Lors de son interview sur la Rfm, le président de la République a annoncé que le Sénégal paie une facture annuelle de 600 milliards de francs. Il a aussi parlé du fonds intergénérationnel issu de l’exploitation du pétrole et du gaz ainsi que de la loi qui permet d’injecter les revenus de ces hydrocarbures dans le budget national et du contenu local, en ramassé. Suite à ces déclarations, on se pose des questions. Qu’en est-il du Fonds d’appui et de péréquation des collectivités territoriales ? Quelle est la pertinence d’injecter les fonds issus de l’exploitation du pétrole et du gaz dans le budget national ?
Le président de la République, Macky Sall, a été très bref sur plusieurs questions d’actualité. Accordant une interview exclusive à la Rfm, il est revenu sur la gestion des ressources naturelles du pays. En plus de la mise en place d’un fonds intergénérationnel, il a rappelé que l’Etat paye chaque année une facture énergétique de 600 milliards de francs. Cela dit, il garde espoir que la donne va changer avec l’exploitation du pétrole et du gaz prévue pour débuter à la fin de l’année en cours ou au début de la prochaine. Les revenus tirés de cette exploitation vont permettre de prendre en charge d’autres éléments de la vie sociale sans compter que non seulement la facture énergétique de l’Etat va baisser mais aussi les Sénégalais vont payer moins cher leur carburant et leur électricité.
Selon Macky Sall, les revenus issus de l’exploitation du pétrole et du gaz seront injectés dans le budget national. Le Président a aussi évoqué les orientations du fonds intergénérationnel. Mais des questions demeurent concernant les autres fonds comme celui d’appui et de péréquation des collectivités territoriales. Une chose est sûre, concernant la décision d’injecter ces revenus issus des hydrocarbures dans le budget national, l’économiste Maïssa Babou en a injecté la pertinence.
Fonds issus des revenus de l’exploitation du pétrole et du gaz
Selon le président Sall, le fait d’injecter les revenus du pétrole et du gaz dans le budget de l’Etat aidera à mieux disposer d’une traçabilité. Très serein, il a évoqué une loi prise, donnant des garanties sur la manière de gérer les revenus du pétrole et il a donné le fonds intergénérationnel en exemple. Seul hic, le président de la République dit avoir pris une loi. Alors que les lois se votent à l’Assemblée nationale. Il a sûrement voulu dire qu’il a fait une proposition de loi. De plus, il n’a parlé que du fonds intergénérationnel alors que l’arrêté ministériel 22261 du 26 juillet 2022 a bien défini le Fonds d’Appui et de Péréquation aux Collectivités Territoriales (FAPCT) pour l’année 2020. Ce fonds s’établit à la somme de 5 447 534 719 de francs. Ledit fonds est strictement destiné à l’équipement des Collectivités territoriales bénéficiaires. Il est composé de 2 179 013 888 francs, soit 40 % du FAPCT, constitutif de la dotation de péréquation aux Collectivités territoriales, mais aussi de 3 268 520 831 de francs, soit 60 % du FAPCT, représentant la dotation d’appui à l’équipement des collectivités territoriales des régions et circonscriptions administratives, abritant les opérations minières.
Ainsi il a été explicité dans l’article 2 de la dotation de péréquation aux Collectivités territoriales d’un montant de 2 179 013 888 FCFA, versée au Fonds d’Equipement des Collectivités territoriales (FECT). Il en est ressorti suivant l’article 3, de la dotation d’appui à l’équipement des Collectivités territoriales au titre de l’année 2020 avec 817 130 208 FCFA. Soit 25 % pour les communes, abritant les opérations minières et 2 4511 390 623 de FCFA, soit 75 % pour les départements et communes y compris ceux qui abritent les opérations minières.
D’après nos sources, le fonds devant aller directement vers les collectivités territoriales n’est toujours pas effectif pour le secteur minier. En tout cas, plusieurs mairies se plaignent de n’avoir rien reçu. Et pourtant, dans l’article 2 du décret 2016- 1542 du 03 octobre 2016 portant sur la création et la fixation des règles d’organisation et de fonctionnement du comité d’orientations stratégiques du pétrole et du gaz, il est dit que le Cos-Pétro-gaz est chargé d’assurer le suivi de la bonne gestion du sous-secteur des hydrocarbures. « Nous nous demandons si cette mission est bien effectuée vu la situation de la répartition des fonds issus de ce secteur et la situation des populations impactées par l’exploitation du pétrole et du gaz dans les zones d’exploitations impliquées », s’interrogent nos interlocuteurs.
Non-respect de la loi sur le contenu local
Le contenu local, cité par le président de la République dans son interview, reste une loi qui n’a jamais été respectée par les acteurs. Il a été constaté que des entreprises étrangères sont favorisées par les exploitants sous prétexte que les entreprises sénégalaises ne remplissent pas les conditions des marchés publics. Pour le catering, Le Témoin avait publié un article intitulé « des chefs cuisiniers sénégalais licenciés dénoncent le recrutement d’une main d’œuvre étrangère sur le bateau Black rhino».
Le licenciement abusif d’une vingtaine de jeunes Sénégalais sous contrat (CDI) par la société intérimaire RMO confirmait les misères des populations sénégalaises face au manque de respect de la loi sur le contenu local par les entreprises étrangères et œuvrant dans les plateformes pétro-gazières. Un manque de respect qui intervient alors que l’article 25-1 de la Constitution annonce clairement que « les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion de ces ressources doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durable. L’Etat et les collectivités territoriales ont l’obligation de veiller au patrimoine foncier.»
Maïssa Babou, économiste : « Ces revenus doivent être réservés à des projets spécifiques au bénéfice d’un secteur bien défini »
L’économiste Maissa Babou recommande de réserver ces revenus issus de l’exploitation du pétrole et du gaz à des projets spécifiques au bénéfice d’un secteur bien défini. Il précise qu’il faut les mettre dansle secteur de l’énergie afin que la destination de ces revenus soit clairement définie pour apporter des solutions. Selon lui, le fait de les mettre dans un budget risque de ne pas avoir l’impact réel attendu. Par conséquent, ce revenu risque de disparaître comme les autres revenus des impôts et des taxes.
L’économiste a évoqué une hausse du taux de croissance qui va grimper à hauteur de 8,8 % au cours de l’année 2023. Pour dire que 10 % des revenus issus de l’exploitation du pétrole et du gaz vont propulser l’économie. « Ce taux n’a de sens que si c’est vraiment sénégalais, si c’est inclusif. Ça nous permet, nous en tant que pays, d’avancer. Mais quand c’est l’assurance étrangère, la banque marocaine ou française ou l’énergie de Total, cette croissance n’est pas sénégalaise. On ne la retrouvera jamais dans le panier de la ménagère. Les institutions nous imposent ces agrégats qui ne définissent pas notre vécu quotidien. Enfin, l’Afrique doit se ressaisir comme le Qatar où les pays européens qui se sont développés avec les ressources pétrolières et gazières. Nous devons renégocier ces contrats ou bien être plus fermes par rapport à ces investisseurs privés qui viennent nous narguer », estime Meissa Babou.
