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7 août 2025
MULTIPLE PHOTOS
GÉNÉRAL MBAYE CISSÉ, PARCOURS D’UN MULTITÂCHE
Le nouvel homme fort des Armées est un ancien enfant de troupe du Prytanée militaire de Saint-Louis, qui a par la suite fait partie de la huitième promotion de l’Ecole nationale des officiers d’active de Thiès (ENOA, 1988-1990).
Le nouvel homme fort des Armées est un ancien enfant de troupe du Prytanée militaire de Saint-Louis, qui a par la suite fait partie de la huitième promotion de l’Ecole nationale des officiers d’active de Thiès (ENOA, 1988-1990). Ancien Directeur général du Centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS), le Général de Corps d’Armée Mbaye Cissé a gravi tous les échelons de commandement avant de passer, en 2009, chef de la Division Etudes Générales à l’Etat-Major général des Armées. En 2012, il rejoint la Monusco (Mission des Nations Unies au Congo) comme adjoint au chef de la cellule de la réforme du secteur de sécurité.
De retour au Sénégal un an plus tard, il passe Officier supérieur, adjoint au commandant de la Zone militaire n°3 (Centre), avant de rejoindre l’état-major de l’Etat-major de l’armée de Terre où il dirige la chaine des ressources humaines. En 2016, il fait cap sur Saint-Louis pour commander la Zone militaire n°2 (Nord) avant d’occuper le poste de chef de cabinet du CEMGA jusqu’en juin 2020.
Diplômé de l’école d’Etat Major et de Commandement de l’Armée de Terre des Etats-Unis, le Général Cissé est aussi breveté de l’Ecole de Guerre de Paris, titulaire d’un certificat de maitrise en Philosophie, d’un certificat d’études supérieures en Psychologie et en Sociologie et d’un Master 2 en Relations internationales.
Il est également l’auteur de deux ouvrages sur l’armée sénégalaise, « Jambaar 1960-2010 », qui retrace le parcours de l’armée dans la période citée, et « Opération Fodé Kaba II », publié en 2001, portant sur l’intervention militaire sénégalaise en Gambie au début des années 80.
L’OBJECTIF EST DE RENDRE OUSMANE SONKO INÉLIGIBLE
Face à la presse à l’instant, la Défense de l’opposant monte au créneau après que le Parquet et la partie civile ont interjeté appel du jugement rendu en première instance.
« Ils veulent une aggravation de la peine pour que Ousmane Sonko soit inéligible. » Une déclaration faite par Me Massokhna Kane, un des avocats du leader de Pastef.
Face à la presse à l’instant, la Défense de l’opposant monte au créneau après que le Parquet et la partie civile ont interjeté appel du jugement rendu en première instance.
« Mame Mbaye Niang est sorti du tribunal en criant victoire disant que la justice l’a blanchi. On lui alloue 200 millions FCFA, il fait appel dès le lendemain contre toutes les dispositions du jugement. La question qu’on peut se poser, c’est qu’est-ce qu’il cherche ? », a dit la robe noire.
D’autant plus qu-a-t-il martelé, « leur client devait être entendu chez lui », selon les dispositions de « l’article 403 du Code de procédure pénale. » A défaut, a ajouté le conseil, il fallait « entendre ses avocats » mais
« cela n’a pas été fait. Le tribunal n’a pas également entendu les témoins de La Défense dont Birahim Seck, ni visionnés les vidéos qui prouvent l’existence du rapport parce qu’il y a des fuites. »
Outre « les violations » des droits de leur client, les avocats ont dénoncé le réquisitoire du Procureur, selon lequel, « Ousmane Sonko, en évoquant un rapport qui n’existe pas, a commis du faux ».
TER, LE GOUVERNEMENT ACQUIERT 7 NOUVEAUX TRAINS
Bonne nouvelle pour les usagers du TER. Selon igfm, l’achèvement des travaux de la phase 2 du réseau du Train express régional de Dakar (TER) est annoncé pour fin 2023. Ainsi l'Etat a anticipé la commande de 7 rames qui seront déployées.
