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11 août 2025
LES SÉNÉGALAIS ONT TOUJOURS RÉGLÉ LEURS PROBLÈMES PAR LES URNES
Le maire de Sibassor et Directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (Crous) de l’Université du Sine Saloum, El Hadj Ibrahima Niass (Ussein), Ousseynou Diop, dénonce les appels à la violence notés dans le champ politique
La coalition « Benno bokk yaakaar » (Bby) se porte bien dans la commune de Sibassor. Elle est reconnaissante au président de la République, pour l’estime et la considération qu’il a pour les populations du Saloum, en nommant leur fils à la tête de la Direction du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (Crous) de l’Université du Sine-Saloum, El Hadj Ibrahima Niass (Ussein). Les leaders de notre coalition ont compris que c’est un grand honneur qui est fait à notre commune. D’ailleurs, c’est ce qu’ont compris beaucoup de fils de Sibassor qui étaient dans « Yewwi askan wi » (Yaw) et qui nous ont rejoint aujourd’hui.
Les populations du département ont voulu montrer au président de la République, lors du meeting de Ndiaffate, le 19 mars dernier, leur soutien et leur détermination à poursuivre le compagnonnage pour le bien du Sénégal. Les Sénégalais sont épris de paix et de stabilité. C’est pourquoi ils s’identifient au Président de la République qui est un homme de paix qui œuvre inlassablement pour la paix et le développement du Sénégal. La forte mobilisation montre l’adhésion des populations à ses options politiques. Je remercie les populations du département de Kaolack, en particulier celles de l’arrondissement de Ngothie pour leur mobilisation. J’adresse aussi toutes mes félicitations à tous les responsables de la région de Kaolack. La mobilisation prouve que, main dans la main, nous pourrons continuer à engranger des succès pour le Chef de l’État. C’est l’occasion, pour moi, d’appeler au renforcement de l’unité et de la cohésion pour fortifier les bases de notre coalition dans le Saloum. L’adhésion de la jeunesse a aussi montré que les jeunes, conscients de leur avenir, restent déterminés à côté du Président Macky Sall.
Quelle appréciation faites-vous des appels à la violence noté souvent sur le terrain politique ?
Nous condamnons fermement ces appels à la violence. Ce pays nous appartient à nous tous et nous ne laisserons aucune bande politique le déstabiliser. Cette attitude de terroriste par la pensée unique doit s’arrêter. Les promoteurs de cette pensée unique doivent être courageux et accepter la contradiction et faire face en respectant les Sénégalais. Le président de la République a toujours inscrit son action dans la paix, parce qu’en visionnaire averti, il a compris que le Sahel n’est pas à l’abri de la menace djihadiste qui freine le développement de beaucoup de pays de la sous-région. Tout responsable qui comprend ces enjeux et met au-devant l’intérêt du peuple, n’appellera jamais à la violence. Il inscrira son action dans le respect des institutions du pays. Le Sénégal est un pays de démocratie. Les Sénégalais ont toujours réglé leurs problèmes politiques par les urnes. La violence n’a donc pas de place sur le terrain.
Comment la mouvance présidentielle doit-elle faire face ?
Un climat politique apaisé incombe à tout le monde. Personne n’a intérêt à brûler ce pays. En tant que garant des institutions, le Chef de l’État fera face à toute tentative de déstabilisation. Chaque responsable doit cultiver la paix et la stabilité dans ce pays, en respectant les institutions et en évitant d’encourager toute action pouvant entrainer la destruction de biens publics ou privés. Nous sommes dans un État de droit. Les Forces de défense et de sécurité (Fds) sont là pour maintenir l’ordre, conformément aux lois du pays. Mais face à une opposition irresponsable, il faudra apporter une réponse citoyenne et politique responsable. Les citoyens de chaque quartier doivent d’abord veiller à leur sécurité, et, ensuite, aider les Fds dans leur mission. L’état prendra ses responsabilités pour garantir une justice équitable pour tous.
Concrètement, qu’est-ce qui est fait pour élargir les bases de la mouvance présidentielle ?
