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26 août 2025
L’AMBASSADEUR DU MALI AU GABON RETROUVE MORT DANS SA CHAMBRE À LIBREVILLE
L’Ambassadeur du Mali au Gabon, Mamadou Mandjou Berthé, a été retrouvé mort dans sa chambre le samedi 14 janvier courant, a rapporté l’Agence gabonaise de presse (AGP) sur son site.
L’Ambassadeur du Mali au Gabon, Mamadou Mandjou Berthé, a été retrouvé mort dans sa chambre le samedi 14 janvier courant, a rapporté l’Agence gabonaise de presse (AGP) sur son site.
Conduit à l’hôpital d’instructions des armées d’Akanda, son décès y aurait simplement été constaté par les professionnels de la santé.
Pour l’instant, les causes de la mort du diplomate malien restent inconnues.
« En effet, SEM Mamadou Mandjou Berthé, ambassadeur du Mali à Libreville, précédemment en poste à Bruxelles, de 2019 à 2022, a été rappelé à Dieu ce samedi 14 janvier 2022, à Libreville au Gabon » a indiqué la représentation diplomatique malienne de Bruxelles sur sa page facebook sans donner plus de détails.
L’information du décès du diplomate malien a été confirmée, à Anadolu par une source au ministère des Affaires étrangères de la coopération internationale sans donner plus détails.
PAR Madiambal Diagne
UN PRÉSIDENT NE DEVRAIT PAS FAIRE ÇA
Le fait de distinguer le producteur Maraz, quelle que soit la qualité de ses produits, constitue une erreur. Il apparaît inconvenant qu’un homme politique, de surcroît un chef d’Etat, fasse de la publicité commerciale sous quelque forme que ce soit
Le président Macky Sall a tweeté, le 11 janvier 2023 à 15h 31, une photo sur laquelle il posait, avenant, comme un voyageur dans un aéroport, tenant à la main une valise trolley. L’objectif était de faire la promotion de la préférence nationale, pour dire de manière triviale «le consommer local», en ce mois de janvier qu’il a dédié «mois du consommer local». L’initiative a pu être noble d’autant que le chef de l’Etat a écrit à l’occasion : «Dans le cadre du mois du consommer local, je félicite tous nos producteurs dont Maraz Origins, pour l’excellente qualité des produits, avec le soutien de la Der. Ensemble, achetons sénégalais, soutenons le consommer local.» Le fait de distinguer le producteur Maraz, quelle que soit du reste la qualité de ses produits, constitue une erreur, une faute même, pour ne pas dire un sacrilège. Il apparaît inconvenant qu’un homme politique, de surcroît un chef d’Etat, fasse de la publicité commerciale sous quelque forme que ce soit. On devine le geste spontané, désinvolte, innocent même et totalement désintéressé, mais les conséquences peuvent être graves. D’autres producteurs sénégalais, concurrents de Maraz Origins, peuvent légitimement s’offusquer de cette préférence présidentielle, de ce coup de pouce publicitaire, de la part de quelle égérie ! D’autres maroquiniers ont bénéficié de soutiens de la Der ou d’autres organismes publics et font eux aussi du travail de qualité. On ne serait pas surpris de découvrir que tous les ministres et autres hauts responsables de l’Etat en arrivent à faire dans le mimétisme et s’imposent la nécessité de s’afficher avec des produits de Maraz Origins.
Le Président Sall vient ainsi de faire un précédent dangereux pour l’éthique républicaine et gouvernementale, car il lui sera désormais difficile de sanctionner ou réprimander un ministre ou un haut fonctionnaire qui se prêterait à ce jeu, peut-être même pour des raisons moins nobles. Sur un autre aspect, le président de la République n’aurait plus de raison de décliner la demande d’une autre marque de produits sénégalais, de lui donner un coup de main dans une action ou campagne de promotion commerciale. C’est dire que le geste présidentiel n’a sans doute pas été mesuré, mais il convient de le regretter publiquement et de fermer définitivement la porte à toute récidive. En septembre 2020, le Président Macky Sall avait tenté de faire la promotion du tourisme local en se rendant à la réserve animalière de Fathala, pour poser avec des fauves. L’idée était très bien appréciée, mais certains n’avaient pas pour autant manqué de relever l’insistance douteuse des caméras de la Rts sur la casquette portée par le chef de l’Etat, et qui était frappée de la marque de Fathala. Un risque réel existe quant à l’utilisation des images présidentielles. Qui ne se rappelle pas qu’en 2008, le Président Wade avait été amené à rehausser de sa présence la cérémonie de lancement de travaux d’un programme immobilier privé. Le promoteur avait surfé sur cette caution et placardait les photos à ses expositions, qui suffisaient pour convaincre les compatriotes de la diaspora, qui s’étaient alors rués pour verser d’importantes sommes au projet sans jamais recevoir les clefs des maisons promises. Cette histoire reste encore le plus gros scandale au Sénégal dans le domaine de la promotion immobilière.
