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26 août 2025
MACKY SALL APPELLE A CESSER LES PREJUGES SUR L’AFRIQUE
Participant hier au 10e Sommet des gouvernements du monde, à Dubaï, Macky Sall a semblé exprimer son ras-le-bol sur la manière dont le continent africain est perçu à travers la planète.
Le chef de l’Etat Macky Sall estime que le monde doit revoir sa manière de regarder l’Afrique et accorder au continent la place qu’il mérite. Le président en exercice de l’Union africaine (UA) prenait part hier au 10e Sommet des gouvernements du monde, à Dubaï.
Participant hier au 10e Sommet des gouvernements du monde, à Dubaï, Macky Sall a semblé exprimer son ras-le-bol sur la manière dont le continent africain est perçu à travers la planète. «On doit juger l’Afrique sur ce qu’elle fait mais non pas sur ce qu’eux pensent que l’Afrique est faite. Tout le problème est là. C’est un problème de perception qui est difficile à enlever de la tête des gens parce qu’évidemment, c’est normal depuis quatre siècles, cinq siècles, l’Afrique a beaucoup subi et aujourd’hui, malgré ses efforts, on voit bien qu’il y a toujours des facteurs qui bloquent le décollage de l’Afrique, alors que l’Afrique a le potentiel avec ses 30 millions de km² de superficie ; les 65% de terres arables du monde sont en Afrique, avec les fleuves que nous avons, avec la main d’œuvre que nous avons (1,4 milliard d’habitants)», a déclaré le président en exercice de l’Union africaine (UA).
Selon le chef de l’Etat, l’Afrique a besoin de communication positive pour redorer son image et jouer pleinement son rôle dans le concert des nations. « Il est possible de développer du capital qui se fructifie pour le bénéfice des investisseurs et pour le bénéfice du continent. Donc, il faut juste une volonté politique majeure et évidemment une communication positive pour faire de l’Afrique une partie du monde où le business se fait et l’Afrique pourra pleinement jouer son rôle dans le concert des nations. Ce qui doit changer, c’est la perception, le risque n’est pas plus grand en Afrique qu’ailleurs. Ce qui renchérit, c’est la notation. L’Afrique paie ses dettes, respecte ses engagements», a expliqué Macky Sall.
Poursuivant, le président en exercice de l’UA a regretté également que la gouvernance mondiale ne soit pas équitable. «Les 2/3 des membres des Nations unies n’étaient pas indépendants à la naissance de l’organisation. Tout un continent est absent du Conseil de sécurité. Nous menons le même combat à la Banque Mondiale et au FMI. Au G20, nous l’avons gagné», a-t-il précisé.
Parlant de la guerre en Ukraine, Macky Sall regrette le fait qu’on s’attarde sur les prises de positions des dirigeants du continent africain. «L’Afrique n’a pas à s’aligner. On travaille avec toutes les parties pour la paix car on est aussi victime de cette guerre. J’ai été à Sotchi pour parler à Poutine qui a pris des engagements qu’il a respectés car un mois plus tard, les graines sont sorties par la Mer Noire. Nous continuons nos efforts de médiation. L’Afrique s’organise pour être autonome sur le plan alimentaire en 5 ans», a-t-il ajouté.
VOICI LES PORTES FLAMBEAUX DU SENEGAL AUX JEUX DE LA FRANCOPHONIE
Dakar, 15 fév (APS) – Le comité international des Jeux de la Francophonie a dévoilé la sélection définitive des artistes et groupes sénégalais devant prendre part à la 9-ème édition prévue du 28 juillet au 6 août prochain à Kinshasa en RDC
Dakar, 15 fév (APS) – Le comité international des Jeux de la Francophonie a dévoilé la sélection définitive des artistes et groupes sénégalais devant prendre part à la 9-ème édition prévue du 28 juillet au 6 août prochain à Kinshasa en République démocratique du Congo, indique un document reçu mardi l’APS.
Le texte transmis par du ministère de la Culture et du Patrimoine Historique en collaboration avec le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur où est logée la direction de la Francophonie, c’est un jury international d’experts mis en place par le comité qui a procédé au choix.
Les artistes retenus sont Diyane Adams dans la catégorie chanson et Mina Khoussa pour le conte. Dans la catégorie peinture, le jury a retenu le plasticien Fally Sène Sow qui a participé à l’exposition internationale de la dernière Biennale de Dakar, Dak'Art.
Pour la photographie El Hadji Samba a été sélectionné et en littérature pour le concours de nouvelle, c’est Mamour Sarr qui est copté.
Dans la catégorie danse de création, il y a la compagnie ‘’Kaddu’’ va représenter le Sénégal tandis que le groupe de rap ‘’Power crew bboying’’ sera le porte-drapeau dans le hip hop.
Pour la discipline création numérique, c’est le groupe ‘’La renaissance’’ qui va défendre les couleurs du Sénégal.
Reportés plusieurs fois, les neuvièmes jeux de la Francophonie se préparent avec 11 concours culturels et 9 concours sportifs. Ils sont organisés tous les quatre ans, dans l’année post-olympique, en alternance entre les pays du nord et ceux du sud.
Les ‘’Jeux de la Francophonie’’ invitent, sous la bannière de l’amitié, la jeunesse de l’espace francophone à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels. Le français, langue commune des pays engagés, favorise le dialogue entre les participants et avec le public comme au temps des Jeux de l’Antiquité, lit-on sur le site réservé aux Jeux de la Francophonie.
Ils ont été créés lors du deuxième sommet de la Francophonie, en 1987 par les Chefs d’Etats et de gouvernements qui sont séduits par l’idée de créer un évènement où la jeunesse francophone serait mise en valeur.
