Le Portugal va dire adieu à son sélectionneur Fernando Santos, rapporte plusieurs médias portugais, ce lundi.
La sélection portugaise va dire adieu à son sélectionneur Fernando Santos éliminé en quarts de finale de la Coupe du monde 2022, par le Maroc (0-1).
Fernando Santos est poussé vers la sortie par la plupart des quotidiens sportifs portugais
Au Portugal, Fernando Santos est poussé vers la sortie par la plupart des quotidiens sportifs portugais. Pour O Jogo : «la fin est inévitable». À la tête de l'équipe nationale depuis 2014, il est déjà celui qui est en poste depuis le plus longtemps. Mais les journalistes du pays appellent «au changement après ses résultats décevants et sa mauvaise gestion des adieux de CR7». D’après Record, la fédération portugaise va organiser une réunion avec le sélectionneur pour discuter de son avenir, mais le journal pense que le sort de Santos est déjà scellé. Enfin, A Bola met en avant dans son édition du jour la dernière brouille entre Ronaldo et Santos, juste après la défaite contre le Maroc. Tout le clan Ronaldo s’en est pris à lui sur les réseaux sociaux et CR7 a ignoré son coach au moment de quitter la pelouse. Ce n’est pas tout, sur son Instagram, le capitaine portugais remercie les fans, fait l'éloge de ses coéquipiers, mais ne mentionne pas l'entraîneur. Pour A Bola, il ne l’a pas fait par hasard, il a fait son choix pour le futur du Portugal.
LA QUESTION DU TROISIÈME MANDAT RELÈVE DE LA RESPONSABILITÉ INDIVIDUELLE
La question du troisième mandat relève de ''la responsabilité personnelle’’, a répondu Amadou Ba lundi aux différentes interpellations des députés de l’opposition sur sa position dans ce débat
La question du troisième mandat relève de ''la responsabilité personnelle’’, a répondu Amadou Ba lundi aux différentes interpellations des députés de l’opposition sur sa position dans ce débat.
‘’Je le dis (…) la question du troisième mandat est une question de responsabilité personnelle. Celui qu’il concerne ne s’est pas encore prononcé ! Chacun a le droit de dire ce qu’il pense, mais il n’est interdit à aucun Sénégalais d’en parler ’’, a souligné le Premier ministre.
Citant certaines dispositions de la Constitution, Amadou Ba a insisté sur le fait que la durée du mandat présidentiel était de cinq ans et que nul ne pouvait faire plus de deux mandats consécutifs.
‘’Laissons les choses aller, pourquoi vouloir en parler aujourd’hui sur qui va être candidat ou pas ? Quel intérêt cela a pour le Sénégal ? Quel sens y a-t-il pour le Sénégal ? Laissons le libre jeu, les Sénégalais peuvent choisir’’, s'est interrogé Amadou Ba.
Il a ajouté : ‘’Chaque candidat passera au Conseil Constitutionnel qui publiera la liste des candidats et ‘’c’est le peuple qui tranchera, le peuple a toujours tranché’’.
Le Premier ministre répondait ainsi aux questions des députés Aminata Touré et de Barthélémy Diaz entre autres élus ayant soulevés la question.
YEWWI ANNONCE UNE MOTION DE CENSURE CONTRE LE GOUVERNEMENT
Birame Souleye Diop, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan-wi (opposition), a annoncé, lundi, à l’Assemblée nationale, qu’une motion de censure allait être déposée contre le gouvernement
Birame Souleye Diop, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan-wi (opposition), a annoncé, lundi, à l’Assemblée nationale, qu’une motion de censure allait être déposée contre le gouvernement.
"Nous députés de Yewi Askan comptons déposer une motion de censure contre votre gouvernement", a-t-il notamment indiqué au Premier ministre, Amadou Ba après qu’il a fait sa déclaration de politique générale.
Le président d’un des deux groupes parlementaires de l’opposition n’a pas, pour autant, donné davantage d’informations sur ce projet de motion de censure.
