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10 août 2025
HAUSSE DE TEMPERATURE ANNONCEE
Une vague de chaleur pouvant entraîner ‘’un sentiment d’inconfort’’ chez les ‘’personnes vulnérables’’ est attendue dans les régions de Kaffrine (centre), Kédougou (sud-est), Kolda (sud), Louga, Matam (nord) et Tambacounda (est), les prochains jours.
Dakar, 12 avr (APS) – Une vague de chaleur pouvant entraîner ‘’un sentiment d’inconfort’’ chez les ‘’personnes vulnérables’’ est attendue dans les régions de Kaffrine (centre), Kédougou (sud-est), Kolda (sud), Louga, Matam (nord) et Tambacounda (est), du mercredi 12 au mardi 18 avril, a-t-on appris du Comité national climat et santé (CNCS).
Un bulletin national d’alerte du CNCS reçu à l’APS fait état de ‘’coups de chaleur’’, qui vont survenir durant la même période.
Le Comité national climat et santé recommande ‘’un suivi régulier des personnes vulnérables, surtout celles souffrant de pathologies chroniques comme l’hypertension artérielle, le diabète, les maladies rénales, ou encore les affections respiratoires et vivant dans […] ces régions’’.
Le CNCS, constitué par la direction générale de la santé et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, formule la même recommandation pour ‘’les personnes âgées, les personnes handicapées ou dépendantes, les personnes souffrant de maladies chroniques, les femmes enceintes, les enfants et les nourrissons’’.
Ces personnes peuvent être confrontées à l’épuisement, à la syncope, à la déshydratation sévère ou aux crampes à cause des ‘’coups de chaleur’’ annoncés, selon la même source.
‘’Essayez d’obtenir de l’aide si vous avez des vertiges, si vous vous sentez faible ou angoissé, si vous vous ressentez une soif intense et des maux de tête, ou encore des spasmes musculaires douloureux’’, conseille le Comité national climat et santé aux personnes à risque vivant dans les six régions concernées.
Il leur recommande également de se mettre dans un endroit frais, le plus vite possible, de prendre leur température et de boire de l’eau pour se réhydrater.
‘’Un avis médical est requis si les crampes durent plus d’une heure’’, affirme le CNCS, ajoutant : ‘’Il faut consulter un médecin si vous ressentez des symptômes inhabituels, ou si les symptômes persistent.’’
Il est également recommandé, en cas de malaise ou d’urgence, d’appeler le 15 15 pour une assistance médicale.
La vague de chaleur est définie comme une période de temps anormalement chaude et sèche, ou chaude et humide, qui persiste pendant au moins trois jours consécutifs, selon le bulletin.
MAMADOU MOUSTAPHA BA ET OULIMATA SARR AUX ASSEMBLEES ANNUELLES DU FMI ET DE LA BM
Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et sa collègue chargée de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, prennent part aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale
Dakar, 12 avr (APS) - Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et sa collègue chargée de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, prennent part aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui se tiennent depuis lundi à Washington, annonce un communiqué du Bureau d'information gouvernemental (BIG).
Les travaux de cette rencontre portent sur ‘’les défis les plus urgents pour favoriser la croissance, l’équité et la prospérité pour tous’’.
Vingt-trois pays africains y prenant part ‘’se sont unis parler d’une même voix et défendre les priorités africaines’’, affirme le communiqué parvenu mercredi à l’APS.
Au mois d’octobre dernier, la Banque mondiale avait proposé à la ministre sénégalaise de l’Economique, du Plan et de la Coopération, d’assurer la présidence du réseau pour le développement du capital humain, rappelle le BIG.
Oulimata Sarr a présidé à ce titre une session ministérielle de l’institution financière internationale, sur le thème : ‘’Protéger et renforcer le capital humain dans le contexte de la crise alimentaire mondiale’’.
‘’La session avait examiné, entre autres points, les mesures de protection sociale que les Etats devraient prendre pour soulager les couches sociales vulnérables, à l’image des concertations sur la lutte contre la vie chère que le président Macky Sall a lancées le 26 septembre 2022’’, ajoute la même source.
Le ministre des Finances et du Budget a rappelé, pour sa part, le plaidoyer du chef de l'Etat pour la réallocation de 100 milliards de dollars US de droits de tirages spéciaux détenus par des pays développés en faveur des pays africains.