Nous travaillons jour et nuit pour élargir les bases de notre coalition. Dans la commune de Sibassor, comme dans le département, nous avons redonné de l’espoir aux frustrés et avons réussi à conscientiser des responsables de l’opposition à se joindre à nous pour accompagner le Chef de l’État. Ce travail n’est pas difficile parce que nous avons suivi les orientations du Président de la République en étant davantage aux côtés des populations afin d’apporter des réponses à leurs préoccupations. Notre conviction est que ceux qui soutiennent le Président de la République doivent davantage être proches des populations, les sensibiliser sur les importantes réalisations qu’il a réussies pour le Sénégal. Aujourd’hui, l’éclairage public est fortement renforcé à Sibassor, au grand bonheur des populations. Le siège de notre commune est en construction par le financement de l’État du Sénégal. Plus de 50 millions de FCfa, financés à travers la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (Der/FJ), plus de 200 emplois créés à Sibassor, l’inscription du bitumage de la route Sibassor-Ndiébel, le projet de bitumage des grands boulevards de Sibassor, entre autres. Tout le Saloum peut également se réjouir de la construction de l’autoroute Mbour-Kaolack qui sera bientôt opérationnelle, mais aussi de la livraison prochaine des chantiers de l’Ussein dont le campus social à Mbadakhoun, à Kaolack … Le Saloum occupe une place de choix dans les politiques publiques. C’est pourquoi, nous estimons que les populations doivent être sensibilisées afin d’éviter toute manipulation venant de marchands d’illusions sans vision.
Sibassor est ma base naturelle, mais notre détermination à accompagner le Président de la République n’a pas de limite. Nous serons partout où nous pouvons renforcer les bases de notre leader. Par mon vécu et mon expérience, je pouvais militer dans beaucoup de communes du département. Ce qui facilite notre mission dans le département. En me nommant à la tête du Crous de l’Ussein, le Chef de l’État a fait honneur à tout le Saloum. Nous sommes au service du Sénégal, en particulier celui des populations du Saloum. C’est pourquoi, nous travaillons en parfaite collaboration avec tous les responsables du département comme le veut le Président Macky Sall.
Le département de Kaolack est souvent marqué par des divisions entre les responsables. Que faut-il faire pour rassembler tout le monde autour du Chef de l’État ?
Bby est une très grande coalition avec des personnalités qui ont un ancrage local. Il est normal que chaque responsable se positionne. Cela est inhérent à la vie des partis politiques. Mais l’essentiel est que tout le monde puisse se retrouver autour de l’essentiel le moment venu. L’essentiel pour nous est de soutenir le président de la République pour qu’il réussisse ses ambitions et sa vision éclairée pour le Sénégal. Le Sénégal dépasse nos personnes. Et tous les leaders mesurent, à leur juste valeur, les défis qui nous attendent.
SERMON EN FAVEUR DE L'UNITÉ NATIONALE
L’imam Thierno Seydou Tall, de la mosquée omarienne, à Dakar, a invité les Sénégalais, vendredi, lors de la prière de l’Aïd el-Fitr, à préserver l’unité et les valeurs de la nation
‘’Les Sénégalais doivent être unis et indivisibles. La division n’est bénéfique pour personne. On doit la refuser’’, a déclaré le guide religieux dans son sermon.
Il a également invité ses compatriotes à ‘’éviter la violence’’, dont les conséquences, selon lui, sont toujours imprévisibles.
‘’Il faut éviter la violence. On sait toujours quand elle commence mais on ne sait jamais comment et quand elle va s’arrêter’’, a averti Thierno Seydou Tall.
Le guide religieux a également lancé un appel à la ‘’préservation des valeurs’’ de la nation.
‘’Nous devons préserver nos valeurs et éviter les divisions’’, a-t-il dit.
Pour sa part, le khalife de la famille omarienne, Thierno Madani Tall, a insisté sur l’importance de la ‘’zakaat al fitr’’, le don obligatoire dû aux pauvres.
‘’La ‘zakaat al fitr’ est aussi un moyen de valider et de purifier le jeûne du ramadan’’, a-t-il rappelé.
Thierno Madani Tall a formulé des prières pour ‘’la paix et la stabilité’’ du Sénégal et du monde.
Alioune Ndoye, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, venu représenter le président de la République et les autres membres du gouvernement, s’est réjoui du sermon de l’imam Thierno Seydou Tall.
‘’Il faut se féliciter de son message, qui tourne essentiellement autour de l’appel à la paix et au calme dans le pays’’, a-t-il dit.
Le journaliste et homme politique Mamoudou Ibra Kane s’est également réjoui du sermon du guide religieux. Il a invité les populations à promouvoir ‘’la non-violence’’.
‘’Je pense que le message est clair. L’imam invite les gens à se ressaisir en sachant qu’une élection n’est qu’une étape dans la marche d’une nation […] Le Sénégal va continuer sa marche’’, a dit Kane, leader du mouvement ‘’Demain, c’est maintenant !’’
Les fidèles venus très nombreux à la prière ont rendu grâce à Dieu de leur avoir permis de passer un ‘’bon mois béni’’ de ramadan, dont ils espèrent ‘’récolter des grâces’’.
Mamadou Bâ, un fidèle, dit avoir prié pour la ‘’paix et la cohésion sociale du pays’’.
Mame Sokhna Ndiaye, elle, a également formulé des prières en demandant au bon Dieu d’apaiser ‘’les cœurs des Sénégalais’’.
