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21 juin 2025
ELIMINATOIRE MONDIAL FIBA 2023, LES LIONS DETERMINES
Les joueurs de l'équipe nationale de basket masculine du Sénégal se disent concentrés et déterminés à obtenir leur qualification pour la prochaine Coupe du monde de la discipline à l'issue de la dernière fenêtre des qualifications qui démarre ce vendredi
Dakar, 23 fév (APS) - Les joueurs de l'équipe nationale de basket masculine du Sénégal se disent concentrés et déterminés à obtenir leur qualification pour la prochaine Coupe du monde de la discipline à l'issue de la dernière fenêtre des qualifications qui démarre ce vendredi à Alexandrie (Egypte), où elle se poursuivra jusqu'à dimanche.
Les Lions, logés dans la poule F, zone Afrique, vont jouer contre le Sud Soudan, la Tunisie et le Cameroun.
La prochaine Coupe du monde FIBA 2023 se tiendra aux Philippines, au Japon et en Indonésie, du 25 août au 10 septembre.
Le groupe- Sénégal "est bien. En plus, nous avons enregistré l'arrivée de Babacar Sané (Ignitie G-League, USA) qui apporte cette énergie dont nous avons besoin. Nous faisons focus sur les trois prochains matchs. Nous sommes prêts et concentré sur le tournoi", assure l'arrière de Chalons-Reims (France), Lamine Sambe.
A l'en croire, lui et ses coéquipiers "ont oublié ce qui s'est passé en Tunisie" et sont désormais concentrés sur cette dernière fenêtre des qualifications.
Lors de la précédente fenêtre jouée en août dernier à Monastir, en Tunisie, le Sénégal avait remporté ses trois matchs contre le Soudan du Sud, la Tunisie et le Cameroun.
Selon Lamine Sambe, les jeunes pensionnaires de l'équipe nationale "sont réceptifs et cela facilite les choses pour les anciens".
"La force du groupe est que nous sommes ensemble et petit à petit, nous arriverons à notre objectif. Nous nous donnerons les moyens d'accomplir la mission pour le Sénégal", a dit le joueur de 33 ans, avant de solliciter le soutien de tous les Sénégalais.
"Le groupe s'entraine normalement depuis lundi. Nous nous améliorons au fil des séances. Nous allons tout donner sur le terrain et nous comptons sur le soutien des Sénégalais pour nous qualifier", a insisté, de son côté, Brancou Badio.
Le meneur de Manresa (Espagne), promu capitaine en l'absence de Gorgui Sy Dieng, a salué l'opportunité offerte à l'équipe nationale de se préparer quelques jours avant la compétition.
"Nous revoyons les systèmes et nous serons prêts. On va prendre les matchs les uns après les autres. Nous serons attentifs aux consignes du coach. Nous connaissons nos trois adversaires. Nous allons visionner les vidéos de leurs matchs pour mieux aborder ces rencontres", a-t-il indiqué.
Le Sénégal a pris part à cinq éditions de Coupe du monde de basket, dont deux consécutivement en 2014 et 2019.
La première participation des Lions remonte à 1978. Ils ont ensuite participé aux éditions de 1998 et 2006.
L'une des femmes pionnières du cinéma africain, est morte mercredi à Paris, à l'âge de 80 ans. Elle sera inhumée à Fadial, son village natal, situé dans la région de Fatick
La cinéaste Safy Faye, l'une des femmes pionnières du cinéma africain, est décédée mercredi à Paris, à l'âge de 80 ans, a appris l'APS de son ancien distributeur en Afrique de l'Ouest, Johnny Spencer Diop.
Elle sera inhumée à Fadial, son village natal, situé dans la région de Fatick (centre), selon Diop.
"Notre grande sœur était malade depuis un certain moment et était hospitalisée en France. Elle fait partie de femmes cinéastes qui ont balisé la voie pour les plus jeunes", a dit à l'APS son ancien collaborateur.
Safy Faye avait abandonné son poste d'enseignant pour s'adonner au cinéma, à la suite du Festival mondial des arts nègres de 1966 à Dakar, rappelle le site d'information du journal sénégalais Le Quotidien.
A ce festival, elle avait rencontré le cinéaste français Jean Rouch (1917-2004), qui lui avait confié un rôle à jouer dans son film "Petit à petit", ajoute le même média dans une interview de la cinéaste publiée en 2017.
Entrée au cinéma, Safy Faye est allée poursuivre des études d'ethnologie à la Sorbonne (France). Elle était devenue une figure emblématique du cinéma africain, car étant l'une des premières femmes du continent à exercer le métier de réalisateur.
"Mossane", l'un de ses derniers films - sa filmographie est essentiellement consacrée à la paysannerie et à la vie des femmes -, a été présenté dans la section "Un certain regard" de l'édition 1996 du Festival de Cannes.
CES MONUMENTS, SITES ET PATRIMOINES HISTORIQUES A VALORISER
Au Sénégal, lorsqu’on parle de destinations touristiques, les esprits se tournent vers cinq ou sites bien connus du pays. Chacune de ces zones offre, en effet, de quoi tenter une évasion soit en famille, soit en solo, histoire de se changer les idées.
Au Sénégal, lorsqu’on parle de destinations touristiques, les esprits se tournent vers cinq ou sites bien connus du pays. Chacune de ces zones offre, en effet, de quoi tenter une évasion soit en famille, soit en solo, histoire de se changer les idées, de décompresser. Le balnéaire sur la Petite Côte, l’écotourisme et le balnéaire en Casamance et dans les Iles du Saloum (l’une des plus belles baies du monde), le tourisme cynégétique, de découverte et culturel à Kédougou (chutes de Dindefelo, pays Bassari et Bédik), le balnéaire et la découverte à Saint-Louis (Parc de Djoudj), le balnéaire et le tourisme d’affaires et mémoriel à Dakar (Ile de Gorée, Lac Rose, Monument de la Renaissance…). Ces localités et leurs offres touristiques constituent ce qu’on appelle dans le jargon du tourisme, des «produits d’appel». On les utilise pour vendre la destination Sénégal à l’étranger. Elles sont la vitrine du tourisme sénégalais. D’ailleurs, les six pôles touristiques du pays ont été constitués autour de ces sites touristiques.
