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16 juin 2025
LE DÉFI DE LA MODERNISATION DU TRANSPORT PUBLIC
Lancé il y a un an et demi, le Fonds de développement des transports terrestres (Fdtt) a organisé, hier, un atelier d’information et de partage sur les études et les activités liées à la modernisation du système de transport public.
Lancé il y a un an et demi, le Fonds de développement des transports terrestres (Fdtt) a organisé, hier, un atelier d’information et de partage sur les études et les activités liées à la modernisation du système de transport public. La principale mission que lui a confiée l’État suite à une forte doléance des acteurs du transport.
À côté de la réalisation d’infrastructures routières et autoroutières et d’un système de transport de masse incarné par le Train express régional (Ter) et le Bus rapid transit (Brt) bientôt en service, le gouvernement du Sénégal, par souci de cohérence, s’inscrit dans une dynamique de modernisation du système de transport public. C’est tout le sens de la mise en place du Fonds de développement des transports terrestres (Fdtt) dont la mission est de faciliter, principalement, le renouvellement du parc de transport public, mais aussi la transformation des gares routières en espaces de vie digne de ce nom.
Après sa création en juillet 2020, cet organisme de financement de l’investissement et de l’exploitation du système de transport public a fait mener une série d’études sur son plan stratégique, sur l’état des lieux du renouvellement du parc, sur le schéma directeur des gares routières, mais également sur un manuel de procédures. Les résultats de ces différentes études ont fait, hier, l’objet d’un atelier d’information et de partage auquel ont été conviés l’ensemble des acteurs du monde des transports qu’ils soient du public ou du privé.
Administrateur du Fdtt, Babacar Gaye explique cette démarche par un souci de conférer au Fonds un système d’organisation et de fonctionnement des plus efficient et efficace. « Étant une nouvelle structure, ces études étaient nécessaires pour jeter les jalons d’une bonne gouvernance, mais surtout pour une visibilité et une appropriation de la mission par les acteurs », a-t-il déclaré, hier, lors de l’ouverture de l’atelier qui s’étalera sur deux jours. Il a précisé que ces études devront être validées par le Conseil d’administration.
Aux yeux de Babacar Gaye, la mise en place du Fonds de développement des transports terrestres marque un tournant important dans la recherche continue de modernisation du système de transport public en ce sens qu’il renforce le dispositif de financement et d’accompagnement des opérateurs. Dans cette perspective, le Fdtt devra relever le défi du renouvellement du parc de transport public. Une volonté souvent exprimée par les gouvernants et les acteurs, mais peu concrétisée. Mais cette fois-ci, l’engagement semble y être et les conditions pour l’atteindre paraissent réunies. « Le Fdtt a un rôle de véhicule financier pour booster la modernisation du secteur et le renouvellement du parc. C’est un processus dynamique », a affirmé M. Gaye.
Toutes les catégories de véhicules concernées
Avec le Fdtt, il ne s’agira pas seulement de remplacer les fameux « cars rapides », « ndiaga ndiaye » ou « sept places ». Cette fois-ci, toutes les catégories de véhicules sont concernées : taxis, minibus, bus, camions, « bref tous les véhicules de transport d’une manière générale », a précisé Gora Khouma, vice-président du Conseil d’orientation du Fdtt. Un organisme, a-t-il rappelé, dont la mise en place est une demande des professionnels du transport. « C’est nous qui avions réclamé la création de ce Fonds afin de renouveler le parc de transport public et de moderniser les gares routières. Nous nous félicitons de la réponse favorable de l’État », a déclaré le Secrétaire général de l’Union des transports routiers du Sénégal. Gora Khouma a insisté sur le fait que les transporteurs ne veulent pas de renforcement du parc, mais de renouvellement. Une précision de taille qui a tout son sens, à l’entendre parler. « Renouveler, c’est retirer un ancien véhicule de la circulation pour le remplacer par un autre neuf. C’est cela qui nous fera avancer. Les conditions fixées par le Fdtt nous conviennent. Ainsi, nous ferons une tournée nationale pour informer et sensibiliser les professionnels du transport. Au besoin, nous recueillerons et tiendrons en compte leurs doléances et avis. Le but, ce n’est pas de leur forcer la main, mais de discuter et de trouver les meilleures formules pour que tout le monde soit impliqué », a ajouté Gora Khouma.
LE FORFAIT DE SADIO MANE ET L'ADOPTION DE LA LOI FINANCE 2023 A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
L'édition de vendredi de la presse quotidienne pleure avec les supporteurs des Lions du football le forfait de l'attaquant vedette du Sénégal pour la Coupe du monde qui démarre dimanche au Qatar.
Dakar, 18 nov (APS) - L'édition de vendredi de la presse quotidienne pleure avec les supporteurs des Lions du football le forfait de l'attaquant vedette du Sénégal pour la Coupe du monde qui démarre dimanche au Qatar.
