KEEMTAAN Gi - VOUS AVEZ DIT HOMMES CHOCS ?
Je vais jouer au trouble-fête. Et tant pis si certaines féministes enragées viennent me sauter dessus. Après nous avoir fourgués au siècle dernier sa camelote, l’Europe continue de nous faire ingurgiter des concepts fourre-tout dont nous n’avons que faire. Ça s’appelle genre, féminicide, parité etc. Depuis quelques jours, j’étais harcelé par un panneau publicitaire dans les rues de Dakar montrant un couple avec un seul enfant. Encore ce concept des toubabs qui ne veulent pas beaucoup de rejetons, nous accusant d’en faire trop ! Mais ce qui a brûlé mes rétines, c’est cette notion de masculinité positive. Une création bien occidentale comme si nous n’avons jamais été positifs dans nos actes envers les femmes. Le Chef ne veut plus entendre parler de violences faites aux femmes. Kàccoor Bi voulait juste lui rappeler qu’une mère de famille croupit en prison pour des peccadilles. Ça, c’est également une forme de violence. Et puis, avec ces femmes tigresses qui ébouillantes leurs maris, ne faut-il pas également prôner une féminité positive ? Tous ces concepts importés n’intéressent pas la majeure partie des femmes de ce charmant pays qui ne se reconnaissent dans le combat de ces supposées féministes. Tout autant que tous les hommes de ce pays ne sont pas des salopards et ne cautionnent pas les barbaries exercées sur les femmes. Ceux qui se livrent à ces cruautés, tuant, battant et violant ou manquant du respect aux femmes, nous sommes d’accord pour que la loi s’exerce sur eux dans toute sa rigueur. Parlons justement de ce combat de féministes enragées et folles furieuses contre ces messieurs qui se disent « hommes chocs » et qui racontent leurs petites histoires d’alcôve. Des mecs qui expriment leurs fantasmes ou qui se racontent des histoires entre mecs dans un cercle fermé, qu’est-ce qu’il y a d’illégal dans cela ? Qu’ils se glorifient de faux exploits sexuels, à part tout, c’est leur affaire ! Quand ils disent qu’ils bandent fort alors que, dans la réalité, leur quéquette ne peut plus se lever depuis longtemps, qui trompent-ils ? A ce niveau, on ne peut même pas parler d’éjaculateurs précoces ! Dans leurs fantasmes, ils affichent une vie sexuelle épanouie qui est loin de correspondre à la réalité. Vous en voulez une preuve ? Tous les spécialistes vous diront que le problème de santé numéro 1 chez les mecs de Galsen, c’est le dysfonctionnement érectile. Et ça explique beaucoup de choses… Ça suffit comme punition, pas besoin pour les féministes enragées d’en rajouter ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
NOTE DE L’EDITEUR LE TEMOIN EN HUIT PAGES
L’édition du Témoin de ce vendredi 11 novembre paraît exceptionnellement en huit pages. Une réduction de pagination due à une panne de notre imprimerie. Une panne qui a empêché la sortie ce jeudi de votre journal en format papier. Nous nous excusons du désagrément causé à vous nos chers lecteurs. Nous espérons que les choses vont rentrer dans l’ordre pour notre prochaine édition du mardi 15 novembre.
HCCT LE DOYEN SAMIR TARRAF NOMME PAR MACKY
Dans une de ses récentes éditions, « Le Témoin » quotidien avait déploré le fait qu’aucun Sénégalais d’origine libanaise ne figurait sur la liste des conseillers municipaux de la mairie de Dakar-Plateau dirigée par Alioune Ndoye. Doyen des conseillers municipaux de Dakar-Plateau, Hajj Taraf Samir, âgé de 89 ans, n’avait pas été réinvesti alors qu’il symbolisait le brassage sénégalo-libanais dans cette ancienne commune de la presqu’ile du Cap-vert (Dakar). Eh bien, le président de la République Macky Sall vient de réparer cette injustice politico-sociale afin de montrer que les Sénégalais d’origine libanaise sont des Sénégalais à part entière. Dès la parution de notre article nous souffle-t-on, le président Macky Sall avait juré qu’il allait coopter le doyen Samir Tarraf au sein du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Chose faite ! Car l’ex-doyen des conseillers municipaux de Dakar-Plateau et du Sénégal en général a été nommé haut conseiller des collectivités territoriales par le chef de l’Etat comme l’atteste le décret signé le jeudi 20 octobre dernier dévoilant la liste des 150 membres de cette institution dirigée par Mme Aminata Mbengue Ndiaye. Dieu n’est-il pas le Meilleur des Juges ? « Si ! » s’exclame « Le Témoin » quotidien. Donc Diadieuf Macky Sall, lui au moins, il sait réécrire les lettres de noblesse qui régissent la Téranga sénégalaise et l’intégration africaine, et félicitations au doyen Tarraf !