Sauf que la tyrannie de ces produits phares qui consacrent la forte prédominance du tourisme balnéaire (54 % de l’offre) et d’affaires (33 % de l’offre) semble inhiber les quelques attraits touristiques que ne manque pas de receler l’hinterland sénégalais, ces régions absentes de la carte touristique. On peut citer Matam, Louga, Tambacounda (hors Parc Niokolo Koba), Diourbel, Kaffrine, Kaolack, Kolda… Peu valorisés, peu exposés, leurs atouts, atours et attraits peuvent pourtant, à l’heure où le Chef de l’Etat exhorte son Gouvernement à développer les «zones touristiques émergentes», valoir beaucoup de satisfaction au Sénégal dans sa quête de faire du tourisme un véritable vecteur de développement.
Justement, ce dossier tente de mettre en lumière les potentialités jusqu’ici inexploitées dans quelques-unes de ces localités où le tourisme compte pour du menu fretin.
Monuments et sites et patrimoines historiques : Ces attractions touristiques peu connues de la région de Louga
La région de Louga dispose de sites et de monuments historiques d’une rare particularité et pouvant constituer un patrimoine touristique attractif. Du mythique « Puits de Calom » à Ndande à la stratégique « Tata d’Alboury Ndiaye » à Linguère en passant par la « Case du tirailleur » de Thiowor, le « Musée du Damel du Cayor » de Dékheulé, ce potentiel demeure cependant inexploité.
« Le tourisme local peut se développer à partir des sites et des monuments historiques qui sont un riche patrimoine qu’il est difficile de trouver ailleurs ». Cette remarque de Youssouf Mbargane Mbaye, historien et président du réseau régional des communicateurs traditionnels de Louga, renseigne sur l’existence de potentiels sites touristiques dans la région de Louga.
Le 26 décembre 2018, le Président de la République du Sénégal inaugurait le « Musée du Damel de Cayor », à Dékheulé, dans le département de Kébémer. Un lieu connu pour son passé colonial et où le résistant Lat Dior Diop a livré son dernier combat et son mausolée érigé à quelques mètres du Musée. Les populations de la localité avaient nourri l’espoir que le Musée allait être une attraction et un pôle de convergence de touristes. Mais jusque là, ce symbole de la résistance anti coloniale n’est pas visité comme on s’y attendait. Selon Mame Mor Sylla, maire de la commune de Mbacké Kadior (dont dépend le village de Dékheulé) : « Le seul mouvement vers le Musée dont je peux parler, c’est la rencontre annuelle qu’on y organise. A part ça, je n’ai rien constaté de nouveau et je ne peux pas en dire plus ».
A quelques kilomètres de Dékheulé, dans le même département de Kébémer, la commune de Ndande abrite le mythique « Puits de Calom Fall ». Ce monument historique du 13ème siècle renferme des mystères. D’une profondeur de 34 mètres et un diamètre de 9 mètres, le « Puits de Calom Fall » aiguise les curiosités. Et selon Serigne Mbacké Fall, conservateur des sites historiques de Ndande, « ce site qui n’a pas livré tous ses secrets liés à son histoire et aux mystères qu’il renferme reçoit peu de visiteurs ».
Dans la commune de Léona (département de Louga), notamment au village de Thiowor, trône la « Case du tirailleur » érigé en Musée par l’Association des amis du musée des Forces armées (Asamu) en hommage à Abdoulaye Ndiaye, dernier survivant des tirailleurs sénégalais de la première guerre mondiale, décédé le 11 novembre 1998, à l’âge de 104 ans, la veille de sa décoration à la Légion d’honneur par l’ambassadeur de France au Sénégal. Mais ce patrimoine historique ne constitue pas, jusque-là, un point d’attraction de visiteurs. Dans le département de Linguère, la commune de Yang Yang, ancienne capitale du royaume du Djoloff, garde encore les vestiges de l’armée du résistant anti colonialiste Alboury Ndiaye. Point de départ des expéditions militaires de l’ancien « Bourba » contre l’armée coloniale, Yang Yang garde encore les anciens bâtiments et les aménagements de l’ancien résistant dont le « Tata » qui était une forteresse dans la stratégie militaire du roi d’alors.
Le « tourisme responsable communautaire » : Un palliatif
Malgré tous ces sites et monuments historiques, la région de Louga est encore loin d’être une zone touristique privilégiée par les visiteurs. Selon Youssouf Mbargane Mbaye, « si on avait mis à profit ce potentiel historique, la région de Louga serait une zone touristique attractive ». Une situation que déplore d’ailleurs Babacar Sarr, président du Festival international de folklore et de percussion (Fesfop) de Louga qui organise annuellement un événement culturel international avec des invités en provenance de pays étrangers. Mais le président du Fesfop renseigne qu’à défaut de sites touristiques aménagés pour satisfaire la curiosité des invités du Fesfop, les organisateurs de l’événement ont opté pour le « tourisme responsable communautaire ». « Il s’agit de partager nos réalités avec les européens en les logeant dans les maisons, dans les cases avec les mêmes modes de vie », explique-t-il. Mieux, renseigne le président du Fesfop, « les invités partagent avec nous les mêmes repas, dorment sous les moustiquaires et finalement, ils vivent les mêmes réalités que nous durant leurs séjours ».
