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26 août 2025
LUTTE CONTRE LE SIDA, LE PALU ET LA TUBERCULOSE, LE FONDS MONDIAL SOULAGE
Face à l’amenuisement des financements dans la lutte contre le Sida, le palu et la tuberculose, le soutien du Fonds mondial à hauteur de 76 milliards F Cfa dans ce combat est une bouffée d’oxygène.
Face à l’amenuisement des financements dans la lutte contre le Sida, le palu et la tuberculose, le soutien du Fonds mondial à hauteur de 76 milliards F Cfa dans ce combat est une bouffée d’oxygène.
La raréfaction des ressources dans la lutte contre le palu et la tuberculose est une préoccupation. Avec l’appui du Fonds mondial, la recherche va être encore boostée grâce aux 76 milliards de F Cfa francs alloués par le Fonds mondial dans le cadre de la lutte contre Vih/Sida, le paludisme et la Tuberculose pour les trois prochaines années, à compter de 2024. Mme Aïssatou Mbaye Ndiaye, responsable du comité de suivi, de veille et d’alerte de la Société civile explique : «A la veille de chaque fin de subvention -la fin de la Nfm 3 est prévue le 31 décembre 2023-, le Fonds mondial t’envoie une lettre d’allocation. Cette lettre d’allocation veut dire voilà la somme qui a été allouée au Sénégal pour les trois ans qui vont venir. Actuellement, il nous a alloué la somme de 76 milliards dans la lettre d’allocation.» Elle ajoute : «Et maintenant cette somme est divisée pas de façon cartésienne évidemment ! Parce que quand ils font la répartition de l’allocation, ils tiennent en compte beaucoup de facteurs en termes de réalisation, en termes de taux d’exécution, mais aussi en termes de performance, des acteurs et des programmes qui ont été mis sur le terrain.»
Avec cet investissement, les efforts seront accentués dans la lutte contre les Mtn. «C’est fort de tous ces aspects que le fonds mondial alloue au Vih tant, à la tuberculose tant et au paludisme tant. C’est comme ça que ça se fait, nous vienne la lettre d’allocation et maintenant une fois au Sénégal, nous nous allons identifier les stratégies qui nous permettent de mettre œuvre, d’utiliser ces fonds. Ces stratégies sont identifiées par les communautés, le secteur public, c’est-à-dire les régions médicales», appuie-t-elle.
Il faut noter que l’une des priorités de ce programme est aussi de «revaloriser» les communautés qui constituent un dispositif essentiel dans la lutte contre ces maladies. Mme Safiétou Thiam, Directrice exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), insiste sur cette situation. «Nous voulons aussi en termes de priorité, la valorisation de l’expertise communautaire. Parce qu’aujourd’hui, c’est notre défi. Les acteurs communautaires sont sur le terrain, les acteurs communautaires déroulent les activités. Pratiquement 80% des rapports, par rapport au Vih, à la tuberculose, au Palu, sont apportés par les acteurs communautaires. Mais, les acteurs communautaires ne sont pas motivés pour autant. Je pense que notre challenge aujourd’hui c’est de pouvoir renforcer cette expertise communautaire, renforcer la motivation des acteurs communautaires, qui nous permettent d’aller de l’avant et de mieux entamer peut-être le Gc 7», embraie Mme Aïssatou Mbaye Ndiaye.