586 DÉTENUS GRACIÉS PAR MACKY SALL
La joie dans certaines familles sera certainement à son comble. Selon un communiqué, 586 détenus ont bénéficié de la grâce présidentielle en ce jour de la célébration de l’Eid el Fitr.
« Conformément à la Constitution et fidèle à la tradition républicaine, le président de la République, Macky Sall, a accordé sa grâce à cinq cent quatre-vingt-six (586) personnes condamnées pour diverses infractions et détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays ». C’est ce que nous apprend un communiqué parvenu à Emedia à l’occasion de la célébration de l’Eid el Fitr, communément appelée Korité.
Selon le texte, les bénéficiaires de cette mesure de clémence sont des délinquants primaires, des détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés, des individus gravement malades et des mineurs.
« Le Chef de l’Etat offre ainsi à une catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur famille et de profiter de cette chance qui leur est accordée pour se réinsérer dans la société », ajoute le communiqué.
GRIPPE AVIAIRE, LE DÉMENTI FORMEL DE L'IPAS
L'épidémie de Grippe aviaire se serait attaqué à la filière avicole créant une psychose générale vis à vis de certain produits issus de ladite filiaire. L'interprofession avicole du Sénégal a dementi cette information dans un communiqué.
« Depuis quelques jours, circulent des informations relatives à une épidémie généralisée de grippe aviaire qui aurait mis la filière avicole à genoux et aurait rendu certains produits impropres à la consommation. Pire, d’autres informations relatives à une généralisation de la maladie de Newcastle sont diffusées créant la psychose au sein des producteurs et menaçant ainsi les équilibres de la chaine de valeur avicole ». C’est du moins ce que nous apprend un communiqué de l’Interprofession avicole du Sénégal (IPAS). Seulement, à en croire cette organisation, il n’y a rien de plus faux.
L’IPAS dément formellement « ces informations erronées, car largement exagérées, dont les auteurs ne mesurent pas les conséquences désastreuses qu’elles pourraient engendrer au sein de cette filière qui emploie, de manière directes et indirectes, près de 60 000 pères et mères de familles sénégalais ».
À ce jour, précise l’IPAS, « seuls 5 cas (4 au sien de l’avifaune et 1 seul cas d’élevage domestique), par ailleurs TOTALEMENT CIRCONSCRITS, de grippe aviaire ont été recensés. Et aucune nouvelle infection n’a été recensée par les acteurs et les services de l’État depuis quelques semaines ».
Concernant la maladie de Newcastle, poursuit notre source, « des foyers ont effectivement été recensés et des pertes subies par les acteurs ». Toutefois, l’interprofession précise qu’il est important de noter que « la période actuelle des grands vents coïncide chaque année à une pression virale accrue car propice à la circulation des différents virus connus avec lesquels les aviculteurs cohabitent ».
Pour les acteurs du secteur avicole, il est important de souligner que « cela n’a pas encore atteint les proportions annoncées et l’IPAS, de concert avec l’État, travaille sur des solutions à court terme pour endiguer le virus (séquençage, vérification de l’efficacité des vaccins sur le marché, mesures d’importation de nouveaux vaccins au besoin, mesure d’accompagnement ciblées) ». D’ailleurs, à moyen long-terme, « le renforcement de l’assurance agricole est envisagé pour une meilleure prise en charge des victimes », conclut le texte. Avant d’en appeler au sens de la responsabilité des acteurs et des médias qu’il invite à se rapprocher systématiquement des voix indiquées au sein de l’Interprofession Avicole du Sénégal afin de recueillir la bonne information.
MONDIAL U20, LE SÉNÉGAL DANS LE GROUPE C
Après avoir confirmé l’Argentine comme pays organisateur du Mondial des moins de 20 ans, du 20 mai au 11 juin prochains, la Fifa a procédé aujourd’hui vendredi, 21 avril 2023, au tirage au sort des six groupes de la 23e édition desdites joutes.
Après avoir confirmé l’Argentine comme pays organisateur du Mondial des moins de 20 ans, du 20 mai au 11 juin prochains, la Fifa a procédé aujourd’hui vendredi, 21 avril 2023, au tirage au sort des six groupes de la 23e édition desdites joutes.
Un tirage qui place le Sénégal, champion d’Afrique en titre, au mois de mars dernier en Égypte, dans le groupe C. Les poulains de Malick Daff sont en compagnie de la Colombie, du Japon et de l’Israël.
La Gambie, vice-championne, a hérité du groupe F, avec la France, la Corée du Sud et les Honduras.
La Tunisie est logée dans le groupe E, avec l’Uruguay, l’Angleterre et l’Iraq.
Le dernier représentant africain, le Nigeria est dans le groupe D, celui de la mort, qu’il partage avec l’Italie, le Brésil et la République dominicaine.