MACKY SALL RATTRAPE PAR LA VAR UN JOURNALISTE JETE EN PRISON
Le président de la République a été rattrapé par la Var des médias. Il se glorifiait sur les plateaux des télés étrangères pour dire qu’il n’y a aucun journaliste emprisonné pour ses écrits et ses opinions au Sénégal. « Vous ne verrez jamais au Sénégal pendant ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour délit de presse. Les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal. Ça je le dis très clairement et je ne serai pas démenti » ainsi parlait Macky Sall en octobre 2015 sur la chaîne française iTélé devenue CNews. Eh bien, depuis ce mercredi 09 novembre, il a désormais dans ses prisons remplies d’activistes un journaliste en l’occurrence Pape Alé Niang. MacKy sall et la presse
UN CHAPELET DE CONFRONTATIONS
A l’aune de l’emprisonnement de Pape Alé Niang, le chapelet de confrontations entre la presse et le président Macky Sall déroule des séquences que l’opinion publique nationale tend à oublier. Mais le Témoin rafraîchit certains faits qui ont trait à l’arrestation de journalistes dans l’exercice de leur mission d’information du public. En effet, de l’avènement du président Macky Sall, en 2012, à ce mercredi 09 novembre 2022, de nombreux journalistes des médias privés ont été convoqués devant la redoutable Division des investigations criminelles (Dic) de la police ou la Section de recherches de la gendarmerie nationale suite à la diffusion d’articles en lien avec le régime en place. Nous retenons le cas de l’ancien directeur de publication du journal « L’Observateur », Alioune Badara Fall, suite à un article de son reporter Mamadou Seck sur l’envoi en Arabie Saoudite de 2 100 soldats sénégalais pour la guerre au Yémen, publié le 8 mai 2015. La même année, trois journalistes de D-Média ont été également convoqués par la même Division des investigations criminelles (Dic) suite à la reprise d’un article publié par le journal français Le Monde incriminant l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, dans les fonds russes de Lamine Diack. Nous n’oublions pas le cas du doyen Adama Gaye. Suite à un texte partagé sur sa page Facebook, ce dernier a été interpellé le 29 juillet par la Division des investigations criminelles, sur instruction de l’ancien procureur de la République, pour « offense au président de la République » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Il a passé plus d’un mois en prison dans des conditions humiliantes et dégradantes. L’ancien secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, avait vivement dénoncé ces séries d’arrestations en parlant de « tentatives d’intimidation ». « Les journalistes ne doivent être là que pour l’intérêt du public. Ils doivent faire en sorte que ce que cachent nos dirigeants soit connu du grand public. Donc, les journalistes ne doivent nullement céder à la pression ou à l’intimidation. Ils doivent continuer à faire leur travail dans le respect des règles et des lois existantes, et n’avoir pour objectif que d’informer le public », confiait-il dans les colonnes de l’Observateur. Mais allez donc expliquer cela au procureur de la République ou au ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, pourtant ancien président de la Fédération internationale des droits de l’homme (Fidh) !
RIXE DE TCHIKY OUMAR NDIONE PRESUME AUTEUR DE L’ATTAQUE CONTRE LE CONVOI DE SONKO ARRETE HIER.
