SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 juin 2025
JEAN-BAPTISTE BRENET EMPOCHE LE PRIX DE LA MEILLEURE TRADUCTION FRANCO-ARABE
Le Prix Ibn Khaldoun-Senghor 2022 a été attribué au professeur d’Université Jean-Baptiste Brenet (France) pour sa traduction de l’arabe médiéval au français de l’ouvrage du philosophe Averroès (Ibn Rochd) « L’intellect-Compendium du livre De l’âme »
Le Prix Ibn Khaldoun-Senghor 2022 a été attribué au professeur d’Université Jean-Baptiste Brenet (France) pour sa traduction de l’arabe médiéval au français de l’ouvrage du philosophe Averroès (Ibn Rochd) « L’intellect-Compendium du livre De l’âme », publié aux éditions Vrin (France, 2022).
Né en 1972 à Marseille, Jean-Baptiste Brenet est professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il enseigne la philosophie arabe. Traducteur de l’arabe et du latin, il est — outre son travail universitaire — l’auteur de plusieurs essais qui mêlent pensée médiévale et philosophie moderne. Il co-dirige la collection « Translatio. Philosophies médiévales » de Vrin. Il est membre du Conseil scientifique de l’Institut français d’Islamologie. Son dernier ouvrage : Que veut dire penser ? Arabes et Latins, (France, Payot, 2022.
Pour le jury, cet ouvrage : « fait l’objet d’une grande maîtrise de l’œuvre – un texte d’ailleurs très méconnu du public même philosophique. Il réunit à la fois la connaissance philosophique, l’érudition philologique, l’art raffiné de la traduction et permet de transmettre au lecteur francophone une page importante de l’histoire de la philosophie arabe. Jean-Baptiste Brenet inscrit cette œuvre dans l’héritage oublié de l’Europe et permet ainsi à la pensée arabe de se mieux faire connaître de nouveaux publics ».
Depuis 15 ans, le Prix Ibn Khaldoun-Senghor promeut la diversité culturelle et linguistique et encourage toutes formes d’échanges culturels entre les monde arabes et francophones. Il récompense la traduction d’un ouvrage littéraire ou de sciences humaines arabe-français. Il s’adresse aux traducteurs, aux universités, aux instituts d’enseignement supérieur et aux centres d’études et de recherches, aux associations ainsi qu’aux maisons d’édition du monde arabe et de l’espace francophone. Le Prix, doté de 10000 € sera remis au lauréat le 12 décembre 2022 au siège de l’OIF à Paris.
L’annonce du nom du lauréat a été faite à l’occasion du XVIIIe Sommet de la Francophonie (en Tunisie) et à l’invitation de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (Alesco) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif).
GUY MARIUS OPPOSE SON VETO AU PROJET DE BUDGET
Ce jeudi 17 novembre, le marathon budgétaire a été amorcé à l’Assemblée nationale du Sénégal. Occasion choisie pour Guy Marius Sagna de demander la libération des «otages politiques» comme Papiro Kara, Pape Alé Niang sans quoi il ne votera pas.
Ce jeudi 17 novembre, le marathon budgétaire a été amorcé à l’Assemblée nationale du Sénégal. Occasion choisie pour Guy Marius Sagna de demander la libération des «otages politiques» comme Papiro Kara, Pape Alé Niang ainsi que les gardes rapprochés du leader du Pastef, non sans clamer qu’il ne votera pas le budget 2023 qui leur est soumis.
A l’hémicycle, le député Guy Marius Sagna a signifié à l’actuel ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, que son prédécesseur avait effectué une exonération fiscale au sieur dénommé Idan Perez, qui est « multimilliardaire ». Ce, au moment où le sénégalais le plus modeste s’acquitte de l’impôt. «Ce budget que nous devons voter indique qu'un cultivateur ainsi qu’un pêcheur doit payer les impôts alors que ce multimilliardaire refuse de payer le Tva, épaulé par le président Sall. Et ce n’est pas le seul», a craché le député qui annonce qu’il refuse de voter ce budget.
LA PROMESSE D'ALLER LOIN
Les joueuses de l’équipe nationale féminine du Sénégal comptent se donner "à fond" et "jouer sans complexe" contre l'Angola, en demi-finale du 25e Championnat d’Afrique des nations de handball.
Diamniadio, 17 nov (APS) - Les joueuses de l’équipe nationale féminine du Sénégal comptent se donner "à fond" et "jouer sans complexe" contre l'Angola, en demi-finale du 25e Championnat d’Afrique des nations de handball.
Elles ont pris cet engagement mercredi, à l'issue de leur victoire contre l'Egypte, 21-19, en match comptant pour les quarts de finale de cette compétition qui se déroule au Dakar Arena de Diamniadio.
Avec ce résultat, les Lionnes se qualifient pour les demi-finales de la compétition. Elles vont affronter ce jeudi l'équipe de l'Angola - nation la plus titrée avec 14 trophées continentaux - pour une place en finale.
