCEAUX AU COMPLET
Les Lionceaux ont effectué une séance d’entraînement au complet, à la veille de leur rencontre quart de finale de la CAN U20, qui les opposera au Bénin, ce jeudi au stade international du Caire.
Les Lionceaux ont effectué une séance d’entraînement au complet, à la veille de leur rencontre quart de finale de la CAN U20, qui les opposera au Bénin, ce jeudi au stade international du Caire.
Ce mercredi matin vers les coups de 11h (heure locale) en Égypte où se joue actuellement la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans, les Lionceaux se sont entraînés au complet au stade Jewel Hôtel Training Field du Caire.
Les jeunes joueurs de Malick DAF se sont retrouvés à la veille de leur match de quart de finale contre le Bénin à 23, récupérant ainsi Mamadou Lamine Camara sorti sur blessure contre le Mozambique et Pape Demba Diop touché hier à l’entraînement. Plus de peur que de mal pour le meilleur buteur de cette compétition avec quatre réalisations, qui n’avait pas pu terminer la séance hier après un coup reçu. Le joueur de Berkane quant à lui, avait été ménagé lors de la troisième journée de groupes par précaution. Les deux milieux de terrain devront logiquement être alignés face au Bénin. Cette dernière séance en vue du match contre les Éperviers, prévu, jeudi à 14h GMT, a duré une bonne heure et a permis au sélectionneur et son staff d’effectuer les derniers réglages. P
our rappel, cette rencontre est capitale puisqu’elle est qualificative pour la prochaine Coupe du monde.
DES DONNEES FIABLES POUR MESURER LES DEGATS
L’évaluation des accidents de la route en Afrique ne se fait pas toujours de manière exhaustive. A cause d’une collecte disparaitre
L’évaluation des accidents de la route en Afrique ne se fait pas toujours de manière exhaustive. A cause d’une collecte disparaitre. Pour changer la donne, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), tiennent un congrès à Dakar pour voir comment arriver à des statistiques harmonisées. La rencontre qui dure trois jours s’est ouverte hier, mercredi 1er mars.
Dakar abrite le 1er Congrès régional sur les Données de mortalité routière. La rencontre qui s’est ouverte hier, mercredi 1er mars 2023, et à laquelle participent des délégations venues de 28 pays d’Afrique, est une occasion pour les participants de réfléchir sur les voies et moyens pour arriver à la mise à disposition de statistiques fiables sur les accidents de la circulation.
Pour le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Sénégal, Dossou Vincent Sodjinou, «les accidents de la route constituent un problème de santé publique. C’est pourquoi l’Oms en a fait une priorité dans son treizième programme général de travail, qui vise à contribuer à l’atteinte des Objectifs de développement durable».
Selon les Nations Unies (Onu), les accidents de la circulation constituent la principale cause de décès chez les enfants et les jeunes adultes âgés de 5 à 29 ans. Les pays à revenus faibles enregistrent le plus d’accident, avec un taux estimé à 93%. C’est ce qui motive l’Objectif de développement durable qui est de réduire de 50% les accidents de la route. Dossou Vincent Sodjinou trouve ainsi que «pour mesurer les progrès, il faut avoir des données avec des mécanismes fiables».
Seulement, les chiffres de l’Oms sont en déphasage avec ceux des Etats. «Il y a un gap entre les chiffres des Etats et ceux de l’Organisation mondiale de santé», constate-t-il. Le directeur sectoriel pour les transports en Afrique de l’Ouest de la Banque mondiale, Ibou Diouf, loue, lui aussi, l’importance d’avoir des données exactes sur les accidents de la circulation. «Les données de sécurité routière sont un outil pour planifier, orienter, définir des stratégies et élaborer des plans d’actions prioritaires pour lutter contre la mortalité routière. On a des éléments qui nous permettent de savoir les axes sur lesquelles il faudrait agir», constate-t-il.
