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12 août 2025
MBAYE CISSE ANNONCE LA TRAQUE INTENSIVE DE L'ECONOMIE CRIMINELLE
En présence du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, le Général Mbaye Cissé est installé officiellement dans ses fonctions de nouveau chef d'Etat-Major général des armées.
En présence du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, le Général Mbaye Cissé est installé officiellement dans ses fonctions de nouveau chef d'Etat-Major général des armées. Se réjouissant de sa nomination, l'ancien chef de l'Etat-major particulier du président de la République s'engage à œuvrer, en permanence, à la consolidation d'une armée prête à l'emploi par son organisation et son sens de l'anticipation, réactive par sa flexibilité et son aptitude à circonscrire les menaces intérieures comme extérieures.
Nommé le 9 avril dernier en remplacement de Général Cheikh Wade, le général Mbaye Cissé a pris hier le commandement de l'Etat-major général des armées. La cérémonie s'est déroulée au camp en présence des parents, des proches, des différents corps de l'armée ainsi que du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba qui présidait la rencontre. Le nouveau Cemga soutient d’emblée que son ambition est d'œuvrer, en permanence, à la consolidation d'une armée prête à l'emploi par son organisation et son sens de l'anticipation, réactive par sa flexibilité et son aptitude à circonscrire les menaces intérieures comme extérieures, et surtout résiliente à toutes les formes d'adversité tendant à miner sa cohésion. « A cet effet, tout en consolidant les larges succès déjà engrangés, j'entends réaliser la volonté des plus hautes autorités d'imprimer une transformation qualitative à nos Armées par la recherche etle culte de la performance, dans les domaines clés couvrant les opérations, la logistique, les ressources humaines, la condition militaire et, surtout, les valeurs qui fondent notre ethos de soldat », indique le Général Mbaye Cissé. Pour le succès des opérations sur les théâtres intérieurs comme extérieurs, ajoute le Général, il urge d'assurer une préparation opérationnelle conforme à nos équipements, adaptée au durcissement exponentiel des engagements et surtout à la complexité des modes d'action hybrides. Par ailleurs le nouveau Cemga s’est réjoui des efforts du chef de l'État dans la dotation de moyens logistiques. Il souligne en effet que les importantes allocations budgétaires ont permis d'acquérir des équipements modernes et performants. « La montée en puissance quantitative et qualitative de nos différents systèmes de force est aujourd'hui un fait indéniable. Cependant, elle a besoin, pour produire davantage d'effets, d'une nouvelle culture logistique fondée sur une gestion technique rationnelle, sous-tendue par une démarche alliant à la fois expertise, pragmatisme, anticipation et esprit d’innovation», souligne l'ancien chef de l'Etat-major particulier du président de la République.
«LA TRAQUE DE L'ECONOMIE CRIMINELLE DU BOIS ET DE LA DROGUE Y SERA MENEE SANS REPIT»
S'agissant des activités opérationnelles, Mbaye Cissé indique qu’elles constituent et demeurent le cœur de leur métier. A cet effet, dira-t-il, dans le sillage des gains opérationnels encourageants engrangés ces dernières années au Sud de notre pays, la sécurisation effective et totale du sanctuaire national restera leur credo pour retrouver définitivement la paix, et participer au retour à une vie normale des populations longuement éprouvées. «Dans l'intervalle, la traque de l'économie criminelle du bois et de la drogue y sera menée sans répit, tout en envisageant un décentrement opérationnel rapide vers d'autres zones potentielles d'intervention », rassure le nouveau Cemga. Il précise que dans cette même dynamique, la Marine nationale, levier central de l'action de l'Etat en mer, dans un contexte marqué par le déplacement progressif du centre de gravité de l'économie nationale vers le territoire maritime, devra s'adapter rapidement aux évolutions capacitaires favorisées par ses nouvelles acquisitions, tout en poursuivant son implantation déjà prometteuse sur l'essentiel de l'espace fluviomaritime de notre pays. « Il en est de même pour l'Armée de l'air dont l'opérationnalisation imminente des nouvelles bases à Linguère, Tambacounda et Kaolack permettra une meilleure prise en compte de la défense aérienne globale du territoire et surtout l'appui multiforme aux autres composantes. Quant aux forces terrestres, fer de lance de notre dispositif de veille et de réaction, leur emploi devra garantir une présence effective sur nos frontières, dans le cadre de la posture permanente de sûreté et de la déconcentration en cours», ajoute-t-il .
Concernant les opérations extérieures, Mbaye Cissé soutient que les Armées, avec la volonté des autorités, resteront engagées sur des théâtres dont la situation sécuritaire reste encore très volatile. « La politique de bon voisinage, la poursuite de nos intérêts stratégiques et le respect de nos options diplomatiques nous dictent encore une solidarité agissante basée sur le principe d'une approche toujours solidaire et jamais solitaire», affirme le nouveau Cemga Mbaye Cissé.
MOUSSA NDIAYE ET PAPE MATAR SARR SELECTIONNES POUR LA COUPE DU MONDE ?
Intraitable pendant la Coupe d’Afrique des Nations U20 en Egypte, où elle a décroché son tout premier titre continental de la catégorie, l’Equipe Nationale du Sénégal n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
Présents au Qatar à l’automne dernier, Moussa Ndiaye et Pape Matar Sarr pourraient renforcer l’Equipe Nationale U20 du Sénégal lors du prochain Mondial, en Argentine.