"Chaque équipe est prenable. Il suffit de mettre les bons ingrédients. Nous allons travailler pour et nous donner à fond. Nous n'avons aucun complexe face à l’Angola. Nous allons réussir à jouer libérées face à une telle équipe", a soutenu Dienaba Sy, joueuse de l'équipe nationale.
"Avec l'Angola, il faudra se lâcher, tout lancer. On ne réfléchit à rien. On donnera le meilleur de nous. Nous allons prendre le temps de bien regarder les matchs de l'Angola et se préparer. Nous avons senti tout le monde ce soir", a promis Fanta Keita en fin de match.
La compétition "n’est pas encore finie'', a lancé Soukeina Sagna, élue meilleure joueuse du match contre l'Egypte, une récompense qui lui est décernée pour la deuxième fois dans ce tournoi.
"L’équipe va se concentrer pour le prochain match", car le Sénégal "a un championnat à gagner à la maison'', a-t-elle ajouté.
"Nous avons travaillé dur et nous avons proposé des choses collectivement. Nous devons faire plus si nous voulons continuer dans la compétition. Nous allons retourner dans notre cocon et vite retourner au boulot, parce que demain (jeudi), c’est la guerre", a déclaré la capitaine de l'équipe, Hawa Ndiaye.
Avec sa qualification en demi-finale de la Can de handball, le Sénégal obtient par la même occasion son ticket pour le prochain championnat du monde de la discipline, que le Danemark, la Norvège et la Suède vont co-organiser.
Le Sénégal participera pour la troisième fois à cette compétition mondiale.
LA SENELEC ET HUAWEI SIGNENT UN MÉMORANDUM D'ENTENTE
La 17ème session de l’Assemblée Générale du WAPP a été un prétexte pour matérialiser un partenariat stratégique entre Huawei et Senelec. En effet, indique Pape Demba Biteye, Dg de la Senelec, cet accord est une avancée importante pour Senelec
La 17ème session de l’Assemblée Générale du WAPP a été un prétexte pour matérialiser un partenariat stratégique entre Huawei et Senelec. En effet, indique Pape Demba Biteye, Dg de la Senelec, cet accord est une avancée importante pour Senelec dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication et particulièrement dans la digitalisation.
« Conscients des progrès réalisés sur des technologies, telles que la 5G, I’IoT et le Cloud, Senelec et Huawei ont décidé de travailler ensemble afin de matérialiser l’axe 05 du Plan de Développement Stratégique : Innovation. Diversification », a-t-il déclaré. Il faut dire que la signature de ce mémorandum d’entente permettra aux deux entités de collaborer dans les domaines de la coopération dans la conception et la planification de projets de recherche et d’innovation et de digitalisation particulièrement avec la mise en place d’un réseau national 100/200G en technologie DWDM. Ensuite, dans l’organisation de colloques, séminaires, conférences, concernant les solutions Télécoms. etc. Et enfin dans le partage de technologie pour l’homologation des nouvelles solutions Télécoms et transfert de compétences.
Pour sa part, Monsieur Lionel LIU, Président Sous Régional de Huawei (Sénégal, Mali, Niger, Gambie, Guinée-Bissau, Cap-Vert), revenant sur cet accord a rappelé que Huawei étant un fournisseur de services et de solutions numériques, a parvenu à un accord sur la coopération stratégique en matière des TIC. « Nous avons convenu d’identifier et de promouvoir des activités conjointes de solutions Télécoms, qui contribueront à la transformation digitale de la Senelec qui en fera bénéficier sa clientèle sur le moyen terme », a-t-il dit.
Il a rappelé que lors du Salon Gitex qui s’est tenu à Dubaï en octobre2022, Senelec et Huawei sont parvenus à un accord sur la coopération stratégique en matière des TIC. Les Parties conviennent d’identifier et de promouvoir des activités conjointes de solutions Télécoms, qui contribueront à la transformation digitale de Senelec. « Aujourd’hui, à cette belle occasion de la 17ème assemblée général du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain, nous y sommes finalement, à la confirmation de ce partenariat », a-t-il aussi écrit dans son discours.
L’ENVIRONNEMENT NE SE GÈRE PAS À PARTIR DES BUREAUX
C’est à travers leur combat pour la préservation de la baie de Hann, leur quartier, qu’ils se sont mobilisés pour la défense de l’environnement Depuis, « Les frères Guissé » mènent le combat pour un meilleur cadre de vie
C’est à travers leur combat pour la préservation de la baie de Hann, leur quartier, qu’ils se sont mobilisés pour la défense de l’environnement, il y a une trentaine d’années. Depuis, « Les frères Guissé » mènent le combat pour un meilleur cadre de vie, devenant par la force des choses des artistes défenseurs de l’environnement. A l’occasion de la COP 27 à Charm el-Cheikh, en Egypte, nous sommes allée à la rencontre de l’un d’entre eux, Djiby Guissé.