Selon toujours Ibou Diouf, les statistiques fiables facilitent la prise de décisions. «Pour agir, il faut avoir connaissances de la situation, des repères. Les données constituent un moyen fondamental».
CAUSES DES ACCIDENTS : LE DIAGNOSTIC DE L’OMS ET DE LA BANQUE MONDIALE
Le directeur sectoriel pour les transports en Afrique de l’Ouest de la Banque mondiale, Ibou Diouf, juge qu’en plus du facteur humain qui est couramment mis en cause lors de la survenance d’un accident, d’autres paramètres méritent une attention particulière. «Dans beaucoup de pays en développement, la route est un élément muet. Elle ne parle pas au conducteur. Cette communication doit se faire à travers la signalisation. Les points dangereux d’une route doivent être signalés. Lorsqu’on fait de la maintenance routière, on doit mettre en priorité la signalisation», conseille-t-il. Il est aussi important de faire des évaluations sécuritaires. «Lorsqu’on conçoit une route, on doit faire l’audit de la sécurité routière, en amont, au moment de la mise en œuvre et pendant l’exploitation», a dit Ibou Diouf. Les conducteurs doivent aussi maitriser leur environnement. «Il y a très peu de conducteurs qui ont une connaissance de comment interagir avec la route, selon les différents temps. Ils n’ont pas assez souvent l’éducation qui leur permet de s’adapter quand ils sont dans ce genre de situation», déplore-t-il. L’éducation à la sécurité routière doit être promue dans les enseignements. «Il faut intégrer dans les curricula l’éducation à la sécurité routière. Au Sénégal, il en existe, mais n’a jamais été mis en œuvre», s’insurge aussi Ibou Diouf.
Pour sa part, le représentant de l’Oms, Dossou Vincent Sodjinou, pense «qu’il faut s’interroger sur la qualité des sanctions, des infrastructures, l’impact du contrôle sur la réduction des risques d’accident, la qualité de la législation dans les pays en matière de la sécurité routière ; quels est le rôle de la justice, la lutte contre la corruption sur la sécurité routière dans nos pays».
«QUAND IL S’AGIT AUJOURD’HUI DE RYTHMER LA VIE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE, C’EST L’EXECUTIF QUI DONNE LE TEMPO...»
Cheikh Oumar Sy, ancien député de la 12e législature, parle du fonctionnement de l'Assemblée nationale
«Cette léthargie dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale n’est pas un fait nouveau. L’agenda de l’Assemblée nationale est quasiment lié au rythme de l’exécutif parce que toutes les initiatives, à peu près, viennent de l’exécutif, surtout en termes de projet de loi. On a vu, lors du vote de la loi des finances 2023, l’Assemblée était en pleine effervescence et c’est c’était normal parce que c’est le vote du budget et que les députés voulaient vraiment contrôler l’action gouvernementale dans le cadre de ce budget, surtout avec cette situation de parité entre l’opposition et le pouvoir, en termes de de contrôle de l’Assemblée nationale.
Toutefois, après cela, on constate que si l’exécutif ne veut pas faire avancer certains agendas ou même si l’opposition, par exemple, voulait soumettre certaines questions relatives à des dossiers précis où ils interpellent le gouvernement, si l’exécutif fait le mort, il est très difficile que l’Assemblée nationale puisse avancer ou que les députés effectuent leur travail. C’est pourquoi, il faut encore travailler à renforcer l’indépendance de l’Assemblée nationale. Mais bon, il faut le dire, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de session budgétaire ou de vote de projet de loi que l’Assemblée ne fonctionne pas. Les députés ont beaucoup d’activités hors de l’hémicycle. Ils participent à beaucoup d’événements, que ce soient des évènements nationaux et internationaux, des ateliers de renforcement de capacités et de réflexion, de partage, de mise à niveau. Donc, il y a quand-même beaucoup d’activité où sont impliqués des parlementaires, même si ces dernières ne sont pas réellement liées la vie à l’Assemblée nationale.
