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20 juin 2025
PAR El hadji Abdoulaye GUEYE
BASSIROU SAMBA NIASSE, GRAND COMMIS DE L’ÉTAT À DONNER EN EXEMPLE
En me réveillant ce matin, mon esprit a été occupé par un homme, un de ces hommes qui, lors d’une première rencontre te prend en sympathie et te marque à jamais. J’étais obnubilé par le besoin de lui rendre hommage.
En me réveillant ce matin, mon esprit a été occupé par un homme, un de ces hommes qui, lors d’une première rencontre te prend en sympathie et te marque à jamais. J’étais obnubilé par le besoin de lui rendre hommage. Certes, un hommage fraternel et amical, surtout un hommage sincère et inspirant pour les plus jeunes. Quoi dire pour rendre hommage à un homme exceptionnel méconnu des sénégalais avec qui j’ai eu le grand privilège de travailler pendant des années sur des dossiers, moi étant un pur acteur du secteur privé, lui grand commis de l’Etat ?
Je l’ai connu Directeur de cabinet du Ministre du Budget, puis secrétaire général du Ministère des finances, Coordonnateur enfin Directeur général des impôts et des domaines. Depuis que je l’ai connu, Bassirou Samba NIASSE a surtout rayonné par son esprit vif, son intelligence pure, son pragmatisme.
Cet homme doté d’un esprit éclairé, aux idées nobles, très généreux, a toujours mis son pragmatisme au service des usagers de l’Administration fiscale, communément appelés contribuables. Bassirou est un homme bon, engagé, déterminé et fidèle en amitié mais surtout fidèle à ses principes.
Il a, sous son magistère à la Direction générale des impôts et des domaines, contribué à développer et à promouvoir l’excellence et la performance de ses différents services.
Bassirou a cette délicate attention, d’apporter aux contribuables qui le sollicitaient des solutions heureuses à leurs problèmes fiscaux, ce qui ne l’a pas empêché de préserver les intérêts de l’Etat d’où les grandes performances qu’il a obtenues. Tous les dossiers fiscaux que j’ai portés pour mes clients ont trouvé des issues heureuses grâce à Bassirou qui a su insuffler et inspirer des solutions intelligentes dans le respect total des règles de droit sans jamais manifester une attente personnelle ou réclamer des subsides en contrepartie. C’est pourquoi, je ne peux pas faire un témoignage sur Bassirou Samba NIASSE sans souligner sa rigueur et la richesse de ses principes, de ses valeurs morales qui guident chaque instant les actes qu’il pose. Je ne peux pas non plus, ne pas mettre l’accent sur les qualités personnelles, d’intelligence, de courage, de loyauté et d’abnégation de l’homme, surtout sur sa capacité de faire passer l’atteinte des objectifs poursuivis avant la recherche de son prestige personnel. Que dire de son sens élevé de l’État et de la primauté du bien public à ses yeux.
Je suis passé rapidement sur la qualité exceptionnelle et la finesse de son intelligence. Mais, je dois dire que c’est un homme brillant, avec qui j’éprouve toujours du plaisir à échanger sur des sujets économiques sur lesquels, il porte des réflexions pointues allant des politiques budgétaires, de l’énergie, du pétrole, de la sécurité alimentaire, etc.
Faire un témoignage sur un homme, c‘est aussi se rappeler des souvenirs qui ont frappé ton esprit. Le souvenir qui m’a le plus marqué l’esprit démontre une autre dimension de l’homme, dimension qui permet surtout de comprendre sa personnalité, l’ancrage de ses valeurs morales. En effet, par un soir d’un vendredi, les lumières de la sublime mosquée de la cité Keur Gorgui ont été rallumées, et grande a été ma surprise de voir autour du « malane de wasifa », mon ami Bassirou Samba NIASSE qui comme d’autres et moi avons fini d’accomplir avec dévouement l’un des piliers essentiels de la tarikha tidiania. Ce souvenir a été fort marquant pour moi et a surtout subjugué mon esprit à avoir plus de respect et de considération pour cet homme.
Bassirou, reste comme tu es, le SENEGAL a besoin de toi, l’Etat a besoin de tes services, de ta compétence, de ton intelligence, de ta clairvoyance d’esprit. Je te garantis que le meilleur reste à venir pour toi. Que Dieu te garde.
