«Au Sénégal, la récusation est prévue par les articles 649 à 656 du Code de Procédure Pénale. Elle fait partie des moyens de défense conférés à toutes parties dans le cadre d’une procédure pénale (Instruction, débats et jusqu’au jugement). Dans la rigueur des principes, une bonne justice requiert de l’impartialité de ceux-là qui ont la mission de rendre le droit devant toute juridiction de jugement de droit commun ou à formation spéciale. Toute suspicion de partialité du juge en faveur de l’une des parties peut entrainer sa mise à l’écart du procès à la demande de la partie adverse, justifiée par des motifs légitimes. La récusation est au nombre des garanties offertes aux justiciables à cet effet. Il est utile de faire la différence entre la récusation et la suspicion légitime. Cette dernière est un autre cas de renvoi par lequel, une demande de dessaisissement est faite à l’encontre d’une juridiction entière, susceptible de n’être pas indépendante ou impartiale.
La récusation est l’acte par lequel un plaideur refuse d’être jugé par ou en présence d’un magistrat, dont il conteste l’impartialité. Elle est donc un mécanisme par lequel un plaideur demande à un magistrat de s’abstenir de siéger parce qu’il a des raisons de douter de sa partialité à son égard.
Quand bien même, elle est un droit pour tout plaideur, les motifs qui sous-tendent une récusation doivent être fondés sur l’une des causes prévues par l’article (650 alinéas 1 à 6 CPP). A cet effet, ces motifs peuvent être tirés entre autres du lien de parenté, d’alliance, d’amitié entre le juge et l’une des parties, de l’inimité manifeste du juge ou d’un potentiel conflit d’intérêts. Ce sont là autant de réalités parmi tant d’autres qui pourraient amener à douter de l’impartialité d’un juge. La récusation est alors un moyen de défense contre un soupçon avéré de partialité. La récusation contribue à garantir l’intégrité de la fonction de juger. Si un juge est écarté d’un procès à la suite d’une récusation, il sera procédé à son remplacement. C’est pourquoi, certains juges préfèrent se retirer délibérément, avant d’être récusés par l’une des parties. NB : Certaines autorités judiciaires ou magistrats sont insusceptibles de récusation : Il n y’a pas de procès pénal sans Procureur de la République. C’est le cas des magistrats du Parquet qui sont les Procureurs et leurs Substituts. C’est compréhensible parce qu’en sa qualité d’initiateur des poursuites et partie au procès, on ne peut attendre du Procureur ou de son Substitut qu’il soit impartial (Art 651.alinéa 2 CPP).
LES MAGISTRATS RECUSABLES ET LE DEPOT DE LA REQUETE:
L’inculpé, le prévenu, l’accusé et toute partie à l’instance qui récuse un juge d’instruction, un magistrat du Tribunal départemental, un ou plusieurs, ou l’ensemble des juges du Tribunal correctionnel, des conseillers de la Cour d’Appel ou de la Cour d’Assises doit, à peine de nullité, présenter une requête au Premier président de la Cour d’Appel. Les magistrats du ministère public ne peuvent être récusés. La requête doit désigner nommément le ou les magistrats récusés et contenir l’exposé des moyens envoyés avec toutes justifications utiles à l’appui de la demande.
LA JURIDICTION COMPETENTE ET L’EXEMEN DE LA DEMANDE DE RECUSATION:
Le Premier président notifie en la forme administrative la requête dont il a été saisi au président de la juridiction à laquelle appartient le magistrat récusé. La requête en récusation ne dessaisit pas le magistrat dont la récusation est proposée. Toutefois, le Premier président peut, après avis du Procureur général, ordonner qu’il soit sursis à la continuation de l’information (L’Instruction) ou des débats (Le procès), soit au prononcé du jugement. Le Premier président reçoit le mémoire complémentaire du demandeur s’il y a lieu, et celui du magistrat dont la récusation est proposée. Il prend l’avis du Procureur général et statue sur la requête. NB : L’ordonnance statuant sur la récusation n’est susceptible d’aucune voie de recours. Elle produit ses effets de plein droit.
