Le Khalife de Thiénaba valide la 3e candidature
«Tous les hommes dotés de connaissances et de vision trouvent que le Président Macky Sall poursuive son magistère est plus bénéfique pour le Sénégal». Ces propos ont été tenus par Serigne Assane Seck, Khalife Général de Thiénaba, qui recevait une délégation de la Convergence des Jeunesses Républicaines (Cojer) de Thiès. Il valide ainsi une troisième candidature du Président Macky Sall. Selon lui, le pays a besoin qu’il poursuive sa mission à la Présidence de la République, afin de parachever ses projets. Mais, s’est-il empressé d’ajouter, «personne ne sait ce que le Bon Dieu va décréter. En tout état de cause, tout le monde a le droit d’exprimer ses vœux, ses ambitions pour son peuple et Dieu décidera».
Les îles du Bliss Kassa avertissent le pouvoir
Les populations des îles du Bliss Kassa dans le département de Bignona brisent le silence pour dénoncer la mort de Fulbert Sambou et la disparition de Didier Badji, respectivement militaire et gendarme. Face à la presse, samedi, les sages, les femmes du bois sacré et les jeunes se sont offusqués de l’attitude du gouvernement. Le porte-parole du jour a rejeté la thèse de la noyade de Fulbert Sambou. A l’en croire, la thèse de la noyade ne peut pas prospérer. Selon lui, le gouvernement n’a pas dit la vérité sur les circonstances du décès de Fulbert Sambou parce que le lieu où le corps sans vie a été retrouvé est très proche du Palais, une zone militaire et il y a une tour de contrôle qu’on appelle Vigie qui est en mesure de balayer toute la zone. C'est pourquoi ils continuent de réclamer une enquête impartiale. Les populations des îles du Bliss Kassa constatent pour le déplorer un manque de volonté manifeste du pouvoir en place pour faire la lumière sur ces affaires. Elles sont déterminées à pousser l’Etat du Sénégal à dire la vérité aux familles Sambou et Badji. Elles interpellent aussi les organisations de défense des droits de l’Homme pour que justice soit rendue, rapporte Dakaractu
Dr Cheikh Oumar Hanne en colère contre les entreprises…
Le ministre de l'Éducation nationale en veut aux entreprises attributaires des marchés du programme de remplacement des abris provisoires et d’ouvrages annexes (Prorap). Si on constate aujourd’hui un nombre important d’abris provisoires, selon Dr Cheikh Oumar Hanne, c’est à cause des défaillances des sociétés sélectionnées dans le cadre du Propap. Il a fait cette déclaration samedi en marge de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle à Kaffrine. A l’en croire, il a été retenu en 2016 de remplacer plus de 6.000 abris provisoires en salles de classe. Ainsi les marchés étaient divisés en 4 lots, dont 1 500 salles de classe par lot. Les choses ont traîné. Finalement, c’est en 2018 que le ministre de l’Éducation a signé un ordre de service pour le lot 1, notamment pour la construction de 1.500 salles de classe. Quatre ans après la signature de l’ordre de service, c’est-àdire en 2022, le lot 1 était exécuté à 98%, se désole le ministre de l’Éducation nationale qui précise que la vérification des chantiers a permis de constater que le marché est plutôt exécuté à 85%. Pourtant, dit-il, l'Etat avait dégagé avec le bailleur plus de 98% des fonds, précisément 34 milliards. Jusqu’à présent, le premier lot de 1 500 salles de classe n’est pas réceptionné. En 2020, 16 milliards ont été dégagés pour la construction du troisième lot de 1 500 autres salles de classe. Depuis, aucune salle n’est livrée. Ce qui fait dire au ministre de l’Éducation que c’est la défaillance des entreprises qui retarde les programmes du gouvernement. Il menace de sévir contre les entreprises en résiliant les contrats. D’ailleurs, la procédure de résiliation du contrat du lot 4 sera bientôt enclenchée.
Mme Mbène Sène, nouvelle SG de Satrail
Le Syndicat autonome des travailleurs du Rail (Satrail) était ce week-end en congrès ordinaire à Thiès. L’ouverture a été marquée par les présences du ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel, Pape Amadou Ndiaye et le maire de la ville, Dr Babacar Diop qui a encore fait un retentissant plaidoyer pour la relance effective du chemin de fer. Le congrès a été marqué par l’élection d’une nouvelle Secrétaire générale en la personne de Mme Mbène Sène. Elle a promis de porter dignement les revendications des cheminots, pour créer les conditions pouvant permettre d’avoir de bonnes conditions de vie. Elle a souligné l’accompagnement significatif du Président Macky Sall à l’égard des cheminots, dans les moments durs. Et c’est pourquoi, dit-elle, tous les cheminots sont optimistes quant à la mise en œuvre effective de la relance qu’il a promise. Elle a par ailleurs appelé à la mobilisation pour aller encore vers une entreprise ferroviaire forte et performante.