Intraitable pendant la Coupe d’Afrique des Nations U20 en Egypte, où elle a décroché son tout premier titre continental de la catégorie, l’Equipe Nationale du Sénégal n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Et puisque le Sénégal participera à sa quatrième phase finale de Coupe du Monde des moins de 20 ans, l’idée sera de se présenter en Argentine (20 mai – 11 juin) avec le meilleur visage possible et de fortes ambitions.
Du coup pour cette campagne, quelques jeunes expérimentés pourraient bien être sélectionnés par Malick Daf : Moussa Ndiaye et Pape Matar Sarr notamment. Avec ces renforts de choix, les Lionceaux feraient figure de sérieux outsiders au moment d’aborder cette épreuve, renforcés par deux grands talents qui connaissent les joutes européennes et qui étaient présents lors de la Coupe du Monde séniore au mois de novembre, au Qatar.
« Être ici avec les joueurs (locaux) pendant trois semaines, un mois, après changer pour en chercher d’autres, je ne le ferais pas. S’il faut croire au football local, on doit le croire ensemble », répondait très récemment le sélectionneur des U20. Pourtant, d’après nos indiscrétions, l’arrière latéral gauche d’Anderlecht et le milieu de terrain de Tottenham, tous deux âgés de 20 ans, pourraient bel et bien prendre part au Mondial argentin.
L’âge de trop ?
Un choix réaliste et réalisable, bien qu’il reste à voir si les Mauves et les Spurs seront prêts à libérer ces deux joueurs-là. Mais du côté d’Anderlecht, la onzième place de Pro League, qui met officiellement fin à la saison des hommes de Brian Riemer, pourrait permettre de libérer Moussa Ndiaye, déjà en vacances. Pour Pape Matar Sarr, la question apparaît assez incongrue. Mais là, Tottenham serait sans doute peu inspiré de retenir un joueur qui a très peu été utilisé cette saison et qui aurait à cœur de démontrer encore tout son potentiel en Argentine.
En tout cas, une chose est certaine, s’il a bien à sa disposition un groupe qui est capable de relever le défi, comme cela a été le cas en Egypte, Malick Daf ne résignerait certainement pas à l’idée et la possibilité de pouvoir compter sur un joueur comme Pape Matar Sarr, avec lequel il a une bonne cohésion et dont les qualités ne sont plus à lui présenter. Le technicien de 54 ans est parmi les premiers à avoir découvert PMS qu’il a donné les clés de son équipe lors de la CAN U17, en 2019.
Cependant, que ce soit pour Moussa Ndiaye ou Pape Matar Sarr, leur âge pourrait bien causer quelques bémols. Les deux joueurs ont encore 20 ans, certes, mais le défenseur fêtera son 21e anniversaire le 18 juin prochain, soit quelques jours après la finale de la compétition, alors que le milieu de terrain 20 ans en septembre. A voir si la FIFA leur autorisera de participer à cette Coupe du Monde. Ce qui semble beaucoup moins sûr.
L’ARTP RAPPELLE L’OPERATEUR A L’ORDRE
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) demande à FREE de cesser la campagne de communication montrant qu’il est beaucoup plus performant que ses concurrents
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) ordonne à FREE de cesser toute communication et de retirer les affiches portant sur la performance de son réseau. A défaut, renseigne une source autorisée, l’Autorité dirigée par Abdou Karim Sall se verra dans l'obligation d'user de tous les moyens de droit à sa disposition pour mettre fin à cette pratique.
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) demande à FREE de cesser la campagne de communication montrant qu’il est beaucoup plus performant que ses concurrents. «Nous vous ordonnons, sans délai, de cesser toute communication et de retirer les affiches portant sur la performance du réseau de Free. A défaut, l'ARTP se verra dans l'obligation d'user de tous les moyens de droit à sa disposition pour mettre fin à cette pratique», informe une source autorisée suite à la saisine d’Abdou Karim Sall au Dg de Free Mamadou Mbengue, le 20 avril dernier.
Le Dg de l’ARTP, Abdou Karim SALL, renseigne qu’il lui a été donné de «constater par le biais de supports de communications tels que les réseaux sociaux, les affiches publicitaires et un communiqué supposé provenir de Saga Africa Holdings Limited que ‘’Free est reconnu comme meilleur réseau du Sénégal’’ sans référence à aucune campagne de mesures de l'ARTP».
Pour ainsi motiver son acte, le maire de Mbao explique que dans sa campagne de communication, «Saga Africa Holdings Limited précise que, selon une étude indépendante de COMET SA réalisée entre septembre et décembre 2022, Free est aujourd'hui le meilleur réseau du Sénégal». Or, dit-il, «cette démarche constitue une violation des lois et règlements» d’autant plus que «seule l'ARTP, par le truchement d'une campagne de mesures, est habilitée à donner la bonne information au public sur la performance des opérateurs, y compris en matière de réseau».
Ainsi fait remarquer l’ancien ministre de l’Environnement : «Nous vous rappelons qu'aux termes de l'article 202.13, ‘’pour chaque secteur régulé, l'Autorité de régulation exerce les attributions générales suivantes notamment : assurer le suivi et mettre à la disposition des autorités gouvernementales et des acteurs des secteurs des communications électroniques et des postes des informations pertinentes relatives notamment à la performance des opérateurs, à la qualité des services fournis aux utilisateurs et à la satisfaction des utilisateurs, mesurées par rapport aux normes internationales existantes».
