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12 août 2025
IDY QUITTE LE CESE
Le leader de Rewmi a annoncé, samedi, qu’il remettra au chef de l’Etat, lundi prochain, sa démission de la présidence du Conseil économique, social et environnemental. Il laisse le soin aux deux responsables de son parti de rester au gouvernement ou non
Idrissa Seck a annoncé, samedi, à Thiès (ouest), qu’il remettra au chef de l’Etat, lundi prochain, sa lettre de démission de la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
L’ancien Premier ministre a déclaré vouloir laisser le soin aux deux responsables de son parti, membres du gouvernement, d’y rester ou d’en démissionner.
M. Seck a également, au cours d’une conférence de presse, réaffirmé qu’il était candidat à la présidence de la République en février 2024.
Il a annoncé que sa formation politique allait quitter la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar.
Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants.
Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE, une institution consultative.
Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall d’y participer.
PAR Farid Bathily
MANOEUVRES POUR UN COME-BACK DE MESSI AU FC BARCELONE
Deux ans après un départ meurtri de la Catalogne, le numéro 10 légendaire du Barça pourrait bien effectuer prochainement son retour au club. Les tractations sont en cours à cet effet entre les différentes parties impliquées
Lionel Messi va-t-il à nouveau jouer sous le maillot du FC Barcelone ? Cette perspective très peu envisageable il y a peu pour des raisons diverses, semble désormais tout à fait possible. En fait, beaucoup en rêvent en Catalogne, région d’origine du club bleu et grenat.
Depuis quelques semaines, les fans ont érigé en tradition le fait de chanter au stade "Messi ! Messi !" à la dixième minute de chaque match du club. Une référence au numéro du dossard arboré par le sextuple Ballon d’or argentin pendant près de deux décennies au Barça.
Manœuvres en coulisses
Dans les vestiaires, l’éventualité d’un retour de Messi semble également enthousiasmer plus d’un parmi ses anciens coéquipiers. "Nous les joueurs, nous l’attendons déjà", a déclaré l’international espagnol Sergio Roberto, le 19 mars 2023 en marge d’une victoire des siens contre le grand rival du Real Madrid.
Un mois plutôt, c’est Xavi Hernandez, ancien membre du trio légendaire du FC Barcelone avec Messi et Andres Iniesta et actuellement entraîneur du club qui approuvait l’idée : "J’ai déjà dit que c'est sa maison et que les portes lui sont ouvertes. Il n'y a aucun doute là-dessus".
Parallèlement à ces appels du pied, des manœuvres sont en cours dans les coulisses afin de rendre ce come-back possible. Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, et le père de Messi, Jorge, se sont ainsi rapprochés ces derniers temps. Fini l’acrimonie suscitée entre les deux parties par le départ choc du champion du monde argentin pour le PSG il y a deux ans. Un départ d’autant plus surprenant qu’il était survenu alors que Laporta avait promis de faire en sorte qu’il n’y ait pas de transfert.
Équation à résoudre
Messi reste sous contrat à Paris jusqu’en juin 2023 avec la possibilité d’une prolongation d’au moins une année supplémentaire. Mais peu de gens imaginent aujourd’hui le capitaine de la sélection Albicéleste poursuivre son séjour dans la capitale française au-delà de la saison en cours.
Le joueur étant devenu l’un des principaux souffre-douleurs des supporters parisiens, remontés par la gestion de leur club. Messi dont le souhait est de continuer dans l'élite européenne, aurait donc intérêt à rejoindre son ancienne équipe.