Qu’est-ce qui justifie votre engagement sur les questions de l’environnement ?
Ce qu’on peut expliquer par rapport à l’engagement des « Frères-Guissé » sur le plan environnemental, c’est que nous sommes d’une part natifs de Hann. Donc, nous avons été témoins du degré de dégradation de la baie de notre localité. Parce qu’il y a plus de 30 ans, ce qu’on voyait et ce qu’on vit aujourd’hui est diamétralement opposé. La baie de Hann, c’était un paradis.
Aujourd’hui, c’est un dépotoir. C’est cela qui nous a poussés à prendre position pour participer à revaloriser cet espace. Et d’autre part aussi, nous ne sommes pas loin du parc de Hann. En fait, nous avons grandi entre le parc et la baie et nous savons ce qu’était le parc de Hann il y a 40 ans et les conditions dans lesquelles vivaient les animaux. Même si les populations par exemple ne fréquentent pas le parc, peut-être, il fallait trouver les moyens de pouvoir subvenir au besoin de ces bêtes qui sont des êtres comme nous. Mais tel n’a pas été le cas. Il y a beaucoup d’animaux qui, aujourd’hui, ont disparu du parc.
Nous avons alors décidé de conscientiser nos populations et surtout la jeunesse. Ce qui fait que les « Frères Guissé » ont pu aujourd’hui, mettre quelque chose sur pied, initier une rencontre professionnelle animée par des professionnels de l’environnement. Et ceci s’appelle les « Festi-Vert ». A partir de la musique, de notre métier, en tant qu’artistes, nous avons dit la culture au service du développement, la culture au service de l’environnement. C’est de la musique, de l’art comme prétexte pour conscientiser les populations autour d’une réalité, c’est-à-dire la préservation de l’environnement.
On vous a sentis très impliqués sur le dossier de la dépollution de la baie de Hann.
Effectivement. C’est parce que d’abord, nous sommes natifs de Hann et nous sommes témoins oculaires de ce qui s’est passé. Du coup, c’est aux populations d’abord d’être les premières à se lever, à se mobiliser pour lutter contre la dégradation de l’environnement. Parce que ce sont des pollueurs comme les industries qui nous entourent. Le travail que nous avons fait, c’est d’abord de discuter avec les populations, de créer un cadre de travail, une rencontre où il y a des techniciens de l’environnement qui viennent pour expliquer à partir des déchets solides, des déchets liquides, ce que la mer peut absorber, ce qu’il faut jeter et ce qu’il ne faut pas jeter dans la mer. Cela a créé beaucoup d’opportunités dans la relation que nous avons eue avec les populations.
Justement, êtes-vous satisfaits des résultats que vous avez obtenus ?
Les résultats tangibles, c’est que les populations locales sont parvenues à comprendre, à accepter d’abord de participer à la dépollution. A comprendre qu’elles-mêmes peuvent être des pollueurs. Et cela a été une formation en collaboration avec la commune de Hann/Bel-Air.
Aujourd’hui, c’est un projet qui a porté ses fruits parce qu’on ne voit plus les populations déverser n’importe quoi dans la mer. Et ça, je crois que c’est un travail d’organisation de masse qu’il faut soutenir parce qu’il y a la sensibilisation de proximité qui est un élément hyper important. Car, il y a ce que l’Etat peut faire et ce que les populations elles-mêmes peuvent faire, en s’organisant autour des associations. C’est la raison pour laquelle nous avons des associations autour de nous pour promouvoir cela, surtout durant le « Festi-Vert » qui est le premier festival de l’environnement en Afrique.
On se réjouit aujourd’hui d’avoir des partenaires qui nous soutiennent, notamment l’Etat du Sénégal, quelques agences comme l’Onas, mais aussi le Port autonome de Dakar. Et cela a donné des résultats qui nous ont permis de nous sentir fiers, car le Sénégal doit se faire avec les Sénégalais. Parce que, ce qui nous a donné cela, ce sont les expériences qu’on a eues à travers nos voyages. Nous avons sillonné le monde et nous avons capitalisé l’expérience que nous avons aujourd’hui. Aux populations, au secteur privé, aux institutions, nous tendons la main pour pouvoir continuer ce travail de sensibilisation de proximité pour préserver l’environnement et ce pour le bien-être de tous.
La COP 27 se réunit en ce moment en Charm el-Cheikh en Egypte, qu’est-ce que vous en attendez pour le Sénégal et l’Afrique ?