Toutefois, Babacar Sarr se désole de l’absence de service de tourisme dans la région de Louga. « On ne peut pas comprendre pourquoi le Ministère du tourisme n’a aucun service administratif dans la région de Louga qui renferme des monuments et des sites historiques très importants », regrette-t-il. Citant le Puits de « Calom Fall », le village historique de Diéwol, la frange côtière sur l’Océan atlantique, le Lac de Guiers, entre autres, le président du Festival international de Folklore et de percussion (Fesfop) de Louga est convaincu que la mise à profit de ce patrimoine historique et cultuel pourrait faire de la région de Louga une très forte attraction touristique avec ses impacts sur le plan économique.
LE FESPACO S'ADAPTE À L'INSÉCURITÉ AU BURKINA FASO
La 28ème édition de l'incontournable festival du cinéma africain s'ouvre samedi à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, avec pour thème principal "la paix" au moment où la violence jihadiste ensanglante plus que jamais le pays
C'est le premier Fespaco depuis la prise de pouvoir des militaires au Burkina, lors de deux coups d'Etat en 2022, le premier en janvier, le deuxième en septembre.
Quelque 10.000 festivaliers sont attendus, selon Haby Ouattara, coordinatrice du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), qui se tient tous les deux ans.
"On est agréablement surpris, ça nous encourage et ça nous réconforte", ajoute-t-elle, tout en reconnaissant que la situation sécuritaire est dans toutes les têtes.
Selon Mme Ouattara, la fragilité du pays liée aux attaques jihadistes "a influencé l’organisation du festival", notamment le dispositif de sécurité, qu'elle ne souhaite pas détailler.
Le thème de cette 28e édition - "cinémas d'Afrique et culture de la paix" - a été choisi en conséquence, pour coller à "l'actualité", précise-t-elle.
Plusieurs films ont pour sujet principal "le terrorisme", comme "L'envoyée de Dieu" de la Nigérienne Amina Abdoulaye Mamani et "Epines du Sahel" du Burkinabè Boubakar Diallo.
"Les créateurs sont toujours influencés par ce qu'ils voient", explique Haby Ouattara.
Et malgré l'insécurité, le festival a choisi de délocaliser certains évènements.
Habituellement, les films sont projetés dans différents endroits de la capitale et de sa périphérie, "pour donner accès au cinéma à des gens qui ne l'ont pas".
Cette fois, ils s'étendront jusqu'à d'autres villes, auprès des personnes déplacées par la violence jihadiste.
"On ne peut pas faire comme si ces personnes n'existaient pas.On veut les faire rêver, leur permettre de s'évader", pointe Haby Ouattara. "C’est une première, mais on espère que ça va être la dernière et qu'elles ne regarderont plus les films en tant que personnes déplacées", affirme-t-elle.
Des membres de l'organisation du Fespaco rejoindront des déplacés à Kaya (centre-nord) et à Dédougou (centre-ouest), deux villes proches de localités ayant connu des attaques récemment.
Le 8 février, deux employés de MSF ont été tués sur la route entre Dédougou et Tougan par des hommes armés, et 15 personnes sont mortes le même jour à quelques km de Kaya dans une autre attaque.
Les violences liées aux attaques jihadistes, qui se sont multipliées ces derniers mois, ont fait plus de 10.000 morts au Burkina Faso depuis 2015, selon des ONG, et quelques deux millions de déplacés.
- Mali invité d'honneur -
Le Mali "symbole de résilience" pour les organisateurs, est l'invité d'honneur du Fespaco 2023.Comme le Burkina, ce pays voisin est ciblé par des attaques jihadistes et dirigé par des militaires putschistes.
L'équipe du Fespaco rappelle que plusieurs films maliens ont été primés par le passé, et que le cinéma trouve toujours sa place dans ce pays, malgré le contexte politique.
Cette année, 170 oeuvres ont été sélectionnées en compétition officielle, dont quinze longs métrages de fiction en lice pour briguer l'Etalon d'or du Yennenga, un trophée et un prix d'une valeur de 20 millions de francs CFA (environ 30.000 euros).
Cette récompense suprême du festival porte le nom de la princesse fondatrice du royaume des Mossis, ethnie majoritaire au Burkina Faso.
Le jury qui le décernera sera présidé par la productrice tunisienne Dora Bouchoucha.
Le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés, avec deux films chacun.
Les autres sont originaires du Burkina, du Sénégal, d'Egypte, du Nigeria, du Mozambique, d'Angola, du Kenya, de l'Ile Maurice, du Maroc et d'Algérie.Un film de la République dominicaine a également été retenu.
En marge des projections, sont prévus comme lors de chaque édition des rencontres entre producteurs, distributeurs, réalisateurs et diffuseurs, des ateliers d'accompagnement à l'écriture et au développement, des colloques et des débats.
Cette édition célèbrera le centenaire de la naissance du réalisateur sénégalais Ousmane Sembène, figure emblématique du cinéma africain mort en 2007.
La biennale du Fespaco, qui durera jusqu'au 4 mars, présente depuis 1969 des films de réalisateurs africains et de la diaspora.
26.000 CAS DE CHOLÉRA ET 660 DECES RECENSÉS EN UN MOIS
L’Afrique connaît une augmentation exponentielle du nombre de cas de choléra dans un contexte de forte hausse des cas au niveau mondial
L’Afrique connaît une augmentation exponentielle du nombre de cas de choléra dans un contexte de forte hausse des cas au niveau mondial. Le nombre de cas de choléra notifiés sur le continent au cours du premier mois de 2023 uniquement a atteint plus de 30% du nombre total de cas enregistrés sur l’ensemble de l’année 2022.
