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16 juin 2025
L’OPPOSITION ESSUIE SON PREMIER REVERS
Réunie en séance plénière hier, jeudi 17 novembre, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de finances 2023 et le vote du budget des différentes institutions de la République.
Réunie en séance plénière hier, jeudi 17 novembre, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de finances 2023 et le vote du budget des différentes institutions de la République. Les députés de l’opposition parlementaire qui avaient fait planer le spectre de blocage sur cette session ont été finalement coiffés au poteau par leurs pairs de la majorité.
Fin de suspense ! L’Assemblée nationale a finalement donné hier, jeudi 17 novembre, le coup d’envoi du marathon budgétaire de l’année 2023. Réunis en séance plénière, les députés de la 14e législature ont débattu pendant plus de douze heures de temps sur le projet de loi de finances 2023 dont les recettes sont arrêtées à 4 096,4 milliards FCFA contre 3 647,8 milliards FCFA pour la LFR 2022 et les dépenses à 5 141,9 milliards FCFA contre 4 702,9 milliards FCFA. A l’issue des débats, les parlementaires ont procédé à l’adoption des budgets des différentes institutions de la République et de certains organes judiciaires dont la Cour suprême, le Conseil constitutionnel et la Cour des comptes.
Alors que l’opposition parlementaire incarnée par les groupes parlementaires de Yewwi Askan wi et de « liberté démocratie et changement » de la coalition Wallu Sénégal, avait soufflé un vent d’incertitude au-dessus de cet exercice en agitant des conditions préalables, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a pu finalement faire adopter son texte. Soumis au vote, le budget de la Présidence de la République a obtenu 78 voix pour, 65 contre et 03 abstentions. Celui de l’Assemblée nationale a été adopté par 81 voix pour, 60 contre et 05 abstentions. Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales qui a été au centre des interventions de l’opposition qui prônent sa suppression a aussi vu son budget de 9 160 000F milliards adopté par 81 voix pour, 70 contre et 2 absentions. Il en est de même pour la Cour suprême, le Conseil constitutionnel et la Cour des comptes.
Contrairement à leurs menaces, les députés des groupes parlementaires de Yewwi Askan wi et leurs collègues du groupe « Liberté, démocratie et changement » n’ont donc pas pu empêcher l’adoption des budgets des différentes institutions. Et ce, malgré leur poids en termes de nombre de sièges 80 contre 82 pour la coalition au pouvoir.
Pour rappel, dans une déclaration rendue publique le vendredi 21 octobre dernier, Mamadou Lamine Thiam et ses collègues après s’être démarquées des orientations du projet de budget 2023 avaient exigé la déclaration préalable de politique générale du Premier ministre avant l’examen du projet de budget 2023. « Il ne doit pas y avoir d’examen et de vote du budget sans au préalable la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou BA » avait martelé le groupe parlementaire « Libertés, démocratie et changement » de la coalition Wallu Sénégal.
De leur côté, Biram Souley Diop président du groupe parlementaire de l’opposition Yewwi Askan wi et ses camarades, estimant que « ni la Constitution ni la loi organique relatives aux lois de finances n’autorisent le report de l’examen et du vote de la loi de règlement », avaient réclamé la distribution sans délais du projet de loi de règlement pour l’année 2021 aux députés. A cela, il faut également ajouter la position ferme que ces deux groupes parlementaires qui représentent 80 députés sur les 165 membres de l’hémicycle ont affichée contre le Haut Conseil des Collectivités Territoriales.
L’ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS-DENTISTES LÈVE LA VOIX
Une loi sur l’exercice de la chirurgie dentaire est en passe d’être votée à l’Assemblée nationale sans l’amendement de l’ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal
Une loi sur l’exercice de la chirurgie dentaire est en passe d’être votée à l’Assemblée nationale sans l’amendement de l’ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal. Seulement, l’ordre a renseigné n’avoir pas pu mettre la main dans ce document qui serait modifié et qui n’a pas fait l’objet d’amendement de leur part, malgré plusieurs correspondances adressées au ministère de tutelle. En point de presse hier, jeudi 17 novembre à Dakar, l’ordre a dénoncé cet état de fait et se démarque de ce projet qui enfoncerait l’exercice de cette profession.