Le rétropédalage du Sida au Sénégal
L’épidémie, qui signale qu’«en effet, grâce aux efforts soutenus par le Fonds mondial, le Sénégal est en phase d’atteindre des objectifs prioritaires du triple 95% de l’Onusida. Les personnes atteintes de l’épidémie du Sida ne sont plus nombreuses comme auparavant. L’épidémie est entrée dans une phase de décadence, plus particulièrement au Sénégal. «L’épidémie du Sida est d’ampleur modérée et en déclin dans notre pays. Les dernières estimations du Spectrum 2021 montrent une baisse progressive de la prévalence chez les 15-49 ans depuis 2005, passant de 0,75 % à 0,32 %. Au Sénégal, 0,4 % des femmes et 0,3 % des hommes de 15-49 ans sont positifs au Vih (Spectrum, Onusida 2021) : les nouvelles infections à Vih sont en baisse régulière dans notre pays. Elles sont passées de 5167 en 2005 à 1590 en 2021, soit une baisse de 69, 2%. (Spectrum Onusida, 2021) ? La répartition selon l’âge montre que 60, 5% des nouvelles infections surviennent chez les 25-49 ans, 22,2 % chez les 0-4 ans, 14,3 % chez les 15-24 ans, 3,0% chez les 50 ans et plus», selon un document de presse reçu par les journalistes lors de l’atelier de deux jours ouverts hier sur le dialogue pays avec les organisations de la Société civile autour des priorités à prendre en compte dans la subvention Gc7 2023-2025. «Le Sénégal a fait des progrès énormes dans la lutte contre le Vih/Sida : grâce à l’appui du Fonds mondial et d’autres partenaires qui continuent de soutenir les efforts du gouvernement», se réjouissent les responsables de cette lutte contre la persistance de certaines difficultés que connait la riposte contre le Vih/Sida. «Selon le rapport annuel 2021 du Cnls, le gouvernement du Sénégal, le Fonds mondial et le Pepfar constituaient les premiers bailleurs de la riposte au Vih/Sida au Sénégal. Les données disponibles sur les financements montrent qu’en 2021, près de 73, 5% des ressources consacrées à la lutte contre le Sida au Sénégal proviennent de donateurs étrangers», poursuivent-ils. Par contre, «force est de constater que les ressources pour le Sida sont en constante baisse». «Avec la politique d’éligibilité appliquée par le Fonds mondial (basée sur le poids des maladies et le cofinancement), les financements pour garantir la pérennisation des acquis et la durabilité de la riposte sont régulièrement menacés. D’où l’urgence de mettre en œuvre la transition des financements vers des ressources domestiques durables», font-ils remarquer.
ATHLETISME, DECES DE L'ANCIENNE ATHLETE KENE NDOYE
L'ancienne athlète sénégalaise Kène Ndoye, spécialiste du triple saut et du saut en longueur, est décédée à l'âge de 44 ans des suites d'une longue maladie, ont annoncé, lundi en fin de soirée, plusieurs médias sénégalais.
Dakar, 14 fév (APS) - L'ancienne athlète sénégalaise Kène Ndoye, spécialiste du triple saut et du saut en longueur, est décédée à l'âge de 44 ans des suites d'une longue maladie, ont annoncé, lundi en fin de soirée, plusieurs médias sénégalais.
Kène Ndoye était alitée depuis une dizaine d'années. Depuis plus de deux ans, les médias nationaux avaient alerté sur l'état de santé de l'athlète qui se dégradait.
C'est aux Championnats d'Afrique organisés en 1998 à Dakar que Kène Ndoye s'est révélée au public en montant deux fois sur le podium (une médaille d'argent à la longueur et une en bronze au triple saut).
Deux fois championne d'Afrique du triple saut lors des Championnats d'Afrique de 2000 en Algérie et de 2004 (Brazzaville), elle a été médaillée de bronze au triple saut en 2003 aux Championnats du monde d'athlétisme en salle, à Birmingham (Angleterre).
Kène Ndoye a terminé sixième lors des Jeux olympiques d'Athènes de 2004 et à la même place au triple saut aux Championnats du monde d'athlétisme de 2003 à Paris et à ceux de 2005 à Helsinki.
Elle a gagné la médaille d'or au triple saut lors des dixièmes Championnats d'Afrique d'athlétisme de Yaoundé en 1996. Elle termine à la troisième place l'édition suivante (1998) à Dakar et aux Jeux africains de 1999 à Johannesburg (Afrique du Sud).
Médaillée d'argent au saut en longueur lors des Championnats d'Afrique de Tunis de 2002, puis première au triple saut lors des Jeux africains d'Abuja (Nigeria) de 2003, Kène Ndoye a fait les beaux jours de l'athlétisme sénégalais, surtout féminin.
C'est aux Jeux africains de Maputo en 2011 qu'elle a participé à sa dernière compétition internationale, terminant à la deuxième place au triple saut.
Par Mamadou Ndiaye
TUMULTES
Mbacké, une ville presque assoupie se réveille dans une violence déferlante. Les habitants, médusés, constatent impuissants les dégâts causés par des casseurs inspirés par des Cassandres bien au chaud.
Mbacké, une ville presque assoupie se réveille dans une violence déferlante. Les habitants, médusés, constatent impuissants les dégâts causés par des casseurs inspirés par des Cassandres bien au chaud.
Tout le monde semble surpris sauf un : le préfet du département. Il se savait attendu au tournant. En interdisant un rassemblement politique, il voulait éviter le chaos. Informé du « tour de chauffe » qui s’annonçait, il a sûrement pris la décision que dictait la conjoncture du moment.
Cependant, l’interdit a eu peu d’effet sur les manifestants excités sans doute par la très forte présence de policiers dont certains venus en renfort pour la circonstance. En sa qualité de représentant de l’Etat dans le département, le préfet n’ignorait pas donc le risque dans le double sens de l’autorisation ou de l’interdiction.
Qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre, les conséquences qui en découlent, traduisent la complexité de la tâche et la délicatesse du moment où plus d’un s’alarment d’une déconnexion entre le pouvoir et le corps social. Or le haut fonctionnaire en poste, de par son statut, incarne certes la permanence de l’Etat sur le territoire considéré, mais on l’oublie très souvent, il est notamment le « garant de l’ordre public et de la sécurité. »
Nul ne conteste que ce qui se jouait vendredi dernier à MBacké relève du maintien de l’ordre qui s’apprécie et s’ajuste à la hauteur de l’humeur sociale qui se profilait. En amont de l’événement, le préfet a-t-il instauré un climat de dialogue avec les organisateurs ? Ces derniers étaient-ils disposés voire ouverts à des discussions en vue de s’accorder sur le service d’ordre (différent des forces de l’ordre) et les itinéraires de ralliement de la place dédiée au meeting ?
Dans les faits, la méfiance s’observait déjà. Elle reflétait une certaine tension qui montait à mesure que l’échéance approchait. Il n’ y a eu ni marchandage, ni tractations pour arrondir les angles et trouver un compromis qui sauve la situation. Chaque partie, en établissant ses options sans exigence préalable, devrait se mettre dans une posture de compréhension mutuelle pour gérer la manifestation. Gérer ? Oui, bien évidemment !
Car bien que reconnu, le droit de manifester reste assujetti au devoir de veille très porté sur tout ce qui peut s’embraser. A la moindre étincelle. Plutôt que d’être dans un ruineux antagonisme, les forces en présence ne gagneraient-elles pas à mieux pacifier leurs rapports pour un bon déroulement des manifestations ? Justement, rien ne… l’interdit.
Et davantage qu’une dissipation, un tel rapprochement, s’il est mutuellement amorcé, accroîtrait les chances du dialogue tout en rétrécissant les voies de provocation de part et d’autre. Un dispositif de police peut –il être présent sans être visible ? A quoi sert-il de brandir des effets démonstratifs si, en face et à un jet de pierre, se dressent des colonnes de « groupes à risques » capables de se mêler à la foule pour nuire ?
Les événements de MBacké démontrent une savante incursion des « éléments incontrôlés » dans les rangs. La police devrait les repérer et ne plus les quitter des yeux en anticipant sur leurs agissements. Peut-elle, à l’image des pays nordiques, extraire ces casseurs des hordes hostiles avant qu’ils ne nuisent ?
La présomption de compétence attribuée aux forces de défense et de sécurité les prédispose à agir avec efficacité par des interpellations mieux ciblées. La confusion est toutefois vite entretenue sur la présence inopinée de ces « émeutiers » quand des militants ou des sympathisants veulent jouir de leurs libertés en organisant des rallyes ou des meetings dans une ambiance toute festive dans les quartiers ou au cœur des grandes villes.
Cette « franche collaboration » entre organisations politiques et forces de l’ordre est de nature à réduite les incertitudes en gommant progressivement les charges. Pour autant, les nuages s’amoncellent dans le ciel des forces de l’ordre !
A cet égard d’ailleurs, les dégâts collatéraux, nombreux et insupportables, pèsent sur les consciences. Comment comprendre les furies qui s’attaquent à des biens (et parfois même à des personnes) ? Rien ne justifie de tels forfaits. Pas plus que rien ne dédouane ces faussaires « encagoulés », prêts à sévir pour étendre le malaise et le chaos, accroître les frustrations et au finish imputer lâchement les responsabilités à « Monsieur tout-le-monde ».
Cette pratique se répand et n’honore pas notre parcours démocratique qui, tant bien que mal, aborde les écueils et les surmonte suivant une tradition d’écoute et de tolérance mutuelles. La vigilance impose aux acteurs politiques de ne point s’écarter de cette route. Elle a été laborieusement tracée au prix de nombreux sacrifices consentis par les générations d’avant.
La démocratie est une succession de combats courageux. Chaque époque ouvre un chapitre qui se clôt quand sonne la cloche d’un nouveau cycle.
A quelle étape sommes-nous dans la présente conjoncture politique ? Il reste évident que les antagonismes s’accentuent, du moins dans les discours. Les appels à un radicalisme plus prononcé se multiplient. Présagent-ils des orages ? Rien n’est moins sûr.
En revanche, la discorde actuelle obstrue l’horizon qui ne se dégage pas pour autant. Loin s’en faut. Nous sommes face à une situation politique inédite à un an, jour pour jour, de la prochaine élection présidentielle.
Chaque jour qui nous rapproche de l’échéance libère des pulsions qui, faut-il l’espérer, ne seront pas pires. Faute d’éléments probants, personne ne sait qui sera ou non candidat.
