Les maîtres en charge des Classes préscolaires communautaires (CPC) et intervenant dans la région de Sédhiou et dans le département de Vélingara (Kolda) ont entamé hier, jeudi 26 janvier, une grève de faim, pour une durée illimitée. Ils l’ont fait savoir hier lors d’une déclaration de presse dans l’enceinte de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou. Ces enseignants volontairement engagés, mais sous la condition d’une motivation des collectivités territoriales, disent avoir épuisé toutes les voies de recours et préfèrent la mort à leur situation actuelle.
F ace à la presse hier, jeudi 26 janvier 2023, ils étaient au moins une bonne soixantaine de maîtres des classes préscolaires à crier leur courroux sur la précarité qui meuble, selon eux, leur quotidien. «Nous avons entamé, ce jeudi (hier, ndlr), une grève de la faim à durée illimitée car nous sommes en service dans les Classes préscolaires communautaires (CPC) depuis plus de dix ans, à titre de volontaire et sans aucune forme de prise en charge salariale ni de motivation», a déclaré Souleymane Konté, le président du Collectif des maîtres des Classes préscolaires communautaires de la région de Sédhiou et du département de Vélingara. Ils soutiennent avoir épuisé toutes les voies de recours administratives. «Pourtant, nous avons mené des plaidoyers auprès de plusieurs autorités, en vain. Nous avons rencontré le ministre de l’Education nationale, le ministre des Collectivités territoriales ; nous avons été au niveau de l’Agence de la Case des tout-petits, au niveau du siège de l’UNICEF basé à Dakar. Nous avons également rencontré les Inspecteurs d’académie (IA) et les Inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF), gouverneur, préfets et sous-préfets, mais rien n’a été constaté comme avancée dans nos dossiers», relève Souleymane Konté.
Et de poursuivre, sur leur plus value : «chaque année, les inspecteurs nous demandent de leur envoyer des rapports de rentrée et cela montre des performances que nous réalisons ; alors que ces outils ne profitent qu’à eux seuls car, pour notre part, on ne sent aucune amélioration de notre situation». Le président du collectif explique qu’ils «sont au nombre de 351 intervenants répartis dans 155 écoles de la région de Sédhiou et du département de Vélingara, dans la région de Kolda».
Et de conclure : «notre souhait, c’est que l’Etat nous forme et nous intègre dans la fonction publique. Initialement, il était prévu que chaque maire de commune contribue à hauteur de 500.000 F CFA par an, pour notre prise en charge, mais rien de tel. Nous les avons rencontrés, mais sans succès. Hélas ! Nous préférons la mort à la situation de précarité que nous vivons. Cette grève est partie pour une durée illimitée». Ils réaffirment leur ferme engagement à poursuivre leur mot d’ordre de grève et disent tenir les autorités pour responsables de tout ce qui adviendra de leur sort.
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REVOILÀ SERIGNE BASS
En conférence de presse hier, jeudi 26 janvier, Serigne Bassirou Guèye qui avait en charge cette procédure est revenu sur les accusations de complot et de falsification de PV d’enquête portées contre lui par le maire de Ziguinchor
L’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye se réintroduit dans l’affaire de « viol et menace de mort » qui a valu au leader de Pastef Ousmane Sonko un renvoi devant la chambre criminelle. En conférence de presse hier, jeudi 26 janvier, Serigne Bassirou Guèye qui avait en charge cette procédure est revenu sur les accusations de complot et de falsification de PV d’enquête portées contre lui par le maire de Ziguinchor. Tout en se gardant de répondre à certaines questions relatives à la valeur juridique du certificat médical et autre variation entre la date de consultation d’Adji Sarr et celle retenue dans le réquisitoire de son successeur.
Serigne Bassirou Guèye qui est devenu nouveau président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a nié catégoriquement tout acharnement contre Ousmane Sonko. Ainsi revenant sur l’enquête préliminaire de la Gendarmerie, l’ancien patron du Parquet explique que contrairement à ce que dit le chef de file des patriotes, il n’avait jamais envisagé son arrestation sinon, il n’aurait pas choisi la voie de l’instruction mais plutôt celle de la flagrance dans le cadre de l’instruction de sa procédure. « Il n’y avait aucune décision d’arrêter Sonko pendant la phase de l’enquête du Parquet. Et, je n’avais reçu aucune instruction dans ce sens venant du Parquet général », a-t-il réfuté.
Poursuivant son explication, Serigne Bassirou Guèye a informé au sujet des photos insérées dans ce dossier que ces dernières n’avaient rien à voir avec Sonko encore moins dans le but de viser le délit de proxénétisme contre Ndeye Khady Ndiaye pour l’enfoncer.
Selon lui, ces photos étaient collectées plutôt dans le but d’étayer la charge d’incitation à la débauche retenue contre Ndeye Khady Ndiaye, patronne de Sweet Beauté. Qui plus est, Serigne Bassirou Guèye a également nié toute falsification du procès-verbal d’enquête de la Gendarmerie. Poursuivant son propos, l’ancien procureur est revenu sur ce fameux rapport interne de la Gendarmerie dont il a nié l’existence, avant d’indiquer que de tous les Gendarmes qui ont été entendus dans le cadre de cette enquête interne, il n’y a que le capitaine Touré qui l’a accusé d’avoir falsifié certains passages du rapport. Non sans manqué de révéler qu’il a juste enlevé une partie des réflexions émises après son enquête par le capitaine Touré. Interpellé par ailleurs sur la valeur du certificat médical, la variation entre la date de consultation de Adji Sarr, Serigne Bass a préféré esquisser à la plupart de ces questions. Et de dire : « Je ne suis pas venu pour polémiquer ».