Infection aiguë extrêmement virulente, le cholera se propage rapidement et provoque une déshydratation, entraînant une morbidité et une mortalité élevées. Cependant, la maladie peut être facilement traitée. La plupart des personnes peuvent être traitées avec succès par l’administration rapide de sels de réhydratation orale ou de liquides intraveineux. D’après les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), 26.000 cas et 660 décès avaient été recensés au 29 janvier 2023 dans dix pays africains affectés par des épidémies depuis le début de l’année. En 2022, environ 80.000 cas et 1.863 décès avaient été enregistrés dans quinze pays touchés par le choléra. Si la tendance actuelle à la hausse rapide se poursuit, le nombre de cas pourrait dépasser celui enregistré en 2021, qui était la pire année pour le choléra en Afrique en près d’une décennie. Le taux de létalité moyen, qui s’élève actuellement à près de 3%, est supérieur aux 2,3% atteints en 2022 et largement supérieur au seuil acceptable fixé à moins de 1%.
Selon la directrice de l’Oms pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, chaque décès dû au choléra est évitable. «Cette maladie est autant un problème de santé qu’un problème de développement. À ce titre, les investissements dans l’amélioration de l’assainissement et dans l’élargissement de l’accès à l’eau potable complètent remarquablement bien les initiatives de santé publique qui visent à lutter durablement contre le choléra et à y mettre fin», a déclaré Dr Moeti lors d’une conférence de presse. Pour être efficace, souligne-t-elle, la lutte contre le choléra doit s’appuyer sur la mise en œuvre de mesures complètes. Il s’agit d’abord d’une surveillance épidémiologique et de laboratoire renforcée pour détecter les épidémies, les confirmer et y riposter rapidement. Ensuite de l’élargissement de l’accès au traitement, aux vaccins, à l’eau potable et aux services d’assainissement de base. Et enfin des changements de comportement et l’amélioration des pratiques d’hygiène au sein des communautés.
A en croire Dr Matshidiso Moeti, les épidémies de choléra en Afrique surviennent dans un contexte marqué non seulement par des phénomènes climatiques extrêmes, des conflits, des épidémies d’autres maladies telles que la poliomyélite causée par le poliovirus sauvage, mais aussi par des ressources financières limitées et un personnel de santé sous pression du fait de la riposte à la pandémie de COVID-19.
REWMI, UN ROULEAU COMPRESSEUR EN DÉCRÉPITUDE ?
Le parti qui a imposé son hégémonie politique à Thiès pendant près de 20 ans, a perdu les deux dernières élections, malgré son alliance avec la famille politique présidentielle
Le parti Rewmi, qui a imposé son hégémonie politique à Thiès pendant près de 20 ans, a perdu les deux dernières élections, malgré son alliance avec la famille politique présidentielle. Et c’est sans détour que certains observateurs parlent d’un instrument politique qui s’essouffle, d’une machine électorale en pleine décrépitude. Il n’en est rien, rétorque Lamine Diallo, ancien maire de Thiès-nord, pour qui le rouleau compresseur de Rewmi est resté intact et va encore donner ses preuves lors des prochaines échéances électorales.
De 2007 à 2019, le rouleau compresseur de Rewmi a emporté, à Thiès, tous les candidats et toutes les listes des différents partis au pouvoir. En effet, il régnait en maître sur le terrain politique et gagnait tous les centres de vote, avec des scores à la soviétique. Déjà en 2014, le déclin a commencé à se faire sentir, avec une victoire du parti au pouvoir, en l’occurrence l’Alliance Pour la République (APR) et sa coalition Benno Bokk Yaakaar dans certains centres de vote. Et lors des deux dernières élections locales et législatives, malgré l’alliance avec le parti au pouvoir, le mythe électoral de Rewmi s’est effondré comme un château de carton. Et depuis lors, les difficultés sont visibles sur le terrain ; et certains observateurs parlent d’un instrument politique qui s’essouffle, d’une machine électorale en pleine décrépitude. La force de Rewmi, c’est surtout l’assise politique de son président, en l’occurrence Idrissa Seck, qui s’est fait bâtir une base affective très solide. C’est très jeune, en 1988, lors de l’élection présidentielle dont il était le Directeur de campagne du candidat Me Abdoulaye Wade, qu’il a fait pour la première fois une apparition publique dans l’arène politique nationale. C’est aussi le début de son adoption par les Thiessois et c’est d’ailleurs pourquoi, lors du passage du candidat du Sopi à Thiès dans le cadre de cette campagne, le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) n’a jamais autant obtenu de sympathie dans la cité du Rail. Le résultat reste encore vivace dans la mémoire collective, avec les violences électorales du 25 février 1988 sur la Place de France, aujourd’hui Promenade des Thiessois.
Et conséquemment à cette percée du parti, les renouvellements de 1996 lui ont ouvert les portes du leadership local du parti à Thiès. Il a ainsi continué à tisser sa toile et après la survenue de la première alternance politique au Sénégal en 2000, Idrissa Seck, secrétaire général adjoint du PDS et tout puissant ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du président de la République, est devenu l’homme fort du régime. Sur le plan politique, son aura a continué de se propager à Thiès et même dans le département, ce qui a été exacerbé par les chantiers de Thiès obtenus en vérité grâce à sa position au pouvoir. C’est pourquoi d’ailleurs, à la suite de sa brouille avec le président de la République d’alors, Me Abdoulaye Wade, marquée par son départ de la Primature et son exclusion plus tard du parti, un grand élan de solidarité s’est créé autour d’Idrissa Seck, devenu entre-temps maire de Thiès. Et dès qu’il s’est tracé une nouvelle trajectoire politique, les ténors de toutes les sections du Pds au niveau de la ville de Thiès l’ont rejoint dans cette nouvelle aventure politique. Depuis lors, les Thiessois se comportent comme s’ils avaient signé avec lui un pacte électoral.