LES CONSEQUENCES EN CAS DE REJET DE LA DEMANDE DE RECUSATION:
Toute ordonnance rejetant une demande de récusation prononce la condamnation du demandeur à une amende de 25.000 à 250.000 francs CFA. Aucun des magistrats cités à l’article «650 CPP» ne peut se récuser d’office, sans l’autorisation du Premier président de la Cour d’appel dont la décision rendue après avis du Procureur général, n’est susceptible d’aucune voie de recours
LE PROCÈS SONKO-MBAYE NIANG FACE AU DEFI DE LA REQUETE DE RECUSATION DU PRESIDENT DU TRIBUNAL
Ousmane Sonko, par ailleurs, leader de Pastef, et le ministre Mame Mbaye Niang.
L’affaire de diffamation opposant le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, par ailleurs, leader de Pastef à le ministre Mame Mbaye Niang sera de nouveau appelée aujourd’hui, jeudi 16 mars, à la barre Tribunal de grande instance hors classe de Dakar statuant en matière correctionnelle. Toutefois, cette affaire qui a déjà connu deux renvois risque d’être à nouveau renvoyée, en raison de la requête de récusation du président du Tribunal brandit par le leader de Pastef.
J our de vérité pour le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, par ailleurs, leader de Pastef, et le ministre Mame Mbaye Niang. Après deux reports, c’est en ce jour du jeudi 16 mars 2023 que le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar statuant en matière correctionnelle va se pencher sur l’affaire de diffamation qui oppose les deux hommes politiques. En effet, accusant le leader de Pastef d’avoir porté de «fausses allégations» sur sa personne, en affirmant qu’il a été épinglé par un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) dans le cadre de la gestion du Prodac, Mame Mbaye Niang a saisi le Procureur de la République d’une plainte contre Ousmane Sonko, le mois de novembre.
Depuis lors, cette affaire cristallise la tension politique. En effet, le camp du leader de Pastef accuse le régime en place de vouloir passer par cette affaire pour invalider la candidature d’Ousmane Sonko. Pour justifier leur argumentation, ils convoquent les infractions de «faux et usage de faux» et «injures publiques» ajoutés dans ce dossier par le Parquet.
Toutefois, il faut souligner qu’il existe une forte probabilité que cette audience soit de nouveau renvoyée. En effet, s’exprimant, le mardi 14 mars dernier, lors du Méga rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi, tenu au terrain de l’Acapes, sise dans la commune des Parcelles Assainies, le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, avait annoncé qu’il va récuser le magistrat Mohamed Diop, président du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar statuant en matière correctionnelle.
«Le 16, ils ne peuvent pas juger ce dossier, ça ne vaut pas la peine de se précipiter. Le juge est récusé car il est un des leurs. Ils savent pourquoi ils l’ont choisi. Il ne peut pas traiter ce dossier. Mes avocats ont récusé, avec le dossier sur la table, pour avoir un autre juge objectif. Le 16 mars, mobilisons nous très tôt le matin, pour partir au tribunal», avait lancé le leader de Pastef, à l’endroit de la foule qui avait fait le déplacement pour prendre part à ce rassemblement de Yewwi Askan Wi.
OUSMANE SONKO ET SES PARTISANS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi, reviennent sur l’imposant dispositif de sécurité déployé aux abords du domicile de l’opposant Ousmane Sonko, à la Cité Keur Gorgui, à Dakar, les manifestations de ses partisans à la veille de son procès contre le ministre.
Dakar, 16 mars (APS) – L’imposant dispositif de sécurité déployé aux abords du domicile de l’opposant Ousmane Sonko, à la Cité Keur Gorgui, à Dakar, les manifestations de ses partisans à la veille de son procès contre le ministre du Tourisme sont les principaux sujets à la Une des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Sonko encore isolé dans son domicile’’, selon Libération, notant que le leader de Pastef n’a pas pu sortir de chez lui. Tôt le matin, mercredi, les policiers ont pris quartier devant son domicile avant d’installer des check-point au niveau de la Cité Keur Gorgui’’.
La coalition de l’opposition Yewwi askan wi, dont Pastef est membre, avait appelé à des manifestations et des marches, mardi, mercredi et jeudi, sur toute l'étendue du territoire national, pour dénoncer, entre autres, ‘’les arrestations et détentions arbitraires, l'instrumentalisation de la justice’’.
