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20 juin 2025
LES CAMBISTES DE LA PETITE COTE CRIENT A L’INSECURITE
Après la fusillade mortelle survenue samedi dernier en plein jour au marché central de Mbour, nous sommes allés à la rencontre de cambistes qui ont accepté d’aborder avec nous divers aspects de leur profession
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 13/12/2022
Après la fusillade mortelle survenue samedi dernier en plein jour au marché central de Mbour, nous sommes allés à la rencontre de cambistes qui ont accepté d’aborder avec nous divers aspects de leur profession, qui reste une activité très complexe et pleine de risques selon eux. Pour leur doyen, certes le métier expose le cambiste à une insécurité permanente mais il reste convaincu que s’il n’y avait que les Sénégalais, lui et ses collègues ne craindraient pas les braquages. Notre interlocuteur invite fortement nos autorités à contrôler davantage les étrangers vivant dans notre pays. Ou, en tout cas, à renforcer les contrôles aux frontières.
La ville de Mbour a été secouée par une fusillade survenue samedi dernier dans son marché central. Un ressortissant guinéen répondant au nom de Aly Kouyaté, venu de Thiès à bord d’une moto Jakarta, a ouvert le feu avec son pistolet de marque Browning sur un cambiste du nom de Ndiaga Ndiaye qui tenait un bureau de change sur la rue El Hadj Malick Sy. Le tireur, qui a bénéficié d’un effet de surprise, a ôté la vie à sa victime qui s’opposait à ce qu’il fasse main basse sur l’argent qu’il avait gardé dans son coffre fort. Après avoir abattu sur place le jeune cambiste, le cambrioleur s’en est pris ensuite à un jeune charretier du nom de Ngagne Cissé venu à la rescousse après avoir entendu le coup de tir venant du magasin du cambiste. Malheureusement pour lui, il a reçu deux balles l’une au ventre, l’autre au thorax. Me charretier s’est affalé devant les badauds accourus pour assister à cette scène inédite de coups de feu tirés comme dans un film de western.
Face à la clameur qui montait, l’agresseur a prisla tangente. Pour organisersa retraite, il fait des tirs de somation afin de disperser la foule et réussi même à blesser plusieurs personnes parmi les poursuivants. Selon le procureur de Mbour, quatre blessés ont été enregistrés. Poursuivant sa chevauchée dans le quartier Escale, le présumé meurtrier a fini sa course au centre de surveillance côtière du service départemental des pêches, sis à la plage du quartier Tefess, derrière la préfecture. C’est là qu’il a été cueilli par les policiers.
Deux jours après cette tuerie qui avait déclenché la colère des jeunes qui exigeaient à la Police que leur soit remis le meurtrier, nous avons effectué un tour chez quelques cambistes qui officient au marché central de Mbour, lieu du drame.
« C’est Dieu seulement qui nous protège, mais notre métier est risqué », martèle Niawout Mbodj, qui passe pour être le doyen de la profession dans la commune de Mbour pour avoir commencé à y exercer depuis 2005. Interpellé sur l’attitude du jeune Ndiaga Ndiaye qui a tenté d’opposer une résistance à son bourreau, le sieur Mbodj a laissé entendre qu’il ne fallait pas que la victime agisse ainsi, il fallait tout juste coopérer pour se sortir de cette situation, car la vie na pas de prix, a-t-il assené. Et de confier : « J’ai fait 25 ans de banque avant d’embrasser une carrière de cambiste. En banque, le règlement intérieur prévoit que, lorsqu’un client se pointe avec une arme et vous demande les clés de la caisse, vous coopériez au moins pour sauver votre peau, car la vie est sacrée». Le doyen Niawout Mbodj en profite pour dénoncer la prolifération des faux billets de banque dans le circuit.
Le tueur froid de samedi dernier étant de nationalité guinéenne, notre interlocuteur demande que les autorités de notre pays se penchent sur la règlementation portant présence et circulation des étrangers sur le territoire national. Pour lui, les meurtres et autres attaques commis ces derniers temps sur des Sénégalais opérateurs économiques, particulièrement les cambistes, sont l’œuvre d’étrangers. D’où la nécessité de mieux surveiller ces derniers.
TOUBA ATTAQUÉ
Après Mbour, les armes ont encore retenti à Touba, où des malfaiteurs lourdement armés, ont attaqué une station à essence.
Après Mbour, les armes ont encore retenti à Touba, où des malfaiteurs lourdement armés, ont attaqué une station à essence.
À Touba, la Station-service «Serigne Gueye », située sur la corniche de Touba, a été attaquée par des malfaiteurs. Il s’agit d’un gang composé d’une quinzaine d’individus venus à bord un véhicule 4x4 volé, selon Rfm.
Après un échange de tirs avec les policiers, ils ont réussi à s’enfuir en emportant la recette du week-end évaluée à plus de 3,6 millions de francs Cfa. Ils ont laissé derrière eux deux blessés.