Ce que nous attendons surtout de cette COP 27, ce sont les fonds verts parce que l’Afrique ne pollue qu’au maximum que 3%, alors que nous souffrons de la pollution des multinationales qui sont en Occident. L’Afrique ne pollue pas et elle est train de payer sur le plan environnemental. Cette chaleur qu’on voit aujourd’hui en Afrique menace beaucoup de vies. Il va être impossible de gérer même son agriculture, donc son autosuffisance alimentaire et même son économie. Ce sont là les conséquences de la dégradation de l’environnement et de la déstabilisation climatique.
Nous attendons aujourd’hui que les fonds verts soient respectés, que ces pays occidentaux qui nous polluent puissent participer à ce que nos populations puissent recevoir ces fonds verts. Et que cet argent arrive au niveau des populations locales, il ne faut pas que cela reste dans les bureaux des intellectuels. L’environnement ne se gère pas à partir des bureaux, c’est un travail de proximité.
LA REVOLUTION TORODO A L’ECRAN
Après «Kaw Cheikh le patriarche», un film documentaire sur l’auteur de «L’Aventure ambiguë», Cheikh Hamidou Kane, le réalisateur sénégalais, Moe Sow, a lancé jeudi dernier, le clap de départ du film «1776 : Ceerno Sileymaan Baal».
Après «Kaw Cheikh le patriarche», un film documentaire sur l’auteur de «L’Aventure ambiguë», Cheikh Hamidou Kane, le réalisateur sénégalais, Moe Sow, a lancé jeudi dernier, le clap de départ du film «1776 : Ceerno Sileymaan Baal». En réalisant ce docufiction, Moe Sow veut restituer l’histoire du Sénégal d’une manière qui enchante les jeunes.
Moe Sow, qui a déjà produit un film sur Cheikh Hamidou Kane et un autre sur le mythique groupe de musique sénégalais Xalam, va sortir un docufiction basé sur le personnage de Ceerno Sileymaan Baal. 1776 : Ceerno Syleymaan Baal, produit par l’Association Ceerno Sileymane Baal et les Produc-tions Suba, avec l’aide du Fopica, qui a financé ce film, d’après Moe Sow, à hauteur de 80 millions de francs Cfa, soit 60% du budget, est en cours de tournage. «C’est un documentaire de fiction. Si vous avez remarqué, on le fait sur un fond vert et cela veut dire qu’il y a quelque chose derrière. On veut vraiment restituer l’histoire d’une manière qui enchante les jeunes», a déclaré le réalisateur lors du clap de lancement du film au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coum-ba Rose. Le film est basé sur le personnage de Cernoo Siley-maan Baal, connu également pour avoir mené la Révolution torodo de 1776. Alors, en parallèle avec Alexander Hamilton, qui a théorisé la révolution américaine, Ceerno Sileymaan Baal a fait la même chose pour la révolution torodo. Surnommé le Briseur du mouddo horma (paiement d’une dime aux Maures), Ceerno Sileymaan Baal est décrit comme un homme pieux, intègre, humble et dont l’action a permis d’instaurer au Fouta, une institution solide reposant sur l’imamat. Grand intellectuel et homme d’éthique, il a combattu dans le Fouta, la corruption, l’impunité, l’enrichissement illicite et la dévolution monarchique du pouvoir, pour asseoir l’audit, la transparence, la déclaration de patrimoine, la reddition des comptes, la compétence, l’efficacité. «Ceerno Sileymaan Baal a combattu et instauré un Etat démocratique», a expliqué M. Sow pour justifier son choix de faire un film sur lui.
Mais pour incarner Ceerno Sileymaan Baal, le réalisateur a choisi un acteur anglais du nom de Oris Erhuero. «C’est quelqu’un qui a joué aujourd’hui à peu près dans une cinquantaine de films. On a besoin d’apprendre de ces gens-là. Nos acteurs sont encore jeunes, ils n’ont pas encore cette expérience. Et c’est bien qu’on les mette ensemble pour qu’ils puissent apprendre», a soutenu Moe Sow, qui précise qu’après ce tournage au Grand Théâtre, d’autres décors sont prévus au Fouta et à Lompoul. «Et la post-production va se faire au Maroc et en Roumanie», informe-t-il, tout en annonçant que le film sera peut-être diffusé en février-mars 2023.
Reconstituer l’histoire du pays
Moe Sow, en réalisant ce docufiction, veut faire partie de cette mouvance qui veut recréer l’histoire du Sénégal. «Mon combat, c’est de reconstituer l’histoire du pays. Je dois vraiment rendre mon pays, mon continent, aussi attrayant que Hollywood a rendu les Etats-Unis ou que les Français, les Anglais ont rendu leur pays. Le cinéma, c’est un outil de marketing incroyable. Et il faudra qu’on apprenne à s’y mettre et qu’on l’utilise pour nous-mêmes», fait savoir le cinéaste sénégalais. Revenu au Sénégal en 2014, Moe Sow a voulu reconstruire ce pan du patrimoine historique du Sénégal. «J’ai voulu vraiment constituer un hub culturel pour que les jeunes puissent en bénéficier et je sais qu’aujourd’hui, on en forme pas mal», a indiqué celui qui dit avoir travaillé des années à l’Institut supérieur des arts et métiers du numérique (Sup’Imax).
