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18 juin 2025
LES DIRIGEANTS AFRICAINS BOUDENT LE SOMMET SUR LA PAIX D'EMMANUEL MACRON
Seuls trois chefs d’État du continent prennent part à la rencontre parisienne annuelle : Umaro Sissoco Embaló, George Weah et Azali Assoumani. Douze d’entre eux étaient présents l’année dernière
Jeune Afrique |
Jeanne Le Bihan |
Publication 11/11/2022
Les invitations ont été envoyées, mais beaucoup d’entre elles ne seront pas honorées. Cette année, les chefs d’État du continent africain ne se pressent pas pour assister à la 5e édition du Forum de Paris sur la paix, organisée par le président français Emmanuel Macron et qui a lieu ces vendredi 11 et samedi 12 novembre au palais Brongniart. Alors qu’en 2021, l’évènement rassemblait douze dirigeants du continent, dont le président ivoirien Alassane Ouattara, l’ancien président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, ou encore le chef d’État congolais Denis Sassou Nguesso, Paris semble cette fois-ci moins attrayant.
Pour cette cinquième édition, le Forum sur la paix, consacré aux crises multidimensionnelles – de la pandémie au réchauffement climatique en passant par la guerre en Ukraine et la problématique des réfugiés –, verra surtout beaucoup d’invités sud-américains. Le président colombien Gustavo Petro animera la session d’ouverture et le président argentin Alberto Ángel Fernández sera présent. L’actuel président du Forum, Pascal Lamy, sera d’ailleurs remplacé à partir de 2023 par l’ancien secrétaire général de l’OCDE, le diplomate mexicain Ángel Gurría.
De moins en moins de participants
Côté africain, trois chefs d’État ont prévu d’être présents. Le président de Guinée-Bissau et président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Umaro Sissoco Embaló, participe notamment avec Emmanuel Macron au panel consacré à l’universalisme en temps de guerre. George Weah, président du Liberia, et Azali Assoumani, président de l’Union des Comores, devraient être présents également.
Notre pays le Sénégal vaut beaucoup mieux que les petites querelles de borne-fontaine qui épuisent nos énergies, nous divisent et profitent aux intrigants et autres malfaiteurs, comploteurs maladroits
Cette question simple et brute se pose à tous les moments de notre existence. Elle jalonne nos vies et oriente nos prises de décisions au quotidien. Notre esprit est constamment sollicité par cette interrogation et les réponses fusent, parfois à notre insu, pour nous amener à poser des actes dans un processus de tri mental permanent. L’être humain est une merveille de la création ! Le cerveau qui reçoit, traite et renvoie les commandes à nos autres sens, est une centrale merveilleuse dont nous n’utilisons les capacités réelles que de manière infinitésimale.
Ah ! Bienheureux les « gens doués d’intelligence » ainsi que les qualifie, en plusieurs versets, le Saint Coran !
Ceci pour dire que la grandeur des nations et l’empreinte qu’elles laissent au fil de l’Histoire est, essentiellement, fonction de la place qu’elles accordent à l’intelligence créatrice. Celle-ci produit et conçoit des outils de progrès et les met à la disposition des habiles pour réaliser des biens ou des services. Car il faut de tout, pour faire un monde ! Il y a une chaîne invisible qui relie ceux qui savent à ceux qui peuvent. Ils doivent interagir, de manière intelligente et concertée, pour valoriser et fructifier les avoirs de la nation. Ce, en vue de lui assurer prospérité et bien-être : Savoir, pouvoir, avoir. Le triptyque qui élève l’espèce humaine au dessus de toutes les autres si elle sait conjuguer harmonieusement ces différents apports.
Ces pensées énoncées, quelle application doit-on en tirer en ce Sénégal du 21ème siècle, aux prises avec des démons de toutes sortes ? Que sommes-nous devenus ? Qui voulons-nous devenir ? Passé, présent, avenir… Le passé ne nous appartient pas. Ou plus. Ou si peu. Nous courrons derrière le présent qui nous échappe à chaque seconde pour se réfugier vers le passé. De guerre lasse, nous espérons le changer dans un futur proche qui, déjà se passe…est vite dépassé !
Dans ce tourbillon du temps qui se déroule malgré nous, le défi est dans la mise en perspective des trois temps. Le passé nous sert de miroir pour examiner les succès et les erreurs d’avant. Les corriger. La prospective s’empare alors de cette collecte de données pour inventer et façonner le futur, dans le présent, mais surtout au bénéfice des générations à venir…
Pensons aux générations futures !
C’est bien ce qui fait défaut aux politiciens engoncés dans des échéances électorales qui saucissonnent la perspective de leurs actions. Et pourtant, au rang des urgences, il y a la préparation de l’avenir de nos enfants.
Et, à mon sens, décoloniser nos esprits, purifier nos cœurs et inventer notre futur, ici et maintenant sont les défis de l’heure. Pour apporter les réponses à la question :
Que faire ?
Décoloniser nos esprits : Après plus de trois siècles, ou davantage, de rencontres violentes et, sous certains aspects fécondes, avec des civilisations agressives qui nous ont envahi, dominé et asservi, il est devenu complexe de nous définir sans altérer notre perception de nous-mêmes avec des scories tantôt de la Culture française tantôt de la Culture arabe. Et, désormais il faut compter aussi avec tous les résidus des sous-cultures de la mondialisation que disséminent les réseaux dits sociaux…Et pourtant chaque peuple a une âme. Une identité profonde. Un héritage cosmogonique, culturel et spirituel. C’est le fondement de nos différences, le levain de la richesse de l’Humanité. Le sceau des espèces : la diversité ! Il nous faut donc aller au fond de nous-mêmes pour, au besoin, nous réinventer ! Quel est l’esprit de lois qui nous gouvernent ? Sont-elles conformes à notre commun vouloir de vie commune ? Sont-elles aptes à consolider l’unité nationale ? Mettent-elles, au contraire en péril les fragiles équilibres qui nous rassemblent ? A titre d’exemple, la loi sur le domaine national a-t-elle produit les effets attendus par ses concepteurs ? Le code de la famille ? Etc. etc.