QUATRE RÊVES AUX PORTES DE LA FINALE OU DU DÉSERT
Au bout d'un tournoi riche en surprises, le Mondial s'achemine vers son dénouement au Qatar, où le "rêve absolu" d'atteindre la finale accapare les quatre demi-finalistes avant Argentine-Croatie mardi et France-Maroc mercredi
Au bout d'un tournoi riche en surprises, la Coupe du monde s'achemine vers son dénouement dimanche au Qatar, où le "rêve absolu" d'atteindre la finale au stade de Lusail accapare les quatre demi-finalistes avant Argentine-Croatie mardi et France-Maroc mercredi.
Il aura donc fallu douze ans de préparatifs et de polémiques, puis trois semaines de compétition haletante, pour faire émerger ce dernier carré de prétendants, assez inattendu en l'absence de plusieurs grands favoris comme le Brésil ou le Portugal.
Voilà ce quatuor aux portes de la gloire, ou du désert, selon qu'ils joueront le triste match pour la troisième place samedi (16h00) ou bien la finale pour le titre le lendemain (16h00).
Tous ont un rêve à accomplir à Doha, tous redoutent un échec si près du but.
"Encore un peu plus proche du rêve absolu...", a résumé la superstar française Kylian Mbappé sur Instagram après la qualification de la France tenante du titre aux dépens de l'Angleterre (2-1).
Et pour chacun des quatre demi-finalistes, l'histoire serait belle à écrire: la France de Mbappé peut devenir la première à conserver son titre depuis le Brésil de Pelé en 1962; l'Argentine aimerait tant consacrer Lionel Messi comme le digne héritier de Diego Maradona; et la Croatie, finaliste 2018, est un petit pays mais une grande nation de football...
"Être le coach de la Croatie était un de mes rêves, mais je ne pouvais pas rêver de ce qui se passe actuellement", a savouré lundi le sélectionneur croate Zlatko Dalic.
Quant au Maroc, il porte les espoirs de tout un continent, l'Afrique, et de toute une culture, celle du monde arabe, après être devenu la première nation africaine à atteindre le dernier carré.
- "Le droit de rêver" -
"On a eu cette énergie des Africains, du monde arabe, qui nous font passer ces ondes positives", a souligné le sélectionneur marocain Walid Regragui après avoir battu le Portugal (1-0). "Si une équipe africaine peut aller en demi-finale, pourquoi pas en finale? On a le droit de rêver."
Rêver, ce mot est dans toutes les bouches, sur toutes les lèvres, même celles des perdants, tel Cristiano Ronaldo, quintuple Ballon d'Or déçu d'avoir laissé passer son "grand rêve".
Dans la course-poursuite qui oppose le Portugais (37 ans) à son éternel rival Lionel Messi, sept Ballons d'Or, c'est le petit Argentin (35 ans) qui a désormais la main: un sacre planétaire trancherait sans doute le débat de savoir qui est le meilleur des deux.
Star de ce Mondial qatari à l'applaudimètre, l'attaquant du Paris SG s'avance porté par son destin et par des milliers de supporters argentins, pour ce qui est "sûrement" sa dernière Coupe du monde.
- France-Maroc, riche de symboles -
Sacré Ballon d'Or en 2018 après avoir atteint la finale du Mondial russe, Luka Modric a néanmoins son mot à dire mardi au stade de Lusail, où les Croates espèrent revenir dimanche pour soulever enfin le mythique trophée de la Coupe du monde.
"(Messi) ne me surprend pas, il a toujours été comme ça. Ça a toujours été un gagnant et un orgueilleux", a fait valoir lundi son sélectionneur Lionel Scaloni. "Quant à Modric, c'est un plaisir de le voir jouer. (...) Quand on aime le football, on est heureux de voir ces joueurs sur le terrain."
Dans l'autre demi-finale, la France s'avance en "grande favorite" selon l'ancien attaquant brésilien Ronaldo. Les Bleus ont pour eux leurs stars et leur vécu, qui doit leur éviter de verser dans l'excès de confiance.
