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12 août 2025
LE COORDONNATEUR MAMADOU MBODJ FIXE LE CAP
Malgré une farouche opposition et une série de manifestations, le M23 n’était pas parvenu à faire reculer le Président Abdoulaye Wade. Dimanche dernier, 16 avril, le mouvement des forces vives du Sénégal, F-24, a été lancé pour barrer la route à Macky.
Malgré une farouche opposition et une série de manifestations, le M23 n’était pas parvenu à faire reculer le Président Abdoulaye Wade, qui s’était finalement présenté à l’élection présidentielle 2012. Arrivé en tête au premier tour, avec plus de 34% des voix, le président sortant et candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) sera, toutefois, renversé au second tour par l’actuel président Macky Sall, élu avec plus de 65% des voix.
Dimanche dernier, 16 avril, le mouvement des forces vives du Sénégal, F-24, a été lancé pour barrer la route au Président Macky Sall dont le camp a fini de valider la 3e candidature, l’appelant second quinquennat.
Demi-victoire ou demi-échec du M23 ?
Ancienne figure du M23, Mamadou Mbodj coordonne aujourd’hui le F-24. Il dit : “Il faut rappeler d’abord que le M23 est né à la suite d’un projet de loi lequel projetait de faire élire un président et un vice-président sur la base d’un quart électif (autrement dit) s’ils ont plus de 25% des voix. Non seulement on a subodoré une volonté de dévolution monarchique mais également il était impensable qu’un président puisse être élu avec seulement plus de 25% des voix. Ce projet de loi a été déterminé en Conseil des ministres le jeudi 16, devait être voté le 23 juin. Donc, en une semaine, il fallait s’organiser pour s’opposer à son vote. Ce que nous avons réussi de fort belle manière. Le recul que nous avons constaté de la part du Président Wade est un signe de respiration démocratique et une victoire éclatante pour le M23. On avait également d’autres objectifs parmi lesquels le 3e mandat. Le combat a été mené pendant huit (8) mois, de juin 2011 à février 2012, contre la 3e candidature du Président Wade. Il s’est trouvé que le Conseil constitutionnel l’a validé et Abdoulaye Wade s’est présenté et il a été battu. Nous pensons que cette défaire de Me Wade est aussi le résultat du combat du M23. A défaut de dire qu’il y a eu victoire, on peut dire qu’il y a eu une demi-victoire ou un demi-échec. Cela dépend du point de vue” qu’on défend.
Toutefois, au moment où le même combat pourrait être mené contre le régime en place, l’ancien syndicaliste reste droit dans ses bottes : “On ne peut pas avoir de lassitude en tant que citoyen lorsque nous sommes confrontés à de pareilles situations.” D’autant plus que, souligne-t-il, “cette situation relève d’un recul démocratique très grave.”
Parce que, justifie-t-il, “il y a douze (12) ans, en 2011, on s’était levé. Douze (12) ans après, pour les mêmes raisons, on doit encore se mobiliser. Donc, cette candidature-là (du Président Macky Sall), elle est indécente, démocratiquement. Elle est historiquement honteuse.”
Malgré le fait que le concerné ne s’est pas encore clairement prononcé sur sa candidature, Mamadou Mbodj croit dur comme fer que “les intentions du Président Macky Sall sont très claires.” Dans la mesure où, défend-il, “quand à la question de savoir ‘’est-ce que vous allez vous présentez ? ’’, on répond ‘’ni oui ni non’’. Alors qu’il n’y a qu’une seule réponse. C’est non. Lorsqu’il dit récemment que ‘’la question est juridiquement réglée’’, il a parlé. C’est très clair. Mais, il est en train de dire le contraire de ce qu’il doit dire. Il ne peut pas gouverner le Sénégal trois (3) fois de suite. Juridiquement, il n’y a pas l’ombre du doute. Puisqu’il ne peut pas, il ne doit pas se présenter. Parce qu’en se présentant, il crée les conditions du chaos”.