D’après l’économiste, le Gabon et le Congo n’ont rien. Et pourtant, ce sont des pays extrêmement riches mais qui sont, hélas, surexploités. Cette surexploitation, prévient-il, doit s’arrêter pour réfléchir sur un modèle d’appropriation des richesses nationales.
DEUX RESPONSABLES DE REWMI A MBOUR PRENNENT LE «MACKY»
C’est donc comme si les deux n’attendaient que cette déclaration de leur leader pour effectuer un virage à 180 degrés dans leur positionnement politique.
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 25/04/2023
Cheikh Issa Sall, le maire de Mbour, posant en compagnie de deux conseillers municipaux de Rewmi, un parti allié jusqu’à hier à l’Alliance pour la République (APR) au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar. L’image est devenue virale dans les réseaux sociaux depuis samedi dernier, jour de célébration de l’Aïd El Fitr ou Korité, marquant la fin du ramadan. Pourtant, cette photo aurait pu passer inaperçue comme tant d’autres mais elle est devenue symbolique parce que marquant le début d’une nouvelle ère dans le landerneau politique local. Il s’agit de celui d’un nouveau cheminement politique acté par deux responsables du parti Rewmi dans la capitale de la Petite côte
En effet, les deux hommes qui se sont fait photographier aux côtés du maire viennent de tourner le dos à leur formation politique suite à la décision annoncée un peu plus tôt dans cette journée par leur leader de quitter la coalition Benno Bokk Yaakaar. Motif invoqué par Idrissa Seck, son désir de briguer les suffrages des Sénégalais lors de la présidentielle de 2024.
C’est donc comme si les deux n’attendaient que cette déclaration de leur leader pour effectuer un virage à 180 degrés dans leur positionnement politique. C’est à travers un communiqué plus que cousu de fil blanc que ces deux conseillers municipaux de Rewmi élus sous la bannière de Benno Bokk Yaakaar ont franchi allégrement le cap de la transhumance.
« Dans une logique de cohérence, et de loyauté, nous réitérons notre engagement à accompagner notre frère le Maire Cheikh Issa Sall pour l’exécution du programme 1.10.100 Yessal Mbour. À cet effet, nous marquons une rupture totale avec le parti Rewmi en quittant toutes les instances du parti au niveau local comme au niveau national. Par ailleurs, nous confirmons notre ancrage au sein de la mouvance présidentielle, et comptons suivre la trajectoire politique de Monsieur le Maire Cheikh Issa SALL, afin de continuer à œuvrer davantage pour le développement et le rayonnement de la ville de Mbour », ont argué les désormais ex-responsables de Rewmi à Mbour. Seny Bâ, chef de cabinet du maire Cheikh Issa Sall, et Cheikhou Dia, directeur du stade Caroline Faye de Mbour, semblent vouloir ainsi « sauver leur peau » comme bon nombre de Mbourois interpellés l’ont laissé entendre.
Les Mbourois flairent net un chantage politique...
A. Mbengue, la quarantaine révolue, rencontré hier matin au terminus des bus Tata, dit n’être nullement convaincu par les arguments avancés par ces deux ex-compagnons d’Idrissa Seck. Notre interlocuteur reste persuadé que cette décision n’est ni plus ni moins qu’un moyen pour les concernés de conserver des avantages matériels et financiers qui n’étaient même pas évidents. C’est parce que, soutient-il, rien n’obligeait le maire Cheikh Issa Sall, qui n’appartient pas au même parti politique que ces deux alliés, de les nommer ces derniers à ces postes qu’il juge stratégiques.
Le sieur Mbengue, qui affirme pourtant ne pas être surpris par une telle décision, se demande seulement comment ces deux nouveaux « convaincus » de la cause « républicaine », à travers Cheikh Issa Sall, pourront-ils faire face publiquement aux Mbourois pour renier leurs longues années de cheminement avec leur « président » qu’ils ont défendu bec et ongles aux heures de l’opposition farouche au président Macky Sall entre 2013 et 2020.
Au sein du conseil municipal de Mbour, siègent encore d’autres responsables du parti Rewmi qui, à coup sûr, vont être bouleversés par cette décision de leurs « jeunes frères ». C’est le cas notamment de Aïda Diouf, héroïne parmi les amazones du parti d’Idrissa Seck dans la commune, mais aussi de El Hadj Guèye, coordonnateur communal des « orange ».
Invité à donner sa version sur cette nouvelle donne politique, l’ancien chef de cabinet de l’ex-maire libéral Mbaye Diagne (2002-2009), s’est réfugié derrière une exigence de prudence qui recommande d’attendre l’effectivité de la démission d’Idrissa Seck de la présidence du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celui du départ des ministres du parti de l’attelage gouvernemental. Il faut dire que, lorsque nous l’interrogions, ces démissions n’étaient pas encore effectives.
Seulement, bon nombre de Mbourois se demandent si notre interlocuteur ne pourrait pas être à son tour la prochaine « cible » de la mouvance présidentielle, lui qui est président de commission, celle des transports en l’occurrence, mais aussi officier d’état civil. En somme, des observateurs avertis de la scène politique locale n’hésitent pas à considérer que le départ de Seny Bâ et Cheikhou Dia du parti Rewmi résulterait d’un chantage politique indirect exercé sur eux. Et dont des collaborateurs de circonstance du maire ne seraient pas à l’abri.
En tout état de cause, les prochains jours pourraient se révéler décisifs pour la survie du Rewmi dans la commune comme dans le département de Mbour. La solidité du parti de l’ancien Premier ministre pourra-t-elle résister aux intempéries politiques du moment ? C’est là la question majeure à se poser surtout que ce parti veut désormais voguer de nouveau dans les eaux tumultueuses d’une opposition hostile après un long séjour dans le fleuve tranquille et poissonneux du pouvoir…
«NOUS ALLONS FAIRE FACE A UN CANDIDAT QUI ENGAGE SON ULTIME COMBAT»
A en croire Edouard Latouffe, responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) dans la capitale du rail, « trop d’eau avait coulé sous les ponts du ‘’Mburu ak Soow’’.
A en croire Edouard Latouffe, responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) dans la capitale du rail, « trop d’eau avait coulé sous les ponts du ‘’Mburu ak Soow’’.