Purifier nos cœurs : au vu des multiples pratiques de sorcellerie et de maraboutage qui peuplent le quotidien des sociétés africaines et particulièrement sénégalaise, il faut admettre que des entreprises de destruction des uns les autres sont monnaie courante. Ces pratiques font partie des contraintes qui plombent toute mise en route d’une ambition collective de développement. L’esprit malsain de compétition inhibe les plus talentueux qui préfèrent se camoufler, pour ne pas succomber aux « missiles mystiques » de ceux qui ne peuvent paraître qu’après avoir fait Le vide ! La fonction publique est ainsi le théâtre de conflits interpersonnels sanglants. Apparents ou souterrains. Flagrants ou sournois. Les conflits fonciers et les successions inextricables qui opposent des générations de membres d’une même famille sont légion et hantent les couloirs du Temple de Thémis… (On se demande d’ailleurs comment les juges trouvent du temps pour se mêler de querelles politiciennes quant au fond…) Je ferme la parenthèse !
Inventer le futur : un continent outrageusement riche en ressources naturelles, doté d’une population insolemment jeune doit devenir et s’imposer comme l’avenir du monde. Il doit offrir un futur possible à l’Humanité qui a construit tant de barrières de haine et de divergences fondées sur un mépris culturel dont les fondements sont en ruines. Il faut alors sauver ce qui reste de l’homme ! L’Afrique, Continent Premier en a la responsabilité. Où mieux qu’au berceau de l’Humanité relancer le cri salvateur ? Où mieux que de la patrie de Cheikh Anta DIOP faire résonner l’appel pour la Rédemption et l’Essor ? Voilà les nouvelles responsabilités à prendre. Ici et maintenant.
Comme le disait si justement Le poète et romancier Hamidou DIA, « Il n’y a pas de destins forclos. Il n’y a que des responsabilités désertées ! »
Notre pays le Sénégal vaut beaucoup mieux que les petites querelles de borne-fontaine qui épuisent nos énergies, nous divisent et profitent aux intrigants et autres malfaiteurs, comploteurs maladroits.
Réveillons ce que ce peuple a de meilleur, relevons la tête et marchons !
Une pensée pour mon jeune frère Pape Allé Niang qui honore le métier de journaliste d’investigation. Un journaliste, comme citoyen, a le libre choix de ses opinions et le droit de les exprimer. De là à l’accuser de tous les péchés d’Israël pour le faire taire, il y a un monde !
L’emprisonnement de Pape Alé Niang prouve au moins une chose : l’ère du journaliste loup solitaire est révolue. Le monde change et bien changeons avec !
La puissance du groupe, théorisé par des journalistes de différentes rédactions, a permis les révélations de Panama Papers, entre autres. Et ce n’est que le début. La tendance va s’installer, au détriment du pisse-copie d’investigation, agissant en singleton, s’isolant ainsi de la dynamique de l’information, qui prend de plus en plus de volume, avec plus de vitesses sur les inforoutes.
Dans ce monde de verre, où plus rien ne résiste à la vérité, qui s’avère à la vitesse du son, avant de se révéler, bientôt, à la vitesse de la lumière, il n’y aura plus de place pour la triche.
Les dysfonctionnements, quels qu’ils soient, seront traqués, traités et publiés par des titres, d’ici ou d’ailleurs.
Et cela, grâce aux rassemblements de journalistes, dont la convergence vers la coopération internationale va s’amplifier.
L’Afrique, avenir du monde, tout comme le Sénégal et son statut de pays pétrolier et gazier, n’échapperont pas à la curiosité de ces équipes transnationales, qui trouveront sur place, des confrères avisés.
C’est une question de temps. Autant le savoir maintenant et s’y préparer.
L’accélération du processus d’un quatrième pouvoir transnational, puissant, dévastateur pour les délinquants, fera des recherches d’investigations, la tasse de thé des journalistes digitaux.
Notre époque est ainsi faite. Nos distractions grandissantes en redemanderont, davantage.
L’erreur sera grande cependant pour nous autres pisse-copie, de confondre vitesse et précipitation. De nous laisser dominer par une obligation de rapidité.
De nous laisser prendre au jeu des parties.
Dans les pays comme les nôtres, où il est vite fait de se retrouver au gnouf, pour recel d’information, le journaliste d’investigation, à qui il est interdit de faire son travail, gagnerait à s’inscrire dans une dynamique de groupe, pour des recherches approfondies.
Pour autant, cela ne fait de pas lui un ennemi de la société, encore moins un danger pour son pays, à moins qu’il n’ait tourné le dos à sa profession, pour devenir un agent double.
S’il est deux choses nous concernant, sur lesquelles nous devons nous accorder, c’est que, s’il est vrai que le journaliste doit informer juste et vrai, il doit aussi, avoir la latitude d’accéder à l’information, sinon il ira la chercher là où elle est. Comme le médecin ira chercher la tumeur.
Pape Alé Niang est un patriote. On me dira oui, de chez Pastef.
Nous serons tous alors de Pastef, à moins d’être des traitres. C’est une question de bon sens !
