La journaliste Nafissatou Diouf, titulaire d’un Doctorat de littérature française, a été nommée, mercredi en Conseil des ministres, Directrice générale de la Société de télédiffusion du Sénégal (TDS SA)
Dakar, 11 jan (APS) – La journaliste Nafissatou Diouf, titulaire d’un Doctorat de littérature française, a été nommée, mercredi en Conseil des ministres, Directrice générale de la Société de télédiffusion du Sénégal (TDS SA), a appris l’APS.
Elle remplace à ce poste Amadou Abdoulaye Diop, appelé à d’autres fonctions, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Nafissatou Diouf a travaillé à la télévision nationale et à l’UVS. Elle est une militante de l’Alliance pour la République (APR), le parti du chef de l’Etat, Macky Sall.
La société de télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) a été créée par l’Etat du Sénégal à travers la loi 2017-28 du 14 juillet 2017 avec l’avènement de la télévision numérique terrestre (TNT).
Elle assure la fonction d’opérateur de diffusion national et en ce sens prend en charge la collecte, le multiplexage et le transport, puis la diffusion des contenus audiovisuels par voie numérique dans les foyers sénégalais.
RAPPORT COUR DES COMPTES, LA MACHINE JUDICIAIRE S’ENCLENCHE
Ça bouge dans l’affaire de la gestion des fonds covid. Emedia a appris que le ministre de la Justice a saisi le procureur de la République aux fins de poursuites contre 12 personnes qui font l’objet de demandes d’ouverture d’informations judiciaires.
Ça bouge dans l’affaire de la gestion des fonds covid. Emedia a appris que le ministre de la Justice a saisi le procureur de la République aux fins de poursuites contre 12 personnes qui font l’objet de demandes d’ouverture d’informations judiciaires.
Ça démarre en trombe ! La machine judiciaire roule vers les personnes épinglées par le rapport de la Cour des comptes qui a relevé des cas de fautes de gestion présumées des fonds du Force covid. De sources concordantes, le ministre de la Justice, saisi le 29 décembre dernier par la Cour, comme le disposent les textes, a, à son tour, saisi le procureur de la République pour mener des enquêtes. Emedia a appris que 12 personnes seraient visées par le parquet. Un chiffre qui correspond aux 12 informations judiciaires sollicitées par la Cour des comptes. Ce chiffre correspond au nombre d’informations judiciaires sollicitées par la Cour des comptes contre des Dage, des comptables et autres fonctionnaires. La société civile avait aussi réclamé que les ministres dont les départements sont concernés soient aussi entendus. Mais d’après nos sources, « ce n’est pas envisagé pour le moment ».
Imf avait souhaité des « modes alternatifs » à l’information judiciaire
Et de toute façon, le ministre de la Justice avait prévenu à l’émission Point de vue de la Rts, reprise par Le Quotidien. « Mansour Faye (Ndlr : ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale sur le marché du riz) comme les autres ministres épinglés ne seront traînés devant aucun procureur. Ils ne sont justiciables que devant la haute Cour de justice, et il faut l’approbation du président de la République », avait précisé Ismaïla Madior Fall. Avant d’ajouter : « On n’est pas obligé d’ouvrir une information judiciaire. Je saisirai le Procureur pour non pas ouvrir des informations judiciaires, mais pour utiliser d’autres modes alternatifs comme l’enquête préliminaire confiée à la police judiciaire, demander aux incriminés de produire les pièces justificatives qui leur manquaient ou de justifier les surfacturations. L’information judiciaire nous enferme, nous sommes en train de voir l’ensemble des faits incriminés et il faut souligner que la Cour des comptes n’a pas pour rôle de qualifier des infractions, délits ou crimes économiques. »
Les ministères de Mansour Faye, de Moustapha Diop, entre autres
Pour l’Etablissement public de santé (Eps) de Kaffrine, la Cour des comptes demande au ministre de la Justice de faire ouvrir une information judiciaire à l’encontre de M. Lamine Diallo pour « défaut de production de pièces justificatives de dépenses financées par le fonds covid d’un montant de 45 millions FCFA », contre M. Ndiamé Ndiaye, directeur du fonds d’impulsion de la microfinance pour « non justification d’un montant de 11 millions 191 mille 532 FCFA des fonds Force Covid ». Au ministère du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, une information judiciaire sur la surfacturation sur le prix du riz pour un montant de 2 milliards 749 millions 927 mille 498 FCFA contre Aliou Sow, Dage sortant du ministère.
Au ministère de la Jeunesse où ils ont constaté une « surfacturation sur le prix du gel hydro-alcoolique d’un montant de 41 millions 217 mille 580 FCFA », les enquêteurs proposent au Garde des sceaux une information judiciaire à l’encontre du Dage Mouhamadou Sène. Tout comme à Mademoiselle Madeleine Suzanne Lo, Dage du ministère du Commerce et des petites et moyennes entreprises pour la « surfacturation sur le prix du gel d’un montant de 805 000 FCFA ».
