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22 juin 2025
LES LIONS PRIVES DE MONDIAL : LA FEDE VA SAISIR LE TAS
Le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye, a regretté les changements opérés dans le règlement de la Fiba pour les éliminatoires du Mondial 2023.
Le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye, a regretté les changements opérés dans le règlement de la Fiba pour les éliminatoires du Mondial 2023.
«Je suis content, mais en même temps déçu. Quand on regarde sur le terrain, le Sénégal est qualifié. On a 19 points avec un bon goal average. Malheureusement, il y a un règlement de la Fiba, après le forfait du Mali dans sa poule. Il a été décidé d’annuler les résultats des matchs du Mali, alors que le Cap-Vert avait perdu contre le Mali à l’aller avant de gagner par forfait au retour», a réagi Me Ndiaye, juste après l’élimination des Lions qui ont enregistré deux défaites pour une victoire lors de cette dernière fenêtre disputée à Alexandrie, en Egypte.
La Fédé va saisir le Tas
Le patron de la balle orange n’écarte pas de saisir le Tribunal arbitral du sport pour dénoncer cette nouvelle réglementation.
«La Fiba avait décidé d’annuler les matchs du Sénégal contre le Kenya qu’on avait battu à l’aller comme au retour, avec 77 points de plus. Au moment où on perd 4 points, le Cap-Vert en perd 3. C’est ce qui permet aujourd’hui au Cap-Vert d’être meilleur troisième et de se qualifier pour le Mondial. Pour se qualifier, il fallait remporter les trois matchs, les deux seulement n’allaient pas suffire. C’est un règlement injuste. On va voir si on peut faire recours devant le Tribunal arbitral du sport.»
Quant à l’avenir de l’équipe, Me Ndiaye a félicité les joueurs et salué le travail du staff technique, tout en demandant à continuer le travail. «On n’avait pas la meilleure équipe sur le terrain. Gorgui Sy Dieng n’était pas là. De même que Ibrahima Fall Faye. On a une équipe jeune. Malgré tout, on a enregistré quatre victoires contre deux défaites. Donc, il faut continuer le travail et se projeter sur les prochaines échéances», a exhorté le président de la Fédération.
Par Madiambal DIAGNE
LES AFRICAINS SUBISSENT EN TUNISIE CE QU’UN NOIR NE SUBIT PAS EN EUROPE
La subite prise de conscience des élites africaines sur la situation des Noirs en Tunisie devrait étonner. Dans ce pays, la population de couleur noire (environ 15% des 12 millions de Tunisiens) vit dans une discrimination quasi-institutionnelle
«L’immigration clandestine relève d’un complot pour modifier la démographie de la Tunisie, afin qu’elle soit considérée comme un pays africain uniquement et non un pays arabe et musulman.» La déclaration est du Président tunisien, Kaïs Saïed, le 21 février 2023. C’est en fait la théorie de la crainte du «grand remplacement», prôné par Eric Zemmour en France et certains autres populistes d’Extrême-droite en Europe et qui fait des émules dans les rues de Tunis et de Carthage.
Tunis, nouvelle capitale de l’Apartheid
On est habitué au racisme de par le monde. Il semble qu’il existera toujours sur la terre, des imbéciles incorrigibles. Mais là où cela fait le plus mal est que cette sordide déclaration est faite par un chef d’Etat d’un pays situé au Sud de la Mer Méditerranée, qui se dit africain, membre de toutes les instances africaines. Face au tollé, le gouvernement tunisien oppose un mépris sidérant. L’indignation des élites africaines est donc forte et à juste raison, mais leur subite prise de conscience de la situation des Noirs en Tunisie devrait étonner. Allez savoir quelles humiliations n’avaient pas subies des employés de peau noire de la Banque africaine de développement (Bad) et leurs familles qui vivaient à Tunis, au moment où cette institution financière panafricaine y avait installé provisoirement ses quartiers, fuyant Abidjan en 2003 pour causes de graves troubles politiques et sécuritaires en Côte d’Ivoire. Le quotidien des Noirs en Tunisie est fait de brimades, de vexations et d’actes racistes. Dans ce pays, la population de couleur noire (environ 15% des 12 millions de Tunisiens) vit dans une discrimination qui a fini par devenir institutionnelle. Dans un article en date du 2 novembre 2020, parlant des «Rohingyas (Birmans) abandonnés en rase campagne», nous nous insurgions également contre la situation des populations de peau noire en Tunisie. Nous disions notamment : «En Tunisie, des personnes sont victimes d’une honteuse discrimination, parce qu’elles sont de peau noire. Une inscription d’un autre âge, «Atig» (Affranchi), continue de figurer sur leur carte nationale d’identité. Cette situation des Noirs en Tunisie ne semble choquer personne dans le monde.» Dans le langage commun en Tunisie, les mots «oussif» ou «abid» (esclave) sont couramment utilisés pour désigner une personne noire.
En miroir, les personnes de peau blanche sont appelées «ahrar» (hommes libres). L’humiliation ne s’arrête pas là. A Djerba, est encore appliquée de manière traditionnelle une ségrégation raciale, jusque dans la mort. Sur l’île subsiste «le cimetière des esclaves», lieu d’inhumation réservé aux Noirs tunisiens.
Pourtant l’esclavage a été théoriquement aboli en Tunisie depuis 1846. La situation est particulièrement inquiétante dans le Sud de la Tunisie, où la communauté noire vit parfois dans des régions isolées, comme à Gosba.
Un rapport de Minority Rights group (Mrg) de 2016 a révélé qu’il existait des bus séparés pour les élèves noirs à Sidi Maklouf. Après avoir suscité l’indignation, l’incident a toutefois été présenté par le gouvernement comme un cas isolé. Aucune sanction n’a pour autant été prise contre les responsables. Plus récemment, des enquêtes menées par l’organisation Mnemty ont révélé que les régions à forte concentration d’élèves noirs, en particulier dans le Sud, sont les plus défavorisées et avaient tendance à manquer de ressources au niveau des infrastructures sociales et sanitaires. En effet, il est de notoriété publique que ce groupe de population reste presque totalement absent de la vie publique et de l’emploi, y compris des postes gouvernementaux et autres postes à responsabilités. Malgré cette discrimination, il existe encore une réticence généralisée dans le pays à admettre que le racisme existe. Il n’y a qu’un seul journaliste tunisien noir à la télévision nationale. En 2014, Nejiba Hamrouni, journaliste, a été publiquement insultée par des islamistes qui ont publié des caricatures la représentant sous les traits d’un singe. Ne pouvant pas intenter un procès, elle s’est servie des réseaux sociaux pour sensibiliser le public à la discrimination raciale. La même année, une femme noire a été attaquée à coups de pierres à Bizerte par ses voisins, mais l’affaire a été classée sans suite par la police pour manque de preuves, malgré la présence de plusieurs témoins.
Les dirigeants de l’Ong Mnemty (le rêve comme celui fait par Martin Luther King en Alabama) ont subi des harcèlements après l’organisation en juin 2020, d’une manifestation de solidarité avec Black Lives Matter.
