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27 août 2025
LES MOTIVATIONS DU GROUPE PARLEMENTAIRE BBY
Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar s’est expliqué hier. Il a soutenu avoir été motivé par les actes posés par l’élue qui a, de fait, démissionné du parti présidentiel, l’Alliance Pour la République (APR).
Après avoir saisi l’Assemblée nationale et obtenu gain de cause, à savoir la déchéance de Mme Aminata Touré de son mandat de députée, le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar s’est expliqué hier. Il a soutenu avoir été motivé parles actes posés par l’élue qui a, de fait, démissionné du parti présidentiel, l’Alliance Pour la République (APR).
Alors qu’Aminata Touré était en conférence de presse pour parler de son exclusion comme députée à l’Assemblée nationale, la coalition Benno Bokk Yakaar sortait un communiqué dans lequel son groupe parlementaire expliquait les faits qui ont poussé le bureau de l’Assemblée nationale à saisir le président de cette Institution pour exclure Mimi Touré. ‘’A la suite de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale, le 12 septembre 2022, Mme Aminata Touré qui avait pour ambition, non déclarée, de présider l’Assemblée nationale, avait commencé à manifester sa désapprobation par rapport aux orientations politiques du parti l’Alliance Pour la République (APR). C’est ainsi qu’elle a entamé une très large campagne de communication s’en prenant au parti, au président du parti et à sa famille, s’insurgeant de manière discourtoise contre l’élection de M. Amadou Mame Diop à la présidence de l’Assemblée nationale’’, écrit le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakar.
Selon Me Oumar Youm, celle qui a été tête de liste de la coalition présidentielle aux dernières législatives a délibérément arrêté tout contact avec le parti et ses membres, s’est abstenue de participer aux réunions, notamment du Secrétariat Exécutif National du parti depuis lors. Pour le camp présidentiel, plusieurs actes posés par l’ancienne ministre de la Justice montrent qu’elle a démissionné du parti au pouvoir. En guise d’exemple, le groupe cite sa correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale actant clairement sa démission du groupe parlementaire. ‘’Plus récemment, elle s’est impliquée dans toutes les manifestations de l’opposition ; a participé à toutes les initiatives politiques de celle-ci et s’est même engagée vers la mise en place d’un mouvement politique’’, lit-on dans le texte.
C’est ainsi que, s’appuyant sur ces faits, le Secrétariat Exécutif National, lors de sa réunion du 7 janvier dernier, dit avoir constaté que, conformément au règlement intérieur et aux statuts de l’Apr, « ces actes ainsi posés par Mme Aminata Touré sont suffisamment constitutifs d’une démission du parti ». ‘’Le Secrétariat Exécutif National a donc souverainement constaté la démission de Mme Aminata TOURE de l’Alliance Pour la République (APR), socle de son investiture en qualité de député. Le président de l’Assemblée nationale, saisi par l’Alliance Pour la République (APR), a régulièrement convoqué le bureau, seul organe habilité pour statuer sur la requête.
En sa séance du mardi 24 janvier 2023, le bureau, à la majorité de ses membres, a pris la décision constatant la déchéance de Mme Aminata Touré de son mandat de député, conformément à la Constitution et au règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’, explique le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar.
Selon les députés du pouvoir, en droit, la démission n’est rien d’autre qu’un acte par lequel on se décharge, sans contrainte, d’une fonction, d’une qualité ou d’une responsabilité. D’après eux, une démission peut résulter d’un acte oral ou écrit, explicite ou implicite indiquant une volonté résolue de se départir de sa qualité de membre d’un parti. ‘’En l’espèce, la démission de Mme Aminata Touré résulte d’un ensemble d’actes, de déclarations et de comportements caractérisés comme telle par le règlement intérieur et les statuts du parti. Au-delà de sa conformité juridique, le bureau de l’Assemblée nationale a pris une décision en parfaite convenance avec ses pratiques parlementaires.
Cette décision prise à une majorité écrasante des membres du bureau réconcilie la fonction parlementaire avec l’éthique et la morale’’, expliquent les partisans du président Macky Sall. Selon eux l’article 60 de la Constitution, repris substantiellement par l’article 7 du Règlement intérieur, a pour objectif de barrer la route à toute forme de transhumance parlementaire en cherchant à consolider le jeu démocratique par le respect du suffrage exprimé lors des élections législatives. ‘’Outre le fait de fragiliser les équilibres issus des urnes que cherche à stabiliser l’article 60 de la Constitution, l’attitude de Mme Aminata Touré cultive et entretient l’immoralisme en politique. Elle a abandonné, elle a abdiqué et a rompu d’avec le parti. Elle déploie son jeu politique en dehors des sphères du parti et de BBY en violation du suffrage dont elle a largement bénéficié » assènent encore Me Oumar Youm et ses collègues.