La valse des arrestations se poursuit dans l’affaire dite des affrontements de Tchiky, ce village de la commune de Diass, où, le 30 octobre dernier, des villageois ont été battus pour ne pas dire ont été malmenés par des éléments de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko, lors du « Nemékou Tour » du leader de Pastef dans le département de Mbour. Hier, c’est Oumar Ndione, blessé par les gardes du corps de Sonko, et muni d’un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de 25 jours qui a été arrêté après sa deuxième audition par les enquêteurs. Le frère du responsable de l’APR dans le village de Tchiky (Fatou Ndione Coly) a été arrêté ce jeudi par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie de Saly.
GREVE DANS LA PECHE : LES MAREYEURS EXPORTATEURS CESSENT LEURS ACTIVITES
Ce qu’on craignait, à savoir la cessation d’activités des exportateurs mareyeurs suite à la grève des agents de pêche qui dure depuis plus de deux mois, est arrivé. Hier l’Union Patronale des Mareyeurs Exportateurs du Sénégal (UPAMES), suite au refus des agents du ministère de la Pêche et de l’Économie Maritime de délivrer les documents sanitaires requis pour l’exportation de leurs produits, durant leurs périodes de grèves, « devant l’ampleur de la durée et face à la radicalisation de leurs mouvements qui sont maintenant quasi continus, depuis 2 semaines, nous sommes maintenant contraints de cesser nos activités ». C’est parce que pour l’Upames, dans le contexte mondial actuel, « ces mouvements fragilisent tous les acteurs qui ont déjà tant souffert de la crise liée à la pandémie de COVID et menacent à court terme l’existence même de nos entreprises en compromettant durablement et inéluctablement leur survie. Par ailleurs, les effets de cette grève se répercutent sur toutes les autres activités connexes du secteur et impactent d’ores et déjà les autres maillons de la chaîne de valeur : pêcheurs, mareyeurs, transporteurs, transitaires, compagnies aériennes, fournisseurs d’intrants et de glace, etc. ». Salif Mandiang, le président de l’Upames et ses collègues se disent conscients des enjeux surtout en termes de pertes de devises avec des dizaines et des dizaines de milliards en l’air, une perte du marché européen au profit de la Mauritanie et du Maroc. Ils précisent que leur devise est de toujours œuvrer pour le consensus entre les acteurs du secteur et la préservation de l’intérêt général national et de la paix sociale. C’est pourquoi, ils disent « inviter toutes les parties à l’apaisement, à faire preuve de dépassement et à renouer les fils du dialogue afin de trouver, le plus rapidement possible, des solutions durables qui préservent les intérêts de toutes les parties prenantes et la paix sociale, avant qu’il ne soit trop tard ».
LES PREMIERS ENSEIGNEMENTS DU SCRUTIN DE MI-MANDAT
L'émission Washington Forum sur VOA fait le point des élections du 8 novembre aux États-Unis avec l'analyste politique René Lake, Marilyn Sephocle, professeur à Howard University et Junior Bompeti, fondateur de de l'association Congolese for Trump
Dans Washington Forum cette semaine : les élections de mi-mandat pour le contrôle du Congrès américain. A deux ans de la fin du mandat de Joe Biden, les démocrates se battent pour conserver leur courte majorité dans les deux Chambres alors que les Républicains espèrent une victoire au sortir des élections du 8 novembre. Leur focus : l’inflation galopante et l’immigration à la frontière sud, tandis que les démocrates misent sur des questions comme le droit à l’avortement et ce qu’ils appellent la menace pesant sur la démocratie américaine. Les deux camps misent chacun sur les anciens présidents Obama et Trump pour rallier leurs troupes respectives.
Analyse et commentaires avec l'analyste politique René Lake, la professeure à Howard University Marilyn Sephocle et Junior Bompeti, fondateur de de l'association Congolese for Trump.
par l'éditorialiste de seneplus, jean-claude djéréké
LA LIBERTE N’EST-ELLE BONNE QUE POUR LES OCCIDENTAUX ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Les peuples africains doivent emboîter le pas aux Russes. Ce n’est ni à Paris ni à Londres de nous dire qui nous devons aimer ou haïr
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 10/11/2022
À partir du 1er janvier 2023, le Burkina Faso sera privé des avantages commerciaux de l'African Growth and Opportunity Act (Agoa). Instauré en 2000, l’Agoa permet à de nombreux produits africains de bénéficier de réductions de taxes à l'importation. La décision d’exclure Ouagadougou de l’Agoa a été prise parce que “le gouvernement du Burkina Faso n'a pas fait de progrès continus en vue d'établir le respect de l'État de droit et du pluralisme politique”.