Qui peut citer le nom d’une personne de couleur noire membre d’un gouvernement en Tunisie ? Aujourd’hui, seule une personne noire siège au Parlement tunisien ! En 2011, à la faveur de la chute de Ben Ali, une campagne avait été lancée sous le thème : «Un ministre noir en Tunisie ? Yes we can ? No we don’t want.» Elle n’aura pas servi à grand-chose. Quel est le visiteur ordinaire noir qui n’a pas subi quelques vexations durant un séjour à Tunis ou à Sfax ? L’attitude condescendante, pour ne pas dire raciste, des Tunisiens, s’exprime jusque dans les terrains de sports. Souvenons-nous des images renversantes de l’arrogance des footballeurs tunisiens et de leurs dirigeants lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations de football au Cameroun en 2022 ! Des Tunisiens ont poursuivi la provocation jusqu’à clamer que leur pays ne représentait pas l’Afrique à la Coupe du monde 2022 du Qatar. Il est curieux que la Confédération africaine de football (Caf) ait fait le dos rond devant de tels propos.
Au demeurant, dans une publication, la chercheuse en anthropologie, Stéphanie Pouessel, analyse le positionnement régional de la Tunisie vis-à-vis de l’Europe et de l’Afrique. Elle souligne en quelque sorte que la Tunisie s’invente entre Orient et Occident. En effet, «contrairement au Maroc, qui met en avant son histoire commune avec le Sénégal et l’Ouest-saharien à des fins notamment politiques, la Tunisie se détache de l’histoire transafricaine pour se focaliser sur son passé ottoman et sur son expérience en tant que colonie française. Le premier Président de la Tunisie indépendante, Habib Bourguiba, a théorisé la «tunisianité» : l’identité tunisienne est spécifique, locale, et l’arabité en est la composante essentielle, à laquelle s’adjoint l’ancrage dans l’époque antique, à la romanité, pétrie de référents islamiques et panottomans. Parmi les référents identitaires qui ont construit la Tunisie postcoloniale, rares sont les évocations de l’Afrique, de l’africanité comme composante de cette identité tunisienne. Ce déni de l’Afrique, visible chez Habib Bourguiba, s’accompagne d’un regard largement tourné vers le «Nord» ou vers le monde arabe.»
Les immigrés, boucs émissaires partout !
Des employés de la Bad avaient déposé de nombreuses plaintes pour des actes de racisme et de discrimination, mais la présence de cette institution, avec des cadres d’un niveau social élevé, avait pu modifier un temps la perception du travailleur noir auprès des Tunisiens. Les agents de la Bad habitaient de beaux quartiers, fréquentaient les hôtels, les restaurants et cafés et les commerces de luxe. Le travailleur noir a souvent été perçu en Tunisie comme un immigré fuyant la famine et la misère, manquant d’éducation et ne parlant pas un mot arabe et ne pouvait être que de confession chrétienne. C’est dire que son intégration dans la société était des plus difficiles. Assurément, du fait d’un tel état d’esprit, les travailleurs immigrés noirs sont les boucs émissaires tout désignés dans un contexte où la Tunisie vit une situation de déliquescence tant sur le plan économique que politique.
Le «Printemps arabe», qui a démarré en Tunisie et qui a permis de chasser Zine El Abidine Ben Ali en 2011, s’est très vite révélé comme une grosse désillusion. L’arrivée au pouvoir des islamistes a corseté la société avant qu’un autre autocrate, le Président Kaïs Saïed, ne vienne aux affaires. L’échec est retentissant à tous points de vue. Les difficultés économiques et sociales sont imputées à ces migrants qui, pour la plupart, sont en transit dans ce pays, sur leur route vers l’Europe. Il y a beaucoup d’amalgames sur les migrants subsahariens. Certains fuient diverses crises humanitaires et conflits et transitent par l’Afrique du Nord avec l’intention de continuer vers l’Europe. D’autres viennent en Tunisie pour y étudier ou y travailler. Que leur objectif soit de transiter par le pays ou d’y rester pour faire leurs études ou pour des raisons économiques, beaucoup se retrouvent à vivre en Tunisie pendant des périodes prolongées. En raison de l’invisibilité des Tunisiens noirs dans la vie publique, une grande partie de la société suppose que toutes les personnes noires vivant dans le pays sont d’origine subsaharienne. Les migrants subsahariens sont victimes de discrimination raciale, leur situation est encore aggravée par la barrière de la langue, les problèmes de papiers et un accès limité à l’éducation et aux soins de santé. Ils sont fréquemment victimes d’abus, d’exploitation et même d’attaques ciblées. Falikou Coulibaly, figure de proue de la lutte contre le racisme et président de l’Association des Ivoiriens en Tunisie (Ait), a par exemple été poignardé à mort à Tunis, fin décembre 2018. Bien que les autorités aient affirmé que le meurtre était lié à un vol, la mort de Coulibaly a conduit des centaines de Tunisiens noirs à manifester, dans les jours qui ont suivi, contre la discrimination raciale dans le pays et l’absence de réponse adéquate du gouvernement. A travers son réseau de points anti-discrimination, Minority Rights Group (Mrg) a documenté des centaines de cas de discrimination raciale à l’encontre de Tunisiens noirs et de migrants subsahariens en 2019 et 2020. La situation est assez similaire dans la plupart des pays du Maghreb. Plus proche de nous, en Mauritanie, le douloureux sort des populations noires continue de heurter les consciences.
Il reste que l’échec des dirigeants d’Afrique au Sud du Sahara, incapables d’offrir des conditions d’éducation, de santé et de travail à leurs jeunesses, doit être indexé. Aussi, d’autres Africains noirs vivent le martyre de la discrimination, de la haine ethnique et de la xénophobie dans de nombreux autres pays d’Afrique noire où ils vivent. Il sera donc difficile aux dirigeants d’Afrique au Sud du Sahara de faire la leçon aux autres, nous le soulignions, le 28 avril 2015, «Honte à l’Afrique !», après le ramassage de centaines de corps de migrants noirs échoués sur la plage de Lampedusa (Italie). «Cette Afrique laisse ses fils mourir et comme pour ne rien arranger, l’Africain devient un loup pour l’Africain. En Afrique du Sud, des ressortissants d’autres pays africains sont pourchassés, lynchés à mort, brûlés vifs par «leurs frères» sud-africains qui leur demandent de quitter la terre d’Afrique du Sud. Cela se passe en Afrique du Sud, un pays gouverné par des Noirs membres de l’élite de l’Anc, ces célèbres combattants de la liberté et de l’affirmation de l’homme noir ! Nelson Mandela s’est déjà retourné trois fois dans sa tombe. Devant une telle situation aussi, les dirigeants africains préfèrent ne pas savoir ce qui se passe. Robert Mugabe (Ndlr : alors président de l’Union africaine) peut parler au nom de l’Union africaine comme en son nom propre, lui dont le pays se vide pour se réfugier en Afrique du Sud voisine. Robert Mugabe peut dire sa honte devant l’attitude des populations noires d’Afrique du Sud. Cela lui permettra sans doute de soulager sa conscience d’avoir précipité son pays, le Zimbabwe, qui était si prometteur, dans une situation si désastreuse que plus personne ne veut y rester.»