L es Ordres de santé sont des institutions à caractère professionnel établies au Sénégal par des lois et qui ont pour mission conférée par l’État du Sénégal, la régulation et la réglementation de ces différents secteurs de la santé, ainsi que la formulation d’avis à l’adresse des pouvoirs publics en ce qui concerne la législation respective. L’Ordre nationale des chirurgiens-dentistes du Sénégal (Oncds), se sent dépourvu de cette prérogative face à la nouvelle loi sur l’exercice de la médecine qui doit passer à l’Assemblée nationale. En point de presse hier, jeudi 17 novembre à Dakar, les camarades du Dr Myriam Thérèse Arlette Dia Ntap ont décidé de faire prévaloir conformément à la loi 81- 70 du 10 décembre 1981, leur droit légitime à une relecture du projet de loi avant l’envoi pour adoption à l’Assemblée nationale, en vue de s’assurer que les différents articles dans leur formulation n’altèrent en rien les statuts et la mission ordinale, ainsi que l’excellence de la pratique dentaire au Sénégal. « « L’Oncds a appris par voie de presse, que le projet de loi relatif à l’exercice dentaire est passé en Conseil des Ministres le 12 octobre 2022. Dans un exemplaire du projet obtenu en dehors du circuit administratif et qui serait celui devant être soumis à l’Assemblée Nationale, l’Oncds a constaté que des rajouts et modifications autres que ceux proposés à l’ateliertripartite ont été apportés au texte amendé sans aucune notification préalable à notre Institution » a souligné sa présidente Dr Ntap
Pour ce projet de loi qui doit passer à l’Assemblée nationale, l’Oncds a renseigné que, suite à un atelier tripartite (Secrétariat général du gouvernement (SggMsas-Oncds), des amendements essentiellement de forme ont été relevés. Cependant, le projet de loi amendé n’a pas été partagé avec l’institution ordinale pour relecture et validation.
Devant cet état de fait, la présidente de l’Oncds a fait savoir : « une correspondance a été adressée au ministre en charge de la santé à la date du 24 octobre 2022, pour obtenir un exemplaire du projet de loi issu du Conseil des ministres aux fins d’une relecture pointue du Conseil de l’Ordre. À ce jour, VOTEDE LOI SUR L’EXERCICEDE LACHIRURGIEDENTAIRE L’Ordre se démarque et demande une relecture du projet aucune réponse ne nous a été servie. Une correspondance a de nouveau été envoyée avec le même objet le 14 novembre 2022, et la réaction des autorités ministérielles toujours attendue. Ainsi donc, l’ONCDS ignore la quintessence finale de ce projet de loi relatif à l’exercice dentaire en passe d’être adopté par l’Assemblée nationale ». L’Oncds a porté à l’attention de l’ensemble de la Nation, ce fait qui est loin d’être isolé et qui porte à croire que « le spectre de la boulimie de pouvoir persiste dans ce démembrement de l’Etat ».
Comment ne pas se préoccuper de cette tentative de nous laisser à l’occulte de la quintessence finale de ce projet de loi qui obligera tout Chirurgien-dentiste exerçant au Sénégal, assurément pendant des décennies? Comment analyser autrement ce silence du MSAS, devant la requête légitime de l’ONCDS : personne morale de droit public habilitée à donner son avis sur la législation dentaire? La mission ponctuelle de notre Ordre ne saurait être entièrement tributaire de la tutelle technique d’un service ministériel qui pourtant croule sous une charge colossale de tâches », se sont-ils demandés. Et de renchérir : « c’est vraiment le lieu de convenir tous ensemble, qu’il serait parfaitement regrettable que des bistouris mal avertis quand bien même spécialisés en légistique, procèdent à des incisions et incises relevant d’un tout autre art, inappropriées de surcroît, qui ne serviraient à tout le moins que des fantasmes désireux de mettre en veilleuse, voire d’aliéner notre Institution ordinale, en parfaite contradiction non seulement avec les directives et recommandations de l’UEMOA, mais également avec tout ce qui a trait à la régulation et à la réglementation de l’exercice dentaire et partant, de tous les autres secteurs de la santé ». Cette situation considérée comme dommageable au plan national et sous régional, voire international par cet ordre, constituerait un vecteur de recul selon lui pour la transparence et la crédibilité du système de santé nationale et ouvrirait à d’éventuels maux tels que le népotisme rampant, passe-droit, clientélisme, compérage, favoritisme.