Par Pr Mary Teuw NIANE
LA REVOLUTION DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, ETRE OU NE PAS ETRE
Nous avons un futur radieux à construire à condition que dans un ultime sursaut nous allions résolument à la conquête de la connaissance et acceptions courageusement les transformations indispensables à l’épanouissement d’une société de la connaissance
Il y a une année, il y a encore quelques mois personne n’aurait imaginé le saut qualitatif fait par les nouvelles intelligences artificielles mises à disposition du public ou sur le marché. Le choc fut tellement grand qu’un Elon Musk, avec quelques grandes stars du numérique, pris de peur, lança une initiative pour un moratoire avant de se raviser et d’annoncer à grand renfort d’investissements de plusieurs milliards de dollars le projet de création d’une intelligence artificielle de niveau supérieur. Les questions tant brandies, pour nous rassurer sur notre supériorité, de l’absence d’émotion et de sentiments des intelligences artificielles ne seront plus hors de portée des futures générations d’intelligences artificielles. Le quotient intellectuel (QI) qui jusqu’à présent était la mesure de l’intelligence humaine avait jusqu’à tout récemment son niveau supérieur accessible seulement aux êtres humains les plus doués, ceux d’intelligence supérieure.
Le mythe s’est effondré !
ChatGPT 4 a atteint ce niveau et mieux ChatGPT 5 pourrait avoir un QI supérieur au QI le plus élevé des êtres humains. En réalité tout ceci est simplement hallucinant car nous sommes juste au début de cette révolution de l’intelligence artificielle. ChatGPT 4 a réussi haut la main les examens du barreau et de la magistrature! En médecine l’intelligence artificielle va faire des merveilles, elle va diagnostiquer des maladies qu’aucun médecin ne peut diagnostiquer. L’école va devoir, malgré son conservatisme séculaire, se rendre à l’évidence qu’après la révolution du e-learning que la rupture que va très bientôt imprimer l’intelligence artificielle va secouer sérieusement ses fondements : l’enseignant perdra son rôle de premier intrant du système éducatif ! Bientôt les intelligences artificielles vont rivaliser de compétence, de patience, d’écoute, d’ingéniosité, de pédagogie, de créativité pour adapter le niveau de leur enseignement, de leur apprentissage et leur méthode d’enseignement au profil de chaque élève. L’intelligence artificielle va être l’accompagnant indispensable des apprenants de tous les niveaux, de tous les âges, de tous les continents, de toutes les communautés, de toutes les cultures, etc. De plus l’intelligence artificielle ne sera jamais en retard et ne fera pas grève. Être le meilleur enseignant, jalousement réservé aux êtres humains, leur échappera définitivement pour devenir l’affaire des intelligences artificielles que l’évolution de la robotique et de l’ergonomie pourra faire prendre une forme humaine plus acceptable à notre sentiment de supériorité mal placé.
Tous les domaines vont être positivement impactés. Il y aura les pays et les entreprises avant-gardistes, ceux qui ont compris que la connaissance est le fondement de la transformation du monde. Ces pays et ces entreprises vont intensifier leurs investissements pour s’approprier les avancées scientifiques et technologiques, en faire leur chasse gardée et surtout y asseoir leur domination du monde. Il y aura comme d’habitude les pays africains à qui l’idéologie passéiste combinée à une bonne dose d’éthique mal comprise et mal placée, palabreront sur les méfaits supposés de l’intelligence artificielle au lieu de s’en emparer. Ils prendront un retard définitif qui fera de leurs populations le bétail humain encombrant de l’époque annoncée de l’intelligence artificielle. La question est existentielle. To be or not to be, être ou ne pas être ! Il est urgent de mettre un terme chez nous à ce cirque des ignorants savants qui encombrent l’espace public, réformer notre système éducatif, notre système de santé, notre administration, notre gouvernance, notre agriculture, nos entreprises, nos services, etc. Il faut en réalité tout transformer dans notre manière de faire, notre manière d’être, notre manière de vivre pour pouvoir bâtir les intelligences artificielles dont nous avons besoin, avec lesquelles nous allons vivre. Et ainsi bâtir la nouvelle société 5.o qui réalisera la coopération harmonieuse entre les êtres humains et les intelligences artificielles. Si nous continuons à nous enfoncer dans nosthiakhaneries ubuesques, nos fanatismes politiciens et nos querelles préhistoriques, nous demeurerons au bord de la route de l’histoire. Notre seule consolation sera dans quelques décennies d’être ces pays africains qui seront les parcs naturels où les humains 5.0 viendront en touristes se souvenir de leur passé dépassé. Peut-être que cela apportera quelques devises pour la survie de ces populations attardées, appelées à disparaître car inadaptés aux monde nouveau de l’intelligence artificielle.
Nous avons un futur radieux à construire à condition que dans un ultime sursaut nous allions résolument à la conquête de la connaissance et acceptions courageusement les transformations indispensables à l’épanouissement d’une société de la connaissance. Je vous souhaite une excellente semaine sous la protection divine.
LA PRESSE DANS L’ŒIL DU CYCLONE
Les journalistes Moustapha Diop et Babacar Touré sont convoqués à la Police
La course accablante de convocations des journalistes en justice suit son cours. En effet, après l’emprisonnement du journaliste et chroniqueur judiciaire, Pape Ndiaye depuis bientôt trois mois, c’est au tour de son directeur de la télévision, Moustapha Diop qui reçoit une convocation au commissariat central de Dakar, ce jeudi 27 avril 2023 à 11h.