LE PREMIER VOL CHARTER ATTERRIT A L’AIBD
Le Sénégal est une destination sûre. Il a reçu cette année, six destinations qui avaient cessé de venir au Sénégal.
Après le vol charter en provenance de Londres la semaine passée, l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) a accueilli hier, un autre vol charter en provenance de l’Allemagne. Avec ces vols, la destination Sénégal est désormais très prisée, car il y a de cela 15 ans que le Sénégal n’a pas accueilli un vol direct venant d’Allemagne.
Le Sénégal est une destination sûre. Il a reçu cette année, six destinations qui avaient cessé de venir au Sénégal. C’est le cas du vol charter en provenance d’Allemagne, qui a atterri hier à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd). Ceci, une semaine juste après le vol charter en provenance de Londres. Un vol charter très important pour le Sénégal, a souligné Askin Demir, Directeur général de Las (Limak-Aibd-Summa), société gestionnaire de l’Aibd. «Les six autres destinations, c’étaient des destinations touristiques. Donc, cela confirme qu’il y a une forte demande pour la destination Sénégal. J’espère que cela va continuer. Aujourd’hui, c’était un vol partagé et cette année, nous sommes dans les statistiques de 2019, c’est rare dans les aéroports internationaux, surtout ceux de la sous-région ou en Europe, et nous, on tourne avec 2 à 3% de plus. Le mois d’octobre, nous avons fini avec 2,100 millions de passagers. Nous envisageons de finir l’année dans les environs de 2,5 millions de passagers», a déclaré Askin Demir.
Ces chiffres pourraient connaître une hausse, car selon le Directeur général de Las, les objectifs pour 2023, «c’est d’arriver à 3 millions de passagers et vu les nouvelles destinations qui s’ajoutent et les demandes pour la destination Sénégal, c’est tout cela qui permet de faire nos projections», a précisé M. Demir.
La reprise de la destination par ces vols charters montre un signe de vitalité de la destination. Une bonne nouvelle pour Papa Mahawa Diouf, Directeur général de l’Agence sénégalaise de la promotion touristique (Aspt). «C’est une bonne nouvelle que la destination Sénégal reprenne. Le Sénégal requiert de nouvelles destinations et notamment l’Allemagne. Cela faisait 10 à 15 ans qu’il n’y avait pas de vol direct qui emmène des touristes au Sénégal. C’est une excellente nouvelle, cela veut dire que le Sénégal est une destination sûre, c’est une destination qui offre des expériences diversifiées. C’est un pays de paix que les gens peuvent venir visiter avec sérénité», a souligné le Directeur général de l’Aspt.
Allègement des restrictions sanitaires à l’Aibd
Pour mieux promouvoir la destination, le Dg de l’Aspt a annoncé qu’il y a un allégement des restrictions sanitaires, parce que c’est possible de voyager en toute sécurité. «Si vous venez, on vous fait le test gratuitement, une fois arrivé à l’aéroport. Nous nous félicitons de reconquérir des marchés que nous avions perdus, c’était Londres la semaine passée, et aujourd’hui, l’Allemagne. L’Aspt a joué un rôle important dans ce retour en faisant la promotion de la destination Sénégal, de l’attractivité, mais également celle de la promotion du tourisme interne. Par rapport à ce dernier point, nous avons une satisfaction, c’est un concept qui a été mis en œuvre lors du Covid-19 et c’est le secteur privé qui exprime sa satisfaction, que de moins en moins, on peut parler de période creuse et de période pleine au Sénégal, puisque toute l’année, ce sont les Sénégalais qui occupent les hôtels», indique M. Diouf.
L’Aspt entend ainsi poursuivre cette promotion du tourisme interne, mais également la destination Sénégal à l’étranger. «Nous avons continué à conserver les marchés classiques de la destination Sénégal qui sont les marchés en Europe occidentale, mais également en Afrique. Ce qui se passe n’est pas seulement lié à l’Aspt, mais à une politique de la haute autorité de l’Etat de renforcer l’infrastructure et transformer le pays en opportunité d’investissement, mais aussi de réformer l’accès au foncier. Et toutes ces mesures concourent à faciliter l’accès à la destination», assure Pape Mahawa Diouf.
Pour Diène Ndiaye, directeur de Cabinet du ministre du Tourisme et des loisirs, la destination Sénégal est la troisième mamelle de l’économie nationale et elle porte les attentions de toutes les autorités du Sénégal. C’est à ce titre que le Pse l’a inscrite comme un secteur prioritaire.
Il a assuré également que les infrastructures que l’Etat a mises en place contribuent à améliorer la destination Sénégal.
PAR Serigne Saliou Diagne
AU NOM DE CE DRAPEAU
L’Armée du Sénégal est l’un des derniers greniers de notre pays, où les valeurs comme le respect, le service, l’engagement et la cohésion sont encore bien vives et jalousement nourries
Nous célèbrerons ce vendredi 11 novembre, la Journée des Forces armées du Sénégal. Cette journée commémore la remise du drapeau entre le premier régiment des Tirailleurs sénégalais et le premier Bataillon d’infanterie du Sénégal indépendant, un 10 novembre 1960. Cette célébration, qui a cours depuis 2004, a fini de s’inscrire dans l’agenda de notre République, comme un moment de rendre gratitude et redevabilité à une des colonnes sur laquelle notre stabilité s’adosse. S’il y a un pays qui doit célébrer son Armée, c’est bien le Sénégal !
