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27 août 2025
SADIO MANE ELU MEILLEUR JOUEUR DE L'ANNEE
L'international sénégalais du Bayern Munich, Sadio Mané, a été élu, mercredi, meilleur joueur sénégalais évoluant à l'étranger pour le compte de l'année 2022 par l'Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS)
Dakar, 25 jan (APS)- L'international sénégalais du Bayern Munich, Sadio Mané, a été élu, mercredi, meilleur joueur sénégalais évoluant à l'étranger pour le compte de l'année 2022 par l'Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), a constaté l'APS.
L’attaquant vedette des Lions du Sénégal est arrivé largement en tête (250 voix) devant les joueurs de Chelsea, le gardien Eduard Mendy (99 voix) et le défenseur Kalidou Koulibaly (37 voix) après le dépouillement des votes ayant été effectués par 27 rédactions du pays.
Sadio Mané, s’adjuge pour la 7e fois le trophée Jules François Bocandé de l’ANPS après les éditions de 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019. Il doit le recevoir le 25 février lors d’un gala de l’association.
Auréolé du titre de champion d'Afrique avec le Sénégal et celui de meilleur joueur de la CAN joué au Cameroun, l'ancien joueur de Liverpool également désigné meilleur joueur africain de la même année, a brillé par son absence lors de la dernière Coupe du monde organisée au Qatar en raison d’une blessure au genou contractée lors d'un match du championnat allemand, la Bundesliga.
Club bavarois qu’il a rejoint au début de cette saison et avec lequel il avait commencé à prendre ses marques en étant déjà auteur de 6 buts en 14 matchs disputés.
Le joueur reconnu pour sa modestie et son empathie, arrivée deuxième du Ballon d’Or du magazine France Football a également remporté le trophée Socrates, récompensant le footballeur qui s’illustre le plus dans les œuvres de bienfaisance.
Le numéro 10 des Lions a entre autres doté sa localité natale de Bambali en Casamance d’un lycée, d’un hôpital et ne lésine pas sur les moyens pour venir en aide à ses compatriotes.
Palmarès Trophée Jules François Bocandé
2000 : Khalilou Fadiga (Auxerre)
2001 : El Hadj Diouf (Lens)
2002 : Pape Bouba Diop (Lens)
2003 : Henri Camara (Wolverhampton)
2004 : Habib Bèye (OM)
2005 : Tony Sylva (Lille)
2006 : Henri Camara (Wigan)
2007 : Mamadou Niang (OM)
2008 : Non décerné
2009 : Mamadou Niang (OM)
2010 : Mamadou Niang (OM)
2011 : Moussa Sow (Lille)
2012 : Demba Ba (Newcastle)
2013 : Moussa Sow (Fenerbahce)
2014 : Sadio Mané (Red Bull Salzbourg et Southampton)
2015 : Sadio Mané (Southampton)
2016 : Sadio Mané (Liverpool)
2017 : Sadio Mané (Liverpool)
2018 : Sadio Mané (Liverpool)
2019 : Sadio Mané (Liverpool)
2021 : Édouard Mendy (Chelsea)
2022: Sadio Mané (Liverpool / Bayern Munich)
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
ET SI ISMAÏLA MADIOR FALL AVAIT RAISON
EXCLUSIF SENEPLUS - Quand un ministre de la Justice dit que le troisième mandat n’est pas une question de loi mais le résultat d’un rapport de forces, on a l’impérieux devoir de résister. Le temps est venu de remettre la République sur ses pieds
On en a glosé, on s’en est indigné, il est même « wanted » comme les cowboys hors la loi : Ismaila Madior Fall (IMF) est un diseur de vérités...invraisemblables. La loi, n’y croient que ceux qui ignorent les rapports de forces qui sous-tendent son élaboration, sa conception et ses objectifs conjoncturels. Sinon, on s’expliquerait mal la facilité avec laquelle ses « gardiens », les autorités, s’y essuient leurs babouches. La loi, c’est pour les bigots, les ignares du fonctionnement d’un État, de la géométrie aléatoire de son application. La loi, dépouillée de ses attributs populaires est une vieille chaussette, avec le même destin : la poubelle...