LES PRESTATAIRES DE L’ANPEJ DENONCENT LEUR SITUATION DE GALERE
L’ANPEJ compte en son sein 200 prestataires opérationnels parmi lesquels 36 conseillers en emploi et agents administratifs ayant déjà capitalisé 05 à 09 ans d’expérience mais qui restent dans l’extrême précarité depuis 2014
« En tant qu’agence censée accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle et dans l’auto-emploi, nous ne pouvons pas comprendre que notre direction générale ne pense même pas mettre dans de bonnes conditions de travail des employés qui sont appelés à accompagner les jeunes Sénégalais ». Ce cri du cœur émane du Collectif des prestataires de l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ). Ces prestataires se disent « très déterminés à mener le combat afin de redorer le blason de la dignité que nous méritons ».
L’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) compte en son sein 200 prestataires opérationnels parmi lesquels 36 conseillers en emploi et agents administratifs ayant déjà capitalisé 05 à 09 ans d’expérience mais qui restent dans l’extrême précarité depuis 2014 : ‘’Pas d’avancement, pas de plan de carrière, pas de revalorisation salariale’’ », dénonce le Collectif des prestataires de l’Agence. Il annonce donc que des actions de revendications seront tenues et enclenchées « afin d’amener la direction générale à corriger impérativement les injustices ». Ils décrient surtout, ces prestataires, le fait qu’au niveau de « l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, de nouvelles recrues aient bénéficié de CDI, alors qu’ils n’ont même pas fait un ou deux ans de services, ce au détriment des employés qui ont eu à totaliser plus de 9 ans de loyaux services ».
A en croire ces travailleurs, si une telle chose est possible c’est à cause des « liens familiaux que les intéressés ont avec le directeur général Tamsir Faye ». Ils disent noter « une sorte d’injustice de voir certains agents proches du directeur général et du secrétaire général, nouvellement recrutés, promus et régularisés alors que des anciens, compétents et expérimentés, sont laissés en rade ». Aussi de se désoler: « Que du copinage, du népotisme en vogue, à tel point que si ton nom de famille n’est pas FAYE ou DIOUF, tu demeures dans la précarité comme un rat »
A cause d’une panoplie de dysfonctionnements les partenaires techniques et financiers nous ont désavoués depuis longtemps
Selon le collectif des prestataires de l’ANPEJ, « depuis l’arrivée du Dg Tamsir Faye, l’Agence est en nette régression par rapport aux autres structures d’accompagnement des jeunes à cause des décisions inopportunes et d’une carence de vision et de leadership du top management ». Et de rappeler que « nous avons alerté et interpellé la direction générale et le secrétariat général, malheureusement aucune réponse plausible ne nous est adressée encore moins une audience accordée ». La main sur le cœur, ces prestataires jurent que « le conseil de surveillance avait déjà validé un plan de recrutement basé sur l’ancienneté et la compétence mais, à notre grande surprise, la Direction générale et le Secrétaire général, Abdoulaye Diatta, ont piétiné cette décision avec l’appui du Responsable des ressources humaines, Ibou Faye ». Ils regrettent le fait que « L’ANPEJ ne soit plus cette agence qui fait rêver, capable de répondre de manière efficiente aux différents problèmes posés à notre écosystème ». Et de soutenir: « Des pratiques malsaines orchestrées par un cartel plombent la concrétisation de certains projets et programmes à tel point que les partenaires techniques et financiers nous ont désavoués depuis longtemps à cause de l’amateurisme, de la latence dans la mise en œuvre, bref une panoplie de dysfonctionnements imposée ». Pour terminer, ils se disent « prêts à laisser nos vies dans ce combat qui est celui de la survie de notre agence et de la dignité des travailleurs qui n’en peuvent plus de cette gestion nébuleuse et catastrophique ».
PLUS DE 71.000 TRANSFERTS TRANSFRONTALIERS EFFECTUES EN 2022
Football : la FIFA publie des chiffres record
Amadou Ly DIOME avec Fifa.com |
Publication 27/01/2023
Dans son édition 2022 du Rapport mondial sur les transferts, la FIFA annonce qu’un record absolu de 71 002 transferts transfrontaliers a été effectué cette année, dont 21 764 impliquant des professionnels (hommes et femmes) et 49 238 amateurs. Pour l’instance suprême du football mondial, “il y a eu 20 209 transferts internationaux dans le football professionnel masculin en 2022, ce qui représente une augmentation de 11,6 % par rapport à 2021 et dépasse même les niveaux de 2019 avant la pandémie de COVID-19.
Et de poursuivre : “Ces transferts – dont 2 843 frais de transfert inclus – ont concerné un nouveau record de 4 770 clubs de 182 associations différentes, contre 4 538 clubs en 2021. Au total, 17 291 joueurs représentant 183 nationalités différentes étaient en déplacement en 2022”
Selon Emilio Garcia Silvero, Chief Legal and Compliance Officer de la FIFA, la tendance négative sur deux ans des dépenses des clubs en frais de transfert s’est inversée en 2022, les dépenses totales de l’année dernière atteignant 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 33,5 % par rapport à 2021, mais toujours en dessous du sommet historique de 2019.