« Lorsque les retrouvailles étaient intervenues suite à des négociations secrètes entre le président de la République Macky Sall et Idrissa Seck, nous les avions saluées, persuadés, que nous étions, qu’elles étaient utiles et opportunes. Les locales et les législatives furent des moments intenses d’expérimentation du ‘’Mburu ak Soow’’. Hélas, le réveil fut brutal et fatal ». Les propos sont d’Edouard Latouffe, responsable politique de l’Apr à Thiès. Poursuivant, il poursuit en estimant qu’« aujourd’hui que le divorce est intervenu entre les deux hommes, il faut en tirer les meilleurs enseignements le plus rapidement possible ». Poursuivant son analyse, notre interlocuteur indique que « nous qui sommes de l’Apr allons vers un changement inéluctable de paradigme. Nous allons faire face à un candidat qui engage son ultime combat. Le président Macky Sall doit faire du cas particulier de Thiès son affaire personnelle ». Pour aller à la conquête d’une nouvelle majorité, il pense que « Macky Sall doit obligatoirement renforcer Thiès qui sera sans aucun doute la mère des batailles à la prochaine présidentielle ». Le cadre à la Lonase attire l’attention sur le fait que « le Rewmi a fini de faire ses parrainages et sa machine électorale est très huilée à Thiès ». Abdoulaye Dièye, président du mouvement « Siggi Jotna » et membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), commence d’abord par attirer l’attention de tous les leaders politiques de Sénégal que « ce n’est que dans la paix et la stabilité que l’on peut gérer ce pays, mais pas en appelant à l’insurrection ». Après quoi, par rapport à la candidature d’Idrissa Seck à la présidentielle 2024, il estime que « ce dernier est libre de prendre la décision qu’il veut comme chaque citoyen ». Toutefois, iltient à rappeler qu’il a été « le premier à lancer une pétition pourinviterla population à accepterla candidature du Président Macky Sall ».
Les « Patriotes de l’APR/Thiès Focus Macky 2024 » recadrent Idy
Le leader des « Patriotes de l’APR/Thiès Focus Macky 2024 », Modou Fall, profitant, dans le cadre de la remobilisation des troupes de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’installation du « Pôle Fahyu, Parcelles Assainies, Mbour1 et Mbour2 » de son mouvement, dans la commune Thiès-Ouest, pour la réélection de Macky Sall à la présidentielle de 2024, a tiré à boulets rouges sur Idrissa Seck. Ce après avoir soutenu que « personne ne peut attaquer le président Macky Sall sur son bilan car, partout où vous passez au Sénégal, vous ne verrez que ses projets ». Après quoi, il s’en est pris au leader de Rewmi qui, selon lui, « n’a jamais parlé pour BBY mais pour ses propres intérêts politiques ».
Disant avoir « apprécié très mal » la déclaration de candidature d’Idrissa Seck, le coordonnateur des « Patriotes de l’APR/Thiès, Focus Macky 2024 », pense que « Idy a oublié la première phrase de l’article 27 de la révision constitutionnelle de 2016, qui dit que le mandat du président de la République est de 5 ans renouvelable une seule fois ». Il rappelle qu’« en 2016, le président Macky avait saisi le Conseil constitutionnel pour diminuer son mandat en cours afin d’être conforme avec la nouvelle révision constitutionnelle ». Et comme réponse, rappelle-t-il, « ledit Conseil constitutionnel a bien fait savoir que le champ d’application de l’article 27 ne concerne pas le mandat en cours de sept ans du Président Macky Sall ». Donc, souligne Modou Fall, « le président Macky Sall a bien le droit de se présenter à un deuxième quinquennat comme l’a si bien reconnu l’ancien ministre des Sports, Yankhoba Diattara, en honnête citoyen ». Autant de choses qui lui font dire que pour les « Patriotes de l’APR/Thiès, Focus Macky 2024 », le Président Macky Sall est « le seul et unique candidat de BBY ».
Les « Patriotes de l’APR/Thiès, Focus Macky 2024 » tiennent surtout à attirer l’attention du président Macky Sall sur le fait que « nous nous sommes sacrifiés pendant 09 ans pour vous défendre mais ce sont ceux qui sont en face de nous qui ont été favorisés à notre détriment ». Aussi, ils lui demandent une fois encore de « gérer votre parti au niveau national, car la bataille de 2024 ne peut se gagner qu’avec nous les jeunes cadres ». Et de lui rappeler : « Deux fois de suite à Thiès, vous nous avez, Monsieur le Président, promis une audience, nous, ‘’Les Patriotes de l’APR/Thiès, Focus Macky 2024’’, et nous attendons toujours votre retour ».
Les 23 interpellés du village de Ngor en Rp
Le parquet n’a pas encore décidé du sort des jeunes arrêtés lors des affrontements entre jeunes du village de Ngor et gendarmes. Les 23 manifestants ont bénéficié d’un retour de parquet après avoir passé toute la journée à la cave du Palais de Justice de Dakar. D’après leur avocat, Me Cheikh Khoureyssi Ba, ces jeunes sont poursuivis des chefs d'actes de nature à compromettre la sécurité publique, actions diverses, rassemblement causant des dommages aux personnes et aux biens, troubles à l'ordre public, coups et blessures volontaires, destruction de biens appartenant à autrui et association de malfaiteurs.
Grève de la faim à la Mac de Diourbel
Des détenus de la Maison d'arrêt et de correction de Diourbel observent une grève de la faim depuis hier. D'après la RFM qui donne l'information, ces détenus dénoncent les lenteurs notées dans le traitement de leurs dossiers en instruction. A noter que le tribunal de grande instance de Diourbel ne compte qu'un seul juge d’instruction.
Guy Marius Sagna déballe
Restons dans les Maisons d’arrêt et de correction pour dire que le député Guy Marius Sagna est très préoccupé par la situation des pensionnaires. Selon le parlementaire, depuis 15 jours, plus de 100 détenus à la prison de Gossas n'ont pas pris de douche. C’est pourquoi ils ont entamé depuis hier soir une grève de la faim. Ils ont refusé de prendre leur dîner. Le député Guy Marius Sagna interpelle le Président Macky Sall, son ministre de la Justice et le Directeur de l'Administration Pénitentiaire sur la situation des détenus dans les 37 prisons du Sénégal. Il va déposer aujourd’hui sur la table du président de l’Assemblée nationale une question écrite destinée au gouvernement.
F24 se structure
Les forces vives du Sénégal (F24) préparent activement leur premier grand rassemblement prévu pour le 12 mai prochain. Les initiateurs ne négligent aucun aspect pour le succès de la manifestation qui verra la participation de tous les leaders de l’opposition et des organisations de la société civile. A cet effet, une rencontre a été tenue hier, pour la mise en place de la Commission Communication de F24.
Des photos de Serigne Touba présentées à Macky Sall
Des photos authentiques de Cheikh Ahmadou Bamba achetées récemment en France ont été présentées hier au Président Macky Sall. Ces images du fondateur du Mouridisme prises en 1918 à l'occasion de la pose de la première pierre de la grande mosquée de Diourbel ont été exposées par le collectif. Ces disciples mourides ont salué le rôle joué par le chef de l’Etat dans le processus d'acquisition de ces photos avant de lui transmettre les remerciements du Khalife Général Serigne Mountakha Mbacké. Présent à l’audience, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow s’est félicité du travail du collectif et souhaite une large diffusion de ces photos. Il promet d’appuyer le projet de musée du collectif pour une meilleure préservation du patrimoine mouride dans son universalité à travers Serigne Touba.