* Ce titre est inspiré d’une déclaration du Président Abdoulaye Wade, le 22 janvier 2001, au Forum sur le racisme à Dakar. Devant des situations de pogroms et d’attaques contre des ressortissants burkinabè, le Président sénégalais s’était indigné soulignant que «ce que vit un Burkinabè en Côte d’ivoire, un Noir ne le vit pas en France». Le propos avait provoqué l’ire des populations et des autorités ivoiriennes et avait déclenché de fortes représailles contre la communauté sénégalaise dans des villes comme Abidjan, San Pédro, Yamoussokro. Moi-même, j’avais eu une vive altercation avec George Aboké, un membre du Cabinet du Président Laurent Gbagbo, en décembre 2007, à l’occasion d’une conférence internationale de journalistes à Abidjan. Ce proche du chef de l’Etat ivoirien fulminait encore contre le propos du Président Wade, pour se mettre en opposition à son co-panéliste sénégalais. Exaspéré, je lui avais balancé : «Le Président Wade a totalement raison de l’affirmer !» Tout le reste de mon séjour, les amis ivoiriens avaient pris leurs distances par rapport à moi. Le contexte politique était lourd. L’altercation avait été rapportée au Président Wade, qui en avait ri à gorge déployée.
«IL N’Y A PAS DE TROISIEME MANDAT QUI TIENNE, IL Y A UN DEUXIEME QUINQUENNAT»
Se faisant une fervente avocate du locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, Me Aissata Tall Sall considère que ce dernier a le droit de se présenter à l’élection de 2024
La ville de Podor a été ce weekend le lieu de ralliement des membres et sympathisants du mouvement «Osez l’avenir» que dirige me Aïssata Tall Sall, ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur. Occasion saisie par la patronne de la diplomatie sénégalaise pour parler de la situation des ressortissants sénégalais en Tunisie et annoncer que l’état a pris toutes les dispositions pour assurer la protection et la sauvegarde des intérêts de nos compatriotes. Évoquant la Présidentielle du 25 février 2024, elle estime que «Macky Sall a encore la possibilité juridique de faire un second mandat à partir de 2024».
La présidente du mouvement «Osez l’Avenir» compte poursuivre son compagnonnage avec le leader de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Macky Sall. Se faisant une fervente avocate du locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, Me Aissata Tall Sall considère que ce dernier a le droit de se présenter à l’élection de 2024. «Macky Sall est notre candidat. Nous attendons seulement confirmation de sa part.
En politique, nous avons le courage de nos idées et nous les assumons pleinement. Moi je ne suis pas la personne qui est avec un président de la République un jour et qui le lendemain, peut lui dire au revoir parce que son ambition est devant elle. J’ai des ambitions, mais quand je suis avec le Président Macky Sall, je suis avec lui jusqu’au bout. Mon souhait, ma volonté et ma force de détermination, c’est qu’il réclame encore le suffrage des Sénégalais en 2024, que les Sénégalais l’élisent pour que nous continuions à être à la disposition de leurs intérêts», a déclaré Me Aissata Tall Sall qui inaugurait ce week-end le siège de son mouvement à Podor. Très en verve, elle estime que le problème de la candidature du Président Macky Sall a été réglé. «Le Conseil constitutionnel a fini de régler cette histoire de troisième mandat. Il n’y a pas de troisième mandat qui tienne, il y a un deuxième quinquennat.
Quand le Président Macky Sall a voulu ramener son mandat de 7 à 5 ans, le Conseil constitutionnel lui a signifié qu’il ne pouvait pas le faire, parce que la Constitution qui l’avait élu était celle-là que Me Abdoulaye Wade avait laissée en partant. La nouvelle Constitution qui limite les mandats à 2, c’est celle-là qui va s’inaugurer à partir de son mandat de 2019. Macky Sall a fait ce premier mandat sous l’ère de cette nouvelle Constitution. Il a encore la possibilité juridique de faire le second mandat à partir de 2024», tranche Me Aïssata Tall Sall avant d’ajouter : «Maintenant, la femme politique a décidé que son candidat, c’est Macky Sall. Nous attendons qu’il le confirme. Je l’espère, je souhaite et prie pour qu’il le confirme. Nous sommes déjà prêts et n’attendons que ce feu vert pour l’amener jusqu’à la victoire.»
Par ailleurs, Me Aïssata Tall Sall s’est fortement émue de la sortie «malencontreuse et xénophobe» du Président tunisien, Kaïs Saïed, contre les Africains. «Nous étions très peinée par les propos tenus par le Président tunisien. Mais nous avons été un peu plus rassurée quand nous l’avions entendu s’excuser et regretter la virulence des propos qu’il a tenus», a déclaré le ministre des Affaires Etrangères qui rappelle que la Tunisie est un «pays africain membre de l’Union africaine» et que «l’Afrique est un continent peuplé de noirs et de blancs».
En outre, elle a révélé que le Sénégal a fait une démarche dans deux directions. «La première, c’est de nous assurer de la protection et de la sauvegarde des intérêts de nos compatriotes. Nous l’avons fait via notre ambassade à Tunis qui a,très tôt, pris les dispositions nécessaires non seulement pour les sécuriser, mais aussi pour mettre à leur disposition une ligne d’appel téléphonique d’urgence ainsi que les services du ministère en vigilance permanente H24 pour permettre aux Sénégalais de bénéficier de la protection de l’ambassade», affirme-t-elle. La deuxième démarche, c’est l’échange qu’elle a eu avec son homologue de l’Union des Comores qui assure la présidence de l’Union Africaine.
«ON M’A EXCLUE DU PS SANS QU’UNE NOTIFICATION M’AIT ETE FAITE…»
Le mouvement «Osez l’Avenir», de l’avis de sa fondatrice (Me Aïssata Tall Sall), est né d’un défi. «A l’époque, j’étais en plein conflit avec le Parti socialiste. Un conflit que je n’ai pas voulu et que je n’ai pas souhaité. Mais je suis une lionne ; quand on m’impose la bagarre, je me bats. J’avais pensé qu’au Parti socialiste, il était temps de changer les idées, les hommes qui le portent pour toujours, essayer de nous performer et d’être au diapason de ce que recherche le peuple sénégalais parce que tout compte fait, la finalité de la politique, c’est cela. Et pour avoir nourri cette ambition de vouloir changer le parti, j’ai été en divergence profonde avec la direction.
Pourtant, ma seule volonté, c’était d’exprimer mes idées, celles des camarades qui croyaient en ce que je disais et de les faire triompher au sein du Parti socialiste. On ne m’a pas permis cela. J’étais candidate au poste de secrétaire général du Ps. Cette élection a été interrompue. On n’a pas voulu qu’on aille jusqu’au bout du processus. J’ai considéré que cela n’était pas démocratique. Pour autant, je n’avais pas voulu quitter le Parti socialiste», rappelle-t-elle. C’est pourquoi elle avait décidé de créer «Osez l’Avenir» afin de montrer le chemin de courage qu’elle avait tracé. «C’était pour montrer qu’en politique, la force des convictions doit être la primauté de l’engagement. Je me battais pour un changement interne au sein du Parti Socialiste. En définitive, le parti m’a exclue.On m’a exclue sans qu’une notification m’ait été faite de cette exclusion. Je l’ai apprise à la radio comme tout le monde», se souvient-elle.