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO AU CESE
Le ministre, directeur de cabinet du chef de l'État, a été nommé président du Conseil économique, social et environnemental. Il remplace Idrissa Seck, dont les deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittent le gouvernement
Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre, directeur de cabinet du président de la République, a été nommé président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a déclaré lundi la présidence sénégalaise.
M. Diallo remplace Idrissa Seck, dont les deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittent le gouvernement, selon la même source.
Le Premier ministre, Amadou Ba, dirige désormais les ministères des Sports et de l’Elevage, qu’il cumule avec ses fonctions de chef de gouvernement.
Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop géraient respectivement ces deux départements ministériels.
Abdoulaye Daouda Diallo, inspecteur des impôts et des domaines, a dirigé plusieurs ministères, notamment ceux des Finances et du Budget, de l’Intérieur, des Infrastructures et du Désenclavement.
Le président de la République, Macky Sall, et Idrissa Seck ont déclaré samedi avoir mis fin à leur collaboration, après que le second a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Des membres du CESE ont empêché la tenue d’une session de ladite institution, la semaine dernière.
De cette manière, ils entendaient faire payer à M. Seck le fait d’avoir annoncé sa candidature sans tenir compte des avis des autres leaders de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle.
Ils lui reprochaient également d’avoir affirmé que Macky Sall n’a pas le droit d’être candidat en 2024.
SONKO ENCORE VISE PAR UNE PLAINTE
Dans les jours à venir, le leader du Pastef pourrait bien être convoqué à la Division des investigations criminelle (Dic) pour une nouvelle plainte le concernant.
Dans les jours à venir, le leader du Pastef pourrait bien être convoqué à la Division des investigations criminelle (Dic) pour une nouvelle plainte le concernant. En effet, Bés bi a appris que ce 18 avril, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a été saisi d’une plainte d’un certain Frédéric Napel, né à Ziguinchor et domicilié à Zac Mbao. Un dossier qui a été transmis à la Dic pour enquête.
Le plaignant accuse Ousmane Sonko de « mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à son intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation ». M. Napel estime que, lors de sa déclaration de presse, le jeudi 19 janvier 2023, M. Sonko l’avait qualifié de « comploteur contre sa personne, de criminel au service de l’Etat, de traite, de taupe de la nation, pour avoir transmis des informations classées confidentielles et hautement sensibles à certains militants de Pastef ».
Par ailleurs, il a soutenu qu’après ces propos « injurieux », il a commencé à recevoir des injures et des menaces de mort, de même que les membres de sa famille, provenant des inconditionnels du leader de Pastef. Il promet d’aller jusqu’au bout de cette affaire en se constituant partie civile. D’ailleurs, M. Napel rappelle avoir déposé une première plainte à la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc) afin que les utilisateurs des numéros de téléphone qui l’ont appelé et qui ont menacé de mettre fin à ses jours puissent être identifiés
LE COMMANDANT I.C. BARRO ARRÊTÉ AVEC 1 MILLIARD EN FAUX BILLETS
Infiltré et filé par la Brigade de recherches de Keur Massar, un réseau de faux monnayeurs a été démantelé à Keur Massar. C’est au moment du lavage des billets noirs dans un appartement que les gendarmes les avait pris en flagrant délit.
Infiltré et filé par la Brigade de recherches de Keur Massar, un réseau de faux monnayeurs a été démantelé à Keur Massar. C’est au moment du lavage des billets noirs dans un appartement que les gendarmes les avait pris en flagrant délit.
Le Commandant Ibrahima Chimère Barro, Chef de corps de la musique principale des Forces Armées a été arrêté en même temps que ses présumés complices dont Mamadou Fatou Ndiaye, employé de PosteFinances, Hubert Assogba, technicien audiovisuel et l’étudiant Mbacké Sow Ndiaye.
« Tout a commencé un après-midi du mois de janvier 2023. J’ai reçu un appel d’un certain Serigne Mbaye de Touba qui m’a dit qu’il avait un colis pour moi. Le monsieur m’a remis le colis au niveau de la Sedima, à Keur Massar. Je lui ai demandé ce qu’il y avait dans le colis et il m’a dit que c’était de l’argent », a confessé le Commandant Ibrahima Chimère Barro, lors de son audition, dans des propos relayés par nos confrères de Libération.