Le projet pétrolier Sangomar est achevé à 82%
Le géant australien du pétrole et du gaz Woodside a déclaré que son projet de développement de Sangomar était achevé à 82% et il compte sortir le premier baril de pétrole avant la fin de l’année. L’opérateur de Sangomar indique dans son rapport du premier trimestre que le programme de forage progresse car dix des 23 puits sont achevés. Le forage en mer a commencé à la mi-2021. Deux navires de forage Diamond Offshore, l’Ocean Black Rhino et l’Ocean Black Hawk, forent les puits. Woodside précise aussi que l’installation et les tests des conduites d’écoulement rigides, totalisant 101 km, sont terminés. La campagne d’installation sous-marine a progressé au cours du trimestre et l’installation de l’ombilical étant désormais achevée à 37%. Le champ de Sangomar aura la capacité de production de 100 000 barils de pétrole par jour, renseigne ornoirafrica. Woodside détient une participation de 82% dans le projet Sangomar, PETROSEN détenant les 18% restants.
Arona Coumba Ndoffène Diouf en rogne
L’ancien ministre conseiller, Arona Coumba Ndoffène Diouf, a fait face à la presse hier pour parler des ressources non renouvelables (pétrole et gaz), de l’endettement du Sénégal et sur l’importance de l’agriculture dans le développement. Ainsi, il a pris l’exemple de pays comme le Ghana, le Liberia et la Tanzanie qui ont bénéficié de ces ressources et qui n’ont pas su les utiliser. A l’en croire, les autorités sénégalaises ne sont pas non seulement préparées à cet enjeu économique majeur, pire, elles sont dans le tâtonnement pour ce qui est de la mise en place du cadre de gestion des revenus pétroliers et gaziers, alors que les premiers barils sortiront du fond océanique dans quelques mois. L’ancien collaborateur de Macky Sall alerte les Sénégalais sur les manquements et l'inaptitude du gouvernement constatés dans divers aspects des cadres réglementaires et institutionnels pour une bonne prise en charge de la gouvernance de nos ressources pétrolières et gazières.
Dr Abdourahmane Diouf tire sur Idrissa Seck
Le leader de Rewmi est revenu devant la scène politique avec sa démission au Conseil Économique Social et Environnemental (CESE). Mais Idrissa Seck s’est attiré en même temps les foudres de l’opposition et de la majorité présidentielle. Même son ancien camarade de parti, Dr Abdourahmane Diouf, président du Parti Awalé, n’a pas manqué de le railler. Pour Dr Abdourahmane Diouf, le pouvoir et une certaine nouvelle opposition (Idy, ndlr) semblent vouloir s'aménager des passerelles de fortune sur le dos du peuple. Et Idrissa Seck se proclama chef de l'opposition, après s'être laissé tenter par les lambris dorés du pouvoir, déclare Dr Diouf. Au nom de tous ceux qui ont enduré d'une belle endurance, Dr Abdourahmane Diouf, son ancien porte-parole des deux dernières élections présidentielles, promet d'exercer comme il se doit son droit d'inventaire.
Reconfiguration à l'hémicycle
Le départ d'Idrissa Seck de la majorité présidentielle implique, selon le leader de Ad/Pencoo, Moussa Tine, une reconfiguration à l'hémicycle. A l’en croire, c'est là une belle et éclaircissante perspective politique. Ainsi la sortie d'Idrissa Seck de la majorité présidentielle offre une belle opportunité de trouver une solution parlementaire, donc pacifique, à tous ces facteurs sociopolitiques hautement crisogènes, dit-il. Selon lui, avec les députés de Yewwi Askan wi, de Wallu, les deux députés non-inscrits Thierno Alassane Sall et Pape Djibril Fall, ainsi que Mariétou Dieng de Rewmi, il ne fait pas de doute que l'opposition arrivera à une majorité simple de 83 députés sur 165. Cela suffira, dit-il, pour voter une loi d'amnistie même si, à son avis, la meilleure voie n'est pas celle-ci. Tout de même, précise Moussa Tine, avec une telle majorité, il sera possible de supprimer le mot électeur de l'article 57 du code électoral et modifier les articles 29 et 30. Car lesdits articles sont des lois ordinaires et non des lois organiques ou constitutionnelles. Par conséquent, il est possible de les modifier à la majorité simple des membres de l'Assemblée nationale. Aussi, cette nouvelle majorité parlementaire - pas politique - donnera l'avantage d'un contrôle du bureau de l'Assemblée nationale et ce, sans toucher au mandat de son président élu pour 5 ans.
La Dic alpague le transitaire P. N. Sané
La Division des investigations criminelles (Dic) a déféré au parquet P. N. Sané, transitaire de profession, pour escroquerie au visage. Le mis en cause a réussi à soutirer 1,650 million de francs à une dame qui sollicitait ses services pour un visa Schengen. Agé de 36 ans, P.N. Sané se repose actuellement à la citadelle du silence pour escroquerie. Le susnommé a été alpagué par la Division des investigations criminelles (Dic) suite à une plainte de sa victime du nom de C. Djiba. Selon nos sources, les faits remontent en décembre 2022. La dame C. Djiba qui voulait faire voyager sa sœur s’est rapprochée d’un chauffeur qui l’a mise en rapport avec le transitaire P. N. Sané. Ce dernier lui demande alors la rondelette somme de 1,650 million francs avec une avance au préalable de 400 mille francs. Ce que la dame Djiba accepte et casque l’argent. Cependant, après avoir empoché l’argent, le transitaire Sané disparaît de la circulation. Et des jours voire des mois passent sans que Sané n’apparaisse. Lasse de cette situation, la dame Djiba entreprend des recherches et découvre que le quidam habite Pikine et s’active comme transitaire au niveau du port de Dakar. Rencontrée par la dame, le susnommé promet de lui rembourser son dû. Une promesse qu’il ne va jamais respecter. Marre de ce jeu de ping-pong, la dame Djiba se rend alors à la Dic pour porter plainte contre P. N. Sané. Ce dernier, convoqué par la suite, a nié les faits qui lui sont reprochés dans un premier temps avant de passer aux aveux suite à une confrontation avec sa victime. Suffisant pour que P. N. Sané soit placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie au visa.
La société civile veut faciliter le dialogue
Les appels répétés au dialogue du chef de l'État ont été accueillis avec beaucoup d'intérêt au sein du Mouvement Mobilisation nationale pour l’Engagement citoyen, la Souveraineté, l’Unité et la Refondation (MESURe). Aux yeux des membres de la société civile, notamment Pr Babacar Guèye, Moundiaye Cissé, l’ancien député Cheikh Oumar Sy entre autres acteurs, l'appel réaffirmé au dialogue de Macky Sall traduit un acte de pacification de l’espace public posé depuis l’adresse à la nation du 03 avril 2023.À cet effet, MESURe dit disposer de propositions sur l’orientation et la démarche équidistante à donner à cet impérieux dialogue national. Un exercice, soutiennent Pr Babacar Guèye et Cie, qui ne pourra épargner le respect et la restauration de libertés individuelles et collectives, et plus de garanties d’un processus électoral respectueux des termes de la Constitution et sécurisé pour une élection libre et transparente en février 2024. Dans cette optique, le comité de pilotage de MESURe informe, d'ores et déjà qu'il avait saisi par courrier le chef de l’Etat en vue de proposer une orientation et une démarche de ce dialogue qui doit être national, ouvert et inclusif et devrait couvrir l’ensemble des préoccupations prioritaires et stratégiques pour le Sénégal à court, moyen et long terme.