"On a assez d'expérience dans l'équipe pour ne pas tomber dans ce piège-là. On sait que le Maroc n'est pas là par hasard", a noté le défenseur Raphaël Varane.
Meilleure défense de la compétition (1 but encaissé), l'équipe marocaine fera tout pour aller au bout de son épopée, dans une confrontation riche de symboles entre deux pays aux liens culturels et historiques très forts, et sous les yeux du président français Emmanuel Macron.
"On vit un rêve et on n'a pas envie de se réveiller", a résumé l'ailier international marocain Sofiane Boufal, né à Paris.
Un "rêve" sur toutes les lèvres... mais aussi dans les pieds des joueurs, puisque la Fifa a annoncé dimanche que le dernier carré du tournoi se jouerait avec un nouveau ballon, baptisé Al Hilm ("Le rêve", en arabe), avec des facettes décorées de nuances bordeaux rappelant le drapeau qatari.
LE FRANÇAIS EDITIS LANCE UNE MAISON D'ÉDITION AU SÉNÉGAL
Les éditions Saaraba, à Dakar, ont fait paraître leurs quatre premiers titres début décembre. Cette maison "lancera des ouvrages qui reflèteront les aspirations et centres d'intérêt des Sénégalais"
Le géant français de l'édition Editis a annoncé lundi le lancement d'une maison au Sénégal, renforçant sa présence en Afrique de l'Ouest après la création d'une autre en Côte d'Ivoire.
Les éditions Saaraba, à Dakar, ont fait paraître leurs quatre premiers titres début décembre. Cette maison "lancera des ouvrages qui reflèteront les aspirations et centres d'intérêt des Sénégalais", a indiqué un dirigeant d'Editis qui présidera l'entreprise, Vincent Barbare, cité dans un communiqué d'Editis. Saaraba vise 15 à 20 livres par an, "avec une diffusion au Sénégal mais aussi en France" selon Editis, dans tous les domaines y compris la bande dessinée.
Le Sénégal est le pays d'une maison d'édition qui avait remporté le prix Goncourt 2021, Jimsaan, en coéditant "La plus secrète mémoire des hommes" de Mohamed Mbougar Sarr. Editis avait créé en 2020 à Abidjan la maison Nimba, qui édite "des livres dédiés aux cultures ivoiriennes et d'Afrique de l'Ouest". Le groupe a également indiqué lundi avoir fondé au Canada la maison Gründ Québec. Celle-ci doit éditer "des livres pour enfants québécois avec des histoires locales, des créations originales, écrites et illustrées par des talents de la province".
Editis, filiale du groupe Vivendi qui appartient au milliardaire Vincent Bolloré, est en cours de cession, avec le nom d'un repreneur qui doit être annoncé prochainement.
LE TABLEAU DE BORD AFFICHÉ PAR LA DPG POUR 2023
Le sport a occupé une place de choix dans la déclaration de politique générale du premier ministre. Amadou Bâ, puisque c’est de lui qu’il s’agit, à dévoilé les plans du gouvernement pour le rayonnement du sport.
Le sport a occupé une place de choix dans la déclaration de politique générale du premier ministre. Amadou Bâ, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait face actuellement aux députés. « Quant au sport, le président de la République a réussi à construire un système sportif performant qui contribue au développement économique et social de notre pays et à son rayonnement culturel. Nos investissements utiles effectués se sont traduits, entre autres, par la mise en service du Dakar Arena et du Stade Abdoulaye Wade, ainsi que de l’arène nationale qui a été pendant longtemps une sollicitation des amateurs de lutte et qui permet de valoriser notre sport national. Les travaux de rénovation des stades : Léopold Sédar Senghor, Lamine Guèye, Ély Manel Fall et Aline Sitoé Diatta ont démarré en 2022, tandis que les travaux de mise aux normes se sont poursuivis pour le stade Lat Dior et ont permis son homologation par la CAF et la FIFA en 2022 », a indiqué Amadou Bâ.
