SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 août 2025
ENCORE!
Dix-neuf personnes ont, au moins, perdu la vie dans un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Sakal, une localité des faubourgs de Louga, dans le nord du pays, ont rapporté plusieurs médias.
Dakar, 16 jan (APS) – Dix-neuf personnes ont, au moins, perdu la vie dans un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Sakal, une localité des faubourgs de Louga, dans le nord du pays, ont rapporté plusieurs médias.
Ce drame impliquant un camion et un car de transport de voyageurs sur la nationale 2 survient une semaine après l’accident qui avait fait 42 morts à Sikilo, près de Kaffrine.
MANSOUR FAYE MET EN GARDE LES TRANSPORTEURS
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, prévient les transporteurs que toute hausse décidée, sans discussion avec la tutelle, serait contraire aux textes en vigueur
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, prévient les transporteurs que toute hausse décidée, sans discussion avec la tutelle, serait contraire aux textes en vigueur. Il invite, de ce fait, les opérateurs à se soumettre à la loi et demande aux Forces de l’ordre de réprimer toute velléité d’augmenter les prix du transport en commun.
Dans un communiqué publié hier, dimanche 15 janvier 2023, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, met en garde les transporteurs, notamment l’Association de Financement des Transports urbains de Dakar (Aftu), contre toute velléité de hausse unilatérale des prix du transport en commun de voyageurs. Mieux, Mansour Faye déclare : «Des documents relatifs à une augmentation des tarifs des transports urbains par autobus dans la région de Dakar, qui semblent émaner de certains membres de Aftu, sont diffusés dans la presse.
A cet égard, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement rappelle que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont fixés par le décret n°2009-20 du 22 janvier 2009», lit-on dans le document. Dans celui-ci, le département de Mansour Faye informe les usagers «qu’aucune augmentation des tarifs de transport n’a été discutée, encore moins arrêtée, avec les opérateurs. Des concertations sont en cours pour subventionner directement les opérateurs, afin que le réajustement des prix du carburant n’ait pas d’impact sur la tarification du transport routier».
En conséquence, «toute hausse unilatérale des tarifs serait contraire au décret précité et aux conventions signées entre l’autorité de régulation des transports urbains, le Conseil exécutif des Transports urbains Durables (Cetud) et les Groupements d’Intérêts économiques membres de l’Aftu». D’ailleurs, trouve-t-il, «cela constituerait une infraction à la règlementation sur les tarifs de transport routier, notamment la loi n°2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection du consommateur».
Le ministère exhorte ainsi les opérateurs, «à veiller à l’application stricte de la règlementation sur les tarifs et se réserve le droit de prononcer à l’encontre de tout contrevenant les sanctions prévues par la règlementation en vigueur». Il invite, également, les Forces de sécurité, chargées du contrôle routier, à veiller strictement au respect des tarifs actuels.
UN CIMETIÈRE DE DÉCISIONS NON-EXÉCUTÉES
L'ancien ministre Abdoul Aziz Tall explique, avec pédagogie, pourquoi l’Etat peine quelquefois à mettre en œuvre certaines de ses décisions, en s’appuyant sur la théorie managériale du processus décisionnel - ENTRETIEN
Les 22 mesures arrêtées à l’issue du Conseil interministériel consacré à la sécurité routière ont suscité de vives réactions, notamment dans le secteur des transports publics où des voix commencent à s’élever pour se démarquer de certaines décisions. C’est à cet effet que Sud Quotidien a interpellé l’ancien ministre et ancien Directeur général du Bureau Organisation et Méthodes de la présidence de la République, Abdoul Aziz Tall, dont la compétence est reconnue dans le Management, en particulier au niveau du secteur public. Dans cette interview, il explique, avec pédagogie, pourquoi l’Etat peine quelquefois à mettre en œuvre certaines de ses décisions, en s’appuyant sur la théorie managériale du processus décisionnel.
Monsieur le ministre, le tragique accident survenu la semaine dernière et ayant causé la mort d’une quarantaine de personnes a été suivi d’un conseil interministériel sur la sécurité routière qui a décidé d’une série de mesures. Mais à peine annoncées, certaines de ces décisions font déjà l’objet de rejet de la part des acteurs des transports publics au point que l’Etat commence à reconsidérer les conditions de leur application. Êtes-vous surpris par ce qui apparaît a priori comme une reculade ?