LES ASSURANCES D’AMADOU BA
En matière d’éducation et de santé, Amadou Ba a décliné les grandes orientations de son gouvernement
Devant les députés de l’Assemblée nationale, le Premier ministre Amadou Ba a consacré hier, lundi 12 décembre, sa déclaration de politique générale aux grands défis qu’il entend relever autour du gouvernement. Il a ainsi détaillé la feuille de route de son gouvernement en matière de santé et d’éducation.
Pendant plus d’une heure, le Premier ministre a décliné la feuille de route de l’Exécutif, détaillant avec plus ou moins de précision les réformes que son gouvernement souhaitait conduire pour le développement du pays. Ainsi, en matière d’éducation et de santé, Amadou Ba a décliné les grandes orientations de son gouvernement. « L’éducation sera ainsi au premier plan de notre action et j’entends m’y intéresser personnellement, d’abord par conviction, et ensuite par devoir », a–t-il tenu à préciser devant les députés. Sur ce, le chef du gouvernement entend mettre en œuvre plusieurs actions pour « bâtir une école du futur ». « À cet égard, Il poursuivra l’œuvre de rénovation entreprise afin de mettre en valeur notre plus importante ressource : le capital humain. Le numérique éducatif, la réforme des curricula doivent aider à former les Sénégalais de demain, pour faire d’eux, des citoyens engagés, des travailleurs qualifiés et des génies innovateurs, capables de faire face aux exigences de leur époque. Voilà l’enjeu et voilà, pour le Gouvernement, ce qui constitue un réel défi », a déclaré le Premier ministre. Amadou Ba dit également porter son combat sur l’adéquation des formations avec des exigences réelles du marché.
A l’en croire « notre économie ne peut se développer sans une main d’œuvre compétente, en nombre suffisant et disponible préalablement à la création des emplois ». Dans son discours, le chef du gouvernement a évoqué l’enseignement arabe et religieux. « Le Président de la République Macky Sall demeure sensible aux vertus et principes qui ont fait rayonner notre pays dans le monde. C’est ainsi d’ailleurs qu’il a donné instruction au Gouvernement de procéder au recensement des daaras et de leur affecter 20% de la subvention destinée aux établissements d’enseignement », a indiqué Amadou Ba.
Dans le volet consacré à la santé, le Premier ministre a fait part de sa volonté de prendre à bras-le-corps les préoccupations. « Ma conviction profonde est que la santé n’est pas un bien marchand, encore moins un luxe ; il s’agit d’un besoin humain fondamental et un droit social. C’est la raison pour laquelle, le programme de la carte d’égalité des chances sera évalué et étendu. De même, la prise en charge médicale des soins coûteux des personnes et groupes vulnérables sera renforcée », a dit Amadou Ba. Il ajoute : « L’offre de service de santé sera améliorée en quantité et en qualité ; elle sera élargie et rendue plus accessible. Le Programme de digitalisation du système de santé va bénéficier d’un budget de 34 milliards. La réforme hospitalière va renforcer la territorialisation de l’offre de soins et la création de centres d’excellence pour une spécialisation et la modernisation des services des urgences ».
Le Premier ministre dit également inscrire son mandat dans la poursuite de la mise à niveau des blocs opératoires et de services de néonatologie ainsi que la construction et la réhabilitation des centres, postes de santé et brigades d’hygiène et le renforcement du Programme élargi de vaccination. Dans ce même ordre d’idées de développement du secteur de la santé, Amadou Ba entend poursuivre les efforts de renforcement des effectifs du personnel médical.
VIOLENCES A L’ASSEMBLÉE, LES DEUX DÉPUTES A LA DIC CE JOUR
Introuvables depuis leurs actes de violences contre leur collègue Amy Ndiaye, les deux députés de Yewwi Askanwi, Massata Samb et Mamadou Niang, ont finalement été appréhendés hier. « Devant l’Assemblée nationale », selon des sources policières.
Introuvables depuis leurs actes de violences contre leur collègue Amy Ndiaye, les deux députés de Yewwi Askanwi, Massata Samb et Mamadou Niang, ont finalement été appréhendés hier. « Devant l’Assemblée nationale », selon des sources policières. Leur interpellation a eu lieu au terme de la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Conduits à la Division des investigations criminelles (Dic) pour audition, les deux mis en cause ont pu être relâchés avant d’être convoqués pour aujourd’hui, à 10h.
Bés bi a appris qu’ils pourraient être présentés au procureur dès demain et risquent un mandat de dépôt. Pour rappel, au cours d’une dispute houleuse dans l’enceinte de l’hémicycle, Massata Samb et Mamadou Niang s’en étaient physiquement pris à la dame parlementaire, Amy Ndiaye, qu’ils reprochaient d’avoir tenu des propos irrévérencieux à l’encontre de Serigne Moustapha Sy. Dans le tollé suscité par l’incident, le président de l’Assemblée nationale avait saisi le procureur de la République. Tandis qu’une plainte déposée par la députée planait sur les deux mis en cause.