ENCORE UNE KORITÉ À DEUX VITESSES
Contrairement au démarrage, le Ramadan s’achève dans la division au Sénégal. Alors qu’une partie de la communauté musulmane annonce l’Aïd al-Fitr 2023/1444 pour ce vendredi 21 avril, la majorité va prierle lendemain samedi 22 avril
I. Diallo et Moussa Thiam |
Publication 21/04/2023
Ça y est, le Sénégal va célébrer la Korité à double vitesse. Le monde musulman avait débuté, à l’unisson, le mois de Ramadan, le jeudi 23 mars 2023. Hier, jeudi soir 20 avril 2023, soit le 29e jour de jeûne, correspondant à la nuit du doute, les différentes commissions d’observation de la nouvelle lune ont siégé pour déterminer la fin du Ramadan et le 1er jour de Chawaal 1444H, jour de Korité ou Aïd al-Fitr. A l’arrivée, la Commission nationale a déclaré que le croissant n’a été aperçu dans aucune localité du pays et que, par conséquent, la Korité sera ainsi célébrée le samedi 22 avril 2022. A l’opposé, la Commission d’observation du croissant lunaire de la Coordination des musulmans du Sénégal appelle à prier ce vendredi 21 avril, la nouvelle lune ayant été aperçue dans plusieurs contrées du pays et à l’étranger.
Contrairement au démarrage, le Ramadan 2023/1444H s’achève dans la division au Sénégal. Alors qu’une partie de la communauté musulmane annonce la Korité ou l’Aïd al-Fitr 2023/1444 de l’Hégire pour ce vendredi 21 avril, la majorité va prierle lendemain samedi 22 avril, conformément à la décision de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) qui a
siégé à la Radiodiffusion télévision nationale du Sénégal, la Rts.
«La Commission nationale de concertation surle croissant lunaire s’est réunie aujourd’hui (hier, ndlr), jeudi 20 avril 2023 à la Rts pour scruter le croissant lunaire. Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, notamment les foyers religieux, et après de larges concertations en notre sein, la commission lunaire déclare : que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité du pays. Par conséquent, le samedi 22 avril 2023 sera la Korité et le premier jour du mois de Chawaal», lit-on dans la déclaration publiée parla Conacoc et signée le Coordonnateur général, Imam El H. Oumar Diène.
Pendant ce temps, la Commission d’observation du croissant lunaire (Cocl) de la Coordination des musulmans du Sénégal (Cms), qui s’est réunie à Pikine, pour sa traditionnelle séance d’observation du croissant, appelle à prier ce vendredi 21 avril 2023. Selon cette commission, la lune a été aperçue dans la région deDakar, précisément à Diamaguene Sicap-Mbao Fora, au Lac Rose, et dans les régions à
Louga, Kaolack, Nioro et dans la sous-région et à l’étranger notamment au niveau de l’Arabie Saoudite et dans beaucoup de pays du Golfe, renseigne le vice-président, Imam Oumar Sall qui précise que «demain (aujourd’hui, ndlr) vendredi 21 avril sera le 1e jour du mois lunaire de Chawaal 1444H. Nous allons sacrifier à la prière des deux raakats».
Dans une note partagée par ses proches, l’on informe que le guide religieux, Fansou Bodian de Bignona, prie ce vendredi, lui aussi. «Le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du département de Bignona notamment à Tenghory, au terrain Hlm, à Diégoune, à Coulaye. Le marabout Fansou Bodian dirige la prière de la Korité ce vendredi...», lit-on dans le texte.
Les pays du Golfe et le reste du monde aussi
Beaucoup de pays, à travers le monde, ont annoncé qu’hier jeudi marquait la fin du mois sacré de Ramadan et que l’Aïd al-Fitr sera célébré ce vendredi. C’est le cas de l’Arabie Saoudite où l’Aïd al-Fitr est fêté ce vendredi dans tout le royaume, berceau de l’Islam et du grand pèlerinage (Hajj) aux lieux saints de l’Islam qui conserve ainsi une influence particulière à travers le monde musulman. Bas du formulaire «Demain, vendredi, sera le premier jour de l’Aïd al-Fitr», a annoncé le cabinet royal, dans un communiqué, cité par l’Agence de presse of-
ficielle SPA, précisant que le premier jour de Chawwal, correspondra au vendredi, jour de l’Aïd al-Fitr.
Plusieurs autres pays arabes s’inscrivent dans la même mouvance de a célébration de l’Aïd al-Fitr ce vendredi. Il s’agit des Émirats Arabes Unis où, également, la Commission chargée de l’observation du croissant lunaire, annonçant le mois de Chawwal 1444 H, a révélé que vendredi sera jour de l’Aïd al-Fitr, du Qatar où les autorités compétentes ont confirmé l’observation du croissant lunaire. Le
Croissant lunaire annonçant le mois de Chawwal 1444 H a aussi été observé, hierjeudi soir, au Koweït, au Bahreïn, en Palestine, en Jordanie, au Yémen, en Irak, en Syrie et en Égypte...