Je suis très peu surpris par cette situation de contestation de certaines des mesures qui ont été prises par le gouvernement et il n’est pas à exclure que d’autres acteurs impactés par les décisions de l’Etat réagissent défavorablement. Non pas que celles-ci ne sont pas bonnes, bien au contraire ! Car elles ne font que rappeler pour l’essentiel, des obligations de base devant s’appliquer à toute politique de sécurité routière
Où se situe donc le problème ?
Je doute fort que le processus décisionnel sous l’angle managérial soit l’outil utilisé pour arrêter de telles mesures.
Expliquez-vous.
Dans le processus de prise de décision, l’Etat se précipite parfois sans prendre le temps et la mesure d’étudier tous les aspects liés au caractère opérationnel des choses. Et cela est loin d’être un phénomène nouveau dans l’administration publique sénégalaise.
Pouvez-vous être plus précis ?
Vous vous souvenez que l’ancien président de la République (Abdoulaye Wade Ndlr) avait annoncé, à l’occasion d’une cérémonie de présentation des cahiers de doléances des syndicats, le 1er mai 2006, le démarrage d’un tramway pour le mois de décembre de la même année. Une telle décision relevait évidemment de la pure utopie. Le même chef de l’Etat avait décidé qu’une ville nouvelle allait être créée du côté de Mekhé ou Lompoul pour abriter le sommet de la conférence islamique qui devait se tenir à Dakar en 2007. La décision de redémarrer les navettes du bateau Le Joola qui avait été longtemps immobilisé, avait fait l’objet de nombreuses réserves de la part des techniciens de la navigation maritime au regard des risques élevés que présentait l’état du bateau. On connaît la suite tragique. Plus récemment, seul le souvenir reste au sujet de la décision déterminée du Président de la République dans la lutte contre la mendicité des enfants au tout début de son magistère. Une telle décision a été prise au lendemain du drame de la Médina où neuf adolescents avaient péri suite à un incendie survenu dans leur abri de fortune. L’émotion qui avait envahi les Sénégalais l’avait emmené à prendre des décisions qui ont révélé les limites de leur opérationnalité. La non-adhésion de certaines organisations avait vite freiné l’élan de L’État. Les décisions portant sur la baisse du coût des loyers, l’arrêt de l’utilisation des sachets en plastique, l’opération « zéro déchets », la tolérance « zéro accident » et tant d’autres ont toutes connu des fortunes diverses. C’est donc dire qu’au fil des années, les régimes qui se sont succédé ont créé un vaste cimetière de décisions non exécutées ou inachevées.
Comment expliquez-vous ces difficultés à appliquer les décisions de l’Etat ?
Tous ces constats d’échec ou de dysfonctionnements s’expliquent généralement par la non observation stricte du processus décisionnel rationnel, tel qu’il est en vigueur en matière de sciences administratives. En effet, c’est un principe managérial établi que toute décision prise dans un contexte d’émotion ou de précipitation, a de fortes chances de se heurter à des difficultés de mise en œuvre. Or, bien souvent, des décisions stratégiques sont prises ici dans un contexte où l’urgence recommande à l’autorité d’envisager dans l’immédiat des solutions politiques rapides. Cette précipitation évidemment n’offre aucune possibilité de mener une étude approfondie qui intègre toutes les étapes d’un processus décisionnel.
Pouvez-vous rapidement nous faire l’économie de ce qu’est un processus décisionnel ?
Lorsqu’on doit prendre une décision, il faut d’abord s’assurer que le vrai problème sur lequel la décision doit porter est bien identifié. Si l’on rate cette phase cruciale, le risque de déboucher sur une solution qui peut être bonne a priori, mais qui ne réglera pas du tout l’objet de la décision à prendre est patent. Ce n’est pas parce que Coumba Taiba refuse de donner un morceau de pain à Massamba, que celui-ci pense pouvoir régler son problème en décidant d’aller acquérir une boulangerie. Il aura certes du pain, mais il risque de se créer d’autres problèmes auxquels il était loin de s’attendre.