Une telle conception ne ferait donc que finaliserle projetfuneste de réduire définitivement en toute légalité, sans coup férir, l’Oncds au statut de « géant aux pieds d’argile » car le secteur buccodentaire ne jouit d’aucune visibilité dans ce Ministère : les invitations et adresses à l’institution ordinale font fi de la juste place et de la préséance requises ».
DÉBAT SUR LE FUTUR DU FRANÇAIS AU MALI, UN PAYS QUI COMPTE 70 LANGUES
Quelques lignes dans un projet de Constitution ont relancé un vieux débat au Mali: le français, langue des colons désormais partis, doit-il rester la seule langue officielle d'un pays qui en compte des dizaines ?
L'opportunité d'étendre ce statut à certains des nombreux idiomes davantage utilisés au quotidien que celui de l'ancien colonisateur resurgit cycliquement depuis que le Mali, vaste mosaïque de groupes humains, a accédé à l'indépendance en 1960.
La question s'est reposée avec la présentation en octobre d'un texte qui pourrait devenir la nouvelle Constitution du pays.
Les langues n'occupent qu'un des 195 articles de ce document présenté par la junte militaire au pouvoir comme une des réformes cruciales pour sauver le pays confronté à la propagation jihadiste et à une multitude de crises. Mais cet article a ranimé une ancienne discussion sur les plateaux télé et au "grin", forum informel où les Maliens échangent sur tout autour d'un thé.
"Est-ce normal que, 60 ans après l'indépendance, le français soit notre seule langue officielle ?", demande un Bamakois, Ali Guindo, devant sa résidence du quartier Torokorobougou de Bamako. "On a beaucoup de langues ici au Mali, ce serait bien de les ancrer dans notre culture officielle".
Plus de 70 langues sont parlées au Mali, 13 ont été reconnues langues nationales, et une seule, exogène, le français, est officielle, rappelle Amadou Salifou Guindo, spécialiste de sociolinguistique. Le français est utilisé dans l'administration, sur les panneaux de circulation, à la télévision d'Etat, mais très peu dans la rue à Bamako, et encore moins en brousse.
Les langues vernaculaires, parlées par des millions de personnes pour certaines, lient des communautés enracinées dans leurs territoires: le sonrhaï et le tamashek dans le nord, le fulfulde (peul) au centre, le bamanankan (bambara) dans le sud et à Bamako, le senoufo et le soninké encore plus au sud...
Question identitaire
Les rédacteurs de l'avant-projet constitutionnel proposent de rehausser leur rang. Comme dans la Constitution de 1992, "le français est la langue d’expression officielle", stipule l'article 31. Mais les langues locales "ont vocation à devenir des langues officielles".
Le débat ravivé "montre que les Maliens souhaitent que les langues maliennes occupent une plus grande place dans la sphère publique", assure le linguiste Guindo. Le français est un héritage colonial comme dans une grande partie de l'Afrique de l'Ouest, où des populations très jeunes remettent en question la relation avec la France.
Sur fond de ruptures abruptes avec l'ancienne puissance dominante depuis l'avènement des militaires, un certain nombre de voix se sont emparées de l'article 31 pour réclamer d'en finir avec le français et faire par exemple du bamanankan, le plus usité, la langue officielle. Mais plus que le souverainisme en vogue, le débat pince une corde identitaire sensible.
Le Mali a déjà essayé de faire des langues locales les principales langues d'enseignement à l'école sous le régime autoritaire de Moussa Traoré (1968-1991). Patatras: faute d'investissements de l'Etat, ces écoles expérimentales sont devenues des "écoles de seconde catégorie" aux yeux des parents et des enseignants, déplore Ismaïla Samba Traoré, écrivain et éditeur. Il se demande comment on a pu "faire le choix aussi révolutionnaire que de faire entrer les langues nationales à l'école et ne pas mettre les moyens qu'il faut".
Sujet de crispation
Les langues vernaculaires restent enseignées, à petite échelle. A la faculté des langues de Bamako, Mahamadou Kounta, directeur des études, donne des cours de bamanankan à une vingtaine d'étudiants."Quand nos étudiants sortiront, ils sauront écrire et lire les langues nationales, ils pourront à leur tour travailler à les perpétuer", assure-t-il.