Dans le reste du monde, en Europe, la fin du Ramadan 2023 est connue dans nombre de pays dont la France et l’Espagne. L’Aïd al-Fitr a lieu ce vendredi 21 avril, confirme le Conseil français du culte musulman (CFCM). «Le CFCM réaffirme que la fête de l’Aid el-Fitr aura lieu vendredi 21 avril et appelle l’ensemble de nos concitoyens à faire de ce jour un moment de partage et de solidarité avec ceux qui sont dans le besoin et la précarité», indique le CFCM. «À cette occasion, le CFCM présente ses vœux les plus chers pour les musulmans de France et élève des prières pour que ces mo-
ments de joie et de solidarité bénéficient à tous», ajoute-t-il.
Jeudi : la lune agée de 15h avec une élongation de 7° et une visibilité de 0,52%, ne pouvait pas être observable à l'oeil nu... selon Aspa
La date de l’Aïd al-Fitr est déterminée par l’observation du croissant de lune, conformément au calendrier lunaire musulman, qui diffère du calendrier grégorien. Déjà mercredi, l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’astronomie (ASPA), avait relevé que le croissant marquant la fin du Ramadan ne pouvait être aperçu au Sénégal hier, jeudi 20 avril 2023, correspondant au 29ème jour de jeun, donc la nuit du doute, à cause d’une d’éclipse solaire visible.
«La conjonction qui correspond au moment où la lune se trouve entre le soleil et la terre, aura lieu le jeudi 20 avril 2023 à 4h 13mn UTC, moment qui marque la fin d’un tour de la lune autour de la terre et le début d’un nouveau tour. Ce sera un jour d’éclipse solaire visible dans l’hémisphère Sud». Par conséquent, «le jeudi 20 avril : la lune se couchera à 19h 53mn, alors que le soleil se couchera à 19h
23mn. Elle aura 15h avec une élongation de 7° et une visibilité de 0,52%. La lune ne sera pas observable dans ces conditions à l’œil nu», lit-on dans un communique de l’ASPA.
L’AÏD EL-FITR ET LA FRONDE AU CESE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi traitent de la célébration de l’Aïd el-Fitr dans la dispersion et la fronde survenue au Conseil économique, social et environnemental (CESE)
Dakar, 21 avr (APS) – La célébration de l’Aïd el-Fitr dans la dispersion et la fronde survenue au Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
‘’Deux fêtes de l’Aïd el-Fitr pour les musulmans’’, titre Sud Quotidien.
La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire a appelé la communauté musulmane à célébrer la fin du mois du jeûne samedi 22 avril, ‘’le croissant lunaire n’[ayant] été aperçu dans aucune localité du pays’’, rapporte Sud Quotidien.
‘’La Coordination des musulmans du Sénégal appelle à prier vendredi 21 avril, la nouvelle lune ayant été aperçue dans plusieurs contrées du pays et à l’étranger’’, ajoute le même journal.
‘’Il y aura deux Korité étalées entre ce vendredi et demain. C’est la rupture !’’ écrit Le Quotidien en rappelant que les musulmans ont entamé le jeûne à l’unisson, le même jour.
L’Observateur fait remarquer que ‘’l’unité notée au démarrage du mois béni de ramadan ne sera pas observée pour la fin du jeûne chez les musulmans’’.
WalfQuotidien pose la question de savoir pourquoi Macky Sall ‘’hésite’’ à procéder au ‘’limogeage’’ d’Idrissa Seck, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
M. Seck, un opposant devenu un allié du président de la République, a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que Macky Sall n’a pas le droit d’y participer.
Des membres du bureau du CESE ont empêché la tenue d’une session de l’institution, mercredi, pour lui faire payer ce qu’ils considèrent comme une double faute : annoncer unilatéralement une candidature et déclarer Macky Sall non partant.
‘’Idrissa Seck jouit-il d’un privilège que les autres responsables de l’APR et de la coalition Benno n’ont pas ?’’ questionne WalfQuotidien, ajoutant que le président du CESE ‘’se permet certaines libertés comme le fait de dire que Macky Sall ne peut pas briguer un troisième mandat sans être inquiété’’.
Sadio Mané ‘’tarde à répondre aux attentes’’
Dans le quotidien Le Soleil, le maire Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle) de Sibassor (centre), Ousseynou Diop, déclare que »les Sénégalais ont toujours réglé leurs problèmes politiques par les urnes’’.
Il est dès lors inutile de les inciter à la violence politique, laisse entendre M. Diop.
‘’Chaque responsable politique doit cultiver la paix […] en respectant les institutions et en évitant d’encourager toute action pouvant entraîner la destruction de biens publics ou privés’’, a-t-il répondu à une question relative aux récentes violences politiques.