Repris par Libération, il ajoute : “J’ai appelé Serigne Mbaye pour lui demander si je devais remettre le colis à quelqu’un ou pas. Il m’a répondu que non et m’a demandé de le garder dans l’attente de ses instructions. J’ai amené le colis chez mois sans l’ouvrir. Je l’ai gardé pendant un mois. Depuis lors je cherchais à joindre Serigne Mbaye mais en vain.”
“Je regrette amèrement”
D’après ses confessions, il finira par ouvrir le colis. Lequel contenait des billets noirs, a-t-il fait savoir. C’est ensuite, dit-il, qu’il a rencontré “un monsieur qui (lui) a parlé de cette histoire de billets noirs. Il m’a remis un numéro téléphone en me disant que le détenteur pourrait m’aider à laver ces billets noirs. J’ai eu la personne qui m’a réclamé 3,8 millions F CFA. Je n’avais pas l’argent. C’est ainsi qu’il m’a proposé de faire le travail et par la suite qu’on se partage les billets à part égale », a-t-il indiqué.
C’est ainsi, a-t-il poursuivi, que l’autre mis en cause, Hubert Asogba, l’autre mis en cause, s’est présenté à lui, en compagnie de Mamadou Fatou Ndiaye. “Nous nous sommes rendus chez Mbacké Sow Ndiaye, un étudiant pour ensuite revenir à Keur Massar. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans l’appartement où vous nous avez trouvé », a-t-il détaillé.
Passant aux aveux, il a aussi exprimé ses regrets. « Moi-même je ne comprends pas comment j’en suis arrivé là. Je ne sais pas qu’est-ce qui m’a poussé dans cette entreprise délictueuse. Je regrette amèrement. Je vis une situation financière difficile”, a-t-il tenté de se dédouaner.
Déférés vendredi dernier, ils ont été tous envoyés en prison.
MULTIPLE PHOTOS
FERMETURE PROVISOIRE DU TRONÇON SÉBIKOTANE - DIAMNIADIO
L'auto-route de l'avenir sera interdit de circulations les prochains jours pour des raisons de travaux. L'arrêté de fermeture du tronçon Sébikotane-Diamniadio a été pris le 14 avril par Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall
Le Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, prononce la fermeture d’un tronçon de l’Autoroute de l’avenir. « Pour des raisons liées aux travaux de réalisation des ouvrages relatifs à l’inter-connectivité du Pôle urbain de Diamniadio à l’Autoroute de l’Avenir, le tronçon Sébikotane-Diamniadio, sera fermé à la circulation automobile pendant les jours et heures indiqués », lit-on dans le document reçu à Emedia. Voir tableau.
Selon les dispositions prises, souligne le document, les usagers en provenance de Dakar, à hauteur du Cicad (sortie 1), pourront reprendre l’autoroute à partir de Sébikotane Sud (entrée 12), du 24 avril au 4 juin 2023.
Par Me Khoureyssi BA
LE SUPPLICE DE BAYTIR FALL DU VILLAGE NGOR
El Hadj Fall, une des figures de proue du village de Ngor, a été le martyr inattendu des évènements vécus ce week-end de Korité dans la commune léboue
Baytir FALL dit El Hadj FALL, une des figures de proue du village de Ngor, a été le martyr inattendu des évènements vécus ce week-end de Korité dans la commune léboue. La cinquantaine bien sonnée, bigame, père de 10 enfants, cet ancien du Club Med, expert en plongée sous-marine, capitaine au long cours qui a bravé l’océan à maintes reprises depuis la plage des Mamelles pour convoyer des dizaines de candidats à l’émigration vers l’Espagne au temps où cette pratique relevait d’un business licite et honnête quoique risqué, n’oubliera jamais cette fin de Ramadan. Le fils de Ngor a été pris à partie vendredi par une escouade de gendarmes qui l’ont littéralement bousillé après l’avoir extirpé de son propre domicile pour un passage à tabac en règle, alors qu’il n’avait à aucun moment participé aux manifestations spontanées des jeunes ripostant aux assauts injustes des forces de l’ordre.