Des adversaires politiques du Président Macky Sall tournent en dérision (et c’est de bonne guerre) la pose pour Maraz Origins, présentant dans les réseaux sociaux la photo comme prémonitoire du moment où le Président Sall prendrait congé du Palais présidentiel en 2024. Le coup de «pub» pourrait du reste, de ce fait, être contre-productif pour la même marque, dans ce sens qu’il pourrait provoquer une certaine répulsion ; les adversaires politiques du Président Sall attacheraient la marque au nom de ce dernier et pourraient refuser d’acheter les produits. C’est sans doute un couteau à double tranchant car la haute cote de popularité pourrait booster les ventes et le désamour pour l’égérie aura l’effet inverse, donc doucher les ventes. Maraz Origins aimerait à coup sûr vendre à ceux qui aiment Macky Sall comme à ceux qui l’aiment moins. On a déjà pu observer au Sénégal, cette situation.
La marque de montres, Mathydy, avait fait de Ousmane Sonko son égérie. Le leader du parti Pastef avait eu à poser, mettant en relief, comme un mannequin, un exemplaire de la collection Damel de Mathydy, le 26 mars 2021. Il reviendra sur la scène de shooting publicitaire avec la collection Cheikh Anta Diop de la même marque, le 11 octobre 2022. Les militants et sympathisants du parti Pastef avaient voulu s’approprier la marque, baptisée pompeusement dans les réseaux sociaux «la marque des patriotes». C’était suffisant pour susciter l’ire de nombreux clients qui refusaient dorénavant de porter la marque Mathydy, surtout que leur agent publicitaire préféré se trouvait empêtré dans un scandale sexuel éclaboussant. La maison Mathydy, prise de panique, a été obligée de chercher à rattraper le coup. La marque avait alors tenu à préciser dans un communiqué de presse, qu’elle est «totalement apolitique et le restera car elle est adoptée par des milliers de clients au Sénégal et à l’international, indépendamment de leur opinion politique, de leur croyance religieuse et de leur rang social». On peut dire que le mal était déjà fait et on observe depuis lors que Mathydy ne s’affiche plus aussi fièrement que par le passé. Allez savoir !
Les bons et mauvais coups d’hommes publics, agents publicitaires souvent à leur corps défendant
Il est rare de trouver des chefs d’Etat ou des hommes politiques tout court, se prêter au jeu d’agents commerciaux. Les services de communication et du protocole semblent y veiller systématiquement. On refuserait que l’image de l’homme politique soit détournée à de telles fins. Des expériences ont été observées, par exemple, en France. Arnaud de Montebourg, éphémère ministre de l’Economie, du redressement productif et du numérique en 2014, avait de la peine à se sortir d’une polémique suscitée par l’utilisation, à des fins de promotion commerciale, de son image par une marque française produisant des marinières. Il expliquait s’être volontairement prêté au jeu et de manière totalement désintéressée pour inciter à la promotion des produits français. Aux Etats-Unis d’Amérique, le Président Donald Trump avait poussé la provocation et l’arrogance jusqu’à se faire prendre en photo, assis à son bureau à la Maison Blanche, avec sur la table, des pots de produits alimentaires de la marque Goya ostensiblement disposés. Donald Trump cherchait à toiser son monde, à verser dans le «je-m’en-foutisme», du fait que des membres de sa famille, notamment sa fille, Ivanka, se plaisaient à faire de la réclame commerciale pour la marque Goya. La bravade trumpienne en avait ému du monde, jusque dans le camp de ses farouches partisans du parti républicain.
Certaines têtes couronnées acceptent parfois l’utilisation de leur image ou même jouent des rôles dans des affiches ou spots publicitaires pour la promotion de bonnes causes de portée générale, surtout dans le domaine caritatif ou sur des questions sociales. C’est ainsi, par exemple, que le Président Nicolas Sarkozy avait fait une campagne de lutte contre le Sida, avec une affiche très parlante : «Voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif ? C’est le Sida qu’il faut exclure, pas les séropositifs.» La campagne avait fait un carton. La Reine Elisabeth II, poussée par son petit-fils, le Prince Harry, avait, elle aussi, accepté de faire une vidéo pour répliquer au couple Barack et Michelle Obama, dans le cadre des Invictus Games, une initiative sportive du Prince Harry mettant en scène des blessés de guerre.
D’autres chefs d’Etat ont vu leur image utilisée, à leur corps défendant, dans des campagnes publicitaires. Nous-mêmes au journal Le Quotidien, nous avions tourné, en notre faveur, une photo du Président Abdoulaye Wade, tenant entre ses mains un exemplaire de notre journal. L’idée espiègle était de répondre au Président Wade, qui avait organisé une conférence de presse pour s’en prendre spécialement, avec véhémence, à notre journal dont le crime avait été de révéler au public, le scandale de grosses «dépenses extrabudgétaires» pour un montant dépassant 172 milliards de francs. La photo du Président Wade lisant attentivement l’édition révélant le scandale avait été placardée dans les rues avec le slogan : «Pour tout savoir avant tout le monde, faites comme lui.» Cela avait fait mouche !
Il faut dire que «les faits et gestes des présidents, et parfois de leurs femmes ou compagnes, sont scrutés minutieusement par les médias. A tel point que les communicants cherchent parfois à profiter de certaines situations pour mettre en exergue une entreprise et marquer ainsi les inconscients. De nombreuses publicités utilisent les politiques comme icônes publicitaires. Certaines entreprises ou associations surfent sur l’actualité politique, les élections ou encore la vie privée des présidents pour se faire connaître. Les caricatures sont nombreuses et permettent parfois de réaliser le buzz».