L’attaquant sénégalais du Bayern Munich était blessé depuis le 8 novembre dernier, lors d’un match du championnat d’Allemagne. Le staff et les supporteurs sénégalais gardaient jusque-là un espoir de voir Mané jouer ne serait-ce qu’une partie de la compétition.
“Le forfait de Mané fait pleurer le Sénégal", résume le quotidien spécialisé Stades. “Catastrophe au Sénégal, la blessure de son leader Sadio Mané est finalement trop grave, il a dû déclarer forfait pour le Mondial 2022 […]" privant l’équipe sénégalaise "de son meilleur joueur et la compétition d'une de ses stars", écrit Stades.
“Depuis sa blessure, Sadio Mané boitait vers le forfait. Mais son entraîneur et l’ensemble des Sénégalais s’accrochaient à un mince espoir, lequel vient complètement de de s’envoler. Si cette nouvelle attriste tant le pays, c’est parce que le natif de Bambali avait fini de s’afficher comme la pierre angulaire de l’équipe nationale”, écrit Le Soleil.
Et finalement, “le maître à jouer du Sénégal ne va pas disputer la Coupe du monde 2022 qui s’ouvre dimanche” au Qatar, ajoute Stades. “Scénario catastrophe pour les Lions”, affiche Walfquotidien.
A la question du même journal : “Qui pour remplacer l’atout maître du Sénégal ?”, L’Observateur répond en partie. “Pas de nouveau joueur à convoquer pour remplacer Mané”, annonce le quotidien, avant de signaler que la star des Lions, opéré “hier [jeudi] avec succès [sera] indisponible trois mois”.
Vox Populi et Sadio Mané, à la fois, reviennent sur cette dernière information, le premier des deux quotidiens précisant que l’intervention chirurgicale subie par Mané a été faite à Innsbruck, en Autriche, par le professeur Christian Fink et le docteur Andy Williams de Londres.
Pour le reste, les quotidiens reviennent sur la défaite de l’équipe nationale féminine de handball du Sénégal, battue par celle de l’Angola, en quart de finale du championnat d’Afrique des nations de la discipline.
Les journaux rapportent également que le projet de loi de finance 2023 a été adoptée par l’Assemblée nation réunie jeudi en plénière, après “14h de débats épiques et houleux”, souligne Vox Populi.
“Les députés de l’opposition parlementaire qui avaient fait planer le spectre du blocage sur cette session ont été finalement coiffés au poteau par leurs pairs de la majorité”, indique Sud Quotidien, selon lequel l’opposition essuie ainsi "son premier revers".
CAN HAND BALL, LE CAMEROUN EN FINALE
Le Cameroun s'est qualifié, jeudi, en finale du Championnat d'Afrique des nations féminin de handball, en battant, 27-25, le Congo. Le Cameroun va jouer la cinquième finale (1979, 1987, 2004, 2021 et 2022) de son histoire, dont la deuxième consécutive.
Diamniadio, 17 nov (APS) - Le Cameroun s'est qualifié, jeudi, en finale du Championnat d'Afrique des nations féminin de handball, en battant, 27-25, le Congo.
Le Cameroun va jouer la cinquième finale (1979, 1987, 2004, 2021 et 2022) de son histoire, dont la deuxième consécutive. Les Camerounaises sont médaillées de bronze aux éditions de 1983, 1985 et 2016.
Le handball camerounais n'a encore jamais remporté le titre continental. Cependant, les Camerounaises sont médaillées d'or des Jeux africains de 2003, médaillées d'argent aux Jeux de 1978, de 2015 et de 2019 et médaillées de bronze aux 1987, 1999 et 2011.
Elles vont participer en 2023 à leur troisième championnat du monde après 2005 et 2017.
Le Cameroun jouera la finale contre le vainqueur du match Angola-Sénégal prévu à partir de 19h30mn.
AFFAIRE PAPE ALE NIANG, MBOUR ENTRE DANS LE COMBAT
La bataille pour la libération du journaliste Pape Alé Niang s'étend au delà de la capitale . Le collectif des journalistes de Mbour a demandé jeudi la libération de leur confrère inculpé estimant que son emprisonnement est une menace pour la profession
Mbour, 17 nov (APS) - Le collectif des journalistes de Mbour a demandé jeudi la libération de leur confrère Pape Alé Niang, estimant que son emprisonnement est ‘’une menace contre les intérêts supérieurs de la profession'', a constaté l’APS.
‘’Cet acharnement, hélas, est une menace réelle pour la profession de journaliste, brandie par le pouvoir en place. Du coup, ce sont les intérêts supérieurs de la profession qui sont en jeu’’, a déclaré Idrissa Aminata Niang, porte-parole dudit collectif lors d'un rassemblement organisé devant la mairie de Mbour.