La liste n’est pas exhaustive puisque pour le ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes entreprises, la Cour des comptes sollicite des poursuites contre M. Mohamadou Bamba Amar, aide-comptable et Ndèye Aminata Loum Ndiaye, Dage du ministère et gestionnaire du compte bancaire « Fonds d’appui à la petite et moyenne entreprise » ouvert à la Boa, sur les conditions de paiement des dépenses d’acquisitions de masques d’un montant de 2 milliards 500 millions FCFA financées par des fonds Covid-19. Les auditeurs préconisent également une information judiciaire contre Léons Nzalley, Dage du ministère de la Communication et de la Culture pour « défaut de justification de dépenses pour un montant de 1 milliard 120 millions FCFA ».
NOËL LE GRAET SUSPENDU APRÈS SES PROPOS CONTRE ZIDANE
Le Comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) est passé à l’action. « Noël Le Graët, en accord avec le Comité exécutif de la FFF réuni ce jour à Paris, a choisi de se mettre en retrait de ses fonctions de président de la Fédération
Le Comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) est passé à l’action. « Noël Le Graët, en accord avec le Comité exécutif de la FFF réuni ce jour à Paris, a choisi de se mettre en retrait de ses fonctions de président de la Fédération jusqu’à la communication définitive de l’audit diligenté par le ministère des Sports, et dans l’attente de son analyse par le Comex de la FFF », précise le communiqué de l’instance sanctionnant sa réunion en séance extraordinaire ce mercredi 11 janvier au siège de la Fédération à Paris.
Une décision qui ne surprend pas surtout après que plusieurs personnalités dont la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra sont montés au créneau pour réclamer sa démission. Noël Le Graet s’en est pris à Zinedine Zidane.
À une question sur un intérêt supposé du Brésil pour Zidane, le patron de la FFF a répondu : « Cela m’étonnerait qu’il parte là-bas. Il fait ce qu’il veut, cela ne me regarde pas. Je ne l’ai jamais rencontré et on n’a jamais envisagé de se séparer de Didier Deschamps. J’en n’ai rien à secouer, il peut aller où il veut, dans un club, il en aurait autant qu’il veut en Europe, un grand club. Une sélection, j’y crois à peine en ce qui me concerne. »
« Le Comex de la FFF a par ailleurs décidé la mise à pied à titre conservatoire de Florence Hardouin, directrice générale de la FFF. À compter de ce jour, Philippe Diallo, vice-président délégué de la FFF, assurera l’intérim de ces deux fonctions », ajoute le document. Dans lequel le Comex a tenu aussi à « informer des modalités de la prolongation du contrat de Didier Deschamps à la tête de l’Équipe de France jusqu’en 2026, l’a validée à l’unanimité ».
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LE VAUDOU, UNE RELIGION MAIS AUSSI UNE CULTURE
De son expérience personnelle d'initié, Philippe Charlier, anthropologue et directeur de la recherche au musée du Quai Branly a tiré un livre qui ouvre sur un monde fascinant - ENTRETIEN
Le Point Afrique |
Sylvie Rantrua |
Publication 11/01/2023
Bénin, le 10 janvier, c'est la fête nationale du vaudou. Un jour férié, pour célébrer le culte des divinités de la nature et les ancêtres. Accompagnés de tambours, Hèviosso, dieu du tonnerre, Sakapta, dieu de la terre, Mami Wata, déesse de la mer, les impressionnants Zangbeto, les gardiens de la nuit, et bien d'autres seront de sortie. Ce festival accueille bien sûr les pratiquants du culte, les initiés, mais aussi nombre de visiteurs venus d'Afrique, d'Europe mais aussi des Caraïbes et des Amériques, venus découvrir le vaudou dans son pays d'origine.
Pour mieux comprendre le vaudou, et en particulier le vaudou-béninois, nous avons rencontré Philippe Charlier, directeur du département de la recherche et de l'enseignement au musée du Quai Branly-Jacques Chirac, mais aussi médecin légiste, anthropologue et archéologue. Scientifique, il interroge le visible et l'invisible. Le vaudou le passionne. À force de poser des questions à chacun de ses voyages en terres béninoises, des responsables du culte lui ont proposé d'être initié. Une expérience qu'il raconte dans un livre, Vaudou : l'homme, la nature et les dieux (collection Terre Humaine, Plon, 2020)*, sans toutefois en relever des secrets interdits, mais en expliquant sans vulgarisation excessive mais avec force et clarté la religion vaudoue basée sur une continuité entre les vivants, la nature et les morts. Il s'est confié au Point Afrique.