Grogne à Dakar Dem Dikk
L’intersyndicale des travailleurs de la société de transport public «Dakar Demm Dikk » est en colère contre la direction à cause des recrutements de prestataires. A cause de la tension de trésorerie et des instructions données par le Premier ministre pour le redressement de la boite, les responsables de l’intersyndicale pensent que l’urgence est ailleurs. Ils réclament le renforcement en matériels et ressources financières. Ils menacent de se faire entendre dans les prochains jours si la direction ne change pas de conduite.
Al Hassane Niang investi candidat en 2024
Le parti «Jiitël Wareef» a investi ce week-end son candidat à l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de son leader Al Hassane Niang, qui dit être porteur d’un projet sociétal dont les fondements sont bâtis sur le socle du référentiel des valeurs. Selon lui, la raison de son entrée dans l’arène politique, au point de briguer les suffrages des Sénégalais, est le seul souci de résoudre les problèmes auxquels sont confrontées les populations. D’autant plus que le pays dispose de toutes les ressources nécessaires pour l’atteinte de cet objectif. Il s’agit, selon Al Hassane Niang, de mettre en avant les intérêts du pays et des populations. S’il accède à la magistrature suprême, des réformes constitutionnelles, institutionnelles et économiques seront menées, pour aller dans le sens d’une meilleure industrialisation afin de faire du Sénégal un modèle économique achevé. Né le 20 juillet 1976 à Dakar, Al Hassane Niang est un spécialiste de la gouvernance publique et des réformes institutionnelles et démocratiques. Il travaille depuis une quinzaine d’années dans l’accompagnement des Etats d’Afrique, des Caraïbes, du Pacifique (Acp), dans la mise en œuvre de réformes et politiques publiques.
Parti des «Goorgoorlu du Sénégal»
Après avoir démissionné du mouvement « Gueum sa bopp » de Bougane Guèye, l’actrice au développement, Fatou Samaké Thiam a décidé de lancer sa structure politique dénommée : « Parti des goorgoorlu du Sénégal (Pdg) ». Elle a procédé samedi au lancement officiel des activités de son parti à Diamaguène Sicap Mbao. Fatou Samaké Thiam annonce la bataille de massification de sa structure d’ici 2024. Elle mise sur une politique de développement et d'inclusion sociale.
Arrestation d’un dealer avec 8,75 kg de drogue
La police de Guinaw rails a mis hors d’état de nuire le dealer I. Nd. Mendy. Le quidam, sur sa moto avec un ami, menait ses activités illicites. Il livrait du chanvre indien à ses clients. Mais mal lui en a pris en croisant les hommes du Commissaire Alpha Oumar Ba de Guinaw rails en patrouille. I. Nd. Mendy a été interpellé au cours d’un contrôle de routine. Les limiers ont trouvé sur sa moto 07 blocs de chanvre indien d’un poids total de 8,75 kilogrammes. Mais son acolyte a réussi à prendre la fuite. Le mis en cause a nié la paternité de la drogue tout en précisant ne pas connaître le fugitif qu’il transportait. Des allégations qui n’ont guère convaincu les limiers qui vont le conduire au poste de Police avant de le placer en garde à vue. I. Nd. Mendy sera déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Cité municipale de Keur Massar Sud
Les habitants de la cité municipale de Keur Massar-Sud se disent inquiets de l’approche de l’hivernage. Ils ont organisé hier un rassemblement inopiné avec les jeunes pour alerter les autorités étatiques, notamment le ministre en charge des Inondations. Ils demandent au ministre, Issakha Diop de visiter leur cité pour la continuité des grands travaux d’assainissement. Les habitants de la cité municipale interpellent par ailleurs le ministre des Sports, Yankhoba Diatta, sur les promoteurs qui lorgnent l’unique espace de jeu et de loisirs de la cité.
Sédhiou aura un institut d'enseignement professionnel
La région de Sédhiou sera dotée d'un institut d'enseignement professionnel dans les prochains mois, d’après le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Pr Moussa Baldé qui promet que l'espace numérique ouvert sera aussi finalisé. Au panel du Mouvement national des enseignants républicains (Mner), Pr Baldé annonce que Sédhiou sera bientôt une région universitaire à l'image des autres régions.