Au même moment, Babacar Touré, journaliste d’investigation et administrateur du site internet Kéwoulo, est aussi convoqué à la Division des investigations Criminelles demain mercredi 26 avril, à 10 heures précisément. Suite à sa convocation, l’administrateur du site d’information Kèwolo a saisi le SYNPICS de cette convocation dont il est destinataire suite à une plainte qui lui a été servie par M. Frédéric Nampal. Bamba Kassé, secrétaire général du Synpics, affirme avoir largement échangé avec le journaliste Babacar Touré des détails de cette convocation dans un communiqué. «Sans préjuger de la qualité professionnelle dont se prévaut le plaignant, le Synpics s’étonne de l’existence dans la plainte selon notre confrère de l’incrimination «d’outrage à agent ».
De quelle qualité M. Napel se prévaut-il pour qualifier d’outrageant des propos qui seraient tenus contre lui ? En attendant d’y voir plus clair, le Syndicat a saisi son avocat, aux fins d’apporter le cas échéant toute assistance à notre confrère et reste très alerte quant aux suites qui seront réservées à cette affaire. Par ailleurs, le Synpics a appris via des publications sur les réseaux sociaux que Moustapha Diop directeur de la télévision Walf (privée) ferait lui aussi l’objet de convocation à la police. Aucun détail de cette affaire ne nous étant communiqué pour le moment par l’intéressé, le Synpics lui témoigne toute sa solidarité sous réserve de disposer des détails de cette convocation. Enfin, le Synpics réitère tout son engagement à se battre contre toute violation des intérêts matériels et moraux, non seulement de ses membres mais de tout professionnel des médias.
Fidèle à sa devise, le Syndicat en appelle à une pratique responsable et utile du métier par les professionnels sous la supervision rigoureuse du Conseil pour le respect de l’éthique, seul tribunal reconnu par les confrères.» Rappelle le secrétaire général du SYNPICS, Bamba Kassé.
LES FONCTIONNAIRES DECRETENT UNE SEMAINE ROUGE DE L’ADMINISTRATION
Dans sa mission de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs, le Collectif interministériel des Agents de l’Administration sénégalaise (CIAAS), constitué de syndicats et d’amicales, a tenu un point de presse, hier.
Dans sa mission de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs, le Collectif interministériel des Agents de l’Administration sénégalaise (CIAAS), constitué de syndicats et d’amicales, a tenu un point de presse, hier. Intervenant dans le fonctionnement de 18 ministères, il dénonce ‘’une discrimination entre les différents corps, dans le cadre de la reconnaissance et du reclassement des diplômes, mais aussi des traitements salariaux et indemnitaires des agents de l’administration’’. A partir de ce mercredi, ces fonctionnaires discriminés démarrent une semaine rouge de l’administration sur l’ensemble du territoire national.
Ils ont fait montre de détermination et n’ont pas manqué de proférer des menaces. Hier, les agents interministériels de l’administration sénégalaise sont montés au créneau pour dénoncer ‘’une discrimination entre les différents corps’’ composant ce secteur. Ce, dans le cadre de la reconnaissance et du reclassement des diplômes et aussi des traitements salariaux et indemnitaires de ces agents de l’administration».
Sur les 167.000 travailleurs de la fonction publique…
Dans cette affaire, l’indemnité de logement constitue un sérieux problème. Les agents de l’administration sénégalaise ont décrié le ‘’un poids deux mesures’’ qui affecte leur secteur. Pour eux, il existe une inégalité et une iniquité sur la question du logement. La réaction d’Oumar Touré en dit long. Le coordonnateur du Collectif des Agents interministériels de l’Administration soutient qu’il existe une discrimination flagrante dans l’octroi de l’indemnité de logement. À cet effet, il déclare :»Il nous est difficile d’accepter que sur les 167.000 travailleurs de la fonction publique, 137.000 bénéficient de l’indemnité de logement alors que les 30 000 agents qui réalisent le gros du travail sont laissés en rade».
Et pour enfoncer le clou, M. Touré dit ne pas comprendre ‘’cette injustice qu’ils subissent au sein d’une même Administration et qui est inconcevable et inacceptable’’.
Sur la question des diplômes, le Collectif demande au ministre de l’Enseignement supérieur de réagir pour régler le problème relatif à la signature des habilitations. ‘’Nous demandons la signature de toutes les habilitations en instance ainsi que la rétroactivité à la date de dépôt de la demande’’.
Si l’État ne fait rien…
Les agents interministériels de l’administration ne se limitent pas seulement à dénoncer. D’ailleurs, ils ont mis en garde contre l’inaction de l’État face à leurs préoccupations. C’est ainsi qu’ils ont prévu différents plans d’actions au cas où leur demande serait tombée dans l’oreille d’un sourd. Le Collectif a même révélé la décision à prendre pour exiger la généralisation de l’indemnité de logement. Et ce, à partir de demain (aujourd’hui), 26 avril jusqu’au 2 mai 2023. ‘’Demain (aujourd’hui), ce sera le démarrage de la semaine rouge de l’administration sur l’ensemble du territoire national, durant laquelle tous les travailleurs membres du collectif devront arborer des brassards rouges. Il est aussi demandé aux travailleurs de se rassembler devant les ministères et les services pendant 10 à 15 minutes’’, fait-il savoir.
Toutefois, ce n’est pas tout. Les agents ont décidé d’organiser une marche, en plus de la semaine rouge. Omar Touré explique :»Le 15 mai 2023, sera organisée la marche nationale du collectif. Pour sa réussite, on s’est fixé l’objectif de mobiliser plus de 1000 personnes. Les travailleurs au niveau central comme déconcentré prendront part à cette importante manifestation’’.
Maintenant, si ce deuxième plan d’action n’apporte pas ses fruits, alors, les agents n’hésiteront pas à passer à la vitesse supérieure. M. Touré le fait savoir en ces termes :»Le 30 mai 2023, une grève totale de 48h sera déclenchée. L’objectif visé est de paralyser toutes les activités dans les 18 ministères concernés’’.