A quelques semaines des élections locales de 2022, un retournement politique est intervenu car, farouche adversaire du président, Idrissa Seck a décidé de le rejoindre, d’entrer dans le gouvernement à travers des responsables qu’il a désignés, alors qu’il a hérité des rênes du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Ces deux forces politiques, arithmétiquement largement majoritaires à Thiès si l’on réfère aux dernières élections, se sont déployées la main dans la main, mais elles ont été laminées par des jeunes n’ayant pas beaucoup d’expériences en la matière. Après ces deux défaites, les langues se sont déliées des deux camps de la grande coalition Benno Bokk Yaakaar, pour tenter de donner des explications. Mais pour certains observateurs, si le Rewmi n’était pas en perte de vitesse, jamais la coalition Yewwi Askan Wi n’aurait pu battre la coalition présidentielle à deux reprises et sans détour. D’autres parlent d’une suite logique, après les déconvenues électorales subies par le Rewmi, notamment en 2014 et 2017.
LAMINE DIALLO COORDONNATEUR DE REWMI THIES-NORD «MALGRE LES DIFFICULTES, LA BASE SOCIOLOGIQUE DU PARTI RESTE INTACTE»
Lamine Diallo Coordonnateur de Rewmi à Thiès-nord et ancien maire de la commune estime que si le Rewmi a quelques difficultés dans la capitale du Rail, qui est sa base affective, c’est parce que les bonnes explications n’ont pas été données aux Thiessois, en ce qui concerne les raisons de l’entrée du parti dans le gouvernement, décidée par le Président Idrissa Seck. Et puisque, dit-il, Thiès est une cité rebelle, avec des populations qui ont toujours été du côté de l’opposition, cela a compliqué les choses. Pour lui, cette situation est principalement due au fait que le parti ne disposait pas de suffisamment de temps pour se lancer dans une campagne d’explication sur le choix politique qui a conduit à l’entrée dans le gouvernement, car cela a presque coïncidé avec la tenue des élections locales. « Mais la vérité est que la base sociologique de Rewmi à Thiès est restée intacte, malgré la double défaite des Locales et des Législatives. D'ailleurs, lors de ces deux élections, il y a eu un taux d’abstention très élevé au niveau de la ville, ce qui illustre parfaitement que beaucoup de militants de Rewmi ont préféré croiser les bras. Donc la grande majorité est restée et il va maintenant falloir leur montrer que l’entrée dans le gouvernement étaitla bonne solution », a-t-il indiqué. Il explique ensuite que la machine électorale de Rewmi n’est comparable à aucune autre à Thiès.
En effet, le parti dispose d’une bonne charpente organisationnelle dans chacun des 57 centres de vote de la ville. C’est pourquoi il indique que l’appareil politique très performant est toujours là, même s’il est vrai qu’il a connu quelques difficultés. «Aujourd’hui, nous sommes dans le travail politique de redressement et le parti va bientôt lancer une opération de recensement de ses militants dans les différents quartiers de la ville et même au niveau national», dit-il. Selon lui, la tournure politique actuelle va faciliter les choses, car même si les populations avaient fait le choix d’élire l’opposition, aujourd’hui le sentiment de regret est de mise partout, notamment à Thiès où, hormis Babacar Diop, Maire de la Ville, qui a confessé récemment que jusqu’à l’extinction du soleil, Thiès n’aura pas un homme politique de la dimension d’Idrissa Seck en termes de plus-value apportée à la ville, les autres tardent encore à poser des actes allant dans le sens de répondre aux attentes des populations qui les avaient élus. D’après lui, le meilleur reste à venir, d’autant plus que les Thiessois commencent à comprendre que la position affichée par Idrissa Seck était la meilleure, car il n’est pas question d’ancrer la ville dans une opposition radicale. Selon lui, il est clair que le dispositif politique de Rewmi reste bien en place à Thiès, la machine électorale est plus que jamais performante et la preuve sera encore administrée aux prochaines échéances électorales.
GUY MARIUS SAGNA PISTE LES 20 MILLIARDS DE BUDGET
Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée Nationale, le député de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) dénonce le refus de rendre compte de l’enveloppe de 20 milliards Fcfa allouée à l’institution parlementaire
La gestion du budget de l’Assemblée national intéresse le député Guy Marius Sagna. Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée Nationale, le député de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) dénonce le refus de rendre compte de l’enveloppe de 20 milliards Fcfa allouée à l’institution parlementaire. A cet effet, il invite Amadou Mame Diop à corriger ce dysfonctionnement qu’il qualifie de «violation du règlement intérieur de l’Assemblée».
Guy Marius Sagna tient comme à la prunelle de ses yeux au contrôle des fonds alloués à l’Assemblée nationale. Il considère que le refus de rendre compte de la gestion des 20 milliards Fcfa du Parlement constitue une violation flagrante des articles 24 et 30 du règlement intérieur de l'Assemblée Nationale (Rian). Dans une lettre adressée à Amadou Mame Diop, le célèbre activiste rappelle que l’article 31 du Rian autorise la Commission de Comptabilité et de Contrôle à se charger du contrôle, de la comptabilité et de la gestion des crédits inscrits au budget de l'Assemblée nationale. «À cet effet, un rapport écrit portant notamment sur l'état des crédits et la situation des dépenses engagées doit lui être fourni par les questeurs à la fin de chaque trimestre. La Commission est habilitée à prendre connaissance des documents comptables correspondants», relève le leader de Frapp France Dégage.