Mais, le constat est là, ça veut dire que pour l’essentiel, quand il s’agit de rythmer la vie de l’Assemblée nationale, c’est l’exécutif qui donne le tempo, c’est ce qui est déplorable. Maintenant, pour changer ça, il faut juste travailler, comme je l’ai déjà dit plus haut, à ce que l’indépendance de l’Assemblée nationale soit plus réelle. On a énormément de sujets aujourd’hui qui nous interpellent au niveau sociétal, au niveau économique, à tous les niveaux où les députés doivent ou peuvent vraiment pousser l’exécutif à réagir. Étant donné qu’il y a beaucoup de dossiers : que ce soit au niveau de la gestion publique, des choses qui n’ont pas été achevées encore, des programmes. Si l’Assemblée nationale avait la liberté nécessaire de fonctionner, elle pourrait prendre ça en charge et obliger l’exécutif à réagir ; mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Donc, il faut veiller à ce que l’indépendance de l’Assemblée nationale soit réelle. Il faut faire en sorte que l’exécutif puisse être soumis aussi à un tempo qui est fixé aussi par l’Assemblée nationale ; et c’est là où on doit sentir un équilibre démocratique réel parce que cela permettra aussi aux institutions de fonctionner normalement. Donc, il faut travailler à ce que l’indépendance de l’Assemblée nationale soit une réalité et non juste un concept».
LA SORTIE DES DEPUTES DE YAW POSE LE PROBLEME DE LA FAIBLESSE DU TEMPS DE TRAVAIL DES DEPUTES
Alioune Souaré, ancien député, spécialiste du droit parlementaire, analyse la 14 législature
«La sortie des députés de Yaw, au-delà des aspects liés au contrôle parlementaire qu’elle soulève, pose encore le problème de la faiblesse du temps de travail des députés. Parlant du bilan de la 13ème législature et le rythme de travail des députés, j’avais à l’époque publié, sur ma page FB, que cela tournait environ autour de 45 mois/60 (durée de la législature), 15 mois de vacances/ 60 et 3 ou 4 textes de lois votées par mois sur 149 pour les 5 ans. L’évaluation des politiques publiques et le contrôle parlementaire étaient quasi-inexistants. Et maintenant, on a l’impression que c’est cette même situation qui est en train de se reproduire, avec la 14ème législature qui souffre de manque d’activités, après le temps fort consacré au vote du budget. Rappelons que la mission des députés, telle que définie par l’article 59 de la Constitution, est fondée sur le triptyque : voter les lois, évaluer les politiques publiques et contrôler l’action du gouvernement.
Pour ce qui concerne les récriminations des députés de Yaw, par rapport aux questions écrites faites et qui sont restées sans suite, iI faut relever que les questions (écrites, orales ou d’actualités) sont des outils en matière de contrôle parlementaire. L’article 85 de la Constitution évoque le principe pour tout député de pouvoir poser des questions écrites au Premier ministre et aux membres du gouvernement, qui sont tenus d’y répondre. Et c’est l’article 95 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui complète cette disposition constitutionnelle et y ajoute la procédure de sa mise en œuvre. C’est-à-dire, l’auteur de la question écrite ou des questions écrites doit s’adresser au président de l’Assemblée nationale (qui n’est pas le destinataire de la question écrite ou des questions écrites), il les transmet simplement au président la République en charge de saisir l’autorité du pouvoir exécutif concerné (Premier ministre ou ministre). Les questions écrites sont publiées au journal des débats (document interne à l’Assemblée nationale). Et, la contrainte pour la réponse de l’autorité concernée (Premier ministre ou ministre) entre en jeu dans le mois qui suit cette publication.