Parceque voyez-vous, pour que la loi soit respectée, pour qu’elle fonctionne comme régulateur sociétale, il faut des gens (dirigeants surtout) qui croient en elle, la protège des dérives et autres forces négationnistes. Bref, il faut des intégristes de la loi, de la légalité. Et le moins qu’on puisse dire, (en tout cas observer), c’est que sous nos cieux, nos gouvernants ont des rapports incestueux avec les lois. Ils en ont fait un généreux machin de la République qu’on peut abuser selon les urgences politiques du moment..
Oui, IMF a parfaitement raison : il faut un rapport de forces (nombres de cartes vendues) pour appliquer (faire appliquer) la loi, comme il faut aussi un rapport de forces pour la piétiner.
J’ai lu quelque part cette phrase d’un grand avocat américain à l’époque de la guerre de Sécession : « nous sommes tous égaux devant la justice à condition de payer le prix fort ». Cette phrase a priori contradictoire dans ses termes est pourtant d’une lucidité remarquable : on peut acheter les conditions de son avènement. Tous égaux devant la justice, théoriquement, mais quand les éléments qui peuvent et doivent la rendre possible et égale pour tous sont pipés, elle dévoile son hideuse hypocrisie. Quand un procureur oublie qu’il officie pour la société et traficote un rapport d’un gendarme ; quand ce gendarme est radié pour avoir refusé de rapporter ce que l’enquête n’a pas révélé ; quand un juge rejette tous les éléments de preuves de la défense y compris le rapport du légiste, ainsi que d’autres éléments audios et témoignages notamment, il faut être d’une hypocrisie crasse pour dire à l’accusé : va quand même au procès.
De quel procès il s’agira ? Il ne s’agit ni plus ni moins que de la guillotine, d’un échafaud déjà dressé qui attend le cou de l’agneau. Dès lors, à l’agneau de résister avec ses armes (ses pattes, ses cornes, sa pisse dans les yeux du bourreau et même de lui chier dessus) au couteau aiguisé du bourreau ; il a le droit et le devoir de défendre sa vie. Évidement, la loi ayant été remisée dans le débarras d’une gouvernance hors la loi, l’agneau peut être ligoté des quatre pattes, la bouche scotchée pour qu’on n’entende pas ses cris, et livré de force devant une Cour criminelle sans preuves d’un crime. L’agneau peut et doit résister avec l’armée des siens. Toute autre attitude serait un suicicide « consenti »!.
La loi et la Constitution enterrées au cimetière des valeurs de la République, on est en face d’un État voyou avec une gouvernance délinquante. Quand la parole donnée est aussi insignifiante que du pipi de chat ; quand la Constitution devient un chiffon entre les mains de ceux qui devaient la couver, la maintenir d’un blanc de linceul, quand un ministre de la Justice dit à haute et intelligible voix que le troisième mandat n’est pas une question de loi (constitutionnelle) mais le résultat d’un rapport de forces (nombre de cartes vendues), alors oui, on (les démocrates, le peuple, les citoyens) a l’impérieux devoir de résister pour défendre la loi et la Constitution...
J’ai lu quelque part dans la presse guinéenne que le « chef de file » de l’opposition de ce pays est réfugié à Dakar depuis mars de l'année dernière. Celui-là même qui s’était opposé à mort au projet de troisième mandat d’Alpha Condé ainsi qu’à un référendum sur la Constitution. Avec d’autres partis politiques et associations de la société civile de son pays, il avait mené une guerre des tranchées dans un cadre dénommé Frant National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Je pense que l’opposition et la société civile sénégalaises devraient elles aussi créer le Front national pour la défense de L’intégrité de la Constitution (FNDIC).