Certains analystes pensent que la vraie explication se trouve dans la visite du capitaine Ibrahim Traoré à Bamako au Mali, visite qui a eu lieu un jour avant la décision de Washington qui verrait d’un mauvais œil le rapprochement des nouvelles autorités burkinabè avec celles du Mali, pays qui est en froid avec la France depuis que la Russie a pris pied dans ce pays. Ces analystes se fondent sur les propos tenus à Kampala le 4 août 2022 par Linda-Thomas Greenfield. L’ambassadrice américaine aux Nations Unies faisait la mise en garde suivante : “Si un pays décide de s’engager avec la Russie là où il y a des sanctions, alors il enfreint ces sanctions ; il enfreint nos sanctions et, dans certains cas, il enfreint les sanctions de l’ONU avec d’autres pays, et nous avertissons les pays de ne pas enfreindre ces sanctions parce que, s’ils le font, ils courent le risque que des mesures soient prises contre eux pour avoir enfreint ces sanctions.” Les Européens raisonnent-ils différemment ? Non. Voilà des gens qui prétendent être attachés à la liberté et à la démocratie mais qui ne sont point gênés de piétiner allègrement un sacro-saint principe du droit international : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nelson Mandela, qui tenait à ce droit comme à la prunelle de ses yeux, devait se rendre le 22 octobre 1997 à Tripoli. Or les États-Unis estimaient qu’il ne fallait pas rompre l’isolement international qui frappait le régime de Mouammar Kadhafi depuis 1992. “Comment peuvent-ils avoir l’arrogance de nous dicter où nous devrions aller ou quels pays devraient être nos amis. Il ne peut y avoir un État qui s’arroge le rôle de gendarme du monde. Si d’autres pays se laissent dicter leur conduite, l’Afrique du Sud ne le tolérera jamais.” Telle fut la réponse du premier président noir d’Afrique du Sud.
25 ans plus tard, c’est au tour de Vladimir Poutine de fustiger l’arrogance de l’Occident. Voici un extrait du discours qu’il prononça, le 30 septembre 2022 : “Après la chute de l’Union soviétique, l’Occident a décidé que le monde entier, que chacun de nous devait supporter à jamais ses diktats. L’Occident est prêt à tout pour conserver ce système néocolonial qui lui permet de parasiter, de dépouiller le monde grâce à la puissance du dollar et de la technologie, de percevoir un véritable tribut de l’humanité tout entière, de jouir de la principale source de richesse indue : la rente de l’hégémonie. La préservation de cette rente est leur principale motivation, leur motivation réelle, fruit de la pure avidité. C’est la raison pour laquelle ils ont intérêt à la dé-souverainisation systématique. Ainsi s’expliquent leurs agressions d’États indépendants, de valeurs traditionnelles et de cultures authentiques, leurs tentatives de saper les processus internationaux et interrégionaux, les nouvelles monnaies globales et les nouveaux pôles de développement technologique qui échappent à leur contrôle. Il est capital pour eux que tous les États abandonnent leur souveraineté aux États-Unis. Dans certains États, les élites dirigeantes acceptent délibérément de s’y plier, de se laisser vassaliser ; d’autres y sont réduites par la corruption ou l’intimidation. En cas d’échec, ils n’hésitent pas à détruire des États entiers, ne laissant derrière eux que des catastrophes humanitaires, des désastres, des ruines, des millions de destins humains détruits ou mutilés, des enclaves terroristes, des zones socialement dévastées, des protectorats, des colonies ou des semi-colonies.” Le maître du Kremlin poursuit : “Ils ne veulent pas nous voir libres ; ils rêvent que nous soyons une colonie. Ils ne veulent pas collaborer sur un pied d’égalité ; ils rêvent de pillage. Ils ne veulent pas que nous soyons une société libre, mais une foule d’esclaves sans âme… L’Occident mise sur son impunité, sur sa capacité à tout se permettre. De fait, tel a été le cas jusqu’à présent. Les accords de sécurité stratégique ont filé droit à la poubelle ; les conventions conclues au plus haut niveau politique ont été déclarées fictives ; les promesses les plus fermes de ne pas étendre l’OTAN vers l’Est, dès que nos anciens dirigeants y ont adhéré, se sont transformées en une sale tromperie. De tous les côtés, on entend que l’Occident incarne l’état de droit, fondé sur des règles. D’où viennent-elles ? Qui en a jamais vu la couleur ? Qui y a consenti ? Écoutez, ce ne sont que des absurdités, un mensonge absolu, des doubles ou des triples standards. Ils doivent nous prendre pour des imbéciles… C’est bien le soi-disant Occident qui a piétiné le principe de l’inviolabilité des frontières et qui décide maintenant, selon son bon vouloir, qui a le droit à l’autodétermination et qui ne l’a pas, qui en est digne et qui ne l’est pas. On ignore à quel titre ils agissent ainsi, qui leur en a donné le droit, sinon eux-mêmes.”