SUR 244 DETENUES, 54 SONT POURSUIVIES POUR INFANTICIDE ET 5 POUR AVORTEMENT CLANDESTIN
D’après une étude commanditée par la task-force pour l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste, avec l’appui de l’Ong Pp global, 244 femmes croupissent actuellement en prison
D’après une étude commanditée par la task-force pour l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste, avec l’appui de l’Ong Pp global, 244 femmes croupissent actuellement en prison. Parmi elles, les 54 sont poursuivies pour infanticide et 5 pour avortement clandestin.
La non-application du protocole de Maputo sur l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste est à l’origine de beaucoup de drames chez les femmes mais aussi au niveau de la société. En attestent les résultats de l’étude initiée par la taskforce pour l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste pour savoir la situation des femmes incarcérées. Il ressort de l’étude réalisée entre octobre et septembre 2022 qu’il y a une présence effective de femmes dans les prisons sénégalaises pour avortement clandestin et infanticide. «Sur les 37 établissements pénitentiaires que compte le pays, seuls 14 établissements pénitentiaires abritaient des femmes incarcérées pour infanticide ou avortement clandestin au moment de l’étude», a révélé Julien Ngagne Ndour, le consultant qui présentait les résultats de l’étude. Sur les 244 femmes détenues dans l’ensemble de ces établissements pénitentiaires, souligne t-il, «59 (soit 24,18%) ont été concernées par l’objet de l’étude ; 54, soit 22,13%, sont poursuivies pour infanticide et 5, soit 2%, pour avortement clandestin. Sur le nombre total de celles poursuivies pour les faits, il y en a 54, soit 91,5%, pour infanticide et 5, soit 8,5%, pour avortement clandestin». Selon le consultant, le nombre de femmes incarcérées pour ces deux faits ne représente que 18,51% de la population féminine en milieu carcéral.
27,1% DES DETENUES SONT ISSUES DE LA BANLIEUE
«La majorité des femmes concernées, soit 61%, est issue des autres régions du Sénégal, 6,8% de Dakar périphérie et 27,1% de Dakar banlieue», renseigne Julien Ngagne Ndour. Pour ce qui est de leur nationalité, il y a 04 étrangères dont 02 Guinéennes, 01 Malienne, 01 Nigériane et 55 Sénégalaises. A en croire le sieur Ndour, 66,1% des détenues ont un âge supérieur à 22 ans, avec une fille de 16 ans (la plus jeune ; la plus âgée a plus de 30 ans. «47,5% des femmes sont issues de familles polygames, le groupe compte 22 femmes célibataires, 22 femmes mariées et 15 divorcées. Parmi elles, 46 ont au moins un enfant en charge et 13 n’en ont pas», relève l’étude qui démontre que la plupart des femmes détenues pour infanticide ont un niveau d’étude faible. Quant à la situation professionnelle de ces femmes, 28 d’entre elles exerçaient une activité professionnelle avant leur détention, 30 étaient restées sans emploi. Interrogées lors de l’étude sur les causes de leurs actes, 30,5% des femmes détenues soutiennent ne pas savoir pourquoi elles ont commis l’acte d’avortement ou d’infanticide. «27,1% déclarent avoir commis ces actes par peur ; 11,9% affirment avoir été victimes de viol ; 10,2% déclarent que c’est à cause de l’adultère et 15,3% pour d’autres considérations telles que l’ivresse, la mort naturelle de l'enfant».
83,3% DES FEMMES DETENUES POUR INFANTICIDE OU AVORTEMENT LE SONT PAR IGNORANCE
Les principaux facteurs à l’origine de ces actes (infanticide et avortement) arrivent dans l’ordre suivant : 83,3% à cause de l’ignorance ; 75% pour manque de morale ; 58,3% pour manque de valeur ; 41,7% en raison de la pauvreté ou de conditions sociales précaires. Il urge de souligner que les détenues pour infanticide ou d’avortement font face à de nombreuses conséquences qui vont de l’abandon des études, de la perte de leur emploi à l’exclusion sociale en passant par la stigmatisation au sein de la famille et de la société. Venu assister à la restitution de l’étude, l’ancien député Moustapha Diakhaté a indiqué que la principale cause de l’avortement, c’est l’Etat qui tarde à appliquer le protocole de Maputo qu’il a pourtant ratifié. «C’est un combat difficile, mais qu’on peut gagner. Les politiciens ont peur de perdre l’électorat maraboutique, c’est pourquoi ils n’adhèrent pas à l’application de l’avortement en cas de viol ou d’inceste», a déclaré Moustapha Daikhaté.
A l’issue de l’étude, des recommandations ont été formulées pour que les décideurs puissent développer des actions de prévention, mais aussi assurer la conformité de la législation sénégalaise en matière d’avortement avec les engagements pris au niveau international. Il y a aussi la mise en place des mesures nécessaires pour l’application sévère des peines envers les agresseurs.
Le Khalife de Thiénaba valide la 3e candidature
«Tous les hommes dotés de connaissances et de vision trouvent que le Président Macky Sall poursuive son magistère est plus bénéfique pour le Sénégal». Ces propos ont été tenus par Serigne Assane Seck, Khalife Général de Thiénaba, qui recevait une délégation de la Convergence des Jeunesses Républicaines (Cojer) de Thiès. Il valide ainsi une troisième candidature du Président Macky Sall. Selon lui, le pays a besoin qu’il poursuive sa mission à la Présidence de la République, afin de parachever ses projets. Mais, s’est-il empressé d’ajouter, «personne ne sait ce que le Bon Dieu va décréter. En tout état de cause, tout le monde a le droit d’exprimer ses vœux, ses ambitions pour son peuple et Dieu décidera».