DETHIE FALL SERA CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE DE 2024
Nos confrères de Jeune Afrique annoncent que le Coordonnateur de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), Déthié FALL, sera investi candidat, ce dimanche 26 février, par le Parti Républicain pour le Progrès (PRP), sa formation politique.
Nos confrères de Jeune Afrique annoncent que le Coordonnateur de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) sera investi candidat, ce dimanche 26 février, par le Parti Républicain pour le Progrès (PRP), sa formation politique. Déthié Fall sera ainsi le troisième membre de la Conférence des leaders de YAW à briguer la Magistrature suprême après Ousmane Sonko et Khalifa Sall.
Le magazine renseigne que Fall, qui est par ailleurs directeur industriel de la NMA Sanders, devrait entamer une tournée nationale dans les différentes régions du pays, après l’officialisation de sa candidature.
« La candidature de Déthié Fall était une demande de beaucoup de Sénégalais qui le considèrent comme un homme expérimenté sur la scène politique. C’est un homme aimé par la jeunesse dont le discours est rassurant et fédérateur, a indiqué un de ses collaborateurs cité par JA. Il pourrait conduire une bonne politique au profit du Sénégal. »
LE ROI MOHAMED VI A DAKAR CE MERCREDI
Le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI, est attendu mercredi 22 février 2023, à Dakar, pour une visite d’amitié et de travail. Ce voyage, le neuvième du genre, sera l’occasion pour Macky Sall et le monarque chérifien de signer plusieurs accords.
Le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI, est attendu mercredi 22 février 2023, à Dakar, pour une visite d’amitié et de travail. Ce voyage, le neuvième du genre, sera l’occasion pour Macky Sall et le monarque chérifien de signer plusieurs accords de coopération.
Les liens économiques et diplomatiques entre le Maroc et le Sénégal ont connu récemment un nouvel élan dans leurs relations de coopération. Dans ce contexte, la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI à Dakar, intervient dans le renforcement des relations bilatérales. Les entretiens seront portés sur des questions régionales et continentales, les deux chefs d’États procéderont à la signature de plusieurs accords, couvrant divers domaines de coopération.
Mieux, à l’instar de la visite du Souverain au Gabon, un important don de fertilisant de 5 000 tonnes sera octroyé au Sénégal pour lutter contre l’insécurité alimentaire largement impactée par la hausse des prix, due notamment à la guerre en Ukraine, selon des informations relayées par le site « Maroc diplomatique », visité par lesoleil.sn. Un geste de solidarité qui vient s’ajouter au don de l’OCP en octobre 2022, de plus de 25 000 tonnes de produits phosphatiers.
L’inauguration de deux projets financés par le Maroc est également annoncée. Il s’agit d’un village de pêcheurs, ainsi que d’un centre de formation professionnelle au niveau du pôle urbain Diamniadio à une trentaine de kilomètres de la capitale sénégalaise.
Au fil des décennies, les relations entre le Maroc et le Sénégal se sont largement développées. Lors d’une visite du chef de la diplomatie marocaine à Dakar en 2022, Nasser Bourita affirmait même que le Sénégal occupe “une place particulière dans le cœur de SM le Roi Mohammed VI”, ce qui expliquerait les neuf visites du Souverain au pays de la Téranga, depuis son accession au trône.
par Alain Foka
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L'INTERMINABLE GUERRE
Pourquoi les français sont-ils toujours dans le Sahel ? Quel est l’intérêt pour les Européens de se battre dans la guerre au Mali, au Burkina, et au Niger ? Quel est le rôle des Russes dans cette région ?
Pourquoi les français sont-ils toujours dans le Sahel ? Quel est l’intérêt pour les européens de se battre dans la guerre au Mali, Burkina, et Niger ? Peuvent-ils se retirer pour de vrai ?
Pourquoi Paris refuse de fournir des armes au Burkina Faso ? Les armées africaines peuvent elles venir à bout des terroristes qui ensanglantent leurs pays ? Quel est le rôle des russes dans cette région ?
GUY MARIUS SAGNA EN AVOCAT DES SANS-VOIX
Guy Marius Sagna est d’attaque. Il vient de déposer sur la table du président de l’Assemblée nationale dix (10) questions orales et deux (02) questions d'actualité.
L’Assemblée nationale est devenue le nouveau terreau de Guy Marius Sagna pour porter les doléances des populations qui rencontrent quotidiennement des difficultés dans leur espace de travail ou réclament des doléances à l’etat. Le député veut désormais impliquer le Parlement dans toutes les luttes sociales.