La société civile veut faciliter le dialogue (bis)
Restons avec Pr Babacar Guèye et Cie pour dire que MESURe a proposé des points à intégrer dans l’agenda du dialogue national. Il s'agit, selon l'initiative citoyenne, du règlement définitif et consensuel des différends sur la loi qui organise le parrainage des candidats aux élections présidentielles, législatives et locales, des conditions d’éligibilité des candidats à ces élections, de la prolongation de la période d’inscription sur les listes électorales, de la régularisation de la commission nationale de supervision des élections et de la couverture du processus électoral par les médias. Par ailleurs, ces membres de la société civile ont affirmé leur disponibilité à prendre part activement au dialogue et le faciliter à travers la mise en œuvre d’un processus multi-acteurs inclusif et thématique mais à la définition d’une démarche rigoureuse devant aboutir à la mise en œuvre des premières réformes consolidantes de notre démocratie et notre État de droit d’ici la fin de l’année 2023. Sur le même registre, MESURe espère de ce dialogue la mise en place d’un organe indépendant de suivi et de redevabilité des engagements pris par les différentes parties prenantes au terme de ce dialogue citoyen national. Elle a en outre appelé toutes les forces vives du pays à une attitude positive et conséquente pour traiter des questions d’intérêt national prioritaires et de renégocier ensemble les termes et conditions d’une démocratie apaisée et efficace, notamment l’organisation d’une élection présidentielle régulière, libre et transparente
LE SENEGALAIS OUMAR SEYE A LA TÊTE DU SURF AFRICAIN
Oumar Sèye a été élu à l’unanimité président de la Confédération africaine de surf, dimanche, à Dakar, à l’issue de l’Assemblée générale élective de l’instance continentale. Une belle victoire pour le Sénégal qui succède ainsi au Maroc.
Oumar Sèye a été élu à l’unanimité président de la Confédération africaine de surf, dimanche, à Dakar, à l’issue de l’Assemblée générale élective de l’instance continentale. Une belle victoire pour le Sénégal qui succède ainsi au Maroc.
L’Assemblée générale de la Confédération africaine de surf (African surfing confederation) qui s’est tenue, dimanche, à Dakar, a élu un nouveau président. Et c’est Oumar Sèye qui a été porté à la tête de l’instance continentale. Il a été élu à l’unanimité et par acclamation par ses pairs. Pour cette deuxième Assemblée depuis la création de la Confédération en 2017, l’instance n’avait reçu que deux candidatures conformément à ses statuts. Celle d’Oumar Sèye pour la présidence supportée par la Fédération sénégalaise de surf (Fss) et la deuxième pour le poste de vice-président du président sortant, Mohamed Kadmiri, supportée par la Fédération marocaine de surf (Fms). À l’unanimité, les pays membres, à savoir le Maroc, l’Afrique du Sud, Madagascar, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, seuls à avoir le droit de vote, ont porté leur choix sur le Sénégalais. Pour les quatre prochaines années, il s’appuiera sur quatre vice-présidents : Mohamed Kadmiri, Johannes Bakker, Roger Faustinato et Prince Adewale Falel. Le Marocain Amine Afal conserve son poste de Secrétaire général. Le Sénégal fait son entrée en force dans le nouveau bureau avec Katy Cissé comme trésorière, Soulèye Mbengue, président de la commission Arbitrage et Anny Wane, présidente de la commission Marketing et Communication.
Au cours de cette Assemblée générale qui a enregistré la participation de 14 pays membres, la Confédération a désigné trois présidents d’honneur en récompense des services rendus pour le développement du surf africain. Il s’agit de Mohamed Kadmiri, président de la Fms, de Shaun Tomson, premier Africain champion du monde de surf, et d’Alex Alcantara, président de la Fss.
Pour le nouveau président de la Confédération, l’heure de l’Afrique a sonné. « L’Afrique du Sud et le Maroc ont dirigé le surf africain ces dernières années. Le Sénégal est devenu la troisième nation et aujourd’hui, le continent compte 19 pays membres. Des progrès notables sont en train d’être réalisés », a fait savoir Oumar Sèye.
Un important programme pour booster le surf
La nouvelle équipe, a-t-il assuré, va dérouler un important programme pour booster le développement du surf au niveau continental. Il a remercié le Cnoss, le ministère des Sports et l’État du Sénégal pour sa belle politique sportive. « On a les meilleures vagues et on peut organiser les meilleures compétitions », a-t-il fait savoir, non sans préciser que l’accent sera davantage mis sur la formation des jeunes, des femmes et des techniciens.
Pour le maire de Ngor, Maguèye Ndiaye, la Confédération, en portant Oumar Sèye à la tête de l’instance continentale, a honoré le Sénégal et la commune de Ngor. Car, a-t-il noté, c’est dans cette localité qu’a été tourné « Endless Summer », le premier film de surf au monde. Et cette Ag constitue, à son avis, « un retour à la source pour faire de l’Afrique une nouvelle destination de surf et créer de nouveaux champions ».
L’élection par acclamation de Sèye a été également magnifiée par Fallou Kane. Selon le représentant du ministère des Sports, elle augure de lendemains meilleurs pour le surf sénégalais qui a connu en une décennie un essor exponentiel. Il a invité le tout nouveau président à œuvrer pour un surf encore plus inclusif, pratiqué par les femmes et jeunes et aussi pour une bonne politique des finances de la Confédération. Il a assuré de l’engagement de l’État du Sénégal à l’accompagner pour une belle réussite de sa mission.
Pour Seydina Oumar Diagne, secrétaire général du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), ce consensus témoigne, si besoin en était, de l’espoir porté en Oumar Sèye. À son avis, « Oumar Sèye est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », mais aussi « la consécration de beaucoup d’années d’efforts, de sacrifices pour faire connaître, au-delà du Sénégal, le surf africain ». Il a promis l’accompagnement du Cnoss pour la réussite du surf sénégalais et africain.
MACKY SALL PARE AU PLUS PRESSÉ
Pour remplacer Idrissa Seck, le chef de l’Etat a nommé Abdoulaye Daouda Diallo, quant aux deux ministres démissionnaires, leurs départements seront gérés par le Premier ministre Amadou Ba
Comme on pouvait s’y attendre depuis l’annonce samedi dernier, jour de la célébration de la korité, par l’intéressé luimême de sa démission de la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le président de la République, Macky Sall, a mis fin par décret, hier, aux fonctions de Idrissa Seck. Par la même occasion, il a aussi mis fin aux fonctions des ministres des Sports, Yankhoba Diatara, et de l’Elevage et de la Production animale, Aly Saleh Diop, tous deux démissionnaires et membres du parti Rewmi d’Idrissa Seck. Pour remplacer Idrissa Seck à la tête du CESE, le chef de l’Etat a nommé Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et qui, jusqu’à sa nomination hier, assumait les fonctions de ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République. Quant aux deux ministres démissionnaires, leurs départements seront gérés par le Premier ministre Amadou Ba. Lequel cumulera donc ses fonctions avec celles de ministre des Sports et aussi de l’Elevage et des Productions animales.