La liberté pour tous ne saurait être le combat de la seule Russie. Les peuples africains doivent emboîter le pas aux Russes. En ce sens, la visite rendue par le capitaine Ibrahim Traoré à Assimi Goïta, est un bon signe. Ce n’est ni à Paris ni à Londres de nous dire qui nous devons aimer ou haïr. Bref, ceux qui en Occident désirent nous asservir et infantiliser devraient nous trouver debout et déterminés.
LE KHALIFA DE MÉDINA BAYE HONORÉ EN COTE D'IVOIRE
L’église Papa Nouveau a honorée Son Éminence le Khalife de la Fayda Tidianiya à savoir Cheikh Muhammadoul Mahy Cheikh Ibrahim Niass comme invité d’honneur de l’édition 2022 à cause de ses nombreux périples et missions de paix dans le monde.
L’église PAPA NOUVEAU a honorée Son Éminence le Khalife de la Fayda Tidianiya à savoir Cheikh Muhammadoul Mahy Cheikh Ibrahim Niass comme invité d’honneur de l’édition 2022 à cause de ses nombreux périples et missions de paix dans le monde.
Le Khalife est représenté par une forte délégation et de nombreuses personnalités parmi lesquelles on peut noter : son frère et conseiller Cheikh Khalifa Ibrahima Niass, M. Babacar Niang, secrétaire général de l’Union islamique Africaine, son adjoint Cheikh Tidjane Barhame Niass, Seydi Omar Nazir Niass et M. Barhame Seck.
Cheikh Khalifa Ibrahim Niass a débuté son allocution par des prières pour que règne la paix durable en Côte d’Ivoire, en Afrique ainsi que dans le reste du mondes. Avant d’adresser un discours basé sur la coexistence pacifique et le dialogue inter-religieux. Il a ensuite évoqué que " l’initiative de l’église PAPA NOUVEAU d’honorer le khalife participe à reconsolider les relations fraternelles entre les régions".
FIN DE L'OPERATION BAHKANE AU SAHEL
Le président Macron met officiellement fin à l’opération anti-djihadiste menée par la France au Sahel depuis huit ans, un peu moins de trois mois après le retrait des soldats français du Mali.
Le président Macron met officiellement fin à l’opération anti-djihadiste menée par la France au Sahel depuis huit ans, un peu moins de trois mois après le retrait des soldats français du Mali.
Il l’a annoncé lors d’un discours prononcé à Toulon mercredi le 09 novembre : « Nos interventions doivent être mieux limitées dans le temps et ce, dès le début, nous n’avons pas à rester engagés sans limite de temps dans des opérations extérieures. C’est aussi pour cette raison que j’ai décidé, en concertation avec nos partenaires, d’officialiser aujourd’hui la fin de l’opération Barkhane », a déclaré le président français.
Selon le président français , la nouvelle stratégie de la France en Afrique serait finalisée dans les six mois après des consultations avec ses partenaires sur le continent et mettrait officiellement fin à l’opération Barkhane.
Il ne s’agit pas pour le président français de retirer ses troupes de cette région du monde car elle compte rester pour autant et continuer à lutter contre les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda ou au groupe Etat islamique, qui étendent progressivement leurs activités vers les pays du Golfe de Guinée.