L’Armée du Sénégal est l’un des derniers greniers de notre pays, où les valeurs comme le respect, le service, l’engagement et la cohésion sont encore bien vives et jalousement nourries. Nos troupes sont l’agrégation de tout ce qu’il peut y avoir de meilleur au Sénégal. Le sens du service est très élevé dans les rangs de nos troupes, surtout du service sincère. Les Armées du Sénégal ont fini de montrer, face à tous les périls qui se produisent dans notre sous-région et toutes les tentations que peuvent suggérer des adeptes du chaos, qu’il y a un idéal dans le service à une République. Elles restent imperturbables, constantes dans leurs missions, à l’écart de toutes les polémiques stériles et du verbe bruyant. Elles peuvent se faire chahuter, mais elles ne réagissent que par la détermination dans le service et l’exercice minutieux de ses prérogatives. Nos troupes servent une idée et un idéal du Sénégal qui mériteraient de se diffuser dans tous les cercles sociaux et professionnels du Sénégal. Elles sont conscientes qu’il y a une grandeur à servir son pays, et ce même état d’esprit a toujours animé les porteurs d’armes du Sénégal.
De la renommée de l’Escadron des Spahis du Sénégal dans les rangs de la France, aux nombreux témoignages d’actes de bravoure, d’humanisme et de professionnalisme des soldats sénégalais embarqués dans les opérations de maintien de la paix des Nations unies, les Armées du Sénégal n’ont jamais trahi leur exigence de servir et véhiculer la meilleure des images du Sénégal. Le Colonel Alioune Seck a publié cette année dans un même ordre d’idées, un ouvrage intitulé Les Armées sénégalaises de 1960 à 2022, abordant la marche et l’évolution de nos Forces armées. Le respect du mérite, le poids de la confiance, la mesure de la responsabilité qui incombe à la charge régalienne et la dynamique inclusive sont des fils qui reviennent dans l’ouvrage du Colonel Seck pour tisser un fier écusson de ce que sont réellement nos troupes.
L’édition 2022 de la Journée des Forces armées a pour thème : «Forces armées et préservation des ressources naturelles.» Thème ne pouvait être plus à propos dans un contexte de démarrage d’exploitation des hydrocarbures dans nos pays et nos forêts sans cesse pillés. Le Sénégal engage des virages sérieux dans son évolution en tant que Nation. Ces nouvelles donnes exigeront très certainement un regain d’intérêt des questions de défense et de sécurité, mais elles ne devraient pas pour autant perturber ou travestir la dynamique qui a toujours animé nos Armées. Les coups de bélier pour saper le moral des troupes ne peuvent pas manquer, les procès d’intention peuvent être nombreux, mais rien ne devra départir nos Armées de l’esprit du service en tous lieux et en tout temps. Heureuse Journée des Forces armées à tous ceux qui veillent pendant que nous dormons, à ceux qui ne cessent de se sacrifier pour nous porter tout haut. A tous ceux qui ont choisi la vie de service pour que le Lion ne cesse de rugir et que le Baobab trône à jamais, les Sénégalais vous doivent tous les honneurs.
MACKY EST NOTRE CANDIDAT POUR 2024
Entretien avec… Mbaye Ndiaye, directeur des Structures de l’Apr - En dépit de sa longévité politique, Mbaye Ndiaye ne sait pas faire dans la langue de bois.
Propos recueillis par Bocar SAKHO |
Publication 11/11/2022
En dépit de sa longévité politique, Mbaye Ndiaye ne sait pas faire dans la langue de bois. Dans cet entretien, le directeur des Structures de l’Apr, qui va procéder demain au lancement de la vente de ses cartes de membre, déclare : «Notre candidat à la Présidentielle de 2024 est le Président Macky Sall.» Pour lui, le moment est venu de rendre publique cette candidature qui est officielle au sein de l’Apr. «Il n’y a pas de Plan B, de plan C ou plan X», enchaîne le ministre d’Etat à la Présidence.
M. le ministre d’Etat, vous procédez ce samedi à la vente des cartes de l’Alliance pour la Ré¬publique (Apr). Quels sont les enjeux de cette opération pour votre parti ?
Il faut dire qu’après 14 années d’existence de l’Apr-Yaakaar, le moment est venu aujourd’hui de répondre à l’attente des populations, qui demandent d’avoir des cartes de membre de notre parti. Nous allons vers une élection présidentielle en 2024, il faut que le parti soit alors prêt pour prendre en charge l’identification de tous les militants et sympathisants de l’Apr-Yaakaar. En tant que directeur des Structures de l’Apr-Yaakaar, je suis obligé de prendre toutes les dispositions utiles pour que cela soit un succès. Comme on l’avait fait en 2012 à travers l’organisation d’un congrès pour présenter la candidature du Président Macky Sall, je suis aujourd’hui dans les mêmes dispositions pour donner toutes les chances à la candidature de notre président.
Quelles sont les dispositions que vous avez prises pour que cette opération soit réussie ?
Nous sommes habitués à ce type d’organisation, qui concerne l’animation et la massification du parti. Aujourd’hui, nous avons 46 départements au Sénégal, sans oublier les 8 de la diaspora. Ce qui fait un total de 54. Le directeur des Structures que je suis et l’ensemble des collaborateurs, suivant les instructions du président du parti, j’ai pu mobiliser plus de 200 superviseurs, qui vont sillonner les 46 départements et aussi la diapora, pour faire passer le message de la mobilisation dans la vente des cartes, pour que cette opération soit réussie, transparente et inclusive. Pour que tous les Séné¬galais, qui veulent accompagner le Président Macky Sall à travers son parti, puissent acheter leurs cartes. J’ai choisi 10 commissaires par commune si l’on sait que le Sénégal en compte 553. J’ai mobilisé 5530 commissaires politiques disposés à faire le travail dans la massification du parti et le comptage des voix. En 2012, en tant que directeur des Structures, je disposais, quand on allait au congrès d’investiture au nom du parti et du Président Macky Sall, de 4000 comités. Et chaque comité comptait 100 personnes. Ça faisait 400 mille membres et militants de l’Apr-Yaakaar. Aux élections de 2012, nous sommes sortis au premier tour avec un peu plus de 780 mille votants en faveur du Président Macky Sall. Vous voyez que le nombre de militants a été multiplié par 2. Si nous avions 4 mille comités à l’époque, cette fois-ci je cible 130 mille comités et chacun va compter 50 membres. Ce qui va faire à-peu-près 1 million 500 mille cartes à placer au Sénégal et dans la diaspora. A l’arrivée, si nous avons 1 million 500 mille militants, ajoutés au coefficient du président, nous pouvons espérer plus de 3 millions de voix pour la candidature de l’Apr-Yaakaar et de la mouvance présidentielle en 2024.