Le délai ne comporte aucune interruption et, à défaut de réponse jusqu’à l’expiration de ce délai, les questions écrites sont transformées en question orales. En résumé : les députés de Yaw devraient vérifier, avant de tirer sur le président de l’Assemblée nationale, si leurs questions écrites sont publiées au journal des débats. Et, c’est à partir de ce moment que le délai se pose et on peut apprécier, pour parler de lenteurs ou de blocage. L’autre chose à vérifier également, c’est si le blocage dénoncé par les députés de Yaw se situe au niveau du pouvoir exécutif ou celui du législatif ! Apparemment, ils chargent le président de l’Assemblée nationale, mais le problème peut être ailleurs.
Mais, dans tous les cas, le refus de répondre aux questions écrites relève une violation fragrante des articles 85 de la Constitution et 95 du Règlement intérieur. A l’instar des autres Assemblées nationales, dans les démocraties majeures, notre institution parlementaire devrait mener ses propres activités et cela n’est possible que si elle a une vie parlementaire animée par les auditions des ministres dont les initiatives émanent des Commissions permanentes, les missions d’informations ou d’études, les Commissions d’enquêtes parlementaires, les motions de censure (qui ne portent pas seulement sur la DPG, mais aussi sur tous les programmes de l’exécutif), les questions (orales, écrites, questions d’actualités ou questions d’actualités au gouvernement)».
«L’EXECUTIF N’A PLUS UNE MAJORITE ECRASANTE. DONC, LA SOLUTION C’EST DE S’ASSEOIR SUR LES PROJETS...»
Le Parlement est phagocyté par l’Exécutif et ça, c’est une situation malheureuse et récurrente. C’est comme si ce sont le président de la République et l’Exécutif qui décidaient au niveau du Parlement
«Le Parlement est phagocyté par l’Exécutif et ça, c’est une situation malheureuse et récurrente. C’est comme si ce sont le président de la République et l’Exécutif qui décidaient au niveau du Parlement. Nous l’avons dénoncé, en tant que parlementaires, à l’époque ; mais nous constatons qu’aujourd’hui, ça continue. C’est pourquoi, j’ai beaucoup apprécié l’attitude de l’opposition la dernière fois qui, en fait, alerte l’opinion parce qu’aujourd’hui, le peuple sénégalais veut mettre fin à cette situation.
C’est pourquoi, il y a quand-même cet équilibre des forces plus ou moins au niveau du Parlement. C’est le peuple qui en a décidé.
Maintenant, le peuple veut des ruptures au niveau du Parlement ; malheureusement aujourd’hui, les blocages continuent parce que même si, sur le plan du nombre, l’opposition peut essayer d’imposer ces changements-là, si les propositions de loi ne sortent pas du bureau du président de l’Assemblée nationale, ça ne bouge pas. Il y a des verrous au niveau du Règlement intérieur de l’Assemblée. Par exemple, une proposition de loi, pour qu’elle passe, elle doit recevoir plus ou moins l’aval du président de la République ; alors que c’est aux députés que reviennent la possibilité de concevoir des lois. Donc, ce n’est pas une nouvelle situation. C’est pourquoi, je pense que l’opposition a bien fait d’alerter pour dire que voilà, nous avons déposé tant de questions écrites, tant de questions orales pour exercer le contrôle de l’Exécutif, mais ça ne bouge pas. Maintenant, le peuple saura où se trouve le problème.
L’Exécutif n’a plus une majorité écrasante. Donc, la solution, c’est de s’asseoir sur les projets et les propositions pour que ça n’aboutisse pas. Et c’est malheureux parce que quand-même il y a beaucoup d’affaires aujourd’hui qui méritent d’être clarifiées et ce serait même pour l’intérêt de l’Exécutif. Il y a eu le dossier sur la gestion des Fonds FORCE COVID, le contrat sur l’achat d’armes par le ministère de l’Environnement. Des gens disent que c’est un scandale, mais l’Exécutif a intérêt à ce que le débat soit posé au niveau du Parlement, pour édifier l’opinion. Il y en a d’autres. Je pense qu’aujourd’hui, c’est tout à fait normal que l’opposition alerte et mène des actions dans ce sens, pour retrouver la plénitude de leur droit, en tant que représentants du peuple. C’est donc une entrave à l’exercice de leur fonction, en tant que représentants du peuple devant contrôler l’Exécutif, devant édifier les Sénégalais par rapport à des affaires qu’on considère comme étant nébuleuses. Maintenant, je pense que le peuple a donné la possibilité de corriger avec le nombre de députés de l’opposition, l’équilibre qu’il y a.