Deux ans plus tard, les premiers Jeux de la Francophonie naissaient à Casablanca et Rabat. 900 athlètes et 600 artistes de 39 délégations y participaient.
A KAOLACK, LE MAL REGNE
Des agents municipaux de la commune de Kaolack, regroupés au sein de l’intersyndicale des travailleurs de cette collectivité territoriale, ont déploré mardi une ‘’situation délétère et regrettable’’ qui prévaut au sein de l’institution qui les emploie
Kaolack, 14 fév (APS) – Des agents municipaux de la commune de Kaolack (centre), regroupés au sein de l’intersyndicale des travailleurs de cette collectivité territoriale, ont déploré mardi une ‘’situation délétère et regrettable’’ qui prévaut au sein de l’institution qui les emploie.
Réunis jusque tard dans la soirée pour ‘’examiner’’ la situation actuelle de la municipalité de Kaolack, ils ont dénoncé le ‘’comportement incompréhensible et inadmissible’’ des autorités municipales.
‘’Les autorités municipales manifestent mépris, arrogance et excès d’autorité vis-à-vis d’un personnel pourtant totalement dévoué et consciencieux, avec la fermeture à tout dialogue, seul gage de compréhension et de paix’’, a déclaré Cheikh Tidiane Seck, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs des collectivités locales du Sénégal (SATCOLS).
M. Seck et ses camarades, qui faisaient face à la presse au terme de leur réunion qui s’est tenue dans les locaux de l’institution municipale, déplorent les ‘’menaces répétées’’ des autorités municipales.
‘’Considérant les tentatives de musellement des syndicats, consciente de la mission de défendre, à tous prix, les intérêts matériels et moraux des travailleurs et de toujours veiller à leur bien-être, l’assemblée générale de l’intersyndicale fustige ce comportement aux antipodes de l’élégance du management’’, a souligné Seck au nom de ses camarades.
Se disant conscients du ‘’bien fondé'' et de la ‘’justesse'' de leur combat, les travailleurs municipaux de Kaolack exhortent ‘’tous les militants’’ à ‘’plus de solidarité et de combativité pour mettre fin ‘’agissements caduques’’, ‘’parce que d’un autre âge'', selon eux.
‘’Les travailleurs, convaincus qu’on ne doit pas scier la branche sur laquelle on est assis, soucieux de la préservation de leur outil de travail qui est un bien commun, lance un appel pressant au maire (Serigne Mboup), afin qu’il revoie sa copie et reconsidère son comportement, au nom de l’intérêt supérieur de l’institution municipale et de toutes les populations de Kaolack’’, a lancé Cheikh Tidiane Seck.
Ces travailleurs ont annoncé le dépôt, ‘’très prochainement'', d'un préavis de grève pour dénoncer les ‘’licenciements abusifs'' et autres ‘’mal gouvernance'' qui prévalent dans leur commune.
Les tentatives de l'Agence de presse sénégalaise d'entrer en contact avec le maire de la commune de Kaolack ou autres autorités municipales sont restées vaines.
REFLEXIONS AUTOUR DU PLAN STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA MAISON DE LA PRESSE
La Maison de la presse Babacar Touré planche depuis mardi sur son Plan stratégique de développement (PSD) avec les organisations faitières de la presse et des ministères concernés
Dakar, 15 fév (APS) - La Maison de la presse Babacar Touré planche depuis mardi sur son Plan stratégique de développement (PSD) avec les organisations faitières de la presse et des ministères concernés, a constaté l’APS.
‘’C’est une rencontre de partage avec l’ensemble des acteurs de médias autour de notre projet de Plan stratégique de développement, qui est un outil de management indispensable au bon fonctionnement des structures publiques’’, a déclaré le directeur général de la Maison de la presse, Bara Ndiaye.
‘’L’objectif général vise à valider le bilan diagnostic et à formuler un cadre stratégique de la Maison de presse Babacar Touré’’, a-t-il précisé.
Bara Ndiaye a indiqué que ‘’ce plan apporte des réponses claires sur les ambitions de la Maison de la presse Babacar Touré, ses avantages compétitifs qui assureront sa réussite jusqu’en 2027 et les partenaires sur lesquels elle peut compter’’.
Il est soutenu que par ‘’des réflexions sur son articulation et sa cohérence dans une démarche ‘’participative et interactive, conformément aux différentes lignes directrices de la politique sectorielle et des recommandations des autorités et des acteurs de la presse’’.
‘’Dans une démarche participative et inclusive, le Plan stratégique de développement devrait nous permettre de nous accorder sur le contenu à mettre dans cette Maison de la presse mais aussi à définir un modèle de gestion’’, a-t-il souligné.
Il a rappelé que l’Etat du Sénégal avait conçu et réalisé cette infrastructure pour ‘’doter les acteurs des médias d’un espace de rencontre, de dialogue mais surtout un cadre fédérateur d’actions, de débats, sur l’avenir de notre secteur’’.
Aliou Sarr, consultant, chargé de ce projet de PSD, a soutenu que l’Etat du Sénégal ‘’a demandé et exigé à toute l’administration d’élaborer des Plan stratégique de développement’’.
Saluant la présence des acteurs, Aliou Sarr a estimé que ce plan ‘’doit renforcer les capacités de la Maison de la presse Babacar Touré en vue d’en faire un établissement standard sur le plan national et international’’.
'’C’est une journée de partage avec la tutelle technique et financière, le ministère de la Communication, les ministères des Finances, de l’Economie et de la Planification mais aussi les autres acteurs de la presse : la Convention des jeunes reporters, le Cored, le Synpics pour discuter de l’avenir de la MPBT. La présence de tous ces acteurs va permettre de trouver la solution ’’, a souligné Aliou Sarr.