Les îles du Bliss Kassa avertissent le pouvoir
Les populations des îles du Bliss Kassa dans le département de Bignona brisent le silence pour dénoncer la mort de Fulbert Sambou et la disparition de Didier Badji, respectivement militaire et gendarme. Face à la presse, samedi, les sages, les femmes du bois sacré et les jeunes se sont offusqués de l’attitude du gouvernement. Le porte-parole du jour a rejeté la thèse de la noyade de Fulbert Sambou. A l’en croire, la thèse de la noyade ne peut pas prospérer. Selon lui, le gouvernement n’a pas dit la vérité sur les circonstances du décès de Fulbert Sambou parce que le lieu où le corps sans vie a été retrouvé est très proche du Palais, une zone militaire et il y a une tour de contrôle qu’on appelle Vigie qui est en mesure de balayer toute la zone. C'est pourquoi ils continuent de réclamer une enquête impartiale. Les populations des îles du Bliss Kassa constatent pour le déplorer un manque de volonté manifeste du pouvoir en place pour faire la lumière sur ces affaires. Elles sont déterminées à pousser l’Etat du Sénégal à dire la vérité aux familles Sambou et Badji. Elles interpellent aussi les organisations de défense des droits de l’Homme pour que justice soit rendue, rapporte Dakaractu
Dr Cheikh Oumar Hanne en colère contre les entreprises…
Le ministre de l'Éducation nationale en veut aux entreprises attributaires des marchés du programme de remplacement des abris provisoires et d’ouvrages annexes (Prorap). Si on constate aujourd’hui un nombre important d’abris provisoires, selon Dr Cheikh Oumar Hanne, c’est à cause des défaillances des sociétés sélectionnées dans le cadre du Propap. Il a fait cette déclaration samedi en marge de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle à Kaffrine. A l’en croire, il a été retenu en 2016 de remplacer plus de 6.000 abris provisoires en salles de classe. Ainsi les marchés étaient divisés en 4 lots, dont 1 500 salles de classe par lot. Les choses ont traîné. Finalement, c’est en 2018 que le ministre de l’Éducation a signé un ordre de service pour le lot 1, notamment pour la construction de 1.500 salles de classe. Quatre ans après la signature de l’ordre de service, c’est-àdire en 2022, le lot 1 était exécuté à 98%, se désole le ministre de l’Éducation nationale qui précise que la vérification des chantiers a permis de constater que le marché est plutôt exécuté à 85%. Pourtant, dit-il, l'Etat avait dégagé avec le bailleur plus de 98% des fonds, précisément 34 milliards. Jusqu’à présent, le premier lot de 1 500 salles de classe n’est pas réceptionné. En 2020, 16 milliards ont été dégagés pour la construction du troisième lot de 1 500 autres salles de classe. Depuis, aucune salle n’est livrée. Ce qui fait dire au ministre de l’Éducation que c’est la défaillance des entreprises qui retarde les programmes du gouvernement. Il menace de sévir contre les entreprises en résiliant les contrats. D’ailleurs, la procédure de résiliation du contrat du lot 4 sera bientôt enclenchée.
Mme Mbène Sène, nouvelle SG de Satrail
Le Syndicat autonome des travailleurs du Rail (Satrail) était ce week-end en congrès ordinaire à Thiès. L’ouverture a été marquée par les présences du ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel, Pape Amadou Ndiaye et le maire de la ville, Dr Babacar Diop qui a encore fait un retentissant plaidoyer pour la relance effective du chemin de fer. Le congrès a été marqué par l’élection d’une nouvelle Secrétaire générale en la personne de Mme Mbène Sène. Elle a promis de porter dignement les revendications des cheminots, pour créer les conditions pouvant permettre d’avoir de bonnes conditions de vie. Elle a souligné l’accompagnement significatif du Président Macky Sall à l’égard des cheminots, dans les moments durs. Et c’est pourquoi, dit-elle, tous les cheminots sont optimistes quant à la mise en œuvre effective de la relance qu’il a promise. Elle a par ailleurs appelé à la mobilisation pour aller encore vers une entreprise ferroviaire forte et performante.
Grogne à Dakar Dem Dikk
L’intersyndicale des travailleurs de la société de transport public «Dakar Demm Dikk » est en colère contre la direction à cause des recrutements de prestataires. A cause de la tension de trésorerie et des instructions données par le Premier ministre pour le redressement de la boite, les responsables de l’intersyndicale pensent que l’urgence est ailleurs. Ils réclament le renforcement en matériels et ressources financières. Ils menacent de se faire entendre dans les prochains jours si la direction ne change pas de conduite.
Al Hassane Niang investi candidat en 2024
Le parti «Jiitël Wareef» a investi ce week-end son candidat à l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de son leader Al Hassane Niang, qui dit être porteur d’un projet sociétal dont les fondements sont bâtis sur le socle du référentiel des valeurs. Selon lui, la raison de son entrée dans l’arène politique, au point de briguer les suffrages des Sénégalais, est le seul souci de résoudre les problèmes auxquels sont confrontées les populations. D’autant plus que le pays dispose de toutes les ressources nécessaires pour l’atteinte de cet objectif. Il s’agit, selon Al Hassane Niang, de mettre en avant les intérêts du pays et des populations. S’il accède à la magistrature suprême, des réformes constitutionnelles, institutionnelles et économiques seront menées, pour aller dans le sens d’une meilleure industrialisation afin de faire du Sénégal un modèle économique achevé. Né le 20 juillet 1976 à Dakar, Al Hassane Niang est un spécialiste de la gouvernance publique et des réformes institutionnelles et démocratiques. Il travaille depuis une quinzaine d’années dans l’accompagnement des Etats d’Afrique, des Caraïbes, du Pacifique (Acp), dans la mise en œuvre de réformes et politiques publiques.
Parti des «Goorgoorlu du Sénégal»
Après avoir démissionné du mouvement « Gueum sa bopp » de Bougane Guèye, l’actrice au développement, Fatou Samaké Thiam a décidé de lancer sa structure politique dénommée : « Parti des goorgoorlu du Sénégal (Pdg) ». Elle a procédé samedi au lancement officiel des activités de son parti à Diamaguène Sicap Mbao. Fatou Samaké Thiam annonce la bataille de massification de sa structure d’ici 2024. Elle mise sur une politique de développement et d'inclusion sociale.
Arrestation d’un dealer avec 8,75 kg de drogue
La police de Guinaw rails a mis hors d’état de nuire le dealer I. Nd. Mendy. Le quidam, sur sa moto avec un ami, menait ses activités illicites. Il livrait du chanvre indien à ses clients. Mais mal lui en a pris en croisant les hommes du Commissaire Alpha Oumar Ba de Guinaw rails en patrouille. I. Nd. Mendy a été interpellé au cours d’un contrôle de routine. Les limiers ont trouvé sur sa moto 07 blocs de chanvre indien d’un poids total de 8,75 kilogrammes. Mais son acolyte a réussi à prendre la fuite. Le mis en cause a nié la paternité de la drogue tout en précisant ne pas connaître le fugitif qu’il transportait. Des allégations qui n’ont guère convaincu les limiers qui vont le conduire au poste de Police avant de le placer en garde à vue. I. Nd. Mendy sera déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Cité municipale de Keur Massar Sud
Les habitants de la cité municipale de Keur Massar-Sud se disent inquiets de l’approche de l’hivernage. Ils ont organisé hier un rassemblement inopiné avec les jeunes pour alerter les autorités étatiques, notamment le ministre en charge des Inondations. Ils demandent au ministre, Issakha Diop de visiter leur cité pour la continuité des grands travaux d’assainissement. Les habitants de la cité municipale interpellent par ailleurs le ministre des Sports, Yankhoba Diatta, sur les promoteurs qui lorgnent l’unique espace de jeu et de loisirs de la cité.
Sédhiou aura un institut d'enseignement professionnel
La région de Sédhiou sera dotée d'un institut d'enseignement professionnel dans les prochains mois, d’après le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Pr Moussa Baldé qui promet que l'espace numérique ouvert sera aussi finalisé. Au panel du Mouvement national des enseignants républicains (Mner), Pr Baldé annonce que Sédhiou sera bientôt une région universitaire à l'image des autres régions.