Cependant, un dialogue est possible pour ne pas en arriver là. ‘’Nous sommes ouverts et appelons le gouvernement, à travers le Premier ministre et le Chef de l’État à résoudre ce problème’’, ont-ils laissé entendre.
LE «LEADER DE L'OPPOSITION» PEUT-IL RECONQUERIR LE TERRAIN PERDU ?
Idy annonce sa candidature pour 2024 dans un contexte politique très agité. D’aucuns pensent qu’il appartient désormais au vieux temps, perdant du coup, son lustre d’antan.
Après avoir déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, Idrissa Seck a quitté le gouvernement et Benno Bokk Yaakaar (Bby), coalition au Pouvoir. Désormais, le leader du parti Rewmi compte aller vers les Sénégalais pour les convaincre de le porter à la tête du pays au soir du 25 février 2024. Cependant, ça ne semble pas être une mince affaire vu ‘’tout le temps perdu durant son long compagnonnage avec le président de la République’’. Pour certains analystes politiques, Idrissa Seck a laissé filer beaucoup de points et céder du terrain au profit de grandes figures et prétendants au fauteuil présidentiel. Mais, d’autres suggèrent qu’il serait tôt de juger puisque beaucoup de ces ténors sont, jusque-là, entre les mailles de la justice.
D’aucuns pensent qu’il appartient désormais au vieux temps, perdant du coup, son lustre d’antan. Toutefois, Idrissa Seck ne veut pas l’entendre de cette oreille. La preuve, lors de sa dernière sortie, le président du parti Rewmi a déclaré urbi et orbi être le leader de l’opposition. À dix mois de l’élection présidentielle du 25 février 2024, l’arène politique connaît un autre retentissement, surtout avec cette phrase de l’ancien maire de Thiès lors de sa récente sortie médiatique : ‘’je connais mieux que tout autre candidat le fonctionnement d’une élection, y compris le président Macky Sall’’. Alors, une question taraude les esprits dans ce contexte politique très agité où la participation de certains favoris est encore compromise : Idy peut-il s’imposer en lauréat lors du scrutin de 2024 ? Ce n’est pas moins difficile à répondre si on s’en tient aux avis des analystes.
Son entrée «clair» et sa sortie «obscur» du gouvernement auraient grillé ses chances
Au sortir du scrutin présidentiel de 2019, Idrissa Seck était incontestablement le chef de file de l’Opposition, en témoigne le rang qu’il avait occupé. Deuxième, derrière Macky Sall, vainqueur de l’élection. C’est ainsi qu’il était devenu un leader charismatique. Il avait même réussi à réunir et à convaincre les candidats malheureux pour éviter toute ‘’contestation violente des résultats et parer à toute éventualité’.
Toutefois, le premier novembre 2020, une situation inédite s’est produite. À la surprise générale, Idrissa Seck est nommé président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) par le président Macky Sall, devenant ainsi membre de Benno Bokk Yaakaar, la coalition au Pouvoir. Par conséquent, il se retrouve sous les ordres de son ancien adversaire.
Cependant, sa décision de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 a mis fin à leur collaboration qui a duré trois ans. Et pour certains analystes politiques, l’ancien Premier ministre sous le régime d’Abdoulaye Wade n’a pas ses chances de peser sur la balance électorale. Ce, pour plusieurs raisons dont son entrée dans le gouvernement étant pourtant la figure de proue de l’Opposition. Babacar Dione est de ceux qui voient en Idy, un homme ayant gâché toutes ses chances. Et l’une des causes est d’avoir sacrifié son parti au profit de sa curieuse collaboration avec le président Sall. Pour l’analyste politique, il y a eu un réel manque d’animation de son parti. Ce que regrette M. Dione :’’Même si on est dans un gouvernement, la moindre des choses à faire, c’est d’animer son parti. Mais, durant sa collaboration avec le président Macky Sall, Idrissa Seck n’a bougé d’un seul iota pour faire vivre son parti. Par exemple, lorsque le chef de l’Etat était parti à Thiès, on ne l’a même pas vu, même pas sa petite photo sur les affiches. Or, ces genres de moments solennels sont importants pour un leader politique. Ils lui permettent de faire vivre son activité politique et son parti aussi. Mais, on ne voyait que des photos de Yankoba Diattara aux côtés du président de la République’’.
A entendre parler M. Dione, le leader du parti Rewmi n’a mené aucune activité politique depuis deux ou trois ans, le temps qu’il a duré à la tête du Cese. Ce qui serait à son désavantage. Cette inaction d’Idy vis-à-vis de ses troupes et décriée par Babacar Dione a eu son lot de conséquences. M. Dione de laisser entendre :’’Il a perdu beaucoup de temps. D’ailleurs, c’est ce qui explique ses sorties. Il est en train d’essayer de rattraper le temps perdu. Et l’autre chose qu’on ne peut pas comprendre, c’est le fait qu’il soit resté dans le gouvernement durant tout ce temps alors qu’il avait en tête l’idée d’être candidat. Tout ça n’est bon pour son image. D’autant plus qu’entre temps, des leaders politiques comme Ousmane Sonko ont marqué énormément de points’’.
Pour l’analyste politique, la sortie d’Idrissa Seck du gouvernement est trop tardive. Il estime même que le président du parti Rewmi n’a plus la même tonalité et le même statut des années passées. Et pour appuyer sa pensée selon laquelle Idy n’a pas choisi le bon moment pour sortir du gouvernement, M. Dione avance :’’Quand on sort d’un gouvernement à la dernière minute, espérant pouvoir convaincre les Sénégalais, ça pose problème. Encore une fois, je crois que M. Seck a perdu beaucoup de points’’.