Deux groupes de travail ont été constitués pour ‘’réfléchir’’ sur l’avenir de la Maison de la presse.
M. Sarr a indiqué que les débats vont permettre de ‘’recueillir des observations et de suggestions à capitaliser’’.
‘’Une fois que les rapports seront produits, validés et documentés, il conviendra par la suite de partir de ces résultats pour renforcer le projet de plan stratégique de la Maison de la presse Babacar Touré’’, a renseigné le Consultant.
La Maison de la presse a pour mission de ‘’créer un cadre fédérateur’’ d’appui aux professionnels de la presse du Sénégal et servir de centre de ressources répondant aux professionnels de la presse du Sénégal et de servir de centre de ressources répondant notamment aux besoins réels en termes d’autonomie, d’échanges et de renforcement de capacités.
Hannibal Djim envoyé en prison
Les juges d’instruction multiplient les mandats de dépôt des militants de Pastef. Après un second retour de parquet, l’activiste et sympathisant de Sonko, Mouhamed Samba Djim dit Hannibal a été envoyé en prison hier, à la suite de son face-à-face avec le juge du 2e cabinet d’instruction. L’organisateur de collecte de fonds pour soutenir des victimes du régime de Macky Sall et des cas sociaux est poursuivi avec Kopar Express et X des chefs de financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles politiques graves, complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves et à compromettre la sécurité publique.
Daouda Kaloga dit Diadji sous mandat de dépôt
Restons au 2e cabinet d’instruction pour dire que le magistrat a scellé hier le sort de Daouda Kaloga dit Diadji. Ce dernier passe également sa première nuit en prison. Il a été inculpé, d’après son avocat Me Cheikh Koureyssi Ba, pour offense au chef de l’Etat, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs (contre lui, X et 6 autres personnes)faux et usage de faux dans un document administratif.
Une délégation du PUR à Walfadjri
C’est le défilé de politiques et autres autorités à Walfadjri depuis que le Cnra a coupé le signal de Walf Tv. Une forte délégation du Parti de l’Unité et du Rassemblement(PUR) composée de Cheikh Tidiane Youm, Cheikh Tidiane Sarr et Cheikh Tidiane Ndiaye a rendu visite au patron duGroupe Walf, Me Cheikh Niass, pour lui apporter un soutien moral. Pour Cheikh Tidiane Youm, la décision du Cnra est aussi injuste qu’inopportune en ce 21e siècle, dans un pays comme le Sénégal.Il a transmis le message de soutien de Serigne Moustapha Sy Maktoum au directeur général du groupe, en présence de oustaz Assane Diouf le chargé des programmes et de l’ensemble du personnel.
Mimi Touré exprime son soutien à Walf
Restons à Walfadjri où s’est rendue hier l’ancienne Première ministre Aminata Touré pour manifester son soutien au groupe de presse. Elle a témoigné à l'équipe de Walfadjri de sa solidarité face à la mesure de suspension d'antenne par le CNRA. Selon Aminata Touré, en plus de porter sérieusement atteinte à l'image de la démocratie sénégalaise, c'est une violation flagrante de la liberté de la presse et du droit à l'information. Aminata Touré rappelle que les médias américains ont couvert les événements du Capitol envahi par des manifestants pro-Trump. Les médias français ont suivi les manifestations des gilets jaunes pendant des mois. C'est le métier des médias que de couvrir l'actualité, souligne-t-elle. A l’en croire, dans une démocratie majeure, le droit à l'information etla liberté de la presse sont respectés.
Un bus se renverse et fait 2 morts et plusieurs blessés
La route continue de faire des victimes. Un nouvel accident de circulation survenu hier entre Thiès et Khombole a fait deux morts sur le coup et plusieurs blessés. C’est un bus de transport en commun qui s’est renversé. Les blessés ont été évacués par les sapeurs-pompiers.
Canal + lance une usine digitale à Dakar
Top c’est parti ! Le Bouquet Canal + a lancé sa « Digital Factory » à Dakar. Cette usine de production de contenu digital est une autre expérimentation de la consommation de la télé. Le contenu digital permet de proposer une nouvelle manière de vivre la télévision avec plusieurs possibilités. Ainsi Dakar sera le laboratoire qui va accueillir des ingénieurs, des producteurs de contenu digital, des dessinateurs, graffeurs, des animateurs de réseaux sociaux etc.. Tous issus du continent, ils vont proposer du contenu digital local afin de satisfaire la cible africaine et faire face à la concurrence auquel est confronté le bouquet français. Toutefois, les prix proposés ne vont pas varier, insiste le directeur commercial et marketing de Canal +, Yassine Bouzoubaa. Pour le Directeur général de Canal + Sénégal, Cheikh Bamba Sarr, il ne s’agit pas de lancement d’une nouvelle offre. A l’en croire, « Digital Factory » est une usine digitale qu’on installe au Sénégal. Ce qui est attendu, dit-il, la fierté en bandoulière, c’est d’abord une plus grande satisfaction des abonnés du bouquet qui sont en demande de tout ce qui est digitalisation. Il espère qu’en mettant en place ce Digital Factory, Canal+ va pouvoir au mieux répondre à cette demande de digitalisation. Canal veut générer une touche locale.