Mardi, les partisans de Yewwi askan wi ont investi massivement le terrain Acapes des Parcelles Assainies, à Dakar.
Si de nombreux militants de Pastef ont pu manifester, mercredi, à Mbacké (centre), Matam (nord), Kolda et Ziguinchor (sud), à Dakar par ccontre la marche était interdite par le Préfet pour ‘’menaces de troubles à l’ordre public et itinéraire en chantier’’.
Le quotidien EnQuête parle de ‘’régime de fer contre Sonko’’.
‘’Les forces de l’ordre maîtrisent Sonko’’, dit le journal Bës Bi qui écrit : ‘’Comme on s’y attendait, les épisodes de mercredi et de jeudi étaient cruciaux pour juger de la réussite ou l’échec des 3 jours de manifestations annoncés par la coalition Yewwi askan wi. Après une forte mobilisation lors de son meeting de mardi au terrain Acapes des Parcelles Assainies, la première force de l’opposition s’est heurtée à l’impressionnant dispositif de sécurité des forces de l’ordre dans les coins et recoins de la capitale’’.
‘’En effet, si la marche nationale décrétée dans les 46 départements a été autorisée presque dans toutes les régions, à Dakar, le préfet Mor Talla Tine a opposé une fin de non-recevoir à Ousmane Sonko et Cie pour les motifs de +menaces de troubles à l’ordre public et itinéraire en chantier+’’, ajoute la publication.
Selon Le Quotidien, ‘’l’appel de Ousmane Sonko à ses partisans de se rassembler autour de son domicile, hier, a fait long feu face à la détermination des forces de l’ordre à écarter tout élément pouvant empêcher le leader de Pastef de se rendre, ce jeudi, pour répondre du délit de diffamation’’.
WalfQuotidien note que ‘’contrairement aux autres départements où les manifestants ont déroulé et dénoncé dans le calme les dérives du régime, Dakar a été le théâtre de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants’’.
Selon L’As, ‘’Dakar retient son souffle’’ avec la reprise, ce matin, du procès pour diffamation opposant Ousmane Sonko au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang sur l’affaire des 29 milliards du programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
A propos de cette affaire judiciaire, Le Témoin note que ‘’l’opposition réunie au sein de la coalition Yewwi askan wi, le parti Pastef en particulier, semble déterminée à tout faire pour sauver Ousmane Sonko d’une inéligibilité pour l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
Ce ‘’rendez –vous’’ judiciaire est ‘’suivi avec intérêts par les forces de sécurité à travers un impressionnant dispositif ‘’, selon L’Observateur qui explique ‘’comment la police et la gendarmerie comptent contenir les velléités de troubles à l’ordre public’’.
MULTIPLE PHOTOS
L’INCROYABLE HISTOIRE DERRIERE LES CLICHES DE CHEIKH AHMADOU BAMBA
C’est un pan de l’histoire du Sénégal qui vient de resurgir du passé. Six photos, jaunies par le temps et sur lesquelles on peut voir Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de l’importante communauté Mouride, décédé en 1927.
C’est un pan de l’histoire du Sénégal qui vient de resurgir du passé. Six photos, jaunies par le temps et sur lesquelles on peut voir Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de l’importante communauté Mouride, décédé en 1927. La découverte est importante, car une seule image du leader religieux était jusqu’ici connue et reproduite d’ailleurs partout dans le pays. Ces photos ont été achetées à Lyon début mars lors d’une vente aux enchères, après de multiples péripéties, par un collectif de la communauté mouride.
Format 7 centimètres sur 4. Dans la marge en bas, il est écrit à l’encre « Le Serigne Amadou Bamba ». Le chef religieux, souvent nommé Sérigne Touba, se tient debout, les mains dans le dos. Son turban, le « kaala » en wolof, ne laisse voir que ses yeux, mais on devine un sourire.
Sur une autre image, Cheikh Ahmadou Bamba, une truelle à la main, est en train de sceller une pierre. Ce second cliché est capital, car il a permis de reconstituer l’histoire de ces clichés, de confirmer que c’est bien le fondateur de la confrérie mouride qui apparait sur ces photos. L’enquête ouverte en 2020 a été d’ailleurs organisée et menée par le collectif qui a acheté les photos.