Bonne nouvelle pour les usagers du TER. Selon igfm, l’achèvement des travaux de la phase 2 du réseau du Train express régional de Dakar (TER) est annoncé pour fin 2023. Ainsi, l’État a anticipé la mise en service de cette nouvelle ligne, en commandant les rames qui y seront déployées.
« Le groupe ferroviaire espagnol CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) a dévoilé une commande de trains constituée de sept rames de quatre voitures chacune formulée par l’Agence sénégalaise pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix).
Ces trains seront fabriqués en collaboration avec Alstom qui fournira l’équipement des véhicules, tandis que CAF concevra et produira les trains dans son usine de Reichshoffen, en Alsace (nord-est France). Ces unités ferroviaires devraient être déployées sur le réseau du Train express régional (TER) qui relie Dakar à ses banlieues », rapporte la source.
Actuellement, le Sénégal développe la phase 2 du projet qui s’étend sur 19 km pour raccorder Diamniadio à, notamment, l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass.
Sans oublier que la capitale dakaroise compte près de 24 % de la population et la part la plus importante de la flotte de véhicules du pays. Ce qui génère à la fois un encombrement du réseau routier et un besoin en transport élevé que l’offre actuelle ne peut couvrir entièrement.
Des défis qui ont poussé l’État à investir davantage dans le développement du transport en commun public.
PEUT-ON ENCORE SAUVER SAINT-LOUIS ?
L’ancienne capitale du pays, pourtant inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000, se dégrade d’année en année. Un patrimoine d’autant plus difficile à sauvegarder qu’il peut être bien encombrant
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 06/04/2023
Du vieux bâtiment dont la construction remonte au XIXe siècle il ne subsiste que quelques pans de mur menaçant de s’écrouler. Aux pieds de l’édifice en pierre, ou plutôt de ce qu’il en reste, les gravats se mêlent aux tas d’ordures qui débordent sur la rue. À l’angle de la rue Blanchot et du quai Roume, à deux pas des rives paisibles du fleuve Sénégal, Aly Sine, directeur du patrimoine à la mairie de Saint-Louis, lève le doigt pour désigner la tour qui se dresse encore. La légende raconte qu’elle appartenait à une chapelle du XVIIIe. La maison, ancien entrepôt de la compagnie française Maurel & Prom, est restée connue sous le nom de « chapelle oubliée ». Répertorié comme un lieu « de grande valeur architecturale », le bâtiment semble sur le point de s’écrouler. Aly Sine se veut pourtant rassurant : « Les lieux ont été sécurisés. Nous pourrions tout reconstruire en respectant les plans originaux », assure-t-il avec un enthousiasme qui paraît un peu forcé.
Comme près de 720 bâtiments de l’île de Saint-Louis (Nord), capitale du Sénégal jusqu’en 1957, l’église oubliée avait pourtant été classée comme un site à protéger. Un important travail d’inventaire des lieux d’intérêt historique avait été réalisé après la reconnaissance de ce qui fut aussi l’ancienne capitale de l’Afrique-Occidentale française (AOF) comme patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 2000. « Aujourd’hui, 23 ans plus tard, la situation est bien pire. Une grande proportion des bâtiments à l’intérêt architectural et historique n’existent plus, ont été démolis ou transformés », lâche Xavier Ricou.
L’architecte sénégalais avait été missionné en 2005 pour préparer le plan de sauvegarde et de mise en valeur de la ville, qui, regrette-t-il, a été « mal appliqué ». « Beaucoup de propriétaires n’attendent qu’une chose : que les bâtiments soient totalement détruits pour faire construire des villas ou des immeubles à la place. Ce classement ne les arrange pas. » Les experts estiment qu’au moins un tiers des édifices d’époque ont été « irrémédiablement perdus » depuis 2000.
Un passé ambigu
Créée par les Français, qui y établissent le « comptoir du Fort Saint-Louis » en 1643, l’île de Saint-Louis est une étroite bande de terre de 72 ha, située au beau milieu du fleuve Sénégal et séparée de l’océan Atlantique par la langue de Barbarie. Cette langue de sable a longtemps servi de protection naturelle à l’île, qui est désormais menacée par l’érosion et la montée des eaux. Plusieurs villages ont déjà été engloutis par la mer. Entre 10 000 et 20 000 habitants de Guet Ndar, principalement des pêcheurs, doivent notamment être relogés.