Le document indique que les dix meilleurs transferts de joueurs ont généré à eux seuls 12,5 % du montant total dépensé en frais de transfert en 2022. De même, sur les 2 843 transferts incluant des frais, les 100 premiers étaient responsables de près de 50 % de tout l’argent dépensé en frais de transfert, avec les clubs anglais une fois de plus en tête de liste. Pour la première fois, leurs dépenses totales ont dépassé la barre des 2 milliards de dollars et atteint un niveau record de près de 2,2 milliards de dollars.
Avec des recettes totales de 740,3 millions USD, la même source renseigne que les clubs français ont reçu la plus grande part de toutes les associations. Pour la toute première fois, les clubs portugais ont effectué plus de transferts entrants que les clubs de toute autre association, avec un total de 901 transferts entrants en 2022. Le Brésil, en revanche, a libéré le plus grand nombre de joueurs, avec un total de 998 transferts sortants.
La croissance impressionnante du football féminin se poursuit
Pour ce qui est du football féminin, à l’approche de la Coupe du Monde de la FIFA 2023 en Australie et d’Aotearoa en Nouvelle Zélande, sa croissance impressionnante s’est poursuivie en 2022. Le nombre de transferts internationaux a plus que doublé depuis 2018. Selon la FIFA, en 2022, le nombre de clubs impliqués dans des transferts internationaux est passé de 410 en 2021 à 500 l’an dernier, soit une augmentation de 22,0 %.
À propos de ces chiffres, Emilio Garcia Silvero, Chief Legal and Compliance Officer de la FIFA, a déclaré : «Tout cela reflète les progrès impressionnants réalisés alors que de plus en plus de joueuses continuent de devenir professionnelles. Quelque 1 555 transferts internationaux ont été enregistrés en 2022, soit une augmentation de 19,3 % par rapport à l’année précédente, tandis qu’un nouveau record avec 119 associations impliquées dans des transferts internationaux a été noté ».
Transferts internationaux d’amateurs
En 2022, il y a eu plus de deux fois plus de transferts amateurs que de transferts professionnels, avec un total de 49 238 joueurs amateurs traversant les frontières et rejoignant un club dans une nouvelle association. Quelque 92,3 % de ces joueurs étaient des hommes. La portée mondiale du football amateur est vraiment impressionnante, avec 204 des 211 associations membres de la FIFA impliquées dans au moins un transfert l’année dernière
La guerre en cours en Ukraine a également eu un impact clair sur les chiffres du football amateur l’année dernière, les ressortissants ukrainiens étant de loin le groupe le plus représenté de tous les joueurs amateurs transférés en 2022, avec un total de 5 910 transferts, soit plus de 60% de plus que les 3 661 transferts réalisés par les joueurs français, deuxième groupe le plus important.
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CROISADE DE L'ESPAGNE CONTRE LE RACISME STRUCTUREL
Première élue noire du Parlement espagnol et directrice générale de l’égalité de traitement et de la diversité ethnique et raciale du ministère de l’Égalité, Rita Boshao oeuvre pour une société plus inclusive en Espagne dans ses autres fonctions
Être une personne de couleur en Espagne comme dans bien d’autres pays européens rime avec des problèmes qui ont pour noms : exclusion, discrimination racisme, y compris si l’on est né et a grandi en Espagne et meme quand on a un parent espagnol. Mais manifestement, le royaume d’Espagne semble prendre le taureau par les cornes, notamment sur le plan législatif afin de lutter contre ces fléaux. C’est à cela que s’attèle, Rita Bosaho, la première élue noire du parlement espagnol et directrice d’un département dédié ministériel dédié à cette cause.
Le racisme structurel en Espagne n’est pas une vue de l’esprit. Plusieurs études réalisées ces dernières années par la Direction générale de l’égalité de traitement et de la diversité ethnique et raciale du ministère de l’Égalité le prouvent à suffisance.
Selon Rita Bosaho, la Directrice générale de ce département, ces études révèlent des problèmes « de racisme qui affectent différents domaines particulièrement sensibles tels que le logement, l’accès à l’emploi, le traitement par la police, l’éducation ou la participation publique et politique des communautés touchées par la discrimination raciale ».
Invitée par la Fondation Mujeres por Africa à Dakar, Mme Bosaho, qui est première députée d’origine africaine du Parlement espagnole, a donné une conférence au Centre culturel espagnol ( Instituto Cervantes de Dakar) ce mercredi sur les « politiques d’inclusion, dans la perspective de l’afro descendance et de la diversité ethnique et raciale en Espagne ».
À la fois d’origine équato-guinéenne et espagnole, Rita Bosaho admet qu’il « existe une grande difficulté de la part des institutions à reconnaître la pleine citoyenneté d’une partie de la société».