Depuis 2008, c’est la première fois que vous procédez à une telle opération. Pourquoi vous êtes restés aussi longtemps sans le faire ?
Il faut savoir que les 4 mille comités que nous avions en son temps sont restés vivants et nous sommes parvenus à assurer l’animation du parti. Aujourd’hui, la demande est devenue tellement forte qu’il faut nécessairement reprendre la vente des cartes pour enclencher une nouvelle mobilisation, une nouvelle animation en vue des enjeux qui arrivent.
Vous êtes une exception dans votre parti, en étant le directeur des Structures de votre parti. On peut parler de début de la structuration de l’Apr ?
Oui ! Disons qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Jusqu’ici, les comités constituent la base de responsabilité politique dans l’Apr-Yaakaar. Rien ne nous oblige à faire des combinaisons verticales en tombant dans des risques de querelles inutiles. Je pense que ceux qui occupent la gestion de la responsabilité collective sont une équipe gagnante. Je pense qu’il faut la maintenir. On va voir et le Président appréciera quand on aura fait tout ce travail. Est-ce qu’il va juger utile de faire une restructuration du parti ou on va continuer à fonctionner comme on l’a fait jusqu’ici ? On verra.
Cette opération ne cacherait-elle pas une volonté du Président de présenter une troisième candidature à la Présidentielle ?
On ne cache rien. Au contraire, le moment est venu de le dire. Je dois dire à la population sénégalaise et à l’opinion internationale que la candidature à la Présidentielle est portée par un parti politique au profit de l’un de ses membres. Le moment est venu de ne plus attendre que le Président Macky Sall dise que je suis candidat. L’Apr a décidé, à travers ma voix, directeur des Structures, de présenter le Président Macky Sall, candidat de l’Apr-Yaakaar et de la mouvance présidentielle. On ne s’en cache pas. Au contraire, je souhaite que ce débat devienne celui de tous les militants de l’Apr. Nous sommes des militants et nous avons décidé de soutenir, d’accompagner le Président Macky Sall au profit des Sénégalaises et Sénégalais, pour que sa candidature lui permette de terminer ou d’accroître ce qu’il est en train de réaliser à travers le Plan Sénégal émergent.
Vous parlez en votre nom ou c’est une décision officielle prise par l’Apr ?
Elle est officielle au niveau du parti et de toutes les personnes qui soutiennent le Président Macky Sall. A l’Apr, il n’y a plus de débat autour de cette question : notre candidat à la Présidentielle de 2024 est le Président Macky Sall.
Vu le débat qu’il y a autour de cette question, vous croyez qu’il va accepter ?
C’est une obligation qu’il écoute le parti et se conforme à sa décision. Il est notre candidat. Et il n’y a pas de plan B, de plan C ou plan X. Le seul plan qui existe est la candidature du Président Macky Sall pour la Présidentielle de 2024.
Samedi, le président de l’Apr sera à la cérémonie pour acheter sa carte aussi…
J’invite les 200 superviseurs de l’Apr-Yaakaar à assister à la cérémonie de lancement de la campagne de vente des cartes du parti à la Permanence, pour qu’on puisse ensemble assister à l’achat de la première carte du parti par le Président Macky Sall, président de l’Apr-Yaakaar. Ils doivent être impérativement présents à ce rendez-vous pour en faire un évènement réussi. Après le président, nous allons tous acheter nos cartes de membre de l’Apr-Yaakaar. Après cela, le discours est simple : chacun doit aller monter son comité de 50 personnes pour préparer la prochaine échéance.
Le Président a procédé dernièrement à la baisse du prix des denrées, du loyer, après les concertations nationales sur la cherté de la vie…
Comme tous les Sénégalais, j’apprécie ces décisions. La gestion d’un Etat est faite de complications, de problèmes, de difficultés… L’essentiel est que ceux qui sont aux commandes puissent relever les défis en trouvant des solutions. Ce que le Président Macky Sall est en train de faire honore tous les Sénégalais, ses décisions nous engagent tous. Il y a des chocs qui ne dépendent pas du Sénégal, du Président Macky Sall, mais ces conjonctures sont liées à des circonstances internationales.
NB : L’affaire de l’arrestation de son fils, écroué à Thiès pour trafic présumé de faux-billets, ne faisait pas partie du protocole d’interview.
LES PAYSANS REJETTENT LE PRIX DE 275 FRS LE KILO D'ARACHIDE FIXÉ PAR LE GOUVERNEMENT
Selon tous les producteurs qui se sont exprimés après le Conseil des ministres de mercredi dernier, le prix proposé est très en-deçà de ce qu’ils disent espérer
Alioune Badara Diallo (Correspondant à Kaolack) |
Publication 11/11/2022
L’annonce du prix d’achat du kg d’arachide fixé à 275 francs par le gouvernement a provoqué une levée de boucliers à Kaolack et dans tout le bassin arachidier. A l’unanimité, les paysans et leurs organisations ont rejeté ce prix de 275 francs. Ils réclament un prix minimum de 500 frs/Kg sans quoi, ils menacent de se tourner vers les opérateurs chinois qui, selon eux, leur font comme d’habitude les meilleures offres.