C’est hier que le patron de Rewmi a officialisé sa démission à la tête de l’assemblée consultative qu’est le Cese. Un divorce à l’amiable matérialisé par une lettre faisant les éloges de la gestion “admirable” des affaires du pays par Macky Sall. “Au moment où, par la présente, je soumets à votre attention ma démission de la fonction de Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), je voudrais rendre grâce à Dieu de l’ensemble des bienfaits dérivés du secours d’Allah puis de la jonction de nos forces au bénéfice des populations sénégalaises et africaines”, a écrit Idrissa Seck à l’entame de sa lettre tout en rendant grâce à Dieu de lui “avoir permis d’être le témoin privilégié” de la conduite admirable par Macky Sall des destinées de notre pays et de notre continent.
Idy tout miel
“Beaucoup d’adversaires politiques ont cherché à tourner en dérision ma confession que la critique formulée en son temps et limitant votre vision à Diamniadio, s’est révélée infondée, au regard de vos nombreuses réalisations. Qu’ils entendent les populations du Fouta, du Sine Saloum, du Cayor, du Diambour, du Baol, etc. dont la soif est étanchée grâce aux forages du PUDC, etc. Qu’ils empruntent l’autoroute Ila Touba et celle allant vers Kaolack. Qu’ils enjambent les ponts sur le fleuve Gambie, le fleuve Casamance, le fleuve Sénégal ainsi que ceux interconnectant plusieurs territoires jadis enclavés, alors, ils n’auront d’autres choix que de me laisser « dire à ta regrettée et vaillante maman, Coumba TIMBO (Paix et Miséricorde d’Allah sur elle), que tu as bien travaillé”, a encore témoigné Idrissa Seck, tout miel, avant de rappeler que “quelle que soit la consistance du bilan, aucune œuvre humaine ne saurait être parfaite”.
Et le candidat arrivé deuxième à la dernière présidentielle de 2019 de poursuivre à l’endroit de son précieux frère et désormais ancien patron : “Ma conviction est que vous à la tête du pays pour le temps qu’Allah Seul Décidera de vous Accorder et moi, de retour comme Chef de l’Opposition, nous continuerons, chacun à sa place, de contribuer au rayonnement de notre pays en Afrique et dans le monde, de veiller à ce que sa démocratie, sa stabilité et sa légendaire téranga ne soient compromises ni par le populisme, encore moins par quelque extrémisme que ce soit. Qu’Il plaise au Seigneur des Mondes de préserver le Sénégal, l’Afrique et le monde des terribles menaces liées, entre autres, au changement climatique et aux nouvelles technologies qui, sciences malheureusement utilisées sans conscience, ruinent les âmes d’une jeunesse insuffisamment préparée au monde d’aujourd’hui et de demain ».
Abdoulaye Daouda Diallo, le profil de l’emploi
Pour remplacer Idrissa Seck, le président de la République n’a pas cherché loin. Il a jeté son dévolu sur son ministre d’Etat directeur de cabinet. Lequel, ayant gravi tous les échelons de l’administration, a l’étoffe et le profil pour diriger l’organe consultatif qu’est le CESE. En effet, Abdoulaye Daouda Diallo a été successivement, de 2000 à 2022, inspecteur des Impôts et domaines, directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), secrétaire général du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (ancienne dénomination du CESE),secrétaire général de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget d’avril 2012 à septembre 2013, ministre de l’Intérieur de septembre 2013 à 2017, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement de septembre 2017 à avril 2019 et ministre de l’Economie et des Finances jusqu’au remaniement ministériel de septembre 2022. Outre son épaisseur intellectuelle, le maire de la commune de Boké-Dialloubé reste un atout sûr pour préserver le titre foncier du président de la République que représente le Fouta, particulièrement le département de Podor dont il est le coordonnateur pour la mouvance présidentielle.
Le Pm Amadou Ba gère les portefeuilles vacants en attendant le grand chamboulement
Si le président n’a pas cherché loin pour trouver le remplaçant idéal à Idrissa Seck, pour combler le vide laissé par les ministres de Rewmi à la tête des départements des Sports et de l’Elevage et de la Production animale, il ne s’est pas encore décidé. En demandant au Premier ministre Amadou Ba de gérer ces deux portefeuilles ministériels cumulativement à ses fonctions à ses fonctions, le chef de l’Etat se donne le temps, à moins de 10 mois de la présidentielle du 25 février 2024, pour trouver les bonnes combinaisons. Son actuel ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, qui pouvait hériter du département des Sports n’a pas l’étoffe pour une telle mission et un retour de Matar Ba, l’ancien patron du département empêtré dans de nombreux scandales, semble exclu à moins que Macky Sall ne veuille rendre exécrables ses derniers mois à la magistrature suprême du pays. Surtout que d’autres cadres républicains, très compétents et qui ont fait un peu partout leurs preuves peuvent servir à la tête des deux départements laissés vacants par les ministres de Rewmi et confiés provisoirement au Premier ministre, Amadou Ba. Une véritable quadrature du cercle pour Macky Sall !
LA DEMISSION D'IDRISSA SECK ET DE SES MINISTRES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 25 avril évoquent La démission d’Idrissa Seck du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le départ de ses ministres du gouvernement
Dakar, 25 avr (APS) – La démission d’Idrissa Seck du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le départ de ses ministres du gouvernement sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le gouvernement et le Conseil économique, social et environnemental ont été réorganisés après la démission d’Idrissa Seck et des ministres issus de son parti, Rewmi, met en exergue Le Soleil.
Le journal rapporte que le directeur de cabinet du chef de l’Etat Abdoulaye Daouda Diallo remplace Idrissa Seck tandis que le Premier ministre Amadou Ba cumule les ministères des Sports et de l’Elevage.
Sud Quotidien parle de ‘’fin du compagnonnage Macky-Idy’’ et souligne que Abdoulaye Daouda Diallo ‘’hérite du CESE’’.
Abdoulaye Daouda Diallo ‘’prend du prestige devant d’autres camarades de son parti. Presque à égalité avec Amadou Ba, Premier ministre’’, note le quotidien Bës Bi, en rappelant que ‘’dans la bataille pour le contrôle de la Primature, ADD était dans la course et a dû faire preuve de +résilience+ pour supporter le choix de son adversaire dans la succession, alors que ses hommes étaient dans tous leurs états’’.
WalfQuotidien signale qu’’’en trônant à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Abdoulaye Daouda Diallo retrouve une maison qu’il connait bien pour en avoir dirigé les services administratifs sous une autre appellation de l’institution’’.