UN MATCH QUI S'ANNONCE TRÈS CHAUD
C'est une sacrée demi-finale qui nous attend ce mardi soir (19h), avec un duel entre la Croatie et l'Argentine pour une place en finale.
C'est une sacrée demi-finale qui nous attend ce mardi soir (19h), avec un duel entre la Croatie et l'Argentine pour une place en finale. Un match qui s'annonce très chaud, surtout au vu du style de jeu et du caractère trempé de bon nombre de joueurs d'un côté comme de l'autre. On avait d'ailleurs déjà pu voir bon nombre de moments de tension lors du dernier match de l'Albiceleste, où les chambrages avec les Néerlandais avaient été assez intenses et commentés sur les réseaux sociaux.
Et dans les médias, la guerre a déjà commencé. Le journal croate Sportske Novosti a récemment publié un article dans lequel il indique que « l'Argentine prépare un plan très sale », avec une théorie à la limite du complotisme.
Selon le média, un joueur de la sélection argentine aurait même prévenu un de ses coéquipiers croates : l'Albiceleste s'apprête à jouer très dur et compte provoquer les joueurs croates pour les faire sortir du match. Certains joueurs argentins auraient même reçu des consignes spécifiques pour cibler certains joueurs croates et les faire dérailler.
LA CROATIE S'ATTEND AU PIRE
Un article très dur envers la sélection argentine, et qui a logiquement été mal accueilli de l'autre côté de l'Atlantique. « Des accusations absurdes », répondent les médias argentins, via Infobae notamment. Les principaux médias sportifs argentins attendent une réponse tranchante de Lionel Scaloni en conférence de presse, où il sera sûrement interrogé à ce sujet. « Le rival, c'est la Croatie, pas l'arbitre », titre de son côté Olé, qui veut que Lionel Messi et sa bande se concentre avant tout sur les Croates et ne se laissent pas distraire par les polémiques arbitrales. Assez incisifs, les médias argentins ont envie de voir leur équipe en découdre. Autant dire que le match s'annonce particulièrement tendu !
MACKY AU SOMMET ETATS-UNIS-AFRIQUE
Le chef de l’Etat Macky Sall, président de l'Union africaine, est arrivé, ce lundi, à Washington où il prend part au Sommet Etats-Unis-Afrique à l’initiative du président Joseph Biden, a t-on appris de la télévision nationale.
Dakar, 12 déc (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall, président de l'Union africaine, est arrivé, ce lundi, à Washington où il prend part au Sommet Etats-Unis-Afrique à l’initiative du président Joseph Biden, a t-on appris de la télévision nationale.
‘’Ce 2e Sommet après celui de 2014, se déroulera en plusieurs séquences jusqu’au 15 décembre, avec des thématiques touchant à la paix, la sécurité, l’environnement, le développement économique et social, entre autres’’, a expliqué la présidence sénégalaise dans un communiqué.
Elle annonce qu’après le sommet de Washington, Macky Sall se rendra en visite officielle au Japon à l’invitation du Premier ministre Kishida Fumio du 16 au 20 décembre.
Son retour à Dakar est prévu le 21 décembre.
Par Baba DIOP
DU GOMBO DANS LE SULUXU
Face à la télé qui transmettait la déclaration de politique générale du tout nouveau Premier ministre à l’Assemblée nationale, Tons et Tata bataillaient à coup d’arguments
Il y avait foule derrière la fenêtre du salon de Tata où se jouait un autre match à l’ombre de la Coupe du monde.
Face à la télé qui transmettait la déclaration de politique générale du tout nouveau Premier ministre à l’Assemblée nationale, Tons et Tata bataillaient à coup d’arguments. Tata qui était d’un autre bord politique que Tons avait la ferme conviction que le panégyrique servi aux députés n’était que boniment.
Tons alléguait que jamais Premier ministre de la République n’avait autant d’allure et que sa maitrise du français venait en second après celle de Senghor qui avait appris aux Français à parler français. Tata partit d’un fou rire car Tons avait été exclu de l’école primaire en classe de Te Pe Ne Me Re Ve Le De Be et Toto tape Nama, autant dire qu’il n’avait jamais dépassé le livre syllabaire pour l’apprentissage à la lecture.
Tons botta en touche, pour dire que la bourse familiale octroyée par son vénéré Président avait mis du gombo dans le suluxu mbalax (1) de Tata et qu’elle ne pouvait le nier. Et Tata d’écarquiller des yeux et de dire sans ambages que voilà qui illustre la misogynie de son ¨Président car cette bourse familiale devait tomber dans l’escarcelle des mères et non des pères. Tata conclut son propos par un à bas le patriarcat.