Mais les actes que les uns et les autres posent, agrégés, donnent une lecture sibylline des intentions qui leur sont prêtées. Pousser les Sénégalais à interpréter des faits et des gestes n’aide pas à opérer des choix judicieux « en connaissance de cause ».
La nature ayant horreur du vide, beaucoup d’acteurs de moindre envergure se sentent pousser des ailes et s’autorisent même à des « audaces » que la décence politique réprouve. Ils glissent d’un registre à un autre et zigzaguent entre les plateaux de télévision en quête de projection. Très peu d’entre eux sont des lumières.
L’implosion des réseaux sociaux s’explique par les outrances, les outrages, les hostilités, les mensonges et les rhétoriques haineuses qui se propagent à une vitesse grand V dans notre pays. Cette propension a valeur d’avertissement dans ce pays où trop de fenêtres sont ouvertes simultanément. Le ton de la présidentielle à venir est-il déjà donné sur la Toile ?
Après tout, la politique, c’est le terrain, le contact, la proximité, les échanges et une certaine quête de solennité dans les rencontres avec les populations. L’endurance. Un chantier titanesque. Rien ne sert de courir…
ENCORE UN ACCIDENT MEURTRIER
La série noire des accidents mortels se poursuit sur les routes sénégalaises. En effet, un nouveau drame est survenu mardi matin à Keur Madaro, plus précisément à la sortie de l’autoroute à péage, vers Khombole (département de Thiès)
La série noire des accidents mortels se poursuit sur les routes sénégalaises. En effet, un nouveau drame est survenu mardi matin à Keur Madaro, plus précisément à la sortie de l’autoroute à péage, vers Khombole (département de Thiès), occasionnant ainsi quatre morts et des dizaines de blessés.
Selon des informations, il s’agit de bus de transport interurbain qui s’est renversé en pleine course.
Les corps sans vie et les passagers blessés ont été acheminés à l’hôpital par les sapeurs-pompiers.
Nous y reviendrons…
LIGUE DES CHAMPIONS, TOUT SAVOIR SUR LES AFFICHES DE HUITIEMES DE FINALE
Quatre mois après la fin des poules, la Ligue des champions fait son retour pour le début de la phase finale. Outre l’affiche PSG-Bayern, trois autres huitièmes de finale aller sont prévus les 14 et 15 février.
Quatre mois après la fin des poules, la Ligue des champions fait son retour pour le début de la phase finale. Outre l’affiche PSG-Bayern, trois autres huitièmes de finale aller sont prévus les 14 et 15 février. Retour sur les états de forme des équipes engagées cette semaine.
PSG – Bayern
Ce match arrive peut-être au pire moment pour le PSG. Le club de la capitale est en plein doute après sa défaite inquiétante à Monaco ce samedi (3-1). Absence de jeu, fébrilité en défense, gronde qui monte chez les supporters, tous les ingrédients sont présents pour que le PSG explose en cas de mauvais résultat ce mardi. Mais les retours de Marco Verratti, de Lionel Messi et, surtout, de Kylian Mbappé dans le groupe sont des motifs d’espoir pour le PSG.
Côté munichois, on n’affiche pas une sérénité à toute épreuve après un mois de janvier moyen (3 nuls en 3 matches). En championnat, le Bayern a enchaîné 3 victoires consécutives, mais reste sous la pression de l’Union Berlin et du Borussia Dortmund, respectivement à 1 et 3 points du leader munichois. En interne, l’ambiance s’est dégradée avec le conflit qui oppose Manuel Neuer, capitaine blessé jusqu’à la fin de saison, et le club bavarois.
AC Milan – Tottenham
Pour la première fois depuis 2014, le Milan AC retrouve les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Cela devrait être une fête, mais le club italien connaît un début d’année catastrophique. Son succès étriqué contre le Torino ce vendredi (1-0) vient clore une série de sept matches consécutifs sans victoire. À l’image des vice-champions du monde Olivier Giroud et Théo Hernandez, la reprise post-Coupe du monde a été difficile à digérer pour le champion d’Italie en titre. Les Milanais enregistrent toutefois le retour de Zlatan Ibrahimovic, qui était dans le groupe pour affronter le Torino, sans être rentré en jeu. Fikayo Tomori devrait également être disponible, au contraire de Mike Maignan, toujours en convalescence.