Sonko et la décentralisation
Le président du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels), Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, était hier dans la commune de Golf Sud pour rencontrer sa collègue Khadidja Mahécor Diop Diouf et le conseil municipal. Le leader de Pastef a saisi l’occasion pour dénoncer l’échec du pouvoir de Macky Sall par rapport à la politique de décentralisation. Non sans exprimer sa déception du fonctionnement de l’association des maires du Sénégal (Ams) qui, selon lui, n’a pas su faire un plaidoyer véritable auprès des autorités pour la promotion du développement local. A ce sujet, Ousmane Sonko qui mise sur l’intercommunalité, annonce la tenue très prochaine d’un grand atelier national avec les élus locaux membres du Rels pour décliner les voies et moyens afin d’asseoir une politique municipale basée sur l’économie solidaire avec la coopération interne
Sonko à Golf Sud
Restons avec Ousmane Sonko qui s’est tapé une caravane improvisée après sa rencontre avec le conseil municipal de Golf. Le leader de Pastef s’est rendu dans les quartiers de Golf Sud. Le patron de Pastef a été applaudi par une foule de militants et de sympathisants qui ne cessaient de scander tout le long de son itinéraire : « Sonko président! ».De la mairie, le cortège a pris la rue du lutteur Balla Gaye 02, la route de la mosquée Unité 04, Cinéma Unité 03, dépôt gaz, Unité 05 etc. Partout, le leader de Pastef a été ovationné.
La méga coalition And Gueusseum ITCT reporte sa marche
La méga coalition And Gueusseum-Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a reporté sa marche nationale qui était prévue pour le jeudi 16 février 2023 à Kaffrine. Mballo Dia Thiam et compagnie en ont décidé ainsi pour n’avoir pas respecter le délai légal de dépôt de déclaration, selon le préfet du département. Ainsi la méga coalition organisera sa marche le jeudi 23 février prochain à Kaffrine. Ils réclament l’harmonisation des augmentations de salaires et du paiement de l’indemnité de logement aux personnels administratifs et techniques et aux agents des collectivités territoriales.
Talla Sylla fait un malaise à Mpal
L’ancien maire de Thiès a eu un malaise hier lors de l’inhumation de Pape Moctar Cissé, ancien Directeur des ressources humaines à la Présidence de la République. Talla Sylla a piqué une crise en pleine cérémonie à Mpal. Le ministre conseiller du président de la République a été évacué au centre de santé de Mpal, d’après Dakaractu.
La police arrête une bande de quatre malfrats
Une bande de quatre voleurs qui écumait le secteur de Grand Médine et des Parcelles Assainie a été interpellée par la police de la localité. Selon nos sources, tout est parti du sieur A. O. Diallo qui, après avoir acheté une moto de marque Ktm, l’a mise à la disposition de son cousin A. Mballo. Cependant, dans la soirée du 10 au 11 février, Diallo reçoit un coup de fil de la part de son cousin Mballo qui l’informe que sa moto a été volée. Mais le lendemain, Diallo, en partance aux Hlm, aperçoit 02 individus qui ne sont personne d’autre que Bara D. et Abdou S. D., à bord d’une moto semblable à celle volée. Sans tarder, Diallo engage avec eux une course-poursuite jusqu’à l’Unité 22 des Parcelles assainies où il les somme de s’arrêter. Interrogés sur la provenance de la moto, Bara D. et Abdou. S. D. ont déclaré qu’elle leur a été prêtée par un certain A. A. Sané. Ce dernier, quelques instants plus tard, s’est présenté pour faire comprendre à A. O. Diallo avoir acheté la moto auprès d’une personne résidant à la cité Damel, avant d’accepter de le conduire séance tenante au domicile de son vendeur. Ce que Diallo va accepter sans arrière-pensée. Arrivés sur les lieux indiqués, A. A. Sané entre dans la maison pour y ressortir bredouille, arguant à Diallo que son vendeur était absent.
La police arrête une bande de quatre malfrats (bis)
Sur ce, les quidams sont repartis à Grand-Médine pour retrouver le mécanicien Bara D. Toutefois, arrivé sur place, le nommé A. A. Sané fait descendre Abdou S. D. avant de démarrer en trombe pour prendre la direction d’une ruelle. Sur ce, A. O. Diallo décide d’engager une course-poursuite, mais sera stoppé par Bara D. qui s’est dressé devant lui. Une bagarre s’en est suivie, après quoi A.O.Diallo se rend au Commissariat des Parcelles assainies Unité 22 pour raconter sa mésaventure. Sans tarder, les limiers font une descente sur les lieux indiqués pour interpeller Bara D. Abdou. S. D. et A. A. Sané. Au terme de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit.
Le navire hôpital «Global Mercy» est revenu au Sénégal
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a accueilli hier le navire hôpital « Global Mercy » au Sénégal. D’emblée, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye a souligné la contribution essentielle de Mercy Ships au renforcement de l’offre de soins chirurgicaux et à l’amélioration du système de santé et d’action sociale, en phase avec le Plan national de Développement Sanitaire et Social (PNDSS). A l’en croire, entre 2019 et 2022, 1 407 patients ont bénéficié de chirurgie gratuite dans des domaines divers et variés (gynéco-obstétrical, urogénital, oculaire, orthopédique plastique, entre autres), 5 591 patients dentaires ont été traités, 1 199 personnels de santé ont été formés notamment en soins primaires de traumatologie, en ophtalmologie, en gestion essentielle de la douleur, en chirurgicale essentielle, en chirurgie sûre, en soins palliatifs et 87 personnes ont participé au mentorat. Aujourd’hui, ajoute le ministre de la Santé, le défi est de soulager 1 000 patients en attente
Sadio Mané et Sonko parmi les 50 personnalités africaines…
Baromètre de l’agence Ecofin a désigné les 50 personnalités africaines qui inspirent le plus confiance. Parmi eux figurent sept Sénégalais, notamment Sadio Mané, Ousmane Sonko, le Président Macky Sall, Aminata Touré et Youssou Ndour. Selon l’agence, du 31 janvier au 2 février 2023, ses lecteurs ont désigné les personnalités africaines en qui ils ont le plus confiance. C’est au milliardaire nigérian Aliko Dangote que revient la première place, sans surprise, tant il est régulièrement applaudi sur les réseaux sociaux africains à chacune de ses initiatives entrepreneuriales. Sur la seconde marche du podium, figure le journaliste Alain Foka, suivi de près par le footballeur Sadio Mané. La 4e place est occupé par le chef de l’Etat du Mali, Assimi Goïta, 5e place Paul Kagame, 6e Samuel Eto’o, (…) 16e Président Alassane Ouattara, 17e Ousmane Sonko, 19e Youssou Ndour, 20e Alpha Blondy, 26e Macky Sall, 35e Aminata Touré etc.