Le Point Afrique : Le Bénin est présenté comme la terre d'origine du vaudou. Quelles sont les racines de cette religion et comment a-t-elle évolué au fil du temps ?
Le vaudou est historiquement connu depuis le XVIIe siècle, mais il est vraisemblable qu'il soit apparu antérieurement, peut-être vers le XIVe ou XVe siècle. C'est justement tout l'intérêt de l'archéologie sur un territoire comme celui d'Abomey, avec des fouilles dans les palais des rois Glélé, Ghézo et Béhanzin, pour tenter de remonter aux racines du vaudou et à ses origines.
C'est une religion qui a évolué avec des courants migratoires, des conquêtes militaires et des mouvements liés aux communautés marchandes. On sait que le vaudou est probablement issu d'une tradition du Nigeria, qui est passée au Togo, qui est revenue au Bénin dans un mouvement de spirale. Il faut comprendre que le vaudou est une culture doublée d'une religion, et cette religion est protéiforme, polymorphe. Chaque fois qu'un roi d'Abomey, d'Allada, de Porto Novo ou d'une autre cité faisait la conquête d'une nouvelle cité ou d'un peuple, il récupérait son vodoun, c'est-à-dire sa divinité, et l'incorporait à son propre panthéon. Ceci explique le fait que l'on n'ait pas exactement les mêmes divinités vaudoues selon les lieux. Il y a toujours des petites divinités secondaires qui sont soit des divinités locales « absorbées », soit des divinités conquises, parfois apportées par des mariages : quand un roi d'Abomey épouse une princesse extérieure (par exemple originaire d'Ifé, au Nigeria), celle-ci vient avec ses secrets et ses fétiches (les vodouns sont alors incorporés au panthéon local et augmentent le pouvoir spirituel du royaume).
Le vaudou est basé sur des concepts généraux et une métaphysique propre, avec une organisation du monde par des rituels, des lignes de force. À l'origine, il y a une divinité unique qui a créé le monde, puis s'est retirée loin de tout. L'énergie s'est ensuite cristallisée dans des lieux sacrés, ou des divinités auprès desquelles il est possible de demander intercession. Mais ce ne sont pas tout à fait les mêmes dieux ni les mêmes morphologies, symboles ou rituels qui vont être utilisés à tel ou tel endroit. Le vaudou, que l'on appelle « vaudou béninois », a évolué au cours du temps, avec les conquêtes du XVIIe au XIXe siècle. Il est également dynamique dans son organisation, et présente un caractère évolutif dans le temps et l'espace.
Quelle fonction occupe le vaudou dans la société béninoise ?
Le vaudou est véritablement le ciment de la société béninoise, togolaise et de la zone de la frontière Bénin-Nigeria, zone de culture yoruba, plus traditionnelle et moins islamisée. C'est le ciment dans le sens où le vaudou organise deux équilibres, deux harmonies : une première entre les humains et la nature, sachant que la nature est divinisée et respectée. C'est l'émanation de divinités, voire des divinités elles-mêmes : une source sacrée, une montagne, une forêt sacrée, une esplanade consacrée au culte des ancêtres... Tout cet espace est ritualisé. Cet équilibre entre l'homme et la nature explique certains phénomènes comme la foudre, les débordements de fleuve, des sources qui ne tarissent pas... Chaque site sacré, chaque élément de la nature, chaque lieu autour d'un temple vaudou est une zone sacrée. La nature n'est pas vue comme un territoire inerte mais plutôt vivant où réside une force surnaturelle. C'est une valeur fondamentale. La nature est divine. On ne pollue pas. On utilise beaucoup plus de matériaux périssables qui se dégradent. Il existe une sorte d'écologie naturelle dans le vaudou.
Le second équilibre, c'est l'harmonie entre les hommes et les ancêtres, et l'équilibre entre les différentes strates de la société, les nantis comme les plus humbles, mais également entre les anciens et les plus jeunes. Le vaudou permet d'organiser la société, de faire le lien entre les différents individus qui la composent, comme les différents grains du fruit d'une grenade. Cela donne du sens au positionnement de chaque individu dans la nature et de chaque individu dans la société. On considère ainsi le vaudou autant comme une religion que comme une culture. On peut très bien être de religion catholique, mais appartenir encore à la culture vaudoue, qui est une sorte de façon de vivre, de penser et d'organiser la vie qui n'est pas forcément antinomique des religions du livre (islam, christianisme, judaïsme). Pour cette raison, le vaudou est extrêmement important dans la culture béninoise, mais aussi togolaise et de la frontière nigériane.
Observe-t-on une sorte de concurrence entre le vaudou et les religions du livre ?