La marque de voitures de location Sixt avait proposé de remplacer le scooter de François Hollande, qui prenait ce moyen de déplacement pour rejoindre nuitamment Julie Gayet. Le site de rencontre Ashley Madison a utilisé l’image de présidents pour promouvoir l’adultère, l’agence de communication Mens Com avait ressuscité François Mitterrand, dans une campagne de publicité pour le Tgv. Une photo de l’ancien Président Wade avec Bara Gaye, alors responsable des jeunes de son parti, avait fait fureur sur les réseaux sociaux. Le Président Wade avait chaussé des baskets de la marque Nike. Ces chaussures avaient attiré l’attention. On ne sait pas si le «look» était délibéré ou que la marque américaine a cherché à l’utiliser à son profit, mais le slogan : «Eh oui, les baskets, ça fait «jeune !» avait bien circulé. L’histoire ne dit pas non plus comment l’ancien Président Léopold Sédar Senghor avait été amené à être l’icône de la marque française de parfums «Jehanne Rigaud». Une collection Léopold Sédar Senghor, avec la photo du Président-poète et les couleurs nationales vert-jaune-rouge, avait été commercialisée juste après son départ du pouvoir. La collection semble avoir disparu des rayons depuis lors.
Post scriptum : Du faux pour légitimer la nouvelle «francophilie» d'Ousmane Sonko
La sortie de Ousmane Sonko à travers les chaînes France 24 et Radio France internationale (Rfi), le 6 janvier 2023, a fait débat. Le nouvel esprit d’ouverture manifesté à l’endroit de la France par le leader du parti Pastef a suscité des réactions interloquées de nombreuses personnes. Le feu a même pris entre Ousmane Sonko et certains de ses amis activistes qui, non seulement s’étonnent que Ousmane Sonko consente à s’exprimer à travers des médias qu’il a toujours voués aux gémonies, mais aussi ne voudraient accepter, le moins du monde, cette tendance à se «normaliser» ou se «présidentialiser» aux yeux des officiels français. Pour chercher à faire bonne figure ou pour rattraper le coup, les idées ne manquent pas aux «spin doctors» du parti Pastef, au risque d’échafauder les coups les plus tordus. C’est ainsi qu’un article a été publié le 8 janvier 2023, à travers un site jusqu’ici inconnu du grand public, atlantiactu.com. Le papier, intitulé «Sénégal : le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères français «bénit» un rapprochement de Paris avec Ousmane Sonko», a néanmoins assez circulé à travers les réseaux sociaux. Il s’avère que cet article a été construit sur du faux.
En effet, jamais ce centre (Caps), dirigé au Quai d’Orsay par Lafont-Rapnouil, n’a produit un tel document et n’a encore moins eu à apprécier des relations entre Ousmane Sonko et les officiels français. Mieux, interrogés, les diplomates français et des responsables du Caps assurent que le dernier rapport élaboré par le Caps l’a été en 2020, et relativement aux effets potentiels de la crise du Covid-19 sur les pays africains. D’ailleurs, en son temps, le ministère français des Affaires étrangères avait sorti un communiqué pour indiquer que les conclusions du tel rapport ne sauraient engager le gouvernement français, d’autant que le Caps était une structure consultative indépendante. Atlantiactu.com (du reste le seul média à évoquer le sujet) est identifié comme un site d’informations créé à Dakar par des militants du parti Pastef. Mais le plus sordide est que l’article comporte des extraits du rapport de 2020 (trois ans plus tôt) sur le Covid-19 et qu’on a voulu mettre en perspective avec le contexte de l’entretien de Ousmane Sonko avec les médias publics audiovisuels français. Il s’y ajoute une autre incongruité qui consiste à citer un prétendu Département Afrique qui n’existe pas au Caps et dont aucune des personnes citées dans l’article n’est membre, ne travaille ou ne collabore, d’une façon ou d’une autre, avec le Caps. En quelque sorte, il s’est agi d’un vulgaire bricolage pour faire croire qu’il y a eu une intelligence ou une connivence entre le Caps et Ousmane Sonko pour inciter ou permettre aux médias de réaliser l’entretien. Ce qui est totalement faux, encore une fois. Au demeurant, est-ce à dire que le subit désir d’être bien vu par la France est si prégnant ou vital pour Ousmane Sonko que son groupe ne reculerait devant aucune forfaiture pour y arriver ?
CE QUE LES 1 % LES PLUS RICHES ONT CAPTÉ EN 2020
D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui par Oxfam, les 1 % les plus riches ont accaparé près des deux tiers des 42 000 milliards de dollars de nouvelles richesses créées depuis 2020, soit près de deux fois plus que les 99 % restant.
D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui par Oxfam, les 1 % les plus riches ont accaparé près des deux tiers des 42 000 milliards de dollars de nouvelles richesses créées depuis 2020, soit près de deux fois plus que les 99 % restant. Au cours des dix dernières années, les 1 % les plus riches avaient accaparé environ la moitié des nouvelles richesses.
Au Burkina Faso, Ghana, Mali, Sénégal et au Niger, les 0,1% les plus riches détiennent au moins deux fois plus de richesses que les 50% les plus pauvres réunis. Au Nigeria, les trois hommes les plus riches possèdent plus de richesses que 83 millions de Nigérians et leur richesse a augmenté d’un tiers depuis le début de la pandémie de COVID-19.