Pour la militante et femme politique afro descendante, il y a « nécessité de mettre en évidence l’existence d’un racisme structurel dont souffrent, en raison de circonstances historiques, certaines populations ou groupes ethniques ». « Son existence doit donc être reconnue et traitée par des politiques proactives », a souligné la conférencière en présence de l’ambassadrice d’Espagne à Dakar Olga Cabarga Gomez et des représentants de plusieurs institutions, notamment de la CEDEAO.
La commission de l’Union européenne définit le racisme structurel comme étant une structure profondément ancrée dans l’histoire des société, entrelacées avec leurs racines et normes culturelles, et qui peut se refléter dans le fonctionnement de la société, la répartition du pouvoir et la manière dont les citoyens interagissent avec l’État et les services publics.
Rita Boshao travaille au sein de sa direction à mettre en œuvre des politiques pour la reconnaissance et la valorisation de la diversité ethnique et la lutte contre le racisme. Il y a entre autre les activités de la décennie pour les personnes d’ascendance africaine 2015-2024 ( proclamée par l’ONU, l’ouverture du débats sur l’opportunité d’introduire une question sur l’origine ethnique dans les statistiques, études et enquête en Espagne.
Élue à la direction générale de l’Égalité du ministère, elle explique avoir réalisé trois études sur les questions telles que la prévalence de la discrimination ethnique ou raciale afin de comprendre comment elle se produit et les domaines qui en sont concernés, une autre étude sur l’approche de la population afro-decendante et africaine en Espagne ( Étude pionnière visant à établir un diagnostic de la situation dans différents domaines de la société et une autre étude sur la discrimination raciale dans le domaine du logement.
Sa direction vise encore plus loin afin de mieux comprendre et d'apporter des solutions adéquates. « Nous prévoyons actuellement une autre série d’études qui aborde de manière plus approfondie la situation de la population d’ascendance africaine, non seulement en Espagne, mais aussi dans l'Union européenne.
Comme Cecilia Kyenge, l’ancienne ministre italienne de l’Intégration, première noire (d'origine congolaise) a accéder aux responsabilités gouvernementales en Italie, Karamba Diaby, premier Député allemand d'origine sénégalaise, au Bundestag en Allemagne, Rita Bosaho d’origine équato guinéenne est la première noire à accéder au Parlement espagnol depuis quelques en 2016 depuis la fin de la dictature franquiste.
PAR Mamadou Oumar Ndiaye
PARTAGEZ LES PRÉBENDES MAIS NE BRÛLEZ PAS CE CHER SÉNÉGAL
Les Sénégalais assistent, impuissants, à la chronique d’un combat mortel annoncé. L’intelligence commanderait de s’arrêter à un moment donné, de dialoguer. Macky et Sonko gagneraient à conclure un deal
Sauf miracle divin, la confrontation est inévitable. Comme deux trains à grande vitesse (Tgv) fonçant l’un vers l’autre sur la même voie et ne pouvant plus freiner, on imagine le choc, terrible, dans un effroyable froissement de tôles tordues et entrelacées, les corps déchiquetés, les cris stridents d’épouvante. Rails arrachés, lambeaux de chair éparpillés à des centaines de mètres à la ronde. Encore une fois, l’horreur dans ce qu’elle a de plus effrayant, de plus nauséeux, de plus terrifiant. Le plus terrible, c’est qu’à l’allure où étaient lancés ces deux trains, aucune force ne pouvait s’interposer entre eux au risque d’être transformée en pâtée. Bref, l’horreur absolue.
De la même manière que le choc entre ces deux Tgv l’était, on peut dire que l’affrontement entre le président de la République, Macky Sall, et son principal opposant, Ousmane Sonko, est inévitable. Sauf intercession divine. Aujourd’hui, la haine entre les deux hommes est si tenace et l’enjeu de pouvoir à ce point âpre, le contentieux à ce point inextricable, que les meilleurs diplomates du monde s’y casseraient la gueule assurément.
Les Sénégalais assistent, impuissants, à la chronique d’un combat mortel annoncé. L’envie d’en découdre est telle des deux côtés que même les messagers de la paix qui se hasarderaient à prôner l’apaisement sont sommés de s’occuper de leurs propres oignons et de se mêler de ce qui les regarde à l’image de ce pauvre Alioune Tine, un des vétérans des droits de l’homme dans notre pays, dont le message d’apaisement est pourtant lucide et plein de sagesse !
Mais voilà, du côté du pouvoir surtout, on ne veut pas entendre parler d’autre chose que d’un procès du principal opposant du moment, Ousmane Sonko, pieds et poings liés et conduit vers l’abattoir des égorgeurs judiciaires. Des égorgeurs aux couteaux encore tâchés du sang de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall dont les têtes ont été coupées pour avoir constitué des obstacles à la réélection de l’actuel président de la République !