Oui, bien sûr, cette concurrence existe, notamment avec les églises évangéliques, les nouvelles églises de Dieu néo-protestantes d'inspiration locale ou américaine, mais aussi les musulmans fondamentalistes qui mènent une vraie guerre de religion. Le vaudou se répartit principalement dans les 250 à 300 kilomètres au sud du Bénin où l'on relève ponctuellement des exactions contre les sanctuaires ou la communauté vaudoue.
En Haïti, en revanche, se déroule une vraie guerre de religion contre les vaudouisants, non pas du fait des catholiques romains, mais plutôt par des néo-protestants américains. Des temples sont incendiés, une véritable cabale est menée contre le vaudou, étiqueté de sorcellerie, même si ce n'est pas le cas.
Au Bénin, heureusement, il n'y a pas de guerre de religion, mais ponctuellement, quelques attaques sont menées contre des temples vaudous et des critiques acerbes sont émises dans les journaux, vis à vis de hauts notables du vaudou, accusés de tel ou tel maux, généralement fallacieux. Ce n'est pas encore organisé et généralisé comme cela est le cas en Haïti.
Cette concurrence ne devrait pas exister. La bireligiosité est assez fréquente, finalement (on le voit ici à travers certains objets du musée du quai Branly-Jacques Chirac), et l'on peut très bien appartenir à deux religions sans que cela ne pose le moindre problème. Deux dieux valent mieux qu'un. On est toujours mieux protégé ! Deux religions permettent de trouver plus de réponses aux questions que l'on peut se poser dans la vie quotidienne et notamment sur le plan métaphysique...
Le 10 janvier, le Bénin organise la Fête nationale du vaudou. Cet événement existe-t-il depuis longtemps ? Quelle est sa portée, son intérêt ? Le gouvernement béninois met-il cette fête en avant pour des raisons culturelles et touristiques ?
De mémoire, cela fait près de trente ans que la fête du vaudou – et des religions traditionnelles, l'épithète a été rajoutée récemment – existe. Associer les autres religions traditionnelles, non étiquetées « vaudou », pratiquées au Bénin, mais aussi dans des pays limitrophes ou plus lointains, permet d'élargir et de rallier plus de personnes autour de cette fête. Ainsi, on retrouve des Bamiléké du Cameroun qui viennent présenter les particularités de leur religion traditionnelle, qui n'a rien à voir avec le vaudou, mais également des vaudouisants d'outre-Atlantique. Un vaudou syncrétique, qui a été modifié avec le christianisme, en l'occurrence le catholicisme romain inculqué de force aux esclaves pendant le trajet dans les cales des bateaux négriers et qui a donné le vaudou haïtien, le candomblé au Brésil, la santeria à Cuba, le quimbois dans les Grandes Antilles, etc. Cette fête permet de relier les communautés, de part et d'autre des voies de l'esclavage (« l'Atlantique noir »), de mettre en évidence les fondamentaux qui existent entre ces religions.
Le sentiment qui ressort de cette fête est une grande fierté de porter encore ces valeurs traditionnelles. Elles ont toutes leurs sens dans le monde contemporain du XXIe siècle, car toutes les questions ne sont pas répondues par les religions du livre, le bouddhisme, l'hindouisme, etc. De plus, ces religions sont en danger, attaquées. Il est important de les protéger.
L'argument touristique et culturel de cette fête est également évident. Le président du Bénin, Patrice Talon, ne s'en cache pas, au contraire ; il en a fait un des chevaux de bataille de sa deuxième présidence : utiliser (dans le bon sens du terme) la culture vaudoue comme un faire-valoir touristique du pays avec la création de musées, dont le Musée des rois d'Abomey et de l'Épopée des Amazones, le Musée commémoratif et mémoriel de l'esclavage, et le Musée du vaudou qui présentera toutes les caractéristiques de cette religion à destination des touristes et de la population locale, comme une sorte de conservatoire de ce savoir. C'est important de parler de la culture vaudoue et pas seulement de la religion vaudoue.
Vous avez été initié il y a une quinzaine d'années. Comment avez-vous vécu cette expérience, quels sont les liens qui vous relient encore à cette expérience ?
Je n'ai pas été initié sur un coup de tête. Il existe des initiations touristiques qui durent une heure, ce sont des ersatz d'initiation, une expérience touristique plus qu'autre chose. Mon expérience a été beaucoup plus longue, doublée d'épreuves comme nombre initiations, avec une mort symbolique et une renaissance.
Cela m'a changé pour plusieurs raisons. Évidemment, je suis resté totalement cartésien, mais cela a changé ma vision du monde. Devant vous, dans ce bureau, vous avez beaucoup d'objets, des statues, des masques, des livres, des pipes (en cours d'étude) qui viennent d'un palais béninois. Rien de tout cela n'est inerte. Les cartes de vœux que vous avez devant vous, quand je les aurais signées, j'aurais mis un peu de moi dedans. Cela n'est pas une tournure d'esprit. Quand vous partirez à la fin de ce rendez-vous, c'est un peu de vous que vous aurez laissé, votre parfum, le sachet de sucre, la chaleur sur votre siège. On laisse toujours une trace de soi. On peut avoir une vision médico-légale, comme Edmont Locard qui parlait de la théorie « des transferts » (tout corps au contact d'un autre corps transfère une partie de lui-même, et vice-versa). Cette vision médico-légale peut se doubler d'une vision métaphysique : la nature entière est animée.