EXCLUSIF SENEPLUS - Macky Sall a vraiment choisi le mauvais cheval en comptant sur toi comme thuriféraire. A part lui, personne ne te prend au sérieux ici. Oses-tu parler de troisième mandat en France ?
Je t’appelle comme d’habitude par ton nom arabe d’origine.
Lorsqu’il y a quelque temps je t’ai vu décoré par Macky Sall, tel que je te connais farceur, gouailleur, ne prenant rien au sérieux, j’ai pensé que tu étais en train de te dire : ‘’Qu’est-ce que j’ai fait pour le Sénégal pour être décoré ?’’. Effectivement, tu n’as jamais rien fait pour ce pays où reposent tes deux parents, ton oncle, l’aîné de la fratrie, tes deux sœurs, où tu es né, où tu as effectué ta scolarité primaire puis secondaire (Lycée Vanvollenhoven), ensuite les premières années de l’université, pour terminer ta licence et ton Doctorat d’Etat de Droit public en France. Avec ta nationalité française, tu avais été affecté comme enseignant coopérant à l’université d’Abidjan durant deux années. Mais tu n’as jamais travaillé au Sénégal.
Ensuite tu es retourné en France où tu t’es fait avocat, sans plaider, selon tes dires, pour entrer en politique. Habilement, tu as utilisé ta thèse de Doctorat Le général de Gaulle et l’Afrique comme ’’sésame ouvre-toi’’ pour te rapprocher des cercles gaullistes. D’abord dans la Chiraquie comme collaborateur de Michel Aurillac ministre de la Coopération. Un ministère qui n’est rien d’autre que l’ancien ministère des Colonies, dans le même local (récusé par Sékou Touré, exigeant de ne traiter avec la France qu’entre ministères des Affaires étrangères). Par la suite tu es entré dans la Sarkozie, avec cette fonction peu honorable et sûrement pas bénévole de porteur de mallettes (de l’argent des Gabonais que Bernard O. Bongo donnait à des politiciens français). Obséquieusement et hypocritement tu l’appelais ‘’papa’’ pour l’amadouer, sachant bien qu’il n’y avait entre vous deux que 10 ans de différence d’âge (lui 1935, toi 1945).
C’est pour tout cela que ton grand frère Albert (que j’appelle par son nom Ahmed) qui est de mon âge, m’a dit en 2010 qu’il avait coupé tout contact avec toi depuis plus de dix ans alors que vous vivez dans la même ville de Paris. Lui qui a honorablement fait sa vie en France comme éminent professeur d’université. De même que ton jeune frère Rassek dans son métier d’avocat (qui plaide), tes deux sœurs Loumna et Rahme qui ont honorablement gagné leur vie comme professeures de lycée. Pendant que toi tu passais ta vie à courir après l’argent facile pour être la brebis galeuse de cette bonne famille.
Les portes du Gabon t’étant devenues fermées par le fils Bongo, tu as repris du service en te recyclant dans le rôle de flagorneur de Macky Sall avec des tirades telles que n’en ont même pas fait des militants de son parti. Comme conseiller ? Que peux-tu conseiller à Macky Sall qui connait le Sénégal mieux que toi ? Ta familiarité avec le Sénégal ne va pas au-delà du Dakar Plateau où se trouve le domicile familial. Macky a vraiment choisi le mauvais cheval en comptant sur toi comme thuriféraire. A part lui, personne ne te prend au sérieux ici.
Tu justifies un troisième mandat pour Macky en invoquant la Constitution. Tel que je te connais, je ne suis pas sûr que tu te soies donné le temps de la lire. Et puis, oses-tu parler de troisième mandat en France ? Tu sais et tu acceptes que là-bas c’est inconcevable, mais sous les Tropiques, comme au Sénégal, c’est concevable. Te rends-tu compte de cette bourde, pour plaire à ton nouveau maître ?
Je te fais comprendre que ta façon de t’immiscer dans la politique sénégalaise est hautement condamnée dans le pays. Tu me fais tristement penser à Rastignac, ce personnage des romans de Balzac, beau parleur, arriviste sans scrupules, qui ne se mariait que par intérêt avec fille de banquier, pour bénéficier d’une dot judicieuse.