Surtout qu’hier, mardi 24 janvier, les députés de Benno et de Wallu, ont souillé non seulement la Constitution, mais aussi le règlement intérieur de notre auguste Assemblée en défenestrant une parlementaire contre toutes les règles juridiques de notre Constitution et de l’Assemblée. La violation de la Constitution et du réglement de l’Assemblée nationale est pire que l’enlèvement des urnes. Ici, il s’agit de la violence faite à ce qui fonde notre vie en société.
Aussi, à moins de lui demander de se coucher, d’offrir son cou aux bouchers d’un État voyou, Ousmane Sonko a le droit (grâce à la Constitution) et le devoir de résister pour défendre sa vie. Les hypocrites qui lui demandent « d’aller au procès » n’ont qu’a descendre demain dans la rue au sein d’un Front national de défense de l’intégrité de la Constitution pour dire au président de respecter le Constitution, aux magistrats de juger au nom et pour le peuple, aux forces de sécurité de « défendre » et « protéger » (selon leur devise) les populations et non un régime (qui est passager). Bref, le temps est venu de remettre la République sur ses pieds.
Athia athia ! gatsa gatsa !
LA FRANCE VA RETIRER SES TROUPES DU BURKINA
Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre.Ces dernières auront quitté le pays "d'ici fin février" et le retrait de tous les matériels devrait être achevé "fin avril"
Après le Mali, le Burkina.La France retirera ses troupes du Burkina Faso d'ici "un mois" alors que la junte a dénoncé les accords de défense liant les deux pays, nouveau recul de l'influence de Paris au Sahel.
"Mardi (...) nous avons reçu formellement la dénonciation, par le gouvernement burkinabè, de l'accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays.Conformément aux termes de l'accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite", a déclaré à l'AFP le ministère français des Affaires étrangères.
La France respectera "les termes de cet accord en donnant suite à cette demande".
Sollicitées par l'AFP, les autorités burkinabè n'étaient pas immédiatement disponibles mercredi pour réagir.
Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre.Ces dernières auront quitté le pays "d'ici fin février" et le retrait de tous les matériels devrait être achevé "fin avril", a affirmé à l'AFP une source proche du dossier.
Selon des sources concordantes, l'option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d'élite au Niger voisin, qui accueille près de 2.000 personnels français.
Le gouvernement burkinabè avait assuré lundi avoir demandé le départ des militaires français dans un délai d'un mois, sans pour autant vouloir rompre diplomatiquement avec Paris.Mais la France avait répondu attendre des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré.
Depuis leur arrivée au pouvoir en septembre à la faveur d'un putsch, le capitaine Traoré et son gouvernement ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats, notamment en matière de lutte contre le jihadisme, alors que le Burkina s'enfonce depuis 2015 dans une spirale de violences.
Les nouvelles autorités ont parallèlement engagé un rapprochement avec la Russie.Le Premier ministre burkinabè a fait une discrète visite à Moscou en décembre et avait déclaré il y a deux semaines qu'un partenariat avec la Russie était "un choix de raison".
- La tentation Wagner ? -
La France est contestée depuis plusieurs mois au Burkina, alors que la présence militaire de l'ancienne puissance coloniale n'a pas permis notamment d'enrayer les attaques des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI) dans ce pays parmi les plus pauvres au monde.
Les autorités burkinabè n'ont pas sollicité l'aide militaire de leur partenaire depuis juillet 2022, selon l'état-major français.
En décembre, la junte avait demandé à Paris le remplacement de son ambassadeur, Luc Hallade, visé notamment pour avoir fait état de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Lundi, le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a indiqué que celui-ci avait "reçu toutes les assurances sur le fait que les autorités françaises vont accéder à cette requête dès cette semaine".Mais de source diplomatique, son sort n'était pas encore scellé.
Le précédent malien est dans toutes les têtes.Après neuf ans de présence, les militaires français ont achevé leur retrait du pays en août, poussés dehors par une junte hostile qui a fait appel à la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner.