Comme s’il avait fait l’objet d’une dénonciation anonyme des ennemis de l’ombre, El Hadj FALL a passé le pire moment de sa vie. À la limite, au vu des brutalités dont il a été la victime impuissante, l’on serait tenté de croire qu’une personne ne lui voulant pas le plus grand bien a pu le "balancer" comme étant le cerveau de l’attaque de la résidence du sieur Farba NGOM ! Ou alors, étant juges et partie prenante du grave conflit foncier les opposant aux villageois, les gendarmes ont voulu eux-mêmes se faire justice en jetant leur dévolu sur une icône du village.
En tout état de cause, on l’a vu dans une vidéo devenue virale subissant les violents assauts de la part d’un groupe hystérique d’hommes en uniforme qu’on a du mal à imaginer comme étant des gendarmes tant les méthodes utilisées contre une seule personne désarmée, chétive et inoffensive tranchent avec la devise et le sens de l’honneur de ce corps prestigieux.
À l’issue d’une "pause" inoubliable sur le terrain du chantier naval voisin où les séances de passage à tabac ont pu être exercées à volonté et en toute discrétion sur les personnes interpellées, le groupe de ces infortunés sera enfin dirigé entre les brigades de gendarmerie de Thiong et de la Foire à partir de ...23 heures.
Finalement acheminé sous forte escorte à Phillippe Maguilene SENGHOR après le refus des enquêteurs de laisser son médecin et ami le Dr Babacar NIANG de SUMA l’hospitaliser, Baytir FALL y subira une longue séance de pansements et une perfusion, avant de réintégrer le violon de la brigade de gendarmerie de la Foire. L’y retrouvant après l’avoir laissé entre les mains des soignants, j’ai constaté que son état général ne s’était pas amélioré, laissant subodorer des difficultés respiratoires et peut-être des séquelles au niveau des poumons suite à une probable fracture des cotes causée par les coups de pieds reçus.
Sans désemparer, l’intervention du Colonel chef d’escadron de la Légion Ouest a été sollicitée. Il m’a promis que l’ordre serait donné de l’évacuer à l’HPD pour y subir la radiographie qui n’avait pas pu se faire au centre de santé Philippe M.SENGHOR dont l’appareil est laissé au repos à partir de 16 heures. Les dysfonctionnements liés à la fête ont retardé la radiographie qui n’a pu se faire que ce matin à l’ex-CTO Hôpital de Grand Yoff.
En ce moment Baytir FALL souffre le martyre, dans l’attente avec 7 co-détenus du déferrement prévu demain, le médecin n’ayant décelé aucune incompatibilité entre son état de santé et la continuation de sa garde à vue dans le violon de la brigade de gendarmerie de la Foire. Les détenus de la brigade de Thiong seront également présentés au parquet demain. À noter que des victimes des violents affrontements (villageois et gendarmes) sont en observation à l’hôpital militaire de Ouakam et à la clinique du Dr Babacar NIANG.
Vivement le retour à la paix qui passe par la justice, dans une affaire regrettable pour le traitement de laquelle tout le monde et chacun gagnerait à rester cantonné dans les limites de la raison et de la sagesse.
«RESPECTER LA CONSTITUTION VAUT MIEUX QUE MILLE DIALOGUES»
Cheikh Tidiane Dièye se prononce sur la sortie de Macky Sall
En réaction à la sortie du président de la République Macky Sall, appelant au dialogue, Cheikh Tidiane Dièye de Avenir Senegaal Bi Ñu Begg déclare : «C’était une sortie insipide, inutile et définitivement sans intérêt. Je ne suis pas déçu car je n’en attendais rien. Gardons le cap sur 2024. Lui n’en fera pas partie. La ruse seule ne suffira plus pour faire de la bonne politique au Sénégal. Le peuple a changé. Je demande aux jeunes de maintenir et d’accentuer leur formidable mobilisation pour l’inscription sur les listes électorales. L’Avenir, c’est maintenant. Le Senegaal Bi Ñu Begg, c’est maintenant. »
«CEUX QUI SONT EN PRISON APPARTIENNENT TOUS A UN MEME PARTI POLITIQUE»
Seydi Gassama a sa petite idée sur la question relative aux détenus politiques.