Pape Alé Niang, patron du site d’information Dakar Matin, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, est arrêté depuis le 6 novembre pour ‘’divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale’’, ‘’recel de documents administratifs et militaires’’ et ‘’diffusion de fausses nouvelles’’.
Inculpé depuis le 9 novembre, il est placé en détention préventive.
Selon Idrissa Aminata Niang, le journaliste est victime ‘’d’acharnement’’ au regard de ‘’la fragilité du dossier qui veut l'accabler’’.
A l’en croire, avec cette charge retenue contre lui, ce sont tous ‘’les journalistes du Sénégal qui sont dans la ligne de mire du pouvoir. C'est donc le droit pour un journalisme libre et respectable qui est en jeu’’.
Pour Idrissa Aminata Niang, le patron de Dakar Matin est ‘’un détenu politique'' que le pouvoir cherche à museler.
‘’Il faut le dire, que depuis douze jours, c'est toute la presse sénégalaise à travers Pape Alé Niang, qui s'est sentie embastillée’’, se désole le porte-parole du collectif des journalistes de Mbour.
Une marche nationale pour la libération de Pape Alé Niang est prévue vendredi à l'initiative de la Coordination des associations de presse (CAP).
CAN FÉMININE DE HAND-BALL, LE SENEGAL ELIMINÉ EN DEMI-FINALE
L'Angola a éliminé, jeudi, le Sénégal en demi-finale du 25e Championnat d'Afrique des nations féminin de handball et jouera le Cameroun en finale.
Diamniadio, 17 nov (APS)- L'Angola a éliminé, jeudi, le Sénégal en demi-finale du 25e Championnat d'Afrique des nations féminin de handball et jouera le Cameroun en finale.
Les Angolaises ont battu (24-21) les Sénégalaises à l'issue des prolongations après un score de 20 partout à la fin du temps réglementaire.
L'Angola, nation la plus titrée avec 14 trophées, va jouer sa 16 ème finale sur les 21 éditions auxquelles elle a pris part depuis 1981.
Les Angolaises vont participer à leur 17e Championnat du monde de handball en 2023. Elles avaient terminé à la septième place à l'édition de 2007.
Elles ont remporté sept médailles d'or aux Jeux africains et enregistré sept participations aux Jeux olympiques.
Les Lionnes du Sénégal s'arrêtent en demi-finale et ne joueront pas leur troisième finale de la discipline.
Elles affronteront en match de classement le Congo battu (27-25) par le Cameroun.
Le Sénégal n'a jamais gagné le trophée africain.
Les filles sont déjà qualifiées pour le Championnat du monde de 2023 co-organisé par le Danemark, la Norvège et la Suède. La deuxième participation de leur histoire après celle de 2019.
SITUATION PRÉOCCUPANTE DES GARES ROUTIÈRES AU SÉNÉGAL
Une étude réalisée par le Fonds de développement des transports terrestres (Fdtt) constate plusieurs manquements qui ne favorisent pas l’attractivité des gares routières sénégalaises
Une étude réalisée par le Fonds de développement des transports terrestres (Fdtt) constate plusieurs manquements qui ne favorisent pas l’attractivité des gares routières sénégalaises. Et dépit de cette situation, l’estimation des départs annuels de ces lieux est de 55.000.
Pour accompagner la modernisation du système de transport, l’Etat du Sénégal prévoit des réalisations connexes. C’est dans ce cadre qu’il est prévu la modernisation des gares routières. Afin de mieux répondre aux exigences, une étude a été menée sur les gares routières du Sénégal. Le travail est réalisé par l’expert en transport, Pape Souleye Faye.
Il ressort de cette enquête l’absence d’un réseau adapté de gares routières. Celles-ci se sont installées dans des zones rarement équipées pour cet usage et sans aménagement véritable. Le document signale qu’au Sénégal, les gares routières ont presque toujours été financées par l’Etat qui assure, à travers ses services techniques, leur création, extension et réhabilitation. Certaines collectivités locales y participent, par la mise à disposition du foncier et prise en charge de certaines charges de fonctionnement.
Toutefois, la qualité de service offerte par les gares routières est mauvaise, dans l’ensemble, et les conditions de son amélioration et sa pérennité ne sont pas bien définies. Le travail fait aussi noter que les gares routières ne font l’objet d’aucune stratégie particulière. L’étude a surtout ciblé les gares routières interurbaines des capitales régionales auxquelles ont été ajoutées les gares routières de certaines villes, aux vues de leur importance en trafic.
Le trafic noté au sein des gares routières ciblées tourne autour d’une moyenne de 150 départs/jour, soit 55.000 départs dans l’année et le chiffre d’affaires annuel généré par les gares routières de façon générale ne permet pas d’avoir un bénéfice financier considérable permettant un investissement.