En coulisses, la junte burkinabè assure à la France qu'elle ne compte pas s'attacher les services de Wagner, dont une équipe de liaison est venue prospecter au Burkina, riche en ressources minières, selon plusieurs sources françaises.Mais les services de garde prétorienne proposés par les mercenaires russes pourraient finir par séduire les militaires au pouvoir.
Le président français Emmanuel Macron a lancé une réflexion pour repenser les partenariats militaires sur le continent africain, qui devront coller aux demandes spécifiques des pays et s'appuyer sur des dispositifs moins visibles.De premières conclusions devraient être tirées "dans les prochaines semaines", de source gouvernementale.
Quelque 3.000 militaires français sont toujours déployés au Sahel, entre Niger, Tchad et Burkina.
LE DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE FREINÉ PAR L'INSÉCURITÉ ET UN RECUL DE LA DÉMOCRATIE
"Même si le niveau moyen atteint par la gouvernance globale sur le continent est meilleur en 2021 qu'en 2012", celui-ci "stagne depuis 2019", selon l'indice de la fondation Mo Ibrahim publié mercredi
Les progrès dans le développement humain et économique en Afrique sont freinés par un "recul généralisé de la démocratie" et une "situation sécuritaire de plus en plus tendue", selon l'indice de la fondation Mo Ibrahim publié mercredi qui évalue la gouvernance sur le continent.
"Même si le niveau moyen atteint par la gouvernance globale sur le continent est meilleur en 2021 qu'en 2012", celui-ci "stagne depuis 2019", note le rapport. "La majeure partie du continent est moins sûre et moins démocratique en 2021 qu'elle ne l'était en 2012", poursuit le document qui souligne que la pandémie de Covid-19 a "accentué ces tendances préoccupantes".
L'indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) est fondé sur plus de 80 indicateurs classés en quatre sous-catégories: "sécurité et Etat de droit", "participation, droits et inclusion", "développement humain" et "fondements des opportunités économiques". "En 2021, près de 70% de la population du continent vit dans un pays où les conditions en matière de sécurité et Etat de droit se sont dégradées depuis 2012", déplore l'étude qui note également un fort recul de la liberté d'association et de réunion.
L'indice relève toutefois que plus de 90% de la population du continent vit dans un pays où le niveau de développement humain - qui prend en compte les accès à la santé, l'éducation, la protection sociale et un environnement durable - est supérieur à celui de 2012.
Dans l'indice, les cinq pays les plus performants en matière de gouvernance, en prenant en compte l'ensemble des indicateurs, sont l'Ile Maurice, suivi des Seychelles, de la Tunisie, du Cap Vert et du Botswana. Le Soudan du Sud est dernier derrière la Somalie et l'Erythrée. La Gambie est le pays dont la gouvernance a le plus progressé depuis 2012 alors qu'à l'inverse c'est en Libye qu'elle a le plus reculé.
Le rapport s'attarde également sur une "inquiétante décennie de coups d'Etat récurrents au Sahel", dénombrant que sur 29 coups d'Etat dans le monde entre 2012 et 2021, 23 ont eu lieu en Afrique et principalement dans la région sahélienne. Le Mali et le Burkina Faso, qui font face à des violences de groupes jihadistes sur leur sol et qui sont tous deux gouvernés par des juntes militaires, voient leurs indicateurs sécuritaires se dégrader fortement, dans l'indice.
L'homme d'affaires soudanais naturalisé britannique Mo Ibrahim, a créé sa fondation en 2006, dont le siège est à Londres et qui a pour mission de promouvoir la bonne gouvernance sur le continent africain.