Reste à gérer sans doute l’aspect le plus compliqué de l’équation : les modalités financières d’une telle opération. Car même si le transfert devrait être exempté d’indemnité de transfert, Messi figure toujours parmi les joueurs les plus rémunérés de la planète et le Barça n’est a pas encore sorti de sa diète financière.
par Farid Bathily
QUAND LE DIVORCE D'ACHRAF HAKIMI ALIMENTE LA MISOGYNIE
Le footballeur marocain est au cœur d’une intox indiquant qu’il aurait confié son patrimoine à sa mère afin d’éviter à sa future ex-femme de s’en accaparer. Un exemple des nombreux clichés souvent collés aux femmes mariées à des hommes riches
Le footballeur marocain Achraf Hakimi est au cœur d’une intox indiquant qu’il aurait confié son patrimoine à sa mère afin d’éviter à sa future ex-femme de s’en accaparer. Cette vraie-fausse histoire révèle les nombreux clichés souvent collés aux femmes mariées à des hommes riches.
Selon une certaine croyance, le divorce entre conjoints avec un mari riche ou supposé tel implique forcément que ce dernier soit délesté de tout ou partie de ses biens.
Il est vrai que les unes de la presse people bruissent régulièrement des cas de divorce particulièrement coûteux. Pensez aux 36 milliards de dollars reçus par MacKenzie Scott en 2019 après sa séparation avec le fondateur d’Amazon Jeff Bezos. Ou encore au 1,3 milliard que Bill Gross a dû verser trois ans plus tôt à Sue, son ex-épouse.
Le magazine américain Forbes consacre d’ailleurs un classement fréquemment mis à jour de ces séparations onéreuses, qui s’accompagne toujours d’un lot de rumeurs.
Rumeur virale
Celle en cours depuis quelques mois entre le footballeur international marocain Achraf Hakimi et la star espagnole du cinéma Hiba Abouk ne figure pas dans les colonnes de Forbes, mais elle n’en fait pas moins jaser la presse et les réseaux sociaux.
Une rumeur déclenchée par une source non-vérifiable sur les réseaux sociaux indique en effet que le joueur de 24 ans et par ailleurs le footballeur africain le mieux payé en France avec un salaire de 1,083 million d'euros bruts mensuels, aurait transféré sa fortune à sa mère afin d’empêcher sa future ex-femme d’en bénéficier.
Cela n’est évidemment pas possible au regard de la loi française à laquelle obéit Hakimi, employé par le PSG. Et de nombreux spécialistes du droit ont clairement indiqué qu’il s’agit d’une fausse nouvelle.
Cliché de la femme vénale
Mais la rumeur s’est tout de même répandue, alimentant notamment le cliché de la femme vénale. Beaucoup d’hommes ont en effet célébré Hakimi pour avoir prétendument mis ses biens hors de portée de la mère de ses enfants.
"Masterclass ! Le seul et l’unique Hakimi", a ainsi commenté le champion camerounais de MMA, Francis Ngannou, dans un tweet d’approbation sur Twitter le 14 avril 2023. Un message qui fait écho à des centaines d’autres, tous destinés à dépeindre Hiba Abouk en profiteuse des moyens de son conjoint.
"Pourquoi pense-t-on souvent que c’est la femme qui a les poches vides en cas de divorce et que l’homme de facto, a des biens ?", s’est interrogée une twitto manifestement exaspérée par l’ampleur du sujet. "Ce qui compte vraiment : mes enfants", a écrit pour sa part Hiba Abouk, le 17 avril 2023 dans un message énigmatique sur Instagram.
L'IMAM DE LA GRANDE MOSQUÉE DE KAFFRINE APPELLE À L'UNION DES COEURS
« Nous invitons tous les Sénégalais à l’union des cœurs pour la stabilité du pays », a lancé Cheikh Tidiane Ndao dans son sermon à la fin de la prière de la Korité, en présence de plusieurs autorités de la région
L’imam de la grande mosquée de Kaffrine (centre-ouest), Cheikh Tidiane Ndao, a appelé, samedi, les Sénégalais à l’union des cœurs pour la stabilité du pays.
« Nous invitons tous les Sénégalais à l’union des cœurs pour la stabilité du pays », a-t-il lancé dans son sermon à la fin de la prière de l’Aïd el fitr ou Korité à la grande mosquée de Kaffrine, en présence de plusieurs autorités de la région.
Il a également axé son message sur la tolérance et l’entraide.