Selon tous les producteurs qui se sont exprimés après le Conseil des ministres de mercredi dernier, le prix proposé est très en-deçà de ce qu’ils disent espérer. D’ailleurs, comme le rappelle Tamsir Ndiaye Sg du Syndicat national des paysans sénégalais et chargé de la communication des paysans du bassin arachidier, sections Kaolack et Fatick, les producteurs avaient très tôt dit leur exigence de voir le prix de la graine fixé à au moins à 500 frs le kg.
Selon lui, c’est parce qu’ils n’ont pas choix que cette proposition a été faite mais, si l’on se fie au vieux Tamsir, l’arachide vaut plus que cela. Grande aurait donc été leur surprise d’entendre annoncer, après le Conseil des ministres de ce mercredi, que le président de la République a fixé le prix à 500 francs. La colère est telle qu’un boycott est décrété contre le prix officiel fixé. « On ne pense même pas céder nos graines à ces miettes quelles que soient les conséquences », a lancé le Sg dudit syndicat cité ci-haut.
Selon lui, les intrants agricoles coûtent excessivement cher et il n’est donc pas question de travailler la terre pendant toute une saison pour ensuite venir brader sa récole d’arachide à 275 frs le kilogramme Cachant difficilement sa colère, lui aussi, Kéba Sokhna, Sg du Syndicat des cultivateurs, éleveurs et maraichers du Sénégal explique que, « pour un ha de terre, il faut 400 mille francs pour se lancer dans l’activité champêtre. Il s’y ajoute que le sac d’engrais qui coûtait 7000 francs l’année dernière est vendu cette saison à 21000 francs sans compter le prix du kg d’arachide pour les semences qui est passé de 700 à 1000 francs ».
Toutes choses qui lui font dire que « ce prix de 275 francs fixé par l’Etat est incompréhensible dans la mesure où il ne correspond même pas à la réalité du marché surtout que les paysans que nous sommes subissent de plein fouet les rigueurs de la vie ».
En tout état de cause, la frustration est unanime à Kaolack et environs après l’annonce de ce prix au producteur du kg d’arachide fixé à 275 frs. Le secrétaire général de l’Association des agriculteurs du bassin arachidier, Cheikh Tidiane Cissé, lui, appelle le chef de l’Etat Macky Sall à revoir cette décision au plus vite car, selon lui, le monde rural souffre et il comptait sur une campagne arachidière réussie pour souffler un peu. Il a également déploré la non implication de ceux qu’il appelle « les vrais acteurs du secteur de l’agriculture » dans le processus de fixation du prix de l’arachide. Le vin est déjà tiré, certes, mais les paysans ne comptent pas le boire. Ce serait trop facile, estiment-ils. D’où leur menace de se tourner vers les opérateurs privés chinois à qui ils collent l’étiquette flatteuse de « meilleurs payeurs, car ils font toujours de meilleures offres aux producteurs contrairement au régime en place qui depuis son avènement tue chaque année le secteur agricole ».
L’histoire se répète : le paysan sénégalais tourne le dos à l’acheteur sénégalais au profit des opérateurs chinois.
KHALIFA ABDOUL AZIZ MBAYE DEPLORE LA BANALISATION DES SYMBOLES DE LA NATION
L’affichage les symboles de la Nation sur des bus, sur les flancs du Train express régional, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio ou encore à l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ne plait pas au président du mouvement Futursen
La pratique consistant à afficher les symboles de la Nation sur des bus, sur les flancs du Train express régional, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio ou encore à l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ne plait pas au président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye. Il a fustigé ces actes qu’il considère comme anti républicains car n’étant pas inscrits dans la Constitution. Il s’est aussi prononcé sur d’autres sujets comme la politique, l’affaire du journaliste Pape Alé Niang entre autres.
Le président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye, ne surfe sur la même vague que des millions de sénégalais. Beaucoup d’entre eux sont préoccupés actuellement par la politique avec l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang ou encore le sport avec la blessure de Sadio Mané et le Mondial qui arrive. Pour M. Mbaye, certaines choses sont inadmissibles au pays de la Teranga. Il a déploré, hier lors d’une conférence de presse, que des symboles de la Nation soient banalisés en étant affichés dans des lieux, édifices et infrastructures publics.
Selon lui, le drapeau national ne mérite pas d’être affiché partout. « Je me suis rendu compte de certaines dérives sur les symboles de la Nation. Macky Sall a dit, il y a quelques jours, qu’il faut respecter la sacralité des symboles de la République, notamment sur le drapeau national. J’ai constaté une sorte d’avatar sur le drapeau national », a fustigé le président du mouvement Futursen. Il cite les bus Dakar Dem Dikk, l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass ou encore le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio…autant de véhicules ou de lieux où s’affiche en dépit du bon sens et de manière illégale l’emblème national. Il dit s’être posé des questions afin de savoir ce qui fonde réellement cette désinvolture prise avec les symboles de la Nation.
C’est par la suite, dit-il, qu’il s’est rendu compte que se sont des signes du Plan Sénégal Émergent (PSE). « Après vérification sur Onternet, j’ai été heurté. J’ai poussé ma réflexion et mes investigations qui m’ont permis de voir que sur le Train Express Régional (TER) aussi il y a le drapeau de même qu’à l’entrée de l’AIBD. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je ne m’attaque au projet mais à des signes de la République qui sont apposés sur des biens, édifices et lieux publics comme le stade Abdoulaye Wade. Je ne comprends pas d’où ça vient. Ce n’est inscrit nulle part dans la Constitution », lancé Khalifa Abdoul Aziz Mbaye face aux journalistes.