TRAIN REGIONAL EXPRESS, LES TRAVAILLEURS EN GRÈVE
Le TER en arrêt depuis 5h 30mn. Selon certaines informations, les travailleurs de la SETER en grève pour protester contre le licenciement de Maty Gning.
Le TER en arrêt depuis 5h 30mn. Selon certaines informations, les travailleurs de la SETER en grève pour protester contre le licenciement de Maty Gning.
Malgré les dénonciations du député Guy Marius Sagna, le directeur général de la SETER, Patrick Tranzer a viré Maty Gning de la société alors qu’elle devait obtenir un CDI. Maty Gning est en état de grossesse de 5 mois. Assistante Manager de la direction maintenance et matériel roulant à la SETER, elle a reçu hier mardi la cessation de son contrat. La direction générale l’accuse d’avoir utilisé son ordinateur de travail pour envoyer des mails de revendications aux travailleurs. Et pourtant elle est déléguée du personnel. Il faut dire que Maty Gning compte entamer une grève de la faim.
Par ailleurs, le délégué de FRAPP indique que : « la direction maintenance matériel roulant a décidé de ne pas travailler actuellement ils ont tous croisé les bras et Patrick Tranzer leur a dit qu’il va appeler un Huissier. Le service après-vente de Alstom veut débloquer les trains mais les employés de la direction de Maty Gning refusent de travailler ce qui veut dire que même si Alstom intervient il y aura des défaillances sur la ligne ce qui va impacter le plan de transport »
PHASE 2 DU TER, LA FORTE EXIGENCE DE LA BAD AVANT LE DÉMARRAGE
Dans le cadre de l’exécution de la phase 2 du train express régional (TER), la Banque Africaine de Développement (BAD) exige un audit de conformité environnementale et sociale.
Dans le cadre de l’exécution de la phase 2 du train express régional (TER), la Banque Africaine de Développement (BAD) exige un audit de conformité environnementale et sociale. Selon un communiqué transmis aux médias, l’objectif général de la mission est d’évaluer le niveau de conformité du projet vis-à-vis des exigences environnementales et sociales nationales et de la Banque applicables et de proposer un plan d’actions correctif le cas échéant.
« Ceci est un rappel à l’ordre et une grande victoire, car dans l’histoire de la BAD, c’est la première fois qu’un projet qui a bénéficié de son financement fasse l’objet d’un audit de cette nature et qui intervient avant même l’approbation du financement ! », a déclaré M. Aly Marie Sagne, Directeur Exécutif de Lumière Synergie pour le Développement (LSD).
Il indique également que dans le cadre du processus de libération des emprises du projet, LSD a interpellé en vain la BAD et l’Apix sur le respect scrupuleux des politiques de sauvegarde environnementale et sociale des bailleurs. C’est sur ces entrefaites que LSD avait déposé deux plaintes contre les bailleurs dont une pour une médiation portant sur plus de 2000 personnes affectées et ensuite une seconde pour non-conformité avec les normes de la BAD et de l’Agence Française de Développement.
En outre, ajoute M. Aly Marie Sagne, dans la phase 2 du projet, non seulement les personnes affectées ont été encore lésées à travers des indemnisations injustes, mais aussi elles ont été victimes de représailles. Aujourd’hui, l’APIX n’ayant pas tiré des leçons du désastre social laissé dans la 1ère phase du projet, la BAD semble avoir tordu son bras à travers cet audit qui devra être achevé dans un délai de 45 jours.
BABACAR NIANG ROMPT LE SILENCE
Le professeur Babacar Niang, patron de la clinique Suma Assistance, fait l’objet d’un contrôle judiciaire et doit se présenter devant le juge chaque vendredi pour sa signature. Depuis sa mise sous contrôle judiciaire, le patron de Suma Assistance réagit.
Le professeur Babacar Niang, patron de la clinique Suma Assistance, fait l’objet d’un contrôle judiciaire et doit se présenter devant le juge chaque vendredi pour sa signature. Il est poursuivi pour homicide involontaire, mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à une personne en danger.
Cela, suite à l’évacuation de Mamadou Ly dit Doudou Fall au niveau de la clinique. Son frère et le maire de la Médina ont porté plainte contre le Dr Niang.