Cela m'a beaucoup aidé dans la compréhension d'objets du musée du quai Branly-Jacques Chirac, et dans la compréhension de faits archéologiques. Lorsque nous fouillons un site sacré avec mon collègue Didier N'Dah, de l'université d'Abomey Calavy, dans les palais des rois à Abomey, cela m'aide à comprendre tel ou tel rituel au passage d'une porte, la consécration d'un tombeau ou d'un temple du souvenir, là où des offrandes ont été faites. Le fait d'avoir été initié me permet de mieux les percevoir, et les décrypter.
Sans révéler des secrets d'initiation, dans la compréhension du quotidien, cela m'aide beaucoup. Je ne vois plus le monde d'une façon inerte et froide, comme auparavant. Pour moi, le monde est rempli d'une énergie circulante, de courants et de forces qui naviguent, et quelques autres qui sont cristallisés. Dans ce bureau, cela peut être focalisé dans ce vêtement d'une ethnie Miao provenant du Vietnam, dans ce bouclier de Bornéo, ou dans ce vêtement de sortie de la forêt sacrée d'un roi Bamiléké du Cameroun... Chacun de ces objets est porteur d'une force, complètement amoindrie car les rituels n'ont pas été entretenus. Mais ce ne sont pas des objets inertes.
Le vaudou véhicule souvent des images négatives et une mauvaise réputation liée à la sorcellerie. Certaines personnes n'hésitent pas à utiliser des fétiches vaudous pour contraindre des personnes à agir contre leur gré comme c'est le cas en Suisse dans un procès relatif à des cas de prostitution forcée, sous la menace de fétiches vaudous.
Lorsqu'on parle de la sorcellerie vaudoue en France, la première image qui vient ce sont les poupées vaudoues, qui n'existent pas dans le vaudou béninois mais à Haïti, où il s'agit d'ailleurs d'une pratique magique de sorcellerie qui est marginale par rapport au vaudou. Dans toutes les religions (catholique, luthérienne, islam, judaïsme et même le bouddhisme), une partie marginale dérive sur de la sorcellerie en utilisant les codes de la religion. Des poupées vaudoues, vous en retrouvez dans la sorcellerie haïtienne mais aussi française : allez au cimetière du Père-Lachaise ou dans le Berry, vous verrez des poupées vaudoues, non pas fabriquées par des vaudouisants, mais par de pseudo-sorcièr(e)s qui utilisent des codes catholiques. Avec une collègue bengali, nous sommes en train d'écrire un article sur le sujet : il existe aussi la même sorte de poupée d'exécration au Rajasthan… et les mêmes existaient en Grèce et à Rome dans l'Antiquité ! C'est finalement assez commun sauf que, pour le coup, il n'y en a pas au Bénin. En revanche, la sorcellerie vaudoue existe, mais cela ne fait pas partie de la religion. Aucune religion ne recommande la pratique de la sorcellerie. Malgré tout, c'est ce qui fait que l'on connaît – négativement – le vaudou.
D'autres personnes critiquent le vaudou à cause des sacrifices d'animaux et notamment des poulets. C'est vrai, la vie d'un poulet en Afrique subsaharienne n'est pas forcément une belle vie, en tout cas cela ne se termine souvent pas bien. Le sacrifice fait partie du principe même de la vitalité des fétiches, la vitalité de l'animal étant transférée par ce sang vif et déposée sur l'autel. L'animal sacrifié est mangé, il n'y a pas de sacrifice « gratuit » de l'animal et sa vie n'est jamais « gâchée ».
Le sacrifice sanglant fait partie du rituel. Parfois, ce n'est pas un coq ni un poulet, mais un bœuf, une chèvre, ou d'autres animaux. Il n'y a pas de sacrifices humains. Cela a pu exister dans les périodes anciennes, aux XVIIe et XVIIIe siècles. On sait qu'il y a eu des sacrifices humains au XIXe siècle sous les rois Glélé et Ghézo, qui présentaient déjà un caractère exceptionnel : lors des grandes coutumes, des prisonniers ou des adversaires capturés étaient décapités, et leur sang était utilisé pour construire des monuments. Évidemment avec un caractère magico-religieux.
Les opposants et les contradicteurs religieux diront que l'on sacrifie des enfants, que les femmes enceintes sont mises à mort, etc. On dit la même chose pour les francs-maçons en France ou ailleurs. Cela fait partie des poncifs utilisés pour critiquer. Cela n'est pourtant pas le cas, ni au Bénin ni à Haïti.