Pr Aliou Sow, ministre de la Culture et du patrimoine : «Ce film devait exister depuis des décennies»
En venant découvrir ce film sur Ceerno Sileymaan Baal, le ministre de la Culture et du patrimoine historique, Aliou Sow, explique : «Je suis à la fois joyeux, content et malheureux. Malheureux parce que cela devait exister depuis des décennies. Mais heureusement qu’il y a des compatriotes qui nous donnent l’occasion de rattraper, de rectifier.» Et il poursuit : «Ceerno Sileymaan Baal, aujourd’hui, devrait être le parrain des réalisations extrêmement importantes de l’Afrique, je ne parle pas du Sénégal. Cette belle initiative fait honneur à celle qui célèbre aujourd’hui la République en redorant son blason à travers une telle démarche qui nous permettra de retrouver une fierté bafouée, salie ou raturée. Et cela montre que le cinéma au Sénégal et l’audiovisuel méritent tous les égards, traitements, marques d’attention et tous les investissements.» Pour le ministre de la Culture et du patrimoine historique, il est temps que les gens cessent de dire que le cinéma est cher. «Que les gens commencent par dire que l’histoire n’a pas de prix. La valeur d’une Nation dépend de son patrimoine historique, de ses faits du passé, de son identité. Et nous sommes en train de réorganiser notre identité sur la base de la vérité et en extirpant toutes les altérations, manipulations, désorientations de la réalité», a défendu Aliou Sow.
AMADOU BA, UN FUSIBLE INVISIBLE
Deux mois après sa nomination, le chef du gouvernement passe incognito dans l’espace public. Sans siège pour la Primature, en retrait lors des concertations sur la vie chère, Ba serait-il un Premier ministre de façade ?
C’est à se demander si le Sénégal avait besoin d’un Premier ministre. Ce poste restauré par l’Assemblée nationale, le 10 décembre 2021, en procédure d’urgence, a attendu 9 mois pour trouver un occupant. Amadou Ba, nommé le 17 septembre dernier, chef du gouvernement, a bouclé aujourd’hui 2 mois. Troisième institution du pays, énumérée dans l’article 6 de la Constitution, le gouvernement est représenté par un Premier ministre. Pour le cas d’espèce, c’est une institution sans siège officiel. L’ancien lieu qui abritait la Primature sis en face du Palais de la République, est devenu une maison militaire. Par conséquent, Amadou Ba expédie les affaires courantes à partir du « Petit Palais », la résidence officielle du chef du gouvernement, située derrière l’Hôpital Aristide Le Dantec. D’après des membres de l’entourage de Macky Sall contactés par Bés bi, « le Premier ministre va loger au Building administratif Mamadou Dia, en attendant la fin des travaux ».
Premier ministre invisible
Et là, quelques interrogations subsistent. Pourquoi durant ces mois à attendre un Premier ministre, un siège n’a pas été construit pour accueillir la Primature ? Macky Sall s’était-il réellement préparé à avoir un Premier ministre ? La deuxième question laisse penser à une réponse par la négative. En effet, Amadou Ba, au-delà d’être sevré de siège, reste peu visible certainement pour ne pas faire de l’ombre au président de la République. Ce dernier qui, à un moment donné, n’avait ni numéro 2 à l’Apr, ni de Premier ministre, a montré son hostilité à avoir un Exécutif à deux visages. D’ailleurs, si Amadou Ba a quitté le gouvernement, surtout le ministère des Finances, c’est parce qu’en partie, il commençait à prendre des galons. Arrivé à la station de Premier ministre, Ba semble avoir appris la leçon. Chat échaudé craint l’eau froide, dit-on.
Peu visible dans la presse, Amadou Ba travaille dans l’ombre, loin des indiscrétions. De plus, dans sa bataille à distance avec Abdoulaye Daouda Diallo, directeur de cabinet du président de la République, Ba sait que la moindre erreur pourrait lui être fatale. Même lors des concertations sur la vie chère, le Premier ministre a laissé l’initiative au président de la République. Lors de ses années en tant que Pm, Mahammed Boun Abdallah Dionne conduisait les négociations avec les syndicats d’enseignants, de la santé, entre autres. Mais Dionne n’est pas Ba. Ce dernier est vu comme un dauphin par certains et donc, son acte le plus anodin, est épié.