Et voilà que, comme avec l’Hydre de Lerne, ce monstre fabuleux dont les têtes repoussaient aussitôt coupées et qu’avait dû affronter Hercule dans le cadre de ses douze travaux, repousse donc une autre tête dans notre pays sur le chemin non pas d’un deuxième, mais d’un impossible troisième mandat !
Quoi, une tête qui se dresse en travers de ce troisième mandat, pardon deuxième quinquennat ? Egorgeurs judiciaires, à vos couteaux ! Euh, l’ennui c’est que le gibier humain, à force de se débattre, s’est défait de ses liens et refuse de se laisser conduire docilement à l’abattoir. Pis, ce forcené, à force de gesticuler et de se battre, pourrait arracher les couteaux des mains de ses bourreaux ets’en servir pour menacer leur commanditaire !
Qui veut noyer son chien l’accuse de rage et après l’enrichissement illicite et l’escroquerie aux deniers publics ayant servi de prétextes à la décapitation des deux « K », le viol est le motif tout trouvé pour se débarrasser du dangereux opposant Ousmane Sonko, plus grand empêcheur d’obtention d’un troisième mandat. Pour ce faire, monter en épingle une minable accusation de viol portée par une jeune dame fieffée menteuse et livrer l’accusé aux égorgeurs! Sauf que tout ne se passe pas comme prévu…
Il n’empêche, le pouvoir se dit déterminé à aller jusqu’au bout pour faire « juger »Ousmane Sonko etrendre justice à une malheureuse jeune orpheline qui aurait subi plusieurs fois ( !!!) et sans être consentante les assauts d’un obsédé sexuel, mauvais mari —et pour ces raisons disqualifié à diriger ce cher pays qu’on ne saurait laisser entre les mains d’aventuriers. C’est du moins ce que soutiennent les partisans de ce pouvoir. Quel que soit le coût matériel, financier mais surtout humain, qu’importe il faut que ce « violeur » soit jugé pour l’honneur de cette pauvre petite masseuse ! Snif, sortons nos mouchoirs…Et qu’importe si ce procès qui pue le complot politique à mille lieues embrase le pays, qu’importe s’il devait y avoir un tapis de cadavres sur le sol, ce procès se tiendra. L’Etat est déterminé à juger Ousmane Sonko et un Etat, il peut tout. Vous voulez rééditer les manifestations de mars 2021 ? Allez-y donc, on vous attend de pied ferme les gars ! La première fois, vous nous aviez pris par traitrise mais, promis-juré, si vous vous avisez à vous opposer à un procès de Sonko, on va vous ratatiner et les morts d’il y a deux ans seront de la gnognote face à la charcuterie qu’on va faire de vous. Là, nous sommes prêts et impatients d’en découdre : nous avons reçu des chars, des lacrymogènes, des canons à eau et autres instruments en provenance de Chine, de Turquie et d’Israël, avons suréquipé la police et la gendarmerie et battu le rappel des réservistes de ces deux corps tout en procédant à de nouveaux recrutements. Nous ne vous dirons pas si nous avons organisé des milices dans les quartiers mais toujours est-il que quiconque d’entre vous bougera est un homme mort. Bref, le pouvoir a pris toutes ses dispositions pour juger Ousmane Sonko.
« Mortal Kombat »
En face, on trouve des milliers de jeunes surdéterminés qui disent ne pas craindre la mort et se rêvent même en martyrs. Pour eux, quitte à mourir vaut mieux que ce soit pour leur espoir, leur guide, leur marabout Ousmane Sonko plutôt que de crever de faim et de soif dans le désert du Sahara ou de se noyer dans les eaux de la Méditerranée en tentant de joindre l’eldorado européen. Qui remportera cette confrontation inévitable ? Le président Macky Sall et sa soldatesque ou bien Ousmane Sonko et ses fédayins ? Nul ne saurait le dire. La seule certitude c’est que, si les forces de répression pouvaient empêcher un tyran de tomber, Zine-el-Abidine Ben Aly, Hosni Moubarak et le colonel Kadhafi seraient encore au pouvoir sauf à mourir de mort naturelle. Pour ne parler que du continent africain. Car un grain de sable peut toujours gripper la mécanique répressive la plus sophistiquée.
Et l’Histoire nous a montré depuis David et Goliath que force ne rime pas forcément avec victoire ! Et encore, même si, par extraordinaire, une victoire était remportée, elle pourrait être à la Pyrrhus c’est-à-dire obtenue au prix de perte tellement lourdes qu’elle ressemblerait à une défaite. Bref, tout cela pour dire que le président de la République ferait bien de ne pas engager cet ultime combat contre Ousmane Sonko qui risque d’être celui de trop. Car, comme l’a toujours enseigné Me Abdoulaye Wade instruit lui-même par la sagesse ouolof selon laquelle « Noon dou touti », il ne faut jamais mépriser son adversaire ou surestimer soi-même sa propre force !