Maintenant, il y a une dernière chose : le pouvoir et la crainte suscités par certains fétiches. Nous sommes du côté de la sorcellerie et non de la religion elle-même. Certains utilisent le pouvoir des vodouns pour faire le mal : forcer certaines personnes à voler, à commettre des crimes et/ou à se prostituer. Aucune religion ne vise à la prostitution de ces membres. Si ce type d'abus peut se dérouler sur place comme à l'étranger, une population dite « déplacée » devient plus vulnérable, avec l'idée de garder ses racines. C'est à nouveau un mésusage – criminel – de la religion.
AMBITIONS TROUBLES
Des chauffeurs interrogés par l'APS sont partagés sur les mesures du gouvernement interdisant toute transformation de véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires.
Dakar, 11 jan (APS) - Des chauffeurs interrogés par l'APS sont partagés sur les mesures du gouvernement interdisant toute transformation de véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires.
Le ministère des Transports terrestres est appelé à prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure, a-t-on appris lundi à l'issue du conseil interministériel consacré à la sécurité routière.
‘’J'engage le ministère en charge des Transports terrestres, de prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure", a-t-il déclaré à l’issue de cette rencontre.
Amadou Ba a également demandé au ministre de "prendre un arrêté, dans les 72 heures, interdisant toute transformation de véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers."
De même, le chef du gouvernement a demandé que soit interdite toute transformation de véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires.
Ce conseil interministériel s’est tenu au lendemain d'un accident de la circulation ayant fait 39 morts et une centaine de blessés à hauteur de Sikilo, une localité périphérique de la ville de Kaffrine située dans le centre du pays, à quelque 250 kilomètres de Dakar, la capitale.
L'interdiction de toute transformation de véhicules est ‘’la plus importante mesure que l’Etat a prise'', selon Amadou Ba, un chauffeur rencontré à la gare routière Lat Dior.
‘’Tous les chauffeurs doivent œuvrer pour le développement du secteur du transport. Je ne peux pas concevoir des chauffeurs qui chargent leurs porte-bagages à hauteur d’un mètre et qui parviennent à avoir des quittances pour circuler de région en région librement. Un chauffeur doit être responsable sur tout ce qu’il fait’’, soutient-il.
Ba invite ses collègues à ‘’prendre leur responsabilité et veiller sur la sécurité'' des passagers.
Il constate souvent que le poids du véhicule est inférieur à celui des bagages, ce qui peut être à l'origine d'accidents.
Dans ces conditions, signale-t-il, ‘’si les pneus s’éclatent, cela risque de créer des accidents parce que, le chauffeur n’aura pas de reflexe rapide, les routes étant étroites’’.
Ayant obtenu son permis depuis 2000, Serigne Dione, chauffeur de 42 ans, déclare n'être pas d’accord avec certains de collègues dont les bus surchargés circulent de région en région.
‘’Je fustige le comportement de ces chauffeurs. Certes, on ne peut pas ne pas transporter de bagages, mais il faut qu’on respecte quand même le code de la route. Par mesure de prudence’’, a-t-il laissé entendre.
Abdoulaye Dièye, lui invite l'’Etat du Sénégal à encadrer cette mesure étant donné que les clients voyagent avec des bagages.
‘’On doit encadrer cette mesure. On ne peut pas interdire aux chauffeurs de ne pas dépasser une certaine limite sur la surcharge de bagages. La preuve, le passager qui doit se rendre à Kaolack et qui n’a pas les moyens de payer son transport et celui des bagages comment il doit faire ? C’est pour cela qu’il faut encadrer cette mesure’’, a-t-il conclu.
L'ÉTAT ANNONCE UNE RÉUNION SUR LE RENOUVELLEMENT DU PARC AUTOMOBILE
Le président a demandé au Premier Ministre d’organiser, dans les meilleurs délais, une réunion spéciale sur le renouvellement prioritaire des parcs automobiles de transport, en relation avec les transporteurs et les chauffeurs - CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 11 janvier 2023.
"Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 11 janvier 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des 41 personnes décédées à ce jour, suite à l’accident tragique de la route, survenu dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 janvier 2023, à Sikilo dans le département de Kaffrine.
Rappelant le deuil national de trois (3) jours décrété à compter du 09 janvier, le Chef de l’Etat a présenté les condoléances les plus attristées de la Nation aux familles des victimes et a souhaité prompt rétablissement aux 99 blessés recensés et pris en charge notamment au niveau de l’Hôpital Régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine.