‘’En effet, après avoir dissout le Conseil économique et social, Me Abdoulaye Wade avait ressuscité sur ses cendres le Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes)’’, rappelle Walf.
Après le départ d’ Idy et de ses ministres, ‘’Macky Sall réajuste et continue’’, selon Le Témoin.
‘’Comme s’ils n’avaient aucune importance, le président de la République n’a pas jugé nécessaire de procéder à un remaniement ministériel après les départs d’Aly Saleh Diop et Yankhoba Diattara du gouvernement’’, écrit le journal.
Le Quotidien signale qu’un remaniement est en vue après le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat dans son message le jour de la Korité.
Vox Populi se fait écho de la réponse d’Ousmane Sonko à Idrissa Seck à propos du titre de ‘’chef de l’opposition’’ que revendique l’ex-président du CESE.
Sonko lui rappelle cette formule des Ivoiriens : ‘’tous les moutons se promènent dans les rues d’Abidjan, mais ils n’ont pas tous le même prix’’.
L’Observateur décrit Idrissa Seck comme un ‘’+chef+ de l’opposition en isolement’’. ’Il s’accroche à son statut de chef de l’opposition. Après une alliance de plus de ans avec la majorité présidentielle, Idrissa Seck, devra batailler ferme pour retrouver ses marques dans l’opposition’’, écrit L’Obs.
‘’Rejeté par l’opposition, Idy perd tout’’, dit La Tribune.
L’INTENDANT-COLONEL IBRAHIMA NDIAYE, LE COLONEL CHEIKH CAMARA ET LE MEDECIN-COLONEL FATOU FALL PROMUS
Pour remplacer certains généraux de l’Armée appelés à faire valoir leurs droits à la « retraite », le président de la République Macky Sall, Chef Suprême des Armées, a élevé hier trois officiers supérieurs (colonels) au grade de général de brigade.
Pour remplacer certains généraux de l’Armée appelés à faire valoir leurs droits à la « retraite », le président de la République Macky Sall, Chef Suprême des Armées, a élevé hier trois officiers supérieurs (colonels) au grade de général de brigade.
Brillant commando qui a fait ses preuves lors de l’opération « Gabou » en Guinée-Bissau, l’intendant-colonel Ibrahima Ndiaye alias « Lucky-Luke », jusque-là directeur des moyens généraux au ministère des Forces armées, est promu général de brigade.
Discret, effacé et très loyal, le tout nouveau général Ibrahima Ndiaye est un vrai « gueum service » qui va certainement remplacer le général Banda Diéne, l’icône de l’intendance militaire et directeur de l’Agence pour le Logement des Forces Armées (Alfa) appelé à rejoindre la deuxième section dans quelques mois.
Jusque-là directeur du Génie militaire, le colonel Cheikhou Camara est lui aussi promu général de brigade. Après avoir fait ses preuves dans les grands chantiers de l’Etat, le nouveau général Camara va désormais servir aux cotés du Premier ministre Amadou Ba comme conseiller de défense.
Dans la même foulée, le président de la République, Chef suprême des armées, a marqué un très grand coup dans les rangs des officiers-femmes. Ce en élevant le médecin-colonel Fatou Fall, professeure agrégée en service à l’hôpital Principal de Dakar, au rang de général de brigade. Une grande première dans l’histoire des armées où, jusque-là, aucune dame n’avait étrenné des étoiles. Donc après la Police avec le général Anna Semou Faye, c’est au tour de l’Armée d’avoir sa nouvelle femme-générale. Nous y reviendrons.
ThECONVERSATION.COM
COMMENT FONCTIONNENT LES VACCINS A ARN ET A ADN ?
Alors que nous fêtons le 70e anniversaire de la découverte de la structure de l’ADN, les vaccins à acide nucléique (ADN et ARN) sont aujourd’hui d’une importance cruciale, notamment depuis la pandémie de Covid-19.
Alors que nous fêtons le 70e anniversaire de la découverte de la structure de l’ADN, les vaccins à acide nucléique (ADN et ARN) sont aujourd’hui d’une importance cruciale, notamment depuis la pandémie de Covid-19.
En quoi consistent ces vaccins, et comment fonctionnent-ils ?
Les vaccins à acides nucléiques, une nouvelle approche vaccinale
Pour comprendre en quoi les vaccins à acides nucléiques diffèrent des vaccins classiques, il faut revenir sur le principe de la vaccination préventive.
Cette approche consiste à injecter dans l’organisme de faibles doses d’un agent pathogène (virus ou bactérie) ou des fragments d’agent pathogène, pour exposer le système immunitaire et le préparer à contrer les attaques futures.
Tous les vaccins actuels reposent sur ce principe, qu’il s’agisse de vaccins atténués (contenant un agent pathogène vivant dont la virulence a été a amoindrie), de vaccins inactivés (à base d’agents pathogènes entiers tués), de vaccins « sous-unitaires » (basés sur l’emploi de fragments d’agents pathogènes purifiés) ou de vaccins issus du génie génétique (le fragment d’agent infectieux utilisé est produit par des cellules cultivées en laboratoire, et non plus à partir de microbes purifiés).
Dans le cas des vaccins à ADN et ARN, le principe est fondamentalement différent : il s’agit de faire produire les fragments d’agents infectieux capables de stimuler la réponse immunitaire directement par les cellules du patient.
Comment fonctionnent les vaccins à acides nucléiques ?
Si l’ADN, support de l’information génétique, est une molécule qui est aujourd’hui plutôt familière, l’ARN est moins connue. Chimiquement proche de l’ADN, mais moins stable, L’ARN joue divers rôles dans nos cellules, mais c’est en particulier un intermédiaire indispensable à la production de protéines.
Schématiquement : la fabrication d’une protéine débute dans le noyau de la cellule, où se trouve l’ADN. Dans un premier temps, la portion de la molécule d’ADN correspondant à la protéine à produire est copiée sous forme d’ARN. Cette molécule d’ARN quitte ensuite le noyau : elle passe dans le cytoplasme de la cellule, où elle sera utilisée comme un « guide de montage » de la protéine.
Dans le cas des vaccins à ADN ou à ARN, l’idée est d’injecter au patient des molécules d’ADN ou d’ARN correspondant à des protéines de l’agent pathogène contre lequel on souhaite l’immuniser. Ces protéines sont choisies en fonction de leur capacité à provoquer une réponse immunitaire, ou « immunogénicité ». Après injection de l’ADN (ou l’ARN) correspondant, les cellules de l’individu à vacciner fabriqueront elles-mêmes lesdites protéines.
Le vaccin de Pfizer et BioNtech emploie un ARN messager codant pour la protéine Spike du coronavirus SARS-CoV-2 (prefusion spike glycoprotein - P2 S), la « clé » qui lui sert à entrer dans les cellules qu’il infecte.