Guy Marius Sagna est d’attaque. Il vient de déposer sur la table du président de l’Assemblée nationale dix (10) questions orales et deux (02) questions d'actualité. Dans une note parvenue à «L’As», le député liste en détails des préoccupations de nature différente qu’il faudrait, selon lui, résoudre en invoquant des questions orales. La première des doléances porte sur les discriminations salariales qui frappent actuellement onze chefs de division à l’Agence de la sécurité de proximité (Asp). Selon monsieur Sagna, ces derniers sont payés 400 000 F Cfa de moins que d’autres employés de la boite ayant les mêmes rangs et grades en violation flagrante des textes. Il estime dans la foulée que «des salaires conformes à la législation sont payés aux agents membres de l’Apr et à des proches du Directeur de l’Agence de la sécurité de proximité ». Et malgré les promesses du Directeur, cette disparité de traitement salarial persiste.
Il a également fait état de la question des arriérés de salaire dus à 16 travailleurs du Centre de Traitement des Epidémies (Cte) de l'hôpital régional de Ziguinchor et de l'indexation des salaires des travailleurs des bateaux de pêche sur la convention de l'OIT de 2007.
Toujours dans ses questions orales, le député de Ziguinchor est revenu sur les difficultés des Sénégalais établis en France qui peinent à trouver du travail du fait de l'ambassade de France au Sénégal. A l’en croire, depuis 2020, la mention «autorisé à travailler» a disparu des visas long séjour avec comme conséquence le refus des entreprises d’employer les détenteurs de ces visas. Ainsi, dit-il, ces derniers peuvent rester plus de 6 mois voire plus de douze mois sans pouvoir travailler
En outre, le néo député du peuple déplore le désert syndical dans les entreprises de centres d'appels, les difficultés des populations des villages de Tchiky et environs face aux cimenteries ; la négligence de la filière porcine ; la privatisation de l'Université virtuelle du Sénégal (Uvs) concernant particulièrement la promotion 6 de l’institution.
Guy Marius Sagna s’est également interrogé sur l'état des recherches pour retrouver l'adjudant-chef Didier Badji. Pour les questions d'actualité, le leader de Frapp France Dégage est revenu sur le rôle des mercenaires de la désinformation dans la réélection du Président candidat Macky Sall en 2019, faisant allusion au « scandale international TEAM JORGE»
En définitive, il a soulevé la problématique des nervis et milices privées qui servent aux côtés des forces de sécurité. Il souligne que l’«agression » et les tirs de grenades lacrymogènes essuyés par Ousmane Sonko le 16 février 2023 dans le tunnel de Soumbédioune l’ont démontré amplement et que cela laisse apparaître de nombreuses zones d’ombre à propos desquelles les députés tiennent absolument à avoir les réponses appropriées de la part du gouvernement.
L’EXPLOITATION DU PETROLE DE SANGOMAR AGGRAVE LA MONTÉE DU NIVEAU DE LA MER
Depuis le forage des vingt-trois puits de pétrole au large de Sangomar, il a été constaté dans la zone une montée rapide du niveau de la mer.
Les populations des îles du Saloum ne dorment plus du sommeil du juste. Depuis le forage des vingt-trois puits de pétrole au large de Sangomar, il a été constaté dans la zone une montée rapide du niveau de la mer. Une situation qui serait due à une fissure de la bande de sable qui sépare Sangomar des îles du Saloum. «La fissure est de quarante mètres linéaires», déclare le maire de Dionewar, Lansana Sarr qui indique cette cassure de la bande de sable a favorisé l’avancée de la mer.
La fissure est passée de quatre mètres à quarante mètres linéaires en moins de deux ans. «Il y a une bande de sable qui s’est construite en face de Dionewar depuis 1987. Il y a plus d’un an, nous avions remarqué une fissure qui était de quatre mètres. Mais aujourd'hui, elle est de quarante mètres linéaires», a révélé le maire de Dionewar qui trouve cette situation extrêmement dangereuse pour les populations des communes de Dionewar, Djirnda et Bassoul. Pour cause, la bande de sable était comme un barrage contre l’avancée de la mer. «C’est quand ils ont commencé à forer les puits de pétrole qu’il y a eu cette cassure de la bande de sable», indique Lansana Sarr qui croit dur comme fer que les vingt-trois puits de pétrole forés sur le large du Sangomar ont favorisé la montée du niveau de la mer dans les îles du Saloum.