Dans son bureau des éditions La Sahélienne, Ismaïla Traoré y croit lui aussi. Depuis 1992, il est un des seuls à éditer des livres en langue locale.
Nombre de livres en langue vernaculaire restent des ouvrages pédagogiques commandés par des ONG internationales. La littérature malienne demeure élitiste. Et l'éditeur admet qu'il ne suffira pas d'une nouvelle législation pour changer les usages: "Certains processus ne se définissent pas à coup d'humeur, il faut laisser l'incubation se faire".
Comme depuis que le débat a cours, les mêmes interrogations sont fourbies sur la praticabilité d'employer dans les administrations ou les tribunaux des langues plus orales qu'écrites, ou sur la capacité de l'Etat à réformer un système éducatif délabré. Et la question des sensibilités communautaires demeure.
Certes, les auteurs de l'avant-projet constitutionnel ont adopté une "formulation dynamique" pour, souligne l'un d'eux sous couvert de l'anonymat, "éviter toute forme de crispation".
Mais le sociolinguiste Guindo laisse entendre que tous ceux qui parlent le fulfulde par exemple ne sont pas forcément prêts à voir officialiser le seul bamanankan de l'élite bamakoise. Le débat "montre que les Maliens ont peur qu'une langue officielle soit imposée au détriment des autres", met-il en garde.
LA FRANCE SUSPEND SON AIDE AU DÉVELOPPEMENT AVEC LE MALI
La France a suspendu son aide publique au développement à destination du Mali, invoquant le recours au groupe paramilitaire russe Wagner par la junte au pouvoir, a-t-on appris jeudi auprès du quai d'Orsay
"Face à l'attitude de la junte malienne, alliée aux mercenaires russes de Wagner, nous avons suspendu notre aide publique au développement avec le Mali", a-t-on expliqué de même source. Le Mali, qui a connu deux coups d'Etat en 2020 et 2021 et entretient des relations à couteaux tirés avec Paris, s'est tourné depuis un an vers la Russie.
Selon les pays occidentaux, les autorités maliennes auraient recours au groupe Wagner, accusé de servir les intérêts du régime du président russe Vladimir Poutine, ainsi que de prédation économique et de violations des droits de l'Homme au Mali. Bamako dément, reconnaissant une coopération avec l'armée russe au nom d'une relation ancienne d'Etat à Etat. Le Quai ajoute que Paris maintient néanmoins son "aide humanitaire" et quelques soutiens à "des organisations de la société civile maliennes", sans citer de noms particuliers.
Un collectif d'ONG dont CCFD Terre-Solidaire, Handicap International, Médecins du Monde et Oxfam, déplorent cette décision dans une lettre datée du 15 novembre et adressée au président français Emmanuel Macron dont l'AFP a eu copie. "En tant que récipiendaires d'une importante partie de ces financements, notamment depuis la suspension de l'aide bilatérale directe entre les institutions publiques françaises et maliennes, les organisations de solidarité internationale que nous représentons sont très inquiètes des conséquences d'une telle décision pour la population, les organisations de la société civile malienne, ainsi que leur propre organisation", écrivent-elles. Selon elles, 7,5 millions de Maliens ont besoin d'assistance, "soit plus de 35% de la population".
Le Mali est en 184e position sur l'indice de développement humain, rappellent-elles. "La suppression de ces financements entraînera l'arrêt d'activités essentielles, voire vitales (...) au profit de populations en situation de grande fragilité ou de pauvreté", regrettent-elles. Les organisations appellent le président à revenir sur cette décision, arguant que l'aide publique au développement de la France via ces ONG devait être "garantie en dehors de tout agenda politique ou sécuritaire, et uniquement selon les besoins des populations".
Entre janvier 2013 et septembre 2017, le montant des octrois de la France au Mali, au travers de l'Agence française de développement, s'est élevé à 310 milliards FCFA (473 millions d'euros), selon les derniers chiffres sur le site de l'ambassade de France au Mali.