Situation de nos compatriotes en Tunisie
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur qui suit de près la situation qui prévaut en Tunisie, relativement aux migrants d'origine subsaharienne, appelle nos compatriotes établis dans ce pays au calme et à la sérénité. La ministre Me Aissata Talla Sall rappelle, à cet égard, dans un communiqué parvenu à «L’As», l'attachement particulier du Sénégal à la sécurité et à la sûreté des communautés sénégalaises partout où elles résident et en toute circonstance. A l’en croire, l'Ambassadeur du Sénégal en Tunisie a été instruite de mettre en place une cellule de crise pour assurer la protection de nos ressortissants et de leurs biens. Et l'Ambassade est en contact avec les responsables des associations sénégalaises en Tunisie
Sédhiou :
Les engagements du Conseil des ministres décentralisés exécutés à plus de 63% Soixante-trois pour cent des engagements pris lors du Conseil des ministres délocalisé à Sédhiou en 2015 ont été réalisés, sans compter que onze pour cent desdits engagements sont en cours de réalisation, a-t-on appris de source officielle. Selon le gouverneur de Sédhiou, ces statistiques dénotent d’un bilan satisfaisant du taux d’exécution de l’enveloppe financière dégagée pour l’exécution de ces engagements. Concernant les réalisations hors engagements, sur deux cent onze actions identifiées, cent cinquante-huit ont été réalisées, représentant un volume financier de cent huit milliards trois cent quatre-vingt-six millions de francs CFA, a précisé le chef de l’exécutif régional, dans un entretien avec l’APS. Papa Demba Diallo a rappelé que soixante-seize engagements avaient été pris pour des actions à mener correspondant à un volume financier de deux cents milliards de FCFA. Il s’est réjoui du changement du visage de Sédhiou, à relier selon lui aux engagements pris par l’Etat en 2015, en faisant observer que la région de Sédhiou a bénéficié, depuis ce Conseil des ministres décentralisé, de deux-cent-quatre-vingtneuf milliards de FCFA d’investissements publics. Je pense que ceux qui étaient venus ici(Sédhiou) en 2015 et qui sont revenus en 2023 pourront constater de visu les avancées notées à travers la réalisation des engagements qui ont été pris, at-il relevé.
L’ELECTION PRESIDENTIELLE ET LA TOURNEE DU CHEF DE L'ETAT A SEDHIOU A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 27 février, abordent L’élection présidentielle du 25 février 2024 et la tournée du chef de l’Etat dans la région de Sédhiou
Dakar, 27 fev (APS) – L’élection présidentielle du 25 février 2024 et la tournée du chef de l’Etat dans la région de Sédhiou sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
A propos de la présidentielle du 25 février 2024, Bës Bi met en exergue ‘’les desseins avoués’’ d’Idrissa Seck, Déthié Fall et de Mamoudou Ibra Kane.
‘’Idy roule à grande vitesse vers une candidature. Le long discours de Idrissa Seck, samedi, lors du séminaire de son parti, est un pas vers la présidentielle. Une logique après son opposition suggérée à un 3e mandat. Même s’il est encore dans la coalition Benno bokk yaakaar, il entend +poursuivre invariablement+ son projet politique et estime que la Présidentielle de 2024 l’attend’’, rapporte le journal.
La même publication signale que ‘’c’est sous une forte mobilisation de ses militants et sympathisants que Déthié Fall a déclaré, dimanche, au siège de son parti, sa candidature (…). Entre les lignes d’un discours teinté de critiques contre le régime en place, le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP) a, par ailleurs, effleuré ses axes programmatiques’’.
Bës Bi note aussi que ‘’le mouvement citoyen +Demain, c’est maintenant+ a été lancé en grande pompe samedi. Son leader, le journaliste Mamoudou Ibra Kane, +ne se fixe aucune limite+ concernant une candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
Le leader de Rewmi, Idrissa Seck, a invité samedi les responsables de son parti à poursuivre le recensement entamé récemment pour "solidifier" les bases de leur formation politique, laquelle, selon lui, n'est pas un ‘’appareil électoral en panne’’.