Les femmes agglutinées à la fenêtre de Tata de scander : « A bas la misogynie, les femmes au perchoir ». Une voix de s’élever : « Si on avait confié l’équipe nationale à une femme, le Sénégal serait à la place du Maroc. Une femme présidente, le pays serait Natangué à la place de Sunugal ». Et les youyous et autre sons de casserole de fuser. Tata en tête du groupe de femmes de dévaler la rue.
1- Sauce gombo
LES IRRÉGULARITÉS DE LA GESTION DU FONDS COVID
Les conclusions des contrôleurs sur l’utilisation des deniers publics, dans le cadre de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre la Covid soulignent que le régime de dérogation au Code des Marchés publics a permis tous les excès
La Cour des Comptes du Sénégal a publié hier, lundi 12 décembre 2022, son Rapport portant sur «Contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19 (FORCE COVID), Gestions 2020 et 2021». Dans le document, les contrôleurs de la Cour des Comptes ont relevé de nombreuses irrégularités, conflits d'intérêt, entorses au Code des Marchés publics, retards dans les délais de livraisons, etc. en ce qui concerne la gestion 2020 et 2021 et l’utilisation du Fonds FORCE COVID-19.
Trois agences de voyage appartenant à la même personne gagnent 17 marchés… pour plus de 15 milliards de fcfa
Trois agences de voyage gagnent 17 marchés de fourniture de matériel médical, pour une valeur de plus de 15 milliards de FCFA. L’information est contenue dans le Rapport de la Cour des Comptes du Sénégal, publié hier, lundi 12 décembre 2022, et portant sur «Contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID19 (FORCE COVID), Gestions 2020 et 2021». Dans ce Rapport de 180 pages, structuré en cinq chapitres, les conclusions des contrôleurs sur l’utilisation des deniers publics, dans le cadre de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID19 (FORCE COVID, 2020 et 2021), soulignent que le régime de dérogation au Code des Marchés publics (CMP) a permis tous les excès. A titre d’exemple, dans le Chapitre I, intitulé «Dispositif de pilotage et de contrôle», au premier point portant sur «Pilotage financier et contrôle des opérations», les auditeurs ont relevé des conflits d'intérêt, entorses au Code des marchés publics, retards dans les délais de livraisons, entre autres manquements... Selon ce Rapport définitif des entreprises privées, notamment trois agences de voyages, dont les compétences sont diamétralement opposées à la Santé publique, ont gagné 15 milliards de FCFA à travers 17 marchés de fourniture de matériel médical. «Il s’y ajoute qu’au MSAS, à titre d’exemple, la dérogation au CMP de 2014 a entraîné une absence de mise en concurrence avec pour effet de faire bénéficier à des entreprises de parts de marché plus importantes, en concentrant des marchés sur un nombre restreint de fournisseurs.
Ainsi, les entreprises MEDINE SARL, NKG, SONABI et AL NABIYOU VOYAGES, appartenant à la même personne nommée Madame Ndèye Katy Gadiaga, ont fourni, en 2020, des matériels médicaux et des équipements de protection individuelle au MSAS pour un montant total de 15 578 132 877 FCFA correspondant à 17 marchés», lit-on dans le document.
Surfacturations et management de manière assez permissive du fonds force Covid-19
Et comme si cela ne suffisait pas, des contrats ont été conclus «avec des entreprises, dont l’objet social n’a aucun lien avec le marché attribué, ou qui n’ont aucune expérience pour l’exécution des marchés pour lesquels elles ont été attributaires. Ces pratiques ne contribuent pas à la rationalisation et à la préservation des derniers publics et entraînent des manques à gagner pour l'Etat», informe la source qui note que «La survenue rapide de la Covid-19 a pris tout le monde de court. Ainsi la fameuse solution du Sénégal : le Fonds Force COVID-19, a dû être managée de manière assez permissive. Ce qui a provoqué de graves entorses au Code des Marchés publics (CMP)». Et le Rapport de dénicher des libéralités prises avec les règles de marché public qui ont fait perdre au Trésor public sénégalais près d'un milliard. «La Cour constate, dans certains cas, un renchérissement des coûts d’acquisition du fait de l'absence de mise en concurrence et une contractualisation avec un nombre très limité de fournisseurs. Une comparaison des prix de ces fournisseurs avec ceux de la PNA, pour les mêmes types d'équipements et la même quantité, fait ressortir un manque à gagner pour l’Etat estimé à 983 450 000 FCFA».