Selon l’Elysée, le principe est "de réduire l’exposition et la visibilité de nos forces militaires en Afrique, de se concentrer sur la coopération et l’appui, principalement en termes d’équipement, de formation, de renseignement et de partenariat opérationnel lorsque les pays le souhaitent".
Emmanuel Macron justifie la nouvelle posture par le fait que les interventions doivent être mieux bornées dans le temps. " Nous n’avons en effet pas vocation à rester engagés sans limite de temps dans des opérations extérieures", estime le chef de l’Etat français.
"Notre soutien militaire aux pays africains de la région se poursuivra, mais selon les nouveaux principes que nous avons défini avec eux" a-t-il précisé.
Pour finir, il a tenu à expliquer qu’une phase d’échanges avec les partenaires africains, les alliés et les organisations régionales sera lancée dans les prochains jours pour faire évoluer ensemble le statut, le format et les missions des actuelles des bases militaires françaises au Sahel et en Afrique de l’Ouest. "C’est indispensable et c’est une des conséquences que nous tirons de ce que nous avons vécu ces dernières années dans toute la région du Sahel", conclut-il.
ALIOU CISSE ENCORE PLUS MOTIVE
Le salaire du sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal, Aliou Cissé, connait une hausse de plus de 50%, passant de 15 millions à 22,5 millions F CFA, en plus de bonus qui pourraient le faire grimper à 30 millions.
Le salaire du sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal, Aliou Cissé, connait une hausse de plus de 50%, passant de 15 millions à 22,5 millions F CFA, en plus de bonus qui pourraient le faire grimper à 30 millions. L’avenant a été signé aujourd’hui, jeudi 10 novembre 2022, par le ministre des Sports, Yankhoba Diatara, en présence du président de la Fédération sénégalaise de Football (Fsf), Me Augustin Senghor.
Son contrat qui devait prendre fin en août 2023 a été également prolongé d’une année. Il court désormais jusqu’en 2024, après le report de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can). Initialement programmée en juin et juillet 2023 en Côte d’Ivoire, le rendez-vous a été repoussé à janvier-février 2024 pour des raisons climatiques.
Invité de l’émission Omnisports sur Itv, dimanche, le ministre des Sports, avait donné des garanties, suite à des instructions données par le président Macky Sall, sur la revalorisation salariale du technicien sénégalais. « Le président de la République a, depuis la victoire à la (Can), en février dernier, instruit le gouvernement à travailler dessus, avait-il expliqué. Il (le Président) estime que Aliou Cissé mérite d’avoir un salaire à la hauteur de ses collègues du continent vu qu’il a le moins élevé de tous, et que cela n’honore pas le Sénégal. Depuis lors, on était au stade de la réflexion, au niveau du ministère, mais récemment il a insisté pour que la revalorisation salariale soit effective avant la Coupe du monde. J’ai déjà reçu et échangé avec le sélectionneur national, de même que le président de la (Fsf) ».
YAW VEUT FAIRE LA LUMIÈRE SUR LE CONTRAT D'ARMEMENT
Les députés de la Coalition Yewwi Askan Wi (Yaw, opposition) iront « jusqu’au bout » pour « élucider » le contrat d’armement de 45 milliards F CFA qui alimente la controverse. Ce, malgré les explications du gouvernement.
Les députés de la Coalition Yewwi Askan Wi (Yaw, opposition) iront « jusqu’au bout » pour « élucider » le contrat d’armement de 45 milliards F CFA qui alimente la controverse. Ce, malgré les explications du gouvernement. Le leader de Pastef / Les Patriotes, Ousmane Sonko, qui en parle, annonce le dépôt d’une commission d’enquête parlementaire. Le maire de Ziguinchor a indiqué, lors d’un point de presse animé ce jeudi 10 novembre 2022 que toutes les questions relatives à la gestion de l’argent du contribuable seront posées, à l’Assemblée nationale.
« Hier, les députés de (Yaw) ont imposé un débat, lors du passage du ministre des Forces armées, a-t-il expliqué. C’est une première. C’est souvent des votes sans débat parce que c’est l’Armée. Avant lui, on avait fait la même chose avec le ministre de l’Environnement sur la question des 45 milliards F CFA. D’ailleurs une commission d’enquête sera déposée. Nous avons dit à nos députés d’aller jusqu’au bout pour élucider ce contrat ».