L’autre chose, pour corriger, il faut peut-être changer des dispositions du Règlement intérieur. Même pour ça, ils auront beau déposer des propositions de loi pour revoir le Règlement intérieur, si ça ne bouge pas au niveau du Parlement, au niveau du bureau de l’Assemblée nationale, ça ne rime à rien. Il faut que les populations dénoncent vigoureusement parce que, quand ils ont voulu démettre Aminata Touré, ils ont agi très vite. C’est une violation des dispositions même de la loi. C’est clair et net et malgré ça, pour violer la loi et démettre Aminata Touré, ils sont allés très vite et pourquoi sur les questions d’intérêt général, sur les questions sur lesquelles le peuple les attend pour qu’on les clarifie, ils font du dilatoire, mettent le coude comme leur patron ou ils s’asseyent là-dessus. La solution, c’est de continuer à les envahir de questions écrites, de questions orales et de propositions de lois et à prendre l’opinion à témoin parce que si un petit groupe peut bloquer ces initiatives parlementaires-là, ça veut dire que c’est très grave».
L'ASSEMBLÉE NATIONLE FACE AU DÉFI DE LA RUPTURE
Plus de cinq mois après son installation, le 12 septembre 2022 dernier, la 14ème législature semble réduire son fonctionnement au traitement des dossiers reçus de l’exécutif et autres participations à des ateliers
Plus de cinq mois après son installation, le 12 septembre 2022 dernier, la 14ème législature semble réduire son fonctionnement au traitement des dossiers reçus de l’exécutif et autres participations à des ateliers. En effet, nonobstant les multiples affaires (Rapport COVID-19, vente de l’hôpital Le Dantec, affaire contrat de 45 milliards d’armement ministère Environnement…) qui alimentent le débat public et sur lesquels son implication aurait permis d’éclairer les Sénégalais, la présente Assemblée nationale est aphone.
La 14ème législature est-elle en train de passer d’une Assemblée de rupture à une agence au service de l’exécutif et du parti au pouvoir ? En effet, près de sept mois après son installation, le 12 septembre 2022 dernier, la 14ème législature semble fonctionner au rythme de l’agenda de l’exécutif. La preuve, nonobstant les multiples affaires (Rapport COVID19, vente de l’hôpital Le Dantec, affaire contrat de 45 milliards d’armement ministère Environnement…) qui alimentent le débat public et sur lesquels son implication aurait permis d’éclairer les Sénégalais, la présente Assemblée nationale est aphone.
Les réunions du bureau de l’Assemblée nationale, qui est l’instance chargée de l’organisation et du fonctionnement de l’Assemblée, ne sont convoquées que lorsqu’il s’agit de traiter de la commande du gouvernement ou du parti au pouvoir. La preuve, depuis le mois de septembre dernier, le nombre de réunions du bureau de l’Assemblée nationale varie entre 5 voire 6 fois.
La dernière rencontre du bureau de l’Assemblée nationale était consacrée à la déchéance du mandat de député de l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, par ailleurs, tête de liste de la coalition au pouvoir lors des dernières législatives. Cette léthargie dans le fonctionnement de cette 14ème législature, qui était annoncée comme une Assemblée rupture par beaucoup d’observateurs de la scène politique sénégalaise, du fait de l’équilibre des forces politiques (83 députés pour la majorité, 80 pour l’opposition et 2 pour les non-inscrits) avait poussé les députés du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi à monter au créneau.