La situation est beaucoup plus alarmante dans les communes de Dionewar, Bassoul et Djirnda où l’avancée de la mer est plus rapide. Dans ces localités, beaucoup de chefs de familles craignent de perdre leurs maisons. D’où le cri du coeur des femmes du delta du Saloum qui demandent la sécurisation de leurs habitations. «La construction de digue de protection est impérative. Tout le monde sait qu’il y a une avancée de la mer dans nos zones», a soutenu la présidente des femmes du delta du Saloum. Abondant dans le même sens, le maire de Dionewar exhorte les exploitants du pétrole, l’entreprise Woodside en particulier, à mettre en avant le bien-être environnemental des populations avant toute chose. «Avant même que les gens ne parlent des avantages de l’exploitation du pétrole, il va falloir que l’on se penche sur l’impact environnemental, que la population puisse être secourue sur ce plan. C’est à ce niveau-là que nous, populations des îles du Saloum, attendons l’Etat du Sénégal et l’entreprise Woodside», affirme le sieur Sarr avant d’ajouter : «C’est vrai qu’il y a la somme de 119 millions de Fcfa annoncée au titre des paiements sociaux. Mais quels impacts cet argent aura dans nos vies si nous perdons nos habitations. L’urgence aujourd’hui est d’accentuer les réalisations basées sur le plan local de développement. Le contraire serait dommage pour nous. Nous demandons plus de respect et de considération de la part des exploitants».
NEUF MILLIONS DE CAS DE COVID RENCENSÉS EN AFRIQUE
La pandémie de la Covid-19 a fait beaucoup de ravages dans le continent africain où elle a causé la mort de centaine de milliers de personnes
Le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (rempasen) a organisé un webinaire avec l’organisation mondiale de la santé (oms) pour faire le bilan de la pandémie de Covid-19 trois années après. Selon le responsable des opérations de riposte à la Covid-19 au bureau régional de l’oms pour l’Afrique, dr Thierno Baldé, environ 9 millions de cas et 175.000 décès liés à la maladie ont été recensés.
La pandémie de la Covid-19 a fait beaucoup de ravages dans le continent africain où elle a causé la mort de centaine de milliers de personnes. Devant un tel fléau, - le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) qui est un regroupement de 26 pays africains a initié un webinaire pour faire le bilan de la Covid-19. Selon Dr Thierno Baldé, il a été répertorié dans 47 pays africains environ 9 millions de cas au cours des trois dernières années. Et sur la même période, 175.000 cas de décès ont été recensés. «Ce qui fait un ratio de 1,9% de personnes qui sont tombées malades et qui sont décédées. C’est un bon ratio. Comparé à d’autres régions, nous sommes en deçà des chiffres», souligne Dr Thierno Baldé.
Et ce dernier de rappeler que beaucoup de variants du virus ont été détectés. «Nous avons commencé avec la Sars Cov-2. Par la suite, il y a eu le variant Alpha, Beta, Delta. Actuellement, on a le variant Omicron qui a aussi plusieurs lignées qui existent comme les BA 4, BA 5 et des sous-lignées», explique Dr Baldé qui estime que le virus continue à muter. «Il faut que l’on adapte continuellement tous nos mécanismes et nos moyens de réponse par rapport à ce virus. Mais il y a une satisfaction, car les variants qui arrivent sont moins virulents par rapport aux précédents. Mais est-ce que cela va continuer comme cela ? C’est cette inconnue-là qui nous anime par rapport aux nouveaux variants qui arrivent. On ne sait pas s’ils vont entraîner plus de cas sévères ou pas. Il nous faut garder une certaine vigilance. Ainsi, quand il y aura des cas, on pourra faire des séquençages», propose Dr Baldé.
Interpellé sur les actions de l’Oms, Dr Baldé indique que l’agence onusienne en charge de la santé mobilise énormément d’efforts pour faire des formations, «capaciter les gens comme il faut, mais aussi acheter des équipements pour les envoyer dans les pays». En plus de cela, Dr Balde préconise la vaccination pour éviter les cas graves. «Si on veut sauver plusieurs personnes, éviter l’échappement de ce virus par rapport aux différents vaccins qui existent, il faut accepter de se faire vacciner. Si on ne le fait pas pour soi, qu’on le fasse pour ses proches», recommande-t-il.