Le Président de la République a salué l’élan national de solidarité exemplaire et remercie les pays et personnalités étrangères qui ont compati à notre douleur, ainsi que la mobilisation des membres du Gouvernement impliqués, de l’administration territoriale, du Maire de Kaffrine, des services de santé et de secours, du Procureur de la République et de l’ensemble des bonnes volontés qui ont apporté leurs concours aux victimes, aux blessés et à leurs familles.
A cet effet, le Chef de l’Etat a reposé la problématique du comportement global de la société face à la recrudescence des accidents de la route.
Ainsi, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux ministres impliqués (Forces armées, Intérieur, Finances et Budget, Transports terrestres) de mettre en œuvre sans délais, avec l’implication de toutes les parties prenantes, les mesures arrêtées lors du Conseil interministériel sur la sécurité routière. L’application des décisions retenues, fera l’objet, en Conseil des ministres, d’un suivi et d’une évaluation hebdomadaire.
Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé au Premier Ministre d’organiser, dans les meilleurs délais, une réunion spéciale sur le renouvellement prioritaire des parcs automobiles de transport, en relation avec les organisations de transporteurs et de chauffeurs.
Abordant le rôle du Haut Conseil des Collectivités territoriales et de la valorisation des territoires, le Président de la République a salué l’installation des membres de la seconde mandature du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT), le samedi 07 janvier 2023.
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour féliciter, encore une fois, les hauts conseillers et la Présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, Madame Aminata Mbengue NDIAYE, pour la qualité du travail accompli ces dernières années. Le Président de la République a rappelé que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales est la 4 ème institution constitutionnelle de la République avec comme prérogative de donner son avis sur les politiques de décentralisation, de développement territorial et d’aménagement du territoire.
Le Chef de l’Etat a engagé le Gouvernement à examiner avec attention les 26 avis et 548 recommandations issus des rapports du HCCT et de diligenter la finalisation du cadre réglementaire portant régime financier des collectivités territoriales et d’assurer un financement optimal du développement territorial par la consolidation des projets publics réalisés dans les communes et départements.
Le Président de la République a souligné, enfin, la nécessité de promouvoir l’intercommunalité, avec l’accompagnement du HCCT et de la Commission nationale du Dialogue des Territoires (CNDT).
Revenant sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur les sujets suivants:
• la maitrise foncière et des aménagements dans les zones et sites touristiques : en demandant au Premier Ministre et aux ministres en charge des Finances et du Budget, des Collectivités territoriales et du Tourisme, en relation avec l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) et le Cadastre, de finaliser, avant fin mars 2023, la cartographie précise des zones et sites touristiques.
A cet effet, le Président de la République a demandé au Gouvernement de sécuriser, à travers des Plans d’urbanisme approuvés, le périmètres d’intervention et les titres de la SAPCO dans les communes concernées, intégrant les sites classés (forêts, aires marines protégées) placés sous la surveillance des services du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique ;
• la modernisation et de la sécurisation des marchés et espaces commerciaux : en demandant au Premier Ministre de faire prendre toutes les dispositions requises en vue d’accélérer la mise en œuvre du Programme de modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM) dans les localités et sites prioritaires ciblés (marchés Ndoumbé Diop de Diourbel, Tilène de Ziguinchor, Sandikat de Pikine, Tambacounda et Kaolack…).
Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur, de veiller à la fonctionnalité et à la mise aux normes des dispositifs de protection civile dans les marchés et espaces commerciaux.
Enfin, le Président de la République a félicité le Gouvernement pour les efforts de relance de l’activité économique, la bonne tenue des finances publiques, consacrés par l’approbation par le Conseil d’administration du FMI de la dernière revue du Programme économique et financier du Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre a fait le point sur la coordination des activités gouvernementales en évoquant : • le Conseil interministériel sur la Sécurité routière ; • le Conseil interministériel sur la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire ; • la réunion interministérielle sur le secteur de l’Energie ; • la réunion interministérielle sur le secteur de la Santé ; • la rencontre avec les partenaires techniques et financiers.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution budgétaire pour l’année 2023 ;
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de la commercialisation de l’arachide;
• le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la stratégie de renforcement de la prise en charge des urgences et organisation des secours ;
• le Ministre des Sports a fait un compte rendu de la participation du Sénégal à la « Coupe du Monde FIFA Qatar 2022 » ;
• le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique a fait une communication sur l’organisation de la 11ème édition du Festival national des Arts et Cultures (FESNAC) à Kaffrine.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
• le projet de décret relatif aux projets d’électrification rurale décentralisée ;
• le projet de décret fixant les procédures de passation des titres d’exercice relatifs aux activités règlementées dans le secteur de l’électricité.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Mamadou Camara FALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha Thioune, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Serigne Ahmadou Bamba SY, Ingénieur centralien et géomécanicien, précédemment Coordonnateur du pôle Stratégie, Performance et Qualité de Sénégal Numérique SA, est nommé Secrétaire général du Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, poste vacant ;