C’est parce que je n’ai plus ton contact que je te fais une lettre ouverte. Je suis tristement au courant de toutes tes turpitudes qui t’on valu le surnom peu honorable de M. Françafrique, avec tes mésaventures de professionnel de la transhumance politique : de Chirac à Sarkozy, de Sarkozy à Fillon dont tu pensais qu’il allait être président, lorsque tu lui offrais deux costumes à près de 4 millions de francs Cfa ; ton rejet par Macron qui a suspendu pour 5 ans la légion d’honneur que Sarko t’avait donnée ; ta radiation de l’ordre des avocats de Paris, ce qui est normal à l’encontre d’un avocat qui ne plaide pas, régulièrement impliqué dans des scandales.
Tu es toujours posté devant l’ascenseur d’un homme politique influent pour appuyer sur le bouton de montée, en attente de la descente de retour pour remonter avec. N’as-tu pas remarqué que tu es toujours du côté des perdants ? Ce ne sont pas les Français Sarkozy et Fillon, et le Gabonais Jean Ping qui diront le contraire. Serais-tu un porte-malheur pour les politiciens que tu approches ? En tout cas, tu es détesté en France, de même que dans tous les pays africains où tu as mis les pieds.
Mais tout cela ne peut pas me faire oublier les moments que nous avons vécus ensemble à Paris dans la période 1969-73. Les matches de football du championnat de France première division que nous allions voir au stade de Saint-Ouen lorsque le Red Star recevait l’AS Saint-Etienne de Salif Keita, ou l’Olympique Marseille de Josip Skoblar. Le café ‘’Le Rostand’’ dans le Quartier latin, où nous avions nos habitudes tous les jours ouvrables entre 13 h et 15 h, avec les Doudou Diène, A. Bourgi, Pierre Ly, Babacar Sine, Patrick Damon, Arnaud Blancher … tous des anciens de Van Vo. Les psalmodies du Coran par le virtuose égyptien Abdou Samad Abdou Basset dont nous nous délections tous deux en écoutant des cassettes de magnéto. Tu n’avais pas à l’époque d’autres fréquentations parisiennes que ce groupe.
Tu as reçu ton héritage islamique de ton père Mahmoud Bourgi, ce pieux musulman que j’ai vu prier couché dans son lit de l’hôpital principal de Dakar quand je suis allé lui rendre visite, en compagnie de ton frère, la veille de son rappel à Dieu. Mais sache que la Charia, comme l’a enseigné le prophète (psl) est un code de vie (Tirmidji). On ne peut pas se réclamer de l’Islam et se comporter comme tu le fais.
Riuda, malgré toutes tes turpitudes et conneries, je te garde mon estime fraternelle, en te conseillant d’arrêter. Tu voudras bien transmettre mes salutations cordiales à ton épouse Cathy qui elle est une avocate qui plaide.
YANKHOBA DIATARA PRÊT À DÉMISSIONNER
Yankhoba Diatara a déclaré vouloir démissionner de son poste de ministre des Sports. C’est ce qui ressort de son entrevue avec Idrissa Seck, ce matin.
Yankhoba Diatara a déclaré vouloir démissionner de son poste de ministre des Sports. C’est ce qui ressort de son entrevue avec Idrissa Seck, ce matin. “J’ai décidé de démissionner de mon poste de ministre pour être plus cohérent”, a-t-il déclaré aux journalistes.
Cette rencontre avec Idy intervient dans un contexte tendu au sein du parti Rewmi.
Mardi, un communiqué signé du président de Rewmi, Idrissa Seck annonçait la destitution de M. Diatara de son poste de second vice-président du parti. Dans cette note, aucune raison n’a été évoquée pour expliquer cette mesure.
Toutefois, Ousseynou Gueye, conseiller spécial d’Idrissa Seck, évoque clairement une sanction. “Yankhoba Diatara a contrevenu aux instructions formulées par le président Idrissa Seck lors d’une réunion récente du secrétariat national, selon lesquelles il était encore trop tôt pour se prononcer publiquement sur la question des candidatures au sein de BBY [Benno Bokk Yakaar].