Pour le cas de la gare routière des Baux Maraichers de Dakar (gare de type interurbaine et internationale), implantée sur une superficie de 12 hectares, elle est concédée et se caractérise par sa grande capacité, le bon agencement au niveau des points de départ, le niveau de service de sécurité, l’organisation au niveau des embarquements et le niveau de qualité de services entre autres.
Cette gare génère une recette journalière estimée à environ 2,5 à 3 millions de F CFA, avec un nombre de départs qui tourne autour de 770 départs/jour. S’agissant de l’offre et la demande en matière de dessertes, la disponibilité des véhicules est nette. Cependant, les voyageurs se font rares ou préfèrent se faire embarquer à partir d’autres endroits (maraudage, garages des horaires implantés dans des quartiers).
CRISE D’UNE COMMUNICATION MENAÇANTE
Du Procureur de la République au ministre porte-parole du gouvernement, en passant par le ministre de la Communication, les contenus des discours et sorties sont les mêmes ou presque dans l'affaire Pape Alé Niang : menaces et manipulation
Alors que la Coordination des associations de la presse (CAP), à travers la plateforme mise en place pour la libération de Pape Alé Niang, ainsi que le collectif constitué pour la cause continuent de dérouler leur plan d’actions, avec entre autres la marche nationale prévue ce vendredi 18 novembre, le gouvernement ne semble pas disposé à lâcher du lest dans cette affaire. Au contraire, depuis l’arrestation du journaliste directeur de publication de DakarMatin, le dimanche 6 novembre dernier, les autorités, dans leur communication sur la crise née de cette affaire, ont opté clairement pour la menace, la manipulation aux fins d’une division des professionnels des médias sur cette affaire... Or l’urgence est ailleurs, notamment le terrain du combat pour le développement économique du Sénégal sur lequel elles sont attendues.
Entre menaces et manipulation aux fins d’une division des professionnels des médias, les gouvernants semblent établir leur communication de crise sur l’emprisonnement du journaliste directeur de publication de DakarMatin, arrêté le dimanche 6 novembre dernier.
Du Procureur de la République au ministre porte-parole du gouvernement, en passant par le ministre de la Communication, les contenus des discours et sorties sont les mêmes ou presque : menaces et manipulation… En atteste, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, par ailleurs porte-parole du gouvernement, après avoir soutenu que le journaliste a fait preuve «d'irresponsabilité», lundi dernier sur ITV, dans l’émission Toc Toc, a remis ça sur TV5 Monde Afrique avant-hier, mercredi 16 novembre 2022. «Accuser des personnes à tort, diffuser de fausses nouvelles et des documents classés secret défense, cela ne se fait pas.
Dans la profession du journaliste, c’est ce qu’on appelle "démarquer l’information"», a déclaré Abdou Karim Fofana sur le plateau de la télévision francophone. Le porte-parole du gouvernement d’ajouter qu’il est inconcevable, dans une République, de prendre un document officiel, classé secret défense, de le mettre sur la place publique ou encore tenter de saper le moral des troupes militaires. «Il faut savoir que dans une République, tout ne se fait pas. Le plus important, c’est de préserver notre République contre la désinformation. Nous serions irresponsables, en tant que dirigeants, si nous laissions faire la diffusion de fausses nouvelles, l’accusation à tort de personnes», a défendu le ministre du Commerce devant la journaliste française, considérant que «la presse sénégalaise n’est pas en danger, c’est plutôt un monde de désinformation où nous nous trouvons...» Selon lui, «il y a des droits et des devoirs de journaliste bien encadrés».
Abdou Karim fofana et Moussa Bocar Thiam enfilent la même robe…
Avant lui, c’est son collègue Me Moussa Bocar Thiam qui s’est livré à cet exercice. Invité de l’émission «Grand jury» sur la RFM, dimanche dernier, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique a usé d’un ton menaçant, en répondant à une question sur l’arrestation de Pape Alé Niang. «Nous allons revenir à l’ordre, ne pas autoriser qu’un journaliste ou qu’un consortium de journalistes puissent violer délibérément les secrets défenses qui peuvent nuire à la stabilité de notre pays, à l’honorabilité de nos Forces de défense et de sécurité. Nous devons tous y veiller et il appartient à l’État de prendre ses responsabilités et il le fera.
Quelles qu’en soient les conséquences… Un journaliste ne peut pas tout dire, tout révéler, quitte à nuire aux intérêts supérieurs de la Nation. C’est intolérable et inadmissible ! Cet intérêt public à informer disparaît, dès lors qu’il y a un intérêt public qui appartient à l’État du Sénégal à travers la stabilité du pays», a-t-il dit.