Leur adversaire, Tottenham, est surtout irrégulier depuis la reprise. Malgré un succès de prestige contre Manchester City dimanche 5 février (1-0), les coéquipiers de Harry Kane peinent à enchaîner les victoires. Ils ont d’ailleurs été balayés par Leicester ce samedi (4-1). Le podium semble même s’éloigner pour les Londoniens, relégués à 5 points de Manchester United en championnat. Si la dynamique reste meilleure qu’à Milan, Tottenham devra composer avec les forfaits d’Hugo Lloris et de Rodrigo Betancur, blessés au genou, ainsi que la suspension de Pierre-Emile Hojbjerg.
Borussia Dortmund – Chelsea
555 millions d’euros. C’est la somme dépensée par Chelsea pendant le mercato hivernal. Club le plus dépensier (de loin) en janvier, il peine cependant à décoller du ventre mou de la Premier League et reste englué à la 9e place à 10 points de la qualification en Ligue des Champions. Paradoxalement, remporter la C1 cette année pourrait bien être leur meilleure chance de la disputer la saison prochaine.
Mais le club londonien doit d’abord surpasser une machine à gagner. Depuis le début de l’année 2023, le Borussia Dortmund a remporté les sept matches qu’il a disputés. L’équipe est en pleine confiance et réussit à suivre le rythme imposé par le puissant Bayern Munich et le surprenant Union Berlin en championnat (3e à seulement 3 points de la tête). De plus, le retour de Sébastian Haller, après avoir vaincu un cancer des testicules, semble avoir boosté les hommes d’Edin Terzic.
Club Bruges – Benfica
Pas attendu à ce stade de la compétition, le Club Bruges a peut-être bénéficié du meilleur tirage possible. Le champion de Belgique est cependant loin de la forme qu’il affichait à l’automne et qui lui avait permis de s’extirper d’un groupe composé de Porto, du Bayer Leverkusen et, surtout, de l’Atlético Madrid. Sur ses dix derniers matches de championnat, il ne s’est imposé qu’une seule fois (7 nuls, 2 défaites).
D’autant que le Benfica peut aussi se dire qu’il bénéficie du meilleur tirage possible. Le club lisboète caracole en tête de leur championnat, avec 5 points d’avance sur Porto et seulement une défaite au compteur cette saison, lors du match de reprise post-Coupe du monde contre Braga (3-0). Sorti invaincu de son groupe devant le PSG, le Benfica reste sur une série de huit matches sans défaite, même si le club a dû s’incliner aux tirs au but en coupe du Portugal contre Braga (encore), le 4 février (1-1, t.a.b. 5-4).
LA BAISSE DES PRIX DU LOYER SERA EFFECTIVE A PARTIR DU 1ER MARS
Le gouvernement du Sénégal a procédé à une baisse du loyer. A la place d’une loi, c’est un décret que Macky Sall a pris pour faire appliquer la baisse des prix du loyer.
Le président de la République Macky Sall a procédé à un réajustement des prix de la baisse du loyer, qui doivent entrer en vigueur le 1er mars prochain.
Le gouvernement du Sénégal a procédé à une baisse du loyer. A la place d’une loi, c’est un décret que Macky Sall a pris pour faire appliquer la baisse des prix du loyer. Les sept sages ont autorisé le président de la République de signer le décret instituant la diminution des prix de la location. Ce, après que après que le Gouvernement avait saisi, le 26 janvier dernier, le Conseil constitutionnel pour une « délégalisation » de la loi de 2014.
D’ailleurs, le projet de décret pris dans ce sens a été examiné et adopté jeudi dernier, en Conseil des ministres décentralisé à Thiès.
Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de la « lutte abusive » des contrats. Pour mieux veiller au respect de cette loi, une commission de régulation sera mise en place durant le conseil des ministres qui est prévu à Sédhiou (sud) le 22 février prochain.
Sur Pressafrik, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, soutient qu' »il y a une commission qui doit assister les locataires et les bailleurs. Parce que les problèmes peuvent survenir des deux côtés, il peut y avoir des locataires qui ne paient pas ou des bailleurs qui refusent d’appliquer la baisse. Donc dans les deux camps il y a une commission nationale de régulation des lois ( Conarel) qui va être mise en place lors du prochain conseil des ministres.
M. Fofana de poursuivre : « Dans cette commission, on aura la possibilité pour le bailleur ou le locataire de saisir la Commission et de leur faire connaître des contentieux ou les différends qu’il y a entre (eux) notamment sur ces questions de résiliation abusive, ou de hausse illicite des loyers ».
A en croire le ministre, une campagne de communication sera lancée pour informer les locataires et même les bailleurs de leurs droits et de leurs devoirs.
La baisse est de 5% pour les loyers de plus de 500 000 FCFA, de 10% pour ceux allant de 300 000 FCFA à 500 000 FCFA et de 20% pour ceux inférieurs ou égaux à 300 000 FCFA. Cette dernière catégorie concerne la plus grande partie des ménages au Sénégal.