Un collectif se forme, nommé la plateforme de recherche sur le mouridisme, « Dîwânul Mahaârif » en wolof. En tout, près de cinquante personnes : des professeurs, chercheurs, spécialistes des sciences religieuses, de l’histoire de l’islam et du Mouridisme, des sociologues décident de mener l’enquête. Ils découvrent que les clichés de Cheikh Ahmadou Bamba sont issus d’un album plus important dans lequel ils découvrent des photos de Dakar et de Diourbel. Ils apprennent également que cet album appartenait à un certain Jean Geoffre. Ce dernier vivait en 1915 à Dakar et était architecte. C’est lui qui serait aussi à l’origine des plans de la mosquée de Diourbel. Les clichés de son album sont datés du 11 mars 1918, date indiquée par l’architecte pour la pose de la première pierre de la mosquée. Après analyse, le comité d’experts confirme le lieu et la présence de Cheikh Ahmadou Bamba avec à ses côtés justement l’architecte français, casque de colon sur la tête.
Après l’échec de la vente en ligne, une importante maison d’enchères est contactée.
La maison De Baecque, basée à Paris et Lyon, organise chaque année d’importantes ventes de photos d’époque. Pour éviter toute complication, les acheteurs potentiels doivent déposer une caution de 5 000 euros pour participer. Le LOT 93 est intitulé : « Exceptionnelle et rarissime suite de six épreuves albuminées d’époque, montrant le Serigne Amadou Bamba. Avant la découverte de cet ensemble, une seule et unique photographie du grand homme, père du Mouridisme, était réputée connue. »
Marteau en main, le 8 mars dernier, c’est le commissaire-priseur Etienne de Baecque qui mène la vente. En trois minutes, l’enchère atteint 48 000 euros et c’est le collectif de la communauté Mouride qui décroche le lot. Pour Etienne de Baecque, « c’est rare et très particulier. Ce sont des documents qui ont une importance majeure pour cette confrérie. Ces photos retournent au Sénégal, cela a du sens. C’est une belle histoire ».
Le collectif de responsables mourides a également acheté l’album complet de l’architecte Jean Geoffre, car il permet de contextualiser les photos de Cheikh Ahmadou Bamba. Ces clichés inédits du leader religieux seront présentés officiellement prochainement puis légués à la confrérie Mouride.
KEEMTAAN Gi - NATION EN PERIL
L’on se dit certainement que cela n’arrive qu’aux autres. Juste que ces autres, comme nos voisins de la Côte d’Ivoire, pensaient eux aussi que rien de fâcheux ne pouvait leur arriver. Et depuis, ils portent en permanence le deuil d’une nation déchirée, à la paix précaire et aux plaies qui peinent à se cicatriser. Notre pays est en péril. Que vaut l’honneur d’un ministre dont tout le monde sait qu’il n’est pas blanc comme neige dans le dépeçage des fonds du Prodac face au destin de tout un peuple ? Personne ne pourrait enlever de la tête des gens qu’il ne s’est rien passé au Prodac. Des fonds y ont été bien détournés et la responsabilité incombe à celui qui en avait la gestion. Mais l’art de ce régime est de camoufler des crimes économiques. Tout autant qu’on disait dans ces mêmes colonnes, sans chercher à être vulgaires, que la chatte de la demoiselle Adji Sarr ne vaut pas que ce beau pays brûle, l’honneur d’un ministre, à supposer que le concerné en ait, ne vaut pas une guerre civile. Il nousfaut trouver des compromis et instaurer un climat de paix dans un pays où l’on peine encore à faire confiance à la Justice malgré la valeur de certains de ses hommes qui tentent de dire le Droit. Les barrages dressés dans les rues menant au domicile du leader du Pastef, l’empêchant de sortir, constituent assurément un abus de force. Depuis l’instauration du multipartisme, le Sénégal n’a jamais connu une situation aussi révoltante que celle que nous vivons ces temps-ci. Priver un citoyen de sa liberté de mouvement, l’empêcher de recevoir des visites etson fis d’aller à l’école, incommoder le voisinage et le contraindre à subir les dommages collatéraux de la mise en état de siège d’un opposant, tout cela n’honore pas notre pays. L’image de députés ceints de l’écharpe tricolore et gazés comme de vulgaires voyous constitue également une insulte pour l’institution parlementaire qui a été souillée. C’est affligeant qu’en 2023, on vive de tels outrages au Sénégal, pays anciennement vitrine de la démocratie sur le continent. Tous ces gens qui étaient en 2011 dans les rues pour s’opposer à un 3e mandat du président Wade doivent se sentir trahis avec ce qui se passe actuellement. Et dans cette atmosphère délétère d’une terre en péril, il se trouve un crétin drapé de son manteau d’ « intellectuel » pour oser dire qu’hier, le « Gatsa - Gatsa » était à la peine. Il voulait sans doute que le pays crame ! En tout cas, si le « Gatsa-Gatsa » était à la peine, ce n’était pas à cause de la résistance des troupes de Benno qui étaient toutes aux abris ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONSEIL DES MINISTRES MACKY SALL COMMUNIQUE !