Il y a donc une relation de cause à effet entre ses propos à la télévision et cette décision au sein du parti”, explique-t-il dans les colonnes de Jeune Afrique.
JE SUIS UN FILS DU PRESIDENT IDRISSA SECK
Sa destitution du poste de deuxième vice-présidence du parti Rewmi a suscite un tôlé. Mais Yankhoba Diatara puisque c'est de lui qu'il s'agit, a éclairci au sortir d'une séance d'explication avec son mentor la nature de la relation qui les lie.
“Il n’y a pas de brouille entre moi et Idrissa Seck”, a tenu à préciser Yankhoba Diatara au sortir d’une séance d’explication avec son mentor à son domicile sis au Point E.
“Mes relations avec lui dépassent la politique. C’est une relation filiale. Je suis un fils du président Idrissa Seck. Il a estimé que j’avais commis une faute et il m’a sanctionné”, admet-il sans en préciser la nature.
Sa destitution au poste de deuxième vice-président de Rewmi, le militant ”loyal” d’Idrissa Seck ”l’accepte” avec philosophie et sans la moindre rancune. Ceci d’autant plus qu’il voue ”beaucoup d’estime et de respect à son successeur”, son “grand frère et ami” Abdoulaye Ndoye.
Pour être en cohérence avec la décision politique prise par le Rewmiste en chef, Diatara a décidé de démissionner de son poste de ministre des sports. “Je lui ai dit que c’est cela la logique et qu’il pouvait désigner un autre responsable de Rewmi pour me remplacer. Il a reçu le message mais il n’est pas d’accord”, confie-t-il.
Quid de sa position sur le troisième mandat de Macky Sall ? Interpellé à ce sujet à l’issue de cette séance d’explication, l’ex deuxième vice-président de Rewmi, qui avait pris le contre-pied de son mentor lundi dernier au cours d’une émission sur la Sen Tv, esquive.
IDRISSA SECK ET SA RELATION DE CONFIANCE AVEC YANKHOBA DIATARA
«Ma relation avec Yankhoba Diatara est une relation de confiance». Cette phrase est souvent sortie de la bouche du Président de Rewmi, Idrissa Seck, qui ne rate aucune occasion pour magnifier la « compagnonnage indéfectible » entretenus avec son poulain.
«Ma relation avec Yankhoba Diatara est une relation de confiance». Cette phrase est souvent sortie de la bouche du Président de Rewmi, Idrissa Seck, qui ne rate aucune occasion pour magnifier « la relation, le compagnonnage indéfectible » entretenus avec son poulain.
Du coup, nombre de Thiessois de s’accorder unanimement sur le fait que « la nomination de Yankhoba Diattara comme Ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications puis Ministre des Sports n’est rien d’autre que la consécration d’une loyauté, d’une fidélité légendaires à l’endroit de son mentor, son frère, Idrissa Seck ».
Et de penser que « la récompense est à la hauteur des sacrifices consentis ». Une récompense due au mérite, mais aussi fondamentalement liée à la volonté d’Idrissa Seck.
Si la fidélité devait avoir un visage, elle porterait sans aucun doute le nom de Yankhoba Diatara, ancien Ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications et actuel Ministre des Sports, ex 1er vice-président du Conseil départemental de Thiès, qui a débuté sa carrière politique dans le syndicalisme estudiantin, avant de se frayer un bon chemin dans l’espace politique national, sous le sceau de la fidélité et la constance, sur une trajectoire politique forgée sous l’ombre protectrice de l’ancien Premier ministre, le Président de Rewmi, Idrissa Seck.
Petit-fils d’El Hadji Ahmadou Barro Ndieguene, Pape Amadou Sall, haut cadre du parti socialiste à Thiès, de souligner, à l’époque : « En tant qu’observateur, mais également fils de Thiès de la même génération que Diattara, ayant eu à cheminer avec lui dans la cadre de la coalition Benno Siggil Sénégal, la seule chose que je retiens du Ministre Diatara, c’est la constance, la fidélité et la loyauté. On peut s’accorder sur son endurance, son engagement indéfectible auprès de son mentor ».