En sport, le journal Stades est préoccupé par le sort de Sadio Mané en Bundesliga. ‘’Accueilli en héros en Allemagne l’été dernier, Sadio Mané tarde à répondre aux attentes. Celui qui était appelé à conduire la machine munichoise risque de tout perdre en fin de saison’’, écrit le journal, au sujet du champion d’Afrique.
‘’On n’ira pas en Argentine pour faire de la figuration’’, note Record en citant l’entraîneur de l’équipe nationale des moins de 20 ans (U20) du Sénégal, Malick Daf.
Les U20 sénégalais vont prendre part à la Coupe du monde, dont le tirage au sort est prévu ce vendredi.
RIEN NE VA PLUS AU CESE
Le président de l'institution s'en prend aux frondeurs qui campent sur leur position
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) est sens dessus dessous, depuis l’annonce de la candidature d’Idrissa Seck à la Présidentielle de 2024 et ses diatribes contre une éventuelle troisième candidature de Macky Sall aux mêmes joutes électorales. Avant-hier soir, dans une note rendue publique, huit des douze membres du bureau du Cese avaient annoncé avoir décidé de bloquer le fonctionnement de cette institution jusqu'à l'arbitrage du président de la République.
Car, disait son vice-président Woula Ndiaye, cela fait deux mois que le bureau connaît un manquement grave qui l'empêche de jouer son véritable rôle dans l'architecture institutionnelle sénégalaise. Mieux, dénonçait-il, ces dysfonctionnements sont causés par "l'absentéisme du président du Cese Idrissa Seck" qui, visiblement, ne le prend pas comme une charge par laquelle il participe au développement du Sénégal".
Hier, ils ont tenu parole en ne prenant pas part à la réunion du Bureau du Conseil économique, social et environnemental convoqué pour examiner les projets d’avis formulés dans le cadre de la première session ordinaire. Les autres membres, présents à la réunion en ligne, fustigent cette absence qui a fait que quorum n’a pas été atteint.
Dans une note parvenue à ‘’EnQuête’’, ils dénoncent une "grave rébellion qui viole le décret présidentiel n°2023-357 du 22 février 2023 et porte atteinte à notre institution ainsi qu’à la République’’. Ces faits, soutiennent-ils, risquent d’entraver le déroulement normal de la session dont la clôture est, suivant le décret susmentionné, prévue le vendredi 28 avril 2023. "La rencontre n’a pas eu lieu, car huit membres du bureau de ladite institution ont délibérément refusé de déférer aux convocations qui leur ont été régulièrement envoyées par Madame la Secrétaire générale du Cese", regrettent-ils.
Seuls le président du Cese, Idrissa Seck, le premier vice-président, Baïdy Agne, le deuxième vice-président, Maitre Amadou Moustapha Ndiaye, le troisième vice-président Mody Guiro, le Pr. El Hadj Ibrahima Mbow et la secrétaire générale du Cese, Dr Anta Sané étaient présents. Après avoir dûment constaté l'absence de quorum, le président de l’institution a levé la séance à 16 h 14.
Selon toujours la note, un compte-rendu détaillé de ces faits a été transmis, séance tenante, au président de la République actuellement en Arabie saoudite, pour suite à donner. Car ils considèrent que "ces responsables de l’APR sont, au regard de leur comportement antirépublicain, disqualifiés pour exiger de qui que ce soit, notamment l’opposition, le respect de nos institutions".
La réplique des frondeurs
Mais la réaction des frondeurs ne s’est pas fait attendre. Ils ont publié un communiqué pour répondre à leur président. ‘’Pour justifier l'échec de la réunion de bureau par défaut de quorum, le président du Cese, à travers sa direction de la communication, a sorti un communiqué dans lequel il s'en prend aux honorables membres du Conseil économique, social et environnemental, et membres du bureau de l'institution, en stigmatisant leur appartenance à l'APR. Sous l'emprise de l'émotion, suite à l'échec de sa réunion de bureau, le président Idrissa Seck a dû oublier qu'aucun membre du Cese n'est choisi sur une base partisane’’, écrivent-ils.
Ils ajoutent : "Aucun conseiller n'est choisi pour représenter un parti politique. Nous sommes choisis en fonction de nos profils ou de notre appartenance à des organisations professionnelles ou de la société civile. Une institution aussi importante que le Conseil économique, social et environnemental ne devrait, sous aucun prétexte, s'immiscer dans des considérations de politique politicienne. Idrissa Seck peut continuer à paresser et fanfaronner comme il en a l'habitude, mais ne devait pas essayer d'impliquer le Cese dans sa stratégie de conquête du pouvoir, en diabolisant l'APR".