« La loi du plus riche » sera publiée le jour de l’ouverture du Forum économique mondial à Davos, en Suisse. Les élites se réuniront dans la station de ski suisse à l’heure où la richesse extrême et l’extrême pauvreté ont augmenté simultanément pour la première fois en 25 ans.
« Alors que les populations font tous les jours des sacrifices sur des produits de base comme les denrées alimentaires, les ultra-riches s’enrichissent à un rythme qui dépasse leurs rêves les plus fous. Cette nouvelle décennie, qui a débuté il y a seulement deux ans, promet d’être la plus avantageuse à ce jour pour les milliardaires, de nouvelles années folles placées sous le signe de la prospérité pour les plus riches du monde », affirme Gabriela Bucher, directrice générale d’Oxfam International.
Ainsi, estime-t-elle, « taxer les ultra-riches et les grandes entreprises est une solution majeure pour sortir des crises qui se succèdent et se superposent depuis 2020 ». À en croire la directrice générale d’Oxfam International, « il est temps de tordre le cou à la théorie du ruissellement », poursuit-elle ».
ON DOIT PRENDRE DES MESURES SUR LES ANIMAUX EN DIVAGATION
19 morts et 24 blessés, c’est le bilan provisoire de l’accident qui s’est produit, vers les coups de 5 heures du matin, à Ngueun Sarr. En effet, un Car Ndiaga Ndiaye qui voulait éviter un âne est entré en collision avec un camion.
19 morts et 24 blessés, c’est le bilan provisoire de l’accident qui s’est produit, vers les coups de 5 heures du matin, à Ngueun Sarr. En effet, un Car Ndiaga Ndiaye qui voulait éviter un âne est entré en collision avec un camion. Réveillé par les sirènes des sapeurs-pompiers, le maire de ladite commune s’est déplacé rapidement sur les lieux de l’accident. Ibra Top, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a confié : « je me suis déplacé pour venir m’enquérir de la situation. Une fois sur les lieux, j’ai trouvé qu’il y’avait des morts. Quelque temps après, l’autorité administrative à savoir le préfet, le gouverneur, le sous-préfet de Sakal et le district médical sont venus pour secourir les blessés ».
Poursuivant, l’édile de Ngueun Sarr a soutenu que : « c’est une situation que nous déplorons et nous demandons au gouvernement de prendre des mesures sur les animaux en divagation. Parce que tous les accidents qui se sont produits c’est généralement les animaux en divagation à savoir les ânes, les vaches, etc. ».
Par ailleurs, le maire a informé qu’ils ont fait aussi des démarches pour qu’on installe des cassis au niveau des villages. « Certes, il y’aura des accidents, mais s’il y’a des dos d’âne ça va amoindrir le phénomène. Parce que si vous aviez vu ce qui s’est passé vous seriez choqué. Les véhicules étaient complètement aplatis surtout le mini car. Et 19 individus sont morts sur le coup et on a noté des blessés graves », a-t-il aussi déclaré.
J’INVITE L’ÉTAT DU SÉNÉGAL À AVOIR PLUS DE RIGUEUR…
Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès a réagi suite à l’accident qui s’est produit, très tôt ce matin, à Ngeun Sarr et qui a fait 20 morts. C’est pour insister sur la concertation entre l’État et les acteurs du transports routier.
Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP) a réagi suite à l’accident qui s’est produit, très tôt ce matin, à Ngeun Sarr et qui a fait 20 morts et 24 blessés. C’est pour insister sur la concertation entre l’État et les acteurs du transport routier.
« Au moment où nous n’avons pas encore fini de faire le deuil de nos compatriotes qui ont péri il y a une semaine dans l’accident de Sikilo, nous venons d’être informés d’un autre accident meurtrier survenu ce jour sur la route Louga-Saint-Louis faisant 19 morts et plusieurs blessés », a-t-il posté. Avant de continuer : « je présente mes condoléances émues aux familles des victimes, à l’ensemble de la population sénégalaise, et prie pour le repos éternel des âmes des disparus. Je souhaite aussi un prompt rétablissement aux blessés. J’invite l’État du Sénégal à avoir plus de rigueur, de volonté et d’accentuer la concertation avec les acteurs dans la gestion de la sécurité routière et le transport public de masse ».
C’EST LA RESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT D’ASSURER LA SÉCURITE DES VOYAGEURS
Le réveil a encore été brutal ce lundi. Un accident a été noté à NGUEUNE SARR faisant quarante-quatre (44) victimes décomptées soit vingt (20) personnes décédées; dix-neuf (19) blessés graves évacués. Mimi Touré a réagis à l'annonce de ce drame.
Le réveil a encore été brutal ce lundi. Un accident a été noté à NGUEUNE SARR et sur les quarante-quatre (44) victimes décomptées, vingt (20) personnes ont perdu la vie ; dix-neuf (19) blessés graves et cinq (5) blessés légers ont été évacués à l’hôpital régional de Louga et à l’hôpital régional de Saint-Louis.
Réagissant à ce propos, Aminata Touré a écrit sur Twitter : « nous n’avons pas fini de pleurer les 40 morts du terrible accident de Gniby qu’on déplore encore ce matin 19 vies perdues sur la route de Saint Louis. Que Allah accueille au Paradis les victimes et accorde un rapide rétablissement aux blessés ».