PRESUMEE AGRESSION D'UN JOURNALISTE, LA MUNICIPALITÉ DE KAOLACK ANNONCE UNE PLAINTE
Le Bureau municipal de Kaolack a réagi suite au communiqué du Syndicat National des professionnels de la communication du Sénégal (SYNPICS), dénonçant l’agression présumée du reporter du site d’informations Dakar actu
Le Bureau municipal de Kaolack a réagi suite au communiqué du Syndicat National des professionnels de la communication du Sénégal (SYNPICS), dénonçant l’agression présumée du reporter du site d’informations Dakar actu, le sieur Moussa FALL, en marge d’une session budgétaire. Selon le communiqué, justement pour en revenir aux faits, « retenons que le reporter en question qui a publiquement joint le chargé de presse de l’institution municipale Aida Diéne, dit être venu comme un simple citoyen assister à un débat du conseil municipal ouvert au public, alors que tous ses confrères attendaient hors de la salle de réunion, sur décision du bureau municipal. Il n’a jamais été agressé, ni verbalement encore moins physiquement. C’est sa présence sur les lieux, une provocation à peine voilée avec l’utilisation de son téléphone portable pour enregistrer et prendre des images, ce qui est formellement interdit, qui a surpris tout le monde. Sommer d’arrêter de perturber, il refuse de sortir de la salle », renseigne le document. Avant de poursuivre : « coutumier des faits, le reporter en question tente souvent de jeter le discrédit sur l’institution municipale ou bien sur la personne du Maire, Serigne Mboup, dans le seul but de dérouler ses multiples stratégies de pression, de chantage ou de désinformation, si le coup ne passe pas. Une dénonciation qui date du 22 juin 2022. A ce jour, aucune suite n’a été donnée à ce dossier, même pas une réponse de rejet… Moussa FALL qui se dit journaliste -reporter à un antécédent avec la commune et le maire qui date d’avant les locales du 22 janvier 2022 ».
En effet, poursuit le bureau municipal, il déclare contractuellement être lié au camp de l’un des candidats en lice pour faire son image. « Depuis lors aucune objectivité dans ses traitements des informations concernant la mairie ou le Maire de Kaolack. Avant, pendant et même après les élections, il a systématiquement boycotté les activités de l’équipe victorieuse. Dernièrement, il a diffamé l’ancien Directeur de cabinet du Maire Moustapha Ndiaye lors de sa démission pour convenance personnelle, en faisant état d’un conflit imaginaire avec le premier magistrat de la ville. L’intéressé a fait prévaloir son droit de réponse, mais il a exigé de lui qu’il passe à la caisse. Un traitement mercantile de l’information. Voire document ci-joint
Décharge d’encaissement de paiement d’articles sur sa demande etc. », a soutenu le bureau municipal avant d’inviter le SYNPICS à plus de sérénité et à s’informer par rapport à la réputation de ce reporter qu’il tente de défendre avant de ternir l’image du syndicat des journalistes. « Un constat est fait avec des sommations interpellatives. Une plainte sera également déposée auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack », renseigne le Bureau municipal de Kaolack.
PAR Khalifa Ababacar Sall
ENCORE UNE BALAFRE FAITE À LA DÉMOCRATIE
Qui eût cru que le parti APR, instruit de l’injustice vécue par les députés Moustapha Cissé Lo et Mbaye Ndiaye en janvier 2009 puiserait dans la même fontaine de l’illégalité pour étancher sa soif de pouvoir.
« Encore une balafre faite à la démocratie. La déchéance de l’élue du peuple, Aminata Touré de son mandat de député constitue une énième violation de la loi qui sape les fondements de l’équilibre des pouvoirs. Ce coup de force du régime pour se constituer une majorité fictive fait, davantage, de l’Assemblée nationale une zone de non droit.
Qui eût cru que le parti APR, instruit de l’injustice vécue par les députés Moustapha Cissé Lo et Mbaye Ndiaye en janvier 2009 puiserait dans la même fontaine de l’illégalité pour étancher sa soif de pouvoir.
Rien de surprenant au regard de la posture anticonstitutionnelle adoptée par le président Macky Sall sur la question du troisième mandat qui, en 2012 était un combat commun. Toutefois, face à l’audace des fossoyeurs de notre démocratie, la détermination de ceux qui incarnent la raison constitue la seule réponse efficace.