Les signataires sont : Woula Ndiaye Vice-président, Aida Sougou Vice-présidente, Omar Ba Vice-président, Adja Coumba Ndiaye Secrétaire élue, Ndiouck Mbaye Secrétaire élue, Gade Sall Secrétaire élu, Awa Cheikh Mbengue Secrétaire élue, Maguèye Ndiaye Secrétaire Élu.
L'ARTICLE 29 EXCLUT KARIM WADE
Tout comme Khalifa Sall, la déchéance du candidat du Parti démocratique sénégalais est permanente selon la loi électorale. Il pourrait toutefois saisir le Conseil constitutionnel, par le biais de l’exception d’inconstitutionnalité
Alors que ses avocats et partisans s’appuient sur l’article L30 du Code électoral pour défendre la validité de son inscription sur les listes électorales, des experts soutiennent que Karim Wade ne saurait se prévaloir de cette disposition qui prévoit une limitation de cinq ans pour la déchéance. Tout comme Khalifa Sall, sa déchéance, selon la loi électorale, est permanente. Il pourrait toutefois saisir le Conseil constitutionnel, par le biais de l’exception d’inconstitutionnalité.
C’est l’une des informations politiques phares de cette semaine. Karim Wade s’était rendu en Turquie pour s’inscrire sur les listes électorales. Son inscription a été reçue et un récépissé lui a été délivré pour servir et valoir ce que de droit. Pour beaucoup d’observateurs, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. En 2018 déjà, le débat s’était posé avec acuité.
Le candidat du Parti démocratique sénégalais s’était, à l’époque, déplacé dans les mêmes conditions au Koweït pour s’inscrire sur les listes. Mais cela avait été rejeté par la Direction générale des élections, au moment de la publication des listes. Le recours du leader du PDS introduit devant le tribunal de Dakar avait été déclaré irrecevable, parce qu’il aurait dû l’être devant la représentation diplomatique du Sénégal au Koweït où il s’était inscrit. À la Cour suprême, la décision avait été confirmée.
À cause de cette décision, Karim Wade n’a pu participer à l’élection présidentielle, car pour être candidat, il faut obligatoirement être électeur. Dans sa décision n°2-E-2019 du 13 janvier 2019, le Conseil constitutionnel, pour justifier l’irrecevabilité de la candidature de Karim Wade, déclare : ‘’La qualité d’électeur s’apprécie au regard de l’article L27 et de son complément l’article L31. Il résulte de la combinaison de ces deux articles que ne peut être considéré comme électeur celui qui est condamné à une peine d’emprisonnement sans sursis pour un délit passible d’une peine supérieure à cinq ans d’emprisonnement. Il (Karim Wade) n’a pas la qualité d’électeur au sens des articles L27 et L31.’’
Depuis cette décision, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Dans un communiqué publié le 21 août 2020, les avocats de M. Wade revenaient à la charge et invoquaient la fin de l’inéligibilité de leur client. Ils s’appuyaient sur les dispositions de l’article L32 (actuel L30) du Code électoral. ‘’Alors que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), juridiction d’exception, n’était pas allée jusqu’à priver Karim Wade de ses droits civils et politiques, l’État du Sénégal a arbitrairement, sans aucune base légale, radié notre client des listes électorales en se prévalant de l’article L31 du Code électoral (actuel article L29) qui interdit l’inscription aux personnes condamnées. Toutefois, l’article L32 du Code électoral limite cette interdiction d’inscription sur les listes à une durée de cinq ans’’.
Karim Wade, comme Khalifa Sall, relève de l’article 29 tiret 2 et non de l’article 29 tiret 3
Ainsi, ajoutaient-ils, depuis le 21 août 2020, ‘’Karim Wade devient électeur et éligible en vertu de la loi électorale et par l’expiration du délai de cinq ans suivant la décision de la Cour suprême du 20 août 2015 qui avait rejeté son pourvoi contre l’arrêt de condamnation par la Crei’’.
Selon la lettre signée par Maitres Ciré Clédor Ly, Demba Ciré Bathily, Seydou Diagne et Michel Boyon, le Code électoral ne peut plus être invoqué par l’État du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection.
Mais que dit l’article L32 (nouveau article 30) ? ‘’Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq ans, à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, lescondamnés,soitpourundélitviséàl’articleL29, troisièmetiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inférieure ou égale à trois mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois mois et inférieure ou égale à six mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200 000 F CFA, sous réserve des dispositions de l’article L28. Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection’’.
En langage plus simple, l’article L32 qui prévoit la limitation de la privation de droits à cinq ans concerne quatre figures principalement.
D’abord, il y a les condamnés pour un délit visé à l’article L29 troisième tiret ; ensuite ceux condamnés sans sursis à une peine comprise entre un et trois mois, ceux condamnés avec sursis à une peine comprise entre trois mois et six mois ; enfin, les personnes condamnées pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200 000 F CFA, sous réserve des dispositions de l’article L.28.