Un Premier ministre selon Macky
Mais c’est la compréhension que le Président Sall a de cette fonction de Premier ministre. Il l’avait expliqué le 31 décembre 2019, lors du grand entretien avec la presse : « Vous pensez que sans Premier ministre, le gouvernement ne travaille pas ? Il faut savoir qu’il a des responsabilités, mais pas de pouvoirs. J’ai été Premier ministre de Wade, c’est lui qui détenait le pouvoir. On a fait délégué au Premier ministre l’Administration. Maintenant s’il ne le sait pas et que les sirènes des motards lui donnent d’autres envies, il se trompe ». Même lors de la dernière sortie de l’Apr, lors du lancement de la vente des cartes, samedi dernier, Amadou Ba était en retrait, laissant le soin à Macky Sall d’être sous le feu des projecteurs. Avec le Président Sall, c’est la stratégie pour exister. Finalement Amadou Ba serait-il un Premier ministre de façade ?
IDRISSA SECK DOIT ETRE LE CANDIDAT DE BBY
Pour le Rewmi de Mékhé, par la voix de son coordonnateur Moussa Thiam, par ailleurs adjoint au maire, le président Idy doit être le candidat de la coalition présidentielle
L’élection présidentielle de 2024 approche à grands pas, mais la grande majorité présidentielle n’a pas encore officiellement décliné l’identité de son candidat. Mais pour le rewmi de Mékhé, par la voix de son coordonnateur Moussa thiam, par ailleurs adjoint au maire, « le président Idrissa Seck doit être le candidat de la coalition Bby»
Malgré les nombreuses supputations qui entourent cette question, la majorité présidentielle n’a pas encore donné officiellement l’identité de son candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Mais le Rewmi de Mékhé n’a pas attendu pour faire cas de sa proposition.
Pour Moussa Thiam, coordonnateur de Rewmi et adjoint au maire de Mékhé, Idrissa Seck a bâti son compagnonnage avec la coalition Benno Bokk Yaakaar sur un socle de vérité et d’amour pour le pays, et c’est pourquoi, pour consolider les acquis mis en place par le Président Macky Sall, il faut qu’il soit le candidat de cette grande coalition à l’élection présidentielle de 2024. «Ainsi, le Sénégal retrouvera un climat de paix et de sérénité propre à lui permettre de franchir les pas nécessaires vers l’émergence, dans un contexte de découverte de ressources naturelles importantes».
Evidemment, il est d’avis que la décision revient au Président Macky Sall, mais il urge, à ses yeux, d’aller vite pour éviter tout dérapage préjudiciable à la marche du pays vers le progrès économique et social. Il souligne qu’après avoir longuement échangé avec des responsables, notables, jeunes, femmes du pays et de la diaspora, le Sénégal est pollué par un bavardage inutile, sur fond de violence verbale, et qui fait courir beaucoup de risques.
Indiquant que les attaques gratuites et personnelles se font de façon récurrente et à un rythme effréné, Moussa Thiam trouve que ce phénomène est accentué par les réseaux sociaux, dans un pays où règne traditionnellement une culture de paix, de concorde, de bon voisinage. «Une telle situation présente de graves risques. D’où la nécessité d’une introspection collective pour remettre toutes les pendules à l’heure. L’évolution du monde dans ce contexte difficile, marqué par des soubresauts de toutes sortes, recommande désormais que le choix des autorités politiques devant prendre les rênes du pays se fasse de façon judicieuse. Celui qui doit présider aux destinées du Sénégal, dans le contexte actuel, doit être doté de compétences avérées et il doit être profondément ancré dans les valeurs de paix, pour pouvoir parachever le travail accompli par le Président Macky Sall.
Dans ce cadre, les Sénégalais sont les témoins de la dimension du président Idrissa Seck, qui est indiscutablement un homme épris de paix, qui a une culture politique reconnue et toutes les compétences requises pour assumer cette charge», a-t-il souligné.
A l’en croire, Idrissa Seck est le seul leader politique actuel dont la famille politique n’est jamais mêlée à des histoires d’insultes dans les réseaux sociaux. C’est parce qu’il a catégoriquement interdit à tous ses responsables et militants de se livrer à cet exercice ; et à ceux qui médisent sur lui, il oppose toujours un silence total. «Le Sénégal a besoin d’un leader de cette trempe, car aucun pays ne peut décoller dans quelque domaine que ce soit, sans un climat de paix et de concorde national», affirme Moussa Thiam avant d’ajouter : «Les Sénégalais sont aujourd’hui interpellés sur la nécessité de faire en sorte que ce qui s’était passé en mars 2022 ne se répète plus jamais dans ce pays. Mais malheureusement, c’est une situation qui peut se reproduire. La mémoire collective se rappelle toujours les événements de 2011, donc 2022 n’a été qu’une répétition de l’histoire. Il est aussi évident qu’elle peut être évitée et de ce point de vue, tous les acteurs politiques doivent s’inscrire dans cette perspective. Il suffit d’interroger l’histoire politique récente du pays pour se rendre compte qu’il faut chercher les causes dans la volonté de vouloir coûte que coûte l’impossible ou de le promettre».