L’agent municipal était blessé pendant les manifestations du 16 mars qui émaillé le procès Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko. Le procureur avait fait une sortie médiatique à ce sujet et avait fait des révélations sur la mort de Doudou Fall.
Il avait indexé des manquements dans la prise en charge du défunt agent municipal. En ce moment, le Dr Niang était en prison.
Depuis sa mise sous contrôle judiciaire, le directeur de Suma Assistance a brisé l’omerta et a fait des révélations.
D’emblée, le praticien a expliqué que c’est le politique qui s’est invité dans le médical. Le professeur Babacar Niang affirme que Bamba Fall soutient que c’est parce qu’Ousmane Sonko était à Suma qu’on a laissé son protégé à lui-même.
Il précise que pour toutes les manifestations politiques, sportives, religieuses et sociales, il intervient avec son personnel et n’attend pas que des personnes soient blessées pour intervenir.
«On est à chaque fois sur place avant. Nous sommes allés prendre Mamadou Ly à la Médina devant la clinique de la Médina. Il y avait six blessés sous perfusion, sans discrimination, encore moins de distinction de couleurs du Pastef ou d’un autre parti. Depuis 36 ans, je suis dans ce domaine».
Il ajoute : «Ousmane Sonko a déjà son ministère de la Santé. Ils ont une possibilité de prise en charge. C’est pourquoi on a posé la question. Je n’ai signé aucune convention avec Pastef et je poursuivrai quiconque s’aventure dans ce domaine, parce qu’il ne peut pas le prouver.
En résumé, nous sommes allés le prendre, nous avons essayé de le soigner et aujourd’hui, le procureur nous a lynché. Aujourd’hui, je ne peux pas me promener à la Médina. C’est comme si j’avais tué de sang-froid Doudou Fall», se désole le Dr Niang.
Selon le directeur de Suma Assistance, c’est le Pastef qui s’est introduit dans sa clinique et on atteste sans preuve qu’ils ont laissé tout le monde pour Sonko. «Dans la clinique, il y a de l’hôtellerie.
Celles qui viennent accoucher, je ne les vois pas. Elles viennent avec leur gynéco, accouchent et repartent de la même manière. Sonko peut louer une chambre et se faire suivre par son médecin à Suma. La preuve, je n’étais pas là. Depuis la Covid, je fais l’objet d’interpellation et le rapport de la Cour des comptes m’a donné raison».
Revenant sur les circonstances de l’hospitalisation de Doudou Fall, le docteur rappelle qu’il a été installé et pris en charge malgré son état. À la question de savoir pourquoi ils ont voulu savoir si le patient était de Pastef ou non, le Dr Niang répond que c’était une manifestation des « pastefiens » qui faisaient face aux hommes de tenue. Aussi, si on reçoit un patient sans tenue, on lui demande son appartenance.
«Il y avait un scanner de plus de 100 mille francs à payer. Je peux transporter des malades, mais pour des prises en charge, il faut un garant. C’est ce qui justifie la question et ça se passe comme ça dans tous les hôpitaux.
Il se trouve que Pastef, s’est organisé depuis des années. Ils nous ont donné leurs numéros : ‘Chaque fois que vous verrez quelqu’un de notre organisation, appelez nos médecins.’ Ils ont une cellule sociomédicale», précise-t-il.
Doudou Fall était installé à l’hôpital du jour. Là-bas, on fait le diagnostic et on comprend ce qu’il faut faire par rapport au suivi médical. Sur les 24 heures qu’il a passées, comme expliqué par le procureur, le Dr Niang a souligné que le procureur a été sans doute abusé. «J’ai signé le remboursement de la différence d’argent à midi alors que je devais aller au Fouta.
Sa famille a pensé qu’il faut qu’il parte à l’hôpital et c’est à 12 h, au lieu de 17 h, comme expliqué par le procureur. À notre niveau, on voulait qu’il soit examiné par un neurochirurgien, pour savoir s’il y a possibilité de l’opérer. Le spécialiste contacté devait venir le vendredi, selon son agenda, parce que comme vous le savez, il n’y a pas beaucoup de neurochirurgiens au Sénégal.