Il en résulte que Karim Wade ne peut être rangé dans aucun des trois derniers cas susvisés. Quid alors de l’article L29 (ancien article 31) troisième tiret ? Celui-ci concerne : ‘’Ceux condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L28.’’ Ceux-là non plus ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales.
Sans avoir besoin d’aller plus loin, ils sont nombreux les experts à soutenir qu’en fait, Karim Wade n’est pas non plus concerné par le troisième tiret de l’article 29. Il est plutôt concerné par le deuxième tiret. C’est aussi la conviction de l’expert électoral Ndiaga Sylla qui se veut formel : ‘’Il y a lieu de préciser que messieurs Karim M. Wade et Khalifa A. Sall étant déchus de leur droit de vote en vertu de l'article L29 du Code électoral sont privés définitivement de s'inscrire sur une liste électorale, à moins qu'ils ne bénéficient d'une réhabilitation ou font l'objet d'une mesure d'amnistie prévue par l'article L28. Dans ce cas de figure, ils verront leur demande de réinscription validée.’’
Le Conseil constitutionnel, l’ultime recours !
Il en résulte que les chances sont minces pour que l’inscription du candidat du PDS soit validée sans réhabilitation ou loi d’amnistie. Toutefois, les spécialistes du droit s’accordent à dénoncer cette interdiction permanente qui frappe certaines catégories de citoyen, en méconnaissance totale des principes fondamentaux de l’État de droit. Ndiaga Sylla : ‘’Je ne cesse de rappeler que la déchéance électorale automatique et indifférenciée viole les Droits de l'homme. Ce qui a été confirmé par les instruments juridiques internationaux ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'homme et celle du Conseil constitutionnel français. La solution à préciser consiste à réformer le Code électoral en vue de prévoir la réhabilitation automatique après que le citoyen a purgé sa peine.’’
À en croire les avocats de Wade fils, ‘’l’État du Sénégal a gravement et de manière persistante bafoué les droits de Karim Wade et refusé d’appliquer la décision du Comité des Droits de l’homme des Nations Unies qui a jugé, en 2018, que l’arrêt de la Crei violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et que l’État du Sénégal était tenu de faire réexaminer la condamnation de Karim Wade.
Par ailleurs, le 31 octobre 2019, le comité avait solennellement déclaré qu’il était ‘’préoccupé par le fait que la décision du Conseil constitutionnel intervenue le 20 janvier 2019 (...) a invalidé la candidature de celui-ci au motif qu’il avait été condamné’’.
Ainsi, selon toute vraisemblance, l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales risque d’être rejetée par la DGE et s’ensuivraient des recours comme en 2018. À l’époque, le tribunal d’instance de Dakar saisi s’était déclaré incompétent ; ce qui n’avait pas permis d’aller dans le fond du débat.
En effet, en pareil cas, c’est bien la représentation diplomatique qui est compétente pour statuer en première instance. Sa décision pourrait faire l’objet d’un recours auprès de la Cour suprême. Fondamentalement, il se pose la question de savoir s’il est possible de déchoir un citoyen de ses droits civiques et politiques de manière indéfinie, comme c’est le cas avec Khalifa Sall et Karim Wade ? En d’autres termes, l’article L29 du Code électoral est-il conforme à la Constitution ?
Aux termes de l’article 22 de la loi organique n°2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel, ‘’lorsque la solution d’un litige porté devant la Cour d’appel ou la Cour suprême est subordonnée à l’appréciation de la conformité des dispositions d’une loi ou des stipulations d’un accord international à la Constitution, la juridiction saisit obligatoirement le Conseil constitutionnel de l’exception d’inconstitutionnalité ainsi soulevée et sursoit à statuer jusqu’à ce que le Conseil constitutionnel se soit prononcé... Si le conseil estime que la disposition dont il a été saisi n’est pas conforme à la Constitution, il ne peut plus en être fait application’’.
LA KORITÉ CÉLÉBRÉE SAMEDI
La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOL) a annoncé que l’Aïd el fitr marquant la fin du ramadan sera célébrée, samedi, au Sénégal
Cette commission présidée par l’imam El Hadj Oumar Diène s’est réunie jeudi soir au siège de la RTS pour scruter le croissant lunaire, selon un communiqué dont l’APS a eu connaissance.
‘’Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, notamment dans les foyers religieux et après de larges concertations en notre sein, la commission lunaire a déclaré que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité du pays’’.
Par conséquent, a-t-elle ajouté, ‘’le samedi 22 avril 2023 sera la Korité et le premier jour du mois lunaire Chawaal’’.
La commission dit souhaiter ‘’une bonne Fête de Korité à Toute la communauté musulmane’’.