De plus, souligne-t-il, la Commission de Comptabilité et de Contrôle dépose un rapport trimestriel et le compte annuel sur le bureau de l'Assemblée nationale qui, à l’en croire, doit en communiquer le contenu aux membres de la Conférence des Présidents. «La Commission de Comptabilité et de Contrôle, après rapprochement des comptes du trésorier avec la comptabilité tenue par les services de la Questure, rend compte à l'Assemblée, par écrit, au début de chaque session budgétaire, de l'exécution du mandat de contrôle qui lui est confié. Le compte définitif de chaque gestion est adressé par le président de l'Assemblée nationale au Président de la Cour des Comptes», indique le vice-président de la Commission de Comptabilité et de Contrôle.
En fin septembre et fin décembre, indique Guy Marius Sagna, la Commission Comptabilité et de Contrôle aurait dû recevoir un rapport trimestriel des questeurs conformément à l'article 31 du Rian. «La Commission n'a rien reçu. Du moins, le vice-président de la Commission de Comptabilité et de Contrôle que je suis n'a reçu aucun rapport. La Commission de Comptabilité et de Contrôle n'a déposé ni un rapport trimestriel ni un rapport annuel sur le bureau de l'Assemblée Nationale. Du moins, le vice-président de cette commission que je suis n'a travaillé sur aucun rapport trimestriel ou annuel», se désole le député de Yewwi.
Par conséquent, il interpelle le président Amadou Mame Diop à corriger ce dysfonctionnement dans la comptabilité. «En Afrique, nous souffrons certes de problème de casting, mais plus d'un problème de système caractérisé par le présidentialisme néocolonial. Le président de la République a des pouvoirs exorbitants. Il en est de même du maire, du président du Conseil départemental, du président de l'Assemblée nationale, des présidents des commissions de l'Assemblée Nationale», tranche le député Guy Marius Sagna.
LE MAIRE DE MBAO ABDOU KARIM SALL PORTE PLAINTE
Une affaire de faux et usage de faux portant sur une attribution d’un terrain de 300 mètres carrés au niveau de la zone d’extension suscite actuellement une grosse polémique au niveau du Conseil municipal de Mbao.
La commune de Mbao est actuellement secouée par une vive polémique entre le Maire Abdou Karim Sall et certains de ses conseillers pour une histoire de faux et usage de faux portant sur des documents administratifs relatifs à l’attribution d’une parcelle à usage d’habitation. Face à la détermination de ces conseillers qui veulent être édifiés, l’édile Abdou Karim Sall a décidé de porter l’affaire en justice.
Une affaire de faux et usage de faux portant sur une attribution d’un terrain de 300 mètres carrés au niveau de la zone d’extension suscite actuellement une grosse polémique au niveau du Conseil municipal de Mbao. Des conseillers, surpris par la publication du Maire Abdou Karim Sall sur sa page Facebook, exigent des explications, voire une plainte de sa part au nom de l’institution municipale pour que cette affaire soit tirée au clair. «Le maire de la commune de Mbao, Abdou Karim Sall, a voulu rendre publique, à travers un post via son compte Facebook, l’existence d’un faux arrêté d’attribution de parcelle de terrain portant sa signature et le cachet de l’Institution. Quelques minutes plus tard, le post en question disparaît sans que l’auteur en donne les raisons. Cette attitude de la part du maire dans une affaire aussi sérieuse n’a pas manqué d’attirer notre attention en tant qu’habitant de Mbao, mais surtout en notre qualité de conseiller municipal dans ladite commune. Nous appelons tous les habitants de notre chère commune à prendre leurs responsabilités afin que cette affaire soit tirée au clair et que toutes les responsabilités soient situées. L’acte de délibération partagé remplit manifestement toutes les caractéristiques d’un faux document», a indiqué leur porte-parole Khadim Bamba Tall, conseiller municipal et membre du Parti République des valeurs Réewum Ngor.
Profondément surpris par le document, ces conseillers municipaux demandent à leur édile d’entamer une procédure judiciaire pour éviter le pire. «La responsabilité de la commune de Mbao étant engagée, nous exigeons du maire une action pénale au moins pour usurpation de fonction et escroquerie contre l’auteur des faits. À défaut d’une telle démarche, nous nous réservons le droit de traduire le maire devant la justice pour complicité. La suppression du post sur Facebook (la capture d’écran du post est disponible) sera un élément important en vue de l’établissement des infractions qui seront invoquées à l’encontre du maire», clame Khadim Bamba Tall. Et ce dernier de poursuivre pour appeler leurs administrés à la vigilance face aux délinquants fonciers qui lorgnent les terres de leur commune.
Joint au téléphone pour donner sa version des faits, le Maire Abdou Karim Sall a dégagé toute responsabilité dans cette affaire et annonce une plainte pour tout tirer au clair. «J’ai déjà remis le document à mon avocat qui se chargera de porter plainte soit au niveau de la gendarmerie soit auprès du procureur de la République pour que cette affaire soit tirée au clair», a déclaré Abdou Karim Sall. D’autant que, souligne-t-il, c’est un faux document. «Je suis très choqué de découvrir ce faux arrêté portant notification d’une attribution de terrain, qui porte à la fois une fausse signature du Maire de Mbao et son cachet nominatif. Depuis mon arrivée à la tête de la municipalité, je n’ai pas signé un acte attribuant une quelconque parcelle à qui que ce soit. C’est pourquoi je me réserve le droit de saisir la justice pour que pareille forfaiture ne se reproduise plus», affirme le maire de Mbao.
Malgré ces assurances fournies et en attendant l’arbitrage de dame justice, les conseillers municipaux annoncent la saisine, dans les prochains jours, des autorités compétentes pour que cette affaire soit tirée au clair.