En conseil des ministres tenu, hier, au Palais de la République, le président Macky Sall a adressé ses chaleureuses félicitations aux Lionceaux U 20 qui viennent d’être brillamment consacrés Champions d’Afrique de la catégorie à l’issue d’un tournoi remarquable. Il a associé à ces félicitations le ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football et l’encadrement de l’équipe pour le travail de qualité́ accompli, ces dernières années, au regard des résultats historiques du Football sénégalais qui s’érige en réfèrence au niveau du continent. Le chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de poursuivre les efforts consentis pour maintenir et élargir les performances de nos équipes locales et de nos sélections nationales confirmant ainsi le renouveau et le développement, à partir des petites catégories, du football sénégalais. Face à ses ministres, le chef de l’Etat a abordé l’évaluation de la mise en œuvre du programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes et la réflexion stratégique sur la politique nationale de jeunesse pour la mise en œuvre du Programme « XËYU NDAW ÑI», doté, sur le budget de l’Etat, de 450 milliards cfa sur trois (3) ans (2021,2022 et 2023). Après deux (2) années de déploiement au plan national, le Président Macky Sall a demandé au Premier Ministre Amadou Ba de présenter avec les ministres concernés le bilan exhaustif du programme « XËYU NDAW ÑI», en termes de recrutements spéciaux réalisés, de formations (3FPT) effectuées, de financements DER/FJ accordés et de contrats signés dans le cadre de la Convention Nationale Etat- Employeurs (CNEE).
CONSEIL DES MINISTRES MACKY SALL COMMUNIQUE (BIS) !
Toujours au cours de Conseil des ministres, le chef de l’Etat a indiqué au ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, l’importance de développer, en relation avec le Ministre du Travail et le Patronat, les contrats relevant de la Convention nationale Etat- Employeurs afin d’accélérer l’insertion progressive des jeunes diplômés dans le secteur privé ou dans certaines entreprises publiques indiquées. Le président Sall a, en outre, demandé au Premier ministre de capitaliser les résultats du programme « XËYU NDAW ÑI» dans une dynamique de proximité, d’équité (avec la correction territoriale) et d’élargissement vers de nouvelles cibles jeunes dans les départements et communes. En cette année sociale, le président de la République a exhorté le Gouvernement à accorder une attention permanente au renforcement de l’employabilité des jeunes et à leur insertion, notamment, par l’entreprenariat et le volontariat dans des secteurs bien identifiés. Il a ainsi requis l’application intégrale de la loi sur le volontariat et l’amplification des interventions du Service civique national.
« MAME » MOUSTAPHA NIASSE S’INSTALLE !
Ceux qui pensaient que l’antédiluvien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, aux affaires depuis les années 60 pour avoir été proche collaborateur du président Léopold Sédar Senghor, allait se retirer dans son champ de manioc, s’étaler sur sa chaise pliante tout en lisant le Coran et égrenant son chapelet se trompent assurément ! Le président de l’Assemblée pendant deux mandats après avoir été ministre plusieurs fois sous les magistères des présidents Senghor et Abdou Diouf, mais aussi Premier ministre deux fois, s’apprête à intégrer ses nouveaux bureaux en tant que Haut représentant (à Dakar !) de l’actuel président de la République. Grand-père Niasse va occuper les locaux anciennement occupés par le comité de pilotage du Dialogue national présidé par Famara Ibrahima Niasse. Il a même nommé un directeur de cabinet en la personne de l’ancien ambassadeur Babacar Bâ ! Mame day banékhou !