• Monsieur El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, est nommé Secrétaire général du Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, en remplacement de Madame Virginie Rachelle Fayçaline Coly, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Hamade NDIAYE, Cadre d’entreprise à l’Office des Forages ruraux (OFOR), est nommé Directeur général de l’OFOR en remplacement de Monsieur Alpha Bayla Gueye, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Nafissatou DIOUF, Journaliste, Titulaire d’un Doctorat de littérature française, est nommée Directeur général de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS SA), en remplacement de Monsieur Amadou Abdoulaye Diop, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Augustin NDIAYE, Professeur de l’Enseignement secondaire de classe exceptionnelle, est nommé Directeur général du Centre national de Qualification professionnelle (CNQP) au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Zacharia Sall, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Mounirou LY, Planificateur, précédemment Directeur de la Promotion de l’Habitat social, est nommé, Directeur général de l’Office national de Formation professionnelle au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Souleymane Soumaré, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mamadou MBATHIE, Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies d’Epistémologie et d’Histoire des Sciences exactes et des institutions scientifiques, est nommé Président du Conseil d’Orientation du Programme de formation Ecole-entreprise, en remplacement de Monsieur Papa Abou Camara, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Diègane WANE, Titulaire d’un Master en Finances et Gestion publiques, est nommée Coordonnateur du Programme de Formation Ecole-Entreprise, en remplacement de Monsieur Ousmane Diédhiou, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Maïmouna KANTE, précédemment Directeur de l’Ecole nationale de Formation en Economie familiale et sociale, est nommée Directeur de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdou Fall, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 11 JANVIER
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du mercredi 11 janvier 2023.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Mamadou Camara FALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha Thioune, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Serigne Ahmadou Bamba SY, Ingénieur centralien et géomécanicien, précédemment Coordonnateur du pôle Stratégie, Performance et Qualité de Sénégal Numérique SA, est nommé Secrétaire général du Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, poste vacant ;
• Monsieur El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, est nommé Secrétaire général du Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, en remplacement de Madame Virginie Rachelle Fayçaline Coly, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Hamade NDIAYE, Cadre d’entreprise à l’Office des Forages ruraux (OFOR), est nommé Directeur général de l’OFOR en remplacement de Monsieur Alpha Bayla Gueye, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Nafissatou DIOUF, Journaliste, Titulaire d’un Doctorat de littérature française, est nommée Directeur général de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS SA), en remplacement de Monsieur Amadou Abdoulaye Diop, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Augustin NDIAYE, Professeur de l’Enseignement secondaire de classe exceptionnelle, est nommé Directeur général du Centre national de Qualification professionnelle (CNQP) au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Zacharia Sall, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Mounirou LY, Planificateur, précédemment Directeur de la Promotion de l’Habitat social, est nommé, Directeur général de l’Office national de Formation professionnelle au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Souleymane Soumaré, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mamadou MBATHIE, Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies d’Epistémologie et d’Histoire des Sciences exactes et des institutions scientifiques, est nommé Président du Conseil d’Orientation du Programme de formation Ecole-entreprise, en remplacement de Monsieur Papa Abou Camara, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Diègane WANE, Titulaire d’un Master en Finances et Gestion publiques, est nommée Coordonnateur du Programme de Formation Ecole-Entreprise, en remplacement de Monsieur Ousmane Diédhiou, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Maïmouna KANTE, précédemment Directeur de l’Ecole nationale de Formation en Economie familiale et sociale, est nommée Directeur de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdou Fall, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. "
ACCIDENT KAFFRINE, LE BILAN S'ALOURDIT
Le bilan de l’accident survenu dimanche dans la région de Kaffrine s’est alourdi, mercredi, avec le décès, d’un des blessés, ce qui porte à 41 le nombre de victimes, a annoncé le porte-parole du gouvernement.
Dakar, 11 jan (APS) - Le bilan de l’accident survenu dimanche dans la région de Kaffrine s’est alourdi, mercredi, avec le décès, d’un des blessés, ce qui porte à 41 le nombre de victimes, a annoncé le porte-parole du gouvernement.
‘’À la suite de l’accident de Sikilo survenu le dimanche 08 janvier 2023, un nouveau décès a été enregistré, ce mercredi 11 janvier 2023, portant le nombre de personnes ayant perdu la vie à quarante et un (41)’’, a déclaré Abdou Karim Fofana.
Dans un communiqué transmis à l’APS, il a présenté les condoléances du gouvernement à la famille du défunt.
Il a ajouté que 99 blessés sont suivis par l’équipe médicale.
Selon lui, ‘’le comité mis en place dans les heures qui ont suivi l’accident continue de prendre les dispositions nécessaires à l’accompagnement des familles des personnes décédées et à la prise en charge des blessés’’.