L’Imam a remercié les autorités religieuses, administratives et territoriales pour leur contribution au développement économique de la région.
À OUROSSOGUI, LES FIDÈLES INVITÉS AU RESPECT DES PARENTS
Imam Thiam a soutenu que les parents doivent être respectés à l’image de l’administrateur ou encore du savant
L’Imam ratib de la grande mosquée de Ourossogui, Salif Thiam, a invité, samedi, lors de la prière de l’Aîd el fitr, les fidèles au respect des parents.
»Il nous faut imiter le Prophète Mohamed (PSL) en appliquant les conseils et suggestions qu’il nous a prodigués, notamment le respect des parents, qui doivent être mis au devant de tous. Rien ne doit leur être supérieur », a dit le religieux dans son sermon de de la prière de l’Aid El Fitr ou Korité a la grande mosquée de Ourossogui.
Imam Thiam a soutenu que les parents doivent être respectés à l’image de l’administrateur ou encore du savant.
Le religieux a également appelé les fidèles musulmans à bannir la jalousie, surtout dans le domaine politique.
»La jalousie créé de l’adversité entre les gens. Ce qui n’est pas bon pour la société. La jalousie fait partie des cinq choses citées par le Prophète comme pouvant détruire des liens », a déclaré l’Imam ratib.
L'IMAM DE LA GRANDE MOSQUÉE DE DAKAR INSISTE SUR L'ÉDUCATION DES ENFANTS
"Les parents doivent éduquer leurs enfants. Car, devant Dieu, ils rendront compte de ce qu’ils ont fait de leur éducation’’, a déclaré en wolof El Hadj Alioune Samb devant le chef de l’Etat qui a pris part à la prière marquant la fin du ramadan ce samedi
L’imam ratib de la grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a particulièrement insisté, samedi, dans son sermon de la prière de la fête de l’Aïd el fitr, sur l’éducation des enfants, a constaté l’APS.
»Les parents doivent éduquer leurs enfants. Car, devant Dieu, ils rendront compte de ce qu’ils ont fait de leur éducation’’, a t-il déclaré en wolof devant le chef de l’Etat qui a pris part à la prière marquant la fin du ramadan. Macky Sall avait à ses côtés le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le gouverneur de la région de Dakar, entre autres autorités.
Pour l’imam Samb, les parents doivent éduquer leurs enfants qui »seront les responsables de demain’’.
L’islam enseigne que »si l’enfant a 7 ans, il doit s’accompagner avec son père pour aller prier. (…) à 10 ans, s’il ne prie pas, son père a le droit de le corriger, une manière de l’habituer à la prière’’, a rappelé l’imam.
Selon lui, »le père n’a pas le droit de renoncer’’ à l’éducation de son enfant sous le prétexte qu’il ne peut rien contre lui. Les parents doivent être ‘’intransigeants’’ dans l’éducation de leurs enfants.
L’imam ratib a dénoncé les parents qui font preuve de »négligence » en laissant leurs enfants aller dans des manifestations.
‘’Actuellement, on dirait que les enfants n’ont ni père ni mère. Les parents les laissent sortir dans la rue pour faire n’importe quoi. Personne ne peut comprendre ce qu’ils font dans la rue’’, a déploré Samb.
»L’enfant doit suivre ses parents et prendre soin d’eux. Il leur doit du respect. Il n’élève jamais la voix devant ses parents’’, a-t-il dit.
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MACKY SALL RENOUVELLE SON APPEL AU DIALOGUE
Le chef de l’Etat a réaffirmé, samedi, à Dakar, en marge de la prière de l’Aïd el fitr, son ouverture au dialogue avec toutes les forces vives de la Nation dans le respect de l’Etat de droit
Le chef de l’Etat a réaffirmé, samedi, à Dakar, en marge de la prière de l’Aïd el fitr, son ouverture au dialogue avec toutes les forces vives de la Nation dans le respect de l’Etat de droit.