Mais le chef de l’Etat a procédé à un réajustement sur les prix qui, normalement, doivent entrer en vigueur le 1er mars 2022. Désormais au lieu de 20%, les loyers de moins de 300 000 FCFA connaîtront une baisse de 15%. Ceux compris entre 300 000 et 500 000 FCFA restent inchangés avec une baisse de 10%. Il est de même pour les loyers qui vont au-delà de 500 000 FCFA avec une baisse de 5%.
Pour éviter tout problème ou faille, le projet de décret portant baisse des loyers sera accompagné de deux autres décrets . Il s’agira d’un projet de décret portant création et organisation de la commission nationale de régulation des loyers et d’un décret qui devra organiser la profession de courtiers et d’agents immobiliers.
Par Khadiyatoulah FALL
ISLAMISME, ISLAMOPHOBIE : POLEMIQUES ENTRE QUEBEC ET OTTAWA
Le professeur émérite Khadiyatoulah Fall appelle à la nuance, à la liberté religieuse dans la critique et le respect
Nous suivons dans les plateformes numériques les publications de quelques intellectuels, politiciens et universitaires sénégalais qui vivent au Sénégal ou dans la diaspora. Nous avons lu, il y a quelques jours, une intéressante contribution du professeur chercheur universitaire émérite au Québec, monsieur Khadiyatoulah Fall. Ce texte porte sur les défis de l’intégration de l’islam et sur l’islamophobie. Ces défis ont été récemment au cœur de fortes tensions québéco-canadiennes, après qu’une néo-canadienne, musulmane, , récemment nommée conseillère spéciale du PM Justin Trudeau pour la lutte contre l’islamophobie ait tenu des propos jugés offensants, stigmatisants contre la majorité francophone qu’elle aurait qualifié d’anti islam et d’anti musulmans. Le texte du professeur Fall, repris dans différents médias, plaide pour les conditions de dépassement des positions tranchées, agoniques pour ménager le dialogue politique et social. Quel ordre du discours pour sauver le vivre ensemble et la liberté d’expression est la question qui traverse la contribution équilibrée du professeur Fall? Nous pensons qu’au-delà du cas présenté dans le texte de monsieur Fall, cette question est de grande actualité pour renvoyer au blocage du dialogue politique et social que traverse notre pays marqué par la violence verbale, les radicalisations et les polarisations. Le Témoin partage ce texte avec ses lecteurs.
Je partage le sentiment dominant au Québec que madame Amira El ghawaby a commis un grave impair discursif, un sérieux dérapage verbal à l’endroit de la majorité québécoise qu’elle a décrite comme un groupe non porté par «la primauté du droit » mais plutôt par un «sentiment anti musulman». Ce qui peut amener à lire que la société québécoise en serait une de non droit et d’émotions. Il est ressorti aussi que ce dérapage verbal qui stigmatise la majorité québécoise n’était pas une première. Ceci dit, malgré ma ferme désapprobation, je résiste à m’enfermer dans le discours de la flagellation et de la polarisation. Mon propos s’attardera plutôt à renvoyer aux conditions d’une conversation pour pouvoir ensemble « passer à l’avenir ».
De cette « affaire Amira Elghawaby», je crois qu’il est possible que le Québec et le Canada, lucides, raisonnables puissent tous les deux tirer profit pour mieux converser, avec plus de nuances, sur les défis de l’intégration de l’islam et sur la problématique de «l’islamophobie». Nuances qui souvent échappent aux sondages, aux opinions de plusieurs leaders communautaires, des politiciens etmême d’une certaine presse. Le regard sur l’islam au Québec demeure encore fortement orienté par les propos des politiciens, des leaders communautaires et de la presse. Et très peu par les résultats de la recherche universitaire qui existent bien et qui tentent de comprendre l’islam du quotidien, l’islam des ajustements normatifs, l’islam de l’intégration vécus par les musulmans confrontés aux réalités concrètes du terrain. Les connaissances scientifiques élaborées par les chercheurs qui étudient véritablement les conditions réelles d’existence et d’installation de l’islam au Québec et au Canada sont peu prises en charge dans les politiques publiques. Il se pose ainsi le défi de l’articulation entre le monde de la recherche sur l’islam et celui des décideurs et des porteurs de voix.