Le contexte politique actuel joue-t-il en sa faveur ?
Beaucoup de Sénégalais sont d’avis que la réalité politique actuelle ne profite plus à Idrissa Seck. Toutefois, cela peut être perçu comme des conclusions hâtives au regard de ce que nous offre, jusque-là, la situation politique. Certes, il y a plusieurs sérieux prétendants au fauteuil présidentiel, mais l’incertitude quant à la participation de certains d’entre eux, plane toujours. Par exemple, ces cas évoqués par Ibrahima Bahoum. ‘’Il y a de potentiels candidats, mais très peu sont assurés de pouvoir participer. Sur la question judiciaire ou politico-judiciaire, il y a des dossiers en instance. Et dans certains cas, on a l’impression que ça dépendrait de la volonté du président Macky Sall. Autrement dit, ce serait les cas de Karim Wade, de Khalifa Sall et éventuellement d’Ousmane Sonko’’, explique l’analyste politique.
Pour le cas de Karim Wade, il y a ceux qui croient qu’il lui serait possible de se rabattre sur les institutions internationales pour sauver sa candidature. Ce qui revient à dire qu’il n’aurait pas besoin de la fameuse amnistie qu’il a d’ailleurs, toujours rejetée. À cet effet, M. Bakhoum donne les détails :’’Certains disent qu’il pourrait s’appuyer sur les décisions de la Cedeao ou du comité des Droit de l’homme des Nations unies. Et même indépendamment de tout ça, ses avocats soutiennent que la déchéance des droits politiques n’excède pas cinq ans. De ce point de vue-là, on peut dire que plus rien ne le retiendrait vu qu’il a déjà grillé ses cinq ans. On peut considérer donc qu’il ne dépendrait plus de la volonté du président Macky Sall’’.
A la lumière de ces explications, on peut en déduire que la situation du fils de l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade semble moins compliquée que celle de Khalifa Sall. En effet, l’ancien maire de Dakar, ayant encore des démêlés avec la justice, n’a jusque-là pas demandé à être amnistié. Ce qui, aux yeux de l’analyste politique, est plus compliqué. ‘’La condamnation de Khalifa est encore récente. Il n’a pas passé les cinq ans dont parlent les avocats de Karim Wade. En plus, pour l’amnistie, M. Sall n’est pas demandeur alors que de l’avis de certains, il faut qu’il y ait demandeur pour que cette amnistie soit envoyée à l’Assemblée nationale’’, a fait savoir M. Bakhoum.
Sonko toujours en pole position !
Parmi tous ces cas, le plus en vue est sans doute Ousmane Sonko. Bien que considéré comme le leader de l’Opposition par pas mal d’observateurs politiques, ce dernier n’est pas encore totalement à l’abri. Sa participation à la présidentielle de 2024 est jusque - là incertaine. En cause, le procès en appel l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang, renvoyé au 8 mai prochain. Des problèmes judiciaires qui pèsent toujours sur ses épaules. C’est la raison pour laquelle Ibrahima Bakhoum, attentif, déclare :’’Concernant Ousmane Sonko, il y a encore l’épée de Damoclès qui est suspendue jusqu’au 8 mai. Mais on verra ce qui se passera». Toutes ces réalités qui créent encore une situation confuse peuvent-elles profiter au leader de Rewmi ? Même si le bonheur des uns fait le malheur des autres, il est encore difficile de tirer des conclusions. Au vu de la situation indécise et confuse, on pourrait admettre que rien n’est encore joué pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024.
LE GENERAL FATOU FALL NOMMEE MEDECIN-CHEF ET DIRECTEUR LE HOPITAL PRINCIPAL
Considéré comme le bulletin attitré des Armées, « Le Témoin » quotidien s’est encore distingué, hier, par ses exclusivités avec la nomination de trois généraux
Considéré comme le bulletin attitré des Armées, « Le Témoin » quotidien s’est encore distingué, hier, par ses exclusivités avec la nomination de trois généraux. Il s’agit d’une révélation d’excellence puisque le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, a usé de ses pouvoirs discrétionnaires en élevant trois brillants officiers-supérieurs (colonels) au rang de général de brigade : Le redoutable commando, Ibrahima Ndiaye alias Lucky-Luke devenu plus tard officier-intendant ; l’officier de génie, Cheikhou Camara, le bâtisseur et Dr Mme Fatou Fall, l’agrégée.
Des nominations-promotions que personne n’avait vu venir, sauf « Le Témoin » ! Comme l’avait si bien magnifié le ministre-intendant, Me Sidiki Kaba, ministre des forces armées, le président de la République Macky Sall a pris un décret historique en élevant le médecin-colonel Mme Fatou Fall, professeure agrégée au rang de général de brigade. Du coup, l’actuel chef de service d’hépato-gastro-entérologie de l’hôpital Principal de Dakar devient la première femme-général. Cerise sur le gâteau ou sur l’étoile, elle a été nommée médecin-chef de l’Hôpital Principal de Dakar.
A partir du 21 mai prochain, elle remplace à ce poste le médecin-général, Pr Mame Thierno Dieng qui a relevé le plateau technique de l’hôpital, amélioré le confort des patients et maintenu le bon climat social à un niveau jamais égalé.