Situation de nos compatriotes en Tunisie
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur qui suit de près la situation qui prévaut en Tunisie, relativement aux migrants d'origine subsaharienne, appelle nos compatriotes établis dans ce pays au calme et à la sérénité. La ministre Me Aissata Talla Sall rappelle, à cet égard, dans un communiqué parvenu à «L’As», l'attachement particulier du Sénégal à la sécurité et à la sûreté des communautés sénégalaises partout où elles résident et en toute circonstance. A l’en croire, l'Ambassadeur du Sénégal en Tunisie a été instruite de mettre en place une cellule de crise pour assurer la protection de nos ressortissants et de leurs biens. Et l'Ambassade est en contact avec les responsables des associations sénégalaises en Tunisie
Sédhiou :
Les engagements du Conseil des ministres décentralisés exécutés à plus de 63% Soixante-trois pour cent des engagements pris lors du Conseil des ministres délocalisé à Sédhiou en 2015 ont été réalisés, sans compter que onze pour cent desdits engagements sont en cours de réalisation, a-t-on appris de source officielle. Selon le gouverneur de Sédhiou, ces statistiques dénotent d’un bilan satisfaisant du taux d’exécution de l’enveloppe financière dégagée pour l’exécution de ces engagements. Concernant les réalisations hors engagements, sur deux cent onze actions identifiées, cent cinquante-huit ont été réalisées, représentant un volume financier de cent huit milliards trois cent quatre-vingt-six millions de francs CFA, a précisé le chef de l’exécutif régional, dans un entretien avec l’APS. Papa Demba Diallo a rappelé que soixante-seize engagements avaient été pris pour des actions à mener correspondant à un volume financier de deux cents milliards de FCFA. Il s’est réjoui du changement du visage de Sédhiou, à relier selon lui aux engagements pris par l’Etat en 2015, en faisant observer que la région de Sédhiou a bénéficié, depuis ce Conseil des ministres décentralisé, de deux-cent-quatre-vingtneuf milliards de FCFA d’investissements publics. Je pense que ceux qui étaient venus ici(Sédhiou) en 2015 et qui sont revenus en 2023 pourront constater de visu les avancées notées à travers la réalisation des engagements qui ont été pris, at-il relevé.
L’ELECTION PRESIDENTIELLE ET LA TOURNEE DU CHEF DE L'ETAT A SEDHIOU A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 27 février, abordent L’élection présidentielle du 25 février 2024 et la tournée du chef de l’Etat dans la région de Sédhiou
Dakar, 27 fev (APS) – L’élection présidentielle du 25 février 2024 et la tournée du chef de l’Etat dans la région de Sédhiou sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
A propos de la présidentielle du 25 février 2024, Bës Bi met en exergue ‘’les desseins avoués’’ d’Idrissa Seck, Déthié Fall et de Mamoudou Ibra Kane.
‘’Idy roule à grande vitesse vers une candidature. Le long discours de Idrissa Seck, samedi, lors du séminaire de son parti, est un pas vers la présidentielle. Une logique après son opposition suggérée à un 3e mandat. Même s’il est encore dans la coalition Benno bokk yaakaar, il entend +poursuivre invariablement+ son projet politique et estime que la Présidentielle de 2024 l’attend’’, rapporte le journal.
La même publication signale que ‘’c’est sous une forte mobilisation de ses militants et sympathisants que Déthié Fall a déclaré, dimanche, au siège de son parti, sa candidature (…). Entre les lignes d’un discours teinté de critiques contre le régime en place, le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP) a, par ailleurs, effleuré ses axes programmatiques’’.
Bës Bi note aussi que ‘’le mouvement citoyen +Demain, c’est maintenant+ a été lancé en grande pompe samedi. Son leader, le journaliste Mamoudou Ibra Kane, +ne se fixe aucune limite+ concernant une candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
Le leader de Rewmi, Idrissa Seck, a invité samedi les responsables de son parti à poursuivre le recensement entamé récemment pour "solidifier" les bases de leur formation politique, laquelle, selon lui, n'est pas un ‘’appareil électoral en panne’’.
‘’Il faut poursuivre le recensement. Soyez rassurés, le parti Rewmi n’est pas en retard, le Rewmi n’est pas un appareil électoral en panne, le Rewmi travaille’’, a-t-il-martelé, lors d’un séminaire de son parti. Plusieurs responsables de cette formation politique, dont le ministre des Sports, Yankhoba Diatara, prennent part à cette rencontre aux côtés de M. Seck, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Idrissa Seck soutient que ses ambitions et son projet politique pour le Sénégal ‘’restent constants''. ‘’De Sopi (le changement, slogan du PDS, parti dont il fut le numéro 2) d’hier au Rewmi d’aujourd’hui, je poursuis invariablement et inlassablement le même projet politique dont les piliers demeurent constants’’, a-t-il insisté.
Le président du CESE a cependant réaffirmé son engagement dans la coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yaakaar (BBY). Il appelle ses leaders à renforcer l’unité de BBY. ‘’Dans le cadre de notre coalition et de la feuille de route du président de la coalition, nous devons travailler pour fortifier nos partis respectifs et veiller en toutes circonstances à l’unité de notre coalition.’’
Pour WalfQuotidien, ‘’Idrissa Seck est dans le clair-obscur’’. ‘’Stratégie ou calculs politiciens ? On ne saurait répondre. Rewmi d’Idrissa Seck n’a pas encore livré une position claire et précise par rapport à la présidentielle de 2024. Le Rewmiste en chef qui était attendu sur sa candidature à la prochaine présidentielle, dit poursuivre son projet politique et envisage de le dérouler à l’intérieur de Benno’’, écrit Walf.
Le quotidien L’As aussi note que ‘’Idy est dans le clair-obscur’’ alors que pour Kritik, ‘’Idrissa Seck trace sa voix dans BBY’’.
‘’Les masques tombent’’, titre Sud Quotidien qui rapporte que le leader du parti Rewmi Idrissa Seck a invité, durant le week-end, ‘’ses camardes à poursuivre le recensement pour solidifier leurs bases avant d’annoncer que son ambition pour le développement du Sénégal ainsi que son projet politique n’ont jamais changé’’.
Sud Quotidien signale que Déthié, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), membre de la coalition de l’opposition Yewwi askan wi, a déclaré qu’il était ‘’prêt’’ pour diriger le Sénégal.
Selon L’Info, ‘’Déthié Fall annonce sa candidature’’ et promet de ‘''mettre au service du pays cette forte expérience politique de 19 ans et 22 ans d’expériences professionnelles pour un développement maitrisé avec la base, rigueur et détermination, séreux et bonne gouvernance, éthique et déontologie’’.
Vox Populi signale que Déthié Fall ‘’appelle les Sénégalais à +avancer+ avec lui’’. Le journal fait état de la ‘’forte mobilisation’’ des militants du PRP devant leur siège lors de l’annonce de la candidature de M. Fall.