Le 23 février dernier, ils ont organisé un sit-in dans le hall de l’Assemblée nationale puis une conférence de presse pour dénoncer la «léthargie» dans laquelle se trouve l’Assemblée nationale qui, selon eux, «ne sert qu’à liquider et emprisonner des députés et non à parler des préoccupations du peuple».
Devant les journalistes, Biram Souley Diop et ses collègues parlementaires ont accusé le président Amadou Mame Diop de bloquer toutes les actions menées par leur groupe, au sein de l’Assemblée nationale, pour assurer le contrôle de l’action gouvernementale. «Le groupe parlementaire a déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale 19 questions écrites, 22 questions orales et 03 questions d’actualité, adressées au gouvernement. Et pour les questions écrites, seulement 4 réponses du gouvernement ont été reçues par les députés», a-t-il déploré.
Avant de renchérir : «Les députés de Yewwi regrettent l’absence de réponse donnée aux résolutions tendant à la création de Commissions d’enquête parlementaire ou de mise en accusation de membres du gouvernement devant la Haute Cour de Justice, dans le cadre du rapport de la Cour des comptes sur les Fonds Covid-19». Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm, le dimanche 26 février dernier, Abdou Mbow, député de la majorité et président de la Commission des Lois, semble d’ailleurs conforter ses camarades de l’opposition.
En effet, interpellé sur cette question, l’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale sous la 13ème législature, a confirmé que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale prévoit la venue, une fois tous les mois, du gouvernement au niveau de l’hémicycle pour répondre aux questions d’actualités. Cependant, il a essayé de justifier ce retard dans la passage du gouvernement à l’Assemblée par la non tenue d’une réunion de travail entre le gouvernement et l’Assemblée nationale consacrée à l’agenda de ce passage. «Au-delà des questions d’actualité, l’Assemblée nationale est en train de travailler sur énormément de questions. Le jour où ils (députés de Yewwi) ont voulu tenir leur sit-in, la Commission des Lois, en rapport avec Amnisty internationale et Oxfam, était en train de travailler sur un avant-projet de loi pour les défenseurs des droits de l’homme. Au moment où je vous parle, également, la Commission Santé avec d’autres ONG sont à Sali, ils sont en train de travailler sur l’excision des filles. Il y a une semaine, la Commission Communication, dirigée par un des opposants, était à la Sonatel pour un séminaire. Donc, aujourd’hui, l’Assemblée nationale est en train de fonctionner, l’Assemblée nationale ne se limite pas à des questions d’actualité ou à des questions orales».
KEEMTAAN GI - LES EXEMPLES VIENNENT D’AILLEURS !
Le ministre grec des Transports, Kostas Karamanlis, a démissionné de ses fonctions hier. Les raisons de son jet d’éponge ? Une collision entre deux trains qui a fait 36morts selon le premier bilan. Bien que le chef de la gare la plus proche du lieu de la tragédie ait confessé une tragique erreur humaine venant de sa part, cela n’a pas empêché le ministre des Transports d’estimer sa responsabilité engagée et de démissionner. Quand on vous disait que les Toubabs et nous, ce n’est pas pareil ! Car, nous, on connaît un ministre des Transports qui, malgré la survenue consécutive de deux accidents ayant fait plus de 60 morts en tout dans son pays, a refusé catégoriquement de démissionner lançant même avec morgue à ceux qui lui demandaient de rendre son tablier : « vous attendrez longtemps parce que moi, je suis dans le temps de l’action ! » Allez, circulez, espèce de manants, je n’ai pas votre temps! Mais l’exemple ne vient pas que de chez les Blancs. En Afrique, aussi, et bien qu’il y ait des contestations, le Nigeria a tenu des élections pour choisir son président de la République. Qu’importe si l’élection du candidat du parti au pouvoir, Bola Tinobu, est entachée de fraude — c’est