Réagissant hier à la sortie du Président Macky Sall sur la radio privée Rfm, le Directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal a indiqué dans un tweet que «les personnes qui sont en prison appartiennent toutes à un même parti politique».
Seydi Gassama a aussi soutenu, dans un autre tweet, que «la plupart des personnes qui sont en prison ne sont pas des personnes qui ont brûlé, pillé ou volé» et que ces dernières «exerçaient simplement des droits garantis par la Constitution et les traités internationaux».
OUSMANE SONKO ANNONCE DE GRANDS CHANTIERS POUR ZIGUINCHOR
Le maire de Ziguinchor va lancer, ce mercredi, les 12 grands chantiers infrastructurels de la mairie, mais également octroyer des financements.
Le maire de Ziguinchor a annoncé, à l’occasion de la fête de l’Aïd El Fitr, 12 grands chantiers d’infrastructures structurantes et des financements dans la commune. Le lancement de ces projets est prévu mercredi prochain.
Le maire de Ziguinchor va lancer, ce mercredi, les 12 grands chantiers infrastructurels de la mairie, mais également octroyer des financements. Selon Ousmane Sonko, il s’agira d’infrastructures struc¬turantes. «Nous avons opté pour des infrastructures structurantes, faire des choses qui soient utiles pour tout le monde, utiles pour les populations, pour les professionnels mais également pour la mairie», a annoncé l’édile de Ziguinchor à l’occasion de la fête de l’Aïd vendredi.
La commune qu’il dirige depuis un an manque d’infrastructures sportives. Le Stade Aline Sitoé doit être incessamment fermé. D’ailleurs, le Casa Sport devra recevoir à Dakar ses matchs. «Nous avons opté pour refaire totalement le Stade Jules François Bocandé et le mettre aux normes qu’il faut avec une pelouse synthétique, une piste d’athlétisme, refaire les tribunes, l’éclairage mais le terrain de basket également et les terrains de handball et de volley-ball», annonce le maire.
Aussi, poursuit-il : «Nous avons décidé de construire deux nouveaux marchés, réhabiliter aussi les autres marchés, notamment le marché Banéto et le marché Mariama Diédhiou des Hlm.»
Par ailleurs, un certain nombre de travaux de pavage et de réfection des routes existantes, vont être lancés dans la commune. «Nous avons décidé également de construire deux nouveaux marchés, un marché aux poissons à Boudody et un autre marché aux fruits et légumes qui sera sur le boulevard 54», promet le maire.
S’y ajoute le projet d’aménagement d’espaces verts à Ziguinchor pour permettre à cette ville de respirer. ¬«Aujourd’¬hui, si vous voulez sortir avec votre famille ou seul pour aller vous promener ou prendre de l’air quelque part, vous avez du mal à Ziguinchor», se désole Ous¬mane Sonko. La municipalité veut construire des cadres de repos. Ainsi, elle a ciblé quatre à cinq espaces dans un premier temps. «Nous allons en faire graduellement pour que chaque quartier à Ziguinchor puisse disposer d’un espace vert, plus des plateaux sportifs au niveau des quartiers», s’engage l’élu municipal.
Concernant l’éclairage public, il annonce une commande de 1500 lampadaires solaires qui va être lancée dans un premier temps. Les luminaires seront déployés par ordre de priorité par rapport aux besoins.
Enfin, l’économie sociale et solidaire va connaître un début de lancement. «Puisque nous avons atteint l’enveloppe minimale qu’on s’était fixée, c’est-à-dire les 100 millions, pour commencer à tourner avec des fonds révolving, financer la petite économie mais également aider les gens à avoir au moins un petit capital et démarrer une activité avec comme cible principale les femmes, mais également cette jeunesse que nous voulons de plus en plus appeler à se prendre en main par l’auto-emploi. Il suffit juste de la pousser et de l’aider un peu», a expliqué Ousmane Sonko.