Si madame Amira El ghawaby devait être maintenue comme conseillère spéciale, chargée de la lutte contre l’islamophobie, il est évident, après ce tollé de critiques, qu’elle sera consciente qu’elle devient une voix de propositions et d’actions futures « sous haute surveillance ». Il est attendu d’elle et de ses collaborateurs qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas avant tout des militants, des idéologues ou des faire-valoir d’une position déjà entérinée. Le Québec, dans sa grande majorité et également en concert avec des ministres et députés québécois du parti libéral fédéral, a fait entendre sa forte indignation. Si madame Elghawaby devait être remplacée, le choix de la nouvelle personne se fera, sans nul doute, en tenant compte de l’impact des critiques formulées par le Québec ainsi que des sensibilités exprimées. Il s’agit définitivement de comprendre que, sur la question délicate de l’islam au Québec et au Canada, nous avons à bâtir des paroles d’inter socialisation, de vivre ensemble qui n’évacuent pas les différences mais qui n’aliènent pas l’autre.
Il ressort de cette saga El ghawaby qu’il est important de s’entourer d’un principe de précaution, d’une prudence, du contrôle des mots et des énoncés lorsque les leaders politiques, lorsque les leaders musulmans se commettent dans l’espace public, en ces moments ci, alors que la place de l’islam au Québec fait polémique, alors que les paroles sur l’islam sont souvent lues, scrutées sous le soupçon d’un excès de victimisation, d’un refus de la critique , d’une possible radicalisation religieuse, d’une ghettoïsation, d’une salafisation ou d’un « frèrisme».
J’ai affirmé à plusieurs reprises que je suis loin de proposer une discrétion discursive des musulmans. La liberté d’expression et la liberté de croyance pour tous constituent de merveilleux acquis de notre démocratie québécoise et canadienne. Je veux plutôt insister sur le fait que la prudence du dire est un acte du vivre ensemble et que la liberté d’expression tombe à plat lorsqu’elle ne fabrique pas de l’interdiscursivité. Je plaide pour une pratique discursive plus avertie, pour une parole qui assume des revendications mais qui soit sensible aux peurs et angoisses de nombreux membres de la société d’accueil qui ont l’impression que les communautés musulmanes sont complices d’un programme de sens du ROC, d’une vision du ROC qui, autour de la dénomination « islamophobie», tend à conforter un préjugé qui décrit la majorité québécoise comme «anti islam» ou «anti musulmans».
Khadiyatoulah Fall, professeur émérite, Université du Québec à Chicoutimi
DES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 14 février, mettent en relief les sujets relatifs à la politiques et à la sécurité routière
Dakar, 14 fev (APS) – La politique, la sécurité routière, etc, sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En politique, Le Témoin signale que dans une lettre adressée à la Société civile, Pastef, la formation de Ousmane Sonko, ‘’dresse la liste rouge des +agressions+ du régime’’.
‘’Dans un courrier adressé aux organisations de défense des droits de l’homme, le bureau national du Pastef dénonce les arrestations, les emprisonnements, les harcèlements, les intimidations, les meurtres de ses militants ainsi que les appels au meurtre contre Ousmane Sonko. Sans compter l’interdiction de manifestation et les attaques contre le parti’’, rapporte le journal.
Vox Populi parle d’une ‘’si longue lettre de Pastef à la société civile’’. Selon la publication, Birame Soulèye Diop et cie ‘’dénoncent +l’acharnement du gouvernement cherchant vaille que vaille à empêcher Ousmane Sonko de se présenter à la présidentielle de 2024’’.
Dans une lettre aux organisations des droits humains ‘’Pastef dénonce des +violences+ et +violations+ du régime (…) une +persécution+ et un +acharnement+ du régime contre son leader, Ousmane Sonko’’, souligne le quotidien Bës Bi.
‘’Pastef n’entend pas se limiter à la bataille de terrain. Le parti de Ousmane Sonko compte également prendre à témoin les organisations de défense des droits humains dans sa croisade avec le Pouvoir. Dans un document de cinq pages, le Bureau politique (BP) de Pastef/Les Patriotes dénonce une +persécution permanente, accompagnée d’une campagne de diffamation et de diabolisation à relents régionalistes, d’une tentative soutenue d’intimidation et de harcèlement moral par les forces de l’ordre (…)’’, écrit le journal.
Selon Sud Quotidien, ‘’Pastef +este+ devant la société civile’’ pour dénoncer ‘’l’interdiction systématique de ses activités politiques et la vague d’arrestations de ses militants’’. Et les organisations de défense des droits de l’homme sont ‘’appelées en arbitres’’.
Concernant Pastef, Libération signale qu’après sa manifestation interdite à Mbacké (centre), 65 personnes dont 4 élèves ont été déférées au parquet, lundi.
En politique toujours, EnQuête note ‘’le dilemme des alliés’’ de Benno Bokk Yaakaar en perspective de la présidentielle de 2024.