Diouf Sarr et Mansour Faye à la trappe
Malgré l'urgence sanitaire et logistique, les ministères de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), alors dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr, et du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale (MDCEST), piloté en son temps par Mansour Faye, ont mis plus de trois mois à exécuter les marchés pourtant passés sans appels à concurrence. L'imprécision des textes dérogatoires a sérieusement retardé l'exécution de plusieurs marchés de ces deux ministères. «Le pilotage financier de la pandémie est marqué par des imprécisions du cadre juridique mis en place et le non fonctionnement de certains organes du Fonds Force COVID-19… Les délais de livraison ont accusé des retards d'au moins un trimestre», malgré l'état d'urgence avancée par Abdoulaye Diouf Sarr et Mansour Faye. «La mise en œuvre des mesures dérogatoires n’a pas toujours eu les résultats escomptés puisque des lenteurs ont occasionné des retards dans la livraison des biens et services au niveau de certains ministères. En effet, la Cour constate, par exemple, que les délais de livraison de plusieurs marchés passés par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) et par le Ministère du Développement communautaire de l’Equité sociale et territoriale (MDCEST) n’ont pas été respectés. S’agissant du MSAS, sur un échantillon de 48 marchés des retards de plus de 100 jours ont été relevés. Au niveau de MDCEST, les achats de denrées ont accusé des retards de 130 voire 170 jours», renseigne le Rapport définitif issu de la procédure écrite et contradictoire prévue par les dispositions de l’alinéa premier de l’article 64 de la loi organique n°2012-23 du 27 décembre 2012 sur la Cour des comptes.
AMADOU BA JOUE LA CARTE DE LA PRUDENCE
Accueilli par une Assemblée agitée où l’opposition a axé ses interventions sur la question du troisième mandat, la dette publique, la violation des libertés et la mal gouvernance, le Premier ministre a préféré ne prendre aucun risque
Le Premier ministre, Amadou Ba, a effectué hier, lundi 12 décembre, sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale sans solliciter le vote de confiance des députés. Accueilli par une Assemblée nationale agitée par les députés de l’opposition qui ont axé leurs interventions sur la question du troisième mandat, la dette publique, la violation des libertés et autre mal gouvernance, Amadou Ba a préféré ne prendre aucun risque en se passant de cette disposition prévue par l’article 55 de la Constitution.
Une déclaration de politique générale au goût d’inachevé. Le Premier ministre, Amadou Ba, a présenté hier, lundi 12 décembre, les grands axes de la politique qu’il entend mettre en œuvre à travers sa déclaration de politique générale. Cet exercice qui a duré plus de huit tours d’horloge n’a pas été sanctionné par un vote de confiance des députés comme le prévoit l’article 55 de la Constitution pour montrer l’adhésion de la majorité des députés à cette feuille de route présentée par le chef du Gouvernement.
Accueilli par une Assemblée nationale agitée par les députés de l’opposition qui ont axé leurs interventions sur la question du troisième mandat, la dette publique, la violation des libertés et la mal gouvernance, Amadou Ba a préféré ne prendre aucun risque. En effet, lors des débats, des députés de l’opposition ont pris la parole pour l’inviter publiquement à se soumettre à cette exigence de vote de confiance sans quoi ils vont introduire dès aujourd’hui, comme le prévoit la loi, une motion de censure.
A l’instar de Mamadou Lamine Diallo membre du groupe parlementaire « Liberté démocratie et changement » de la coalition Wallu Sénégal. « Vous avez forcé les portes de l’Assemblée nationale qui ne vous reconnait pas en venant ici. Vous êtes ici, et je pense que vous aurez le courage de demander le vote de confiance avant de quitter l’Assemblée nationale », avait-il lancé à l’endroit du chef du gouvernement. Abondant dans le même sens, son collègue de l’opposition et président du groupe parlementaire de Yewwi Askan wi, Biram Souley Diop, après avoir dénoncé les nombreux atteintes à l’Etat de droit par des arrestations systématiques des voix discordantes, a précisé à l’endroit du Premier ministre : « au cas vous vous abstiendrez à demander le vote de confiance, je vous informe que nous, députés de Yewwi Askan wi, allons déposer une motion de censure dès demain (ndlr) contre votre gouvernement ».
Tirs groupés de l'opposition sur le Premier ministre
Auparavant, prenant la parole après la lecture par le Premier ministre de sa déclaration de la politique générale, Ahmed Aïdara, député-maire de la ville de Guédiawaye a indiqué à l’endroit du Premier ministre que son discours sur la liberté d’expression et le respect de l’Etat de droit est biaisé par les arrestations des opposants. Loin de s’en tenir là, l’élu de l’opposition a également déploré les 6 milliards dépensés dans la campagne de la Coupe du monde de football en indiquant que ce montant aurait pu servir à financer la rénovation du Lycée Limamoulaye dont les bâtiments sont, selon lui, dans un état de délabrement très avancé. Avant de conclure son propos, le député-maire de la ville de Guédiawaye a également fait remarquer au Premier ministre que le blocage des comptes du groupe Dmédia contredit le slogan de champion du social collé au chef de l’Etat.
Prenant la parole, sa collègue Ramatoulaye Bodian a également axé son intervention sur la politique de répression des opposants. « On ne sent pas de démocratie au Sénégal car, le chef de l’Etat continue de plus belle à appliquer sa politique de liquidation de son opposition. On a même vu des journalistes se faire arrêter puis libérer tout simplement parce qu’ils réclamaient la libération de leur confrère Pape Alé Niang».