Le maire de Ziguinchor espère pouvoir réaliser ces quelques grands chantiers le plus rapidement possible, dans des délais très courts pour le bénéfice des Ziguinchorois.
LE NOUVEL APPEL AU DIALOGUE DE MACKY SALL ET LA FIN DE SON COMPAGNONNAGE AVEC IDRISSA SECK AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 24 avril 2023 évoquent le nouvel appel au dialogue lancé par le président Macky Sall en marge des célébrations de la Korité et aux aspects de l’actualité s’inscrivant en perspective de l’élection présidentielle de 2024.
Dakar, 24 avr (APS) – La politique continue de dicter sa loi aux quotidiens qui s’intéressent, entre autres, dans leur livraison de lundi, au nouvel appel au dialogue lancé par le président Macky Sall en marge des célébrations de la Korité et aux aspects de l’actualité s’inscrivant en perspective de l’élection présidentielle de 2024.
Le chef de l’Etat a notamment abordé plusieurs sujets liés à la vie de la nation lors d’un entretien accordé à la Radio futurs médias (RFM) et diffusé le jour de la Korité.
Pour le quotidien L’AS, le président Macky Sall a remis les pendules à l’heure à l’occasion de sa sortie médiatique, évoquant notamment sa vision d’un dialogue politique, tout en réagissant à la déclaration de candidature d’Idrissa Seck.
Il n’a pas non plus occulté les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko et l’amnistie des faits ayant débouché sur l’exclusion de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall du jeu électoral, souligne le journal.
‘’Macky Sall dialogue seul’’, indique de son côté, L’Evidence en expliquant qu’à la suite de cet appel, l’opposition regroupée au sein du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) a apporté une réponse assortie de conditions, alors que l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, évoque une tentative visant à diviser l’opposition.
‘’Invité de lémission Yoon-wi de la RFM, diffusée peu après la sortie de son ex-allié, Idrissa Seck, le chef de l’Etat a confirmé la fin de son compagnonage avec le,leader de Rewmi en précisant que la déclaration de candidature de ce dernier était l’une des conséquences de ce divorce’’, résume Sud Quotidien non sans signaler que Macky Sall continue de maintenir le suspense au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024.
S’intéressant à la sortie médiatique de Macky Sall et aux développements en lien avec la préparation des états-majors politiques à la présidentielle de 2024, Le Quotidien estime que ‘’le Sénégal (est) en salle d’attente’’.
‘’Lors de la prière de la Korité à la Grande mosquée de Dakar, le chef de l’Etat a renouvelé son appel au dialogue aux forces vives de la nation dans le respect de l’Etat de droit’’, a ainsi souligné la publication.
Elle évoque dans le même temps la rupture consommée entre le président Macky Sall et le démissionnaire président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck.
‘’Un divorce à l’amiable !’’, s’exclame le journal Enquête en expliquant qu’en dépit de leur séparation, les deux leaders continuent de se parler et de filer la parfaite entente, ce qui pousse certains à croire en une volonté de casser la bipolarisation avec Ousmane Sonko, toutefois quelques nuages subsistent sur les conséquences de ce divorce, croit savoir le journal.
Au sujet des rapports politiques entre les deux hommes, Walf Quotidien parle d’un ‘’duel presque parfait’’ et évoque une coïncidence suspecte analysant l’échange de civilités et le timing des deux interventions médiatiques. ‘’Malgré leur dénégation réciproque ; le président de la République, Macky Sall et Idrissa Seck semblent avoir accordé leur violon, certains diront leur combine, croit savoir le journal.
Pendant ce temps, Le Soleil relaie l’appel à la paix et à la concorde des Imams lors de la prière de la Korité en s’intéressant entre autres au sermon de l’imam El Hadji Moussa Samb, de la Grande mosquée de Dakar. Le religieux a notamment invité les fidèles et les jeunes en particulier à s’inspirer des valeurs islamiques et à respecter et écouter les parents afin de ne pas verser dans la violence physique.