EnQuête analyse les candidatures multiples au sein de la coalition Yewwi askan Wi et parle de ‘’couteau à double tranchant’’.
‘’La multitude de candidatures au niveau de la coalition Yewwi peut être une bonne stratégie pour le candidat du pouvoir au second tour. Mais elle a l’inconvénient de provoquer une dispersion des voix et de mener cette coalition de l’opposition vers le syndrome de Benno Siggil Sénégal en 2012 (…)’’, écrit le journal.
Le Quotidien s’intéresse à la tournée du chef de l’Etat dans la région de Sédhiou du lundi au vendredi. ‘’Sédhiou au tournant’’, dit le journal, soulignant que le président Macky Sall va trouver sur place ‘’un stock de chantiers inachevés’’.
Le Soleil explique ‘’comment Sédhiou a changé…’’ grâce à des investissements de l’ordre de 289,5 milliards de francs Cfa en 07 ans. ‘’La capitale du Pakao en pleine mutation : cœur de ville entièrement rénové, belles routes, éclairage performant, hôpital flambant neuf’’, écrit le journal.
LE SENEGALAIS ABDOULAYE THIAM ELU PRESIDENT DE L'AIPS/AFRIQUE
Une nouvelle alternance a été ouverte à la tête de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) /Afrique avec l’élection du Sénégalais Abdoulaye Thiam.
Le Sénégalais Abdoulaye Thiam a été porté à la tête de la présidence de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS), zone Afrique. Le président de l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) a été élu pour un mandat de quatre ans. Il succède au Nigérian Obi Mitchell, qui s’est retiré après neuf ans de présidence. Devant ses pairs, le nouveau patron de l’AIPS a invité les membres de cette organisation à travailler « dans l’unité» pour faire entendre la voix de l’Afrique et permettre au continent d’atteindre ses objectifs.
Une nouvelle alternance a été ouverte à la tête de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) /Afrique avec l’élection du Sénégalais Abdoulaye Thiam. Après son retrait de l’instance africaine qu’il a présidée pendant neuf ans, le Nigérian Obi Mitchell cède le poste lors du 7e Congrès électif de l’AIPS) /Afrique qui s’est tenu du 23 au 25 février à Dakar.
Seul candidat à la présidence après le désistement du Marocain Morad Moutaouakkil, celui qui préside l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) a bénéficié d’un large consensus des 21 pays qui était présents. Devant ses pairs, le journaliste sénégalais a ainsi invité les membres de cette organisation à travailler dans l’unité », de faire entendre la voix de l’Afrique et permettre au continent d’atteindre ses objectifs. « Faisons en sorte que nous, membres du Comité exécutif, donnions l’exemple et soulagions le président en faisant l’effort de prendre en charge nos frais et en respectant nos cotisations pour nous faire respecter et nous faire entendre. Nous allons mettre le curseur sur cela », a-t-il annoncé.
Il a souligné la nécessité pour l’AIPS de renouer avec les autres instances sportives du continent et du monde afin de rendre leur association plus solide. « J’ai besoin qu’on se serre les reins et que nous travaillions dans l’unité pour atteindre nos objectifs », a-t-il exhorté tout en saluant la nouvelle dynamique qui prévaut chez les membres de la section africaine. Il a ainsi rappelé son ambition de mettre en place en place une commission féminine africaine, une commission des aînés et des sages pour accompagner l’AIPS ainsi qu’une commission d’éthique indépendante qui va accompagner le travail de l’association. « Je veux que nous soyons très forts », a-t-il lancé.
«LA PLUS GRANDE PEUR QU’ON PEUT ENVISAGER EST UNE CHASSE AUX NOIRS»
L’ancien secrétaire général de l’Association des Sénégalais en Tunisie, Ibrahima Ba, contacté par la rédaction, fait le point de la situation des migrants subsahariens dans le pays
Le président tunisien a tenu des propos discriminatoires à l’encontre des ressortissants de pays d’Afrique au Sud du Sahara, en assimilant leur présence dans son pays à la délinquance et au crime. Ce discours qui vient de la plus haute autorité du pays, fait craindre prie chez les Sénégalais qui y vivent, notamment des représailles venant de la population. Ils sont cloitrés chez eux. L’ancien secrétaire général de l’Association des Sénégalais en Tunisie, Ibrahima Ba, contacté par la rédaction, fait le point de la situation.
«Nous avons une peur dont on ne sait pas quand est-ce qu’elle va se terminer. La plus grande peur qu’on peut envisager, et on ne le souhaite pas, est que la population prenne en charge l’affaire, c’est-à-dire une chasse aux noirs. Nous sommes en train de vivre un événement similaire au confinement pendant la Covid-19. Tous les noirs Sub-sahariens vivant en Tunisie sont chez eux. C’est la conséquence de ce qui se passe dans le pays. La cause des faits qui sont entrain actuellement de se dérouler en Tunisie ont une longue portée. C’est une histoire assez lointaine, mais il faudrait comprendre qu’il repose sur deux volets.
UNE HISTOIRE ASSEZ LOINTAINE, QUI REPOSE SUR DEUX VOLETS
D’abord un volet politique qui fait que la Tunisie, depuis la Révolution du 14 janvier 2011, est en train de se chercher. Le pays a sombré. La Tunisie est en train de vivre une situation catastrophique. Le taux de chômage a grimpé. L’économie s’effondre. La Tunisie est train de chercher comment retrouver son lustre d’antan, mais avec le contexte international (conjoncture économique), la situation est difficilement gérée par les politiques. Ily a aussi les partis d’opposition qui revendiquent une idéologie nationaliste. Celui qui est au pouvoir actuellement, un conservateur qui est en train de démontrer aux Tunisiens que si la situation du pays se dégrade, c’est en grande partie à cause «des vendus». Le terme est revenu dans le discours du président du mercredi. L’idée est que des multinationales ont voulu prendre le pays en otage, pour être un frein contre l’immigration vers l’Europe. On leur fait comprendre que s’ils n’agissent pas, les Africains du Sud du Sahara vont les coloniser. D’habitude c’était une position des opposants. Ce qui fait mal est que de tels propos soient défendus par le président de la République.
«DES LOIS ET DES DECRETS ONT ETE PRIS POUR INTERDIRE AUX NOIRS L’ACCES A L’HEBERGEMENT»
La population Tunisienne n’a pas encore agi, mais se prépare. Elle soutient ce que le président a dit… Il y a eu des lois et des décrets qui ont été pris pour interdire aux noirs l’accès à l’hébergement. C’està-dire, toute personne qui loue un noir, sera sanctionnée. Ceux qui ont déjà loué des maisons à des noirs, on leur demande de produire un contrat de location. Dans celui-ci, les autorités ont ajouté des taxes qui font que les bailleurs se découragent, parce que ne pouvant plus payer ces taxes. C’est une manière de demander aux noirs de quitter le pays, dans les jours à venir. La décision a installé la peur chez les noirs. Le regard dans la rue, c’est que les noirs ne sont pas les bienvenus. Des personnes ont été arrêtées et amenées au Commissariat. Même si elles ont des papiers, elles y passent trois ou quatre jours, avant d’être libérées. Ce qui veut dire qu’on ne regarde pas le statut, mais uniquement la couleur de peau.