Au niveau de Suma, on travaille avec trois d’entre eux. On en a contacté un autre, mais il a aussi donné rendez-vous le lendemain. Ils ont eu une place à l’hôpital avec l’aide du ministre de l’Intérieur comme l’a souligné Bamba Fall. Le dossier existe et n’eut été le secret médical, on allait vous livrer les détails».
Et d’insister : «Ils l’ont (le dossier médical) et savent ce qui est écrit au détail près. En attente d’un neurochirurgien, il avait sa perfusion de morphine et ses médicaments. Autrement, il bénéficiait du suivi médical normal.»
Sur le dossier médical qui est transmis à l’hôpital Principal bien après et par WhatsApp, le Dr Niang précise que quand on évacue en France où ailleurs, le dossier médical est transféré par mail.
Le directeur de Suma Assistance regrette-t-il ce qui s’est passé ? Le clinicien affirme qu’après 36 ans de service, à chaque fois que quelqu’un meurt, il a des regrets. C’est un sentiment qu’on a toujours. Si je pouvais éviter la mort, mes parents seraient là.
«On galvaudé le terme non-assistance en danger sans savoir ce qu’il en est au juste. On a des formulaires à suivre et à chaque intervention, il y a un type de traitement à faire. Alors, où situe-t-on la non-assistance ? Vous pensez que moi, je peux voir quelqu’un mourir ou souffrir et rester là à boire mon thé ?».
PORT DE DAKAR EN COURROUX
Une vague de protestation au Port autonome de Dakar. Le collectif regroupant les transporteurs maritimes, les transitaires et les commerçants est en mouvement d’humeur depuis ce mercredi 12 avril 2023.
Une vague de protestation au Port autonome de Dakar. Le collectif regroupant les transporteurs maritimes, les transitaires et les commerçants est en mouvement d’humeur depuis ce mercredi 12 avril 2023.
Face à la presse ce matin, ces acteurs ont dénoncé les tracasseries qu’ils subissent.
Au cours de cette conférence de presse, Serigne Saliou Mbacké Dieng avance que les transporteurs maritimes rencontrent des difficultés dans la livraison des containers.
En effet, Selon le responsable des transporteurs maritimes, « cette situation impacte considérablement l’exercice de l’importation et le service de livraison des containers sur toute la chaîne de distribution et de vente ».
Ce sont autant de raisons qui poussent le collectif à exiger entre autres, la résolution des problèmes de restitution des containers vides, la résolution des problèmes de facturation, de paiement et des bons à délivrer au niveau des compagnies.
Ces acteurs demandent aussi l’arrêt immédiat des faux frais de la part des compagnies maritimes, la simplification du contrôle douanier des marchandises et l’augmentation des tarifs de livraison des containers.
Prenant la parole, Khadim Sylla, le Président de ACIS (Association des Commerçants Industriels du Sénégal), souligne que les commerçants rencontrent d’énormes difficultés et que les seuls responsables sont les compagnies maritimes Dubaï Port et les autorités du Port autonome qui font la sourde oreille.
L’Association des Commerçants et industriels du Sénégal ( ACIS) par la voix de son Président, Khadim Sylla prend Dubaï Port et les autorités du Port Autonome de Dakar pour les seuls responsables.
« Nous les commerçants, transporteurs et transitaires faisons face à un réel problème. Nos activités sont liées parce que les transitaires donnent aux transporteurs le container d’un commerçant pour l’acheminer à une destination indiquée.
Mais une fois que le transporteur finit de faire sa décharge, il se retrouve dans des difficultés pour déposer le container vide au Port parce que le réceptionniste refuse de le recevoir. Ce qui n’est pas normal », fustige t-il.
Par ailleurs, le Président de ACIS déplore les surfacturations des compagnies maritimes qui impactent de manière directe le bénéfice des commerçants et leur pouvoir d’achat des consommateurs.
» Le Président de la République avait pris l’engagement de faire baisser le coût de la vie en annonçant une réduction des taxes douanières et des impôts. Mais malgré tous ces efforts, la baisse n’a pas eu l’effet escompté, à cause des compagnies maritimes du Port autonome de Dakar qui font ce qu’elles veulent avec des frais et des surfacturations injustifiées à ne pas finir », dénonce t-il.
Face au mutisme des dirigeants du Port, ces travailleurs tiennent à préciser qu’ils comptent observer une grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications.