Généralement, les managers ont de sérieuses difficultés de mise en œuvre de leur décision, simplement parce qu’ils vont directement vers la solution en faisant fi de la nature réelle et profonde du problème auquel ils sont confrontés. C’est comme une personne qui souffre d’une douleur et qui pense que la solution est de prendre un cachet qui va le soulager de son mal. Il a certes trouvé une solution d’urgence. Pour autant, il n’a pas réglé la vraie nature de son problème qui relève de sa santé. Il est fort probable que les douleurs reviennent une fois que le médicament aura fini de faire son effet. Lorsqu’un patient va voir un médecin, ce dernier lui prescrit des analyses combinées à des questions orales. Et c’est à l’issue de tout ce processus qu’il établit un diagnostic et indique un traitement. Il y a donc une très forte analogie entre la démarche du médecin et celle du manager en matière de prise de décision.
Et quels sont les autres outils à considérer dans un processus décisionnel en dehors de l’identification du vrai problème?
Il est vrai qu’il serait long et fastidieux de les énumérer tous dans les détails, mais on peut distinguer dans cette gamme d’une part, des outils à base non quantitative qui font appel à l’intuition, aux faits, à l’expérience du décideur, à des opinions mûrement réfléchies et d’autre part, à des outils à base quantitative comme la recherche opérationnelle, la programmation linéaire, la simulation, les probabilités, l’arbre de décision, etc. Mais, il est généralement admis que la démarche qui offre le plus de succès est celle consistant à faire appel à une large collégialité, à la participation et qui est en quelque sorte la synthèse de toutes les méthodes et de tous les outils de prise de décision. Le conseil interministériel sur la sécurité routière a été certes élargi à d’autres acteurs, mais au regard des velléités de contestation il est fort probable que l’Etat soit emmené à réviser certaines de ses mesures à défaut de suspendre leur mise en œuvre immédiate telle que souhaitée initialement.
Quelles recommandations feriez-vous pour améliorer le processus décisionnel actuel de l’Etat ?
C’est d’abord de retourner à l’orthodoxie en ayant recours aux organes d’aide à la prise de décision de l’Etat qui sont dotés d’une expertise avérée et dépositaires d’une légitimité historique. C’est le BOM dont c’est la raison d’être, l’IGE, le Contrôle Financier et la technostructure interne aux départements ministériels. Dans la pure tradition des administrations républicaines, toute décision importante que doit annoncer l’Etat fait l’objet d’un passage au peigne fin auprès de ces organes de prise de décision qui en étudient toutes les conséquences possibles dans l’immédiat et dans le futur, avant d’être portée à la connaissance de l’opinion. Aucune précipitation, aucun tâtonnement n’a de place dans cette démarche. Sinon, on risque de voir se dresser devant le décideur une avalanche de rejets et de contestations comme c’est le cas aujourd’hui avec les transporteurs. Le retour à l’orthodoxie est d’autant plus souhaitable que la véritable motivation d’un haut fonctionnaire de l’Etat réside dans l’opportunité qui lui est offerte de prendre part au processus décisionnel de son pays. C’était cela le vrai sens de l’engagement des conseillers du temps où nous intervenions au BOM.
Voulez-vous dire que toutes décisions doivent être guidées par la technostructure ?
Pas du tout ! Il faut convenir qu’il peut arriver que pour des raisons qui lui sont propres et que seul le leader peut apprécier à son niveau, ce dernier prend une décision contraire à celle suggérée par sa technostructure ou autres organismes et personnes consultés. Mais ceci relève plutôt de l’exception. Et même dans ce cas, la précaution d’en informer les collaborateurs est plus ou moins une nécessité. Une telle attitude coopérative facilite la compréhension et entretient des règles de bienséance où le fonctionnaire se sent honoré et respecté par l’autorité. Son sentiment d’estime et de considération s’en trouve renforcé à travers cette marque de confiance.
GREVE GENERALE DES TRANSPORTEURS DÈS CE MARDI A MINUIT
Conséquences de l’application des 22 mesures sur la sécurité routière, C’est parti pour un bras de fer entre transporteurs publics de voyageurs du secteur privé et le gouvernement.