‘’Il faut poursuivre le recensement. Soyez rassurés, le parti Rewmi n’est pas en retard, le Rewmi n’est pas un appareil électoral en panne, le Rewmi travaille’’, a-t-il-martelé, lors d’un séminaire de son parti. Plusieurs responsables de cette formation politique, dont le ministre des Sports, Yankhoba Diatara, prennent part à cette rencontre aux côtés de M. Seck, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Idrissa Seck soutient que ses ambitions et son projet politique pour le Sénégal ‘’restent constants''. ‘’De Sopi (le changement, slogan du PDS, parti dont il fut le numéro 2) d’hier au Rewmi d’aujourd’hui, je poursuis invariablement et inlassablement le même projet politique dont les piliers demeurent constants’’, a-t-il insisté.
Le président du CESE a cependant réaffirmé son engagement dans la coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yaakaar (BBY). Il appelle ses leaders à renforcer l’unité de BBY. ‘’Dans le cadre de notre coalition et de la feuille de route du président de la coalition, nous devons travailler pour fortifier nos partis respectifs et veiller en toutes circonstances à l’unité de notre coalition.’’
Pour WalfQuotidien, ‘’Idrissa Seck est dans le clair-obscur’’. ‘’Stratégie ou calculs politiciens ? On ne saurait répondre. Rewmi d’Idrissa Seck n’a pas encore livré une position claire et précise par rapport à la présidentielle de 2024. Le Rewmiste en chef qui était attendu sur sa candidature à la prochaine présidentielle, dit poursuivre son projet politique et envisage de le dérouler à l’intérieur de Benno’’, écrit Walf.
Le quotidien L’As aussi note que ‘’Idy est dans le clair-obscur’’ alors que pour Kritik, ‘’Idrissa Seck trace sa voix dans BBY’’.
‘’Les masques tombent’’, titre Sud Quotidien qui rapporte que le leader du parti Rewmi Idrissa Seck a invité, durant le week-end, ‘’ses camardes à poursuivre le recensement pour solidifier leurs bases avant d’annoncer que son ambition pour le développement du Sénégal ainsi que son projet politique n’ont jamais changé’’.
Sud Quotidien signale que Déthié, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), membre de la coalition de l’opposition Yewwi askan wi, a déclaré qu’il était ‘’prêt’’ pour diriger le Sénégal.
Selon L’Info, ‘’Déthié Fall annonce sa candidature’’ et promet de ‘''mettre au service du pays cette forte expérience politique de 19 ans et 22 ans d’expériences professionnelles pour un développement maitrisé avec la base, rigueur et détermination, séreux et bonne gouvernance, éthique et déontologie’’.
Vox Populi signale que Déthié Fall ‘’appelle les Sénégalais à +avancer+ avec lui’’. Le journal fait état de la ‘’forte mobilisation’’ des militants du PRP devant leur siège lors de l’annonce de la candidature de M. Fall.
EnQuête analyse les candidatures multiples au sein de la coalition Yewwi askan Wi et parle de ‘’couteau à double tranchant’’.
‘’La multitude de candidatures au niveau de la coalition Yewwi peut être une bonne stratégie pour le candidat du pouvoir au second tour. Mais elle a l’inconvénient de provoquer une dispersion des voix et de mener cette coalition de l’opposition vers le syndrome de Benno Siggil Sénégal en 2012 (…)’’, écrit le journal.
Le Quotidien s’intéresse à la tournée du chef de l’Etat dans la région de Sédhiou du lundi au vendredi. ‘’Sédhiou au tournant’’, dit le journal, soulignant que le président Macky Sall va trouver sur place ‘’un stock de chantiers inachevés’’.
Le Soleil explique ‘’comment Sédhiou a changé…’’ grâce à des investissements de l’ordre de 289,5 milliards de francs Cfa en 07 ans. ‘’La capitale du Pakao en pleine mutation : cœur de ville entièrement rénové, belles routes, éclairage performant, hôpital flambant neuf’’, écrit le journal.
LE SENEGALAIS ABDOULAYE THIAM ELU PRESIDENT DE L'AIPS/AFRIQUE
Une nouvelle alternance a été ouverte à la tête de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) /Afrique avec l’élection du Sénégalais Abdoulaye Thiam.
Le Sénégalais Abdoulaye Thiam a été porté à la tête de la présidence de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS), zone Afrique. Le président de l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) a été élu pour un mandat de quatre ans. Il succède au Nigérian Obi Mitchell, qui s’est retiré après neuf ans de présidence. Devant ses pairs, le nouveau patron de l’AIPS a invité les membres de cette organisation à travailler « dans l’unité» pour faire entendre la voix de l’Afrique et permettre au continent d’atteindre ses objectifs.
Une nouvelle alternance a été ouverte à la tête de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) /Afrique avec l’élection du Sénégalais Abdoulaye Thiam. Après son retrait de l’instance africaine qu’il a présidée pendant neuf ans, le Nigérian Obi Mitchell cède le poste lors du 7e Congrès électif de l’AIPS) /Afrique qui s’est tenu du 23 au 25 février à Dakar.