La démocratie c’est des règles et chaque pouvoir doit conformer son action à la Constitution et aux normes de droit afin de préserver le socle de la République. Au demeurant, je dénonce vigoureusement cette forfaiture et apporte mon soutien total à l’honorable député Aminata Touré. »
PAR Mamadou Bamba NDIAYE
ALIOUNE TINE RAMÈNE SA CPI
Décidément, le ridicule ne tue toujours pas. Voilà qu’Alioune Tine, pompier pyromane s’il en est, demande la mobilisation de la Cour pénale internationale (CPI) pour sauver le Sénégal qui serait, selon lui, en proie à la "guerre civile".
Décidément, le ridicule ne tue toujours pas. Voilà qu’Alioune Tine, pompier pyromane s’il en est, demande la mobilisation de la Cour pénale internationale (CPI) pour sauver le Sénégal qui serait, selon lui, en proie à la "guerre civile".
Le Sénégal, ce havre de paix dans une sous-région ouest-africaine endeuillée par la violence et le terrorisme. Le Sénégal, ce modèle de démocratie dont le système électoral est vanté pour ses résultats aussi bien par le pouvoir, l’opposition que les observateurs internationaux. Le Sénégal, cette économie en pleine croissance et en modernisation accélérée. Ce Sénégal-là, selon M. Tine, mériterait que l’Onu et les Usa, en plus de la CPI, se penchent sur son lit de mort, toutes affaires cessantes. Mais il ne cite pas la Russie et la Chine, relève-t-on.
La raison de cet appel désespéré au secours ? Uniquement, à l’écouter, les débordements langagiers devenus banals d’un leader politique terrorisé par la perspective de devoir s’expliquer sur un crime de viol dont il est inculpé par un magistrat. Ces propos d’après-boire, excessifs et donc insignifiants, ont pourtant été tenus au cours d’une réunion légalement organisée au bout de laquelle la foule s’est dispersée tranquillement, sous la protection de la police, sans aucun incident noté. Tout s’est passé normalement comme chaque jour au Sénégal.
Alors pourquoi un tel appel aussi totalement hors-sol, hors-sujet et hors-jeu ? Pourquoi cette dramatisation outrancière de propos de campagne pré-électorale éructés par un Bolsonaro des savanes ? Faudrait-il retenir l’hypothèse de ceux qui pensent que le vrai motif de ces cris d’orfraie serait plutôt relatif à la déculottée que nos forces de défense et de sécurité infligent aux cultivateurs de drogue et autres pillards de forêt ? On ne pourrait décemment pas dénoncer à la CPI le démantèlement de bandes mafieuses. Alors, on invente et on invoque le concept fumeux de la "transition concertée" pour espérer obtenir par la manipulation ce qu’on a irrémédiablement perdu sur le terrain ?
Si la CPI doit surveiller quelqu’un au Sénégal, c’est bien l’ami de M. Tine, qui a déclaré publiquement son intention de tuer. Il faudra bien d’ailleurs qu’elle soit saisie pour l’ensemble de l’œuvre mortifère de celui qui incarne jusqu’à la caricature l’irresponsabilité politique et l’inculture démocratique. Et dont le bilan consistera uniquement en un décompte macabre de morts et de blessés et une litanie d’injures à l’adresse de tous les Sénégalais respectés par leurs compatriotes. Un frustré travaillé en permanence par une pulsion de haine, de rancœur et de rébellion.
Les Sénégalais ont raison de continuer à vaquer tranquillement à leurs occupations trois jours après la déclaration officielle de la "guerre civile" de Tine et consorts. Parce qu’ils savent que "yòbbante gal-gal ubul làmb". Dit autrement, il y a loin de la coupe aux lèvres. Les gesticulations et les bravades des protégés de Tine ne pourront que s’effacer devant la maturité d’un peuple qui attend patiemment d’exercer sa souveraineté en février 2024. Parions qu’ils se mordront alors les doigts, tout comme les extrémistes de 2012.