Pour sa part, le président de Rempasen, Youssouf Bamba, souligne que les journalistes membres du Réseau travaillent à éclairer davantage les populations africaines sur la nécessité d’adopter les bons comportements et aider à lutter contre certaines pratiques néfastes à la riposte.
LES ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS DES FEMMES DEMANDENT LE RENFORCEMENT DE L'ARSENAL JURIDIQUE
La mutilation génitale est pratiquée sur des femmes d’âges divers, le plus souvent jusqu’à l’âge de 15 ans et parfois même sur des femmes adultes, selon la communauté ou le groupe ethnique
La mutilation des parties génitales chez la femme est une pratique culturelle et sociologique au Sénégal. Malgré son interdiction, l’excision est toujours pratiquée par une partie importante de la population. Afin de corser les sanctions et accentuer la sensibilisation, il s’est tenu, à Saly, un atelier sous régional de trois jours, pour l’évaluation des engagements politiques et stratégiques du Sénégal pour l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF).
La mutilation génitale est pratiquée sur des femmes d’âges divers, le plus souvent jusqu’à l’âge de 15 ans et parfois même sur des femmes adultes, selon la communauté ou le groupe ethnique. Ces pratiques sont considérées comme une violation des droits des femmes et des filles, comme l’indiquent beaucoup d'instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’Homme. C’est ainsi qu’il y a eu un engagement mondial pour l’abandon de la pratique des MGF ;
Depuis 2005, le Sénégal a mis en place un cadre juridique et réglementaire contre la pratique. A la suite de cela, il a été fortement recommandé de mettre en place une stratégie nationale pour l’abandon de la mutilation génitale féminine. Selon Zakaria Sambakhé, directeur de l'Ong Action Aid, des efforts ont été notés ces dernières années sur le plan législatif et opérationnel au Sénégal. «La législation autour des questions d’excision ne déroge pas à cet engagement de l’Etat. Depuis plus de 20 ans, le Sénégal dispose d’une loi (loi 99 -05) interdisant les mutilations génitales féminines. Malgré cela, plus d’une fillette sur 10 subit cette violence au Sénégal. Près du tiers des femmes sont excisées au Sénégal», renseigne-t-il.
Relevant des disparités en fonction des zones géographiques, M Sambakhé indique que les parties Est, Sud-Est et Sud sont les zones où l’excision est la plus pratiquée. «Dans certaines régions du sud, elles le sont quasiment toutes. En milieu rural, les parents continuent cette pratique en cachette et les associations peinent à changer les mentalités. Si l’on peut se réjouir de voir la pratique reculer, il est cependant inquiétant de noter la stabilité du taux de pratique de l’excision au Sénégal.
En effet, le taux national stagne autour de 25% depuis presque une décennie ; 34% dans le milieu rural, 22% dans le milieu urbain. En tant que norme sociale, il est acquis que son abandon ne sera pas chose aisée parce qu’elle comporte des questions identitaires, culturelles voire métaphysiques qu’il est difficile de résoudre par des analyses et des approches cartésiennes», a soutenu le directeur de Action Aid.
Selon le directeur de cabinet du ministre de la Femme, Mouhamed Ndiaye, les mutilations génitales féminines sont une pratique traditionnelle profondément ancrée qui a de graves répercussions sur la santé des jeunes filles et des femmes, ainsi que sur la dignité humaine. «C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal s’est engagé depuis des décennies à protéger les femmes et les filles de cette pratique. Cette volonté politique s’est manifestée à travers l’adoption en 1999 de la loi N° 99-05 du 29 janvier 1999, qui interdit l’excision, la mise en œuvre de trois plans d’action nationaux 2000-2005 et 2010–2015 et d’une stratégie nationale 2022-2030», indique Mouhamed Ndiaye.
«LE CONTENU, ON POUVAIT MIEUX FAIRE… »
Pape Demba Diop, milieu de terrain des Lionceaux a réagi à la fin de la rencontre.
Hier, l’équipe nationale des moins de 20 ans du Sénégal s’est imposée sur la plus petite des marques face au Nigeria pour son premier dans cette coupe d’Afrique des nations. Pape Demba Diop, milieu de terrain des Lionceaux a réagi à la fin de la rencontre.