L’opposant de poursuivre : « nous avons interpellé le ministre des Forces armées sur le rapport de la gendarmerie, (affaire Pape Alé Niang), il a esquivé la question. Mais, durant les plénières nous allons reposer le problème. C’est la Constitution qui nous donne ce droit ».
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
CE N’EST PAS UNE AFFAIRE PAPE ALÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - L’embastillement de PAN participe d’un projet global en cours : le troisième mandat. Et pour cela, tous les vernis de la liberté et du respect de la parole donnée vont tomber comme des écailles d’un crocodile en putréfaction
Plus qu’une « affaire » Pape Alé Niang (PAN), c’est plutôt un révélateur de ce qu’un régime aux abois est prêt à faire pour se maintenir au pouvoir. Aussi, l’embastillement de PAN, comme on l’appelle familièrement, participe d’un projet global en cours : le troisième mandat. Et pour cela, tous les vernis vont tomber comme des écailles d’un crocodile en putréfaction.
Il y a un adage (imbécile) qui voudrait qu’une promesse n’engagerait que celui ou celle qui y croit. Autrement dit, on décharge l’auteur du crime et on incrimine le témoin. Il n’y a pas injustice plus grande, plus flagrante, que ce type de raisonnement qui disculpe les faussaires pour charger avec un touchant mépris, ceux qui pensent qu’en société, la parole compte, elle est une valeur, et c’est son respect qui fonde la dignité. Or, à y regarder de près depuis... 2014 au moins, la gouvernance du président de la République est une gouvernance de reniements, où il s’est attaqué systématiquement à dévaloriser la parole présidentielle, à discréditer la parole des candidats et autres prétendants à gouverner un jour...
Faut-il rappeler la « patrie avant le parti », la gouvernance sobre et vertueuse, la nécéssaire reddition des comptes comme valeur cardinale d’une justice égale pour tous. Et puis il y eut le feuilleton du « mandat », la succession de petits meurtres entre amis, frères de parti, par une sorte d’épuration politique d’hommes et de femmes qui furent les compagnons d’épreuves douloureuses, vers la conquête du pouvoir. On ouvrait grandes les portes aux prédateurs d’hier pour occuper les places des bannis d’aujourd’hui. La parole donnée, la promesse faite, ce ne sont pas que des accessoires moraux jetées dans les ordures du (des) pouvoir(s). Or, c’est ce que ce régime, son chef en tête fait depuis des années. L’entreprise de décrédibilisation des institutions est fondée sur les reniements au quotidien.
« Vous ne verrez jamais, pendant ma gouvernance au Sénégal, un journaliste en prison pour un délit de presse ». C’était le Macky président de 2015 sur la télévision française Itélé. C’est cela qu’il était parti vendre aux Français pour achever d’enterrer son mentor Wade, devenu son ennemi intime. S’ensuivra le fameux « verrouillage » de la Constitution qui lui interdit (ainsi que les autres qui viendront) de briguer un troisième mandat.
Bah, je sais bien que dans ce pays, la morale, le respect de la parole donnée relèvent de la même insignifiance, mais tout de même, comment ces gens peuvent-ils se regarder dans la glace avec dignité ? Comment peuvent-ils relire leurs écrits d’hier, réécouter leurs paroles et indiquer aux jeunes « ceci est bon, ceci est mauvais ». C’est vrai, mentir, renier, ne sont pas des délits au sens juridique du terme. Pourtant, en creusant bien, certains propos, certaines promesses pourraient relever du mensonge, de la diffusion du faux. Mais voila, il n’y a pas de tribunal pour ça. Sauf celui du peuple : les urnes.