‘’(…) profitant de cette journée, je renouvelle mon appel à toutes les forces vives de la Nation. Un appel au dialogue et à la concertation dans le respect de l’Etat de droit’’, a-t-il déclaré, après avoir relevé que l’Islam était aussi ‘’une religion d’humanité, de paix, de solidarité et de justice sociale ; une religion de concertations sur nos affaires communes’’.
Macky Sall s’exprimait à la fin de la prière de l’Aïd el fitr à la grande mosquée de Dakar en présence du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur, entre autres.
Le 3 avril dernier, dans son message à la Nation, à la veille de la célébration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le chef de l’Etat s’était dit ouvert au dialogue.
‘’Dans cet esprit, je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’État de droit et des institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale’’, avait dit Macky Sall.
Ce samedi, à 17 heures, le président de la République sera l’invité de l’émission ‘’Yoon wi’’ sur la FRM, animée par le journaliste Assane Guèye.
La bande annonce de l’émission indique que Macky Sall abordera, entre autre sujets, la question du troisième mandat, son alliance avec Idrissa Seck, ses rapports avec l’opposant Ousmane Sonko, l’arrestation de plusieurs responsables de Pastef, la question de l’amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall.
L'EXPLOITATION DU ZIRCON SOUS CONDITION
Les populations de Niafrang et environ disent ne plus s’opposer à l’exploitation du zircon, mais listent au ministre de tutelle trois mesures indispensables à la réalisation du projet.
Les populations de Niafrang et environ disent ne plus s’opposer à l’exploitation du zircon, mais listent au ministre de tutelle trois mesures indispensables à la réalisation du projet.
Après avoir mûri à l’épreuve de cette affaire qui avait défrayé la chronique il y a bientôt cinq ans dans la région sud du pays et conscientes des retombées économiques et sociales pour les communautés, les populations concernées, qui ne s’opposent plus à l’exploitation du zircon de Niafrang ont, dans une lettre adressée au ministre des Mines et de la Géologie, exprimé, en trois points, leur ‘’position ferme’’.
Celle-ci résulte de la rencontre convoquée le jeudi 29 septembre 2022 par le sous-préfet de Kataba 1, à Diouloulou, suite à une demande adressée par le ministre Oumar Sarr au gouverneur de Ziguinchor. Cette réunion avait pour objet de recueillir l’avis des populations sur un éventuel renouvellement du permis d’exploitation d’Astron ou de son associé Senegal/Minerals Resources en charge de l’exploitation du zircon. Faut-il le rappeler, cette rencontre s’est tenue en présence du commandant de brigade territoriale de Diouloulou, des représentants de la mairie, de tous les chefs de village, des imams, du curé, des responsables des jeunes et des femmes des villages concernés par le projet.
Au cours de cette réunion, les populations avaient clairement exprimé leur position aux autorités compétentes. En effet, dans une lettre en date du 11 avril 2023, adressée au ministre Oumar Sarr, les éventuels bénéficiaires du projet lui ont rappelé les décisions arrêtées lors de cette rencontre du 29 septembre 2022. Correspondance dans laquelle les autochtones disent ne plus s’opposer à l’exploitation du zircon, mais elles demandent, ‘’avec force’’, leur implication dans l’étude d’impact environnemental et social conformément à l’arrêté n°9468 MJEHP-DEEC du 28 novembre 2001 portant réglementation de la participation du public à l’étude d’impact environnemental.
La deuxième exigence concerne les sociétés chargées de la réalisation du projet. Les populations ‘’récusent vigoureusement et de façon définitive les sociétés Astron et Sénégal/Mineral Ressources et leur représentant Ibrahima Diaw ou toute autre société qui leur serait apparentée, en raison de la préservation du tissu social largement détérioré par les agissements de ces sociétés en dix ans de tergiversations dans leur terroir’’.