Gentlemen’s agreement de prédateurs
Par-delà les deux antagonistes de ce « Mortal Kombat », à savoir Ousmane Sonko et Macky Sall, ce qui nous importe avant tout c’est la survie de notre cher pays, le Sénégal, qui est le bien le plus cher dont nous disposons. Il ne faudrait pas qu’il soit sacrifié sur l’autel des ambitions de ces deux hommes ou des politiciens quels qu’ils soient. Dans une vraie démocratie, l’alternance est fortement souhaitable en qu’elle permet une respiration du système et aussi un renouvellement des élites au pouvoir, une régénération de la pensée qui, sinon, a tendance à s’ankyloser, qu’elle empêche aussi l’usure du personnel politique etc. Mais ça c’est valable ailleurs où la démocratie est établie et où on fait la politique surtout pour servir l’intérêt général et améliorer les conditions de vie des populations. Sous nos tropiques, en revanche, on la fait pour accéder au pouvoir de manière à jouir des prébendes et à enrichir sa famille et ses proches. Ce qui fait que, à un moment donné, des politiciens, estimant que le clan au pouvoir a suffisamment bouffé, mobilisent contre lui la population et le « dégagent ». Le temps de s’enrichir au bout d’un ou de deux mandats, d’autres coalitions se constituent pour chasser cette équipe et permettre à une autre de venirse servir. Et ainsi de suite…
Dans ces conditions, bien évidemment, l’intelligence commanderait de s’arrêter à un moment donné, de dialoguer et de se partager le pouvoir. Et donc les prébendes. Cela aurait au moins pour mérite de stabiliser et pérenniser le système et au peuple de profiter des miettes du banquet de ses dirigeants. Pour dire les choses autrement, Macky Sall et Ousmane Sonko gagneraient à conclure un « deal », un compromis historique voire dynamique de partage des prébendes provenant de l’exploitation de notre pétrole et de notre gaz, de la signature de contrats de réalisation de grands travaux d’infrastructures dites structurantes, de l’octroi de licences, de partage du foncier et autres moyens de prédation, l’essentiel étant qu’ils ne brûlent pas notre cher Sénégal !
Et ce gentlemen’s agreement de prédateurs vaut bien une messe…pardon un procès, celui pour « viols » d’Ousmane Sonko, qu’il faut jeter aux orties. Mais pourvu qu’on ne nous agonise pas d’injures comme le pauvre Alioune Tine !
LA SORTIE DE L'ANCIEN PROCUREUR BASSIROU GUEYE ET D'AUTRES SUJETS FONT LA UNE DE REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les quotidiens de ce vendredi reviennent largement sur la conférence de presse donnée la veille par l'ancien procureur Serigne Bassirou Guèye relativement à l'affaire ''Sweet Beauty'', en référence à des accusations de viol visant Ousmane Sonko
Dakar, 27 jan (APS) - Les quotidiens reviennent largement vendredi - comme on pouvait s'y attendre - sur la conférence de presse donnée la veille par l'ancien procureur Serigne Bassirou Guèye relativement à l'affaire ''Sweet Beauty'', en référence à des accusations de viol visant l'opposant Ousmane Sonko.
L'actuel président de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), alors procureur de la République, avait en charge la supervision de l'enquête ouverte dans cette affaire née des accusations d'une masseuse contre l'opposant.
''Tout ce que Sonko dit, depuis deux ans, est faux'', assène le magistrat dans des propos rapportés par Libération et plusieurs autres journaux dont la une porte sur cette affaire qui tient en haleine la presse et l'opinion depuis au moins deux ans.
Des manifestations et des affrontements violents avaient éclaté dans le pays après l'arrestation de l'opposant, le 3 mars 2021, alors qu'il se rendait au Tribunal qui l'avait convoqué.
Quatorze personnes ont trouvé la mort dans ces émeutes qui ont duré cinq jours.
''Je ne suis ni un comploteur ni un falsificateur de PV'', insiste le magistrat à la une du même journal, pour répondre aux accusations du leader de PASTEF -Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité.
Ousmane Sonko a toujours soutenu que cette affaire relève d'un ''complot d'Etat'' visant selon lui à l'empêcher de se porter candidat à la prochaine présidentielle de 2024. Il accuse dans le même temps Serigne Bassirou Guèye d'avoir falsifié un PV d'enquête de la gendarmerie, comme une pièce du même ''complot''.
Vox Populi retient que l'ancien procureur ''se blanchit'', Le Témoin quotidien parlant même de ''réquisitoire à charge de Serigne Bassirou Guèye contre Sonko''.
''Face à la presse, l'ancien procureur a nié avoir voulu faire arrêter le leader de Pastef en mars 2021. Il s'est aussi inscrit en faux contre l'accusation d'avoir modifié le procès-verbal d'enquête préliminaire de la gendarmerie et a menacé Sonko d'une riposte foudroyante s'il continue de l'attaquer'', résume ce journal.