Seul candidat à la présidence après le désistement du Marocain Morad Moutaouakkil, celui qui préside l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) a bénéficié d’un large consensus des 21 pays qui était présents. Devant ses pairs, le journaliste sénégalais a ainsi invité les membres de cette organisation à travailler dans l’unité », de faire entendre la voix de l’Afrique et permettre au continent d’atteindre ses objectifs. « Faisons en sorte que nous, membres du Comité exécutif, donnions l’exemple et soulagions le président en faisant l’effort de prendre en charge nos frais et en respectant nos cotisations pour nous faire respecter et nous faire entendre. Nous allons mettre le curseur sur cela », a-t-il annoncé.
Il a souligné la nécessité pour l’AIPS de renouer avec les autres instances sportives du continent et du monde afin de rendre leur association plus solide. « J’ai besoin qu’on se serre les reins et que nous travaillions dans l’unité pour atteindre nos objectifs », a-t-il exhorté tout en saluant la nouvelle dynamique qui prévaut chez les membres de la section africaine. Il a ainsi rappelé son ambition de mettre en place en place une commission féminine africaine, une commission des aînés et des sages pour accompagner l’AIPS ainsi qu’une commission d’éthique indépendante qui va accompagner le travail de l’association. « Je veux que nous soyons très forts », a-t-il lancé.
«LA PLUS GRANDE PEUR QU’ON PEUT ENVISAGER EST UNE CHASSE AUX NOIRS»
L’ancien secrétaire général de l’Association des Sénégalais en Tunisie, Ibrahima Ba, contacté par la rédaction, fait le point de la situation des migrants subsahariens dans le pays
Le président tunisien a tenu des propos discriminatoires à l’encontre des ressortissants de pays d’Afrique au Sud du Sahara, en assimilant leur présence dans son pays à la délinquance et au crime. Ce discours qui vient de la plus haute autorité du pays, fait craindre prie chez les Sénégalais qui y vivent, notamment des représailles venant de la population. Ils sont cloitrés chez eux. L’ancien secrétaire général de l’Association des Sénégalais en Tunisie, Ibrahima Ba, contacté par la rédaction, fait le point de la situation.
«Nous avons une peur dont on ne sait pas quand est-ce qu’elle va se terminer. La plus grande peur qu’on peut envisager, et on ne le souhaite pas, est que la population prenne en charge l’affaire, c’est-à-dire une chasse aux noirs. Nous sommes en train de vivre un événement similaire au confinement pendant la Covid-19. Tous les noirs Sub-sahariens vivant en Tunisie sont chez eux. C’est la conséquence de ce qui se passe dans le pays. La cause des faits qui sont entrain actuellement de se dérouler en Tunisie ont une longue portée. C’est une histoire assez lointaine, mais il faudrait comprendre qu’il repose sur deux volets.
UNE HISTOIRE ASSEZ LOINTAINE, QUI REPOSE SUR DEUX VOLETS
D’abord un volet politique qui fait que la Tunisie, depuis la Révolution du 14 janvier 2011, est en train de se chercher. Le pays a sombré. La Tunisie est en train de vivre une situation catastrophique. Le taux de chômage a grimpé. L’économie s’effondre. La Tunisie est train de chercher comment retrouver son lustre d’antan, mais avec le contexte international (conjoncture économique), la situation est difficilement gérée par les politiques. Ily a aussi les partis d’opposition qui revendiquent une idéologie nationaliste. Celui qui est au pouvoir actuellement, un conservateur qui est en train de démontrer aux Tunisiens que si la situation du pays se dégrade, c’est en grande partie à cause «des vendus». Le terme est revenu dans le discours du président du mercredi. L’idée est que des multinationales ont voulu prendre le pays en otage, pour être un frein contre l’immigration vers l’Europe. On leur fait comprendre que s’ils n’agissent pas, les Africains du Sud du Sahara vont les coloniser. D’habitude c’était une position des opposants. Ce qui fait mal est que de tels propos soient défendus par le président de la République.