Les avantages des vaccins à base d’ADN ou d’ARN
Plus faciles à fabriquer, grâce à une méthode de production standardisée, peu coûteuse, extrêmement bien définis d’un point de vue moléculaire, les vaccins à ADN et ARN ont un potentiel de développement très important et pourraient protéger à la fois contre des maladies infectieuses (vaccins prophylactiques) ou lutter contre des pathologies cancéreuses (vaccins thérapeutiques).
Ils sont aussi mieux maîtrisés que les vaccins « traditionnels », car ils n’utilisent pas de virus entiers comme dans les vaccins issus de virus vivants atténués, inactivés ou recombinants, ni d’adjuvants, mais simplement une molécule d’acides nucléiques (ADN ou ARN).
Les vaccins contenant de l’ADN sous forme de double hélice (une hélice constituée de deux brins) peuvent être stables à température ambiante (cette molécule est si résistante qu’elle permet de dater des objets très anciens tels que des momies), et ne nécessitent donc pas de respecter une quelconque chaîne du froid.
Il n’en va pas de même pour les vaccins basés sur des ARN messagers : leur structure, constituée d’un seul brin, est sensible aux enzymes qui découpent l’ARN (appelées « RNAses »). C’est la raison pour laquelle ces vaccins sont conservés à -70°C, pour éviter toute dégradation enzymatique.
Le vaccin de Pfizer et BioNtech entrant dans cette catégorie, certains observateurs ont souligné le défi logistique que représentera sa distribution.
Comment arriver à bon port ?
Cette nouvelle méthode de vaccination sera beaucoup plus réactive pour produire des vaccins extrêmement rapidement, ce qui permettra de répondre à des menaces d’infections liés à des nouveaux agents infectieux, ou de proposer de nouvelles méthodes de traitement du cancer. Ces avantages expliquent l’essor des recherches sur ce nouveau type de vaccination ces trente dernières années, et permet d’envisager les vaccins ADN et ARN comme les « vaccins du futur ».
Des difficultés subsistent néanmoins pour assurer complètement l’efficacité des vaccins à acides nucléiques. L’un des obstacles principaux consiste à réussir à amener les molécules d’ADN ou d’ARN au bon endroit de la cellule : dans le noyau pour les premières, et dans le cytoplasme pour les secondes. Il faut pour cela franchir les membranes des cellules, dont l’un des rôles est précisément de servir de barrière aux envahisseurs, et éviter la dégradation par les enzymes cellulaires.
Pour y parvenir, plusieurs solutions sont possibles. On peut utiliser un virus modifié pour servir de « moyen de transport » à l’acide nucléique que l’on souhaite introduire dans les cellules. Une autre approche consiste à fabriquer de toutes pièces une enveloppe artificielle, une sorte de virus synthétique. C’est cette piste qu’ont choisie Pfizer et BioNtech, qui ont utilisé des particules nanolipidiques pour transporter l’ARN vaccinal.
Notre équipe a quant à elle mis au point des véhicules un peu particuliers, appelés Nanotaxi®. À base de polymères en forme d’étoile ou de lipides dérivés de sucres naturels, ils peuvent soit franchir directement la membrane en transportant avec eux les ADN ou ARN destinés à la vaccination, soit entrer dans la cellule par les voies employées naturellement par les substances « autorisées » à y pénétrer.
Ces deux modes d’entrée dans la cellule vont jouer un rôle décisif pour l’activation du système immunitaire. Ils vont en effet mettre en alerte le système de surveillance de la cellule, déclenchant la fabrication de molécules impliquées dans la réponse immunitaire. Celles-ci vont contribuer à l’augmentation de l’immunogénicité, et donc à l’efficacité du vaccin à ADN ou ARN.
Vers de nouveaux vaccins utilisés en santé humaine ?
Les vaccins à acides nucléiques ont déjà fait l’objet de nombreuses études précliniques et cliniques contre des cibles variées, dans le domaine des maladies infectieuses et de l’oncologie. Tous ces essais ont démontré la parfaite tolérance de ce type de vaccins.
Avant la survenue de la pandémie de Covid-19, quatre vaccins à ADN avaient déjà reçu les autorisations réglementaires nécessaires à leur exploitation chez l’animal. Ils sont utilisés par exemple pour protéger les saumons d’élevage contre la nécrose hématopoïétique infectieuse et contre une maladie du pancréas, les poulets contre la grippe aviaire, ou pour soigner les chiens atteints d’un mélanome buccal.
Mais ces résultats prometteurs obtenus chez l’animal n’avaient pas encore été reproduits chez l’être humain : l’immunogénicité de ces vaccins restait insuffisante pour conférer aux patients une protection contre les agents pathogènes ciblés. L’autorisation de mise sur le marché semblait encore lointaine.
Désormais, avec l’administration du vaccin Pfizer, les résultats à venir pourraient changer la donne, et accélérer les recherches sur les vaccins à acides nucléiques. L’avenir (proche) nous le dira.
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L'AFRIQUE DU SUD EN LICE
L e pays de Nelson Mandela souhaite devenir la première nation africaine à organiser le tournoi mondial, après l'organisation passionnante de la compétition masculine en 2010, devenant ainsi la première nation africaine à organiser cette fête du football.
La Fédération sud-africaine de football (SAFA) a manifesté son intérêt pour l'organisation de la Coupe du monde féminine de 2027, informe un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien, hier, lundi 24 avril.
L e pays de Nelson Mandela souhaite devenir la première nation africaine à organiser le tournoi mondial, après l'organisation passionnante de la compétition masculine en 2010, devenant ainsi la première nation africaine à organiser cette fête du football.
La fédération sud-africaine a manifesté son ambition après que l'instance dirigeante du football mondial, la FIFA, a invité toutes les associations membres à exprimer leur intérêt pour l'organisation de la compétition finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2027. Les Banyana Banyana, comme on appelle l'équipe féminine d'Afrique du Sud, participeront à une deuxième Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande cette année et espèrent en faire une troisième consécutive en 2027 si le pays est finalement retenu pour l'épreuve des 32 nations.
Outre l'Afrique du Sud, la Fédération royale belge de football, la Fédération royale néerlandaise de football et la Fédération allemande de football ont déposé une candidature commune. La Fédération américaine de football et la Fédération mexicaine de football ont également fait part de leur intention d'organiser conjointement le tournoi, tandis que la Fédération brésilienne de football a déposé une dernière candidature. La FIFA va maintenant envoyer l'accord de candidature - un document nécessaire pour s'assurer que les principes clés de la procédure d'appel d'offres sont respectés - aux AM intéressées, qui auront jusqu'au 19 mai 2023 pour le renvoyer et confirmer leur participation. "Nous sommes ravis des manifestations d'intérêt reçues, notamment parce qu'elles émanent d'associations membres ayant une forte tradition footballistique et représentant quatre confédérations, ce qui confirme la popularité constante du football féminin à travers le monde ", a déclaré Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA. «Toutes les associations membres peuvent compter sur la procédure de candidature la plus solide et la plus complète de l'histoire de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA». Le Congrès de la FIFA désignera le(s) hôte(s) lors d'un vote public le 17 mai 2024.