MANÉ FORFAIT POUR LE MONDIAL
L'attaquant du Bayern Munich souffre d'une blessure au péroné droit. "Malheureusement, l'IRM d'aujourd'hui nous montre que l'évolution n'est pas favorable comme on l'imaginait", a déclaré le médecin de la sélection, Manuel Afonso, ce jeudi sur Twitter
L'attaquant du Bayern Munich Sadio Mané ne disputera pas la Coupe du monde de football. Le capitaine de la sélection sénégalaise a déclaré forfait en raison de sa blessure au péroné droit.
"Malheureusement, l'IRM d'aujourd'hui (jeudi) nous montre que l'évolution n'est pas favorable comme on l'imaginait et on se résout malheureusement à déclarer le forfait de Sadio pour la Coupe du monde", a déclaré le médecin de la sélection, Manuel Afonso, cité sur le compte Twitter du Sénégal.
Le docteur a précisé qu'"une intervention chirurgicale devrait être programmée très prochainement" pour opérer le joueur. Depuis sa blessure le 8 novembre avec son club du Bayern Munich, lors de la victoire contre Brême (6-1), sur un contact avec le défenseur du Werder Amos Pieper, tout a été fait pour soigner le n°10 des "Lions".
Afonso s'est rendu à Munich les 10 et 11 novembre pour ausculter le joueur et consulter à nouveau les IRM (images par résonance magnétique). Il avait été décidé de procéder à de nouvelles IRM jeudi.
Après la blessure, Sadio Mané et son entourage avaient d'abord pensé devoir déclarer forfait, avant de reprendre espoir. Et, après la visite du médecin de la sélection, il avait été décidé le 10 novembre de l'inclure tout de même dans la liste de 26 joueurs retenus pour la Coupe du monde.
Le sélectionneur Aliou Cissé doit désormais lui trouver un remplaçant : il a jusqu'à dimanche, veille de l'entrée du Sénégal dans la compétition, contre les Pays-Bas.
Mais le Sénégal, figurant parmi les outsiders de la compétition, a perdu son leader, celui qui avait guidé les Lions vers leur premier titre de champions d'Afrique en février dernier.
AU SEIN DE L'ACADÉMIE QUI A FORMÉ SADIO MANÉ
Parmi les Lions qui ont gagné la Coupe d’Afrique des nations en février dernier et qui sont attendus au Mondial de Qatar, il y a Sadio Mané, Pape Matar Sarr ou Ismaïla Sarr. Ils sont tous passés dans leur jeunesse par la même académie : Génération Foot
Sur le bord du terrain, Aliou Mbaye, 16 ans, reprend son souffle. Recruté depuis l’année dernière, il travaille dur dans l’espoir de faire une carrière internationale : « Je voulais venir ici pour aider ma mère, pour devenir un joueur professionnel. J’aimerais bien partir en Europe pour montrer aux gens ce que je suis capable de faire, montrer mon talent. »
« En Europe, tu es bien payé… »
Les 117 joueurs de l’académie rêvent tous de partir au club français FC Metz, partenaire de Génération Foot, qui recrute entre 2 et 4 joueurs par an.
Abdoulaye Fall Beye, qui joue dans l’équipe professionnelle, espère bientôt décrocher un contrat en Europe. « Ici, il y a beaucoup de joueurs et tout le monde ne peut pas aller à Metz, voilà... la sélection est corsée. S’il n’y pas la possibilité à Metz, pourquoi pas aller dans d’autres clubs, même en Afrique il y a de bons clubs qui paient bien, mais je préfère aller en Europe. D’abord, les moyens ne sont pas les mêmes. En Europe, tu es bien payé, les structures aussi ne sont pas les mêmes. »
Le Sénégal s’est illustré de la plus belle des manières lors du concours du Cames 2022. En effet, sur 70 candidats des différentes universités, il y a eu 68 admis.
Le Sénégal s’est illustré de la plus belle des manières lors du concours du Cames 2022. En effet, sur 70 candidats des différentes universités, il y a eu 68 admis. Seul un candidat de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et un autre de l’Université Gaston Berger (Ugb) ont été recalés. L’Ucad s’en sort ainsi avec 51 admis sur 52 candidats, l’Ugb avec 7 admis sur 8 candidats. Thiès et Ziguinchor ont eu chacune 4 sur 4. Et les deux candidats de l’Université Alioune Diop de Bambey ont obtenu 2 agrégations. Les Sénégalais sont également majors dans 20 spécialités dont 16 venues de l’Ucad. D’ailleurs, c’est un Sénégalais, Khadim Diongue (parasitologie-mycologie/Ucad) qui est le lauréat du prix André Gouazet, il est le major du concours toutes spécialités confondues.