«DES LOIS ET DES DECRETS ONT ETE PRIS POUR INTERDIRE AUX NOIRS L’ACCES A L’HEBERGEMENT»
La population Tunisienne n’a pas encore agi, mais se prépare. Elle soutient ce que le président a dit… Il y a eu des lois et des décrets qui ont été pris pour interdire aux noirs l’accès à l’hébergement. C’està-dire, toute personne qui loue un noir, sera sanctionnée. Ceux qui ont déjà loué des maisons à des noirs, on leur demande de produire un contrat de location. Dans celui-ci, les autorités ont ajouté des taxes qui font que les bailleurs se découragent, parce que ne pouvant plus payer ces taxes. C’est une manière de demander aux noirs de quitter le pays, dans les jours à venir. La décision a installé la peur chez les noirs. Le regard dans la rue, c’est que les noirs ne sont pas les bienvenus. Des personnes ont été arrêtées et amenées au Commissariat. Même si elles ont des papiers, elles y passent trois ou quatre jours, avant d’être libérées. Ce qui veut dire qu’on ne regarde pas le statut, mais uniquement la couleur de peau.
«AUCUN SENEGALAIS N’A ETE SIGNALE PARMI LES ARRESTATIONS, MAIS…»
L’Ambassade du Sénégal, à travers une rencontre, nous a dit que des solutions sont en train d’être trouvées. Elle est proche de la communauté. Pour le moment, aucune action ne peut être faite parce qu’aucun Sénégalais n’a été signalé parmi les arrestations. Cependant, l’affaire ne fait pas de distinction entre qui est Sénégalais et celui qui ne l’est pas. Nous voulons que nos autorités réagissent et mettent en garde le gouvernement tunisien pour leur faire savoir qu’elles veillent sur les Sénégalais. Les relations entre la Tunisie et le Sénégal datent du temps du président Habib Bourguiba et Léopold Sédar Senghor. Si le gouvernement tunisien campe sur sa position, nous partirons ; mais que cela se fasse dans les règles de l’art. S’il revient en arrière, nous allons poursuivre notre aventure, en respectant les lois de ce pays. Selon les chiffres officiels de l’Ambassade, il y aurait entre 700 et 800 Sénégalais en Tunisie. Mais, officieusement, les Sénégalais dépassent 1000 personnes, étudiants et travailleurs regroupés».
Par Félix NZALE
LA BÊTISE FIÈRE DE SOI
Il n’y a pas d’homme ou de femme providentiel (le), il n’y a que des lois, règlements et normes à observer. C’est tout le sens du propos du Khalife.
Le Khalife des Layènes qui a reçu Ousmane Sonko la semaine dernière, lui a dit tout ce qu’il pensait de la situation sociopolitique du Sénégal. De l’avis du guide religieux, les appels au soulèvement, l’attitude de défiance vis-à-vis des institutions (entre autres), sont des approches à proscrire. Elles sont contreproductives. Il estime que lorsque l’on veut accéder au pouvoir, il existe des voies moins chaotiques. Par exemple, s’armer de son programme et faire en sorte que les populations vous fassent confiance et y adhérent.
A ces propos du Khalife face au leader du Pastef, une partie de la population a jubilé. Les réactions dans les réseaux sont tout simplement ahurissantes, venant en grande partie des soutiens, proches, ou membres du pouvoir. Ils ont fait de leur miel les vérités du Khalife, pensant à tort que ces dernières étaient à sens unique. Ousmane Sonko qui a dit être en phase avec le Khalife, n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler au guide des Layènes qu’en l’occurrence c’est le pouvoir qui a toujours tendance à fournir à l’opposition les armes de sa résistance. Autrement dit, si le Président Macky Sall jouait franc-jeu, il n’y aurait pas de bisbille.
De mon point de vue, j’estime que le Khalife s’est effectivement adressé aux uns et aux autres. Rappelant l’inquiétude éthique qui doit habiter chacun, dans l’optique d’un Sénégal en paix avec lui-même.
Les propos du Khalife, c’est de dire qu’il ne sert à rien de prendre facilement la mouche, mais de réfléchir et d’argumenter sur l’essentiel et pour le bien des populations au nom desquelles, précisément, on dit agir.
Réflexion et argumentation. Sans doute une véritable corvée à imposer à nos politiciens confortablement enferrés dans leurs délires. Parce que ce qui marque notre époque, à nous Sénégalais, ce n’est pas la bêtise. Ce n’est pas non plus l’ignorance ou la naïveté débile. Tout ceci a continûment imbibé notre humanité. Ce qui est caractéristique de notre époque, c’est la bêtise fière de soi, l’arrogance de la nullité. Chez nous, la dérision s’est emparée de tout ce qui peut ressembler à un espoir, un horizon, un projet profond et salvateur.
Il n’y a pas d’homme ou de femme providentiel (le), il n’y a que des lois, règlements et normes à observer. C’est tout le sens du propos du Khalife.