Grâce à une réalisation de Souleymane Faye, le Sénégal s’est imposé contre l’équipe la plus titrée de la CAN U20, le Nigeria en journée de la poule A. Une victoire précieuse des hommes de Malick qui restent leaders du groupe alors que l’Egypte et le Mozambique ont fait match nul (0-0). Titularisé dans l’entre jeu des Lionceaux avec les deux Lamine Camine, Pape Demba Diop se dit satisfait du résultat mais pas du contenu.
« On ne peut pas ne pas être content du résultat. C’est vrai que le contenu on pouvait mieux faire mais c’était un match de Coupe d’Afrique. Le plus important était de sortir avec les trois points de la victoire. Chose faite, on va continuer le travail, prendre match par match. On n’a pas été très très bon mais c’est une CAN, comme je l’ai dit tantôt. Ce n’était pas qu’un match qu’on pouvait remporter facilement. C’est une rencontre qui demandait beaucoup de choses, notamment de l’engagement et de la concentration. Et on l’a réussi. Je suis content. Maintenant, nous allons oublier cette victoire et préparer la prochaine sortie. On va essayer de jouer notre jeu, même si les adversaires ne seront pas les mêmes, on fera ce qu’on sait faire de mieux, jouer au football », estime le joueur de SV Zulte Waregem, à l’issue de la rencontre.
MALICK DAF PROMET D’APPORTER DES RECTIFICATIFS DANS LE JEU
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal des U20, Malick Daf a promis, lundi, d’apporter des rectificatifs dans le jeu de son équipe et de ‘’travailler davantage’’ son ‘’efficacité’’ devant les buts pour mieux faire face à ses prochains adversaires
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal des U20, Malick Daf a promis, lundi, d’apporter des rectificatifs dans le jeu de son équipe et de ‘’travailler davantage’’ son ‘’efficacité’’ devant les buts pour mieux faire face à ses prochains adversaires.
‘’Nous allons travailler davantage l’efficacité devant les buts. Parce que, dans ces genres de compétition, l’efficacité est importante. Il nous fallait gagner ce premier match pour bien démarrer’’, a-t-il dit lors d’un entretien téléphonique.
Les Lionceaux ont réussi dimanche une bonne entrée en matière en venant à bout (1-0) des Flying Eagles du Nigéria, en match comptant pour la première journée de la phase de poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie qui se tient du 19 février au 11 mars en Egypte.
Le but sénégalais, inscrit contre le cours du jeu, est l’oeuvre de Souleymane Faye à la 38e de la rencontre jouée au Caire. Les Nigérians ont dominé une bonne partie de la première mi-temps et ont eu les meilleures occasions de scorer, sans y parvenir.
‘’Certes, nous avons gagné notre premier match mais, tout n’est pas parfait. Il faut apporter des rectificatifs pour mieux s’armer lors du prochain match contre le Mozambique’’, a reconnu Daf.
Selon lui, l’équipe a été très solide en défense, mais a rencontré quelques difficultés au milieu de terrain.
Le Sénégal, pays organisateur et finaliste de la 19-ème édition en 2015, n’a jamais remporté le tournoi. Les Lionceaux ont perdu les deux suivantes éditions (2017 et 2019).
Le Nigeria est la nation la plus titrée avec sept trophées. Le Ghana, tenant du titre, a remporté quatre éditions de même que le pays hôte, l’Egypte.
Au total, 12 équipes réparties dans trois groupes prennent part à la CAN des ‘’moins de 20 ans’’. Il s’agit du Bénin, du Congo-Brazzaville, de l’Egypte, de la Gambie, du Mozambique, du Nigeria, de l’Ouganda, de la République centrafricaine, du Sénégal, du Soudan du Sud, de la Tunisie et de la Zambie.
Le groupe B est composé de l’Ouganda, de la Centrafrique, du Congo Brazzaville et du Soudan du Sud, qui en est à sa première participation à la compétition.
S’affronteront dans le groupe C, la Gambie, la Tunisie, la Zambie et le Bénin qui retrouve la CAN après dix ans d’absence. Les écureuils béninois disputent leur troisième phase finale après celle à domicile en 2005 et celle de 2013 en Algérie.
Les quatre demi-finalistes seront directement qualifiées pour la Coupe du monde de la catégorie prévue en Indonésie du 20 mai au 11 juin 2023.
La CAN des moins de 20 ans, organisée depuis 1979 par la CAF, se tient tous les deux ans. La première édition a été remportée par l’Algérie. Jusqu’en 1989, la finale se jouait en match aller et retour, avant la mise en place d’un tournoi final organisé par un pays en 1991.