Le lendemain, lundi matin, à l’occasion d’une visite effectuée au siège de l’Union des radios communautaires du Sénégal Moussa Bocar Thiam a joué la carte de la division des professionnels des médias, en se prononçant sur la marche programmée pour la libération du journaliste, ce vendredi. Indiquant que l’infraction commise par Pape Alé Niang ne concerne pas tout le secteur de la presse, encore moins la corporation. «Par rapport à l’affaire Pape Alé Niang, beaucoup d’acteurs le soutiennent par principe. Parce que c’est un membre de la corporation qui est en difficulté à partir avec la justice. Mais l’infraction commise par un membre de la corporation, cette difficulté là, n’est pas celle de l’ensemble du corps ou de la corporation, c’est un citoyen comme tout autre citoyen. Il a commis une infraction de droit commun. Et donc, c’est une question qui le concerne, mais ça ne concerne pas du tout l’ensemble des journalistes. Je veux rappeler à mes camarades journalistes avec qui je partage le secteur, que ce n’est pas le combat de tout journaliste qui est le combat des journalistes. Parce que pendant des années, on a tous constaté les dérives de langage dont il a fait preuve», a jugé le ministre de la Communication.
… celle du procureur de la République
Déjà le lundi 7 novembre, au lendemain de l’arrestation du journaliste, le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a publié un communiqué sur les raison de cette interpellation. «Il a été constaté depuis un certain temps des attaques répétées, non fondées et inacceptables dirigées contre les Forces de défense et de sécurité. Les dernières en date qui portent manifestement atteinte à l’autorité de ces institutions républicaines visent des officiers généraux dans le but évident de les délégitimer et de fragiliser la cohésion et la discipline collective indispensables au bon fonctionnement et à l’efficacité de ces corps habillés de l’Etat.
Ces actes qui distillent par ailleurs un doute pernicieux, sapent le moral des troupes et désignent les Forces de sécurité comme des cibles majeures à l’attention de tous ceux qui souhaitent s’en prendre à l’autorité de l’Etat, constituent des menaces pour l’ordre public et sont susceptibles de caractériser des atteintes à la défense nationale, outre la diffusion de fausses nouvelles et la divulgation de secret-défense. C’est pour cette raison que j’ai demandé au commissaire chargé de la Sureté urbaine, dans le respect des exigences de la liberté de presse et des instruments internationaux garantissant les libertés fondamentales, d’ouvrir immédiatement une enquête sur ces faits constatés et de me rendre compte de l’évolution de la procédure, laquelle enquête devant être conduite avec toute la rigueur nécessaire, au vu de la gravité des faits», renseigne le document du Maître des poursuite
Détourner les Sénégalais des urgences sur lesquels le gouvernement est attendu
Une sortie qualifiée de «malvenue» par les défenseurs des droits humains. Surtout que l’urgence est ailleurs. Les autorités sont attendues sur les questions de l’émergence, de la lutte contre la pauvreté endémique et qui continue de gagner du terrain, de la résorption des risques de crises alimentaires qui touchent plusieurs départements pourtant à fortes potentialités agricoles du pays. Bref, celles du développement économique pour extirper le Sénégal du groupe peu honorable des pays pauvres très endettés (PPTE). Aussi, «le véritable débat, ici, c’est la question de la transparence en démocratie».
Une transparence qui «ne peut souffrir des domaines interdits, le mensonge, le mystère, le secret, la discrétion, tous les artifices qui dissimulent la vérité». Mieux, «au nom de la transparence, le droit à l’information tend à devenir un droit absolu. Les images qui restent dans l’ombre, les paroles qui se disent sous le sceau de la confidence, deviennent suspectes.» Ce qui fait de cette transparence, en plus d’être un «droit», une «exigence morale», une «pierre angulaire sur laquelle repose notre société qui prône la démocratie. Il faut le reconnaitre, les notions de transparence et de secret renvoient aux droits fondamentaux qui gouvernent notre société», a réagi Jean Denis Ndour, 2ème vice-président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), interrogé par Sud Quotidien. Précisant que la confidentialité implique l’interdiction de divulguer à des tiers ou personnes non autorisées des informations à caractère confidentiel. Contrairement au secret, l’obligation de confidentialité n’est pas sanctionnée en tant que telle.
Violation de la charte de Munich, des déclarations de l’Unesco et de l’Union africaine sur le journalisme
Une analyse qui épouse la Charte des droits et devoirs des journalistes, la Charte de Munich qui, dans son préambule, dit que «La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public, prime sur toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics». C’est aussi à se demander ce que font les autorités sénégalaises de la définition du journalisme d’investigation de l’UNESCO, dont notre pays est membre ? «Le journalisme d’investigation implique d’exposer au public des affaires dissimulées de manière délibérée par une personne en position de pouvoir ou cachées accidentellement car elles étaient noyées dans une masse de faits et de circonstances qui en obscurcissaient la compréhension. Il nécessite d’utiliser des sources et des documents confidentiels ou publics», fait savoir l’UNESCO. De même, le Sénégal, dont le chef de l’Etat, Macky Sall, assure la Présidence de l’Union Africaine (UA) ne viole-t-il pas délibérément les principes de cette organisation continentale, avec cette arrestation et placement sous mandat de dépôt du journaliste Pape Alé Niang ?