A ne pas dévoyer.
TOPS ET FLOPS SOUS MACKY
Les énormes difficultés qu’éprouvent pas mal de retraités à entrer en possession de leurs pensions, n’ont pas laissé indifférent le président de la République
En Conseil des ministres avant-hier, mercredi 22 février, le Président de la République Macky Sall a demandé à ce qu’on améliore les conditions de paiement des pensions de retraite. Cela fait suite aux nombreuses difficultés que rencontrent les retraités avant de percevoir leur argent. En juillet 2022, Macky Sall avait déjà décidé d’une hausse de 10% de la pension de retraite en vue de l’amélioration des pensions de retraite.
Les énormes difficultés qu’éprouvent pas mal de retraités à entrer en possession de leurs pensions, n’ont pas laissé indifférent le Président de la République. En Conseil des ministres avant-hier, mercredi 22 février, Macky Sall a évoqué la question des conditions de paiement des pensions de retraite. Il a demandé au ministre du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles « de prendre toutes les mesures requises en vue d’améliorer les conditions de paiement des pensions de retraite dans les services de l’IPRES ».
En effet, le paiement de pension de retraite relève d’un parcours de combattant pour de nombreux allocataires au Sénégal. A leur vulnérabilité économique marquée par la précarité, l’insuffisance de la pension et les problèmes liés à la prise en charge médicale que les retraités ne cessent de dénoncer, il faudra désormais s’armer de patience pour recevoir les allocations. Des difficultés liées aux paiements mobiles notamment des retards notés au niveau de Poste Finances sont décriés. Les retraités mettent en cause le dispositif mis en place par l’organisme gestionnaire, l’IPRES.
Face à leur difficile situation, les retraités, soutenus par les centrales syndicales, ont toujours demandé une revalorisation de leurs pensions. Le Président de la République a ainsi répondu favorablement en 2021 faisant l’annonce d’une hausse de 10% de la pension de retraite qui va passer par l’augmentation des cotisations lors de la cérémonie de clôture de la 3e conférence sociale. Le 30 juin 2022, le Chef de l’Etat a signé le décret portant Revalorisation des pensions et rentes du régime de base du Fonds national des Retraites et des pensions militaires d’invalidité.
Dans le document qui a été rendu public le mardi 19 juillet, les pensions et rentes du régime de base du Fonds national de Retraites ainsi que les pensions militaires d’invalidité seront augmentées, à compter du 1er juillet 2022. Cette augmentation sera effectuée comme suit : 25% pour la Hiérarchie E, 15% pour la Hiérarchie D, 15% pour la Hiérarchie C, 12% pour la Hiérarchie B et 10% pour la Hiérarchie A, pouvait-on lire dans le décret présidentiel.
Après sa rencontre avec la délégation des associations de retraités affiliés à l’IPRES en juillet 2022, Macky Sall avait pris deux décisions dont la revalorisation de l’allocation des veuves et la généralisation de la hausse. De 2012 à 2022, l’IPRES a procédé à des hausses des pensions estimées à 50%. Toutefois, malgré cette décision de hausse de la pension parle Chef de l’Etat, les retraités continuent de se plaindre de la pension dérisoire surtout dans un contexte de cherté du coût de la vie.
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« JE SUIS PRET ! »
Le président du Parti républicain pour le progrès (Prp) Déthié Fall a officialisé hier, dimanche 26 février 2023, sa candidature pour la présidentielle du 25 février 2024.
Le président du Parti républicain pour le progrès (Prp) Déthié Fall a officialisé hier, dimanche 26 février 2023, sa candidature pour la présidentielle du 25 février 2024. Dans une déclaration faite hier, dimanche 26 février 2023, devant ses militants, l’ancien numéro 2 du Rewmi d’Idrissa Seck s’est dit prêt pour diriger le Sénégal au soir du 25 février 2024.
Le président du Parti républicain pour le progrès (Prp) Déthié Fall officialise sa candidature pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain. Dans une déclaration faite hier, dimanche 26 février 2023, devant ses militants, l’ancien numéro 2 du Rewmi d’Idrissa Seck s’est dit prêt pour diriger le Sénégal au soir du 25 février 2024. « Je déclare ici et maintenant, et de la façon la plus solennelle, ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il annoncé sous les applaudissements de ses partisans vêtus aux couleurs du Prp. Quatrième responsable membre de la conférence des présidents de la coalition Yewwi Askan wi a déclaré sa candidature pour 2024, Déthié Fall a pris l’engagement, s’il bénéficie de la confiance des Sénégalais au soir du 25 février 2024, de travailler non seulement pour « la cohésion nationale » mais aussi d’être un « chef d’Etat qui sera au-dessus des contingences politiques.