Le Premier ministre annonce que d’autres projets d’infrastructures sportives devront être exécutés en 2023, il s’agit des stades de Bambey, Nguéniène, Tivaouane, Malika, sans compter la réfection de plusieurs infrastructures sportives, notamment la piscine olympique, les stades de Cambérène, des Parcelles Assainies, d’Alassane Djigo de Pikine, de Caroline Faye de Mbour.
Sur le plan des compétitions internationales dans plusieurs disciplines sportives, notamment les sports de combat, le handball, le beach soccer ou le football, le Premier ministre se réjouit du fait que des niveaux de performance jamais atteints, auparavant, ont été réalisés. S’y ajoute l’heureuse perspective pour notre pays d’accueillir, pour la première fois en Afrique, les Jeux olympiques de la Jeunesse en 2026. C’est sur ces entrefaites qu’il a saisi l’occasion pour adresser ses chaleureuses félicitations à notre chère équipe nationale de football pour sa participation plus qu’honorable à la Coupe du monde actuellement en cours au Qatar. « La joie et la fierté que vous avez apportées au peuple sénégalais sont encore vives dans nos cœurs et dans nos esprits lorsque vous avez gagné pour la première fois de notre histoire le trophée continental », a-t-il conclu.
LE MAROC À LA CONQUÊTE DU MONDE
Pour le royaume chérifien, le voyage à l’Émirat du Qatar a des allures de grandes conquêtes. Séduisant vainqueur du Portugal, quatre jours après avoir écarté l’Espagne de son chemin, le Maroc n’a pas conquis que la péninsule ibérique.
Pour le royaume chérifien, le voyage à l’Émirat du Qatar a des allures de grandes conquêtes. Séduisant vainqueur du Portugal, quatre jours après avoir écarté l’Espagne de son chemin, le Maroc n’a pas conquis que la péninsule ibérique. Amrabat et les siens rêvent désormais du monde.
Au coup de sifflet final de l’arbitre argentin Facundo Tello, c’est comme un tsunami qui est parti du stade Al Thumama pour atteindre chaque parcelle du globe. L’exploit du Maroc est grandiose. La détresse du Portugal immense. Quand tous les projecteurs se sont braqués sur Cristiano Ronaldo qui a traversé son cinquième Mondial - celui de trop ? - comme une âme en peine, il y avait de l’autre côté des flashes l’effusion de joie d’un collectif qui n’en finit pas de soulever des montagnes. Celle-ci paraissait pourtant impressionnante avant que les Lions de l’Atlas ne la grimpe avec une aisance déconcertante.
La meilleure attaque a sombré face à la meilleure défense
Avant ce quart de finale inédit, le Portugal avait fait très forte impression en balayant la Suisse sur un score de tennis (6-1) et en inscrivant 13 buts sur ses quatre derniers matchs, soit la meilleure attaque à cette étape, devant l’Angleterre (12 buts).
Mais ce ne fut rien qui pouvait impressionner Walid Regragui et son armée royale. En conférence de presse d’avant match, le sélectionneur marocain avait même paru trop sûr de son plan au point de passer pour un arrogant : « Le Portugal va vite essayer de marquer car on a joué 120 minutes il y a 3 jours. Si on arrive à la mi-temps sans prendre de but ou en menant au score, ça va être très compliqué pour eux. Ils vont rentrer dans des problèmes. »
La mise en garde aurait dû prise comme un avertissement sérieux car le plan du Maroc a fonctionné à la lettre. Malgré une nette possession de balle en première mi-temps, le Portugal a eu toutes les peines du monde à s’approcher du but de Yassine Bono. Et à l’approche de la pause, c’est même le Maroc qui ouvre le score d’un coup de tête de Youssef En-Nesyri sur un centre précis de Yahya Attiyat Allah, qui a remplacé au pied levé, l’arrière gauche Mazraoui, du Fc Bayern.
Le collectif au-dessus de toute idée individualiste
Elle est aussi là, la force de ce Maroc : la capacité de ses joueurs à et à mettre le collectif au-dessus de toute idée individualiste. Illustration parfaite : déjà privé de Mazraoui, le Maroc a démarré la rencontre sans son taulier en défense centrale Nayef Aguerd (West Ham) blessé lors du match précédent face à l’Espagne, et l’a terminée sans son capitaine et patron de la défense, Romain Saiss (Besiktas), blessé avant l’heure de jeu.