Enfin, les populations affirment leur volonté ‘’d’accompagner toute société disposée à respecter la préservation du cadre de vie et à tenir compte du bien-être des populations, dans le cadre de l’exploitation de la mine. Dans le même registre, les populations disent être grandement surprises d’apprendre que le ministère a renouvelé le permis d’exploitation d’Astron ou de Senegal/Minerals Ressource. Celles-ci rappellent au ministre Oumar Sarr ‘’leur farouche opposition à ce renouvellement et avertissent qu’elles feront usage de tous les moyens légaux pour l’exprimer’’.
Conséquences sociales
Pour rappel, en mai 2017, une autorisation d’exploitation de petite mine de minéraux lourds sur le périmètre correspondant à la dune de Niafrang, avait été attribuée à la société Astron Limited. Mais au moment où cette société orientait ses actions vers le démarrage du projet qui concernent les quatre villages de Niafrang, Kabadio, Kounkoudiang et Bandjikaky, de nombreuses voix se sont élevées pour s’opposer à l’exploitation de ce minerai. Elles accusaient la société d’avoir violé l’arrêté n°9468 MJEHP-DEEC du 28 novembre 2001 portant réglementation de la participation du public à l’étude d’impact environnemental.
Cette frange de la population avait, dit-elle, relevé ‘’des manquements sérieux dans le processus ayant conduit à cette attribution’’, soulignant, par ailleurs, que les intérêts des populations dans le cadre de l’exploitation du zircon n’étaient pas bien définis. Cette situation a engendré de vives tensions au niveau de la communauté. Elle a détruit des relations familiales entre les partisans du ‘’oui’’ et ceux du ‘’non’’ et déchirer le tissu social de la communauté.
POLITIQUE ECONOMIQUE ET SOCIALE DU SENEGAL, LA SOCIETE CIVILE DANS SON ROLE
La Commission nationale des acteurs de la société civile sur la politique économique et sociale a procédé, à Dakar, au lancement du Processus de formulation du rapport de contribution de la société civile au Plan national de développement (PND) 2024-2028.
La Commission nationale des acteurs de la société civile sur la politique économique et sociale a procédé, à Dakar, au lancement du Processus de formulation du rapport de contribution de la société civile au Plan national de développement (PND) 2024-2028.
Depuis plus de deux décennies, l'implication de la société civile dans le suivi-évaluation de la politique économique et sociale du Sénégal se traduit par la production de données basées sur la perception des citoyens sénégalais qui ont permis d'améliorer la pertinence des actions entreprises en rapport avec les besoins prioritaires des communautés politiques.
Sur ce, la Commission nationale des acteurs de la société civile a lancé hier le Processus de formulation du rapport de contribution de la société civile au Plan national de développement (PND) 2024-2028.
Selon son président Ibrahima Fall, il est prévu, dans le cadre de ce processus, de faire des consultations avec les catégories d'acteurs de la société civile, mais aussi des consultations avec les citoyens à la base pour recueillir un peu leur perception sur, non seulement l'état de mise en œuvre du PAP1 et du PAP2, afin de pouvoir identifier des contributions avec les acteurs qui répondront aux besoins des communautaires à la base. Mais aussi, dit-il, ce processus va améliorer la bonne gouvernance. L'objectif du lancement de ce processus, soutient-il, est d'informer les acteurs de la société civile sur le processus PND, mais aussi sur le travail qui est en train de se faire et d’impliquer l'ensemble des acteurs de développement dans ce processus, pour qu'il y ait une contribution pertinente qui sera remise au gouvernement du Sénégal.
Ce processus permettra également de renforcer la qualité de la pertinence des politiques de développement à l'endroit des communautés. La Commission nationale des acteurs de la société civile travaille avec le gouvernement du Sénégal pour l'accompagner dans tous les processus de formulation. Ce partenariat lie la commission avec le gouvernement du Sénégal, par le biais du ministère de l'Économie, du Plan et de la Coopération, particulièrement la Direction générale de la Planification des politiques économiques.
"On projette qu'en 2024, on a aura une croissance à deux chiffres de 10,5 %, mais aussi, c'est le lieu de donner des propositions au gouvernement pour que cette croissance soit plus inclusive et durable", renseigne le président de la Commission nationale des acteurs de la société civile.