Dotation de fournitures aux écoles de Pikine-est
Le maire de Pikine-Est, Issakha Diop, a doté les écoles de fournitures scolaires et subventionné les directeurs d’écoles, les enseignants des classes de Cm², les daara et le Conseil communal de la jeunesse. Il a dégagé une enveloppe de 10 millions. La cérémonie s’est tenue en présence de la communauté éducative et des maîtres coraniques qui ont bien apprécié le geste de leur édile. Pour ce qui est du cadre de vie, l’édile de Pikine-Est a annoncé un projet dénommé « Quartiers neufs ». Ainsi la municipalité, en collaboration avec l’Asc Natangué, a organisé une journée d’investissement humain suivie de sensibilisation communautaire autour de la propreté au quartier Nimzaat 02. Le maire et son équipe ont distribué plus de 100 poubelles aux familles
LE PROJET DES 100.000 LOGEMENTS ET LA QUESTION DE LA CANDIDATURE DE MACKY SALL EN 2024 AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens reçus ce mercredi 15 février abordent la question de la candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024, la le projet des ‘’100 000 logements’’ et les suites judiciaires des manifestations des partisans d'Ousmane Sonko à Mbacké
Dakar, 15 fev (APS) – Les suites judiciaires des manifestations des partisans d'Ousmane Sonko à Mbacké, le projet des ‘’100 000 logements’’, la question de la candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024 font le menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Pluie de mandats de dépôt sur les partisans de Sonko’’ après les manifestations à Mbacké, selon Vox populi. Le journal signale que le parquet de Diourbel ‘’envoie le dossier des 69 interpellés en instruction. 10 sont déjà envoyés en prison’’.
Le journal rapporte qu’un autre partisan de Pastef, connu sous le nom de Hannibal Djim, a été placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi, avec la plateforme de levée de fonds, ‘’Koppar express’’, pour ‘’financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique, complot contre l’autorité de l’Etat…’’.
Après les manifestations survenues vendredi entre Touba et Mbacké, ‘’le procureur charge tous les mis en cause’’, souligne le quotidien Kritik.
Selon L’As, ‘’le parquet criminalise le dossier’’. ‘’10 manifestants ont été placés sous mandat de dépôt, 59 autres repassent aujourd’hui devant le juge’’, indique le journal.
Pour le quotidien Bës Bi, ‘’le communiqué du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diourbel, publié dans la journée d’hier, n’augurait rien de bon pour les manifestants arrêtés, vendredi dernier, lors du meeting interdit de Pastef’.
‘’Sur les 69 personnes interpellées, 10 ont été placées sous mandat de dépôt hier par le juge d’instruction, alors que les autres, au nombre de 59, ont fait l’objet d’un retour de parquet. Le procureur, qui a corsé les charges, a cependant requis la libération des 7 mineurs’’, écrit le journal.
Il signale que le représentant du parquet ‘’avait indiqué que ces personnes sont poursuivies pour +participation à un rassemblement et des actions diverses, dégradation de biens, dommage à la propriété mobilière et immobilière d’autrui, instigation pour participation à un rassemblement et à des actions diverses ayant causé des dommages ou à des personnes+’’.
Les Echos met en exergue la signature d’un contrat de construction entre le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow et le groupe EGI d’Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis.
Le journal salue ‘’l’énorme coup de boost de Macky Sall au projet des +100 000 logements+’’. La publication précise que le projet porte sur 50 000 logements avec une première phase de 25 000 à la nouvelle ville de Thiès.
Ce contrat a été signé à Dubaï en présence du chef de l’Etat en marge du sommet mondial des gouvernements.
A propos du projet présidentiel des ‘’100 000 logements’’, Le Soleil affiche à la Une : ‘’Egi d’Abu Dhabi va en construire 50 000’’. Le journal rapporte qu’au sommet mondial des gouvernements, ‘’le président de la République, Macky Sall fustige les perceptions qui pénalisent l’Afrique’’.
Dans sa livraison du jour, Le Quotidien dresse le bilan du chef de l’Etat sénégalais à la tête de l’Union africaine (UA).
‘’Président en exercice de l’UA depuis février 2022, Macky Sall vient de boucler son mandat à la tête de cette organisation. Le mandat du dirigeant sénégalais a été marqué par les négociations menées pour la libération des stocks de céréales bloquées en Ukraine, le plaidoyer pour des investissements massifs dans l’agriculture, l’adhésion de l’UA au G20, entre autres’’, écrit le journal.
En politique, WalfQuotidien note que Macky Sall, dont une ‘’troisième candidature est fortement contestée par l’opposition, la société civile et même des juristes, multiplie les initiatives, pour faire accepter sa candidature au niveau national et international’’.
Le journal qui parle de ‘’fuite en avant de Macky’’ écrit : ‘’Du jamais vu dans l’histoire politique du Sénégal. Une pétition nationale et internationale et des meetings d’investiture à n’en plus finir pour légaliser une candidature à l’élection présidentielle (…) Une véritable fuite en avant pour convaincre les Sénégalais et le Conseil constitutionnel, dont il a nommé les membres, du bien-fondé de cette troisième candidature, un +second quinquennat, se défendent ses inconditionnels’’.