‘’Face aux incertitudes qui planent sur une candidature de Macky Sall, les partis les plus représentatifs se posent des questions sur l’avenir de BBY. Le Parti socialiste engage le débat ; la LD s’interroge aussi. Le Secrétaire général de l’AFP, Moustapha Niass, réaffirme sa fidélité au président Macky Sall et à la coalition au pouvoir’’, écrit la publication.
Le quotidien Kritik craint ‘’une menace d’instabilité socio-politique’’ et note que ‘’le feu couve sous le mandat’’. ‘’La tension qui va crescendo n’est pas prêt de s’estomper avec les menaces graves qui pèsent sur la stabilité du pays. Au bras de fer entre opposition et pouvoir, s’est greffée une animosité entre hommes politiques qui n’écartent plus la confrontation pour la sauvegarde de leurs intérêts’’, rapporte le journal.
L’Observateur s’intéresse à la sécurité routière et parle de ‘’coup de frein’’ sur les 23 mesures d’urgence prises par le gouvernement après l’accident de Sikilo.
‘’Un peu plus d’un mois après l’adoption de 23 mesures d’urgence suite au conseil interministériel sur la sécurité routière du 9 janvier, rien n’a changé. Les accidents de la circulation continuent avec leur lot de morts pendant que l’Etat est au point mort concernant l’application des mesures’’, déplore L’Obs.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue ‘’les paroles non ambiguës’’ de l’écrivain Cheikh Hamidou Kane. Dans un entretien avec le journal, l’auteur de L’Aventure ambiguë déclare avoir ‘’un grand espoir pour le pays, qui a beaucoup changé, car nous avons un leadership très engagé et soucieux du progrès économique dans l’ancrage démocratique et l’unité nationale’’.
A l’occasion de la fête de Saint-Valentin célébrée ce mardi, le quotidien Bës Bi s’intéresse aux mariages entre ‘’personnes invalides’’ et affiche à la Une : ‘’Amour sans handicap’’. ‘’Au Sénégal, les personnes vivant avec un handicap sont victimes de stigmatisation et souffrent d’une condescendance de la part des valides. A l’occasion de la Saint-Valentin, Bés bi fait une incursion dans la vie amoureuse de ces âmes rejetées, forcées à épouser leurs semblables. Une injustice sociale’’.
AFFRONTEMENT A MBACKE, LES ELEVES EXIGENT LA LIBERATION DE LEURS CAMARADES
Plusieurs élèves du département de Mbacké (centre) sont sortis dans les rues lundi matin, pour ''exiger'' la libération de leurs camarades arrêtés vendredi dernier lors des affrontements survenus entre les forces de l'ordre et des militants du Pastef
Mbacké, 13 fév (APS) – Plusieurs élèves du département de Mbacké (centre) sont sortis dans les rues lundi matin, pour ''exiger'' la libération de leurs camarades arrêtés vendredi dernier lors des affrontements survenus entre les forces de l'ordre et des militants du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF), a constaté l’APS.
C'est à 9 heures que ces élèves ont quitté les salles de classe, pour manifester leur mécontentement dans les rues de Mbacké. Ils demandent ‘’la libération immédiate'' de leurs camarades interpellés par les forces de l'ordre.
Un important dispositif sécuritaire est encore positionné aux alentours du Tribunal de Mbacké et dans le centre-ville.
Une source sécuritaire jointe au téléphone par l’APS a dit ‘’quatre élèves sont arrêtés, dont un qui fréquente une école coranique''.
‘’Un des élèves arrêtés est en classe de terminale au lycée de Mbacké'', a signalé à l'APS le proviseur du lycée de Mbacké, Modou Fall, invitant les autorités judiciaires ‘’à la clémence''.
Les affrontements survenus vendredi dernier entre les militants du Pastef et les forces de l'ordre, à la suite de l'interdiction par l'autorité administrative du meeting de ce parti de l'opposition, ont entraîné l'arrestation de 29 individus, a confié à l'APS une source sécuritaire ayant requis l'anonymat.
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DÉPASSER L'HORIZON DE LA COLONIALITÉ
La colonisation n'est qu'un épisode. Le débat sur l'origine extra-europénne des Africains en Europe est un faux débat. Le développeent est un système prédateur. Lumière sur le concept du panafri-centrage - ENTRETIEN AVEC AZIZ SALMONE FALL
Le politologue Aziz Salmone Fall décrypte plusieurs sujets au micro de l'émission Paroles d'honneur sur le réseau social Twich, dont la françafrique, le FCFA, le concept du panafricanisme, entre autres.