En tout cas, tout le monde s’accorde à reconnaitre que le médecin-général Mme Fatou Falla a toutes les qualités humaines et professionnelles pour faire mieux que son prédécesseur. Comme il l’avait fait avec le Général de police Mme Anna Sémou Faye, le président Macky Sall a basculé le Général Fatou Fall dans l’histoire des Armées.
KEEMTAAN Gi - GENDER EQUALITY
Il est beau notre pays tandis que charmante est sa scène politique. Quant à certains de ses acteurs, ils sont d’une déconcertante platitude. Pouvoir et opposition confondus. Ils ont cet art spectaculaire et proche de la bouffonnerie de défendre avec conviction une chose pour revenir le lendemain tenter de nous convaincre du contraire ! C’est selon qu’ils transhument ou qu’ils procèdent à une danse canaille pour attirer le regard du Chef. C’est dans l’ADN de ces d’individus porteurs des plus exécrables tares que seule la politique sénégalaise peut sécréter. Ils sont toujours dans le jeu des intérêts. Leur intérêt crypto-personnel s’entend. Vous n’avez pas remarqué le changement que le pouvoir opère sur ces acteurs politiques ? Pendant qu’il était si doux dans son coin, bouffant la bouche pleine, le nouvel opposant hurle comme pas possible. Pince sans rire, il se déclare chef d’un regroupement qu’il avait déserté pour se refaire une santé financière. Et comme un grand, il est revenu prendre sa place sans se rendre compte que pendant qu’il était sous les lambris dorés du pouvoir, il a beaucoup perdu de son charisme et de son électorat qui a complètement dégringolé. Un seul député ! Mince pour se déclarer Chef. Mais puisque, ça peut le consoler, ceux avec qui ilse dispute le titre lui ont laissé le bonbon à sucer. Et croyez – nous, il ne faut pas l’enterrer vivant. Comme une chèvre qu’on mène à l’abattoir, il se fera entendre et occupera l’espace médiatique jusqu’en février 2024. On suppute qu’il va tenter de « tuer » celui qui perturbe le sommeil de l’autre. La guerre se fera plutôt entre lui et le Chef. Lui, le Chef, il est dans une opération de charme pour conquérir le cœur des femmes. Les féministes autoproclamées, qui nous rabâchent les oreilles de leurs insipides revendications, peuvent se consoler avec la première femme élevée au grade de médecin général de brigade des Forces Armées. Juste que cette précieuse et discrète générale, elle est loin d’être une enragée comme dans la série « La Diplomate » de Netflix ou la femme devait forcément être la Vice- Présidente. Elle n’est pas non plus de celles qui professent à outrance le « Gender Equality » ou égalité des sexes. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ME SIDIKI KABA « NOTRE ARMEE EST LOYALE »
L’installation du nouveau chef d’état-major des Armées a été l’occasion pour le ministre de lancer un message à l’encontre de ceux qu’il appelle «les manipulateurs», Me Sidiki Kaba, en présence de toutes les armées a réitéré le soutien et l’accompagnement de l’État à l’Armée et son engagement à barrer la route à ces fossoyeurs. «Notre Armée est une Armée loyale, républicaine et professionnelle. Elle est une Armée nationale. En d’autres termes, elle n’est ni tribale, ni ethnique, ni régionaliste, ni confessionnelle», fait savoir le ministre. Me Sidiki Kaba est formel. «Je voudrais dire, à ceux qui cherchent à jeter le discrédit, ou à créer la division et la suspicion au sein des Forces Armées, que leurs tentatives de manipulation et de désinformation sont d’emblée vouées à l’échec», rassure le ministre des Forces Armées...
CASAMANCE LE GENERAL MBAYE CISSE S’ENGAGE POUR UNE PAIX DEFINITIVE
Restons à l’installation du CEMGA Mbaye Cissé pour dire qu’après avoir prisle fanion du commandement de l’Etat-major général des Armées, le Général de corps d’Armée Mbaye Cissé lance déjà les bases de son commandement. Le tout nouveau CEMGA a martelé sa volonté de consolider la paix retrouvée dans le sud du pays. « Une paix prometteuse se profile à l’horizon dans la région naturelle de Casamance après quatre décennies de violence. La sécurisation totale et effective du sanctuaire national restera notre crédo pour retrouver définitivement la paix. La traque de l’économie criminelle du bois et de la drogue y sera menée sans répit tout en envisageant un décentrement opérationnel vers d’autres zones d’intervention » indique le CEMGA. Le Général Mbaye Cissé ambitionne d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi par son organisation et son sens de l’anticipation.
NECROLOGIE DECES DU PR MALICK NDIAYE DE L’UCAD
Nous avons appris, tard dans la soirée, le rappel à Dieu du Professeur Malick Ndiaye, auteur de « contribution socio-économique de l’agro business au développement. Cas de l’ile Maurice et du Delta du fleuve Sénégal», « La seconde alternance sénégalaise à l’épreuve de l’impunité», « le Sénégal, où va la République », « Messianisme et utopies d’Afrique et diasporas africaines au xx° et XXIe° siècle», «où va la Côte d’Ivoire », ainsi que de plusieurs émissions télévisées. Le professeur Malick Ndiaye s’en est allé à jamais, laissant ses écrits et paroles intacts et très bien arborés face à l’actualité. Un brillant, spirituel et fervent talibé de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul vient de nous quitter, le soir du mardi 25 avril 2023 à Dakar. Le partisan du khassida «Matlaboul Fawseyni» et de « Matlaboul Chifa» a répondu à l’appel du crépuscule divin. Le professeur et intellectuel émérite qu’était Malick Ndiaye restera à jamais dans nos mémoires. Professeur Malick Ndiaye fut membre fondateur du M23, ancien ministre conseiller du président Macky Sall et un grand combattant des libertés démocratiques. La levée du corps aura lieu ce mercredi 27 avril 2023 à 14h à la mosquée de Mermoz. La rédaction du Témoin présente ses sincères condoléances à la famille éplorée.