''Si je dois revenir, ce sera avec d'autres éléments'', prévient le magistrat, cité par le Soleil, selon lequel Serigne Bassirou Guèye ''clarifie et avertit''.
L'Observateur, de son côté, note dans le discours de l'ex-procureur des ''menaces voilées d'une montée en puissance''. ''Ousmane Sonko ne connaît pas son dossier, c'est la politique qui l'intéresse'', affirme le magistrat dans des propos rapportés à la première page du journal Le Quotidien.
Selon Serigne Bassirou Guèye, cité par Le Quotidien, six contradictions ont été soulevées par les enquêteurs dans les déclarations du leader de Pastef, contre trois contradictions décelées chez son accusatrice, Adji Sarr.
Sud Quotidien et Tribune s'intéressent à la situation de l'ancienne Première ministre Aminata Touré, déchue de son poste de députée le 24 janvier dernier. Cette rupture avec son camp, dans ce cas représenté par la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) regroupant le parti au pouvoir et ses alliés, semble inciter Mme Touré à vouloir tenir coûte que coûte ses positions politiques.
''Mimi engage la résistance'', affiche à ce sujet Sud Quotidien. A en croire ce journal, l'ancienne Première ministre n'entend pas se laisser faire ''face à l'injustice dont elle dit faire l'objet''.
Aminatou Touré se dit ''prête à saisir toutes les voies et recours juridiques nationaux et internationaux pour mettre fin à cette injustice'', assurant vouloir ''se battre jusqu'à son dernier souffle et quoi que cela lui coûte''.
Elle laisse par ailleurs entendre que sa bataille vise également la question du mandat présidentiel. ''Dans ce combat contre le 3e mandat [du président Sall], j'y laisserai mon dernier souffle'', dit l'ancienne Première ministre.
POUR QUE LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE NE CONNAISSE PAS DE RECUL
L’ancienne première ministre sénégalaise du président Macky Sall, Aminata Touré, affirme qu’elle continuera à se battre contre une candidature de son ex-patron a un troisième mandat en 2024
L’ancienne première ministre sénégalaise du président Macky Sall, Aminata Touré, affirme qu’elle continuera à se battre contre une candidature de son ex-patron a un troisième mandat en 2024.
LA PREDILECTION DU «TEMOIN» EN 2015
Courant 2015, votre quotidien « Le Témoin », spécialiste des questions militaires, avait déploré le fait que la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (Bnsp) soit dirigée par des officiers-généraux et officiers supérieurs en provenance d’autres corps
Courant 2015, votre quotidien « Le Témoin », spécialiste des questions militaires, avait déploré le fait que la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (Bnsp) soit dirigée par des officiers-généraux et officiers supérieurs en provenance d’autres corps(Armée de l’air, Génie etc.). Autrement dit, par des officiers-généraux « étrangers » c’est-à-dire qui ne sont pas des pompiers professionnels.
Dans cet article, « Le Témoin » avait juré et prédit que le haut commandement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (Bnsp) des années à venir ne se fera pas sans trois brillants officiers professionnels qui pouvaient nourrir légitimement l’ambition de diriger leur corps par le biais d’une promotion interne.
Quelques extraits de notre article de 2015 : « (…) Il s’y ajoute qu’en raison sans doute de ce qui précède, les officiers-sapeurs n’ont jamais cultivé à l’époque l’ambition d’accéder aux écoles de guerre ou d’état-major dont les parchemins sanctionnent le parcours du combattant de l’officier supérieur qui peut ainsi accéder dans le corps des officiers généraux. Naturellement, la situation est en train de changer même si les résultats ne seront visibles que dans quelques années, une décennie peut-être. Les portes des écoles d’état-major et de guerre sont en effet en train de s’ouvrir aux officiers du corps des sapeurs pompiers. Une porte dans laquelle de jeunes officiers de ce corps se sont engouffrés dans l’espoir de devenir un jour — qui sait ? — les premiers sapeurs pompiers pur jus à étrenner les étoiles de généraux.
On cite ainsi les noms de trois brillants officiers. Il s’agit du lieutenant-colonel Mor Seck ainsi que des commandants Mamadou Ndoye et Moulaye Idriss. Le premier est entrain de préparer l’école de guerre et les deux derniers sont actuellement à l’école d’état-major de Bamako. On leur souhaite de sortir haut la main, diplômés de ces écoles prestigieuses » écrivait-on.
Aujourd’hui, l’histoire a donné raison au quotidien « Le Témoin », le commandant d’alors, puis colonel, Mamadou Ndoye a été promu général de brigade avant d’être nommé à la tête de la Bnsp. Encore mieux, il a remplacé à ce poste, le général Mor Seck cité dans le même article. Hier jeudi, le général de brigade Mamadou Ndoye a été installé dans ses fonctions de Commandant de la brigade nationale des Sapeurs-pompiers par le ministre de l’Intérieur.