« Si je bénéficie de votre confiance au soir du25février2024, je travaillerais inlassablement pour la cohésion nationale, pour la paix et la stabilité, pour une diplomatie efficace, pour un redressement économique et social, pour une équité dans la distribution des richesses produites dans le pays, pour un système de santé moderne, pour un système éducatif performant et adapté à nos réalités et aux enjeux du siècle. » s’est engagé le leader du Prp devant ses militants avant d’ajouter dans la foulée.
« Si je bénéficie de votre confiance, je travaillerais au respect de la Constitution, au fonctionnement régulier et efficient des institutions de la République, à garantir l’intégrité territoriale. Si je bénéficie de votre confiance, je serais un véritable chef d’Etat qui sera au-dessus des contingences politiques, partisanes ; je serais aussi un véritable Chef suprême des armées et là, c’est le militaire ayant séjourné à Ambafor 1 avec la devise Xel, Jom, Fit qui vous parle. »
Par ailleurs, le candidat Déthié Fall annonçant la tenue du congrès de son investiture au mois de juillet 2023, a indiqué qu’un séminaire des cadres de son parti sera organisé au mois de mai pour la finalisation et le partage du programme qui sera soumis aux Sénégalais. Ce séminaire réunira, selon lui, plus de 500 cadres et professionnels des secteurs vitaux de la nation.
Pour rappel, les autres responsables membres de la conférence des présidents de la coalition Yewwi askan wi à avoir déjà déclaré leur candidature à la présidentielle de 2024 sont entre autres Ousmane Sonko de Pastef, Khalifa Ababacar Sall de Taxawu Sénégal et Malick Gakou du Grand parti.
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« LA STATION PRESIDENTIELLE M’ATTEND TOUJOURS… »
Idrissa Seck, président de Rewmi sur le scrutin de 2024
Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a présidé le samedi 25 février dernier, un séminaire de son parti. Lors de cette rencontre, Idrissa Seck par ailleurs président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a invité ses camarades à poursuivre le recensement pour solidifier leurs bases avant d’annoncer que son ambition pour le développement du Sénégal ainsi que son projet politique n’ont jamais changé.
Se dirige-t-on vers la fin du compagnonnage entre le parti Rewmi du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et la majorité actuelle au pouvoir ? En tout cas, face aux appels des partisans de l’actuel chef de l’Etat pour une troisième candidature, Idrissa Seck et non moins patron du parti Rewmi est monté au créneau pour préciser à l’endroit de ses partisans qu’il « poursuit invariablement, inlassablement, le même projet politique dont les piliers demeurent constants ». S’exprimant le samedi 25 février dernier, lors d’un séminaire organisé par son parti en perspective de la présidentielle de 2024, Idrissa Seck a indiqué que la station présidentielle l’attendait toujours.
« Dans ma mission de poursuivre le maximum de bienfaits pour ma communauté sénégalaise et africaine, je considère encore que la station présidentielle, si telle était la volonté d’Allah et du peuple sénégalais, m’attend. Je voulais apporter cette précision en le disant…. Ce n’est pas celui qui fait trop de brouille le meilleur », a fait remarquer le président du Rewmi avant d’ajouter. « De Sopi d’hier au Rewmi d’aujourd’hui, je poursuis invariablement et inlassablement le même projet politique dont les piliers demeurent constants ».
Loin de s’en tenir là, Idrissa Seck toujours dans le but de rassurer ses partisans sur ses atouts en perspective de 2024 a également mis en avant son expérience en matière d’élection présidentielle. « Aujourd’hui, au Sénégal, y compris celui qui dirige ce pays, je suis celui qui a le plus d’expérience en matière d’élection présidentielle. J’ai dirigé la campagne d’Abdoulaye Wade en 1988 à l’âge de 29 ans. J’ai été à ses côtés dans les moments les plus délicats lorsqu’il était le chef de l’opposition… », a notamment tenu à rappeler le leader du Rewmi à l’endroit de ses militants.
Poursuivant son propos, le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) tout en réaffirmant l’ancrage de son parti dans la majorité au pouvoir, a invité ses camarades à poursuivre le recensement sur le terrain pour « solidifier les bases du parti Rewmi » qui, selon lui, « n’est pas une machine en panne » encore moins « en retard » mais plutôt un parti qui « travaille et reste toujours dynamique. ».