L’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) » et actuelle parlementaire de poursuivre : « nous rappelons au gouvernement que c’est sa responsabilité que d’assurer la sécurité des voyageurs. Il est urgent de rétablir notre réseau ferroviaire laissé à l’abandon afin que les voyageurs aient plus de choix dans les moyens de déplacement ».
LE GOUVERNEMENT VA POURSUIVRE L’EXECUTION DES DECISIONS VISANT À GARANTIR LA SECURITÉ ROUTIERE
Le gouvernement sénégalais a réitéré lundi son engagement à poursuivre l’exécution des décisions prise dans le cadre de l’amélioration de la sécurité routière
Le gouvernement sénégalais a réitéré lundi son engagement à poursuivre l’exécution des décisions prise dans le cadre de l’amélioration de la sécurité routière.
‘’Le gouvernement poursuit l’exécution des décisions prises pour garantir la sécurité routière, lors du Conseil interministériel tenu le 9 janvier’’, a notamment indiqué son porte-parole, dans un communiqué parvenu à l’APS.
Il s’agit là d’une réaction du gouvernement au nouvel accident de la circulation qui a fait dans la soirée de dimanche 20 décès et 24 blessés à Mbengour, un village de la commune de Ngeun Sarr, dans le département de Louga.
L’accident ayant impliqué un camion et un car de transport en commun a provoqué 20 décès et 24 blessés. Il est survenu une semaine après celui de Sikilo, une localité du centre du Sénégal et qui avait fait 42 morts et une centaine de blessés.
Le gouvernement avait au lendemain pris 22 mesures dont l’application est censée garantir un renforcement de la sécurité routière. Elles avaient été décidées à l’issue d’un Conseil interministériel organisé à Diamniadio, dans le département de Rufisque.
L’annonce de ces décisions a provoqué une levée de boucliers de certains opérateurs du transport en commun. Des acteurs ont même menacé d’aller en grève général à partir de mardi pour contraindre les autorités à rapporter les dites mesures.
Les mesures portent entre autres sur l’interdiction du transport interurbain de nuit, le retrait de la circulation de certains véhicules, la suspension des importations de pneus d’occasion et l’interdiction de leur vente sur le territoire national, et la limitation des chargements.
ACCIDENT DE MBENGOUR, MACKY RAPPELLE URGENCE DE RENFORCER LES MESURES DE SECURITE ROUTIERE
Le président Macky Sall a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu dans la nuit de dimanche à l’entrée de Ngeun Sarr (Louga, nord) et insisté sur l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière.
Dakar, 16 jan (APS) – Le président Macky Sall a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu dans la nuit de dimanche à l’entrée de Ngeun Sarr (Louga, nord) et insisté sur l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière.
Dans un tweet publié lundi, après l’annonce de l’accident, le chef de l’Etat sénégalais a notamment confirmé les 19 décès et 24 blessés dénombrés dans ce drame, survenu à hauteur du village Mbengour, dans l’arrondissement de Sakal.
‘’Cela met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière'', a souligné le chef de l’Etat sénégalais.
Cet accident ayant impliqué un car de transport de voyageurs et un camion survient après celui qui avait récemment fait 42 décès et une centaine de blessés à Sikilo, une localité périphérique de Kaffrine, dans le centre du pays.
Le gouvernement, avait, lors d’un Conseil interministériel, consacré à ce drame, pris un total de 22 mesures dont la mise en œuvre est censée amoindrir les risques d’accidents de la circulation qui coûtent la vie en moyenne à 700 personnes par an au Sénégal, d’après des données officielles.
Des regroupements de transporteurs se sont par la suite élevés contre l’application d’une partie de ces mesures en menaçant de déclencher une grève dans le secteur à partir de mardi.
Hausse des prix de transport des minibus Aftu
Il fallait s’y attendre. Eh bien c’est arrivé! Les prix du transport vont connaître une hausse à partir d’aujourd’hui. C’est la conséquence de l’augmentation du prix du carburant à cause de l'arrêt de la subvention de l’Etat pour les hydrocarbures. Alors qu’un collectif de transporteurs annonce une grève illimitée pour contraindre le gouvernement à baisser le coût du carburant, l’Association de Financement des Transports Urbains (Aftu) porte à la connaissance des usagers, qu'en raison de l'augmentation du prix du carburant et des coûts élevés des charges d'exploitation, les prix des sections tarifaires de toutes les lignes du réseau connaîtront un ajustement à compter de ce lundi 16 janvier 2023.
Une Sénégalaise violée par deux hommes de nationalité turque
Une compatriote est victime de viol à Istanbul (Turquie) par deux hommes de nationalité turque. L’information est du ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Dans un communiqué reçu à «L’As», le ministère indique que devant ce crime odieux et insupportable, l'ambassade du Sénégal à Ankara a immédiatement réagi, d'abord en apportant l'assistance nécessaire à notre compatriote, mais surtout en intervenant auprès des autorités turques afin que les auteurs du forfait, déjà mis en état d'arrestation, soient jugés et sévèrement punis. Un avocat a été commis à cette fin, rapporte la même source. Le ministère des Affaires Étrangères appelle, par ailleurs, la communauté sénégalaise de Turquie au calme et au respect de la vie privée de la victime. Le ministère rassure de sa disponibilité et de son ouverture à communiquer avec l'ensemble de nos compatriotes sur le suivi régulier de ce dossier.