Toutes nos félicitations au général Mamadou Ndoye ! Comme quoi, « le Témoin » avait vu venir…il y a sept ans !
«LES JOUEURS SONT CONSCIENTS DE L’ENJEU»
L'équipe nationale locale du Sénégal est déterminée à remporter le quart de finale devant l'opposer à la Mauritanie, ce vendredi à 19h GMT, à Annaba (Algérie), en vue de poursuivre l'aventure dans le Championnat d'Afrique des Nations (CHAN), a déclaré Pap
L'équipe nationale locale du Sénégal est déterminée à remporter le quart de finale devant l'opposer à la Mauritanie, ce vendredi à 19h GMT, à Annaba (Algérie), en vue de poursuivre l'aventure dans le Championnat d'Afrique des Nations (CHAN), a déclaré son sélectionneur.
"Les joueurs sont conscients de l’enjeu de ce match. Ils sont plus que déterminés, parce qu’arrivés à ce stade, nous avons vraiment envie de continuer l’aventure. Nous devons gagner contre la Mauritanie’’, dit Pape Thiaw à l’APS.
Les Mourabitounes ont surpris le Mali (1-0) lors de la dernière journée pour se qualifier en quarts de finale. “Nous allons aborder ce match avec beaucoup d’humilité, de sérénité, et surtout, de concentration. Multiplier les efforts fournis et améliorer le travail entamé depuis lors”, a dit Thiaw. Le coach de l’équipe locale du Sénégal estime qu’‘’il ne faut sous-estimer aucun adverse’’, soulignant que ‘’la Mauritanie a une très bonne équipe". “Notre objectif, c’est de passer ce tour et atteindre encore les demi-finales”, a-t-il fait savoir.
Les Lions locaux, qui n’avaient plus participé au Championnat d’Afrique depuis 2011, ont battu d’entrée la Côte d’Ivoire (1-0) lors de la première journée avant d’être freinés (1-O) par l’Ouganda. Ils se sont bien repris lors de la troisième et dernière journée en s’imposant (3-0) devant la République démocratique du Congo (RDC)
UN DERBY AUX ALLURES DE REVANCHE
Pour une place dans le dernier carré de la 7e édition du championnat d’Afrique des nations (Chan), le Sénégal va affronter la Mauritanie en quart de finale), ce vendredi 27 janvier, à Annaba (Algérie) (19h)
Pour une place dans le dernier carré de la 7e édition du championnat d’Afrique des nations (Chan), le Sénégal va affronter la Mauritanie en quart de finale), ce vendredi 27 janvier, à Annaba (Algérie), Ce derby sous-régional entre ces deux proches voisins aura des allures de revanche pour les Lions si on sait que les Mourabitounes avaient réussi à leur barrer la route lors des éliminatoires du Chan 2013 en Afrique du Sud.
L ’équipe du Sénégal affronte ce vendredi celle de la Mauritanie en quart de finale du championnat d’Afrique des nations (CHAN). Après avoir bouclé la phase de groupes avec une probante victoire face à l’équipe de la RD Congo (3-0) et une première place de son groupe, les Lions vont disputer leur deuxième match de quarts de finale de leur histoire après la première édition en 2009. Lors de cette compétition en Côte d’Ivoire, l’équipe du Sénégal avait avait été éliminée par celle du Ghana aux tirs au but (1-1, tab 7-6) avant de perdre ensuite la petite finale (2-1) face à la Zambie.
Deux ans plus tard, les Lions de Joseph Koto se feront encore éliminer dès les phases de groupes au CHAN 2011. Leur tentative de retrouver la compétition se soldera par un échec. Cette fois çi, c’est la Mauritanie qui barre la route du Sénégal pour la qualification du CHAN 2013 en Afrique du Sud. Ce qui donne à ces retrouvailles des allures de revanche pour le Sénégal.
Pour son retour dans cette compétition, après onze années d’absence, l'ambition première de Pape Thiaw et ses protégés est surtout de marquer leur empreinte dans cette compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats africains. Mais aussi de rester dans la même dynamique des Lions A, champions d’Afrique pour la première fois à la CAN 2022. Malgré leur faux pas contre l’Ouganda, les Lions locaux ont terminé avec une bonne note en infligeant à la RDC, une des équipes favorites du tournoi, une large défaite (3-0). Avec un total de quatre buts marqués et un seul encaissé, Pape Thiaw dispose de bons arguments pour passer le cap des Mourabitounes. La tâche ne sera pas toutefois facile face à cette formation emmenée par leur nouveau sélectionneur, le Comorien Amir Abou, également responsable de l’équipe A.
Après avoir sorti le Mali, dernier derni-finaliste de la compétition, les Mourabitounes ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin pour accéder dans le dernier carré. S'ils réussissent ce cap. Ils ouvriront une page historique du footballeur de leur pays.