A propos de cette troisième candidature, EnQuête s’exclame à la Une : ‘’Dans la tête de Macky Sall’’.
‘’Quelles garanties pour lui et ses proches en cas de non-candidature ? Que serait le reste de son +règne+ si jamais il annonce qu’il ne sera pas candidats en 2024 ? Quel schéma pour éviter de se faire succéder par Ousmane Sonko ? De ces réponses à ces questions pourraient, en partie, dépendre la réponse du président Sall de se présenter ou non en 32024’’, selon le journal.
«LE MEDIATEUR NE PEUT PAS TOUT LE TEMPS FAIRE CONVOQUER DES GENS ET LEUR DIRE SERREZ-VOUS LA MAIN»
Selon Demba Kandji qui organisait hier, mardi 14 février, à Dakar, une rencontre d’échanges avec les acteurs de la société civile, il appartient à la justice de définir les règles du jeu
Le médiateur de la République n’a pas beaucoup de pouvoir pour amener les politiques au dialogue. Selon Demba Kandji qui organisait hier, mardi 14 février, à Dakar, une rencontre d’échanges avec les acteurs de la société civile, il appartient à la justice de définir les règles du jeu. La Médiature de la République, quant à elle, a un pouvoir de pacification.
Le médiateur de la République, Demba Kandji, a organisé hier, mardi 14 février, une journée de concertation avec les acteurs de la société civile. Répondant à une préoccupation qui est fréquemment revenue dans le débat, à savoir la situation politique actuelle marquée par une forte tension entre le pouvoir et l’opposition, il a estimé qu’il n’est pas du devoir du médiateur de décider en pareille circonstance. «Le médiateur ne peut pas tout le temps parler, faire convoquer des gens et leur dire serrez-vous la main. Ce n’est pas le rôle du médiateur. Il est un pacificateur», a estimé Demba Kandji.
Le rôle du médiateur consiste, rappelle-t-il, à constater une situation et, de son propre chef, en informer qui de droit. «Nous avons un pouvoir qui nous permet de suggérer, de dire au président de la République, aux autorités compétentes, il faut entreprendre telle réforme, il faut entreprendre telle action, parce que le pays en a besoin». Et la rencontre d’hier devrait être, selon lui, «une occasion de faire remonter des choses, mais avec beaucoup plus de discrétion»
Le médiateur de la République d’ajouter, en outre, que dans un Etat de droit, il appartient à la justice de ramener l’ordre. «La paix sociale nous préoccupe tous ; mais la paix sociale, c’est l’Etat de droit. Dans ce contexte de l’Etat de droit, il n’y a qu’une autorité qui régule, il n’y a qu’un vrai médiateur : c’est le juge. Si nous perdons, dans ce pays, une justice qui réponde à nos préoccupations, qui réagisse à nos saisines, alors nous sommes en état de déliquescence. Et ça, c’est l’Etat de primauté, le retour à la nature», dit-il. Il ajoute, en outre : «il n’y a que le régulateur principal et central dans un Etat de droit, c’est la justice. Mais, avant d’aller en justice, il faut que nous respections dans nos relations la règle de droit qui nous unit, nous pacifie».
A signaler que le médiateur de la République, Demba Kandji a été beaucoup interpellé par les acteurs de la société civile, qui demandent son implication dans la pacification du climat politique. Selon la présidente du Réseau Siggil Jigeen, Safietou Diop, le climat politique actuel requiert l’engagement de tous, pour le respect de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance. Cette crise politique, qui survient après la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences financières, peut plonger le pays dans une instabilité sécuritaire, surtout que dans les pays de la sous-région la tension est grande. Safietou Diop souhaite aussi un dialogue entre acteurs politiques, pour éviter au Sénégal les crises qui sévissent dans les pays pétroliers ou gaziers, communément qualifiées de «malédiction» du pétrole ou du gaz.
Penda Seck Diouf, présidente du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et présidente de la Plateforme de veille pour la paix et la sécurité, et imam Bamar Gueye, ont tous deux fait le même plaidoyer.
RECURRENCE DES ACCIDENTS DE LA ROUTE : DEMBA KANDJI ENGAGE LA RESPONSABILITE DE L’ETAT
De nombreux accidents de la route peuvent être évités, si l’Etat avait pris les mesures nécessaires. Le médiateur de la République, Demba Kandji, en est convaincu. «Sur l’autoroute Ilaa Touba, nous avons constaté qu’il y a des zones de silence, des poches de danger. Nous avons alerté le ministre en charge des Transports terrestres pour lui demander d’aménager des aires de repos. S’il y avait des aires de repos, avec des arrêts obligatoires, comme au Maroc, nos bus ne seraient pas conduits par des chauffeurs ensommeillés, au point de causer la perte de tant de vies», déplore-t-il, face aux acteurs de la société civile avec qui il a reçu dans le cadre d’une rencontre d’échanges hier, mardi 14 février 2023, à Dakar. Le médiateur de la République trouve également que «l’accident de Sikilo, quel que soit l’heure de marche du bus, pouvait être évité s’il y avait des aires de repos avec arrêt obligatoire». Il suffit juste, pense-t-il, «d’aménager des aires de repos, de mettre des postes de Police avec des arrêts obligatoire et un chauffeur qui relaie un autre». Ces mesures sont nécessaires, selon lui, pour arriver à une sécurité routière. «Les routes du Maroc étaient beaucoup plus accidentogènes, il y a de cela quelques années. Mais, c’est exactement les mesures de ce genre qui ont permis au roi de mettre un terme à cela. L’Etat Sénégalais construit des routes et des autoroutes, mais avec des véhicules laissés à la merci des conducteurs, qui sont parfois des tombeaux roulants».