Dans la Déclaration des principes sur la liberté d’expression de l’Union Africaine, il est écrit, en son article Premier : «La liberté d’expression et d’information, y compris le droit de chercher, de recevoir et de communiquer des informations et idées de toute sorte, oralement, par écrit ou par impression, sous forme artistique ou sous toute autre forme de communication, y compris à travers les frontières, est un droit fondamental et inaliénable […].» Un pays (le Sénégal) dont les autorités foulent au pied tous ces principes auxquels il est pourtant partie prenante peut-il trouver à redire sur son rang de 73e place sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse établi en 2022 par l'ONG Reporters sans frontières (RSF)
LA DOUZIÈME ÉDITION DE MÉTISSONS AURA LIEU LES 25 ET 26 NOVEMBRE PROCHAIN
La 12ème édition du festival de musique dénommé «Métissons» est prévue, cette année, les 25 et 26 novembre 2022 dans la ville tricentenaire.
La 12ème édition du festival de musique dénommé «Métissons» est prévue, cette année, les 25 et 26 novembre 2022 dans la ville tricentenaire. L’annonce est faite par le président de ce Festival, en l’occurrence Babacar Gueye, au cours d’un point de presse tenu au niveau de l’Institut Français de Saint-Louis.
Au programme de ce rendez-vous culturel, des concerts, des rencontres artistiques et des panels entre autres. Plusieurs artistes sont attendus dans la capitale du Nord durant ces deux jours. Il est à signaler la présence de stars planétaires telles que Nayaband, Modou Touré et beaucoup d’artistes locaux comme l’orchestre Gunéyi et Index Nuul Kuuk, Mama Sadio et le Groupe Sunu Jang.
Créé en 2010, ce festival Métissons de Saint-Louis s’est ancré dans l’agenda culturel de la ville. Les artistes souvent programmés se produisent dans les bars, les hôtels et restaurants de la ville, après un concert d’ouverture qui se déroule à l’Institut Français de Saint-Louis. Ce festival se veut d’offrir aux festivaliers et à la population de la cité de Mame Coumba Bang un panel sur l’industrie et la créativité culturelle, deux jours de musiques métissées.
Cette année encore, la programmation de ce festival sera confiée à Michaël Soumah qui, par son expertise et son savoir-faire connu de tous, offrira une nouvelle dimension à cet événement culturel. Elle marque le début d’une nouvelle décennie pour Métissons, avec une programmation de qualité qui verra également se produire à Saint-Louis, comme chaque année d’ailleurs, des artistes sénégalais confirmés.
KEEMTAAN Gi - AMOUR, EMBROUILLES ET FOOT
Le Sénégal est un doux pays où l’on ne s’ennuie guère. Malgré les magouilles des gens du pouvoir et les embrouilles de certains messieurs et dames de l’opposition, on trouve cependant du temps de parler d’amour et même de s’incruster allègrement dans la vie privée de gens. Au point de faire du quotidien d’un ménage une affaire nationale ! Par chansons interposées, un (ex) couple de chanteurs dit son spleen en musique. Quand la dame chante sa douleur auprès de celui avec qui elle s’était liée pour le meilleur et le pire avant que le divorce intervienne, il s’est trouvé des féministes enragées pour tirer sur le mec. Selon leur grille de lecture ou niveau de réflexion, tous les messieurs de ce charmant pays seraient des brutes et des salauds au même titre que l’époux qui répond au nom de No Face et qui amené la vie dure à la belle Mia. Il s’est même trouvé parmi ces féministes radicales, des conseillères matrimoniales. Et depuis, ça enfle sur les réseaux sociaux. Hier, c’est l’ex-époux qui s’est livré dans une langoureuse chanson regrettant le départ de sa douce moitié. Il est vite traité de goujat, menteur et plaisantin par nos conseillères matrimoniales. C’est le débat de l’heure sur les réseaux sociaux. Et la polémique n’est pas près de prendre fin. Ça nous fera oublier nos tracas. Tout cela amuse ce vilain Kàccoor Bi pour qui la vie serait fade sans nos élégantes et attentionnées dames. Ce doux pays, également, il ne l’échangerait contre aucun autre malgré les embrouilles de nos politiciens comme le maire de Thiès Nord qui nous rappelle qu’ils sont tous de la même race. La politique, pour eux, c’est la voie royale pour s’enrichir ou exister socialement. Le Monsieur s’offusque qu’on lui fasse des critiques sur le cumul de ses mandats. Il s’attaque, comme le Chef, à la colonie des acteurs des réseaux sociaux. Bon, dès ce dimanche, les gens auront la tête au Qatar. Malgré le forfait de celui qui est l’âme, le corps et la tête des « Lions » du football, les autres joueurs doivent se battre. Jouer pour Sadio Mané à qui on souhaite un prompt rétablissement. Sauf que Kàccoor Bi a l’habitude de s’intéresser à des choses beaucoup plus intéressantes et sérieuses que de regarder 22 gaillards courir derrière un ballon. KACCOOR BI - LE TEMOIN
AFFAIRE PAPE ALE NIANG :LA MARCHE DE CAP AUTORISEE PAR LE PREFET DE DAKAR
Les journalistes sénégalais seront dans la rue ce vendredi pour exiger la libération du directeur de Publication du site DakarMatin. L’autorisation de marche demandée parla Coordination des associations de la presse, qui réunit toutes les organisations des médias sénégalais a été accordée par le préfet de Dakar. Elle va débuter à hauteur de l’Ecole Normale supérieure pour se terminer à la Sicap Jet d’Eau.