«AUCUN SENEGALAIS N’A ETE SIGNALE PARMI LES ARRESTATIONS, MAIS…»
L’Ambassade du Sénégal, à travers une rencontre, nous a dit que des solutions sont en train d’être trouvées. Elle est proche de la communauté. Pour le moment, aucune action ne peut être faite parce qu’aucun Sénégalais n’a été signalé parmi les arrestations. Cependant, l’affaire ne fait pas de distinction entre qui est Sénégalais et celui qui ne l’est pas. Nous voulons que nos autorités réagissent et mettent en garde le gouvernement tunisien pour leur faire savoir qu’elles veillent sur les Sénégalais. Les relations entre la Tunisie et le Sénégal datent du temps du président Habib Bourguiba et Léopold Sédar Senghor. Si le gouvernement tunisien campe sur sa position, nous partirons ; mais que cela se fasse dans les règles de l’art. S’il revient en arrière, nous allons poursuivre notre aventure, en respectant les lois de ce pays. Selon les chiffres officiels de l’Ambassade, il y aurait entre 700 et 800 Sénégalais en Tunisie. Mais, officieusement, les Sénégalais dépassent 1000 personnes, étudiants et travailleurs regroupés».
Par Félix NZALE
LA BÊTISE FIÈRE DE SOI
Il n’y a pas d’homme ou de femme providentiel (le), il n’y a que des lois, règlements et normes à observer. C’est tout le sens du propos du Khalife.
Le Khalife des Layènes qui a reçu Ousmane Sonko la semaine dernière, lui a dit tout ce qu’il pensait de la situation sociopolitique du Sénégal. De l’avis du guide religieux, les appels au soulèvement, l’attitude de défiance vis-à-vis des institutions (entre autres), sont des approches à proscrire. Elles sont contreproductives. Il estime que lorsque l’on veut accéder au pouvoir, il existe des voies moins chaotiques. Par exemple, s’armer de son programme et faire en sorte que les populations vous fassent confiance et y adhérent.
A ces propos du Khalife face au leader du Pastef, une partie de la population a jubilé. Les réactions dans les réseaux sont tout simplement ahurissantes, venant en grande partie des soutiens, proches, ou membres du pouvoir. Ils ont fait de leur miel les vérités du Khalife, pensant à tort que ces dernières étaient à sens unique. Ousmane Sonko qui a dit être en phase avec le Khalife, n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler au guide des Layènes qu’en l’occurrence c’est le pouvoir qui a toujours tendance à fournir à l’opposition les armes de sa résistance. Autrement dit, si le Président Macky Sall jouait franc-jeu, il n’y aurait pas de bisbille.
De mon point de vue, j’estime que le Khalife s’est effectivement adressé aux uns et aux autres. Rappelant l’inquiétude éthique qui doit habiter chacun, dans l’optique d’un Sénégal en paix avec lui-même.
Les propos du Khalife, c’est de dire qu’il ne sert à rien de prendre facilement la mouche, mais de réfléchir et d’argumenter sur l’essentiel et pour le bien des populations au nom desquelles, précisément, on dit agir.
Réflexion et argumentation. Sans doute une véritable corvée à imposer à nos politiciens confortablement enferrés dans leurs délires. Parce que ce qui marque notre époque, à nous Sénégalais, ce n’est pas la bêtise. Ce n’est pas non plus l’ignorance ou la naïveté débile. Tout ceci a continûment imbibé notre humanité. Ce qui est caractéristique de notre époque, c’est la bêtise fière de soi, l’arrogance de la nullité. Chez nous, la dérision s’est emparée de tout ce qui peut ressembler à un espoir, un horizon, un projet profond et salvateur.
Il n’y a pas d’homme ou de femme providentiel (le), il n’y a que des lois, règlements et normes à observer. C’est tout le sens du propos du Khalife.
A ne pas dévoyer.
TOPS ET FLOPS SOUS MACKY
Les énormes difficultés qu’éprouvent pas mal de retraités à entrer en possession de leurs pensions, n’ont pas laissé indifférent le président de la République
En Conseil des ministres avant-hier, mercredi 22 février, le Président de la République Macky Sall a demandé à ce qu’on améliore les conditions de paiement des pensions de retraite. Cela fait suite aux nombreuses difficultés que rencontrent les retraités avant de percevoir leur argent. En juillet 2022, Macky Sall avait déjà décidé d’une hausse de 10% de la pension de retraite en vue de l’amélioration des pensions de retraite.
Les énormes difficultés qu’éprouvent pas mal de retraités à entrer en possession de leurs pensions, n’ont pas laissé indifférent le Président de la République. En Conseil des ministres avant-hier, mercredi 22 février, Macky Sall a évoqué la question des conditions de paiement des pensions de retraite. Il a demandé au ministre du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles « de prendre toutes les mesures requises en vue d’améliorer les conditions de paiement des pensions de retraite dans les services de l’IPRES ».
En effet, le paiement de pension de retraite relève d’un parcours de combattant pour de nombreux allocataires au Sénégal. A leur vulnérabilité économique marquée par la précarité, l’insuffisance de la pension et les problèmes liés à la prise en charge médicale que les retraités ne cessent de dénoncer, il faudra désormais s’armer de patience pour recevoir les allocations. Des difficultés liées aux paiements mobiles notamment des retards notés au niveau de Poste Finances sont décriés. Les retraités mettent en cause le dispositif mis en place par l’organisme gestionnaire, l’IPRES.
Face à leur difficile situation, les retraités, soutenus par les centrales syndicales, ont toujours demandé une revalorisation de leurs pensions. Le Président de la République a ainsi répondu favorablement en 2021 faisant l’annonce d’une hausse de 10% de la pension de retraite qui va passer par l’augmentation des cotisations lors de la cérémonie de clôture de la 3e conférence sociale. Le 30 juin 2022, le Chef de l’Etat a signé le décret portant Revalorisation des pensions et rentes du régime de base du Fonds national des Retraites et des pensions militaires d’invalidité.
Dans le document qui a été rendu public le mardi 19 juillet, les pensions et rentes du régime de base du Fonds national de Retraites ainsi que les pensions militaires d’invalidité seront augmentées, à compter du 1er juillet 2022. Cette augmentation sera effectuée comme suit : 25% pour la Hiérarchie E, 15% pour la Hiérarchie D, 15% pour la Hiérarchie C, 12% pour la Hiérarchie B et 10% pour la Hiérarchie A, pouvait-on lire dans le décret présidentiel.
Après sa rencontre avec la délégation des associations de retraités affiliés à l’IPRES en juillet 2022, Macky Sall avait pris deux décisions dont la revalorisation de l’allocation des veuves et la généralisation de la hausse. De 2012 à 2022, l’IPRES a procédé à des hausses des pensions estimées à 50%. Toutefois, malgré cette décision de hausse de la pension parle Chef de l’Etat, les retraités continuent de se plaindre de la pension dérisoire surtout dans un contexte de cherté du coût de la vie.