KEEMTAAN Gi – DIVERTISSEMENT
A ce rythme, il faudra renvoyer le « temps de l’action et du combat » qu’il nous promettait aux calendes grecques. Ce n’est plus une priorité. Quand il nous disait qu’il formait son gouvernement pour s’attaquer aux nombreuses urgences de ce pays, c’était pour nous tirer la langue. Nous nourrir d’illusions. Son gouvernement, c’était plutôt pour régler des comptes et faire dans la menace. Quand un pouvoir s’arme en puissance, non pas pour faire face à des bandits de grand chemin et des terroristes, mais pour mâter son peuple, du moins la partie de celui-ci qui n’est pas avec soi, il y a fort à craindre que l’on se mette à ramasser des cadavres. C’est le jeu auquel ils s’exercent à travers la montée en puissance des forces de sécurité. D’ailleurs, ils ont commencé à nous en mettre plein la vue dans certains coins de la ville. Histoire de dissuader les plus téméraires. Depuis que celui qui constitue un cauchemar pour le Chef a décidé de répondre aux provocations à travers une forte mobilisation, ils sont dans le déballage. Ils sont partout et nulle part à lui apporter la réplique. Les plus zélés se payent des encarts publicitaires dans les médias. Deux camps qui se lancent des piques, se promettant la mort. Quand l’opposant dit avoir fait son testament, l’autre camp déclare être prêt à être enterré. Et y en a toujours qui continuent de traiter ceux qui appellent à plus de sérénité pour nous éviter des lendemains incertains, de pyromanes. Ce pays est à deux doigts de la guerre civile, tellement le Chef a ouvert des tranchées pendant que l’on nous sert des artifices pour amener un opposant à l’échafaud. Hier, ce fut le comble. L’ancien procureur de la République est venu se prononcer sur un dossier en instruction pour nous raconter des salades. Et y en a toujours qui, de bonne foi, disent qu’il a démonté l’opposant. A ce point, après le réquisitoire de l’ancien procureur, tenu pourtant à un devoir de réserve, il ne reste plus qu’à envoyer l’opposant à la guillotine. Et pourtant, pendant que Serigne Bassirou viole allègrement ce devoir de réserve, le juge Teliko, lui, avait failli être broyé pour avoir… commenté une décision de la Cour de la CEDEAO. Cherchez l’erreur !!! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA GAUCHE EN DEUIL: DECES DU FILS AINE DE SEYDOU CISSOKHO DU PAI
La Gauche sénégalaise est en deuil avec le décès hier à Dakar de Khasset Cissokho, fils aîné de Seydou Cissokho, dirigeant historique du Parti Africain de l’Indépendance (PAI) et du Parti de l’Indépendance du Travail (PIT). Khasset Cissokho, qui a fait ses études en Russie (ex-Urss) avait rejoint la Gauche à son retour au Sénégal. L’homme, très peu connu du grand public, était un militant révolutionnaire, très bouillant et très actif de la Gauche. Il a suivi la voie tracée par son défunt père Seydou Cissokho sans avoir l’aura de ce dernier qui fut l’un des fondateurs de la Gauche sénégalaise à travers le PAI. L’enterrement est prévu ce vendredi 27 janvier après la prière du vendredi au cimetière de Yoff.
SUICIDE A THIES : L’ETUDIANT DE 24 ANS MORT PAR PENDAISON FINALEMENT IDENTIFIE
Finalement, le jeune inconnu retrouvé mort par pendaison, au quartier Petit-Thialy, dans la commune Thiès-Nord, ce mercredi 25 janvier 2023, a été identifié. R. Ndiaye, juste âgé de 24 ans, avait des problèmes psychiatriques. L’étudiant dans un institut privé à Thiès, originaire de la localité de Ngoyé, dans la région d Diourbel, qui ne jouissait donc pas de toutes ses facultés, habitait le quartier Petit-Thialy où il vivait chez son oncle, lequel, aussitôt la nouvelle répandue, s’est présenté au poste de police de Nginth avant d’aller identifier son neveu admis à la morgue du centre. Le défunt avait d’ailleurs rendez-vous, ce 31 janvier, à Fatick où il suivait ses traitements dans un centre psychiatrique. Le corps de la victime a été récupéré par la famille éplorée qui compte l’inhumer dans son village natal. Pour rappel, la victime a été retrouvée pendu à un arbre, vers les coups de 9 heures du matin, derrière le collège Saint Gabriel. Habillée d’un pantalon jean et d’une sorte de jacket treillis camouflé, elle ne détenait par devers elle aucune pièce susceptible de permettre son identification. Après le constat des éléments du commissariat central de Thiès, les sapeurs-pompiers avaient déposé le corps sans vie à la morgue du centre régional hospitalier El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguene.
MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE MBOUR : DEUX DETENUS S’EVADENT
Les faits seraient survenus aux environs de 4 heures du matin, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 janvier. Deux pensionnaires se seraient évadés de la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour. L’un s’appelle Mamadou Moustapha Diop, âgé de 22 ans. C’est l’un des deux présumés meurtriers d’une franco-sénégalaise à la Somone au début de ce mois. Un assassinat qui avait défrayé la chronique sur la Petite Côte, il y a quelques semaines. Avec son acolyte Moussa Diop, Moustapha Diop s’était introduit le 5 janvier dernier dans une résidence sise au quartier « Les Aigrettes » de Somone pour dépouiller la dame Anne Marie Rosalie Ngom alias Béa. La tentative de vol avait viré au meurtre. La victime, ligotée puis étouffée à l’aide d’un morceau de tissu, est morte asphyxiée. Vingt (20) jours après son arrestation, Mamadou Moustapha Diop, se fait la malle. L’autre évadé du nom d’El Hadj Sarr dit « El Hadj Ndiaye » est né en 2002 à Thiadiaye.