NON-EXECUTION DES DECISIONS : UNE TARE DE LA JUSTICE
Les garanties d’un procès juste et équitables peuvent être remises en question. Selon le médiateur de la République et ancien président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji, trouve, «on ne peut pas parler d’un procès juste et équitable si les décisions de justice ne sont pas appliquées». Recevant les acteurs de la société civile dans le cadre d’un échange, hier mardi, à Dakar, il signale ainsi, pour étayer son propos, que l’Etat et les banques ne réagissent pas souvent quand ils sont condamnés. Pour Demba Kandji, «si les décisions de justice ne sont pas appliquées, il ne sert à rien d’aller devant le juge.» Le médiateur de la République répondait ainsi à une interpellation du président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF), Famara Ibrahima Cissé.
Par Mamadou Mansour Seck
LE SÉNÉGAL EST-IL EN FEU ?
Actuellement chez nous tout est politisé. On a l’impression qu’il n’y a pas de responsable. Le contrôle et la sanction sont rares. C’est la porte ouverte à la corruption, à l’indiscipline et à l’incivisme. On a des droits mais on oublie les devoirs
Face à une situation politique nationale qui ne cesse d’inquiéter, à moins d’une année de l’élection présidentielle de 2024, le Général Mamadou Mansour Seck sort de sa réserve pour administrer une leçon de vie démocratique. L’ancien chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA) de 1988 à 1993 revient pour des interpellations dynamiques sur les priorités qui engagent l’avenir du pays, des générations actuelles et futures, le devenir de notre modèle démocratique.
Sud Quotidien publie in extenso la tribune de l’ancien Cemga.
En effet en lisant les media, en écoutant les hommes politiques, on a l’impression que le Sénégal est en feu ou en voie de l’être. Nos parents de la diaspora expriment leur crainte pour le présent et l’avenir du pays. Or, pour moi, la démocratie comme les Grecs l’ont dit, c’est le pouvoir du peuple quand la compétition des idées et des projets de société alimentent la politique, la violence étant exclue. C’est le peuple seul, dans sa majorité, qui choisit les meilleurs projets de société et ceux qui les proposent pour les élire. La Constitution actuelle, loi fondamentale et les institutions ne sont pas l’œuvre du seul président de la République actuel. Celui-ci ne représente que le sommet de la pyramide dont la base est construite par les générations antérieures que nous devons respecter.
La Constitution américaine date de juillet 1776. A part quelques amendements, le fond et l’esprit sont restés les mêmes. La devise américaine « E pluribus unum » signifie l’unité dans la diversité. Mais la démocratie n’est jamais parfaite, c’est un combat de tous les jours. C’est comme l’asymptote en mathématiques dont on peut se rapprocher sans jamais l’atteindre. Les exemples des émeutes contre le Capitole à Washington et à Brasilia le prouvent. Churchill a dit que la démocratie est la gouvernance la moins mauvaise. Les Assises Nationales ont pourtant montré la voie à suivre
Actuellement chez nous tout est politisé, y compris les faits divers de mœurs cryptopersonnelles. On a l’impression qu’il n’y a pas de responsable. Le contrôle et la sanction sont rares. C’est alors la porte ouverte à la corruption, à l’indiscipline et à l’incivisme. On a des droits mais on oublie les devoirs et que nul n’est au-dessus des lois. Dura lex sed lex : La loi est dure mais c’est la loi. Or n’y a-t-il pas plus important pour la survie de notre pays ? Le terrorisme frappe à nos portes. Le Sénégal est le seul pays sahélien qui n’est pas encore attaqué directement par les terroristes. Mais les réseaux sociaux, qui lavent l’esprit de nos jeunes pour les dévier et les embrigader, se propagent à travers l’internet. Des réseaux dormants, difficiles à détecter, menacent notre société de l’intérieur. Les terroristes considèrent le Sénégal comme un défi. Leur ambition est d’arriver jusqu’à la mer, jusqu’au Golfe de Guinée. Les attaques contre le Bénin et la Côte d’Ivoire, pays côtiers, le prouvent amplement
Au moment où nous devons nous préparer aussi à sauvegarder les 210.000 km2 de nos eaux territoriales pour exploiter notre pétrole et notre gaz off-shore, la sécurité et l’intérêt national doivent être nos priorités. Notre intégrité territoriale et notre cohésion nationale que le MFDC veut menacer depuis 40 ans doivent figurer dans les plans des hommes qui veulent diriger le pays. Le changement climatique est en train de ronger nos côtes par l’érosion.
En face de nous, Al-Qaida, Boko Haram et Daesh, veulent nous imposer une interprétation violente du Coran, différente de celle que nos ancêtres ont pratiquée depuis le 9è siècle. Gardons le Sénégal stable et démocratique pour les générations actuelles et futures et refusons de laisser les politiciens prendre en otage notre cher Sénégal.
UN GRAND DEFI POUR LES EXPLOITATIONS FAMILIALES
Augmenter la productivité agricole au Sénégal : c’est la volonté de l’Etat du Sénégal.
Etendre les zones cultivées et augmenter la production agricole et horticole. C’est l’ambition du gouvernement du Sénégal qui n’a pas lésiné sur les moyens pour doter les producteurs de matériels agricoles modernes d’un montant global de plus de 80 milliards Fcfa. Cependant, ce défi ne sera pas facile à relever, car le secteur de l’agriculture au Sénégal fait face à nombreuses contraintes dont l’équation de l’agriculture familiale.