Ndiassane et la tension politique
La tension politique qui sévit actuellement dans le pays a été évoquée hier, dans le message adressé à la communauté Khadriya par le Khalife de Ndiassane et lu par son porte-parole Serigne Abdourahmane Kounta. Sur le climat politique délétère, il appelle tous les acteurs au calme et à la sérénité, estimant que le Sénégal a toujours été un pays de valeurs, de teranga, de paix et il incombe à tous de le préserver. Selon lui, il est impératif que tous les acteurs se retrouvent autour d’une même table pour fermer définitivement cette page sombre et signer un nouveau départ prenant en compte l’intérêt supérieur de la nation. Le Khalife Cheikhal Bécaye a par ailleurs alerté sur l’utilisation abusive des réseaux sociaux. Pour lui, les injures, les calomnies et les médisances dans l’espace public ne peuvent absolument rien régler. Il a fait cette déclaration en marge de l’appel pour la célébration des 108 ans de la disparition de Mame Cheikh Bou Mohamed Kounta fondateur de Ndiassane, prévue le 7 mars prochain à Ndiassane. Au-delà du Sénégal, cette journée de prières et de récitation du Saint Coran verra la participation de pèlerins maliens, gambiens, mauritaniens, gambiens, burkinabé etc.
La visite du Roi Mohammed VI reportée
Alors que les services des protocoles des deux pays avaient fini le travail, on annonce le report de la visite du Roi Mohammed VI au Sénégal qui était prévue à partir d’aujourd’hui. C’est l’état de santé du souverain chérifien qui est la cause du report de la visite. Dans un communiqué le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie indique que le Roi Mohammed VI a contracté une grippe et son médecin personnel lui a recommandé d’observer une période de repos et d’éviter de voyager durant quelques jours.
Ndongo Ndiaye démissionne du cabinet de Macky et de l’APR
Le Président Macky Sall perd un allié de la première heure lors de la conquête du pouvoir. Soutenant le leader de l’APR depuis la création du parti, le désormais ex-conseiller spécial chargé de la jeunesse et des sports démissionne de son poste. Sur le mur de sa page facebook, l’ancien international sénégalais Ndongo Ndiaye informe les Sénégalais de sa démission du cabinet du Président Macky Sall en sa qualité de conseiller spécial chargé de la jeunesse et du sport. M. Ndiaye quitte également l'Alliance pour la République (APR), en tant que militant depuis 2008, pour convenance personnelle. Cependant, Ndongo Ndiaye a tenu à remercier le Président Macky Sall et lui exprime sa gratitude pour la confiance maintes fois renouvelée et le soutien durant toutes ces années de compagnonnage.
Diourbel : le chargé de Com du Pastef/Kaffrine en prison
Le chargé de communication du Pastef à Kaffrine a été déféré hier au parquet du tribunal de grande instance de Diourbel par la Section de recherches (SR) de Thiès. Abdoulaye Thomas Faye a été inculpé puis placé sous mandat de dépôt par le juge d'instruction chargé du dossier. Ce proche d'Ousmane Sonko va ainsi passer sa première nuit à la prison centrale du Baol. Professeur d'économie au lycée technique Cheikh Ahmadou Bamba de Diourbel, Abdoulaye Thomas Faye est poursuivi, selon des sources de Seneweb, pour provocation à un attroupement, actes et manœuvres de nature à troubler l'ordre public ou à la violation des lois. Pour rappel, ce responsable de Pastef a été arrêté à Kaffrine, à la suite d'un post sur Facebook,
Le collectif «Jamm a gën 3e mandat» chez LD/Debout
Le collectif «Jamm a gën 3e mandat» va bientôt boucler ses rencontres avec la classe politique. Mamadou Mbodj et compagnie ont été reçus hier par la Ligue Démocratique (LD)/ Debout. La rencontre s’inscrit dans le cadre des concertations pour la mise sur pied d'un large front des forces vives contre la troisième candidature du Président Macky Sall.
Abdou Karim Sall revient à la Direction de l’ARTP
Abdou Karim Sall fait partie des privilégiés du Président Macky Sall. Le maire de Mbao a été renforcé par le chef de l’Etat. Défenestré du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall n’a pas longtemps attendu pour retrouver son premier poste. L’ingénieur en Télécommunications est nommé Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) en remplacement d’Abdoul Ly. Il a eu à diriger cette direction générale avant d’être promu ministre de l’Environnement.
Mouvement dans les ambassades
Restons en conseil des ministres pour dire que le chef de l’Etat a secoué également les ambassades. L’ambassadeur du Sénégal au Mali, Birame Mbagnick Diagne, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Mauritanie. Il remplace Moustapha Ndour. Le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, Jean Antoine Diouf, est nommé Ambassadeur du Sénégal au Japon, avec résidence à Tokyo, en remplacement de Monsieur Gorgui Ciss. Malick Ndao précédemment ministreConseiller à l'Ambassade du Sénégal en Ethiopie est promu ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Angola, avec résidence à Luanda.
Cheikh Ahmadou Bamba Ndaw nouveau patron du Commerce intérieur
La Direction du Commerce intérieur au Ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, a changé de patron. Le chef de l’Etat a nommé le commissaire aux Enquêtes économiques, Cheikh Ahmadou Bamba Ndaw au poste de Directeur du Commerce intérieur en remplacement d’Oumar Diallo. Cheikh Ahmadou Bamba Ndaw était jusque-là chef du Service régional du Commerce de Thiès. Mamadou Mounirou Ly quitte la Direction de la Promotion de l'Habitat social au ministère de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique, où il est remplacé par El Hadji Aliou Diané. Dr Kalidou Ba prend également les commandes de la Direction générale du Fonds de Solidarité nationale au ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, en remplacement de Mamadou Ndao. Quant à l’Inspecteur des Impôts et des Domaines Jean Koné jusque-là conseiller technique du ministre des Finances et du Budget, il est nommé Directeur du Renseignement et des Stratégies fiscales à la Direction générale des Impôts et des Domaines en remplacement de Mouhamed Hady Dièye
Adama Faye nouveau Directeur de la Pêche continentale
Jeu de chaise musical au ministère des Pêches et de l’Economie maritime. L’ingénieur des Pêches et de l’Aquaculture, Adama Faye est promu Directeur de la Pêche continentale. Enseignant-chercheur en transformation des produits halieutiques, Abdoulaye Diouf devient Directeur des Industries de Transformation de la Pêche au ministère des Pêches et de l’Économie maritime, en remplacement de Babacar Banda Diop. Au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, c’est désormais Cheikh Mbacké Thiam qui occupe le poste de Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement (DAGE).