Abondant dans le même sens, son collègue de l’opposition Abass Sall, après avoir interpellé le Premier ministre sur sa déclaration de patrimoine, soutiendra que la situation actuelle du Sénégal n’a rien à voir avec sa description. « Vous nous avez présenté un Sénégal de rêve mais cela est différent de ce Sénégal où nous vivons. Un Sénégal où l’Assemblée nationale fonctionne sur la base d’un Règlement intérieur tronqué, un Sénégal où des soldats disparaissent en plein Dakar et un procureur de la République est impliqué dans la falsification de procès ».
Pour sa part, Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire « Liberté démocratie et changement » a déploré le silence du Premier ministre sur le calendrier électoral, en l’invitant à rassurer les Sénégalais au sujet de l’ambition du chef de l’Etat à briguer une troisième candidature illégale. Abondant dans le même sens, le député maire de la commune de Yeumbeul a invité le Premier ministre à expliquer comment son gouvernement va procéder pour passer d’une croissance actuelle de 4,5% à une croissance à deux chiffres mathématiquement en 2023.
Les députés de la majorité font bloc
Face à ces attaques de leurs collègues, les députés de la majorité ont vigoureusement réagi lors de leur prise de parole. « La dette n’est pas utilisée pour financer la consommation. Le moment de se prononcer sur le mandat n’est pas venu. L’heure est au débat sur le développement du pays. Mes amis n’ont aucune expérience pour parler de votre Dpg, ils sont abonnés aux invectives qui est leur terrain favori », rétorque Abdoul Mbow.
Prenant la parole, Farba Ngom traitant ses collègues de l’opposition de « bodio bodio » qui ont refusé de voter le budget que le président Macky Sall a dégagé pour la prise en charge des problèmes des Sénégalais, a invité ses collègues de la majorité à montrer leur adhésion à la troisième candidature du président Macky Sall par acclamation. Chose faite.
Abondant dans le même sens, Cheikh Seck affirmera que Macky Sall sera bel et bien candidat en 2024. « Il y a des questions sur lesquelles vous n’êtes pas tenu de répondre, notamment celle relative au 3e mandat. Car, le Président Macky Sall sera bel et bien candidat puisque sa candidature est une demande sociale. Ceux qui parlent de Karim n’ont qu’à s’adresser à Mimi Touré qui l’avait traqué et emprisonné. Monsieur le Premier ministre, vous êtes sur la bonne voie, tous ceux qui s’agitent ne sont pas lucides ».
Réagissant sur la question de l’endettement agité par plusieurs collègues de l’opposition, l’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr a indiqué que sous Macky Sall, « le Sénégal ne s’endette pas pour supporter son train de vie ou financer des trains blancs ». Dernier à prendre la parole, le président du groupe parlementaire de la majorité, Oumar Youm, a rassuré le Premier ministre du soutien total de son groupe qui, malgré les menaces, a fait adopter les budgets de tous les ministres. Poursuivant son intervention, il a indiqué sur le groupe de la majorité n’est pas figé par la question du 3e mandat, ou encore celle relative aux échéances électorales. « Nous sommes plutôt préoccupés par le développement du Sénégal. Je suis un militant du Sénégal du progrès, des infrastructures routières, qui réconcilie les Sénégalais des zones rurales avec ceux des zones urbaines grâce aux projets importants réalisés par le président Macky », a-t-il lancé.
KEEMTAAN GI - BA ET LES TROIS TACLES !
Au cours de sa Déclaration de Politique générale d’hier, l’avant-centre de pointe Amadou Ba a sans doute réussi une ou deux fois à transpercer la défense adverse et même à secouer ses filets. Autrement dit, à marquer de précieux buts qui ont fait qu’à la fin, il a remporté une victoire étriquée mais une victoire quand même en ce sens que, de l’avis de la majorité des observateurs, il a plutôt réussi son grand oral. Une performance qui n’était pas donnée dans une Assemblée où l’opposition et la majorité font jeu presque égal. Cela dit, le Premier ministre n’en a pas moins chancelé, s’il ne s’est pas écroulé, sous les tacles assassins de deux membres du camp du pouvoir et d’une élue en rupture de banc. Il est vrai que le premier tacle — involontaire — lui a été administré au cours des échauffements avant le début du match et il venait de…son lointain successeur au ministère de l’Economie et des Finances, son homonyme Moustapha Ba. Lequel, lors de l’adoption du budget de son ministère et la clôture