CELEBRATION DU 4 AVRIL TAMBACOUNDA SE PREPARE…
La région de Tambacounda attend entre 2000 et 2500 participants pour la célébration, le 4 avril, du 63ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, a annoncé le gouverneur, Oumar Mamadou Baldé repris par notre confrère Aps. ‘’Nous attendons 2000 à 2500 participants pour l’édition de cette année, à Tambacounda», a dit le chef de l’exécutif régional lors d’un comité régional de développement préparatoire de la fête du 4 avril 2023 qui se tiendra autour du thème : “Forces de défense et de sécurité et la préservation des ressources naturelles”. L’autorité administrative a estimé que ce thème choisi par les hautes autorités est «très important compte tenu des enjeux actuels». Selon lui, l’organisation d’une fête de cette ampleur requiert la tenue d’une réunion au cours de laquelle, ‘’toutes les dispositions à prendre, toutes les diligences à exécuter vont être clairement identifiées ainsi que les acteurs’’. ‘’L’avantage aujourd’hui est que tous les acteurs savent qu’il s’agit d’un défilé civil et militaire. Nous aurons toutes les entités de la société, les élèves, les mouvements de jeunesses, les mouvements sportifs, les anciens combattants [défileront] aux côtés des forces de défense et sécurité le 4 avril 2023”, a fait savoir le gouverneur de région à l’Agence sénégalaise de Presse (Aps). Aussi, a ajouté Oumar Mamadou Baldé, “nous avons également prévu un défilé motorisé à la fois civil et militaire, ce sera l’occasion pour certaines entités de montrer à la face du Sénégal, ce qu’elles sont en train de faire au profit des populations”. ‘’Les rôles ont été bien définis et le travail va se poursuivre jusqu’au 3 avril, ensuite le lendemain, toutes les conditions ayant été réunies, nous pourrons assister à un défilé qui va encore améliorer et bonifier le signal et l’image que Tambacounda renvoie au reste du Sénégal’’, a dit le gouverneur Baldé. Le CRD préparatoire s’est tenu en présence de tous les services militaires et civils de la région. Le comité d’organisation de la fête du 4 avril est dirigé par le colonel Pascal Mendy qui a prévu un défilé civil, militaire et motorisé avec la participation de toutes les forces vives de Tambacounda.
ARRESTATION DE PAPE NDIAYE DE WALF L’ANCJ SE MOBILISE POUR SA LIBERATION
Notre confrère de Wal Fadjri, Pape Ndiaye, toujours en détention, a reçu, hier le soutien des chroniqueurs judiciaires qui se mobilisent pour sa libération. ‘’Notre confrère, journaliste-chroniqueur judiciaire du Groupe de presse Walfadjri, Pape Ndiaye, a été inculpé de six chefs d’accusation à savoir : diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrat, intimidation et représailles, provocation à un attroupement, discrédit jeté sur un acte juridictionnel, mise en danger de la vie d’autrui. Tout cela contre un seul homme’’, lit-on dans un communiqué. L’Association nationale des chroniqueurs judiciaires du Sénégal (ANCJ), dont il est membre, dénonce cette arrestation et cette détention et lui apporte son soutien indéfectible. Pour ses confrères, la détention du journaliste sonne comme une atteinte à la liberté de la presse. ‘’L’ANCJ renseigne que la place de Pape Ndiaye n’est pas dans une prison mais plutôt dans une salle de rédaction. Les chroniqueurs judiciaires s’engagent à se tenir à côté du journaliste jusqu’à sa libération et à se mobiliser pour précipiter sa remise en liberté. ‘’L’ANCJ informe avoir commis des avocats pour assurer la défense de leur membre. Également, elle appelle toutes les organisations de presse à plus de solidarité pour la libération de Pape Ndiaye’’, ont-ils déclaré. Pour rappel, notre confrère de Walf-Tv a été placé sous mandat de dépôt le 7 mars 2023 avant d’être transféré à la prison de Sébikotane quelques jours après.