COMBAT POUR LA LIBERATION DE PAN :LA PRESSE DE MBOUR MONTE AU CRENEAU !
Décidément, la mobilisation ne faiblit pas pour la libération sans conditions de notre confrère, directeur de publication de Dakar-Matin. Avant la grande marche nationale prévue ce vendredi à Dakar, les régions ont anticipé le combat. C’est ainsi que, dans la capitale de Petite Côte, sous la houlette du Collectif des Journalistes de Mbour (Cjm), un point de presse a été organisé sur le parvis de l’hôtel de ville. Ainsi, après avoir salué l’union sacrée de la presse autour de l’ancien reporter du groupe Sud Communication qui, en 2004, lorsque Madiambal Diagne était embastillé parle pouvoir libéral du Président Abdoulaye Wade faisait partie du groupe des jeunes confrères qui s’étaient spontanément joints à la mobilisation pour dire non au « Monstre », la presse dans son ensemble, à Mbour, est d’avis que le « Monstre » est toujours là. La preuve, selon les porte-parole du jour, c’est l’acharnement dont a été victime le patron de Dakar-Matin qui n’est en réalité coupable que d’une chose, être la bête noire du pouvoir. C’est pourquoi, la corporation, dans son ensemble, refuse de cautionner les « délits » collés à notre confrère qui, en réalité, a été victime d’une traque de longue date qui s’est soldée par cette arrestation injustifiée. Mais, pour la presse locale, l’emprisonnement de PAN est un signal fort en direction de toute la presse. Et si cette forfaiture venait à passer, c’est l’avenir de toute une corporation qui s’en trouverait compromise, avertissent les confrères. Face à cette menace persistante, le CJM en appelle à la résistance contre « le Monstre » auquel une résistance farouche doit être opposée. « Le monstre est toujours là. Faisons face », a assené le porte –parole du jour, Idrissa Aminata Niang, dans sa déclaration. Bravo, confrères de Mbour !
PR AMSATOU SOW SIDIBE : « POUR L’INTERET SUPERIEUR DE LA NATION »
« Il me semble important de garantir à la fois l’Etat de droit et la liberté de la presse qui est un des fondements de la démocratie en ce qu’elle permet la transmission de l’information et la compréhension de ce qui se passe. La liberté d’information connaît cependant des limites objectives. D’abord, les droits et libertés des uns s’arrêtent là où commencent ceux des autres. Ensuite, spécialement concernant les journalistes, l’article 5 du code de la presse qui fixe leur droit au libre accès à toutes les sources d’information et d’enquête sans entrave sur tous les faits d’ordre public, prévoit comme réserve le respect du secret - défense, du secret de l’enquête et de l’instruction et de la réglementation applicable à l’accès à certains sites ou structures » souligne le Pr agrégée de droit, titulaire de classe exceptionnelle Amsatou Sow Sibibé. «Mais, même si nul n’est au-dessus des lois, au nom de la démocratie, de la PAIX et de la stabilité du pays, dans un contexte d’échauffement des esprits, nous sollicitons vivement la libération immédiate du journaliste Pape Allé Niang. Le Sénégal a toujours été un exemple de démocratie. Aujourd’hui, deux images frappent les esprits à travers le monde: celle de la coupe du monde avec les Lions de la Téranga et celle de l’emprisonnement d’un journaliste qui a quand même soutenu l’actuel président de la République qui s’était engagé à ne jamais emprisonner un journaliste durant son magistère. La médiation ne sera jamais de trop. Toutes les médiations favorables seront les bienvenues. Quand la Nation est menacée de déséquilibres, chacun et chacune de nous devrait être en mesure de faire des concessions » conclut la présidente du mouvement Car Leneen.