LES RECOMMANDATIONS DE LA COUR DES COMPTES SUR LE PROJET DU BUDGET
La Cour des Comptes a rendu publique la déclaration générale de conformité de la gestion du budget de 2018. Dans le document, les contrôleurs ont formulé des recommandations à l’endroit du ministère des fiances et du Budget
La Cour des Comptes a rendu publique la déclaration générale de conformité de la gestion du budget de 2018. Dans le document, les contrôleurs ont formulé des recommandations à l’endroit du ministère des fiances et du Budget.
Le ministre des Finances et du Budget doit demander à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor de veiller à la fiabilité des données contenues dans les balances générales des comptes. C’est l’une des recommandations formulées par la Cour des Comptes dans la déclaration générale de conformité dans la gestion du budget de 2018. Selon la Cour des Comptes, il y a des écarts entre les montants inscrits sur la balance consolidée du Compte général de l’Administration des Finances (CGAF) et ceux recalculés par la Cour. «Le pointage des écritures figurant dans la balance générale consolidée de la gestion 2018 révèle des différences entre les montants obtenus par la Cour et les chiffres inscrits au total crédit des opérations de l’année d’une part, et le total des soldes de sortie de la balance générale consolidée, d’autre part. Les écarts constatés sur le total général de la balance au crédit des opérations de l’année et en balance de sortie 2018 proviennent de différences relevées sur les comptes de la classe 3 et 4, notamment les sous comptes 368.3.035, 398113.19.13, 398.113.19.14, 398.113.19.20, 466.131, 4711.26, 475.791.4», renseigne le document.
Selon la Cour des Comptes, le ministère des finances et du Budget a justifié «les écarts relevés sur les comptes 368.3.035, 398.113.19.13, 398.113.19.14, 398.113.19.20, 466.131, 4711.26 et 475.791.4 pour un montant total de F CFA 3.342.436.145 par des rectifications d'écritures qui n’apparaissent pas sur les éditions de balances». Il ajoute, d’après la Cour des Comptes, que ces corrections n'ont pas été répercutées dans la partie «opérations de l'année» de la balance mais sont bien retracées dans les fiches «détail» compte qui n’ont pas été fournies à la Cour pour en attester.
Dans le document, la Cour des Comptes signale également une conformité entre les données de la balance de sortie 2017 et celle de la balance d’entrée 2018. «Le montant global en débit et en crédit inscrit à la balance de sortie du CGAF 2017 est arrêté à 20 815 812 208 164 F CFA. Il est égal à celui obtenu après pointage des différents comptes par la Cour. Pour la balance d’ouverture du CGAF 2018, le montant global est arrêté en débit et en crédit à 19 222 544 010 407 F CFA. Ce montant est également conforme à celui obtenu après vérification par la Cour. Une analyse des soldes par classe de comptes fait ressortir des discordances entre la balance générale de sortie de la gestion 2017 et la balance générale d’entrée de la gestion 2018 du CGAF », fait-elle savoir. Ainsi, la Cour rappelle que, conformément à l’article 16 du décret n°2012-92 du 11 janvier 2012 portant Plan comptable de l’Etat, la comptabilité générale de l’Etat doit respecter le principe de l’intangibilité du bilan d’ouverture. Par conséquent, le bilan détaillé d’ouverture d’un exercice doit correspondre exactement au bilan détaillé de clôture de l’exercice précédent. Dans ses conclusions, la Cour a aussi recommandé au ministre des Finances et du Budget de veiller à la cohérence des données entre le Compte général de l’Administration des Finances et les comptes des comptables principaux de l’Etat.
«AU SERVICE D’UROLOGIE DE LE DANTEC, 45% DES DECES ETAIENT LIES AU CANCER DE LA PROSTATE»
Chirurgien urologue, enseignant chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Pr Yaya Sow fait un diagnostic complet du cancer de la prostate. A l’en croire, plus de 100 cas sont détectés chaque année, rien qu’à l’hôpital le Dantec.
Chirurgien urologue, enseignant chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Pr Yaya Sow fait un diagnostic complet du cancer de la prostate. A l’en croire, plus de 100 cas sont détectés chaque année, rien qu’à l’hôpital le Dantec.
C’est quoi le cancer de la prostate ?
C’est le développement anormal et anarchique d’un contingent de cellules prostatiques qui se multiplient et forment une masse qu’on appelle tumeur maligne. La prostate est une glande masculine située dans le pelvis sous le réservoir urinaire appelé vessie.
Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?
Au début, le plus souvent, aucun symptôme n’est noté. Le cancer évolue à bas bruit, d’où la nécessité d’un dépistage qui permet de chercher le cancer chez les hommes à partir de 50 ans. Le dépistage consiste en un examen annuel de la prostate par le toucher rectal associé à un dosage sanguin du PSA total qui est un marqueur prostatique. A un stade plus avancé, commence la symptomatologie sous forme de signes urinaires : difficultés à uriner, voire une incapacité totale d’uriner, miction fréquente, fuites urinaires, sang dans les urines. Pour les signes génitaux, il y a des douleurs à l’éjaculation ou parfois du sang dans le sperme. Il y a d’autres signes comme les douleurs pelviennes ou de la colonne vertébrale, une perte de poids ou de la fatigue, une paralysie des jambes.