VIOLENCES CONTRE LA PRESSE LE SYNPICS DENONCE ET CONDAMNE !
Hier, le Synpics a été informé de charges (gaz lacrymogène) opérées à l’encontre de la presse par des éléments des forces de défense et de sécurité en opération de maintien de l’ordre à la cité Keur Gorgui de Dakar», peut-on lire dans un communiqué du syndicat. « Après s’être déporté sur les lieux et échangé avec les confrères, il s’avère qu’effectivement un cameraman a été blessé par un projectile de la police. Libasse Mbaye dit se porter bien après avoir reçu des soins dans une clinique de la place. Il nous a été rapporté qu’un autre cameraman serait interpellé par la Police. Nos investigations ne nous permettent pas de confirmer une telle information, mais se poursuivent » ajoute le syndicat. Le Synpics fustige le traitement qui a été réservé aux journalistes dans l’exercice de leur métier avant de préciser que ces derniers sont d’ailleurs identifiables à travers leurs cartes de presse etc. Une occasion pour le Synpics d’appeler les journalistes à faire preuve de solidarité sur le terrain, à veiller les uns sur les autres, et surtout à refuser de se faire infiltrer par un quelconque autre porteur de téléphone, qu’il s’agisse d’un activiste, d’un influenceur, d’un propagandiste politique de quelque camp qu’il puisse se réclamer ou d’un manifestant.
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SONKO / NIANG : INCERTITUDES SUR LA TENUE DU PROCÈS AUJOURD’HUI ?
La grève des travailleurs de la justice risque de pénaliser le procès opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko prévu aujourd’hui. Pour cause, l’Union nationale des travailleurs de la Justice (Untj) regroupant des greffiers a décidé de croiser les bras.
La grève des travailleurs de la justice risque de pénaliser le procès opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko prévu aujourd’hui. Pour cause, l’Union nationale des travailleurs de la Justice (Untj) regroupant des greffiers a décidé de croiser les bras, même si le ministère de la Justice a réagi via un communiqué pour indiquer que les points de revendications qui n’ont jamais fait l’objet de négociations doivent être au préalable explicitement consignés dans une nouvelle plateforme revendicative.
Après son débrayage du lundi, l’Union nationale des travailleurs de la justice (Untj) a entamé une grève de 48 heures, depuis ce mardi 14 mars 2023. Une grève qu’elle a décidé de prolonger jusqu’au vendredi 17 mars. Seulement, il faut souligner que ce mouvement d’humeur risque d’impacter le procès opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, puisque les greffiers qui sont indispensables dans la tenue d’un procès, ont décidé de briller par leur absence.
Invité de l’émission Tollouway de Seneweb, hier, Me Diouf a expliqué l’importance de la présence d’un greffier dans une audience. « Il ne peut pas y avoir de procès, sans la présence d’un greffier car il intervient avant, pendant et après le procès. Et en cas de grève, ils peuvent convoquer le chef de service du greffe, ou prendre un greffier ad hoc (gendarme, policier) ». Seulement, explique-t-il, « le fait de prendre un gendarme comme greffier ad hoc est lourd de conséquences pour la délivrance de la décision, après la fin du procès. La preuve, les décisions issues des jugements faits en la présence d’un greffier ad hoc dorment toujours au tribunal. Ils n’ont eu aucune suite ».
En guise d’exemple, après un jugement en première instance, le justiciable a le droit de faire un appel et c’est devant le greffier qu’il doit le faire. Et aucun greffier ad hoc n’a le droit de faire appel, car le code de procédure pénale lui donne seulement le droit d’assister à l’audience pour la continuité du service public. Toutefois, il faut signaler que les juges ont la possibilité de prendre un autre greffier qui ne fait pas partie du syndicat de l’UNTJ.
Dans un communiqué publié hier, le ministère de la justice a répondu à l’UNTJ en exigeant que les points de revendications qui n’ont jamais fait l’objet de négociations soient être au préalable explicitement consignés dans une nouvelle plateforme revendicative.