PAPE ALE NIANG, GARDES DU CORPS DE SONKO, DETENUS: YAW EN BOUCLIER DENONCE LES AGISSEMENTS DE L’ETAT
Yewwi Askanwi a vivement dénoncé hier les arrestations de Pape Alé Niang, des gardes de corps de Sonko et, de manière générale, de tous les détenus politiques. « L’État du Sénégal, comme à ses habitudes depuis 2012, n’a cessé de persister dans cette entreprise folle consistant à bâillonner les opposants et tout citoyen critique à sa gestion. Depuis un certain temps déjà nous notons un acharnement envers certains activistes et également envers la presse nationale avec depuis plusieurs jours l’arrestation et lamise aux arrêts du journaliste d’investigation Monsieur Pape Alé NIANG, directeur du site d’information Dakar Matin », peut-on lire dans un communiqué de la Conférence des leaders de YAW. Le même document poursuit: «Cette arrestation a été précédée par l’enlèvement au Palais de justice de Dakar des gardes du corps du Président Ousmane Sonko, ce qui constitue aussi une provocation inacceptable dans le seul but d’empêcher notre camarade, qu’ils tentent par tous les moyens d’arrêter, de continuer son Némékou tour en tant que candidat à la présidentielle de 2024. La coalition Yewwi Askan wi dénonce avec la dernière énergie ces arrestations tous azimuts, et ces entorses au droit des citoyens, ce qui est d’ailleurs une parfaite illustration du non respect de la liberté d’expression et d’opinion. Ainsi, elle apporte sans réserve son soutien à Monsieur Pape Alé, aux gardes du corps du Président Ousmane SONKO et à tous les citoyens injustement arrêtés et emprisonnés ».
SOUTIEN A MACKY SALL : LE MOUVEMENT «SA DEUG DEUG» DE CHEIKH TIDIANE MBAYE MOBILISE CE SAMEDI
Ce samedi, le mouvement « Sa Deug Deug » dirigé par Cheikh Tidiane Mbaye compte mobiliser fortement aux HLM pour réaffirmer son soutien au président Macky Sall. Le fils du grand communicateur traditionnel El Hadj Mansour Mbaye promet une démonstration de force de ses partisans pour montrer son assise politique dans la zone des HLM et environs. Il faut dire que le Mouvement Sa Deug Deug est parvenu à être incontournable dans cette partie de la capitale qui jadis était un fief de Takawu Dakar de Khalifa Sall jusqu’en février 2018. Mais lors de la présidentielle de 2019, Cheikh Tidiane Mbaye a changé la donne puisqu’il a permis au camp présidentiel de rafler tous les 44 bureaux de vote du quartier. Les succès politiques de l’homme s’expliquent par une stratégie qui cible plus la jeunesse des HLM et environs. Cette cible ne participait pas aux joutes électorales, la plupart étaient des apolitiques. Ces jeunes ont été convaincus par les actions du président du Mouvement Sa Deug Deug qui soutient constamment les sports dans la zone notamment les équipes de navétane. Lors de la finale de la zone de l’année dernière, il avait offert à l’ASC Hlm 5 et à l’ASC Angle Mousse une somme d’un million chacune. En outre, dans le coin, Cheikh Tidiane Mbaye affiche sa disponibilité etsa générosité aux couches démunies, aux femmes et aux lieux de culte. Alors ce samedi, ce sera tout simplement l’occasion d’un renouvellement de l’engagement du Mouvement aux côtés du président Macky Sall. Et comme l’homme mobilise grave, ce samedi les Hlm vont bouger.
FAMBINE, AMADOU DIAW EN SAUVEUR
C’est à travers un reportage du site Seneweb que les Sénégalais ont découvert les difficultés que rencontrent les élèves de Fambine pour aller à l’école. Un reportage qui avait ému l’opinion publique. Ces élèves sont obligés de plonger dans le fleuve avec leurs habits et le sac sur la tête pour aller à l’école. Des images pour le moins indignes et insoutenables dans un pays où l’on nous gargarise d’émergence. On nous apprend que le chef de l’Etat aurait offert à cette population une pirogue en verre pour soulager la souffrance des élèves et des femmes de Fambine. Mais le geste le plus remarquable a été celui de M. Amadou Diaw. Le fondateur de la première école de commerce privée du Sénégal, l’Institut supérieur de management (Groupe ISM), a décidé de financer entièrement les projets de Bopp Thior et le pont de Fambine dans les îles du Saloum. Diadieuf, Doudou Diaw, qui est aussi un véritable mécène culturel dans sa bonne ville de Saint-Louis où il s’est retiré depuis des années finançant, en plus de la culture, son dada, moult activités sociales.