C’est parti pour un bras de fer entre transporteurs publics de voyageurs du secteur privé et le gouvernement. En effet, en application des décisions issues du Conseil interministériel sur la sécurité routière tenue à Diamniadio, au lendemain du tragique accident de Sikilo (Kaffrine) qui fait désormais 42 morts et 98 blessés, le gouvernement a pris un arrêté interministériel n°000637 du 11 janvier 2023 interdisant la circulation interurbaine des véhicules de transport public de personnes de 23 heures à 5 heures du matin et un arrêté ministériel n°000902 du 13 janvier 2023 portant interdiction des porte-bagages (avec un moratoire d’un an) et de transformation des véhicules de transport public de voyageurs pour ajouter des places assises (Versailles). Suffisant pour déclencher l’ire des transporteurs du privé qui annoncent déjà, à compter de demain, mardi 17 janvier 2023, à minuit, une grève illimitée pour faire reculer le gouvernement.
Vers une paralysie du secteur du transport public de voyageurs ! Au sortir d’une rencontre avanthier, samedi 14 janvier 2023, les transporteurs ont décidé, à compter de ce mardi 17 janvier 2023, à minuit, de décréter une grève illimitée. L’annonce a été faite par le secrétaire général du Syndicat des travailleurs routiers du Sénégal affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), Alassane Ndoye. Ils protestent ainsi contre les 22 mesures décidées par l’Etat, après l’accident meurtrier de Sikilo à l’origine de plus d’une quarantaine de morts et de plusieurs dizaines de blessés dont certains grièvement. Une «arme» de la grève que les syndicalistes comptent utiliser pour obtenir à faire reculer l’Etat qui semble décidé à traduire en acte ses mesures contre l’insécurité routière et arrêter l’hémorragie sur les routes du Sénégal, causée par des accidents dont la principale cause est une défaillance humaine : l’indiscipline et le non-respect du Code de la route… En atteste, 72 heures après la tenue du Conseil interministériel sur les accidents et la sécurité routière, tenu le lundi 9 janvier 2023 à Diamniadio, le gouvernement a commencé à traduire en acte les 22 mesures conclues.
A travers un arrêté interministériel n°000637 du 11 janvier 2023 fixant les horaires de circulation interurbaine des véhicules de transport public de personnes, signé par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et celui des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, le gouvernement décrète l’interdiction du transport public interurbain de personnes, entre 23 heures et 5 heures du matin.
Par conséquent, les heures d’ouverture et de fermeture des gares routières interurbaines publiques et privées pour le transport public de personnes sont fixées à 5 heures du matin et 23 heures. Aussi, durant ces heures d’interdiction de circulation de ces véhicules, l’arrêt et le stationnement sur les axes interurbains sont interdits. Mieux, les véhicules concernés ne sont autorisés à stationner que dans les gares routières ou parking réservés à cet effet.
L’autre acte posé par l’Etat, dans sa volonté d’aller en croisade contre les accidents de la circulation est la prise, par le ministre de Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, d’un arrêté (ministériel) n°000902 du 13 janvier 2023 portant interdiction de transformation des véhicules de transport public de voyageurs. Un texte qui interdit les porte-bagages (avec un moratoire d’un an) et l’augmentation de places assises (notamment des Versailles) dans ces voitures de transport en commun.
En outre, au sortir de cette rencontre des transporteurs, les syndicalistes ont annoncé la hausse prochaine du prix du transport. Ce que confirme déjà l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu), qui a rendu public un communiqué sur l’augmentation de ses grilles tarifaires à partir de ce lundi 16 janvier.
LA TUTELLE TEMPERE LES RECRIMINATIONS
Pour l’Association nationale des cliniques du Sénégal, le manque de considération est de l’Etat à leur endroit est patent. Selon docteur Fallou Samb, porte-parole du jour
L’Association nationale des cliniques privées du Sénégal a tenu, samedi dernier, son congrès annuel. Un cadre qui a permis de soulever des contraintes dans l’exercice de leur fonction tout en demandant une implication du secteur privé dans les concertations avec le ministère de la Santé et de l’action sociale.
Pour l’Association nationale des cliniques du Sénégal, le manque de considération est de l’Etat à leur endroit est patent. Selon docteur Fallou Samb, porte-parole du jour : « Pour nous, on suppose que nous ne jouons pas notre rôle au niveau de l’échiquier sanitaire du pays ». Pour la blouse blanche, le secteur privé doit être plus considéré. « Nous sommes des privés et tout le monde sait que la pratique médicale est occupée à 50% le jour par le secteur et la nuit on est à 90% car toutes les urgences se dirigent vers le privé. Au niveau équipement, prise en charge, je pense qu’on est plus élaboré que le secteur public » a-t-il fait comprendre.