RAMADAN 2023, LE CRD A L'HEURE DU BILAN
Les autorités administratives et les services régionaux compétents ont organisé hier mardi un Comité Régional de Développement ( CRD) pour évaluer la Tabaski 2022 et préparer celle de 2023.
Les autorités administratives et les services régionaux compétents ont organisé hier mardi un Comité Régional de Développement ( CRD) pour évaluer la Tabaski 2022 et préparer celle de 2023. Les acteurs ont saisi l’occasion pour énumérer les difficultés qui gangrènent le secteur de la commercialisation du mouton.
D’abord l’absence de site d’accueil du bétail continue d’être un casse-tête pour les nombreux opérateurs qui peinent à trouver un endroit adéquat et remplissant toutes les commodités. L’inspecteur de l’Élevage, Mamadou Sylla, informe à ce sujet que la région dispose du seul marché de Touba Mouride situé dans le département de Bounkiling. Malheureusement, se desole-t-il, il n’y a ni électricité ni eau.
Les acteurs ont ensuite déploré le non remboursement des prêts bancaires que les opérateurs avaient contracté dans le cadre de leurs activités d’achat et de revente de mouton l’année dernière.
Enfin des craintes de ne pas satisfaire l’expression des besoins estimés à 14 000 moutons hantent déjà les esprits. Mais l’inspecteur Sylla rassure en rappelant que l’année dernière, la région avait une expression de besoin de 10.000 moutons et s’était retrouvée avec 11 000 têtes.
AMPLIFIONS AU SÉNÉGAL ET EN AFRIQUE LA SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN FRÈRE
Depuis le début de l’année 2023, on dénombre un mort palestinien par jour sous les bombes et balles israéliennes - COALITION SÉNÉGALAISE POUR LA CAUSE PALESTINIENNE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de la Coalition sénégalaise pour la cause palestinienne reçue le 12 avril 2023.
« Il y a aujourd’hui 75 ans, un commando terroriste du groupe sioniste Stern perpétrait le tristement célèbre massacre du village de Der Yacine. Lui succéda l’une des pires catastrophes humaines du vingtième siècle, gravée en lettres de sang dans la mémoire collective du peuple palestinien, la Nakba, terrible exode forcé de 750 000 palestiniens. Soixante-quinze longues années durant lesquelles le peuple palestinien martyr a fait l’objet de violations répétées de ses droits nationaux, à travers une répression sauvage de la part d’une des armées les plus puissantes du monde, qui massacre impunément des enfants, femmes et vieillards désarmés, afin d’écraser dans le sang toute velléité de résistance à l’occupation, à la colonisation et à la politique d’apartheid de l’État colonial et raciste d’Israël. Les États-Unis d’Amérique, principal soutien d’Israël, approuvent cette politique et ferment complaisamment les yeux sur la violation des droits des populations palestiniennes. Depuis 1948, le vaillant peuple palestinien n’a cessé de faire preuve d’un extraordinaire héroïsme pour défendre ses droits inaliénables et sa dignité face à la brutalité, la haine et la barbarie de l’occupant israélien. Depuis le début de l’année 2023, on dénombre un mort palestinien par jour sous les bombes et balles israéliennes. En ce mois béni de Ramadan 2023, les territoires palestiniens occupés en 1967, la Cisjordanie incluant Jérusalem Est, et la Bande de Gaza, sont particulièrement le théâtre d’événements extrêmement graves, consécutifs à l’intensification de l’agression de l’armée d’occupation et des colons extrémistes qu’elle soutient.
En effet, la police israélienne a, depuis le début du Ramadan, interdit aux Palestiniens d’accéder à la Porte de Damas, située entre les quartiers chrétien et musulman de Jérusalem-Est. Il s’en est suivi de très violentes agressions, véritables « pogroms anti-palestiniens », perpétrées par des groupes de juifs ultra-orthodoxes d’extrême droite raciste, vociférant « mort aux arabes », avec la complicité de la police israélienne. Ces actes ne font que concrétiser les déclarations scandaleuses du ministre des finances chargé de l’administration des colonies de la Cisjordanie occupée, Bezalel Smotrich, suprémaciste juif, raciste et fasciste, chef du parti d’extrême-droite « Sionisme religieux » et partisan patenté de l’épuration ethnique. Le 19 mars dernier, il a déclaré à Paris : « Il n’y a pas de Palestiniens, car il n’y a pas de peuple palestinien… Est-ce qu’ils ont une histoire, une culture ? Non, ils n’en ont pas... Il y a juste des Arabes ».