C’est ainsi qu’il s’est rapproché, selon lui, de l’avocat Me Assane Dioma Ndiaye pour lui faire part de ce qu’il a vu et qui le révulse. L’avocat lui a demandé de faire constater par un huissier tous ces actes, car, dit-il, nous sommes dans un pays de droit. L’éminent droit-de-l’hommiste va ainsi porter l’affaire devant les juridictions appropriées pour que cessent ces actes que Khalifa Ababacar Mbaye considère comme injustes. Sur le plan politique, Mbaye a déploré le fait que les politiciens ont pris le pays en otage. « Il y a une dictature des politiciens, ce qui est inacceptable. Ils ont pris en otage ce pays, alors qu’ils ne représentent même pas plus de 0,2 % de la population. Ce pays ne leur appartient pas. Quand on te confie le pays, il faut qu’on respecte les populations. Je condamne l’attitude des politiciens parce qu’ils disent tous qu’ils vont brûler ce pays, c’est inacceptable’’, a crié le président du mouvement Futursen. Évoquant l’affaire Pape Alé Niang, il a soutenu que le journaliste n’a pas sa place en prison. Selon lui, notre confrère est dans son rôle de journaliste.
DE JEUNES LEADERS LANCENT «JEUNESSE MACKY 24»
Dans les prochains jours, un grand mouvement de jeunes leaders va lancer une grande mobilisation pour soutenir la candidature du Président Macky Sall en 2024
Dans les prochains jours, un grand mouvement de jeunes leaders va lancer une grande mobilisation pour soutenir la candidature du Président Macky Sall en 2024. Le mouvement dénommé Jeunesse Macky 24 se veut une traduction d’une volonté de rendre la politesse « Deelo Ndioukel » au président Macky Sall pour ce qu’il a fait pour la jeunesse. Il travaille à demander au président Macky Sall de se présenter en 2024.
Pour le moment, les initiateurs de Jeunesse Macky 2024 préfèrent dérouler dans le silence les actes d’un mouvement qui devrait déboucher dans les jours à venir sur une grande mobilisation. Des initiateurs qui vont marquer un grand coup puisqu’ils vont rassembler autour d’eux d’anciens leaders de l’UJTL (Union des jeunesses travaillistes libérales), des dirigeants jeunes de l’APR mais aussi d’autres camps comme ceux de Takhawou Sénégal de Khalifa Sall et du maire de Dakar. La prouesse sera aussi de faire adhérer à leurs démarches de jeunes leaders qui n’ont jamais fait de la politique. Le Témoin a pu obtenir le mémorandum de Jeunesse Macky 24. « Constatant que, depuis l’accession du Président Macky SALL à la magistrature suprême, la jeunesse participe effectivement à l’exercice du pouvoir en assumant des rôles et des positions jamais atteintes antérieurement : Gouvernement, Parlement, Pouvoirs locaux et Directionnels. Des jeunes, pétris de qualités, siègent au Gouvernement à côté d’autres personnes âgées et expérimentées, tandis qu’au sein Parlement, sur un effectif total de 140 députés, il existe de 30 parlementaires jeunes soit plus de (17 %).
On note un phénomène similaire au niveau du HCT, des mairies, des départements et des sociétés publiques et parapubliques. Dans ces différentes positions, les jeunes relèvent le défi de la responsabilité avec beaucoup de dignité laissant ainsi présager l’avènement d’une nouvelle génération de citoyens modèles pouvant faire face aux problèmes de leur époque par des solutions structurées et durables. La mise en place du Département Ministériel de la Jeunesse et de l’Emploi a été accompagnée d’un important dispositif de soutien aux jeunes et aux groupements de jeunes à travers divers instruments » peuton lire dans le mémorandum de Jeunesse Macky 24. Les initiateurs de citer des instruments comme l’Agence Nationale de Promotion de la Jeunesse (ANPJ) dotée d’une subvention publique de 16 milliards environ, chargée du financement des projets de création d’entreprises ou d’activités génératrices de revenus et du financement des projets individuels et collectifs.
La Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des femmes et des Jeunes et (DER) qui permet de lever les contraintes de financement auxquelles les femmes et les jeunes sont confrontés dans le développement de leurs activités. L’objectif est de financer 50 000 entrepreneurs par an et de créer 100 000 emplois directs et 200 000 emplois indirects par an, la DER s’appuie sur un partenariat diversifié et la mise en place de mécanismes de financement adaptés. Autre instrument, le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), qui est un fonds d’appui aux entreprises créé pour améliorer les conditions de financement des opérateurs économiques. Les dirigeants de Jeunesse 24 n’ont pas manqué aussi de magnifier la vision du président Macky Sall sur les hydrocarbures et la lutte contre la vie chère. « Conscient que le Sénégal est sur le point de devenir un important producteur de pétrole et de gaz, la gestion de ces revenus demande de l’expertise et un patriotisme que le Président Macky SALL a toujours démontrés à travers des actions de hautes portées sociales.
Les dernières mesures prises sur la vie chère malgré un contexte mondial difficile en sont une parfaite illustration ». « C’est dans ce cadre qu’est née la Jeunesse Macky24 (JM24) consciente de son rôle dans la mise en valeur des projets de Monsieur le Président de la République, nous avons déjà entamé la réflexion de mettre sur pied un Comité National de La Jeunesse M24 pour demander solennellement à Monsieur le Président Macky Sall de se présenter en 2024 » concluent les initiateurs du mouvement qui comptent se dévoiler dans les semaines à venir.