UNE TASK FORCE POUR ASSURER LE SUIVI DE LA DECLARATION CONJOINTE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE
Macky Sall, présidant l’ouverture de la deuxième édition du sommet de Dakar sur la souveraineté alimentaire, a expliqué la mise en place de ce mécanisme par le souci d’assurer le suivi de la déclaration conjointe sur la sécurité alimentaire
Diamniadio, 25 jan (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a indiqué mercredi avoir mis en place, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine (UA), une task force restreinte sur les objectifs à court terme d’autosuffisance alimentaire et de résilience, laquelle sera ensuite élargie en vue d’assurer le suivi des engagements à moyen et long terme.
Macky Sall, présidant l’ouverture de la deuxième édition du sommet de Dakar sur la souveraineté alimentaire, a expliqué la mise en place de ce mécanisme par le souci d’assurer le suivi de la déclaration conjointe sur la sécurité alimentaire issue du Sommet Etats-Unis-Afrique de décembre dernier.
A travers cette déclaration, il s'agit à court terme de répondre aux besoins immédiats d'importation d’engrais et de produits alimentaires aux conditions normales de marché sans inflation.
"A moyen et long terme, la déclaration engage à travailler ensemble et de concert avec d’autres partenaires en vue d'améliorer de façon durable l'investissement dans le secteur agricole pour assurer la souveraineté alimentaire de notre continent’’, a souligné le chef de l'Etat.
S'adressant aux partenaires de “façon générale", le président Sall estime qu'il est "important que les différentes initiatives en direction de l’Afrique soient mieux coordonnées au plan continental pour qu'elles soient en harmonie avec les quatre piliers du Programme détaillé pour le développement de l'Agriculture en Afrique".
Il a listé les priorités pour le continent, évoquant à cet égard une “plus grande valorisation de la recherche, l’amélioration de la mécanisation agricole et la maîtrise de l’eau, et l’intensification de l’utilisation de méthodes et technologies appropriées, y compris la transformation locale des produits”.
Il s’agit également, parmi les engagements pris par les dirigeants africains, d’élargir les superficies exploitées et d’assurer une gestion durable des terres, d’améliorer l’accès des produits aux marchés, en renforçant les infrastructures de désenclavement et d’interconnexion transfrontalière, ainsi que les équipements de stockage, de conservation et de transformation locale.
La déclaration engage également les dirigeants africains à ‘’soutenir les petits exploitants, notamment les femmes et les jeunes par un encadrement et un financement adaptés à leurs besoins", a dit Macky Sall.
Concernant la transformation durable des systèmes agricoles, le chef de l’Etat a rappelé que “la réforme foncière revêt une sensibilité particulière qui nécessite de concilier les besoins légitimes de l'agriculture familiale et ceux indispensables de l'agro business pour la production à grande échelle”.
A ce sujet, une attention particulière devrait être accordée à l'accès au foncier pour les femmes et les jeunes, a estimé Macky Sall.
Axé sur le thème “Nourrir l'Afrique : souveraineté alimentaire et résilience”, le sommet de Dakar a enregistré la présence de 34 délégations gouvernementales, dont seize chefs d'Etat et de gouvernement.
SOMMET AGRICULTURE, L'APPEL FORT DE L'ONU
Le potentiel agricole africain doit être libéré pour faire face aux crises multiformes et lutter contre la pauvreté des jeunes et des femmes sur le continent
Diamniadio, 25 jan (APS) – Le potentiel agricole africain doit être libéré pour faire face aux crises multiformes et lutter contre la pauvreté des jeunes et des femmes sur le continent, a plaidé mercredi à Diamniadio (Dakar), Siaka Coulibaly, le représentant du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies au sommet de Dakar consacré à l’agriculture.
‘’Il y a un énorme potentiel dans le domaine agricole à libérer. Cela permettra de lutter contre la crise du marché, la hausse et le manque d’engrais et la pénurie mondiale alimentaire’’, a dit M. Coulibaly.
Il lisait le message du secrétaire général de l’Onu Antonio Guiterez à l’ouverture de la deuxième édition du sommet de Dakar sur l’agriculture ouvert mercredi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.