Face à la résistance inébranlable des Palestiniens, encore plus fortement mobilisés durant le Ramadan, la police israélienne a envahi l’Esplanade des Mosquées et, suprême ignominie, violé la sacralité de la Mosquée Al-Aqsa, 3ème lieu Saint de l’Islam, à Jérusalem-Est, dans le secteur palestinien de la Ville occupé et annexé par Israël. La cour de la Mosquée a été transformée en champ de bataille et les forces d’occupation ont fait des centaines de blessés parmi les fidèles déterminés à défendre la Mosquée et à empêcher son envahissement par les troupes israéliennes, qui ont d’ailleurs interdit d’accès les journalistes, pour cacher la vérité sur leurs crimes. Cela n’a pas empêché des résistants palestiniens de diffuser les images vidéo de la profanation, par la police israélienne, dans la nuit du o4 au o5 avril, de la Mosquée Al-Aqsa, où veillaient des fidèles musulmans suivant leur tradition religieuse. Elle y a exercé une violence inacceptable et arrêté plus de 350 personnes.
Depuis le 5 avril, l’aviation a déversé des dizaines de missiles et d’obus sur les différentes villes de Gaza, une véritable prison à ciel ouvert de 365 km², où pas moins de 2 millions d’habitants vivent depuis 16 ans sous un blocus terrestre, aérien et maritime inhumain. Les Palestiniens de confession chrétienne subissent eux aussi les attaques récurrentes contre les églises, les personnalités religieuses et leurs biens à Jérusalem.
La Coalition Sénégalaise pour la Cause Palestinienne, au nom de l’ensemble de ses composantes citoyennes, sociales, religieuses, démocratiques et politiques, et en sa qualité de membre du Réseau Pan-Africain de Solidarité avec la Palestine (PAPSN) :
Salue avec respect et admiration la longue et héroïque résistance de l’indomptable peuple palestinien contre l’occupation, la colonisation et l’apartheid israéliens,
Réaffirme sa totale solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte pour la création et la reconnaissance internationale de son État souverain, dans les frontières de 1967 garanties par les Nations Unies, avec Jérusalem- Est comme capitale,
Dénonce avec la dernière énergie l’État colonialiste, terroriste et raciste d’Israël, qui pratique l’apartheid et l’épuration ethnique,
Fustige le soutien des États Unis d’Amérique au régime terroriste et fasciste de Netanyahou ainsi que le silence complice et la politique de « deux poids, deux mesures » de la prétendue « communauté internationale », sans oublier la passivité à tout le moins coupable de nombre de pays du monde arabe et du continent africain,
Demande fortement au gouvernement de notre pays, dans le prolongement de la Résolution 2334 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de décembre 2016, portée par le Sénégal, le Venezuela, la Malaisie et la Nouvelle Zélande, de dénoncer explicitement l’occupation et la colonisation israéliennes, et de protester officiellement contre les violations récentes et récurrentes par Israël des lieux saints de l’Islam et de la Chrétienté en terre de Palestine,
Exhorte plus que jamais le gouvernement du Sénégal à s’ériger en sentinelle vigilante de la défense des droits du peuple palestinien, conformément à la tradition diplomatique sénégalaise de soutien à la cause palestinienne, en rappelant au passage que le Sénégal est le seul pays au monde à assurer sans interruption la présidence du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, depuis son institution par la Résolution des Nations Unies N°3376 du 10 novembre 1975 ,
Lance un appel pressant aux forces démocratiques sénégalaises et africaines, aux organisations de la société civile, aux associations religieuses, aux syndicats et partis politiques, pour qu’ils expriment plus fortement encore la solidarité entière des peuples du Sénégal et d’Afrique à l’endroit de leurs frères Palestiniens, avec la double conviction que l’on ne saurait renvoyer dos à dos l’agresseur et la victime, d’une part, et que d’autre part, la libération de l’Afrique ne sera jamais totale tant que la Palestine ne sera pas libre, selon le mot si juste du président Nelson Mandela.