Ces résultats n’ont pas laissé de marbre, Dr Marie Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale. " Je tiens à exprimer toute ma fierté, fière surtout de ces praticiens qui ont réussi avec brio au concours d’agrégation de cette année 2022. Ces brillants et plaisants résultats sont devenus presque une tradition. En réalisant un carton plein, les lauréats ont porté haut le drapeau national", affirme Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye dont les collègues médecins se sont illustrés à l’occasion de ce concours.
AVEC OU SANS SADIO MANÉ, ÇA VA ÊTRE DIFFICILE CONTRE LE SÉNÉGAL
Les Pays-Bas affrontent le Sénégal lundi prochain au Qatar dans le cadre de la première journée du groupe A de la Coupe du monde 2022. Et pour le capitaine des Oranje, Virgil van Dijk, les Lions restent des adversaires redoutables malgré l’absence de Mané
Les Pays-Bas affrontent le Sénégal lundi prochain au Qatar dans le cadre de la première journée du groupe A de la Coupe du monde 2022. Et pour le capitaine des Oranje, Virgil van Dijk, les Lions de la Téranga restent des adversaires redoutables malgré l’absence de Sadio Mané pour cette rencontre. Les Pays-Bas lancent leur Mondial lundi prochain face au Sénégal.
Les Oranje défieront les Lions de la Téranga à Al Thumama Stadium à Doha, à partir de 17 heures (GMT+1). Un match comptant pour la première journée du groupe A de la Coupe du monde 2022. Un duel qui s’annonce alléchant que va manquer Sadio Mané. Blessé au genou, l’attaquant du Bayern Munich ne pourra pas tenir sa place face aux Oranje, en attendant sa progression dans sa récupération pour les prochaines rencontres, notamment face au Qatar et l’Equateur en phase de groupes.
« J’ai parlé avec lui, je me sentais triste pour lui »
Une grosse perte pour les Lions sénégalais qui restent cependant de redoutables adversaires d’après Virgil van Dijk, ancien coéquipier de Sadio Mané à Liverpool. « Ça va être difficile s’il joue ou non. Je ne pense pas qu’il jouera, mais ils [le Sénégal] ont une équipe fantastique. Si j’ai parlé avec lui ? Bien sûr, je me sentais triste pour lui, avant tout. Je ne suis pas content dans ce cas parce que j’ai été dans cette situation où j’ai raté l’Euro [en 2021] », a expliqué le défenseur central de 31 ans dans des propos relayés par Goal. Bien qu’il connaisse l’importance de Sadio Mané pour le Sénégal, Van Dijk se méfie du reste. « En tant que joueurs, nous travaillons si dur pour arriver à ce stade et il est une figure si importante dans ce groupe, pour leur pays. Je sais pertinemment qu’il mettra un visage courageux, mais c’est dur et je suis désolé pour lui. Je veux juste lui dire que s’il joue, oui ou non, ce sera un match tellement difficile », a-t-il ajouté. Vivement la rencontre !
LES LIONNES DU HANDBALL SONT CAPABLES DE SE FROTTER AUX EQUIPES EUROPEENNES
L'équipe national féminine de handball du Sénégal fait son petit bon-homme de chemin dans ce 25e championnat d'Afrique de Hand Ball et décroche son ticket pour le mondial de la discipline. Mais le sélectionneur paraît rassuré des performances de l'équipe
L'équipe national féminine de handball du Sénégal a les moyens de "hausser son niveau de jeu", s'il faut se "frotter" aux sélections européennes, assure le sélectionneur des Lionnes, Yacine Messouadi.
"J'aime ce pays. J'aime le handball. Je suis passionné. C’est une équipe avec des joueuses au grand cœur. C’est un soulagement et l’équipe mérite de se confronter à ce qui se fait de mieux" sur la scène internationale, a-t-il déclaré.
L'équipe nationale féminine du Sénégal "a la compétence pour se frotter aux équipes européennes", a-t-il dit sur la qualification du Sénégal pour le Championnat du monde de 2023 de la discipline, que le Danemark, la Norvège et la Suède vont co-organiser.