ÇA SUFFIT LA BRUTALITE, ÇA SUFFIT LE HARCELEMENT
Les femmes et les filles du continent africain ont, en la personne du président Macky Sall, un avocat de taille.
Macky Sall a appelé hier à la fin de toutes les brutalités à l’endroit des femmes et des filles. Le président de la République présidait la 2ème édition de la Conférence de l’Union Africaine sur la masculinité positive dans le leadership pour éliminer la violence contre les femmes et les filles.
Les femmes et les filles du continent africain ont, en la personne du président Macky Sall, un avocat de taille. Devant un parterre d’invités comme le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, mais surtout de dames d’une dimension internationale notamment Mmes Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria, Présidente d’honneur du Réseau des Femmes Leaders, Ameenah GuribFakim, ancienne présidente de Maurice, Catherine Samba Panza, ancienne présidente par Intérim de la République Centrafricaine, Macky Sall s’est fortement indigné de la brutalité exercée sur les femmes et les filles du monde et tout particulièrement de l’Afrique.
Selon lui, Dakar doit être le départ d’une prise de conscience contre un fléau qui n’a cessé de prendre une certaine ampleur. Après Kinshasa, qui a abrité la 1ère conférence sur la masculinité positive, Dakar a pris hier le relais « pour capitaliser cette dynamique pour que cette rencontre ne soit pas un effet de mode, qui s’évanouit avec la fin de ses travaux, mais le catalyseur d’énergies positives à l’échelle nationale et continentale, pour une tolérance zéro contre les violences faites aux femmes et aux filles » a martelé le chef de l’Etat. L’Afrique a connu des femmes héroïques qui continuent à servir d’exemples à travers le monde. « Souvenons-nous de Néfertiti en Egypte, des Amazones du Bénin, de la Reine Zingha d’Angola, de l’impératrice Taytu Betul d’Ethiopie, de la Reine Aminatu de Zaria, au Nigéria, et plus près de nous ici au Sénégal, des Linguères Ndieumbeut Mbodj et Ndaté Yallah Mbodj, sans oublier la résistante Aline Sitoe Diatta, entre autres figures historiques féminines du continent. Souvenonsnous que la première poétesse noire américaine est née ici même, au Sénégal, en 1753.
De son nom d’esclave Phyllis Wheatley, elle surmontera ce statut handicapant pour publier son premier recueil intitulé «Poems on various subjects», à juste 20 ans, en 1773, trois ans avant le début de la Révolution américaine. Aujourd’hui, les femmes occupent de hautes fonctions sur le continent, dont certaines pionnières ici présentes. Elles sont nombreuses à exercer les mêmes qualifications que les hommes : ingénieurs, médecins, enseignantes, pilotes, militaires, sportives de haut niveau, et j’en passe. Elles sont nombreuses au bureau, à l’usine, au foyer et dans les champs ; femmes d’affaires prospères ou modestes vendeuses au marché ou au coin de la rue, mais toutes habitées par la même dignité et la même détermination de nourrir, loger, soigner, éduquer leurs enfants, entretenir leurs familles et contribuer à la prospérité nationale. Elles sont nombreuses, les filles, dans nos écoles, nos lycées et nos universités, à égaler ou dépasser les performances des garçons » a tonné Macky Sall devant un public attentif.
La brutalité envers les femmes, ça suffit !
Le président de la République a convoqué les nombreuses initiatives du Sénégal pour combattre les violences contre les femmes. Les exemples cités tournent autour de la loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie, le guide spécifique de prise en charge des violences faites aux femmes et aux filles par les forces de l’ordre, le portail de la Cellule d’appui à la Protection de l’Enfance dédié au signalement d’images d’abus sexuels sur les enfants, le commissariat de police pilote de Mbao, qui intègre la spécificité féminine dans son organisation, son fonctionnement et l’accueil fait aux femmes et aux filles victimes de violences.
Ces mesures, selon le chef de l’Etat, s’ajoutent à d’autres en matière de soin de santé, de parité hommes-femmes dans les instances publiques électives et de transmission par la femme de la nationalité sénégalaise à son époux et à ses enfants. « Toutes ces mesures visent à combattre les violences faites aux femmes et aux filles, mais également à mettre fin aux discriminations qui les affectent dans une société qui se veut égalitaire, solidaire et inclusive. C’est d’ailleurs l’une des vocations principales de la Délégation à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes, DER/FJ. Mais finalement, ce qui comptera par-dessus tout, c’est l’évolution des esprits ; évolution des esprits des femmes et des filles envers elles-mêmes, et évolution des esprits des hommes envers les femmes et les filles, pour conforter l’égalité en droits et la complémentarité sociale homme-femme » a expliqué le chef de l’Etat. Et de tonner que la violence faite aux femmes et aux filles, ça suffit ! « Tous ensemble, pouvoirs publics, leaders religieux et traditionnels, membres de la société civile et citoyens, nous devons élever la voix et dire : ça suffit !
Ça suffit la brutalité, ça suffit la maltraitance, ça suffit le harcèlement, ça suffit les brimades, les insanités, le viol et autres sollicitations non désirées. Mais il ne suffit pas de dire, ça suffit. Il faut agir ; agir pour que cesse l’omerta du silence, en temps de paix comme en temps de guerre. Oui, il faut que ça cesse ! C’est ce que veut l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Il faut que ça cesse ! C’est ce que demande la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, sur le sort des femmes dans les conflits armés » a conclu le président de la République.