EL HADJI GORGUI WADE«LE PR MALICK NIDAYE ETAIT UN HOMME BON»
Le journaliste El Hadji Gorgui Wade a rapidement réagi au décès du Malick Ndiaye. « J’apprends, à cet instant, le rappel à Dieu du Professeur Malick Ndiaye. Il fut un enseignant engagé. Un théoricien avant l’heure du patriotisme économique. Malick a sublimé mieux que quiconque le modèle #Mouride. Mon ami Dr. Khadim Bamba Diagne qui a écrit récemment un puissant livre sur le modèle économique mouride a certainement un respect pour notre cher doyen et ami Professeur Malick Ndiaye. J’ai eu l’honneur en étant étudiant de co animer une conférence avec lui à Dahra Djollof. Malick me fera plus tard l’honneur de m’inviter en Ethiopie pour exposer ma théorie sur « L’information est une arme». Il aimait les savoirs. Il aimait le Sénégal. Il aimait l’Afrique. Il était comme certains parmi nous très engagé pour qu’on rende justice à l’Afrique et à certains de ses dirigeants diabolisés par une partie de la presse occidentale sous la dictée d’intérêts mercantilistes avec un relent raciste. Professeur Malick Ndiaye était un vrai humaniste. Il était un homme bon. Sous son ère du grand intellectuel parfois insaisissable jaillissait la grandeur et la noblesse d’un homme superbement humble et généreux. Qu’Allah vous Accueille à Firdaws grand frère. Merci ! Merci pour tes combats justes. Tu nous manqueras tes conférences, tes écrits demeureront. Pars en paix » souligne El Hadji Gorgui Wade Ndoye directeur de Publication de ContinentPremier.
COM OUMAR SARR PRESIDENT DU PLD/AND SUQALI « QUE TOUTES LES FORCES VIVES SOUTIENNENT L’APPEL AU DIALOGUE DE MACKY SALL»
Le président du Parti Libéral Démocrate (PLD/And Suqali) Oumar Sarr ne saurait accepter tout rejet de l’appel au dialogue du président Macky Sall. « L’appel au dialogue réitéré par le président Macky Sall au moment de la Fête de la Korité devrait être apprécié à sa juste valeur par tous les acteurs de notre vie politique et sociale. Nous appelons toutes les forces vives de la Nation à une mobilisation massive pour soutenir cet appel et accompagner sa réalisation effective » souligne le ministre Oumar Sarr dans un communiqué parvenu à la Rédaction. Selon ce dernier, le dialogue a été à l’origine de tous les progrès démocratiques et sociaux au Sénégal, et non les affrontements stériles. « Voilà pourquoi notre parti, comme chacun le sait et cela depuis sa création, est un partisan résolu du dialogue constant entre les acteurs politiques, quelles que soient par ailleurs leurs orientations et leurs ambitions. Il ne s’agit pas de nier les différences politiques entre les partis ni d’altérer la compétition démocratique, mais de réunir les conditions d’un consensus autour des règles du jeu politique devant permettre aux Sénégalais d’exprimer leur souveraineté dans les meilleures conditions. Dans cette voie, deux obstacles devraient être évités. Le premier serait de refuser le débat et la recherche de consensus sur les préoccupations exprimées par les parties prenantes. Il ne doit pas y avoir de question taboue. Tout doit être mis sur la table. Le second obstacle serait de mettre en avant des préalables et des injonctions aboutissant à conclure la discussion avant même son commencement. Nous invitons donc tous les acteurs à éviter ces deux obstacles et à s’engager dans la voie d’une discussion sereine permettant de définir un ordre du jour et des termes de référence consensuels, pour un dialogue fécond au grand bénéfice de notre peuple » conclut le président du PLD/AND Suqali Oumar Sarr.
«JE NE VOIS PAS SADIO MANE AU BAYERN LA SAISON PROCHAINE»
C’est du moins l’avis de Claude Leroy qui voit l’avenir du double ballon d’Or africain ailleurs qu’en Allemagne.
Dans les rangs du Bayern Munich après avoir quitté Liverpool cet été, Sadio Mané ne devrait pas rester longtemps du côté de la formation bavaroise. C’est du moins l’avis de Claude Leroy qui voit l’avenir du double ballon d’Or africain ailleurs qu’en Allemagne.
Interrogé au sujet du dossier de Sadio Mané, sous le feu des projecteurs depuis son altercation avec son coéquipier Leroy Sané, Claude Leroy «ne voit pas l’attaquant sénégalais au Bayern la saison prochaine».
Invité de l’émission Talents d’Afrique sur Canal+, l’ancien technicien prédit une séparation dès le prochain mercato, du meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique des Nations et son club, Bayern Munich. Il ajoute : «Je pense que Tuchel a d’autres priorités sur ce poste. Le mieux pour lui (Sadio) c’est de se trouver un club».
Annoncé sur le départ en fin de saison, l’ancien buteur de Liverpool, qui a retrouvé le chemin des filets malgré la défaite (1- 3) face à Mayence Sadio Mané pourrait quitter le géant bavarois qui fait désormais du Nigérian Victor Oshimen sa nouvelle priorité. Toutefois, le Bayern Munich sera confronté à une très grande concurrence, notamment en Angleterre, pour le buteur dont le prix est fixé à 150 millions d’euros