Le jeune leader en charge de la stratégique fonction de Secrétaire National de Rewmi et de la vie politique et Directeur des structures, deviendra, après les élections locales de 2002 consacrant Idrissa Seck Maire de Thiès, le Secrétaire permanent du Conseil municipal, jouant déjà un rôle tampon entre l’édile de la Ville et son conseil.
De tous les combats lors de la traversée du désert de l’ancien Premier ministre sous le régime libéral du Président Abdoulaye Wade, Yankhoba Diattara remarque : « l’arrestation d’Idrissa Seck est l’évènement qui m’a le plus marqué, dans ma carrière politique. Je ne pouvais jamais imaginer que Me Wade puisse lui réserver un tel sort.
Ce jour-là, nous avons passé la journée ensemble à Saly Portudal. Je suis rentré à Thiès et lui à Dakar. Et quelques minutes après, c’est Mbaye Coulibaly qui m’a appelé pour me demander de venir dare-dare à Dakar, car les éléments de la Division des Investigations Criminelles (DIC) sont venus cueillir Idrissa Seck.
Le jour où j’ai vu Idrissa Seck à Rebeuss avec son épouvantail, j’ai compris combien certains pouvaient être implacables avec leurs prochains ».
Par Seybani SOUGOU
ISMAËLA MADIOR FALL : LE VISAGE DE LA LACHETE
A l’image de RASTIGNAC (arriviste et personnage infect), Ismaëla Madior Fall est l’incarnation de la félonie et de la lâcheté sous sa forme la plus aboutie.
« Les trois quarts des traîtres sont des martyrs manqués » IOURI DOMBROVSKI Dansles années noires de la France (sous le régime de VICHY), on trouvait parmi la liste des « collabos » englués dans des compromissions criminelles, un ramassis de gredins, des froussards, des « assassins de plume », des intellectuels lâches, méconnus en quête de reconnaissance, mus par l’appât du gain, des gueux, des voyous propulsés au-devant de la scène par des nazis, et d’authentiques ratés.
A l’image de RASTIGNAC (arriviste et personnage infect), Ismaëla Madior Fall est l’incarnation de la félonie et de la lâcheté sous sa forme la plus aboutie. Celui qui a décidé de troquer ses habits de Constitutionnaliste pour enfiler ceux d’un bouffon au service de la falsification du droit, est capable des pires génuflexions. Ismaëla Madior Fall qui a réitéré à 3 reprises, devant l’opinion publique et les médias, que l’alinéa 2 de l’article 27 de la Constitution écartait formellement et définitivement Macky Sall de la présidentielle de 2024 a ravalé ses vomissures, opérant un virage à 180 degrés, affirmant avec une incroyable audace que « la possibilité pour Macky SALL de briguer un nouveau mandat présidentiel en toute légalité » a été juridiquement actée lors du référendum constitutionnel de 2016 (une fiction juridique à laquelle il ne croit même pas).
Le 05 janvier 2023, Ismaëla Madior Fall conditionnait la candidature de Macky SALL en 2024, à la vente de 2 millions de cartes. Moins de 2 mois après (le 01 avril 2023), ce renégat déclare avec aplomb que la candidature de Macky Sall en 2024 est recevable. Adepte des pirouettes juridiques, Ismaëla Madior Fall, tel un caméléon, modifie ses positions au gré des circonstances du moment. L’homme sans conviction (un fieffé menteur) qui a déserté depuis belles lurettes les amphithéâtres, pour rejoindre la mare aux canards, est désormais un personnage célèbre par ses errements, ses multiples reniements, ses approximations bancales, partielles, dénuées de toute crédibilité et d’une assise scientifique, à l’opposé de la rigueur qu’exige la science juridique.
Si on a l’habitude de dire que les « voies du seigneur sont impénétrables », on ne peut qu’être frappé par un tel plongeon dans les profondeurs des abysses de l’indignité. Chez Madior Fall, l’indignité est une qualité et le mensonge, une vertu : en somme, l’incarnation du visage de la déloyauté.