Dr Samb est revenu sur les visites du ministère du Commerce sur la tarification. «Les visites du ministère du Commerce sont une catastrophe. Je pense les dirigeants de cette institution sont en train de dérégler un système. Nous ne sommes pas des commerçants, on est régi par la loi sur l’exercice de la médecine et le code de déontologie médicale qui est supérieure à la loi générale qu’ils veulent nous imposer. Nous n’allons pas nous laisser faire, nous avons pris toutes les dispositions pour régler le problème soit de manière juridique ou consensuelle ».
Du côté du ministère de la Santé et de l’action sociale, la Directrice générale des établissements de santé, Dr Fatou Mbaye Sylla, par ailleurs présidente des cliniques privées, venue présider la cérémonie d’ouverture a laissé entendre : « le système de santé a deux jambes : le privé et le public. Nous avons l’obligation de les accompagner. Les cliniques privées ont parlé de contraintes dans leur train quotidien. Elles ont parlé de frustration dans l’accompagnement par rapport au ministère de la Santé, par rapport à ce qui s’est passé pendant la Covid et aux textes réglementaires ». Et de poursuivre : « tout cela, nous le comprenons et c’est pourquoi, nous avons érigé la direction générale de la santé privée pour apporter des réponses objectives concrètes à toutes les préoccupations ».
Pour Dr Sylla, un travail a été démarré même s’il n’a pas encore abouti. « Pour aller plus vite, ils vont élaborer une feuille de route, la présenter au ministre de tutelle, nous nous allons y travailler pour le mettre en place. Un travail est déclenché concernant le texte réglementaire de la tarification dans les cliniques, une commission d’homologation des tarifs a été mise en place et nous y travaillerons ainsi que sur la nomenclature. »
DENISE ZAROUR MEDANG
PIERRE ATEPA GOUDIABY AUX COMMANDES
L’architecte Pierre Atépa Goudiaby est devenu, depuis ce samedi 14 janvier 2023, le nouveau président du Club des investisseurs du Sénégal (Cis), en remplacement du patron du groupe de Sédima, Babacar Ngom élu président d’honneur dudit patronat.
L’architecte Pierre Atépa Goudiaby est devenu, depuis ce samedi 14 janvier 2023, le nouveau président du Club des investisseurs du Sénégal (Cis), en remplacement du patron du groupe de Sédima, Babacar Ngom élu président d’honneur dudit patronat. Et ce, à l’issue de la troisième Assemblée générale ordinaire du Cis.
Au terme de l’assemblée générale ordinaire du Club des investisseurs du Sénégal (Cis) qui s’est réunie samedi dernier en assemblée générale ordinaire, l’architecte Pierre Atépa Goudiaby a été élu président du Cis. Le milliardaire et non moins concepteur du Monument de la renaissance africaine remplace ainsi et à l’unanimité Babacar Ngom, le patron du groupe Sédima à la présidence du conseil d’administration.
Créé le 2 juin 2018 par un groupe d’hommes et de femmes d’affaires, opérateurs économiques réunis par le même idéal, le Club des investisseurs sénégalais est une association de droit Sénégalais qui entend participer par l’investissement privé au développement du pays en créant des richesses et des emplois. Le club entend promouvoir, à travers l’investissement dans des projets structurants, le développement d’un secteur prive national fort et le rayonnement de l’économie sénégalaise. Le collège d’administrateurs est composé entre autres de Pierre Atépa Goudiaby, Victor Ndiaye, Amadou Seck, Tabaski Thiam, Daouda Thiam, Mamour Fall, Baidy Dieng, Gora Seck, Amadou Ly, Mactar Silla, Mamadou Ba, Alpha Sy.
Diplômé en architecture de la Rensselaer Polytechnic Institute de New York, Pierre Goudiaby avait soutenu une thèse de fin d’étude portant sur la ville idéale africaine. Une signature visible sur de nombreux édifices du continent à l’instar du siège de la Bceao à Dakar. PCA de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) entre 2015 et 2018 et ancien conseiller spécial du président Abdoulaye Wade, l’emblématique milliardaire sénégalais dispose d’un carnet d’adresses riche qui va de l’Atlantique au fleuve Congo. Son élection à la présidence du Cis marque un tournant pour cette organisation fondée et portée à bout de bras par le président d’honneur.