‘’Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience" est le thème du sommet, qui réunit plus de 1500 personnes, avec la participation de chefs d’Etats et de gouvernement, de ministres chargés de l’Economie et des Finances, de ministres d’Agriculture et des secteurs connexes, des gouverneurs de Banques centrales, des experts, des représentants d’organisations de production entre autres.
Il a fait part du ‘’soutient total’’ des Nations unies aux initiatives visant à relever les défis liés à la sécurité alimentaire.
‘’L’Afrique est une puissance alimentaire mondiale. Il suffit de libérer son potentiel agricole pour investir les marchés, notamment la Zone de libre échange africain (ZLECA) pour développer le commerce intra africain’’, a estimé le secrétaire général de l’Onu.
Il a évoqué une ‘’nécessaire transformation du système agricole pour combattre la pauvreté et aider les femmes et les jeunes africains’’.
LA BAD S'ENGAGE EN FAVEUR DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
Le Banque africaine de développement (BAD), s’est, par la voix de son président, Akinwumi Adesina, engagée, mercredi, à Dakar, à financer jusqu’à hauteur de 10 milliards de dollars le développement agricole et la souveraineté alimentaire du continent
Dakar, 25 jan (APS) – Le Banque africaine de développement (BAD), s’est, par la voix de son président, Akinwumi Adesina, engagée, mercredi, à Dakar, à financer jusqu’à hauteur de 10 milliards de dollars le développement agricole et la souveraineté alimentaire du continent africain.
"L'Afrique peut et devrait contribuer à nourrir le monde. Le potentiel est important, mais personne ne mange cela. Il est temps pour le continent d'être appuyé afin de contribuer à nourrir le monde. La BAD s'engagera à hauteur de 10 milliards de dollars américains en faveur de l'Afrique au cours des prochaines années’’, a notamment déclaré le président de BAD.
Intervenant au 2e Forum de Dakar sur la souveraineté alimentaire et la résilience, le Nigérian a précisé que ce financement allait s’articuler autour d’un appui direct dans la livraison d’intrants agricoles et alimentaire.
‘’Le temps de l’action est venu’’, a commenté le président de la BAD initiatrice de cette rencontre internationale à laquelle une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement participent aux côtés d’autres acteurs du secteur financier et agricole entre autres.
‘’L’heure est venue pour la souveraineté et la résilience pour l'Afrique. Ce que l’Afrique fera dans l'agriculture déterminera l'alimentation du monde. Le reste du monde va soutenir pour aider l'Afrique à atteindre ses objectifs", a-t-il dit.
Pour Akinwumi Adesina, le sommet de Dakar doit consacrer "un nouveau départ vers une nouvelle destination''.
Il a rappelé que 65% des terres arables du monde sont en Afrique tout en regrettant la dépendance du continent à l'importation et le fait que des millions d'africains aillent au lit dans la faim.
Il faut, selon lui, ‘’passer du court terme aux productions à long terme pour sécuriser l'agriculture africaine''.
‘’Nos Nations sont nos mères. Elles nous portent pour que nous nous développions. Nous devons relever la barre et relever nos ambitions et nous dire qu'il est temps de nourrir l'Afrique. Et cela est possible", a-t-il fait valoir.
Pour aller vers ‘’des actions décisives'', Akinwumi Adesina, ancien ministre nigérian de l'Agriculture, a souligné que la technologie seule ne suffisait pas et qu'il fallait aussi des infrastructures routières, des politiques favorables et des financements.
‘’Il nous faut mettre en place des moyens adéquats et durables afin de rendre l'agriculture attrayant pour les jeunes. Nous devons soutenir les agriculteurs surtout les petits exploitants agricoles dont la majorité dont des femmes et impliquer les jeunes. L'Agriculture doit devenir le nouveau pétrole de l'Afrique", a-t-il préconisé en insistant particulièrement sur la nécessité de libérer le potentiel de production agricole de l’Afrique.