de la session budgétaire, a prononcé un discours aux allures de… Déclaration de politique générale. Un discours à ce point exhaustif, fouillé et brillant que son auteur a eu droit à une standing ovation des députés de la majorité et de l’opposition réunis. Ce que n’a pas eu le Premier ministre hier. Le second tacle — glissé cette fois et très méchant — est venu de sa lointaine prédécesseure Mimi Touré qui l’a interpelé bille en tête sur la question du 3ème mandat du président Macky Sall. Après ceux venus du successeur et de la prédécesseure d’Amadou Ba, le troisième tacle, par derrière et survenu durant les arrêts de jeu, a été le fait du député Farba Ngom qui contribua naguère à le faire nommer Premier ministre. En assenant qu’une réponse doit être claire — c’est-à-dire n’être pas de Normand — et en demandant à ses collègues de la majorité de manifester leur approbation d’une candidature du président Macky Sall en 2024 en se levant, le « griot du Président » a jeté une ombre, à travers sa déclaration de candidature de son champion, à la déclaration de politique générale de son ancien ministre préféré Amadou Ba ! KACCOOR
Ndlr : Un autre tacle, qualifié d’antijeu par le pouvoir, a été donné sur la touche cette fois par les journalistes qui ont réussi, à la faveur de l’effet de surprise, à inviter le cas de notre confrère Pape Alé Niang dans les tribunes de l’Assemblée ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
REPONSE DE NORMAND
Un de nos articles rendant compte de la Déclaration de politique générale du Premier ministre est titré : « La réponse de Normand d’Amadou Ba ». Nos lecteurs se demanderont sans doute la signification de cette expression. Cela veut dire tout simplement une réponse ambiguë du genre : « ni oui, ni non » ou « peut-être bien que oui, peut-être bien que non » ! Mais lisez plutôt cette explication que donne Yves Lecouturier, un historien de Caen (Calvados), au journal Normandie-actu. « D’où vient l’expression « faire une réponse de Normand » ? Yves Lecouturier : L’origine viendrait d’une ancienne loi normande donnant le droit à une personne ayant signé un marché de se rétracter dans les 24 heures. Ce qui faisait des Normands des personnes pas très fiables. On retrouve cette expression dans les écrits de Mme de Sévigné, au XVII e siècle. Mais cette expression est très vieille, elle vient du fin fond de l’histoire, voire du Moyen-Âge. Que veut dire aujourd’hui « une réponse de Normand » ? C’est une réponse pleine d’équivoque et d’ambiguïté. On l’utilise notamment pour certaines réponses de politiques ! » C’est exactement le genre de réponse qu’a donné hier Amadou Ba à sa lointaine prédécesseure Mimi Touré !
AFFAIRE AMY NDIAYE GNIBY LES DEUX DEPUTES DE PUR CONVOQUES A LA DIC !
Les deux députés du parti Pur Massata Samb et Mamadou Niang sont convoqués ce mardi à 10 heures à la Division des investigations criminelles(Dic). Ils seront poursuivis pour coups et blessures sur la personne de Mme Amy Ndiaye, maire Apr de Gniby. Pour rappel, depuis une semaine, les deux députés « agresseurs» étaient traqués et recherchés par la Police et la Gendarmerie sur ordre du procureur de la République. Hier, les deux « criminels » politiques sont revenus sur les lieux du crime tout en ignorant qu’ils risquent la peine de mort. Evidement en pleine déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba, Massata Samb et Mamadou Niang ont fait leur réapparition dans l’hémicycle. Une fois sortis de l’Assemblée nationale tard dans la soirée, les deux députés ont été pris en filature par la police pour arrestation alors qu’ils étaient dans la voiture du président du groupe parlementaire Birame Souléye Diop. Après négociations, ils ont juré et accepté qu’ils se vont rendre, eux-mêmes, à la Dic ce mardi 13 décembre à 10h. En fait, les policiers de la DIC voulaient les arrêter à l’intérieur même de l’hémicycle, ce qui aurait fait désordre après l’intrusion d’une horde de gendarmes dans ce même hémicycle lors de l’installation des députés de la 14ème législature en septembre dernier. Il a fallu d’intenses négociations entre les responsables du groupe Yewwi Askan Wi et le ministre de l’Intérieur pour que les policiers renoncent à interpeler sur place les deux députés du Pur en échange d’une comparution de leur part aujourd’hui dans les locaux de la Dic. Pauvre Assemblée nationale qui ne bénéficie même pas de franchises.
FARBA NGOM AUX DEPUTES DE BBY «MACKY SALL SERA NOTRE CANDIDAT, LEVEZ-VOUS !»