Le SG de l’Université de Ziguinchor muté à Saint-Louis
Le chef de l’Etat a opéré des changements également dans les universités. L’Administrateur civil Mbaye Dione est nommé Secrétaire général de l'Université Amadou Makhtar Mbow (UAM), en remplacement de Abibou Ngom. Chef des Services administratifs de l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences agronomiques, de l'Aquaculture et des Technologies alimentaires de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, Seydina Ababakar Mbengue est promu Secrétaire général de l'Université Alioune DIOP (UAD), en remplacement de Papa Makhtar Ndiaye admis la retraite. Mor Fall précédemment Secrétaire général de l'Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), est muté à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis où il occupe le poste de Secrétaire général. Il est remplacé par Cheikh Ndiaye. Et l’inspecteur principal du Travail et de la Sécurité sociale, Hammadou Baldé, est nommé Secrétaire général de l'Université Numérique Cheikh Hamidou Kane.
Menaces de grève des travailleurs de l’hôpital de Pikine
Les travailleurs de l'hôpital de Pikine affiliés à la Fédération des syndicats de la santé (F2/S) ont tenu hier un sit-in pour dénoncer la discrimination dans le traitement des agents de la santé par l'Etat. Ils ont saisi l’opportunité pour appeler leurs camarades de la coalition « And Gueuseum » à mutualiser leurs forces pour intensifier la lutte pour la généralisation de l'indemnité de logements. Ces travailleurs menacent d'ailleurs, par la voix de leur porte-parole Ibrahima Diaw, d'aller en grève d'ici le 17 mars si l'Etat continue à faire la sourde oreille.
L'Afrique subventionne le moins le carburant, mais le FMI…
L'Afrique est la région du monde où les pays ont le moins accordé de subventions directes à la consommation du carburant, selon une communication faite par l'Agence Internationale de l'Energie. Dans le monde, les subventions directes à la consommation des carburants ont atteint près de 1 120 milliards $ en 2022, leur niveau le plus élevé depuis que cette donnée est suivie et mise à jour, en 2010. Avec un engagement de 349 milliards $, les gouvernements de l'Union Européenne ont battu le record de subventions à la consommation des énergies fossiles, sur la période analysée. Les pouvoirs publics d'Afrique et des autres régions en développement n'y ont consacré collectivement que 114 milliards $. L'Egypte qui est une économie coutumière des politiques de subventions figure parmi les gros distributeurs de subventions. Les contributions gouvernementales à la consommation des énergies fossiles en Afrique restent assez modestes. Pourtant, rapporte Ecofin, le Fonds Monétaire International (FMI) a toujours poussé les gouvernements d'Afrique subsaharienne à ne pas recourir à des subventions, même lorsque les prix de l'énergie sont tirés vers le haut par une économie de marché toujours en quête de profit maximum, et par un dollar américain dont la valeur reste sur une tendance haussière. Pour de nombreux pays de la vaste région africaine, la situation est un vrai dilemme. Le non-soutien des prix des énergies fossiles à la consommation fait courir un risque de hausse généralisée des prix de tous les biens et services. Dans le même temps, le refus d'obéir au FMI fait peser le risque d'un désaccord avec l'institution. Toutes les analyses s'accordent pourtant sur le fait que l'Afrique a besoin d'énergie pour assurer son développement.
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LES DEPUTES DE YEWWI MANIFESTENT DEVANT L'ASSEMBLEE
L’arrêté préfectoral portant interdiction de la manifestation pacifique devant les grilles du parlement a été bravé. "Macky Sall dictateur, Mame Diop marionnette", ont scandé les manifestants menés par le député Guy Marius Sagna
L’arrêté préfectoral portant interdiction de la manifestation pacifique devant avoir lieu aux grilles de l’Assemblée nationale a été bravé. Un groupe de députés de la coalition Yewwi Askan Wi ont tenu un sit-in sur le perron de l’Assemblée nationale.
De l’intérieur de l’hémicycle, ils ont fait face au dispositif sécuritaire de faction à la place Soweto. Les parlementaires ont, à travers des slogans, dénoncé la « léthargie » dans laquelle se trouve l’Assemblée nationale.
Selon Guy Marius Sagna, un des meneurs du sit-in, les motifs d’interdiction de la manifestation pacifique est fallacieux.
Un autre groupe de députés de la coalition tenaient, presque, au même moment, un point de presse. Ils ont explicité l’objet de la manifestation interdite.
Pour ces députés, le gouvernement est aphone aux 40 questions orales, questions écrites et questions d’actualité qui lui ont été adressées. Ils dénoncent aussi la non création de commission d’enquête parlementaire et d’une commission de mise en accusation. Des résolutions pourtant existantes pour donner suite au rapport de la Cour des comptes.
Selon eux, tout est fait pour les empêcher d’exercer leurs « compétences constitutionnelles de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques ».
« Nous avons jugé nécessaire de protester contre cette situation de dysfonctionnement, de léthargie, d’appeler à ce rassemblement pacifique devant les grilles de l’Assemblée nationale pour dire aux Sénégalais que les représentants du peuple sont ligotés, bâillonnés, et ne peuvent pas exercer correctement leur mandat » a expliqué Ayib Daffé.