Vive la Palestine indépendante, libre et démocratique ! Palestine vaincra ! »
Le Comité de Coordination Provisoire de la Coalition Sénégalaise pour la Cause Palestinienne
L'ARTP EXCLUT TOUTE AUGMENTATION DU COÛT DES TÉLÉCOMS
Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes estime qu’une augmentation des tarifs de la téléphonie et de l’internet n’est pas envisageable dans le contexte économique actuel marqué par la cherté du coût de la vie
‘’Le contexte économique ne nous autorise pas aujourd’hui d’aller dans le sens d’une augmentation des tarifs’’, a déclaré Abdou Karim Sall, qui était, mercredi, l’invité de la rédaction de l’APS.
Il a rappelé que face à la conjoncture économique actuelle marquée notamment par la guerre en Ukraine, le président de la République a pris un certain nombre de mesures pour rendre le coût de la vie le moins chère possible.
‘’Quand on parle de coût de la vie, il faut intégrer le budget télécom. Aujourd’hui, nous consommons les unités télécom comme nous consommons les denrées de première nécessité’’, a fait remarquer Abdou Karim Sall. Selon lui, ‘’c’est la raison pour laquelle, il est impensable que les opérateurs procèdent à une quelconque augmentation des prix’’.
M. Sall a promis que l’ARTP va privilégier le dialogue avec les opérateurs, soulignant que ‘’c’est aussi cela la régulation’’. ‘’Nous allons dialoguer avec les opérateurs, discuter avec eux, prendre en compte leurs préoccupations, celles des usagers, qui demandent une qualité de service à un coût raisonnable’’, a-t-il dit.
Dans le cadre de sa mission de protection des utilisateurs des services de communication électroniques, le DG de l’ARTP déclare avoir reçu récemment le Directeur général de SONATEL, après les nouvelles offres flybox 4G mis sur le marché par l’opérateur historique et les ressentis exprimés par certains clients.
Abdou Karim Sall a insisté sur une meilleure prise en charge des besoins des utilisateurs et la nécessité pour Orange d’améliorer la communication autour de toute nouvelle offre. Il a demandé à l’opérateur ‘’d’apporter les diligences nécessaires pour procéder aux réajustements adéquats allant dans le sens des intérêts de toutes les parties prenantes, dans ce contexte où le Chef de l’Etat a marqué son attachement solennel à la réduction du coût de la vie dans tous les secteurs’’.
Le DG de l’ARTP dit avoir ‘’la certitude’’ d’avoir été entendu par le directeur général de la Sonatel, qu’il a reçu, ‘’dans l’intérêt de l’opérateur et dans l’intérêt des Sénégalais’’.
‘’Dans le contexte actuel, sur le plan économique, sur le plan de la cherté de la vie, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une situation non maîtrisée d’un secteur des télécommunications’’, a-t-il déclaré.
‘’Nous avons échangé avec le DG. Il a bien compris (…) Nos équipes vont travailler pour que les usagers continuent d’utiliser le réseau avec une qualité acceptable et à un coût raisonnable’’, a-t-il soutenu.
AFFAIRE PRODAC, UNE GROSSE ERREUR NOTEE SUR LES CITATIONS DU PROCES EN APPEL
Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko se retrouveront le 17 avril pour la deuxième manche de leur procès. Ils se présenteront devant la Cour d’appel pour une confirmation ou une infirmation du verdict prononcé le 30 mars dernier en première instance.
Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko se retrouveront le 17 avril pour la deuxième manche de leur procès. Ils se présenteront devant la Cour d’appel pour une confirmation ou une infirmation du verdict prononcé le 30 mars dernier en première instance.
Les citations pour les parties ont été émises hier, mais la version produite comporte une grosse erreur. D’après Libération, qui donne l’information, il est mentionné dans le document que le président de Pastef a été condamné à trois mois avec sursis, soit un mois de plus que la durée de la peine prononcée par le juge Mamadou Yakham Keïta.
Mais pas de panique. Le journal informe que les citations en question ont été retournées pour correction et qu’une nouvelle version devrait être communiquée ce mercredi, à cinq jour du procès en appel.
Reconnu coupable de diffamation au préjudice de Mame Mbaye Niang, Ousmane Sonko a été condamné à deux mois avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA à la partie civile au titre des dommages et intérêts. Le parquet et le ministre du Tourisme avaient fait appel.