Les Lionnes, en obtenant mercredi leur ticket pour les demi-finales du 25e championnat d'Afrique de la discipline, aux dépens de l'Egypte (21-19), se qualifient du coup pour le championnat du monde.
"On va faire focus sur le prochain match. Nous n’avons pas terminé notre tournoi et j’espère que dans 24h, nous serons plus ambitieux", a dit leur sélectionneur en conférence de presse, peu après le match contre l'Egypte.
"Nous allons nous reposer et nous préparer à faire face à cette fabuleuse équipe de l'Angola", pour les demi-finales de la Can de handball. "C'est un plaisir de pouvoir se projeter sur cette rencontre", a-t-il dit, estimant que le soutien du public constitue "l'atout fondamental" des Lionnes.
Malgré tout, "la grande différence" se fera par les joueuses sur le terrain, souligne le sélectionneur des Lionnes, avant d'ajouter : "J’espère que cette qualification va nous libérer. Nous jouons avec le frein en mains. Nous n’étions pas qualifiés au dernier mondial et l‘enjeu était extrêmement important pour nous".
"Il y avait des stigmates du passé. Maintenant, il faut se libérer face à une équipe du calibre de l’Angola. Je crois en notre capacité à hausser notre niveau de jeu. Face à l’adversité, je suis convaincu que nous serons plus à l’aise", a relevé le technicien.
THIES FIXE SES PRIX
Le Conseil régional de la consommation de Thiès a fixé mercredi les nouveaux prix de 13 produits de grande consommation, dont des denrées alimentaires. Il s’agit d’un réajustement des prix, basé sur l'application du différentiel de transport
Le Conseil régional de la consommation de Thiès a fixé mercredi les nouveaux prix de 13 produits de grande consommation, dont des denrées alimentaires.
Il s’agit d’un réajustement des prix, basé sur l'application du différentiel de transport, suite à la décision prise par le gouvernement de les baisser à Dakar.
Le président de la République a pris 11 mesures de réduction des prix des produits et services de consommation courante, lors d’un conseil spécial de la consommation.
Les nouveaux prix sont entrés en vigueur depuis samedi.
A Thiès, le prix du riz brisé ordinaire est fixé à 330 francs CFA le kilo, celui de l’huile de palme raffinée à 1.220 FCFA le litre. Le sucre cristallisé va coûter 580 FCFA le kilo, là où le lait en poudre est maintenant cédé à 2.800 FCFA le kilo, selon les nouveaux tarifs.
Le prix de l’aliment de bétail est fixé à 10.250 FCFA le sac et l’aliment de volaille à 20.250 FCFA le sac. Quant à la viande de bœuf, elle doit être monnayée contre 3.800 FCFA et le poulet de chair vendu à 3.000 francs CFA. Le prix des œufs est fixé à 2.800 FCFA la tablette et à 100FCFA l’unité.
L’oignon importé devra se vendre à 550 FCFA le kilo, la pomme de terre et la carotte importées, respectivement à 500 et 600FCFA le kilo.
Le prix du fer 400 de diamètre 6 est arrêté à 635.000 FCFA la tonne, celui de diamètre 8 à 32 à 535.000 FCFA la tonne. Le fer 500 importé de diamètre 8 à 32 se vendra à 695.000 FCFA la tonne, là où le prix du fer 500 local de diamètre 8 à 32 sera de 655.000 FCFA.
Selon le chef du service régional du commerce de Thiès, Ahmadou Bamba Ndao, le contrôle sera désormais “très strict” pour arriver à l’application des nouveaux prix, qui sont le fruit d'une “demande sociale” et à laquelle les commerçants se sont eux-mêmes engagés à répondre.
L’accent sera mis, dans un premier temps, sur la vulgarisation de la nouvelle tarification, pour sensibiliser les commerçants.
Il a reconnu que vu le large éventail des produits concernés par cette baisse de prix décidée par le gouvernement, le contrôle sera “très compliqué”. Aussi les agents du service de commerce vont-ils se focaliser dans un premier temps sur les produits comme le riz.
Pour le contrôle par exemple du prix de la viande, l’expertise des services de l’élevage sera sollicitée.
Il a rappelé que l'affichage des nouveaux tarifs reste obligatoire pour les commerçants.