Nemeeku Tour : Pastef mobilise plus de 330 millions Fcfa
Le Nemeekou Tour du leader de Pastef a été interrompu, faute d’argent. Pour la poursuite des visites de proximité d’Ousmane Sonko, Pastef a lancé une opération de mobilisation de fonds à travers des contributions de ses militants et sympathisants. Une première dans l'histoire politique du Sénégal, selon le communiqué de Pastef qui vient de lever 330,330 millions Fcfa pour financer ses activités autour du Nemeeku Tour. Pour Ousmane Sonko et Cie, c’est une initiative à magnifier tant l'exercice de don de soi et de transparence dans la politique sous nos cieux est rare. Les patriotes, aussi dynamiques dans le virtuel que le réel, ont dans une mobilisation exceptionnelle réussi la prouesse de financer les activités de leur candidat et celles de son parti en perspective de la prochaine élection présidentielle prévue en 2024, renseigne la même source. Par la même occasion, les militants et sympathisants qui ont contribué à cette journée de levée de fonds ont montré la voie pour un financement transparent pour les partis politiques. Et les patriotes de rappeler qu’en Afrique, jusque là, le financement des partis politiques est entouré par une nébuleuse entre corruption, détournement et financement de lobbies de tout genre. Ainsi, le Pastef et ses militants viennent de montrer une nouvelle voie face à ces fléaux. Pour les «patriotes», le don de soi pour la patrie commence par un financement participatif des activités politiques. Cette option garantit au peuple l'indépendance d'action au profit des populations uniquement, s’en félicitent-ils.
Colère des vendeurs de pneus
La décision du gouvernement d’arrêter l’importation des pneus d’occasion d’ici l’année prochaine a fini par révolter les vendeurs. Les acteurs de ce secteur, regroupés en collectif, ont tenu samedi dernier une assemblée générale à Thiaroye Guinaw rails pour exprimer leurs craintes sur leur devenir. Ils préviennent que si cette décision entre en vigueur, beaucoup de jeunes vont aller au chômage en plus des conflits avec leurs fournisseurs, mais aussi avec les institutions financières où ils ont contracté des prêts bancaires.
Viol à Keur Massar
La Gendarmerie de Keur Massar a procédé à l'arrestation d'un charretier du nom de S. Ba et de son complice A. Ka pour viol d’une élève âgée de 11 ans. Nos radars renseignent que les mis en cause ont été déférés au parquet.
Commune de Missirah, un budget de 657 millions
Le Conseil municipal de la commune de Missirah a adopté à l’unanimité le projet de budget de 2023 qui est arrêté à 657 millions dont les 60% sont destinés à l’investissement. Acclamé pour ses nombreuses réalisations au cours de sa première année de gestion, le maire Amadou Ba a promis de redoubler d’efforts pour satisfaire les populations de cette commune, la plus grande du département de Tambacounda. En communion avec sa population où il enchaîne présentation de condoléances, visites de courtoisie et ziarr dont celle de Bidiancoto tenue le week-end dernier, le Directeur général de «L’As» organise ce mercredi une audience foraine dans l’enceinte de la commune pour régler définitivement le problème d’état civil.
Insécurité et délinquance au Sénégal
Golf Sud a été le lieu de convergence de plusieurs enseignants, écrivains et chercheurs de la sous-région à l’occasion de la cérémonie de dédicace et de remise de prix organisée par les Éditions Artige que dirige Alioune Badara Chidd. Le thème de la rencontre est : «Insécurité et délinquance, le Sénégal entre psychose et traque : La tuerie est-elle devenue une manière usuelle d’agir ?». Les participants à cette conférence publique n’ont pas manqué de dénoncer la démission des parents dans l’éducation de leurs enfants avant d’exhorter l’État à renforcer ce secteur moteur de la régulation sociale.
Colère des étudiants de l’Uvs Guédiawaye
Les étudiants en licence 3 de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) haussent le ton. La promotion 2018 réclame l’admission de leurs camarades ayant obtenu la moyenne en année de Master. Ils ont tenu un point de presse sous surveillance policière pour demander aux autorités de l’Uvs d’arrêter leurs sélections d’étudiants en année de master sur la base d’un quota.
Sonko crée l’ambiance aux Parcelles Assainies
Venu rendre visite à l’imam Gaoussou Gassama à l’Unité 14 des Parcelles assainies, le leader du parti Pastef a été ovationné par une foule. Des habitants du quartier ont commencé à scander le nom de Sonko dès qu’ils ont aperçu sa silhouette. D’autres sont montés sur les terrasses de leurs maisons pour bien voir et scander « Sonko ! Sonko !». Alors ses gardes de corps ont eu du mal à maîtriser la foule.
Inédit à Taïba Ndiaye, une seule équipe en finale de la coupe du maire
La finale de la coupe du maire de Taïba Ndiaye n’a pas été jouée. Une des équipes a été disqualifiée par une réserve. Le trophée a ainsi été remis à l’ASC Yaakaar de Thiallé déclarée gagnante, en plus d’une enveloppe financière de 500.000 Fcfa. La cérémonie a eu lieu sur la place du village de Thiallé d’où est originaire le maire Assane Ndiaye, en présence des adjoints au maire, des notables et de plusieurs conseillers municipaux. Au-delà de la remise du trophée, toutes les 15 ASC ayant participé à la compétition ont reçu des jeux de maillots. Le maire en a profité pour décliner les urgences de la collectivité territoriale, liées à l’accès à l’eau, l’enclavement, notamment l’axe venant de la route des Niayes vers Taïba Ndiaye, en passant par Bale Diop, Taïba Santhie, Ndomor, qui est une route très pratiquée surtout lors du Gamou de Tivaouane.