Le représentant du directeur général de la DGPPE, Abdou Loum, a, lui, souligné que l’initiative n’est rien d’autre qu’un processus participatif et inclusif qui a été lancé depuis janvier et qui rentre dans la lignée des actions de la société civile qui visent l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.
Pour rappel, avec la Covid-19 et la crise russo-ukrainienne, le gouvernement du Sénégal avait jugé nécessaire de lancer le PAP2A pour amorcer la relance économique du pays, au lendemain de la deuxième vague qui avait fortement secoué l’économie sénégalaise, réduisant de façon drastique les perspectives de croissance économique. Le gouvernement ayant senti la nécessité d’ajuster le plan d’action prioritaire devenu PAP2A dans le but d’intégrer les réformes jugées indispensables pour l’atteinte des objectifs du PSE et des ODD.
Estimé pour la période 2019-2023 à plus de 14 milliards, le coût global du PAP2A a connu une augmentation de 614 milliards, soit 4 % par rapport au PAP2 initial, avec une contribution attendue du secteur privé à hauteur de 4 770 milliards de francs CFA, selon le ministère de l’Économie et du Plan.
ILIMAN NDIAYE CLAME SON AMOUR POUR L’OM
Très en vue lors du Mondial au Qatar et auteur d’une excellente saison en Championship avec Sheffield United, Iliman Ndiaye se verrait bien évoluer un jour à Marseille, club qu’il supporte depuis tout petit comme il le confie dans un entretien à So Foot.
Très en vue lors du Mondial au Qatar et auteur d’une excellente saison en Championship avec Sheffield United, Iliman Ndiaye se verrait bien évoluer un jour à Marseille, un club qu’il supporte depuis "tout petit", comme il le confie dans un entretien à So Foot.
Le meilleur buteur de Championship, c’est Chuba Akpom, ex-grand espoir d’Arsenal et artificier en chef de Middlesbrough cette saison avec ses 28 réalisations. Le meilleur passeur, c’est son coéquipier anglais Ryan Giles, qui totalise déjà 11 offrandes. Mais le vrai joueur frisson de la deuxième division anglaise, c’est sans doute Iliman Ndiaye.
Du haut de ses 23 ans, le milieu offensif sénégalais fait le bonheur de Sheffield United, qui profite de son talent pour encore quelques semaines avant probablement de le voir grandir ailleurs. Très en vue également lors de la Coupe du monde au Qatar, le jeune dribbleur est annoncé un peu partout en Premier League. Mais son profil créatif pourrait aussi intéresser des écuries françaises. Comme Marseille ?
"Un club que je porte toujours dans mon cœur"
Adolescent, Ndiaye était passé par le centre de formation de l’OM, avant de repartir au Sénégal. Mais il n’a jamais cessé de suivre les résultats du club phocéen. Dans une interview accordée ce vendredi à So Foot, il ne cache d’ailleurs pas son rêve d’en porter un jour les couleurs.
"Ouais, bien sûr. Depuis que je suis tout petit, j’aime l’OM. Le premier maillot que mon père m’a acheté, c’était celui-là. Quand j’étais petit, mon père m’avait proposé d’aller faire des tests au PSG ou à Marseille. J’ai dit l’OM direct ! J’ai joué un an là-bas, c’est un club que je porte toujours dans mon cœur. Je regarde tous leurs matchs, j’espère qu’ils vont se qualifier pour la Ligue des champions. Ils ont l’air d’avoir un bon projet, le président (Pablo Longoria) fait du bon travail depuis qu’il est là. Pourquoi pas un jour !", confie-t-il.
Auteur de 13 buts et 8 passes décisives cette saison en Championship, Ndiaye est actuellement sous contrat jusqu’en 2024 avec Sheffield. "Pour le moment je suis là, dit-il. J’essaye de bien finir la saison, de laisser une empreinte dans l’histoire du club. On verra par la suite."