Dans mon dernier éditorial en date du 1er novembre ici même, je posais cette question : « Pourquoi la candidature de trop du président Macky Sall est une question de vie et (ou) de mort pour eux ? » Et j’avançais l’explication qu’ils traînent tellement de casseroles que perdre le pouvoir en 2024 signerait leur descente aux enfers. Ils devront répondre de leurs crimes. De tous leurs crimes. Économiques ou humains. Et comme ils supposent comme beaucoup de Sénégalais que celui qui devrait les remplacer pourrait bien être monsieur Ousmane Sonko, ils balisent à mort. Parce qu’ils subodorent que cet homme pourrait bien avoir le sabre plus lourd et tranchant que le Macky des premiers mois de l’alternance, ils feront tout pour différer, voire empêcher sa victoire en 2024... Et faire taire les voix, toutes les voix qui chantent faux...À commencer par celles qui réclament le respect des libertés, comme celles d’exprimer son désaccord, sa colère, de réclamer ses droits. Pape Alé fait partie de ces résistants, les lignes avancées d’un combat qui pourrait et devrait s’élargir. Des syndicats de la corporation (journalistes), des autres syndicats, des acteurs de la société civile et même les partis.
Ça fait ringard, je le sais, mais ce dont il s’agit, c’est d’un combat entre les forces démocratiques, le régime et ses differents appendices, alliés d’intérêts. Les pâtirons (la majorité) de presse ne seront pas à la tête (ni à la queue d’ailleurs) de ce combat. Madiambal était (est) un patron de presse, il a eu le soutien de ses collègues patrons d’abord, puis du reste du corps des journalistes. Aujourd’hui, la configuration de la presse, le rapport de certains organes avec le pouvoir, le fait que PAN est excré de certains patrons de presse, voire des collègues tout court (par jalousie ou envie), tout cela donc rend difficile (mais pas impossible) une mobilisation générale, massive. Mais il faut bien commencer. Chaque jour qui passe est un jour de trop pour lui, pour sa liberté (et les nôtres) d’exercer librement sa profession. Et la propension facile, mais injuste, de mettre tout le monde sur le même pied dans les rapports avec la presse est inopérante. Aucun parti de l’opposition ne peut envoyer des forces de l’ordre interpeller un journaliste. Ils n’embastillent pas non plus les journalistes. Et il n’est écrit nulle part que les journalistes, leur travail est hors champ de critiques. Heureusement du reste. Sinon, nous serions une catégorie à part. Hors contrôle...Le combat pour la démocratie est un combat de tous, pour tous. Et extraire PAN des geôles du pouvoir, c’est dire stop. Il y a une ligne rouge à ne pas franchir. Celle du bâillonnement des droits et des libertés.
CISSÉ REMPILE À LA TÊTE DES LIONS
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé jeudi la prolongation, jusqu’en 2024, du contrat du sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé, avec à la clé une revalorisation salariale
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé jeudi la prolongation, jusqu’en 2024, du contrat du sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé, avec à la clé une revalorisation salariale.
Le nouveau salaire de Cissé, dont le précédent contrat devait prendre fin en 2023, n’a pas été précisé.
Le sélectionneur des champions d’Afrique, en poste depuis 2015, a paraphé son nouveau contrat, en présence du ministre des Sports, Yankhoba Diatara.
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, était également présent, selon des photos publiées sur les réseaux sociaux de cette instance dirigeante.
Aliou Cissé s’est dit honoré de poursuivre sa mission avec l’équipe nationale.
"C’est un honneur d’avoir signé ce contrat et de pouvoir travailler dans de meilleures conditions et regarder l’avenir d’une meilleure manière", a-t-il réagi dans une vidéo publiée par la FSF.
"Nous sommes des fils de ce pays et nous avons envie d’exercer chez nous et de montrer que l’expertise sénégalaise est capable de se vendre", a déclaré le technicien. Il a salué la confiance renouvelée des autorités sénégalaises et de la fédération sénégalaise de football à l’endroit de son staff.
Selon le ministre des Sports, le président de la République, Macky Sall, "a estimé important de revaloriser son salaire après la Coupe d’Afrique des nations" (CAN) remportée par l’équipe nationale.
"J’en ai discuté avec la fédération et l’entraineur, et nous avons mis au point les orientations du chef de l’Etat. C’’est ce que nous sommes venus matérialiser, aujourd’hui. Il fait partie des entraineurs les moins bien payés, mais il ne s’en est jamais plaint", a indiqué Yankhoba Diatara.