Moustapha Diop mobilise pour accueillir Macky Sall
C’est une véritable démonstration de force qu’a réussie le ministre-maire Moustapha Diop qui a réuni un monde fou pour accueillir le Président Macky Sall qui était allé, samedi dernier à Louga, pour assister à la cérémonie de la 59e édition de la Ziarra dédiée à Thierno Mountaga Daha Tall, père de l’actuel Khalife de la famille omarienne, Thierno Bassirou Mountaga Daha Tall. Étant le seul responsable de la mouvance présidentielle qui a mobilisé ses militants pour réserver un accueil mémorable au chef de l’Etat, le maire de Louga a certainement frappé un grand coup par rapport aux autres responsables de la coalition Benno Book Yaakaar (Bby) dans la capitale du Ndiambour. Moustapha Diop a déclaré avoir réalisé cette mobilisation, parce que le Président Macy Sall est un hôte de marque pour la région de Louga, et que sa venue coïncide avec un évènement exceptionnel qui est la 59e édition de la Ziarra dédiée à Thierno Mountaga Daha Tall.
Révolte des populations de Diender contre le Pôle Urbain
Les populations de la zone de Diender ont exprimé ce weekend leur colère et leurs inquiétudes, face à l’extension du Pôle de Déni Birame Ndao avec, selon Mamadou Diattara porte-parole du collectif pour la défense de la terre des aïeux, le risque d’anéantissement de villages entiers (Bayakh, Beer Thialane, Santhie, Waxal, Thor, etc.) et les champs, dont les habitants seront condamnés à l’errance, sans compter la destruction de milliers d’espèces fruitières et forestières, construites par plusieurs générations au prix d’énormes sacrifices. Il estime que sous le prétexte de la création du pôle urbain, des fonctionnaires envoient des drones pour géolocaliser des sites, qui sont ensuite tirés au nom de l’Etat. C’est le cas «du titre Foncier 14.347R, avec un plan de morcellement de 7 000 ha, les lots étant attribués à des caciques du pouvoir, notamment des opérateurs économiques peu recommandables, à de prétendus chefs religieux, sous forme de baux. Les bénéficiaires de ces baux n’ont d’autres projets sur le site que la spéculation foncière avec la complicité des établissements financiers car les baux vont servir de caution à des prêts qui ne seront jamais remboursés. C’est dans ce cadre, dit-il, que le Pôle de Déni Birame Ndao est étendu à la contrée de Diender qui sera ainsi spolié de plus de 7 000 ha à travers le site TF 8181 TH. Et c’est pourquoi, dit-il, la communauté dans sa diversité est appelée à se constituer en bouclier afin de s’opposer par tous les moyens à tous les individus qui tenteraient de s’approcher de nos terres, avec la complicité du cadastre, de l’urbanisme et des domaines.
Le maire de Ndoulo sur la candidature de Macky
Le Président Macky Sall pourrait ne pas présenter sa candidature pour un troisième mandat à la tête du pays. C’est ce que pense Kany Bèye, maire de Ndoulo et responsable socialiste proche de Khalifa Ababacar Sall. Il pense que Macky Sall a sciemment choisi de laisser planer le doute dans l’esprit des Sénégalais. Pour lui, le chef de l’Etat ne va jamais s’exprimer sur sa participation ou non à la prochaine élection présidentielle, encore moins sur l’éventualité d’un troisième mandat car, il veut mener les Sénégalais vers une fausse piste. Etil est évident que s’il réussit à éliminer Ousmane Sonko de la course, Macky Sall saura lui-même qu’il ne pourra pas se permettre d’être candidat, analyse M. Bèye. A l’en croire, Macky Sall va choisir Amadou Ba ou Abdoulaye Daouda Diallo, comme candidat à sa succession. Pour lui, l’erreur que l’opposition ne doit surtout pas commettre serait de laisser Macky Sall organiser la prochaine élection présidentielle parce qu’il va la truquer. Pessimiste quant à une issue heureuse de la prochaine présidentielle, Kany Bèye de marteler : « Tous ceux-là qui espèrent que Macky Sall fera comme les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, qui ont eu la grandeur de s’avouer vaincus une fois battus, vont déchanter parce qu’il ne va jamais quitter le pouvoir démocratiquement, ni pacifiquement».
Le centre de santé de Gandiaye en chantier depuis 2007
Le député Guy Marius Sagna et une délégation de Frapp étaient à Gandiaye samedi dernier pour soutenir les populations. Ces dernières ont manifesté leur colère contre le gouvernement qui n'arrive pas à terminer le chantier du centre de santé en construction depuis 2007. Le chantier est occupé par les animaux et une partie du mur de clôture datant de 2007 est même tombée. Il n’y a qu’un seul infirmier pour le poste de santé de Gandiaye qui polarise plus de 26 000 habitants alors que Gandiaye devrait avoir 87 infirmiers selon les normes de l'Oms, se désole le parlementaire.