Mais, aussi sollicités que puissent être les organismes, quand le cœur y est, quand la conviction d’avoir la force d’aller au bout suit, et quand les idées mises en place par le sélectionneur épousent parfaitement les qualités collectives et individuelles à sa disposition, le résultat est époustouflant.
Après avoir affronté la Croatie (qualifiée en demi-finales et finaliste en 2018), la Belgique (demi-finaliste en 2018), l’Espagne, le Portugal et le Canada, les Lions de l’Atlas n’ont encaissé qu’un seul but, face au Canada, et ce fut un contre son camp !
La France, prochain obstacle sur la voie royale de la première sélection africaine à atteindre le dernier carré, est avertie. Les champions du monde en titre feront face mercredi (19h GMT), à une armée solidement installée dans sa forteresse et prête à conquérir le monde.
LE MAIRE OUMAR BA PREND LA TÊTE DE L'AMS
L’Association des maires du Sénégal (Ams) a un nouveau président. Oumar Ba, maire de Ndiob, dans le Fatick, succède ainsi à Aliou Sall.
L’Association des maires du Sénégal (Ams) a un nouveau président. Oumar Ba, maire de Ndiob, dans le Fatick, succède ainsi à Aliou Sall. Et le président de la République, qui présidait la Journée nationale de la décentralisation, hier, a averti Yewwi askan wi qu’il n’y a qu’une seule association de maires au Sénégal, c’est l’Ams.
Le successeur de Aliou Sall à la présidence de l’Association des maires du Sénégal (Ams) s’appelle Oumar Ba. A l’issue de l’Assemblée générale en marge de la Journée nationale de la Décentralisation, c’est lui, le maire de Ndiob, dans le département de Fatick, qui a été choisi, dit-on, au terme d’un consensus. Les autres bureaux des associations des élus locaux ont été également renouvelés. C’est ainsi que la présidence de l’Association des départements du Sénégal (Ads) est revenue à Youssef Bengeloun, président du Conseil départemental de Kaolack, élu sous la bannière de la liste du maire de cette commune, Serigne Mboup. Alors que l’Union des associations d’élus locaux (Uael) est désormais dirigée par Oury Baïlo Diallo, maire de Vélingara.
Macky au Reels : « Il n’y a qu’une seule association de maires »
Cette deuxième édition de la Journée nationale de la décentralisation a été présidée par le chef de l’Etat, mais sans la présence des élus de l’opposition, notamment de Yewwi askan wi. Cette coalition, qui a créé le Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels), une organisation parallèle à l’Ams, avait dénoncé dans un communiqué du 10 décembre, que cette journée de la décentralisation, « a priori républicaine », ait été « dévoyée pour être transformée en une foire politique, puisque le pouvoir central a choisi de l’organiser avec l’Association des maires du Sénégal (Ams), antenne éminente de Benno bokk yaakaar) ». Ousmane Sonko, président de Reels, ajoute que leur organisation, regroupant « des dizaines de collectivités territoriales parmi les plus représentatives du Sénégal, n’y a été ni associé ni invité ». Ce que l’Ams a démenti.
En tout état de cause, le président de la République se veut clair : « Une commune, un département n’a pas de couleur politique, même si le maire et le président du Conseil départemental peuvent avoir une couleur politique. Mais l’institution est avant tout un démembrement de l’Etat. Cette institution est soumise aux lois de la République. L’association des maires et l’association des départements n’ont pas de couleurs. Il n’y a qu’une seule association des maires qui puisse exister dans ce pays. » Et voici un message aux leaders de Reels qui espère avoir une reconnaissance de leur association. « Le ministre (de l’Intérieur) doit être extrêmement ferme sur ces questions. Il en va de la stabilité institutionnelle de l’Etat. Le Sénégal est un Etat décentralisé mais unitaire. Les élus doivent comprendre cela », a-t-il conclu.