Augmenter la productivité agricole au Sénégal : c’est la volonté de l’Etat du Sénégal. Cette politique agricole visée par l’Etat ne sera pas facile à atteindre si toutefois un certain nombre de contraintes qui freinent le secteur de l’agriculture ne sont pas levées. Il s’agit, entre autres, de la non-disponibilité des terres cultivables, En effet, la productivité engendre un besoin accru de surfaces agricoles disponibles Donc, l’Etat devrait mettre plus de terres à la disposition des petits producteurs et des industriels pour la production de riz et de céréales en quantité suffisante. Ce qui pourra conduire à des accaparements des terres de petits exploitants les empêchant de satisfaire des besoins essentiels. Aujourd’hui, le débat porte essentiellement sur le choix, dans les politiques agricoles, entre deux modèles à savoir l’exploitation agricole familiale d’une part et l’entreprise agricole d’autre part, connue en Afrique de l’Ouest sous la dénomination « agro-business ou agro-industrie ».
Pour certains spécialistes, les exploitations familiales ne sont capables de jouer pleinement leur rôle, à savoir satisfaire durablement les besoins alimentaires des Sénégalais et créer des revenus pour les acteurs. D’où la nécessité de se tourner vers l’agroindustrie qui constituent pour d’autres de réelles menaces sur les exploitations familiales. Selon eux, une transformation de l’agriculture basée sur l’agro-industrie et la promotion du secteur privé de façon globale pourraient aussi engendrer des risques, notamment le déclin de l’agriculture familiale qui nourrit pratiquement le monde rural. Ils pensent d’ailleurs que la souveraineté alimentaire du Sénégal passe nécessairement par le maintien d’une agriculture familiale, de proximité et performante.
LE SECRETAIRE GENERAL NATIONAL DU SELS/A INDIQUE LA VOIE A SUIVRE
Réformer les curricula, c’est d’abord réviser les programmes en vigueur, plus précisément, les contenus d’enseignement-apprentissage qui, aujourd’hui, ne répondent plus aux préoccupations des apprenants
Il y a de cela quelques jours, des élèves des établissements publics scolaires ont protesté, pour réclamer la révision du programme scolaire qui, selon eux, est «lourd». Sur ce, le ministère de l’Education nationale a annoncé que le gouvernement s’est déjà inscrit sur cette lancée. Interpellé sur la question, le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (SELS/A), Pape Mbaye Marie Sylla, indique la voie à suivre.
«Réformer les curricula, c’est d’abord réviser les programmes en vigueur, plus précisément, les contenus d’enseignement-apprentissage qui, aujourd’hui, ne répondent plus aux préoccupations des apprenants. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, les élèves sont sortis. Nous sommes à l’ère de la compétence et les compétences, qui sont installées par les enseignants, doivent permettre aux élèves de résoudre des problèmes de vie. C’est-à-dire les problèmes auxquels ils sont confrontés. Malheureusement, aujourd’hui, nous avons constaté que les connaissances qui sont enseignées, sont des connaissances qui sont trop générales, donc qui n’ont pas beaucoup d’utilité pour les élèves.
Pour le deuxième aspect également, je pense qu’il faut réviser pour prendre, aujourd’hui, en charge l’éducation aux valeurs. Tout le monde en parle. Nous avons constaté qu’il y a une crise de valeurs au Sénégal qui dépasse même les bornes. Nous devons mieux socialiser nos enfants, avec l’implication des parents, des médias.
Nous devons également, dans le même sillage, alléger les programmes qui sont très lourds pour les apprenants. Et la Covid-19 a également permis de voir qu’il est possible d’aller dans le sens que je viens d’indiquer. Parce que, lors de la Covid-19, tout le monde sait que les programmes ont été allégés. Il y a un socle minimal de connaissances qui a été donné aux enfants et c’est ce socle-là qui a permis aux élèves de 3e , de Terminale et de CM2 de faire leurs examens et d’avoir des diplômes qui sont quand même de bons diplômes.
Donc, la Covid-19 a montré qu'il est possible d'alléger les programmes. Tous les contenus qui ont été élagués lors de la Covid-19, je les trouve inutiles parce que s’ils étaient utiles pour les enfants, on allait allonger l'année scolaire et non vraiment contracter le programme.
C'est la raison pour laquelle, nous pensons qu'il est toujours possible de supprimer certains contenus, comme je l'ai dit tout à l'heure.
«SI ON REVISE LES PROGRAMMES, IL EST NORMAL QUE L’ON REVISE EGALEMENT LES EVALUATIONS»
On ne peut pas également parler de Curricula, sans parler également d’évaluations ; c’est intimement lié parce que les évaluations que nous donnons, doivent être en congruence avec les contenus que nous enseignons. C’est la raison pour laquelle, si on révise les programmes, il est normal que l’on révise également les évaluations. Je pense également qu’il faut, si on révise programme et évaluation, revoir également les contenus des manuels scolaires qui sont des supports pédagogiques extrêmement importants
Le dernier aspect, pour moi, c’est la formation initiale et continue des enseignants parce que les enseignants sont le premier intrant de qualité. Si on veut vraiment avoir de bons élèves, il nous faut de bons enseignants et pour avoir de bons enseignants, il nous faut également réviser les contenus de formation mais également respecter la durée de la formation des enseignants qui est de 9 mois. Mais, généralement, ils ne font qu’un trimestre de formation. Je pense que dans cette affaire, il faut une bonne synergie. C’est-à-dire impliquer l’Institut national d’études et d’actions pour le développement de l’éducation, les Directions de l’Enseignement élémentaire, de l’Enseignement moyen secondaire, l’Inspection générale de l’Education et de de la Formation, les syndicats, les parents d’élèves, pour ne pas dire la société civile, mais aussi et surtout les apprenants. Parce que nous sommes dans un système où tout est centré sur l’élève lui-même. Donc, les élèves, dans cette affaire, doivent être présents et leurs préoccupations également doivent être prises en compte dans la mesure du possible.»