du moins ce que soutiennent les camps des autres candidats —, le plus significatif à nos yeux c’est que le président de la République sortant, le général à la retraite Muhamadu Buhari, a respecté la Constitution de son pays qui limite les mandats présidentiels à deux. Son attitude est d’autant plus louable que le Nigeria, après une série de régimes militaires, n’est revenu à la démocratie qu’en 1999. Ce qui n’empêche pas les présidents de ce pays de s’en tenir aux deux mandats constitutionnels. Au Niger et en Mauritanie, aussi, les présidents Issoufou et Abdel Aziz, deux hommes d’honneur, en ont fait de même. Contrairement à la « vitrine » craquelée de la démocratie africaine qu’est le Sénégal où les deux derniers chefs d’Etat (Wade, Sall) a cherché pour le premier ou cherche pour le second à violer la Charte fondamentale pour prolonger leur bail au pouvoir ! Pour dire combien ce beau pays a régressé sur le plan démocratique… Et pas seulement ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LEVEE DE CORPS DES DIAMBARS DECEDES AU MALI
L’émotion était vive hier au Camp Dial Diop. La levée des corps des Diambars décédés au Mali le 21 janvier dernier suite à une explosion d’un engin improvisé a réuni l’Armée et les familles des victimes. Hommages ont été rendus aux soldats Eugène Idrissa Badhine Mingou, Ousseynou Diallo et Pierre Tama Boubane. Ils ont été élevés au rang de chevaliers dans l’Ordre national du Lion à titre posthume. Le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, qui présidait la cérémonie a annoncé mercredi à Dakar que l’Etat a pris des mesures sociales fortes pour accompagner les familles des trois soldats tués dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
CODE DE L’URBANISME : VERS LA PROMOTION DE L’URBANISATION DURABLE
La révision des Codes de l’urbanisme et de la Construction fait partie des grands défis du président de la République Macky Sall. Ce, compte tenu de la croissance urbaine rapide et irréversible qui a engendré d’importants problèmes d’aménagement et d’urbanisme rendant nécessaires la prise en compte des nouvelles exigences de développement urbain durable et par conséquent, une réforme en profondeur des textes qui sous-tendent les politiques d’urbanisme. Pour la mise en œuvre les différentes orientations du Chef de l’Etat, le directeur général de l’Urbanisme et de l’Architecture M. Oumar Sow a rapidement piloté le projet de révision du code de l’Urbanisme comportant des enjeux et innovations. Avec ce nouveau code de l’Urbanisme, « Le Témoin » quotidien a appris que bientôt la promotion de l’Urbanisation durable sera une réalité dans notre pays. Parce que le présent Code apporte des innovations majeures dans plusieurs domaines : En matière de réglementation et de planification urbaine : élaboration de nouveaux documents d’urbanisme fixant pour chaque zone, un régime juridique approprié dans une logique de cohérence territoriale avec notamment les : schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (Sdau) qui devient un document stratégique, base de la planification spatiale régionale et départementale ; schéma d’aménagement et d’urbanisme de la Métropole Dakaroise (Saudak) qui prend en compte de la spécificité de l’axe Dakar-Thiès-Mbour; schémas directeurs d’équipement sectoriels qui accompagnent les Sdau; plan communal ou intercommunal d’urbanisme (Pcu ou Pcui) qui fusionne les Pdu et les Pud dans une approche territoire et de durabilité ; plan d’urbanisme des petites agglomérations (Puma) qui prend en compte les petites agglomérations situées dans les communes ; plan d’aménagement de zone (Paz), outil dédié aux Pôles urbains, aux zones d’aménagement concerté (Zac) et à certaines opérations d’aménagement ; intégration des principes généraux en matière d’urbanisme déclinés en termes prescriptifs etc.