LA MENACE DE GREVE ILLIMITEE DES TRANSPORTEUR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les journaux parvenus ce lundi à l'APS annoncent la menace de grève ‘’illimitée’’ des transporteurs en réactions aux mesures prises par le gouvernement et la hausse des tarifs dans le sillage de l'augmentation des prix du carburant
Dakar, 16 jan (APS) – L’annonce de la grève ‘’illimitée’’ des transporteurs en réactions aux mesures prises par le gouvernement pour prévenir les accdients de la circulation et la volonté des exploitants de minibus de revoir à la hausse les tarifs dans le sillage de l'augmentation des prix du carburant font le menu des journaux parvenus lundi à l'APS.
L’Association de financement des transports urbains de Dakar (AFTU), principal groupe d'exploitants de minibus dans le pays a annoncé dimanche soir une augmentation des tarifs des transports urbains par autobus dans la région de Dakar. Dans le même temps, des syndicats de transport ont eux aussi menacé d’aller en grève ‘’illimitée’’ à partir de mardi à minuit.
Ces décisions font suite aux mesures prises par le Gouvernement lors d’un Conseil interministériel pour réduire les accidents de la route. Les 22 mesures ont été notamment prises au lendemain d'un tragique accident de la circulation qui a récemment fait 42 morts à Sikilo, une localité périphérique de Kaffrine, dans le centre du pays.
‘’Bras de fer Etat-Transporteurs autour des 22 mesures sur la sécurité routière : vers la grève générale ! s'exclame Sud Quotidien.
‘’Conséquence de l’application des 22 mesures sur la sécurité routière : Grève générale des transporteurs dès ce mardi’’, écrit la publication qui relève que ‘’c’est parti pour le bras de fer entre les transporteurs publics de voyageurs du secteur privé et le gouvernement
‘’Hausse du carburant, contre les 22 mesures de l’Etat : Transport en transe’’ écrit à sa Une Bès bi le journal. Selon la publication, face à cette hausse du prix du carburant et les 22 mesures sur la sécurité routière, des transporteurs ont annoncé ‘’une grève illimitée mardi ‘’ et d'autres ‘’une hausse des tarifs’’.
La publication relate les décisions prises par les transporteurs lors d’une Assemblée générale, tenue samedi à Dakar au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS). Lors de cette rencontre, selon Bès bi, les transporteurs ont envisagé d’observer une grève illimitée et une augmentation des prix du transport.
Le journal donne la réponse du ministre des Transports, Mansour Faye, lequel, face à ces menaces assure : ‘’Toute hausse unilatérale serait une infraction’’.
‘’Grève des transporteurs, hausse des prix, 22 mesures du Gouvernement..., le secteur du transport en pleine ébullition’’, note Enquête.
Le journal note que ‘’ça se corse entre l’Etat et les organisations des transports publics’’ et écrit : ‘’alors que les syndicats de transporteurs annoncent une grève illimitée à partir de demain, les travailleurs du réseau Aftu font le forcing pour l’augmentation des prix des tickets’’. ‘’Malgré tout, le gouvernement rappelle la loi’’, précise Enquête.
Sur la même question, Les Echos indique : ‘’crise dans le secteur des transports : vers une paralysie du système’’.
‘’ça va dans les tous sens. Les acteurs du secteur des transports veulent engager le bras de fer avec le gouvernement. Certains pour protester contre les mesures jugées lourdes prises à la suite de l’accident de Sikilo, d’autre en réponse à la hausse du prix du carburant’’, relève Les Echos.
‘’Mesures pour la sécurité routière : dialogue de sourds entre l’Etat et les acteurs’’, titre l’AS.
Le Quotidien aussi a largement mis en exergue ces menaces de grève des transporteurs et l’annonce de la hausse des tarifs dans transports le transport urbain.
‘’Transport, régulation du secteur : l’Etat dans un gros bouchon’’, écrit le journal qui note que ‘’les routiers roulent sur les 22 mesures de l’Etat’’.
D’autres journaux se sont concentrés sur des sujets politiques notamment l’Observateur qui s’est intéressé à la coalition présidentielle.
‘’Le PS et la candidature de 2024, l’Afp dans le tourmente : BBY, ce rempart fragile de Macky’’, relève l’Obs qui interroge à ce sujet Maodo Malick Mbaye, un responsable de la coalition de la majorité à Thiès qui indique : ‘’le président n’a plus rien à attendre de cette coalition’’.
En perspective de la présidentielle de 2024, Vox populi a mis l’accent sur la sortie du porte-parole du Parti socialiste, Abdoulaye Wilane.
‘’Le porte-parole du PS brule le 3ème mandat’’, note la publication.
Sur cette sortie du président du Conseil régional de Kaffrine, Walf Quotidien titre : ‘’présidentielle 2024 : le PS conjugue Macky au passé’’.
Le Soleil s’est intéressé à l’Agriculture en citant le ministre en charge de secteur, Aly Ngouille Ndiaye qui annonce que ‘’le président de la République réceptionnera 300 tracteurs le 30 janvier’’.
Le journal annonce aussi ‘’83 milliards de francs CFA sur 3 ans pour l’acquisition de matériel et que ce matériel sera composé de 700 tracteurs équipés, 50 moissonneuses-batteuses, 100 magasins de stockage, 20 entrepôts frigorifiques et 70 motoculteurs’’.