Quels sont les facteurs de risque ?
L’âge est un facteur de risque, mais c’est à partir de 50 ans qu’il devient un facteur de risque pour le cancer de la prostate. Plus les sujets avancent en âge, plus le risque augmente jusqu’à atteindre un pic de fréquence le plus élevé vers 75 ans. Il y a les facteurs hormonaux et familiaux. Notamment, ceux qui ont un parent proche qui ont le cancer de la prostate sont plus à risque. Il y a aussi les facteurs génétiques, certaines personnes porteuses des gènes BRCA1 et BRCA2 ont un risque accru de cancer de la prostate. Ces gènes sont associés également au cancer du sein chez la femme. Les hommes dont la mère ou la sœur ont eu un cancer du sein sont plus à risque d’avoir le cancer de la prostate. Et enfin les facteurs ethniques : les noirs sont plus atteints que les blancs. Les asiatiques sont moins touchés. Il y a d’autres facteurs comme certains aliments (viande rouge) qui sont incriminés alors que d’autres auraient un rôle protecteur (la tomate, les fruits rouges). Le tabac augmenterait le risque de cancer agressif.
Est-ce qu’on peut avoir des statistiques concernant le cancer de la prostate au Sénégal ?
Il n’existe pas de registre de cancer fonctionnel au Sénégal, ce qui rend difficile l’estimation du nombre de personnes touchées par le cancer de la prostate. Il existe cependant des études isolées par centre. Une étude récente estimait l’incidence du cancer de la prostate à environ 100 nouveaux cas /an à Le Dantec. Nous avions fait une étude à Dantec sur les causes de mortalité dans le service d’urologie. Nous avons observé que le cancer de la prostate occupait la plus grande partie des décès. Nous avons observé que 45% environ des décès étaient liés au cancer de la prostate toutes causes confondues. Cela veut dire que le taux de mortalité pour le cancer de la prostate est élevé dans les services, et au Sénégal de façon générale. On sait que le diagnostic du cancer est tardif, ce qui fait que les patients meurent le plus souvent de leur cancer.
Qu’est-ce qui explique qu’un patient chez qui on a détecté le cancer, après traitement, rechute ?
Quand on fait le traitement du cancer de la prostate, le patient est surveillé non seulement en fonction du stade, mais aussi pour voir s’il y aura des récidives ou une progression de sa maladie. Si on avait traité le cancer dans le but de le guérir parce que c’était localisé au fur des mois ou années, on peut noter une augmentation encore du Psa qui signifie qu’il y a une récidive du cancer. Maintenant, si c’était un traitement pour diminuer l’évolution du cancer, il y a des stades où quand on traite le cancer, on ne vise pas à guérir le patient mais à freiner l’évolution du cancer. Dans ce cas, le Psa aussi baisse de façon drastique et à un moment, on peut noter que le Psa augmente. C’est lié au fait que la maladie continue à progresser ; cela veut dire que la maladie est réfractaire au traitement qui était en cours. C’est pourquoi ils sont surveillés jusqu’à 10 ans avant qu’on ne les déclare guéris.
Comment doit se passer le traitement de la prostate ?
Il dépend du stade d’évolution du cancer. Si c’est le stade de cancer localisé, la tumeur est confinée au sein de la prostate. On peut guérir le cancer par la prostatectomie totale. Elle consiste à enlever toute la prostate ainsi que les vésicules séminales lors d’une opération. Elle est parfois associée à l’ablation des ganglions pelviens (curage ganglionnaire). La radiothérapie a pour but de détruire les cellules cancéreuses localisées au niveau de la prostate au moyen de rayons délivrés par appareil externe.Dans le stade de cancer localement avancé, les structures avoisinantes sont touchées. Il nécessite une association de deux ou plusieurs traitements pour maîtriser le cancer : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie etc… Pour le stade de cancer métastasé, il existe une atteinte des organes à distances (os, poumon,foie). Le cancer ne peut plus être guéri. On fait un traitement palliatif avec une hormonothérapie qui supprime l’hormone mâle qui est responsable de la croissance et de l’évolution du cancer. D’autres traitements comme la chimiothérapie et l’immunothérapie peuvent aussi être utilisés.
Quel est le rapport entre la fréquence de la sexualité et le cancer de la prostate ?
Quelques études ont montré qu’une fréquence élevée d’éjaculation diminuerait le risque de cancer de la prostate. De même que le fait de débuter tôt l’activité sexuelle. Mais des études plus poussées sont nécessaires pour confirmer ces constatations.