Interpellé à plusieurs reprises sur la candidature de Macky Sall pour le 3e mandat, le Premier ministre Amadou Ba a voulu se montrer fidèle et loyal vis-à-vis de son patron. Il est vrai que le Premier ministre Amadou Ba ne compte jamais tomber dans le piège du 3e mandat tendu par les députés de l’opposition dès lors que le Président Macky Sall entretient toujours le flou sur sa candidature. Pour ne pas esquiver ce genre de questions embarrassantes qui risquaient de faire sombrer sa pertinente Déclaration de politique générale , Amadou Ba a tout simplement renvoyé l’opposition à la Constitution qui stipule que « le mandat du président est de cinq ans (…) nul n’a le droit de faire plus deux mandats consécutifs » a répété le Premier ministre. Avant d’ajouter avec ironie : « Si vous voulez écarter une personne (Ndlr : Macky Sall) c’est comme si vous aviez peur d’elle ! ». Comme si une telle réponse ne suffisait pas, le député Farba Ngom a rajouté son grain de sel, histoire de répondre à Barthélemy Dias et consorts : « Macky Sall reste et demeure notre candidat pour la présidentielle 2024. Chers camarades de Bby, levez-vous si vous êtes prêts à investir ce candidat qui n’est autre que Macky Sall… » a-t-il lancé à l’endroit des députés de Bby. Lesquels ne se sont pas fait prier pour obéir à l’injonction de leur véritable patron dans l’hémicycle. « Le Témoin » quotidien souhaite que certains détracteurs n’interprètent pas ces propos euphoriques de Farba Ngom comme étant une réplique au Premier ministre Amadou Ba.
COUP DE PIED D’OUSMANE SONKO UN CHALLENGE QUIFAIT LE BUZZ!
Décidément ! « Le Témoin » quotidien constate que le leader de Pastef Ousmane Sonko s’est taillé une code de popularité démesurée et sans égale par les temps qui courent. Qu’on l’aime ou pas, les moindres faits et gestes de « Sonko 2024 » ou « PROS » sont imités par des milliers de militants, sympathisants et internautes d’ici et d’ailleurs. Tenez ! Pour accueillir chez lui, avec humour et plaisanterie, ses gardes de corps libérés après un mois de prison, Ousmane Sonko a lancé un coup de pied ou mae geri, histoire de montrer de talents de karatéka. Un geste qui a fait le tour de la planète numérique jusqu’à devenir un nouveau challenge ultra étonnant. Sur l’appli TikTok comme sur les autres plateformes numériques hommes et femmes, jeunes et vieillards, chacun imite à sa façon le coup de pied d’Ousmane Sonko. Sautant sur l’aubaine, les marchands ambulants, entrepreneurs événementiels et autres petits affairistes en ont profité pour confectionner des tee-shirts, des casquettes et des maillots à l’effigie du coup de pied d’Ousmane Sonko. Des accessoires et autres vêtements de « Challenge » qui se vendent comme de petits pains. A preuve, les ateliers de sérigraphie et d’impression numérique de Dakar croulent sous le poids des commandes.
EMPRISONNEMENT DE PAPE ALE LE « NIAKHTOU » DES JOURNALISTES A L’ASSEMBLEE
Hier, l’Assemblée nationale a constitué une excellente car visible tribune pour la presse afin d’étaler sa colère suite à l’arrestation arbitraire de notre confrère Pape Alé Niang. C’était lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba aux députés. Selon le reporter du « Témoin », une manifestation imprévue s’est produite juste après l’arrivée du président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop. Il s’agit d’un « niakhtou » concerté des journalistes qui ont scandé le nom de Pape Alé Niang à partir de la tribune de presse « Libérez Pape Alé !!! Libérez Pape Alé !!!! ». A l’appui de cette bronca des banderoles et tee-shirts sur lesquels est floqué le nom du journaliste Pape Alé Niang. Interpellés par les gendarmes en faction à l’Assemblée nationale, certains journalistes ont été conduits au poste de sécurité avant d’être relâchés. Mais les images avaient fait le tour du monde !
AIR SENEGAL SA CONVIE 400 PERSONNES A LA JOURNEE DE L’AVIATION CIVILE
Alors que la crise s’accentue et perturbe son planning de vol avec des récriminations un peu partout, Air Sénégal Sa, la compagnie aérienne nationale s’est permise d’inviter environ 400 personnes aux frais de la princesse dimanche lors de la journée internationale de l’aviation civile tenue au Golfe persique. Dans un contexte où la compagnie bat véritablement de l’aile, ces dirigeants devraient être plus inspirés que ça et limiter les dépenses de prestige. Le directeur général Alioune Badara Fall parle de 900.000 passagers à transporter cette année, bel objectif à condition que tous ne soient pas comme ces 400 bienheureux transportés gratuitement aux frais de la compagnie !
BRAQUAGE A TOUBA DES MALFRATS ATTAQUENT UNE STATION D’ESSENCE
Selon notre confrère « Dakaractu », une attaque à main armée s’est produite à Touba après celle de Mbour ayant provoqué deux morts et plusieurs blessés samedi dernier. C’était dans la nuit de lundi aux environs de 03 heures du matin lorsqu’une bande de malfaiteurs à bord d’une 4X4 a fait irruption dans une station d’essence située au quartier Ndamatou. Après avoir ligoté le vigile ainsi que les gérants de l’épicerie et de la station, les bandits ont emporté un coffre-fort contenant la somme de 04 millions cfa. Alertés, les éléments des commissariats de Ndamatou et de Gouy-Mbind se sont immédiatement déployés sur les lieux. Peine perdue puisque les braqueurs s’étaient déjà fondus dans la nature