Il n’y a pas de hasard : si l’Afrique noire s’enfonce dans la pauvreté, la misère, les méandres du sous-développement, et des crises politiques à répétition, c’est en grande partie à cause d’apprentis sorciers de la trempe d’Ismaëla Madior Fall (tous les coups d’état constitutionnels en Afrique noire portent l’empreinte de juges et de constitutionnalistes se comportant comme des traitres à la nation)
Il ne se faut se faire aucune illusion : le combat contre la 3éme candidature de Macky SALL se fera dans la rue, et non devant le Conseil Constitutionnel (un organe composé de « hauts magistrats » soumis présidé par Mamadou BADIO Camara et dont le résultat est connu d’avance)
Alinéa 2 - Article 27 de la Constitution « nul ne peut exercer plus de 2 mandats consécutifs »
: La messe est dite : 2024 est un horizon indépassable, pour Macky Sall. Aucun sorcier juridique y compris Ismaëla Madior Fall ne peut empêcher une disqualification de Macky SALL à l’élection présidentielle de 2024 ; une disqualification définitive et irréversible.
LE FONCIER TUE L’AGRICULTURE FAMILIALE ET L’ELEVAGE A MBOUR
Mbour, à l’image des autres départements du pays, fait face à de multiples conflits fonciers qui ne cessent d’impacter négativement le vécu des paysans de la zone.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 06/04/2023
Mbour, à l’image des autres départements du pays, fait face à de multiples conflits fonciers qui ne cessent d’impacter négativement le vécu des paysans de la zone.
L’urbanisation galopante, le tourisme, le développement de l’agrobusiness pratiqué par des promoteurs privés soutenus par les organes exécutifs des collectivités territoriales… sont des exemples parmi tant d’autres d’activités qui concurrencent l’agriculture familiale et le pastoralisme dans le département. À cela s’ajoutent d’autres facteurs ayant occasionné soit la baisse, soit l’insuffisance des rendements, à savoir : le changement climatique avec surtout la baisse de la pluviométrie ; la dégradation des terres due à la surexploitation ; la forte croissance démographique qui accentue la demande en terres agricoles et d’habitat ; le manque de moyens techniques et financiers etc…
La conjugaison de tous ces facteurs a fini par créer un stress socio-économique au sein des populations et pousse certains paysans à vendre des terres qui constituent leur unique source de revenus. Une pratique pourtant prohibée par la loi.
Le département de Mbour subit aussi une forte pression foncière liée à sa situation géographique, à sa belle façade maritime, sa proximité d’avec la capitale mais aussi aux nombreuses infrastructures réalisées ou en perspective d’être réalisées dans la zone (AIBD, stations hôtelières, futur port de Ndayane, Pôle urbain Dagga-kholpa, Akon city...). Autant d’atouts qui font que le département attire de nombreux investisseurs privés prêts à acheter des terres à exploiter, au détriment et à l’insu de la population, avec complicité notable des autorités locales
Les conseils municipaux délibèrent pour des centaines d’hectares au profit de ces investisseurs au moment où les populations locales peinent à avoir un lopin de terre pour y habiter ou à des fins d’activités agricoles. Aussi, les paysans, par peur d’être dépossédés de leurs terres par les conseils municipaux, préfèrent les brader à ces investisseurs qui par la suite les emploient comme de simples ouvriers agricoles.
Par ailleurs, ces pratiques s’étendent également aux zones touristiques, industrielles, extractives ; ce qui menace la propriété des populations et agresse l’environnement. Le CPVTP «condamne fermement ces pratiques illégales, irrégulières et dangereuses pour la paix sociale et s’engage à accompagner les paysans pour la préservation et la valorisation de leurs terres.»
Le cas de Dagga-kholpa dans la commune de Diass en est un exemple parfait. La délégation communale de Diass a fustigé l’absence de démarche participative dans la réalisation dudit projet.
Par ailleurs, le CPVTP considère que le décret n° 2020-1173 relatif aux conditions d’affectation et de désaffectation des terres du domaine national, modifiant le décret n° 72- 1288 du 27 octobre 1972, est juste une manière de déplacer le niveau de responsabilité dans l’approbation des délibérations sur l’affectation des terres, le représentant de l’Etat ayant toujours approuvé ces actes.