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Magatte NDIAYE, Professeur titulaire des Universités, est nommé Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis(UGB) ; M. Momar NDAO, Ingénieur commercial, titulaire d’un Master en Droit de la Régulation précédemment Conseiller Technique à la Présidence de la République, est nommé Président de la Commission nationale de Régulation des Loyers des Baux à Usage d’habitation (CONAREL) au Ministère du Commerce, de la Consommation et des PME, poste vacant. M. Malang Seyni FATY, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration du Service géologique national du Sénégal au Ministère des Mines et de la Géologie, poste vacant. M. Idrissa BALDE, Enseignant-Chercheur, Maitre de Conférence à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, est nommé Secrétaire exécutif de la Commission nationale de Régulation des Loyers des Baux à Usage d’habitation, poste vacant. M. Mademba GUEYE, Magistrat, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Amadou BAL appelé à d’autres fonctions. M. El Hadji Babacar DIOP, Magistrat, est nommé Directeur des Services Judiciaires au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions. M Abdoulaye NDIAYE, Magistrat, est nommé Directeur de la Justice de Proximité et de la Promotion de l’Accès au Droit au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mademba GUEYE appelé à d’autres fonctions. M. Ousseynou GUEYE, Ingénieur en Informatique, est nommé Directeur de la Dématérialisation et de l’Automatisation des Services Judiciaires au Ministère de la Justice, en remplacement de monsieur Abdoul Aziz WANE.
AL KHAYRI
La grande mosquée de la Sicap Sacré-Cœur III a refusé du monde dimanche dernier. La raison de cette affluence ? Notre ami, le sympathique Abdou Aziz Tall, ancien directeur général de la Lonase, ex-directeur de cabinet du président de la République et aussi ex-ministre chargé du Suivi du Pse, y donnait en mariage sa fille cadette nommée Soda Marième. L’heureux élu porte le nom de Moustapha Sow. A cette occasion que du beau monde ! Le parrain de la marié, le commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle à la retraite, Pape Ahmadou Tall, l’un des meilleurs commissaires centraux que Dakar ait eus — il fut par la suite directeur au ministère de l’Intérieur — a cédé l’honneur au Dr Massamba Diop, président de l’ONG Diamra. Une dizaine, voire plus, de marabouts Mbacké-Mbacké conduits par Serigne Khadim Awa Ba étaient présents dans le lieu de culte, de même que des membres de la famille Sy de Tivaouane ayant à leur tête Serigne Bassirou Ibn Serigne Mansour Sy Dabakh. Nos radars ont également capté les présences de l’ancien ministre de Finances du président Diouf, Moustapha Diagne, de l’ancien chef d’Etat-major général de l’Armée, le général d’armée Mamadou Sow « Nogass », du président du Diaraf, Cheikh Tidiane Seck, du directeur général de l’ARMP, Saër Niang, d’anciens ambassadeurs, de personnalités du monde de la culture et des sports etc. Toutes nos félicitations aux heureux mariés !
SPHERE ADMINISTRATIVE DE SEDHIOU : L’AGETIP SUR LA SELLETTE
Le président de la République a procédé à la pose de la première pierre de la sphère administrative de Sedhiou hier après-midi. Ce projet deuxième du genre après celui de Kaffrine est conduit par l’Agetip. Ce fut l’occasion pour le Directeur Général El Hadji Malick GAYE d’expliquer en détails le contexte, la justification, la consistance et l’état d’avancement des travaux de la sphère de Kaffrine. Le bâtiment va accueillir une vingtaine de services régionaux de l’Etat, notamment la gouvernance et la préfecture de Sedhiou, des villas et des annexes avec toutes les commodités qui restaurent l’autorité de l’état. L’enjeu majeur se situe dans la modernisation etle renouveau du service public de l’administration. Le DG de l’Agetip a fait l’état d’avancement de la sphère de Kaffrine qui devrait être livrée sous peu. Le président de la République a félicité le Directeur Général de l’Agetip et a donné des instructions fermes pour que tout soit mis en œuvre pour que les délais soient respectés.